Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1198

  • Le Vatican : une pétaudière ?

    IMPRIMER

    L'historien Jean-Baptiste Noé répond aux questions sur le site Atlantico.fr :

    Pétaudière au Vatican : le pape François confronté à une opposition grandissante

    Et la valse des cardinaux ne s'arrête plus, chacun participant autour du pape à une certaine densification des tensions depuis quelques jours. Et le pape s'en retrouve de plus en plus seul.

    1/ Le Pape François semble être confronté à une forte agitation parmi ses cardinaux : l'éviction du Cardinal Müller qu'il remplace par un jésuite (Ladaria), l'affaire de pédophilie qui touche le Cardinal australien George Pell, la déclaration du Cardinal Tukson demandant à ce que l'immigration soit combattue pour protéger l'Afrique... Le Vatican connait-il une crise majeure de sa gouvernance aujourd'hui ?

    Jean-Baptiste Noé : Le pontificat connaît un moment difficile, l’adhésion au Pape des premières années est en train de s’effriter. L’attitude ambiguë du document Amoris laetitia, qui peut être interprété de différentes façons, les questions restées sans réponse de quatre cardinaux majeurs à ce document, la façon autoritaire dont le Pape gouverne, fait que de nombreuses tensions apparaissent.

    Le cardinal Müller n’est pas favorable à l’accès à la communion pour les divorcés remariés alors que le Pape semble au contraire pour, même s’il ne l’a jamais dit clairement.

    Une telle opposition ne pouvait pas durer. Ce sont des figures importantes de l’Église qui s’en vont, et le Pape se trouve de plus en plus seul, ou bien entouré de personnes qui n’osent pas exprimer leurs avis, de peur d’être sanctionnées.

    Le cardinal Turkson est le préfet du dicastère du développement humain intégral, créé par le Pape le 1er janvier dernier en regroupement de nombreux autres dicastères. Sa prise de position répond à un problème précis. L’Italie est submergée par les migrants. Elle ne sait plus où les faire attendre ni comment les gérer. Les autres pays d’Europe ne veulent pas les prendre et n’aident pas l’Italie à affronter cette crise.

    Sur la question migratoire, le Vatican est dans la cacophonie. Le Pape a toujours appelé à être généreux dans l’accueil et la communauté Sant’Egidio organise des couloirs humanitaires pour faire venir des migrants en Europe. Sauf qu’aujourd'hui ceux qui viennent ne fuient pas la guerre, mais viennent pour des motifs économiques.

    On voit se dessiner une fracture entre le Nord et le Sud. Les évêques d’Europe sont, dans l’ensemble, favorables à la vague migratoire et demandent aux Européens d’accueillir ces personnes. Les évêques d’Afrique et du Moyen-Orient sont en revanche beaucoup plus circonspects. En Syrie et en Irak, les évêques ont demandé à leurs fidèles de ne pas partir afin que la présence chrétienne puisse continuer. Partir, c’est donner la victoire à l’État islamique.

    En Afrique, les cardinaux Turkson et Sarah ont recommandé à l’Europe de fermer le robinet migratoire. Ils mettent en garde les Européens contre la perte de culture et les difficultés d’intégration de ces personnes. Les évêques du Moyen-Orient sont très surpris par l’attitude de l’Europe, car, pour eux, faire venir ces personnes sur le sol européen c’est, à terme, importer le conflit islamique en Europe. 

    Quant au cardinal Pell, c’est une figure importante qui s’en va et une personne estimée et appréciée par le Pape qui l’avait nommé pour réformer les finances du Saint-Siège. On lui reproche des faits qui se seraient tenus il y a cinquante ans. La présomption d’innocence doit prévaloir. En France, l’évêque de Dax avait été accusé de tels actes, il vient d’être blanchi par la justice. Mais l’innocence fait toujours moins de bruit que la mise en examen. Pourquoi ces accusations sont-elles lancées maintenant ?

    Il a été mis en disponibilité pour pouvoir se défendre en Australie. Mais compte tenu de son âge (75 ans) et de la lenteur du processus judiciaire, il est peu probable qu’il revienne à Rome.

    La réforme de la Curie engagée par le Pape a soulevé beaucoup d’espoirs, mais pour l’instant peu de choses ont été réalisées. Sur ce point-là, le bilan du Pape François est maigre.

    La déclaration du supérieur des Jésuites sur la nature "symbolique inventée par l'homme" du diable semble avoir particulièrement troublée les chrétiens : peut-on parler d'une sorte de "putsch" jésuite au Vatican avec la nomination par François du cardinal jésuite Ladaria au poste de préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi ?

    Cela fait longtemps que certains jésuites ont des problèmes avec les fondamentaux du dogme chrétien. Ces propos contredisent directement la pensée du Pape qui, à plusieurs reprises, a explicitement dit que le diable existe, et cela dès le début de son pontificat. Ce qui avait par ailleurs beaucoup marqué les observateurs. Les propos de ce supérieur n’engagent que lui. Ils n’ont pas de liens avec la nomination de Mgr Ladaria comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Celui-ci était secrétaire de cette congrégation et il y avait été nommé par Benoît XVI. Le préfet n’étant pas renouvelé, il était dans l’ordre des choses que ce soit le secrétaire qui le remplace.  

    L'image d'un pape autoritaire contrastant avec une image médiatique soignée se vérifie-t-elle aujourd'hui ?

    Le Pape a toujours aimé agir seul et parfois de façon abrupte. Ce trait de son caractère émerge un peu plus aujourd'hui. Les médias lui étaient jusqu’à présent favorables, mais les choses sont en train de changer. En Italie, des critiques se font jour. En Argentine la presse et la population sont dans l’incompréhension. Le Pape a annoncé se rendre au Chili en janvier 2018, mais il ne se rendra pas en Argentine, alors que les deux pays sont limitrophes. Compte tenu des tensions jalouses entre le Chili et l’Argentine cela a été très mal vécu par les Argentins qui s’estiment trahis par leur Pape. Le pontificat doit trouver un nouveau souffle s’il veut rester sur la bonne dynamique des débuts.

  • Summorum Pontificum : bilan du Motu Proprio (7/7/2007 – 7/7/2017)

    IMPRIMER

    De Christophe Geffroy dans le mensuel « La Nef » (n° 294, juillet-août 2017)

    benedictxvi.jpg« Le 7 juillet 2007, Benoît XVI signait Summorum Pontificum, « lettre apostolique en forme de Motu proprio sur l’usage de la liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970 ». Texte historique dont l’importance n’a sans doute pas été encore appréciée à sa juste valeur, tant il dénoue une situation inextricable qui va au-delà de la seule question des traditionalistes attachés à l’ancienne forme liturgique. Même si contribuer à régler cette question épineuse a bien été aussi l’une de ses fins.

    Souvenons-nous, le 30 juin 1988, Mgr Lefebvre consacrait quatre évêques contre la volonté clairement notifiée du pape Jean-Paul II, lequel publiait aussitôt le Motu proprio Ecclesia Dei (2 juillet 1988) pour donner un statut juridique à la messe dite « de saint Pie V », dont un indult de 1984 concédait un usage très parcimonieux, et pour permettre l’érection de structures d’accueil pour les prêtres et fidèles traditionalistes qui ne voulaient pas suivre le prélat d’Écône dans sa rupture avec Rome. C’est ainsi que fut créée la Fraternité Saint-Pierre avec d’anciens prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pie X ; d’autres instituts suivront plus tard, tandis que des communautés religieuses furent canoniquement érigées ( le Barroux,  Chémeré, etc.).

    Benoît XVI souhaitait faire plus. D’abord, rendre à ce qu’il a nommé la « forme extraordinaire » du rite romain l’honneur et les droits qui lui étaient dus. Ensuite, aider les fidèles désireux de suivre cette forme liturgique, en l’installant dans les paroisses, tout en donnant un signe fort à la Fraternité Saint-Pie X, puisqu’il répondait ainsi à l’une de ses revendications majeures. Enfin, par-delà le problème traditionaliste, l’aspect visionnaire du pape était de contribuer à la réconciliation interne dans l’Église secouée par la crise post-conciliaire : face à l’esprit de la table rase qui a fait tant de dégâts, dans la liturgie tout particulièrement où la réforme de 1969 a été trop souvent appliquée avec une brutalité et une volonté de rupture détestables, Benoît XVI a voulu opérer dans l’Église une réconciliation avec son propre passé, et notamment son passé liturgique, selon la fameuse « herméneutique de la réforme dans la continuité » qui est l’un des points saillants de son pontificat. Pour aller dans ce sens, les évêques devraient promouvoir la célébration classique de la forme ordinaire, en revenant à l’orientation et au kyriale en latin, chanté en grégorien, ainsi que le suggère le cardinal Sarah.

    Cet aspect est assurément le plus important du Motu proprio et il n’a pas encore porté tous ces fruits, ce qui est somme toute normal à l’échelle du temps de l’Église.

    Lire la suite

  • Liturgie : «Une légitime diversité», entretien avec Mgr Rey

    IMPRIMER

    Dans le n° 294 du mensuel « La Nef » (juillet-août 2017) on peut lire aussi cette interview de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon par Christophe Geffroy :

    Mgr Dominique Rey a généreusement appliqué dans son diocèse le Motu proprio de Benoît XVI. Il évoque pour nous cette expérience et ses fruits positifs :

    La Nef – Comment avez-vous reçu en 2007 le Motu proprio Summorum Pontificum ?

    Mgr Dominique Rey – J’ai reçu Summorum Pontificum filialement. Cet acte juridique visait à mettre un terme aux souffrances de ceux qui, dans l’Église, désiraient prier avec les anciens rites liturgiques et qui en avaient été privés jusque-là. Il s’agissait aussi de faire un acte de réconciliation pour apaiser les divisions du passé. Comme évêque, il était clair pour moi que le Motu proprio établissait de nouvelles dispositions juridiques pour le rite ancien, valables pour toute l’Église de rite latin, et par conséquent pour mon propre diocèse.

    Quel bilan tirez-vous, dix ans après, de son application ?

    Dans le diocèse de Fréjus-Toulon et dans beaucoup d’endroits il a été appliqué largement et sans susciter de controverse. Les fruits sont réels. La liturgie ancienne nourrit des communautés ou des paroisses en croissance numérique, et attire des jeunes. Cela participe d’une légitime diversité parmi toutes les communautés chrétiennes en communion avec leur évêque. Bien sûr, Summorum Pontificum n’a peut-être pas été parfaitement appliqué partout en France. Ma propre expérience m’a montré que la confiance et la générosité ne vont pas sans reconnaissance, et ont créé une fraternité et une communion plus profondes dans le diocèse. Je m’efforce d’accompagner personnellement les groupes qui vivent de la forme extraordinaire. Ces communautés rencontrent des défis. Mais ma conviction est claire : elles font partie de la solution dans l’Église d’aujourd’hui, pas du problème.

    Vous-même, qu’avez-vous fait concrètement dans votre diocèse ?

    J’ai établi une paroisse personnelle à Toulon pour la forme extraordinaire et l’ai confiée à une communauté nouvelle. Les membres de cette communauté, et certains séminaristes diocésains, reçoivent les ordres mineurs et majeurs – y compris l’ordination – conformément à l’usus antiquior. Lorsqu’on me le demande, je célèbre les sacrements dans le rite ancien parce que les fidèles qui y sont attachés ne sont pas des « catholiques de seconde zone ». Ils méritent la même attention pastorale que n’importe quel fidèle. Plus récemment, j’ai accordé les facultés aux prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X pour célébrer les mariages, conformément au souhait du pape François. Dans toutes ces décisions, je me suis efforcé de travailler à l’unité et à la communion du diocèse, dans la légitime diversité spirituelle et liturgique autorisée par l’Église.

    On a parfois parlé de « laboratoire » pour votre diocèse : en quoi le serait-il et pensez-vous qu’il puisse être un exemple ?

    Lorsque j’imagine l’avenir du diocèse de Fréjus-Toulon, je vois tout le travail qui reste à accomplir, mais je pense que les choix qui y ont été faits sont porteurs. La clef est bien entendu un accueil large de communautés nouvelles et de vocations sacerdotales. Cela implique de respecter, avec le discernement nécessaire, le charisme et la vocation propres à chacun. Toutes les formes de spiritualité et de culte authentiquement catholiques sont nécessaires à la nouvelle évangélisation, et cela vaut aussi pour la forme extraordinaire du rite romain. L’unité du diocèse et la fraternité au sein du presbyterium se vivent dans la mission qui nous rappelle que notre plus grand trésor, c’est le Christ.

    Lire la suite

  • Sur Cathobel : du charabia inaudible pour laisser la porte ouverte à l'accompagnement de l'euthanasie

    IMPRIMER

    Il faut du courage pour écouter cette émission jusqu'à la fin mais le discours est ambigu et laisse la porte ouverte à l'accompagnement de l'euthanasie. Face à de telles logorrhées, on comprend que les derniers catholiques qui subsistent se détournent des discours que leur distillent les porte-paroles d'une pensée pseudo-catholique telle que peut la délivrer l'Université dite catholique de Louvain...

  • "Religio depopulata" : quand les églises se muent en logements...

    IMPRIMER

    De J-M D sur le site du Vif.be :

    Enfin une solution pour la basilique de Cointe ?

    Enfin une solution pour la basilique de Cointe ?

    Le 4 août 2014, la célébration du centenaire du début de la guerre 1914-1918, en présence de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement, a montré urbi et orbi l'état de décrépitude avancé de l'église du Sacré-Coeur de Liège, cet édifice religieux jouxtant le mémorial interallié, et mieux connu sous le nom de "basilique de Cointe".

    Incapable de faire face aux frais inhérents à sa rénovation, l'asbl propriétaire avait d'ailleurs fini par la mettre en vente. Si quelques projets ont été rentrés, dont un, l'an dernier, muant l'édifice en logements, aucun n'a abouti. Mais voici à présent que l'évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, porte sur les fonts baptismaux une fondation privée dénommée " Fondation Basilique de la Paix ".

    Même si l'acte constitutif publié au Moniteur belge ne le mentionne pas texto, l'évêque de Liège s'était déjà épanché sur sa volonté de muer ces lieux en un centre de formation et d'information sur la paix, le dialogue entre les nations et les religions, sur le thème de la réconciliation et du souvenir de la guerre, et sur sa volonté de trouver des fonds, notamment via le mécénat.

    J.-M. D.

    Il nous revient cependant qu'une partie seulement de l'édifice serait consacrée à un espace oecuménique pour la paix (le choeur ?) tandis que la crypte resterait affectée au culte catholique; quant au reste de l'édifice, il serait transformé en logements. Une telle solution a prévalu pour l'église de Boitsfort comme on pourra le lire ICI. De même, les carmes  de Chèvremont chercheraient un acquéreur pour leur couvent et la basilique en vue d'un projet immobilier... Vous avez dit "religio depopulata" ?

  • Les bébés "à-trois-parents"

    IMPRIMER

    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Les bébés "à-trois-parents"

    Nouveau DOSSIERICI
    La presse s’est récemment fait écho de cette nouvelle prouesse biomédicale permettant la naissance d’un enfant après le transfert du « noyau » d’un ovule dans un autre.

    Objectif ? Permettre à une femme porteuse d’une maladie mitochondriale sévère de transmettre à l’enfant conçu ses gènes, sans prendre toutefois le risque de lui transmettre en même temps la maladie qui l’accable. Quelques mois après la naissance d’un premier bébé du genre, le succès semble total. Mais des questions sanitaires et éthiques restent toutefois sans réponse.

    Cette « première médicale », aboutissement de méthodes déjà anciennes, est le fait d’une équipe new-yorkaise qui a toutefois préféré agir hors-frontière, en l’occurrence à Mexico. Faute de législation, cette technique a aussi été employée en Ukraine en vue d’améliorer les techniques de fécondation in vitro. Le parlement anglais l’a autorisée dans sa législation le 3 février 2015. A l’heure ou le Conseil de l’Europe réfléchit à une recommandation sur « Le recours aux nouvelles technologies génétiques chez les êtres humains », une réflexion tant médicale qu’éthique s’impose.

    Fiche Didactique : Bébé"à-trois-parents"

    03/07/2017 - Procréation médicalement assistée PMA / GPA

    Fiche didactique pour comprendre en 2 pages ICI

    Qu'est-ce que la FIV à 3 parents ?

    Comment mener une Réflexion éthique autour de cette question ?

  • La communauté Saint-Martin, une façon nouvelle d’appréhender le sacerdoce en réponse aux défis contemporains

    IMPRIMER

    D'Eléonore de Vulpillières sur aleteia.org :

    Au cœur des ordinations de la communauté Saint-Martin

    © EdV

    Cérémonie d'ordination : chaque prêtre présent impose les mains sur la tête du futur ordonné signe de communion et d’accueil. 

    Chaque année, la communauté Saint-Martin peut rendre grâce pour les nombreuses vocations sacerdotales qu’elle suscite. Ces ordinations extra-diocésaines, pour un ministère quasi diocésain, apparaissent par bien des aspects comme le résultat d’une façon nouvelle d’appréhender le sacerdoce, en réponse aux défis contemporains.

    Le samedi 24 juin, on eu lieu de nombreuses ordinations partout en France. À Evron, en Mayenne, la communauté Saint-Martin accueille trois nouveaux prêtres et huit diacres. De toute la France, mais aussi d’Autriche — en costumes tyroliens — et d’Allemagne, l’assistance est venue entourer les ordinants, Pierre Gazeau, Xandro Pachta-Reyhofen et Phil Schulze Dieckhoff. La messe, qui dure trois heures, est présidée par l’évêque de Laval, Monseigneur Thierry Scherrer. Au cours de son homélie, celui-ci exhorte les ordinants à être des « témoins de la miséricorde envoyés dans le monde », tout en soulignant l’importance de l’humilité dans le ministère sacerdotal. Un monde qui a besoin de « vrais prêtres », pas seulement pour eux-mêmes, mais surtout pour les autres. L’évêque rappelle que les nouveaux prêtres, tout en conservant leurs personnalités, bien particulières, se doivent d’être les « instruments dociles » du Seigneur, en étant « totalement remis à Dieu ». À la fin de la messe, le nonce apostolique en France, Luigi Ventura, prêtre depuis quarante-huit ans, prononce avec émotion un mot de remerciement à l’endroit de la communauté et de ses nouveaux prêtres.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • 37 eurodéputés soutiennent Charlie Gard et ses parents et appellent au respect du droit à la vie

    IMPRIMER

    CHARLIE GARD : 37 DÉPUTÉS EUROPÉENS VENT DEBOUT CONTRE LA DÉCISION DE LA CEDH

    Gènéthique vous informe 

    Dans une lettre ouverte, 37 eurodéputés soutiennent Charlie Gard et ses parents et appellent au respect du droit à la vie (cf. Charlie Gard must be given right to life, human dignity).

    Suite aux décisions des tribunaux britanniques et à de celle de la CEDH, le soutien de l’assistance respiratoire, ainsi que l'alimentation et l'hydratation parentérales de Charlie Gard, bébé de 10 mois atteint du syndrome de l’encéphalopathie mitochondriale de forme infantile, peuvent être suspendus, conduisant l'enfant à une mort certaine. 37 députés européens[1] ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils ont fait part de leurs « inquiétudes au sujet du résultat scandaleux du cas de Charlie, qui enfreint les valeurs les plus fondamentales de l'Europe, en particulier le droit à la vie, le droit à la dignité humaine et à l'intégrité personnelle ». Ils dénoncent dans cette affaire « l'approbation des tribunaux » successifs, jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), dernier recours des parents de Charlie Gard, « pour interrompre ses soins de support, y compris la nutrition et l'hydratation ».

    Les députés européens signataires condamnent une conduite honteuse qui porte atteinte « aux valeurs de notre société civilisée » quand un pays « n’agit pas dans le meilleur intérêt de ses citoyens ». Ils s’engagent à opposer un « non » à de telles pratiques.

    Pour sa part la Fédération européenne One of Us a souhaité agir auprès des autorités britanniques et européenne à travers le hashtag #JeSuisCharlieGard. Elle a déclaré : « Tout être humain a le droit de se battre pour sa vie. Charlie et ses parents sont privés de leur liberté de recevoir le traitement qu'ils jugent approprié. L'État n'a pas le droit d'éliminer la vie d'un enfant ou d'exclure la volonté des parents de se battre pour la vie de leur enfant. Le cas de bébé Charlie établit également un précédent dangereux contre la défense de la vie et contre la liberté des personnes atteintes d'une maladie. Nous ne pouvons pas "éliminer" les malades et entraver leur volonté de lutter pour leur vie sans leur donner aucun espoir ».

    [1] Les députés signataires : Miroslav Mikolášik MEP, Luigi Morgano MEP, Laurentiu Rebega MEP, Laima Andrikiene MEP, Elisabetta Gardini MEP, Ivan Štefanec MEP, Lara Comi MEP, Marijana Petir MEP, Lorenzo Fontana MEP, Nicola Caputo MEP, Tunne Kelam MEP, Marek Jurek MEP, Beatrix von Storch MEP, Franc Bogovič MEP, Patricija Šulin MEP, Pavel Svoboda MEP, György Hölvenyi MEP, Michal Boni MEP, Jan Olbrycht MEP, Zbigniew Kuzmiuk MEP, Jadwiga Wiśniewska MEP, Thomas Mann MEP, Annie Schreijer-Pierik MEP, Daniela Aiuto MEP, Alojz Peterle MEP, Branislav Škripek MEP, Enrico Gasbarra MEP, Anna Záborská MEP, Arne Gericke MEP, Steven Woolfe MEP, Mylene Troszczynski MEP, Lars Adaktusson MEP, Remo Sernagiotto MEP, József Nagy MEP, Pál Csáky MEP Marek Plura MEP, Robert Jaroslaw Iwaszkiewicz MEP.

     
  • Appel aux habitants de la région de Liège pour participer à une enquête "Media et Spiritualité"

    IMPRIMER

    Grande enquête media et spiritualité

    Région de Liège - Eté 2017

    Madame, Monsieur,

    Si vous habitez la région liégeoise et êtes sensible aux questions de media, de spiritualité et/ou de foi, ce message s'adresse à vous.

    Une radio locale centrée sur ces questions organise actuellement une grande enquête. Il est réalisée dans le cadre d’un mémoire à HEC - ULg. 

    Pour ne pas nuire à l’enquête, nous ne vous en disons pas plus pour le moment.
    Nous voudrions vous inviter à y répondre anonymement via le lien suivant, l’enquête ne dure que quelques minutes:

    Lien vers l'enquête: https://lc.cx/qZW6

    Un tout grand merci et bon été !

  • Une année "pour Dieu" à Bruxelles avec l'Institut Sophia

    IMPRIMER

    2016_05_25_5745cff27e142.jpgUne année "pour Dieu" à Bruxelles avec l'Institut Sophia

    L’Institut Sophia à Bruxelles propose à des jeunes de 18 à 28 ans de prendre une année pour réfléchir à cette interrogation fondamentale et y apporter une réponse libre, personnelle : qui est Jésus pour moi ?

    Fort de son expérience de dix ans, l’Institut Sophia propose une formation de niveau universitaire centrée sur la lecture de la Parole de Dieu, la vie spirituelle, l’étude de la philosophie et la découverte de la culture.

    Grâce à l’accompagnement de laïcs engagés au sein du diocèse de Bruxelles et au soutien de l’Institut d’Études Théologiques (IÉT) où sont formés une centaine d’étudiants, un suivi personnel et académique est mis en place selon les besoins de chaque jeune.

    La Parole retentit partout et toujours, pour qui sait tendre l’oreille de l’âme. C’est alors que la réponse intime et personnelle peut jaillir peu à peu, lumineuse et libre, ouvrant à une vie intérieure féconde.

    Telle est la vocation de l’Institut Sophia !

    Voici le point de contact : Portable (Belgique) : 00 32 477 042 367

    Rentrée académique 23 septembre 2017

    institutsophia@yahoo.fr - http://www.institutsophia.org

  • Le martyre des chrétiens d’Orient pourrait annoncer le nôtre

    IMPRIMER

    Vu sur le site "InfoChrétienne.com" :

    « Le martyre des chrétiens d’Orient pourrait annoncer le nôtre »

    Journaliste, écrivain, auteur-compositeur-interprète, Jean-Pax Méfret est un chanteur engagé, notamment sur des questions politiques, telles que l’Algérie française ou le communisme. Son dernier album, Noun, est dédié aux chrétiens d’Orient.

    Pour Jean-Pax Méfret, le sujet du martyre des chrétiens d’Orient est encore trop peu abordé. Interrogé par Eugénie Bastié et Alexandre Devecchio pour Figaro Vox, il raconte de quelle manière, la mélodie s’est imposée à lui alors qu’il était en route pour l’un de ses concerts. Il se souvient avoir rédigé les derniers vers de la chanson Noun quelques minutes seulement avant d’entrer sur scène.

    « Ils meurent victimes de leur Foi

    Ils tombent à l’ombre de la Croix

    Dans un silence qui fait douter du cœur des hommes. »

  • La "culture de la rencontre", cette priorité du pape François

    IMPRIMER

    Une confirmation de ce que Sandro Magister soulignait ICI :

    Le Pape adresse un message vidéo à un congrès de Scholas Occurrentes (de Radio Vatican) 

    (RV) Le Pape François a adressé un message vidéo en espagnol pour la conclusion, ce mercredi 5 juillet 2017, du congrès des “Chaires Scholas”, organisé par la Fondation pontificale Scholas Occurrentes à l’Université hébraïque de Jérusalem

    Environ 70 jeunes israéliens et palestiniens participaient à cet évènement, avec d’autres jeunes venus d’une quarantaine d’universités du monde entier.

    «Je veux célébrer ces journées vécues ici à Jérusalem, parce que vous-mêmes, à partir de vos différences, vous avez rejoint l’unité», s’est réjoui le Pape dans son message. Il a mis en avant l’importance de la fête comme expression de sens, et comme une occasion de dépasser les préjugés, pour pouvoir rêver et «trouver de nouvelles routes».

    Cette rencontre a montré qu’il faut «générer un contexte d’espérance pour que ces rêves grandissent et se partagent». « Un rêve, quand il est partagé, devient l’utopie d’un peuple, la possibilité de créer une nouvelle façon de vivre », a relevé le Pape. François a une nouvelle fois insisté sur «la culture de la rencontre» et l’importance de valoriser la diversité des cultures pour rejoindre non pas l’uniformité mais l’harmonie.

    «Et combien en a besoin ce monde si atomisé!», s’est exclamé le Pape. «Ce monde qui a peur de la diversité, qui à partir de cette peur parfois construit des murs qui finissent pas transformer en réalité le pire cauchemar, en vivant comme des ennemis». Il faut donc sortir, et aller à la rencontre les uns des autres.

    Le Pape a remercié les participants pour leur engagement à rêver, à chercher le sens, à mobiliser l’esprit, les mains et le cœur pour transformer en réalité la culture de la rencontre. Un olivier a été planté en signe de fraternité entre chrétiens, juifs et musulmans.