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BELGICATHO - Page 1293

  • Chine : les « signaux positifs » attendus par le Saint-Siège ne semblent pas être au rendez-vous

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    Du site des Missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) :

    IXe Assemblée nationale des représentants catholiques : les « signaux positifs » attendus par le Saint-Siège ne semblent pas être au rendez-vous

    Ce 29 décembre après-midi, dans la capitale chinoise, la IXe Assemblée nationale des représentants catholiques s’est achevée par un salut au Saint-Sacrement en la cathédrale de Pékin, cérémonie présidée par Mgr Ma Yinglin, évêque illégitime de Kunming, qui avait été reconduit la veille dans ses fonctions de président du Conseil des évêques catholiques de Chine. La démarche, pour ecclésiale qu’elle soit, ne cache pas la tonalité très « officielle » d’une assemblée qui, durant les trois jours qu’elle a durés, a été placée non sous la direction de responsables de l’Eglise catholique mais de hauts dirigeants gouvernementaux chinois.

    Du 27 au 29 décembre, la présidence de l’assemblée a en effet été assurée par Zhang Yijiong, vice-directeur du Département du Front uni, l’instance sous laquelle sont placées les religions officiellement reconnues en Chine populaire. Et, avant de se déplacer à la cathédrale de Pékin, les 365 délégués de la IXe Assemblée nationale des représentants catholiques avaient été reçus par Yu Zhengsheng, président de l’Assemblée consultative du peuple chinois, la deuxième Chambre du Parlement chinois, ainsi que par Liu Yandong, Vice-Premier ministre, et Sun Chunlan, directrice du Département du Front uni.

    Une Assemblée entre les mains du pouvoir en place

    La qualité et le nombre de ces hauts responsables chinois disent assez combien cette Assemblée nationale des représentants catholiques, présentée par la Chine comme l’instance souveraine de l’Eglise catholique en Chine, est bien une institution voulue et dirigée par le gouvernement chinois. Et non une expérimentation propre à l’Eglise de Chine qui, dans une démarche synodale inédite, chercherait à associer prêtres, religieuses et laïcs à la direction de l’Eglise locale.

    Convoquée juste après Noël, cette « IXe Assemblée nationale des représentants catholiques » a réuni pendant trois jours, dans un hôtel de la capitale, 365 délégués venus de tout le pays, soit 59 évêques, 164 prêtres, 30 religieuses et 112 laïcs. L’une des tâches de l’assemblée était de renouveler les dirigeants des instances « officielles » de l’Eglise de Chine, six ans après la VIIIe Assemblée, qui s’était tenue en 2010. Tâche dont se sont acquittés les délégués en élisant le 28 décembre les personnalités qui assumeront durant les cinq prochaines années la direction de l’Association patriotique des catholiques chinois et celle de la Conférence des évêques « officiels » de Chine.

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  • Vingt-huit opérateurs pastoraux catholiques ont été tués dans le monde en 2016

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    De Radio Vatican :

    28 opérateurs pastoraux catholiques ont été tués dans le monde en 2016

    2016 a été une nouvelle année tragique pour les “opérateurs pastoraux catholiques”, c’est-à-dire les prêtres, diacres, religieux et religieuses et laïcs en mission ecclésiale, notamment les catéchistes. Les informations récoltées par l’agence Fides, agence d’information de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, font état de 28 personnes tuées : 14 prêtres, neuf religieuses, un séminariste et quatre laïcs.

    La répartition territoriale de ces meurtres montre que les acteurs de l’Église catholique demeurent exposés à de nombreux dangers à travers le monde.

    Cyprien Viet

    L’Amérique ne connaît plus de guerre ouverte, après l’accord de paix signé en Colombie, mais la violence demeure massive. Neuf prêtres et trois religieuses ont été tuées dans ce continent en 2016. L’un des pays les plus dangereux pour le clergé est le Mexique, pays rempli de contradictions, marqué à la fois par un fort catholicisme populaire, mais aussi par un anticléricalisme historiquement virulent et par le trafic de drogue, qui entretient un climat de terreur dans certaines régions. Dans les États du Veracruz et du Michoacan, des prêtres ont été enlevés et torturés en raison de leur opposition aux trafiquants de drogue et de leur défense des droits humains. Un prêtre connu pour son action contre le narcotrafic a également été tué en Argentine, le pays du Pape François.

    Trois prêtres, deux religieuses, deux laïcs et un séminariste ont été tués en Afrique. L’Asie a également été frappée avec sept opérateurs pastoraux tués : un prêtre, quatre religieuses, et deux laïcs. Enfin, un prêtre a été tué en Europe : le père Jacques Hamel, tué dans son église de Saint-Étienne du Rouvray en Normandie le 26 juillet dernier, et dont la procédure de béatification est déjà amorcée. Le Pape a d’ores et déjà ouvertement parlé de lui comme d’un «martyr» et d’un «bienheureux».

    Ces statistiques officielles concernant les opérateurs pastoraux en mission ecclésiale ne recouvrent pas toutes les victimes des persécutions anti-chrétiennes, qui sont probablement des milliers, notamment compte tenu des exactions des djihadistes en Irak et en Syrie. Le Pape François a souvent rappelé qu’il y a aujourd’hui «des chrétiens assassinés, torturés, emprisonnés, égorgés parce qu’ils ne renient pas Jésus-Christ» et que «les martyrs d’aujourd’hui sont plus nombreux que ceux des premiers siècles».

  • Ni responsables ni coupables: c’est dans l’air du temps

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    Dans un long article sur le libéralisme publié dans la revue « Arguments »,  le journaliste Grégoire Canlorbe (*) a interrogé l’économiste Henri Lepage (*), entre autres sur la déresponsabilisation des individus par la société post-moderne, qui privilégie la notion de risque : une tendance à laquelle n’échappent ni le droit, ni la morale, ni même aujourd’hui la religion. Henri Lepage y déclare à  propos du fameux « principe de précaution » :

    «  […] Henri Lepage : Il s'agit d'un problème essentiel, tellement important que malheureusement il est impossible de faire l'économie d'une explication circonstanciée.

    Le fait fondamental est la tendance de notre droit de la responsabilité civile à abandonner, depuis la fin du XIXème siècle, la faute comme critère moral d'incrimination et y substituer la notion moderne de responsabilité collective. Quelles en sont les conséquences ?

    Tout accident est la conséquence d'une chaîne de causalités qui, à la limite, peut être presque infinie. Chaque accident est le produit d'une chaîne causale qu'on peut reconstituer, si on veut, jusqu'au Big Bang qui a donné naissance à notre univers. Si un gosse, un jour de 14 juillet fait éclater un pétard qui met le feu à la grange du maire, pourquoi ne pas remonter jusqu'au Chinois qui a inventé la poudre il y a plus d'un millier d'années ? N'est-ce pas à cause de son invention qu'un tel événement a pu se produire ?  Pour que la responsabilité soit un concept utile, il faut interrompre cette chaîne des causalités quelque part, et disposer pour cela d'un critère. Dans la traduction occidentale du droit, ce critère est celui de la faute – que celle-ci s'apprécie en fonction d'attributs objectifs comme le meurtre ou l'invasion de propriété, ou qu'elle résulte d'une évaluation subjective des faits de nature jurisprudentielle. La théorie de la faute permet de s'arrêter à un maillon de la chaîne en donnant à ce maillon une signification morale. La faute est dès lors considérée du point de vue juridique comme la fin de la chaîne. Toutes les causes précédentes sont alors effacées et deviennent invalides.

    Que se passe-t-il lorsque l'on élimine la faute comme condition de la responsabilité ? Tous les maillons de la chaîne reçoivent la même qualification morale. Pourquoi s'arrêter là plutôt qu'ailleurs ? Pourquoi s'en tenir au gosse et ne pas condamner l'inventeur chinois ? Pourquoi pas le maire qui a "omis" d'interdire les pétards à moins de 50 mètres de toute habitation ? Pourquoi pas 500 mètres ? (Ce serait encore plus sûr). Pourquoi ne pas les interdire totalement ? Dès lors qu'il manque ce critère moral, il n'y a plus qu'une solution : c'est au législateur qu'il appartient de choisir, et de décider sur les épaules de qui retombera le devoir de responsabilité. Le législateur devient celui qui distribue le risque par décret. On passe dans un nouveau type de régime juridique où une certaine activité se trouve légalement qualifiée comme risquée et un certain acteur dans le déroulement de cette activité est purement et simplement désigné comme l'auteur du risque, et donc comme coupable, chaque fois que l'accident se réalise. La responsabilité ne devient plus qu'un terme générique pour toutes sortes de distributions de risque imposées par les autorités politiques.

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  • Aucune porte ouverte à un « divorce catholique »

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    De Jules Germain sur aleteia.org :

    Cardinal Müller : il n’y a aucune porte ouverte à un « divorce catholique »

    Non, le Pape ne remet pas en cause le sacrement du mariage.

    Selon le cardinal Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi et plus haut responsable auprès du Pape de la validité de l’enseignement de la doctrine catholique, l’encyclique Amoris Lætitia du pape François se situe dans la parfaite continuité de l’enseignement de l’Église, comme le site de la Conférence des évêques allemands a voulu le clarifier.

    Non, les écrits du Pape ne rendent en aucun cas possible un « divorce catholique », explique avec force le cardinal. Il s’exprime également sur le cas des quatre cardinaux qui ont adressé une critique au pape François en réclamant plus de clarté concernant l’attitude à avoir à l’égard des divorcés-remariés. Il y voit le risque d’une polarisation inutile et de polémiques nuisant à l’unité de l’Église et à la communion authentique des fidèles.

    « Il n’y a aucune exception au principe de l’indissolubilité du sacrement du mariage »

    Müller insiste sur le fait que l’enseignement de l’Église n’est pas au-dessus de la parole de Dieu et de l’enseignement du Christ que l’on trouve dans la Bible, ainsi que l’explique la constitution dogmatique sur la révélation divine (Dei Verbum) rédigé lors du concile Vatican II. Il ne peut y avoir de contradiction avec l’enseignement des saintes écritures et des saints apôtres. Il n’y a donc aucun doute sur l’enseignement d’Amoris Lætitia : cet écrit s’inscrit en totale continuité avec les saintes écritures et avec l’enseignement de l’Église.

    « Il n’y a aucune exception au principe de l’indissolubilité du sacrement du mariage » explique Müller au sujet des divorcés remariés. Les cas dont parle le Pape se concentrent sur la question de savoir si toutes les conditions naturelles – et avant tout la volonté claire et certaine de se marier – ainsi que la juste compréhension de la théologie du mariage avaient été présentes ou pas lors du mariage. Il s’agit donc de cas qui ont toujours existé dans l’histoire de l’Église, à savoir l’existence visibles de mariages contractés non valides et qui peuvent donc être reconnus comme nuls.

     

     

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  • Pays-Bas : 26 femmes inséminées avec le sperme d’un autre homme que leurs conjoints

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    Pays-Bas : 26 femmes pourraient avoir été inséminées avec le mauvais sperme

    Dans un centre médical des Pays-Bas, 26 femmes auraient sans doute été inséminées avec le sperme d’un autre homme que leurs conjoints. Certaines seraient désormais enceintes voire déjà mères de famille.

    Des ovules fécondés par les mauvais spermatozoïdes

    Certains parents et futurs parents de la ville d’Utrecht, ayant eu recours à une fécondation in vitro, sont tombés des nues en apprenant la nouvelle. «Durant la période entre mi-avril 2015 et mi-novembre 2016, une faute de procédure a été commise dans le laboratoire de FIV », a indiqué dans un communiqué le centre médical. 

    L’enquête en cours permettra de déterminer les causes d’une telle faute. En attendant, les médecins avancent les faits suivant : les spermatozoïdes d'un autre homme se seraient retrouvés trop proches de la fécondation d’ovules de 26 couples au point de rentrer en contact avec ces ovules.  

    Certains des embryons des couples concernés ont été congelés et restent donc disponibles pour les conjoints en attente d’un enfant. Mais les chances qu’il s’agisse du mauvais géniteur sont quant à elles très probables.

    Rappelons que lors d’une fécondation in vitro les ovules de la femme sont prélevés sous anesthésie locale après un traitement hormonal. Ils sont ensuite fécondés par le sperme dans une éprouvette. L’embryon ainsi formé est ensuite déposé à l’intérieur de l’utérus afin qu’il s’y développe jusqu’à son implantation.

  • Un chrétien tué toutes les six minutes en raison de sa foi en 2016

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    De Radio Vatican :

    Un chrétien tué toutes les six minutes en raison de sa foi en 2016

    Le Centre d'études de la chrétienté globale (Center for Study of Global Christianity) estime que 90.000 chrétiens ont été tués à cause de leur foi en 2016, soit un mort toutes les six minutes. Selon ce centre de recherche du séminaire évangélique Gordon–Conwell, basé dans le Massachusetts (États-Unis), ce bilan est toutefois moins lourd qu'en 2014 où 105.000 chrétiens avaient été tués.

    Sur les 90.000 morts recensés par le centre d’études américain, plus des deux tiers sont été tués lors de conflits tribaux en Afrique. Dans la plupart des cas, il s’agit de chrétiens ayant refusé de prendre les armes. Quant au tiers restant, il s’agit de victimes d’attaques terroristes, de destruction de leur village chrétien ou de persécutions gouvernementales, notamment en Corée du nord.

    Outre les chrétiens tués pour leur foi, on estime que 500 à 600 millions de chrétiens dans 102 pays du globe ne sont pas libre de professeur leur foi.

  • Pourquoi l’enseignement du pape François a du mal aujourd’hui à être entendu par bien des catholiques

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    Du Frère Jean-Miguel Garrigues o.p. sur le site de France Catholique :

    Le magistère de François 

    En prenant chair dans le sein de la Vierge Marie, le Verbe de Dieu – disent les Pères Grecs – « s’est épaissi » (ὁ Λόγος παχύνεται). En fait, c’est depuis le péché originel que le Verbe a dû « s’épaissir ». Ne pouvant plus venir visiter, habiter et instruire intimement comme en Eden (cf. Gn 3, 8) l’âme des hommes désormais fermée à l’Esprit, il se fait Parole qui les rejoint de l’extérieur à travers les multiples médiations d’une économie rédemptrice : mots et écritures de la prophétie, événements et personnages de l’histoire sainte, lois et culte du Peuple de Dieu etc. L’Incarnation est l’aboutissement de ce processus d’« épaississement » du Verbe de Dieu en même temps que son « abréviation » (Verbum abbreviatum) la plus extrême, comme disent de leur côté les Pères Latins. Le Verbe ne nous rejoint qu’à travers l’épaisseur des médiations créées dont il se sert pour se révéler, toutes récapitulées et accomplies dans l’humanité de Jésus. Cette épaisseur ne va pas cependant sans opacités dues au péché des médiateurs, mais plus radicalement à leurs limites comme créatures. Pensons à l’obstacle qu’a représenté pour les rationalistes de tous les temps, comme Celse ou Voltaire, le fait que Dieu, le principe le plus nécessaire et universel des êtres, se soit révélé à travers des médiations aussi contingentes et peu remarquables a priori que celles du peuple juif et du fils du charpentier de Nazareth.

    Dieu a pris le risque de nous parler à travers des hommes limités et pécheurs. Dans l’Eglise catholique sa Parole nous est enseignée et explicitée par un magistère dont l’Esprit Saint garantit infailliblement le contenu mais non l’exercice, dans la pertinence et la modalité de ses interventions. C’est bien la Parole de Dieu que l’Eglise nous transmet, mais sa communication n’est pas à l’abri de parasitages.

    Aujourd’hui les catholiques, ceux de France surtout mais pas seulement eux, ont du mal à entendre correctement l’enseignement magistériel du pape François. Il y a quelques années un homme politique de notre pays disait, non sans insolence : « Ce pape commence à faire problème ». Il s’agissait alors de Benoît XVI, mais aujourd’hui bien des pratiquants réguliers disent à mots couverts à peu près la même chose du pape François. Ils n’appartiennent pas tous, loin de là, à la mouvance « tradi » plus ou moins influencée par le lefebvrisme. Ils sont néanmoins pour la plupart conditionnés directement ou indirectement par une vaste blogosphère de sites et de « salons » bien marqués à droite, qui relaient complaisamment tous les soupçons et les critiques visant le pape qui émanent de milieux de la Curie Romaine. En effet François, avec plus de poigne que Benoît XVI, bouscule et dérange ces milieux en faisant nettoyer les circuits financiers du Vatican. A chaque vœux de Noël, le pape ne manque pas de reprocher publiquement à une partie de la Curie ses obstructions et ses médisances. Dans la foulée, certains n’hésitent pas à affirmer que l’allergie des catholiques français au pape François reflète plutôt leurs propres déficiences par rapport aux exigences évangéliques.

    Le spectacle de ces divisions partisanes dans l’Eglise est navrant. Plutôt que de les alimenter, même en prenant « le parti du pape » (horribile dictu !), permettez-moi d’essayer d’expliquer ce qui fait, à mon avis, que l’enseignement du pape François a du mal aujourd’hui à être entendu par bien des catholiques.

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  • Les Saints Innocents

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    Fleurs des Martyrs

    Dieu permit le massacre des saints Innocents pour faire d'eux les prémices de la rédemption de Jésus-Christ. C'est la jalousie et la crainte qui poussèrent Hérode à commettre un crime inouï dans l'histoire; il en fut châtié et d'une manière terrible, car il mourut dans le désespoir et dévoré tout vivant par les vers.

    Saint Augustin nous a dépeint le saisissant tableau de cette horrible boucherie: "Les mères s'arrachaient les cheveux; elles voulaient cacher leurs petits enfants, mais ces tendres créatures se trahissaient elles-mêmes; elles ne savaient pas se taire, n'ayant pas appris à craindre. C'était un combat entre la mère et le bourreau; l'un saisissait violemment sa proie, l'autre la retenait avec effort. La mère disait au bourreau: "Moi, te livrer mon enfant! Mes entrailles lui ont donné la vie, et tu veux le briser contre la terre!" Une autre mère s'écriait: "Cruel, s'il y a une coupable, c'est moi! Ou bien épargne mon fils, ou bien tue-moi avec lui!" Une voix se faisait entendre: "Qui cherchez-vous? Vous tuez une multitude d'enfants pour vous débarrasser d'un seul, et Celui que vous cherchez vous échappe!" Et tandis que les cris des femmes formaient un mélange confus, le sacrifice des petits enfants était agréé du Ciel.

    Saint Jean, dans son Apocalypse, nous montre les saints Innocents entourant le trône de l'Agneau parce qu'ils sont purs, et Le suivant partout où Il va. "Demanderez-vous, dit saint Bernard, pour quels mérites ces enfants ont été couronnés de la main de Dieu? Demandez plutôt à Hérode pour quels crimes ils ont été cruellement massacrés. La bonté du Sauveur sera-t-elle vaincue par la barbarie d'Hérode? Ce roi impie a pu mettre à mort des enfants innocents, et Jésus-Christ ne pourrait pas donner la vie éternelle à ceux qui ne sont morts qu'à cause de Lui? Les yeux de l'homme ou de l'ange ne découvrent aucun mérite dans ces tendres créatures; mais la grâce divine s'est plu à les enrichir", aussi l'Église a-t-elle établi leur fête au plus tard dès le second siècle.

    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

    Ne pas manquer l"homélie du père Verlinde : http://homelies.fr/ et celle du père Zanotti-Sorkine :

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  • Janvier 2017 : Venez vous former - participez à l'Université de la Vie

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    fonder la biopolitique

    L'Université de la vie à Bruxelles, Liège et aussi Mons !

    les lundis 9, 16, 23 et 30 janvier 2017.

    Bonjour !

    Alliance VITA et l’Institut Européen de Bioéthique vous invitent à un nouveau cycle de formation sur 4 soirées, les lundis 9, 16, 23 et 30 janvier 2017. Ouverte à tous, cette formation est en direct et en visioconférence depuis Paris dans plus de 100 villes en France et 3 villes de Belgique.

    Pour cette année, la formation propose un passage de la politique vers la BIOpolitique, une politique au service de la vie. 

    En effet, l’enjeu clé des années à venir est la place de l’homme dans la société. 

    Le thème « Fonder la Biopolitique » permet de s’interroger sur :

       ♦ Qu’est-ce qui fonde la dignité de l'Homme ?

       ♦ En quoi notre regard sur l’embryon fonde-t-il notre regard sur l’humanité ?

       ♦ Quelle est la place de la famille dans le paysage politique ?

       ♦ Comment vivrait le corps social si le corps humain était dépassé par la technique ? 

    Pour rendre possibles des options biopolitiques humaines, les seules dignes de l'homme, il faut prendre le temps de se former pour agir ensuite de façon ajustée. C’est le but de ces quatre soirées, qui permettront à chacun de réfléchir et de prendre position personnellement face aux défis humanitaires, politiques et culturels à relever.

    video université de la vie

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  • J'entrerai au ciel en dansant - Cyprien et Daphrose Rugamba

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    J'entrerai au ciel en dansant - Cyprien et Daphrose Rugamba

     
    Ajoutée le 26 déc. 2016

    Le 7 avril 1994, Cyprien et Daphrose Rugamba sont tués avec 6 de leurs enfants dans leur maison de Kigali après une nuit d´adoration eucharistique. Une folie génocidaire vient alors de s´abattre sur le Rwanda. Cyprien et Daphrose ont refusé les divisions ethniques et choisi de rester au Rwanda, donnant un témoignage de foi rayonnant. Le film raconte le chemin miraculeux de ce couple depuis les premières années conjugales très difficiles jusqu´à ce qu´ils deviennent un couple débordant d'amour. Fondateurs de la Communauté de l´Emmanuel au Rwanda, leur cause de béatification a été ouverte en septembre 2015. UNE COPRODUCTION KTO/SAJE 2016 - Réalisé par François Lespès
    Documentaire du 26/12/2016.

  • Déchainement anticatholique en Espagne

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    De Philippe Oswald sur aleteia.org :

    Les attaques sidérantes contre l’Église catholique en Espagne

    Un antichristianisme virulent extrêmement inquiétant.

    Quatre-vingts ans après la guerre d’Espagne (1936-1939), une laïcité agressive resurgit en Espagne. Les actes hostiles au christianisme ont doublé au cours de ces deux dernières années selon le rapport 2016 de l’Observatoire de la liberté religieuse. Certes, comme nombre d’autres pays, l’Espagne a subi des attentats islamistes visant des bâtiments chrétiens et ceux qui les protègent. Mais la virulence de l’offensive laïciste est symptomatique d’une radicalisation idéologique due à des ferments internes. En voici quelques exemples.

    Sus aux crèches et aux symboles religieux !

    En juillet 2014, l’Association pour la défense d’une université publique et laïque a appelé à la suppression des symboles religieux de l’Université de Grenade, tandis que l’Association Valencienne des Athées et des Libres Penseurs offrait 5 euros pour chaque symbole religieux enlevé. Le 24 décembre 2015, une crèche grandeur nature était vandalisée au parc Taconera de Pampelune. Le maire de Madrid, membre du parti de gauche Podemos a, quant à elle, interdit l’exposition d’une crèche de Noël à la fameuse Porte de Alcalá de la capitale espagnole en 2016 comme en 2015. En réaction, plusieurs centaines de Madrilènes sont venus y déposer des crèches !

    On ne compte plus les attaques contre les bâtiments et les symboles catholiques. En juin 2014, des Femen se sont enchaînées à la Cathédrale Almudena de Madrid. En novembre 2014, des membres du même groupe ont profané le cimetière de Paracuellos del Jarama à Madrid, où reposent les restes de 7 000 victimes de la guerre civile espagnole. En octobre 2014, des vandales ont mis le feu à la porte de l’église des Douleurs de Málaga. En août 2015, le même acte de vandalisme a été perpétré contre l’église de Saint-Vincent-de-la-Mer dans la ville d’O Grove.

    Les attaques contre des manifestations religieuses n’ont cessé de croître. En mai 2014, la municipalité de Hospitalet de Llobregat a interdit la procession de Notre-Dame de Grâce de Carmona. En juillet 2014, la municipalité de Barcelone a proscrit tous les symboles religieux de la fête de la Vierge de la Miséricorde. À Madrid, la chapelle de l’Université Complutense a été fermée pour empêcher les étudiants d’y tenir une veillée de prières. À Pâques, un groupe féministe a singé une procession des fêtes traditionnelles espagnoles de la Semaine Sainte en proférant des obscénités et des menaces. Le 12 janvier 2015, le parti Podemos a déclaré qu’il abolirait la semaine de Pâques s’il parvenait au pouvoir. Le 13 juillet 2015, le maire de Cenicientos a supprimé le Chemin de Croix du Peuple sous prétexte de respecter « les personnes qui ne professent aucune religion ou qui professent l’islam ». Le retrait des crucifix de lieux publics est devenu une pratique courante, comme dans les municipalités de Hellin (Albacete), Cádiz, Ciudad Real, Cordoue et Palma de Mallorca… En février 2016, le conseil municipal de Madrid a fait enlever du cimetière de Carabanchel Bajo une plaque commémorant l’exécution de huit jeunes carmélites au cours de la Guerre civile espagnole.

     

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  • Comment un journaliste sceptique est devenu chrétien en enquêtant contre le christianisme

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    D'aleteia.org (Jules Germain) :

    Un journaliste sceptique est devenu chrétien en enquêtant contre le christianisme

    Décidé à argumenter contre le message chrétien, Lee Strobel s’est converti au gré de ses recherches.

    Décidé à argumenter contre le message chrétien, le journaliste Lee Strobel s’est converti au gré de ses recherches. Son bestseller, Jésus: la parole est à la défense, a été récemment adapté en film aux États-Unis, comme nous en informe le magazine Pro.

    Lee Strobel a été journaliste pendant de nombreuses années. Il a travaillé pendant 14 ans dans les tribunaux pour la Chicago Tribune et a reçu de nombreux prix pour ses reportages. Lorsque sa propre femme est devenue chrétienne, il a cherché à contredire avec force le christianisme en utilisant contre lui les outils du journalisme et de l’investigation propre à la justice américaine.

    C’est ainsi qu’en 1980, il commence à interviewer de nombreux théologiens dans l’optique de les réfuter. Mais c’est le contraire qui se produit : ils le convainquent avec une telle force qu’il décide de faire de son livre une œuvre de témoignage. Il écrit désormais des livres qui cherchent à défendre le christianisme et à montrer sa crédibilité. C’est un genre très ancien que l’on nomme « apologétique » et qui est indispensable pour montrer, à ceux qui sont loin de l’enseignement du Christ, que celui-ci a, pour chaque époque, une validité intégrale.

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