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BELGICATHO - Page 1926

  • Le rôle central du catholicisme dans l'Angleterre d'aujourd'hui

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    Nous empruntons à l'Osservatore Romano cette réflexion sur le rôle du catholicisme dans l'Angleterre d'aujourd'hui : 
    Une foi qui a connu l’exclusion et le martyre, aujourd’hui devenue un élément d’union
    Le catholicisme, à la  racine de l’identité anglaise

    Dans l’église Santo Spirito in Sassia, proche de la basilique Saint-Pierre, est conservée une image de la « Vierge de Ina », don d’un roi d’Angleterre du VIIIe siècle, qui fonda une maison d’accueil saxonne, ancêtre de l’hospice anglais de Rome, qui célèbre cette année son 650e anniversaire. L’image est un antique témoignage  d’une tradition catholique anglaise, qui devait ensuite déboucher au Moyen-Age sur l’art, la littérature et la musique, caractérisant le panorama intellectuel et géographique de l’Angleterre avec des cathédrales, des universités et des abbayes, et le reliant solidement aux traditions de l’Eglise d’occident.  Une autre image présente à Rome, dans l’église Saint-Thomas de Canterbury, via Monserrato, montre des étudiants prêtres qui sont torturés et exécutés en raison de leur foi catholique. Aucun détail n’est épargné, mais si un doute devait naître, l’image porte  les noms, les dates et les méthodes d’exécution. Tel est l’autre aspect de la tradition catholique anglaise : exclusion, persécution et, enfin, martyre. C’est dans ces deux mondes que s’est formé le catholicisme anglais : profondément enraciné dans la dévotion catholique et dans le sens d’unité avec l’antique foi du pays, et se sentant dans le même temps en marge, pas accepté, pas véritablement anglais.  Dans une situation incommode ente ces deux réalités, le catholicisme anglais a eu des difficultés  à trouver sa propre identité. Le traumatisme que les catholiques anglais doivent affronter est la manière dont une nation, tellement imprégnée par la foi catholique  au point d’être connue, au Moyen-Age, comme la « dot de Marie », en l’espace d’une génération s’est révoltée contre l’Eglise antique, en détruisant ses images, en mettant au ban  la liturgie et en lui niant son identité anglaise.

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  • Reconnaissance de la Congrégation des Sœurs Carmélites de l’Enfant-Jésus

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    Il est amusant de lire dans le Journal Officiel  du pays de la séparation de l’Eglise et de l’Etat : "Par décret en date du 28 novembre 2012, la congrégation des sœurs carmélites de l'Enfant-Jésus, dont le siège est 5 ter, rue Gambetta, à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), est légalement reconnue."

    Le « Salon beige » commente :

    Cette congrégation a été fondée en 1921 en Pologne. La Congrégation appartient à l'Ordre des Carmes Déchaux. Les Sœurs suivent Jésus selon le cheminement spirituel de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, la patronne principale de la Congrégation. Les mots de sainte Thérèse : « Agir bien c'est mon ciel » sont la devise de la Congrégation. Le but général de la Congrégation est de procurer la gloire de Dieu et la sanctification de ses membres. Le but général de la Congrégation est également d'assurer un apostolat auprès des enfants et des jeunes, notamment des pauvres abandonnés par leurs parents dans un entourage qui les négligent. Conformément aux Constitutions les Sœurs peuvent : 

    • assurer la catéchèse 
    • travailler dans les paroisses avec diverses charges : organiste, sacristine, etc.
    • s'occuper de maisons de retraite spirituelle
    • diriger des écoles maternelles ou des maisons d'éducation surtout pour les enfants pauvres ou orphelins
    • travailler dans les pays de missions.

    Actuellement il y a 50 maisons religieuses et à peu près 500 religieuses. En dehors de la Pologne, il y a des fondations en Biélorussie, Ukraine, Lettonie, Tchéquie, Slovaquie, Autriche, Italie, au Burundi et au Rwanda. En France, la congrégation est présente à Sanary-sur-Mer dans le Var (1995), à Montpellier (2001), en Avignon (depuis 2004),

    A Bagnères-de-Bigorre, le Carmel ne comptait plus que des sœurs très âgées et le manque de vocations entraîna sa fermeture. L'évêché a donc répondu favorablement à l'ouverture en 2009 d'une maison de la congrégation des sœurs carmélites de l'Enfant-Jésus. C'est cette maison qui vient d'être reconnue. Lire ici le récit de l'installation, avec photos.

    Source, le Salon beige :  Sœurs Carmélites de l’Enfant-Jésus

    Combien de carmélites encore à Liège? Voilà des idées peut-être pour un repeuplement futur du Carmel de Cornillon. Y avait-on seulement pensé avant de confier le Couvent de Méhagne à une communauté œcuménique sans rapport avec la spiritualité carmélitaine ? Et sans parler du prochain mais encore nébuleux départ des Pères Carmes du Couvent et de la Basilique de Chèvremont...

  • Synode de Bâle : les catholiques pourront voter sur le mariage des prêtres et l’ordination des femmes

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    Bâle, 30 novembre 2012 (Apic) Le parlement de l’Eglise catholique romaine de Bâle-Ville a reconnu la validité de "l’initiative pour l’égalité dans l’Eglise". Le président du conseil du synode, Christian Griss, a affirmé dans le quotidien "Basler Zeitung" du 29 novembre: "Nous prenons au sérieux les préoccupations de l’initiative".

    Avec cette décision, adoptée le 27 novembre, les autorités ecclésiastiques ont maintenant le devoir de s’engager en faveur de l’abolition du célibat obligatoire des prêtres et de l’accès des femmes à la prêtrise.

       Une initiative similaire a été lancée sur Bâle-Campagne. Elle sera soumise au synode réuni à Liestal le 3 décembre. Les deux exécutifs ont recommandé à leurs synodes respectifs de la considérer comme valide. Près de 3’000 signatures avaient été récoltées pour soutenir "l’initiative pour l’égalité dans l’Eglise" lancée conjointement dans les deux demi-cantons de Bâle, dont celles de plusieurs théologiens.

       L’initiative pourra être soumise à un vote populaire avant l’été 2013. En cas d’acceptation, les autorités ecclésiastiques cantonales seraient tenues de s’engager pour l’abolition du célibat des prêtres et pour l’ordination des femmes. La portée de cette initiative se limite aux structures ecclésiastiques soumises au droit civil. Elle n’aura pas d’effet au plan ecclésial. Les initiants espèrent cependant disposer d’un moyen de pression efficace face à l’autorité diocésaine et romaine. (apic/com/gs/bb)

    Bâle: Le synode déclare "l’initiative pour l’égalité dans l’Eglise" valide

    Ce qui arrive quand les "bâtards du concile" s’engagent dans la voie du démocratisme. L’interprétation du dépôt de la foi n’a pas été confiée par le Christ à une « votation » populaire, fut-elle suisse. A propos, combien de catholiques encore à Bâle ?

  • Jean-Luc Delarue, un cas tristement révélateur

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    La conclusion éloquente d'un article paru ICI :

    "... Jean-Luc Delarue résume à lui seul, dans ses "Carnets secrets", le vrai drame de la télévision contemporaine, ce qu'elle est devenue, ce qu'elle est intrinsèquement. La télé demeure une géniale machine à produire de l'émotion, mais, contrairement aux années glorieuses, des années 50 aux années 80, elle est dépourvue d'empathie pour ceux qui la font. Lire Jean-Luc Delarue aujourd'hui, sans être dupe de l'auto-acquittement schizophrénique du personnage, c'est comprendre que quelque chose ne tourne pas rond derrière ces caméras automatiques désormais dépourvus de cadreurs.

     

    Oui, ces "Carnets secrets", plus que l'histoire d'un homme sont le résumé du quart de siècle de télévision qui vient de s'écouler.

     

    "J’étais devenu un mort-vivant", écrit Delarue lorsqu'il évoque sa descente aux enfers, confirmant ainsi qu'il fut, des années durant, un humain filmé sans humanité."

  • Le cardinal Dalla Costa, Juste parmi les Nations (suite)

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    Zenit.org (trad. Hélène Ginabat) publie la suite de la note consacrée à l'archevêque de Florence (la première partie : le-cardinal-dalla-costa-juste-parmi-les-nations)

    Un "Juste" et ses complices, face à la persécution de la communauté juive

    A l’automne 1943, lors des rafles anti-juives à Florence, de nombreux monastères ouvrirent grand leurs portes, sur les directives du cardinal Dalla Costa, archevêque de Florence, pour cacher les juifs persécutés.

    Mort en 1961, le cardinal Elia Dalla Costa a été reconnu le 26 novembre 2012 comme « Juste parmi les Nations » par le mémorial de l’Holocauste de Yad Vashem, à Jérusalem, pour avoir sauvé des centaines de juifs.

    L’Osservatore Romano en italien du 27 novembre publie ce récit de Giovanni Preziosi qui rappelle ces événements dramatiques.

    ***

    Bien qu’encore fatiguées par leur long voyage, la femme de Levi et sa fille Sara décidèrent donc de rejoindre immédiatement leurs parents mais, comme don Grandi ne pouvait pas les héberger, d’un commun accord, ils retournèrent tous à Quadalto. « Que faire ? », se demandaient les sœurs, « Les laisser dehors ? Les renvoyer sur la route avec le risque qu’ils soient découverts et arrêtés ? Ou pire, qu’ils soient envoyés dans un camp de concentration ? On raconte des faits atroces qui sont arrivés à ces pauvres misérables. Il est facile de les découvrir parce qu’il suffit qu’ils fassent voir leur carte d’identité et leur prénom les accuse. Après avoir bien considéré la situation, notre Mère générale, pleine de confiance dans la Vierge Marie, les logea tous et les cacha dans deux chambres au second étage de l’hôtellerie ».

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  • "Le secret le mieux gardé de l'Eglise" doit être dévoilé

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    De Natalia Trouiller sur le site de “La Vie” aujourd’hui:

    “Interrogé par nos confrères de Radio Vatican, le cardinal Peter Tukson, archevêque ghanéen président du Conseil pontifical Justice et Paix, est revenu sur... la doctrine sociale de l'Eglise catholique.

    Faire sortir la doctrine sociale catholique des cercles spécialisés et lui donner un grand coup de projecteur, tel est le but que propose le cardinal ghanéen Peter Turkson dans une interview à Radio Vatican. S'exprimant au nom du Conseil pontifical Justice et Paix dont il est le président, il est revenu sur les objectifs du millénaire pour le développement, pris en l'an 2000 et qui visent à réduire de moitié la pauvreté d'ici à 2015. Le succès de cette campagne bien amorcée ne lui fait pas oublier que la pauvreté, définie par l'ONU  comme le fait de vivre avec moins de 1$ par jour. "Nous avons une réflexion sur cette définition qui ne parle pas d'accès aux soins, à l'éducation, à une vie décente", a-t-il expliqué.

     Et pour améliorer cette définition, le cardinal Turkson propose de se baser sur la doctrine sociale de l'Eglise, qui prône "le sens fondamental de la dignité humaine, lequel génère diverses formes de droits de l'homme, le droit à une vie décente, aux soins de santé, à un salaire équitable et, dernièrement, nous y avons inclus le droit à l'énergie et à l'eau propre. Je suis fondamentalement heureux que nous soyons invités à élargir ce concept à ce qui fait une vie saine, ce qui ne concerne pas seulement ce que vous avez dans votre poche ... Nous avons maintenant l'accès à la communication aussi - je viens de parler à un évêque qui se plaignait de l'absence d'accès à internet dans sa partie du Congo, la plus grande chose dont ils souffrent c'est le faible développement des réseaux de communication, il ya donc la question de l'accès à la communication qui est un facteur important".
     Mais pour cela, les gens doivent se familiariser avec la vision catholique de l'homme, expliquée dans la doctrine sociale: "Elle ne devrait plus être un secret - dans certains cas, c'est un secret négligé, les maisons de formation savent très peu de choses dessus. Dans le passé, nous avons examiné l'Église comme corps mystique du Christ, l'accent était mis sur les relations spirituelles, puis le Concile Vatican II a ouvert cette place, il nous a amenés à reconnaître que nous sommes une famille, le sens de l'Eglise en termes d'engagements sociaux ...  Il n'y a personne qui nierait que nous sommes des êtres sociaux ... nous devons donc étudier les implications de la vie en société. La meilleure définition de la doctrine sociale de l'Église est: ce que je suis, avec ma foi chrétienne, invité à témoigner de l'amour du Christ, comment puis-je l'engager dans l'ordre social, la vie politique et économique".

    Commentaire de Belgicatho:

    Pas toujours si secret, ce trésor: en 2009, c’est le premier ministre belge et actuel président du Conseil européen,  Herman Van Rompuy, accompagné de Rocco Buttilione (alors vice-président de la chambre des députés italiens) italien) et de Mgr Michel Schooyans (professeur à l’université de Louvain, membre fondateur de l’Académie pontificale des sciences sociales) qui a présenté lui-même l’encyclique de Benoît XVI « Caritas in Veritate » (cliquez ici :) Devant plus de 500 personnes  et de très nombreuses personnalités politiques réunies dans la salle académique de l’Université de Liège, institution publique s'il en est…

  • Enseignement supérieur en Belgique francophone : les découpages géo-politiques du ministre Marcourt

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    Selon Frédéric Chardon, dans « La Libre » de ce jour (extraits) :

    (…) Décidément, l’UCL n’arrive pas à digérer la réforme de l’enseignement supérieur que concocte Jean-Claude Marcourt (PS), le ministre compétent au niveau du gouvernement de la Communauté française. En effet, selon nos informations, Bruno Delvaux, le recteur de l’UCL, vient d’envoyer un mail aux principaux ministres communautaires pour exprimer son opposition à l’avant-projet de décret défendu par Jean-Claude Marcourt. Le timing n’est pas innocent : le gouvernement des francophones doit examiner à nouveau le projet de texte ce jeudi. (…)

    Dans son mail envoyé ce mardi, Bruno Delvaux exprime (en termes choisis) toute sa tiédeur à l’égard de l’avant-projet de décret. "Notre université est très concernée par l’avant-projet de décret car nous restons convaincus que le texte actuel ne permettra pas à notre université de contribuer pleinement au développement scientifique, social et économique de nos régions tout en restant compétitive au niveau européen et mondial", précise-t-il.

    (…) En annexe au courrier électronique, le recteur transmet aux ministres du gouvernement de la Communauté française la vision de l’UCL sur la réforme, validée tout récemment par le conseil rectoral. Entre autres, la logique géographique du regroupement des établissements d’enseignement supérieur est à nouveau attaquée. Le tout sur fond de soupçons implicites que le plan Marcourt vise à détricoter l’organisation de l’UCL

    Il faut lire ici entre les lignes : "Le critère géographique n’est visiblement pas le seul utilisé puisqu’on sépare Bruxelles et le Brabant wallon alors que l’on regroupe, au sein d’un même pôle, Liège et Arlon, Charleroi, Mons et Tournai, bien plus éloignés que ne le sont Bruxelles et Louvain-la-Neuve. Le pôle Bruxelles-Brabant wallon est insécable car il correspond à un seul bassin de vie. Séparer Bruxelles du Brabant wallon a en outre le défaut de séparer le secteur des sciences de la santé de l’UCL de sa maison mère, alors même qu’en termes d’étudiants et d’enseignants-chercheurs, ce seul secteur est de taille supérieure à l’UMons et aux FUNDP (facultés universitaires Notre-Dame de la Paix), sans prise en compte des cliniques universitaires Saint-Luc." (…)

    Ici : L'UCL rejette le plan Marcourt

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  • Boom des vocations en Orissa

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    ASIE/INDE - L'Archevêque de Cuttack-Bhubaneswar signale un « boum des vocations dans le cadre de l'Année de la Foi. L'Espérance renaît en Orissa »

    Bhubaneswar (Agence Fides) - « En Orissa, l'espérance renaît. Nous le voyons au travers des nouvelles vocations qui représentent une injection d'espérance pour l'Eglise locale. Et au travers des gens qui vivent l'Année de la Foi avec enthousiasme, joie et confiance dans l'avenir » : c'est ce que déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr John Barwa, SDV, Archevêque de Cuttack-Bhubaneswar. L'Archevêque vient de se rendre en visite pastorale dans le district de Kandhamal où, le 21 novembre, il a ordonné le premier prêtre de l'histoire de ce district, le Père Sangram Senapati, de la Congrégation de la Mission (connue également sous le nom de Lazaristes ou Vincentiens).

    « La célébration a été caractérisée par une intense participation, le clergé, les religieux et des milliers de fidèles laïcs ayant témoigné leur joie et leur espérance » remarque Mgr Barwa. L'Archevêque explique que « les gens continuent à souffrir de gênes, de marginalisation, de discriminations, d'indigence mais cette situation n'a pas d'incidence négative sur la foi ». En outre, en pensant aux tristes cas de violences antichrétiennes de 2008, Mgr Barwa note : « Les fidèles ont pardonné à ceux qui leur ont fait du mal et le pardon a libéré leurs coeurs de la haine, leur rendant l'espérance en l'avenir ».

    Dans le district de Kandhamal, l'Archevêque a trouvé « une situation totalement pacifique » et les autorités civiles ainsi que la hiérarchie de la police locale ont exprimé leur satisfaction du fait que les problèmes du passé semblent surmontés. « Certes, le chemin de la justice doit se poursuivre » précise Mgr Barwa mais l'atmosphère est sereine. L'Année de la Foi, raconte-t-il, sera marquée par sept autres ordinations sacerdotales : un autre prêtre lazariste sera ordonné en janvier 2013 alors que six prêtres diocésains recevront le Sacrement de l'Ordre à Kandhamal après Pâques. « Nous espérons et nous prions pour l'avenir de notre communauté, marquée par la souffrance, qui est fière d'être chrétienne » conclut-il.

    Le Père Faustine Lucas Lobo, Directeur national des OEuvres pontificales missionnaires en Inde, qui s'est lui aussi rendu en visite à Kandhamal au cours de ces dernières semaines, confirme à Fides que « les catholiques et les vocations à la vie sacerdotale et religieuse augmentent grâce à l'action de l'Eglise » et que les fidèles locaux sont « remplis de zèle missionnaire ». (PA) (Agence Fides 29/11/2012)

  • Syrie : des voitures piégées sèment la terreur parmi les chrétiens

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    ASIE/SYRIE - Les voitures piégées de Jaramana sèment la terreur chez les chrétiens

    Damas (Agence Fides) - Parmi les victimes de l'attentat perpétré hier matin dans le faubourg Jaramana de Damas, se trouvent huit chrétiens, gréco-catholiques et grecs orthodoxes. C'est ce que confirme à l'Agence Fides le Père Nicolas Haddad, du monastère gréco-catholique de Saint Germain appartenant à la Société missionnaire de Saint Paul. Le massacre, perpétré à l'aide de deux voitures piégées ayant explosé en début de matinée, a causé la mort de plus de 50 personnes, en majorité des musulmans et des druzes. « Parmi eux - raconte le Père Haddad - se trouvaient de nombreux jeunes et étudiants. L'attentat a été préparé de manière à faire le plus de victimes possible. Lorsque la première voiture piégée a explosé, les gens se sont approchés et c'est seulement à ce moment-là que la seconde a explosé. Parmi les plus de cents blessés, on dénombre au moins dix chrétiens ».
    Le faubourg de Jaramana - à la différence d'autres zones de la périphérie de Damas - n'avait pas été touché par la répression du régime. Dans le quartier, des comités civiques avaient cependant été organisés afin de préserver la zone du conflit entre les groupes rebelles et l'armée régulière.
    Jaramana est connu pour l'importance de ses communautés chrétiennes et druzes. De nombreux évacués chrétiens provenant d'Homs et d'autres zones frappées par la guerre civile y avaient trouvé refuge.

    L'attentat - dont la technique est similaire à ceux revendiqués par Al Qaeda en Irak - a été attribué par les sources officielles à des groupes de terroristes non identifiés, terme par lequel le gouvernement désigne les groupes de l'insurrection armée. L'opposition présente en revanche le massacre comme une opération des services syriens, insistant sur le fait que la zone de Jaramana est fortement infiltrée par les services de sécurité gouvernementaux. « Dans tous les cas et quelques soient les mandants, si l'objectif était de terroriser les chrétiens, il a été atteint » explique à l'Agence Fides le Père Romualdo Fernandez OFM, Recteur du Sanctuaire de la Conversion de Saint Paul (Damas). « La moitié des instituteurs de nos écoles ne se sont pas rendus au travail hier. Ce massacre, après celui de Bab Tuma voici un mois, a semé une panique terrible. Après l'Irak, la Syrie se vide elle aussi de ses chrétiens. Ils donnent tout ce qu'ils ont en termes de ressources financières pour arriver au Liban et, de là, fuir le Moyen-Orient et ce alors que les puissances étrangères et la communauté internationale soufflent sur le feu au lieu de contraindre les parties à négocier une solution au conflit qui mette fin à ce massacre ». (GV) (Agence Fides 29/11/2012)

  • Affichons Noël

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    Comme les années précédentes, Aide à l'Eglise en Détresse/Kerk in Nood propose gratuitement des affiches à placer bien en vue :

    1061217223059.jpgAFFICHE NOËL 2012

    Comme nous, l'approche de la Noël vous remplit de joie ? Pourquoi ne pas partager ce message de paix et de joie avec vos voisins ? Demandez-nous l'affiche gratuite 'Noël dans la cité'. Vous voyez ci-contre une image de cette affiche. Nous nous ferons un plaisir de vous envoyer cette affiche au format A3. 

    commander

  • Une précieuse boussole sur le Net

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    newsletter-nuova-bussola_01.jpgUne bonne nouvelle : après une éclipse de quelques mois, la Bussola Quotidiana est de retour sur le Net. Nous sommes heureux que le travail considérable de cette équipe d'observateurs et de commentateurs vigilants (parmi lesquels l'excellent Massimo Introvigne) puisse reprendre. Riccardo Cascioli commente ce nouveau départ (en italien).

  • Le pape demande que tous les malades du SIDA puissent avoir accès aux thérapies

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    ROME, mercredi 28 novembre 2012 (Anita Bourdin - Zenit.org) – Benoît XVI demande l’accès aux thérapies pour tous les malades du sida, et spécialement pour les mères de façon à ce que leurs enfants en soient pas contaminés pendant la grossesse.

    Le pape a en effet lancé un appel à l’occasion de la prochaine Journée mondiale de la lutte contre le sida, samedi, 1er décembre, au terme de l’audience générale de mercredi 28 novembre, en la salle Paul VI du Vatican. Le pape a une fois encore appelé les entreprises pharmaceutiques à permettre l’accès de tous malades  du sida aux thérapies en soulignant l’importance de cette journée des Nations unies pour « attirer l’attention sur une maladie qui a causé des millions de morts et des souffrances humaines tragiques, accentuées dans les régions les plus pauvres du monde qui accèdent difficilement aux médicaments efficaces ».

    Le pape a lancé un appel spécial pour les enfants qui pourraient ne pas contracter le virus dans le sein de leur mère, si elles avaient accès aux thérapies : « Je pense particulièrement aux nombreux enfants qui contractent de leurs mères ce virus, bien qu’il existe des thérapies pour empêcher cela ».« J’encourage les nombreuses initiatives qui sont promues, dans le cadre de la mission de l’Eglise, pour vaincre ce fléau.

    Le pape a exprimé son « affection profonde » et sa « solidarité » avec les malades et il a demandé un « engagement plus décisif de la communauté internationale » pour vaincre le sida. Enfin, le pape a encouragé toutes les personnes qui prennent soin des malades du sida.

    Dans son exhortation apostolique sur l’Eglise en Afrique,  « Africae Munus », Benoît XVI  évoque les pandémies qui frappent les pays africains en disant :  « Au nom de la vie – qu’il est du devoir de l’Église de défendre et de protéger – et en union avec les Pères synodaux, je renouvelle mon soutien et je m’adresse à toutes les institutions et à tous les mouvements d’Église qui travaillent dans le domaine de la santé et spécialement du sida. Vous réalisez un travail merveilleux et important. Je demande aux agences internationales de vous reconnaître et de vous aider dans le respect de votre spécificité et dans un esprit de collaboration » (n. 73).

    Le pape s’adresse aux entreprises pharmaceutiques : « J’encourage vivement de nouveau les instituts et les programmes de recherches thérapeutiques et pharmaceutiques en cours pour éradiquer les pandémies. N’épargnez pas vos fatigues pour aboutir au plus vite à des résultats, par amour pour le don précieux de la vie.[115] Puissiez-vous trouver des solutions et rendre accessibles à tous les traitements et les médicaments tenant compte des situations de précarité ! » (Idid.). Et d’insister : « L’Église plaide depuis longtemps pour un traitement médical de haute qualité et au moindre coût pour toutes les personnes concernées[116] » (ibid.).