Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1925

  • Six cents personnes participent à un Colloque International pour la Vie à Biarritz

    IMPRIMER

    Sur le Salon Beige, Michel Janva donne "quelques nouvelles du colloque pour la vie à Biarritz":

    Le Journal du Pays Basque donne quelques informations sur le colloque pour la vie qui se déroule à Biarritz depuis hier. Près de 600 personnes étaient inscrites, dont deux tiers issus des Pyrénées-Atlantiques, 10% de l’Espagne.

    Les deux premières tables rondes étaient consacrées à “la sensibilisation de l’opinion publique” et à “l’interpellation des politiques”. Les prises de paroles successives ont essentiellement porté sur la lutte contre l’avortement, à un degré moindre sur l’euthanasie, ainsi que sur les stratégies médiatiques et politiques à mettre en œuvre. Mgr Aillet a cité Mère Teresa :

    “Quand un Homme est capable de tuer en son sein, comment voulez-vous qu’il ne tue pas son frère ?”.

    Mgr Noël Simard, évêque de Valleyfield (Canada) a appelé à “défendre la vie contre les agressions et les menaces que constituent l’avortement et l’euthanasie”, en “dépassant l’anonymat, en prenant la parole, en intervenant dans les médias”. Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance Vita, a fustigé l’euthanasie “qui devrait être réservée aux animaux et que la société laïciste veut appliquer aux Hommes”. Alicia Latorre, présidente de la Fédération espagnole des associations pro-vie a évoqué, parlant de l’avortement, “une lutte du Bien contre le Mal”. Deux représentants américains deForty Days for life, David Bereit et Shawn Carney, ont présenté leur action contre l’avortement, laquelle consiste, depuis 2004 à “prier à l’extérieur des centres de Planning familial et les cliniques ou hôpitaux qui pratiquent l’avortement”. Chaque année, Daniel Hamiche les suite au quotidien surAmericatho. Ils revendiquent

    “6 740 bébés sauvés de l’avortement à la dernière minute, la fermeture de 25 centres d’avortement et 75 démissions de personnes dans des centres d’avortement”.

    Cécile Edel, présidente de Choisir la Vie, initiatrice de l'annuelle Marche pour la vie à Paris (laquelle a été décalée au 13 janvier en raison de l'actualité) a demandé “comment vivre dans une société qui accepte de tuer un enfant sur quatre”. La Marche pour la vie est abolitionniste: elle milite en faveur de l’abrogation des lois sur l'avortement.

    Gregor Puppinck, président du Centre européen pour le Droit et la Justice, a témoigné de son expérience au sein des institutions internationales où il tente de lutter contre les législations pro-mort :

    “Vous êtes très clairement confrontés au Mal. Dans ce cas, il faut la prière. Il est normal que ce Colloque ait été organisé par l’Eglise, car l’ennemi,il n’y a que l’Eglise qui puisse le combattre”.

    A l'extérieur, quelques manifestants récriminaient, voulant abroger la liberté d'expression.

  • Banneux, 14-15 décembre : pause des pères chez les Frères de Saint-Jean

    IMPRIMER

    Pause - Partage - Prière des Pères !

    24h de halte pour couper de notre quotidien et recharger les batteries !

    Quand ?                  15-16 décembre de 15h samedi à 15 h dimanche.
     
    Le thème ?              « Guérir par la puissance du pardon »
    Où ?                       Chez les frères de Saint Jean à Banneux
    Animé par ?             Frère Pierre-François
    Intéressé ?              Inscris-toi, en envoyant un email : P4@stjean-banneux.com 
    Plus d’infos ?          www.stjean-banneux.com  cliquez sur « pause des pères »

  • Éduquer autrement

    IMPRIMER

    Eduquer autrement : le regard d’un père sur l’éducation de ses enfants

    Ce livre est né de l’expérience d’un jeune père impliqué dans l’éducation de ses enfants. Les conseils que l’on trouvera dans Éduquer autrement découlent d’une réflexion sur le sens même de leur devenir. Il ne s’agit donc ni de recettes, ni d’idées toutes faites.

    Dans une société déstructurée comme la nôtre, les parents se retrouvent trop souvent seuls. Seuls et contraints à pallier les insuffisances du système scolaire. Ils doivent expliquer ce qu’on n’enseigne plus en classe, apprendre aux enfants à résister à l’injonction hyper-consumériste et pseudo-libertaire de l’environnement médiatique. Résister au culte de la pulsion et de l’immédiateté qui sabote le travail difficile sur la maîtrise de soi. La transmission des règles du savoir-vivre et de la civilité est un autre chantier, immense.

    L’auteur n’est pas loin de penser que si nos enfants n’étaient éduqués que par la société, ils seraient à peu près infréquentables.

    Pierre-Henri d’ArgensonEduquer autrement : le regard d’un père sur l’éducation de ses enfants. 2012. Ed. L’œuvre.

    (via "Veille Education")

  • Euthanasie in België : 10 jaar toepassing van de wet van 28 mei 2002

    IMPRIMER

    EUTHANASIE in België : 10 jaar toepassing van de wet van 28 mei 2002

    Europees Instituut voor Bio-Ethiek

    Themadossier HIER

    1.  Historiek van de euthanasiewet en oorspronkelijke geest van de tekst

    2.  Samenvatting van het juridisch kader van de wet van  28 mei 2002

    3.  Enkele cijfers uit de rapporten van de Commissie 
    4. Wetsvoorstellen om het kader rond de euthanasiewet te verbreden
    5.  Evaluatie van de toepassing van de wet
    5.1.  Inefficiëntie van de controle door de Commissie
    5.2.  Extensieve interpretatie van de wettermen
    5.3.  De samenstelling van de Commissie 
    5.4.  Aflevering van euthanatica door de apothekers 

    6.  Enkele gevolgen van de afwezigheid van effectieve controle op de toepassing van de wet
    6.1.  De banalisering van de euthanasie 
    6.2.  Naar een inbeslagname van het debat?
    6.3.  Een begripsverwarring
    6.4.  Een nieuwe aangehechte ethische vraag: de orgaandonatie
    6.5.  Risico’s op totalitaire verglijdingen?

  • Trois revendications de l'Eglise catholique au Grand-Duché de Luxembourg

    IMPRIMER

    Dans le cadre d'une révision de la Constitution luxembourgeoise, trois revendications sont formulées par le vicaire général de l'Église catholique au Luxembourg, Erny Gillen (source) :  

    - (...) il attire l'attention sur le fait que la Constitution luxembourgeoise ne fait pas aujourd'hui allusion à la liberté de culte, contrairement à la Convention européenne des droits de l'Homme et à la charte des droits fondamentaux de l'UE. «Là la liberté de religion y est inscrite en tant que telle, à côté de la liberté de pensée et de la liberté de conscience, comme un droit fondamental de tout citoyen», souligne le vicaire général. Considérant qu'il est du ressort de l'État de tolérer ou non certaines valeurs, l'Église catholique souhaiterait donc que la mention soit ancrée dans la future Constitution qui se prépare. Il serait important de rappeler qu'il s'agit d'un droit fondamental, estime le vicaire général.

    - L'Église catholique se dit ensuite relativement satisfaite du modèle avancé par le groupe d'experts concernant l'égalité de traitement entre les cultes. Un modèle articulant la «liberté individuelle», «l'autonomie organisationnelle des cultes» et «l'impartialité de l'État». Des principes directeurs empruntés à l'OCDE. «Nous trouvons ces principes justes et il faudrait les conserver pour qu'à l'avenir nous ayons une base objective pour considérer si l'une des conventions va trop loin ou l'autre pas assez», commente Erny Gillen. L'Église catholique propose dans ce sens d'ancrer également ces principes dans la Constitution. (...)

    - Pour ce qui est des fabriques d'église, l'Église catholique ne s'oppose pas à une modernisation du décret qui date de 1809 et propose parallèlement «de créer un mécanisme où les différentes fabriques d'église puissent aller les unes vers les autres selon le principe de subsidiarité si elles estiment cela juste». En ce qui concerne les églises à proprement parler (les bâtiments), l'Église catholique s'oppose radicalement à l'éventualité d'une double affectation (également culturelle). Elle ne s'oppose toutefois pas à une double utilisation comme cela est déjà parfois le cas aujourd'hui. «Quand la notion de culture correspond aussi à ce qu'entre personnes cultivées on peut comprendre par culture», précise le vicaire général.

    Au vu de ce qui précède, on peut se demander pourquoi le journaliste du Quotidien intitule son article "surenchère religieuse"...

  • Débat sur le mariage pour tous en France : malhonnêteté et déni de démocratie

    IMPRIMER

    On pourra s'en rendre compte en consultant les articles suivants parus dans le Figaro (merci à P.T.):

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/29/01016-20121129ARTFIG00731-mariage-gay-les-religions-entendues-a-la-sauvette.php

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/30/01016-20121130ARTFIG00475-un-elu-ps-plonge-dans-le-noir-un-complement-d-enquete.php

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/30/01016-20121130ARTFIG00634-mariage-gay-des-religieux-frustres-et-indignes.php

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/30/01016-20121130ARTFIG00644-la-vraie-raison-de-l-agressivite-des-deputes.php

  • Tout un programme pour les paroisses et les écoles catholiques de France... et d'ailleurs

    IMPRIMER

    Dans le cadre des visites effectuées ces jours-ci par les évêques de France à Rome, des discours importants ont été prononcés dont celui que l'on pourra lire ci-dessous. (source : Eglise catholique en France)
     
    "La grâce de Rome est vraiment celle de l'universalité, une grâce catholique! " Ainsi vient de s'adresser au Saint-Père, le Cardinal Barbarin au nom des évêques des provinces de Clermont, Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse et de l'Archevêque de Monaco en visite ad limina.

    Tandis que les évêques de France achèvent ainsi leur pèlerinage aux sources apostoliques, tous témoignent que leur ministère s'en trouve fortifié. Soulignons que plusieurs Dicastères ont conforté l'épiscopat français dans la voie de la vigilance qu'il tient concernant les graves réformes sociétales en cours. Les évêques de Midi-Pyrénées, Auvergne, Rhône-Alpes, Languedoc Roussillon et PACA reconnaissent que leur ministère est parfois lourd. Mais que pour le raviver, il faut avoir des cœurs de serviteurs. Rien de fécond ne se fera sans le dialogue exigeant et respectueux avec l'homme de ce temps. Tel est le "fil rouge" des échanges vécus à Rome. 

    Dans sa très riche réponse, le Saint-Père se fait insistant sur l'efficacité de la nouvelle évangélisation. Elle ne le sera que si les communautés s'y engagent pleinement. 
    Pour vivre cela concrètement, le Saint-Père évoque longuement la transmission aux jeunes générations. Ici l'éminente responsabilité de l'Enseignement catholique est rappelée fortement.

    Les figures saintes ont façonné l'Eglise en France. Benoît XVI en cite quelques-unes. Nous sommes assurés qu'elles intercèdent pour l'aujourd'hui.

    Ainsi s'achèvent les visites officielles. Désormais beaucoup est à recueillir. Les trois discours pontificaux sont un précieux triptyque pour poursuivre la rencontre des hommes.

    Mgr Bernard PODVIN
    Porte-parole des évêques de France

    Monsieur le Cardinal, chers frères dans l'épiscopat,

    Je garde toujours vivant le souvenir de mon Voyage apostolique en France à l'occasion des célébrations marquant le cent cinquantième anniversaire des apparitions à Lourdes de l'Immaculée Conception. Vous êtes le dernier des trois groupes d'Évêques de France venus en visite ad limina. Je vous remercie, Éminence, pour vos aimables paroles. En m'adressant à vos prédécesseurs, j'ai ouvert comme un triptyque dont l'indispensable prédelle pourrait être le discours que je vous avais adressé à Lourdes en 2008. L'examen de cet ensemble indissociable vous sera certainement d'utilité, et guidera vos réflexions.

    Lire la suite

  • Plus de dix mille visiteurs sur belgicatho durant le mois de novembre

    IMPRIMER

    Tous nos records de fréquentation ont été battus durant le mois de novembre : plus de 10.000 "visiteurs uniques" ont effectué plus de 26.000 visites consultant plus de 107.000 pages. Cela fait une moyenne de 874 visiteurs consultant 3.579 pages quotidiennement. 

    Ces résultats sont encourageants pour une toute petite équipe entièrement bénévole et qui ne dispose d'aucune aide financière. Le nombre croissant des visiteurs, les trois cents inscrits à la newsletter, les 2350 amis qui nous suivent sur facebook, tout cela nous détermine à poursuivre un travail commencé il y a moins de deux ans, en toute liberté de ton et d'orientation.

    Nous sommes reconnaissants envers les blogs et sites amis qui veulent bien nous mentionner parmi leurs liens et renvoyer, à l'occasion, leurs lecteurs vers belgicatho.

    Merci à tous ceux qui apprécient notre travail de contribuer à la diffusion de notre blog... ad majorem Dei gloriam !

  • Le cardinal Tagle, un possible papabile ?

    IMPRIMER

    L'archevêque de Manille qui vient de recevoir la barette cardinalice serait-il susceptible de figurer parmi les "papabile" lors d'un conclave futur ? C'est en tout cas ce que l'on serait porté à penser à la lecture de ces commentaires de Jean Mercier sur son blog :

    ... Tagle a quelque chose d'un Wojtyla asiatique. A-t-il ses chances lors du prochain Conclave ? Il semble bien trop jeune (55 ans) pour le poste. Mais l’Esprit Saint a ses raisons que la raison ne connaît point. Et puis, on sait que les favoris que l’on a tôt fait de papabiliser ressortent cardinaux après la fumée blanche. Alors, calmons nous.

    (...) Il ne fait pas de doute, selon moi, que le successeur de Benoît XVI sera un homme qui en est proche par l’esprit. Mais, si on fait le compte, on peut trouver des dizaines d’héritiers du pape parmi les cardinaux actuels. Il y a ceux qui se rattachent au pape sur sa vision théologique (l’articulation Foi et Raison) alliée à son combat pastoral (re-catholiciser les catholiques). Il y a ceux, moins nombreux, qui se rattachent à Ratzinger par le style : l’intériorité, l’humilité, la simplicité (hormis dans la liturgie, où la pompe est revenue en force). La joie et l'humilité sont aussi des leitmotivs dans les textes de Benoit XVI.

    Il se trouve que Tagle se trouve à la confluence entre le fond et la forme. Sa simplicité et sa vision cadrent parfaitement avec la lecture qu’a Benoît XVI d’une Eglise catholique des petits effectifs numériques, mais à la force prophétique, “l’avenir étant aux minorités créatives”. En même temps, il est très proche de Benoît XVI sur le fond. Le philippin a siégé au sein de la Commission théologique internationale (entre 1997 et 2003, où il s’est fait remarquer par l’excellence de ses contributions alliée à cette façon particulière qu’ont les gens exceptionnels de rayonner tout en essayant de se faire tout petits...

    http://www.lavie.fr/sso/blogs/blog.php?id=71

  • « Comme dans des bâtiments en béton sans fenêtres »

    IMPRIMER

    Un message magnifique de Benoît XVI au « Parvis des Gentils » (référence au parvis du temple de Jérusalem qui dans l'antiquité était accessible aux païens), une structure vaticane voulue par Benoît XVI et destinée à faire dialoguer croyants et non croyants, Dans un contexte de forte sécularisation. Cette  structure est pilotée par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du conseil pontifical de la culture,

    « Chers amis,

    C’est avec une vive gratitude et avec affection que je salue tous les participants au "Parvis des gentils" qui va avoir lieu au Portugal, les 16 et 17 novembre 2012, et qui réunira des croyants et des incroyants autour de l’aspiration commune à affirmer la valeur de la vie humaine face à la vague montante de la culture de la mort.

    En réalité, la conscience du caractère sacré de la vie qui nous a été confiée, non pas comme quelque chose dont on peut disposer librement mais comme un don qu’il faut garder fidèlement, appartient à l’héritage moral de l’humanité. "Malgré les difficultés et les incertitudes, tout homme sincèrement ouvert à la vérité et au bien peut, avec la lumière de la raison et sans oublier le travail secret de la grâce, arriver à reconnaître dans la loi naturelle inscrite dans les cœurs (cf. Rm 2, 14-15) la valeur sacrée de la vie humaine depuis son commencement jusqu’à son terme" (Encyclique "Evangelium vitæ", n° 2). Nous ne sommes pas un produit accidentel de l’évolution, mais chacun d’entre nous est le fruit d’une pensée de Dieu : nous sommes aimés par Lui.

    Cependant, si la raison peut percevoir cette valeur de la vie, pourquoi mettre Dieu en cause ? Je réponds en citant une expérience humaine. La mort d’une personne aimée est, pour ceux qui l’aiment, l’événement le plus absurde que l’on puisse imaginer : cette personne est inconditionnellement digne de vivre, il est bon et beau qu’elle existe (l’être, le bien, le beau, comme le dirait un métaphysicien, sont transcendantalement équivalents). Mais en même temps, la mort de cette même personne apparaît, aux yeux de ceux qui ne l’aiment pas, comme un événement naturel, logique (pas absurde). Qui a raison ? Celui qui aime ("la mort de cette personne est absurde") ou celui qui n’aime pas ("la mort de cette personne est logique") ?

    Le premier point de vue n’est défendable que si toute personne est aimée par un Pouvoir infini ; c’est là la raison pour laquelle il a été nécessaire de faire appel à Dieu. Effectivement, ceux qui aiment ne veulent pas que la personne aimée meure ; et, s’ils le pouvaient, ils l’empêcheraient toujours. S’ils le pouvaient... L’amour fini est impuissant ; l’Amour infini est tout-puissant. Eh bien, c’est cette certitude que l’Église annonce : "Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle" (Jn 3, 16). Oui ! Dieu aime chaque personne et celle-ci, de ce fait, est inconditionnellement digne de vivre. "Le sang du Christ, qui révèle la grandeur de l’amour du Père, manifeste que l’homme est précieux aux yeux de Dieu et que la valeur de sa vie est inestimable". (Encyclique "Evangelium vitae", n° 25).

    Mais, à l’époque moderne, l’homme a voulu se soustraire au regard créateur et rédempteur du Père (cf. Jn 4, 14), en se fondant sur lui-même et non sur le Pouvoir divin. C’est presque la même chose que dans les bâtiments en béton armé dépourvus de fenêtres, où c’est l’homme qui assure l’aération et la lumière ; et, semblablement, même dans un tel monde auto-construit, on puise dans les "ressources" de Dieu, qui sont transformées en produits qui sont les nôtres. Que dire, alors ? Il est nécessaire de rouvrir les fenêtres, de voir à nouveau l’immensité du monde, le ciel et la terre, et d’apprendre à utiliser tout cela comme il faut.

    En effet, la valeur de la vie ne devient évidente que si Dieu existe. C’est pourquoi il serait beau que les incroyants veuillent vivre "comme si Dieu existait". Même s’ils n’ont pas la force de croire, ils devraient vivre sur la base de cette hypothèse ; dans le cas contraire, le monde ne fonctionne pas. Il y a beaucoup de problèmes qui doivent être résolus, mais ils ne le seront jamais complètement si l’on ne place pas Dieu au centre de tout, si Dieu ne devient pas de nouveau visible dans le monde et déterminant dans notre vie. Celui qui s’ouvre à Dieu ne s’éloigne pas du monde et des hommes, mais il trouve des frères : en Dieu nos murs de séparation tombent, nous sommes tous frères, nous faisons partie les uns des autres.

    Mes amis, je voudrais conclure par cette phrase du concile Vatican II destinée aux penseurs et aux hommes de science : "Heureux ceux qui, possédant la vérité, continuent à la chercher pour la renouveler, pour l’approfondir, pour en faire don aux autres" (Message, 8 décembre 1965). C’est là l’esprit et la raison d’être du "Parvis des gentils". À vous qui êtes engagés de diverses manières dans cette initiative significative, j’exprime mon soutien et j’adresse mes encouragements les plus sincères. Que mon affection et ma bénédiction vous accompagnent aujourd’hui et à l’avenir.

     BENEDICTUS PP XVI , Au Vatican, le 13 novembre 2012 »

     Ici :  "COMME DANS DES BÂTIMENTS EN BÉTON SANS FENÊTRES..."

    Puisse cette "structure" de dialogue (une de plus) s'en inspirer dans ses initiatives...

  • Au-delà des collines

    IMPRIMER

    Une critique de Laurent Dandrieu (source)

    IMPRESSIONNANT
    Au-delà des collines
    de Cristian Mungiu
    , avec Cristina Flutur, Cosmina Stratan

     Partie chercher du travail en Allemagne, Alina (Cristina Flutur), malheureuse de sa nouvelle vie, revient en Roumanie voir son amie Voichita (Cosmina Stratan, au centre) avec la ferme intention de repartir avec elle , comme elles en avaient initialement formé le plan. Mais Voichita est devenue religieuse orthodoxe, et Alina ne veut pas comprendre que ce choix est irréversible. L’arrivée de cette révoltée dans ce monastère clos sur lui-même va créer des turbulences qui vont se terminer en tragédie…

    Fondé sur un fait divers authentique, le film de Cristian Mungiu, comme déjà 4 mois, 3 semaines, 2 jours à propos de l’avortement, a le grand mérite de ne pas viser le jugement, mais la compréhension. À propos de l’enchaînement fatal qui va conduire à une conclusion affreuse, on pourrait reprendre la phrase de Jean Renoir dans la Règle du jeu « Le drame sur cette terre, c’est que tout le monde a ses raisons. » Ce film impressionnant mais éprouvant, récompensé à Cannes d’un prix du scénario et d’un double prix d’interprétation féminine, ne manquera pas d’être interprété par certains comme une critique de “l’obscurantisme chrétien”. On peut y voir, plus sûrement, une illustration magistrale du principe, authentiquement chrétien celui-là, selon lequel l’enfer est pavé de bonnes intentions. Laurent Dandrieu

    Voir la bande-annonce... 

  • Sclérose latérale amyotrophique (SLA) : un nouvel espoir grâce aux cellules souches adultes

    IMPRIMER

    Alors que l'on s'obstine à consacrer des budgets faramineux à la recherche sur les cellules souches embryonnaires, celles pratiquées sur les cellules souches adultes progressent, ouvrant des perspectives prometteuses. 

    De la revue de presse de génèthique

    Les cellules souches adultes: un espoir pour les patients atteints de SLA De récents essais cliniques menés par BrainStorm, une société israélienne qui développe NurOwn, un traitement de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), également appelée maladie de Charcot, ont démontré que la thérapie "basée sur les cellules souches adultes est bien tolérée, semble sans danger et ne présente pas de risque excessif, selon un examen de sécurité intermédiaire". Ainsi, chez certains patients, ont été observés des signes de stabilisation de la maladie, chez d'autres, la respiration s'est améliorée, chez d'autres encore, c'est la force musculaire ou la parole. 

    Au cours des essais cliniques, "les patients ont reçu une transplantation de cellules souches issues de leur propre moelle osseuse qui ont été traitées avec la technologie NurOwn". Haim Lebovits, président de la société BrainStorm "explique que les résultats préliminaires prouvent que les cellules souches peuvent stopper la détérioration liée à [la SLA] mais peut-êre aussi la soigner". S'il explique que "ceci reste à prouver durant les prochaines phases d'essais", il précise que "ces résultats confortent notre idée qu'il y a un énorme potentiel de réussite  avec des maladies moins sévères telles que la sclérose en plaques et Parkinson". 

    Dans un rapport de sécurité intermédiaire présenté au Ministère de la Santé Israélien, Dimitrios Karussis du département de Neurologie de l'hôpital Hadassah, établissement d'où il dirige les essais, explique que "ces données d'innocuité et de tolérance sont rassurantes au moment où nous nous lançons dans la deuxième moitié des essais". Il ajoute: "bien qu'il ne s'agisse que d'un rapport provisoire, nous ne pouvons pas ignorer les indications prometteuses d'efficacité clinique observées chez certains patients". L'article précise qu'un rapport final sera rendu d'ici la fin de l'année, lorsque chaque patient aura été examiné pendant neuf mois.