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BELGICATHO - Page 1956

  • Le Bureau du Haut commissaire des droits de l’homme (HCDH) continue de mener le mouvement visant à faire des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT) des droits de l’homme

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    NEW YORK, 19 octobre (C-FAM) La haute commissaire de l’Onu pour les droits de l’homme Navanethem Pillay ne se laisse pas intimider par la controverse. Les Etats membres de l’Onu se sont plaints à plusieurs reprises de ses tentatives de faire de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre des catégories protégées par le droit international, mais Mme Pillay refuse de les retirer de sa liste de priorités.

    Le Bureau du Haut commissaire des droits de l’homme (HCDH) continue de mener le mouvement visant à faire des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT)  des droits de l’homme. Ces efforts consistent à faire œuvre de militantisme à l’intérieur de l’Onu, à publier des rapports à l’allure de brochures de luxe à l’intention du public, telle la dernière en date « Nés libres et égaux : L’orientation sexuelle et l’identité de genre en droit international des droits de l’homme. »

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  • Un essaimage de l’abbaye bénédictine Sainte Madeleine du Barroux …

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    se construit en silence : Chut Chut...

    Autour de Michaël Lonsdale et des moines bénédictins du monastère de La Garde, une campagne interactive propose une nouvelle manière de découvrir l'univers d'un monastère, en permettant à l'internaute de devenir acteur du scenario.

    Le projet bénéficie déjà d’un site dédié, d’un widget qui permet à l’internaute de s'unir à la prière des psaumes quatre fois par jour, de son application iPhone, etc.

    Ces moines marient sans complexe la tradition monastique et la technologie.

    Lu sur le salon beige, ici : Chut Chut...

  • Une école salésienne attaquée en Espagne

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    Jeanne Smits relate une attaque contre une école salésienne en Espagne :

    Espagne : violente attaque contre un collège catholique

    Mercredi, une institutrice de 10e d'une école primaire salésienne de Mérida, l'établissement Marie-Auxiliatrice, a été blessée à la suite d'une incursion d'une centaine de jeunes âgés de 15 à 17 ans dans l'école. Une dizaine de jeunes particulièrement violents avaient réussi à forcer l'entrée,et s'étaient répandus dans les couloirs en hurlant : « Où sont les curés ? On va les brûler ! »

    Ils taguaient des slogans sur les portes des classes comme : « Davantage d'éducation publique et moins de crucifix. » Les plus violents d'entre eux, une dizaine de jeunes, ont tenté de pénétrer dans les classes avec l'intention d'y arracher les crucifix : plusieurs professeurs se sont courageusement dressés devant eux malgré les menaces, les insultes et les bousculades. Les jeunes portaient des drapeaux républicains et traitaient les professeurs de « putes fascistes ». Plusieurs élèves ont également été molestés ou insultés dans cet établissement qui accueille plus de 1.000 enfants.

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  • Le vice-président de Danone reçoit le Prix Humanisme Chrétien 2012

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    Nous lisons sur Info.catho.be cette information publiée par APIC :

    " a reçu le 18 octobre à Paris le Prix Humanisme chrétien 2012 pour son essai « Chemin de traverse – vivre autrement l’économie », paru aux éditions Albin Michel. A 48 ans, Faber est vice-président du groupe alimentaire Danone, après avoir mené une carrière de financier et de consultant de haut vol. Mais il se sent davantage « patron d’une grande entreprise » que « grand patron d’entreprise ».

    Dans sa laudatio, le professeur Jean-Didier Lecaillon, de Paris, a souligné les chemins d’humanisme qui traversent la démarche d’Emmanuel Faber, en particulier dans le développement du « social business » au Bangladesh, en collaboration avec le Prix Nobel de la Paix, Muhammad Yunus. Son action est polarisée par une générosité altruiste qui n’empêche pas les rudes combats économiques, toujours dans le respect du partenaire ou du concurrent. On retrouve dans le témoignage de l’auteur cette « subversion évangélique dont notre monde a besoin ».

    L’ouvrage de Faber a embarrassé les libraires, car ce n’est ni un livre de témoignage, ni un traité d’économie, ni une œuvre politique, comme l’a reconnu Jean Mouttapa, éditeur chez Albin Michel. A quoi l’auteur répond : « Mon livre est orphelin, ce qui lui permet d’être adopté ». Et le prix Humanisme chrétien 2012 lui « offre une famille d’accueil ».

    Ce prix, qui en est à sa huitième édition, est attribué par l’Association franco-suisse d’éducation et d’entraide sociales (AEES) présidée par Dominique Ducret à Genève. L’Association donne par ailleurs son appui à l’Académie d’études et d’entraide sociale (AES) qui organise à Paris des cercles d’études sur les questions éthiques touchant la société contemporaine.

    Emmanuel Faber a beau vivre à Paris, mais pour y recevoir le prix Humanisme chrétien, il a dû y faire un crochet entre des séances à Genève et Londres, en attendant de rejoindre d’autres continents. En dehors de son intense activité professionnelle, il accepte de parler des valeurs qui l’animent, comme il l’a fait lors des Conférences de Carême à Notre-Dame de Paris, et comme il le fera le 1er décembre lors du colloque « Nicolas et Dorothée » à St-Maurice (Suisse)."

  • Jerzy Popieluszko assassiné le 19 octobre 1984

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    On fait aujourd'hui mémoire du bienheureux Jerzy Popieluszko. Une note lui est consacrée sur wikipedia  :

    Jerzy Popiełuszko, prêtre catholique polonais, né le 14 septembre 1947 a été assassiné à l'âge de 37 ans le 19 octobre1984. Aumônier de Solidarnosc. Il a été béatifié le 6 juin 2010 à Varsovie

    Né à Okopy, petit village du nord-est de la Pologne dans une famille modeste de paysans, il est enfant de chœur dans son village. Élève médiocre dans le lycée de Suchowola, c'est à la période du baccalauréat qu'il envisage la prêtrise. Il entre à 18 ans au séminaire à Varsovie. Ses études furent interrompues par deux ans de service militaire, où il fut placé dans une unité spécial pour les séminaristes à Bartoszyce petite ville du Nord-Est de la Pologne. Durant son service, on exerça au moins une fois des pressions pour qu'il abjure sa foi chrétienne. Il fut jeté au cachot pendant un mois. Il fut malade après la fin de son service militaire et le resta jusqu'à la fin de sa vie. Il est ordonné prêtre en 1972, à Varsovie par le cardinal Wyszynski. En plus de sa paroisse, il s'occupait des jeunes et du personnel de la santé.

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  • Le Prélat de l’Opus Dei au Synode : prière, pénitence, vie eucharistique

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    Le Centre culturel Île de Meuse à Liège (Opus Dei) communique :

    « Voici un résumé de l'intervention de Mgr Xavier Echavaria, prélat de l'Opus Dei, au cours de la 13 assemblée ordinaire du synode des Évêques, consacrée à la nouvelle évangélisation.

    2012/10/16
    vatican.va
    Le peuple de Dieu désire que les évêques et les prêtres soient des maîtres de sainteté justement parce qu’ils la recherchent quotidiennement à travers la vie sacramentelle et leur propre ministère. Ils doivent être des hommes qui prient avec foi, qui aiment passionnément le sacrement de l’Eucharistie et le sacrement de la Confession, et qui les vivent avec une sincère piété, afin de s’enrichir de grâces et pouvoir ainsi être des porteurs de la Bonne Nouvelle aux autres prêtres et à l’ensemble des fidèles. Le recours à ces moyens institués par Jésus Christ pour pouvoir s’identifier avec Lui permet aux fidèles, en écoutant les Pasteurs, d’écouter le Seigneur; en les voyant prier, ils se sentent eux aussi poussés à prier. En se rendant compte qu’ils recourent souvent à la Confession, ils iront recevoir le pardon sacramentel.

    Il est par ailleurs utile de méditer sur l’exemple de nombreux saints, le Curé d’Ars, saint Pie de Pietrelcina, saint Josemaría Escrivá, ainsi que sur celui encore plus récent du Bienheureux Jean Paul II. Comme l’a rappelé Benoît XVI, ils nous ont laissé un exemple vivant d’amour pour le sacrement de la Pénitence et peuvent renforcer la conscience de devoir être de Bons Pasteurs qui seront en mesure de donner leur propre vie pour leurs brebis. En exhortant aussi les prêtres à s’asseoir habituellement dans le confessionnal, de nombreuses âmes iront laver leurs propres péchés et, grâce à ce ministre, fleuriront des vocations pour le séminaire, pour la vie religieuse et pour la vie de famille, avec de bons pères et mères. 

    Il est par ailleurs intéressant de soigner les homélies du point de vue doctrinal et avec le don des langues. Pour de nombreux fidèles, la Sainte Messe du dimanche, et l’Homélie correspondante, représente l’unique occasion d’écouter le message du Christ. Avec un engament toujours rénové, la prédication sera beaucoup plus efficace, surtout si elle s’adresse aussi à notre propre âme: on vit ainsi ce que l’on dit et on prêche ce que l’on vit. »

    Ce sont en effet les fondamentaux et le reste n’est souvent que littérature, au synode ou ailleurs. A Charles de Foucauld qui voulait discuter des « problèmes » de la foi, l’abbé Huvelin dit simplement : mettez-vous à genoux, je vais vous confesser et vous communierez aussitôt après. C’est ainsi que le Bx Charles de Jésus se convertit après une vie de désordres. 

  • Le Synode sur l’évangélisation interpellé par l’Orthodoxie russe

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    Lu sur l’observatoire de la christianophobie :

    « Le métropolite Hilarion Alfeyev, archevêque de l’Église orthodoxe russe et chef du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a rencontré le 16 octobre le pape Benoît XVI et s’est exprimé devant le Synode des évêques réunis pour traiter de la nouvelle évangélisation. Selon l’archevêque, une partie de l’entretien avec le Souverain Pontife a tourné autour de la question « de la persécution des chrétiens au Proche-Orient et dans d’autres partie du monde ». S’adressant au Synode des évêques catholiques, le métropolite Hilarion a notamment déclaré : « Je voudrais saisir cette occasion pour appeler mes frères de l’Église catholique à constituer un front commun pour défendre le christianisme dans tous les pays où il est marginalisé ou persécuté. En Europe et en Amérique, nous constatons une pression croissante des représentants du laïcisme et de l’athéisme militant qui tentent d’expulser le christianisme de l’espace public, d’interdire les symboles chrétiens, de détruire la conception chrétienne traditionnelle de la famille, du mariage en tant qu’union d’un homme et d’une femme, de la valeur de la vie humaine de la conception à la mort naturelle.

    Dans d’autres parties du globe, l’existence même des églises chrétiennes est menacée. Dans les pays où se déroule le soi disant “Printemps arabe”, des millions de chrétiens souffrent d’une grave persécution. Certains ont du quitter des lieux où ils habitent depuis des siècles (…) De sévères persécutions contre les chrétiens se poursuivent en Égypte, en Libye, en Afghanistan, au Pakistan, au Nigéria, en Inde, en Indonésie et dans beaucoup d’autres pays au Proche-Orient ou ailleurs.

    Nous sommes profondément préoccupés par la catastrophe humanitaire qui se manifeste en Syrie où des militants islamistes cherchent à s’emparer du pouvoir politique avec l’aide de certains pays occidentaux. Partout où ils arrivent au pouvoir, les chrétiens sont persécutés ou exterminés.

    Les communautés chrétiennes en Syrie et dans l’autres pays du Proche-Orient crient au secours alors que les mass médias occidentaux, en grande partie, ignorent leurs cris, et que les politiciens préfèrent fermer les yeux sur cette vague de persécution sans précédent.

    Nous, orthodoxes et catholiques de tous les pays, devrions élever la voix pour défendre la population chrétienne et l’héritage chrétien du Proche-Orient.

    Nous devons constamment attirer l’attention des responsables politiques, des institutions internationales et des mass médias sur cette tragédie humaine qui est en train de se dérouler.

    Ce n’est qu’en unissant nos forces que nous serons capables de protéger la foi chrétienne, de surmonter la crise actuelle et de donner une nouvelle impulsion à notre mission commune de nouvelle évangélisation “pour que le monde croie” (Jean, 17, 21) ».

    Source : The Moynihan Report (Rome, 17 octobre) ; traduction de l’anglais : © L’Observatoire de la Christianophobie »

    Référence : Le métropolite Hilarion appelle les catholiques à constituer avec les orthodoxes un front commun pour la défense des chrétiens persécutés

  • Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident

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    L'Osservatore Romano recense un nouveau livre du démographe Roberto Volpi : La défaite de la révolution sexuelle

    "Souvent le discours de l’Eglise sur la famille est tourné en dérision, considéré comme désuet et correspondant peu à la nature humaine : une sorte de camisole de force qui empêche d’être heureux. Voilà la raison principale pour laquelle ce discours trouve tant de difficulté à être entendu. A présent le livre d’un démographe qui se définit lui-même un « progressiste » et qu’on ne peut certes pas situer dans le camp catholique (Roberto Volpi,Il sesso spuntato. Il crepuscolo della riproduzione sessuale in Occidente [Le sexe émoussé. Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident], Lindau) vient renverser  ces lieux communs avec la force concrète de la réalité, confirmée par les statistiques.

    Sur la base indéniable de l’écroulement des naissances dans les sociétés occidentales – et en particulier en Italie – ce spécialiste  se propose de découvrir, à travers l’examen critique des données, « pour quelles raisons le sexe en Occident est devenu tel, ce qu’il comporte qu’il le soit, ce qu’il change chez les individus, les couples et dans la société, dans la sensibilité commune, dans les attitudes et les valeurs d’une population ». En partant d’un constat dans les pays occidentaux que « le sexe non seulement n’implique plus mais n’évoque même plus à l’esprit la reproduction », si bien que les enfants apparaissent uniquement comme un risque à éviter.

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  • Briser le tabou de l'homosexualité

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    Le site "Itinerarium"  rend compte de l'essai que vient de publier Philippe Ariño :

    L’homosexualité, en vérité, de Philippe Ariño

    Avec une « joie grave », Philippe Ariño publie aujourd’hui un court mais très dense essai, L’homosexualité en vérité, briser enfin le tabou, synthèse urgente (mais non précipitée) de ses quatre précédents  livres, fruits de vingt ans de travail sur la culture homosexuelle : Homosexualité intimé : Le Couple homosexuel par-delà le bien et le mal ; Homosexualité sociale : le couple par-delà le bien et le mal et les deux tomes sur Dictionnaire des codes homosexuels. (...)

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    Et aussi : La-reponse-de-Philippe-Arino-a-Yves Floucat

    Voir également : l-homosexualite-en-verite

  • Un excellent débat sur « le » Concile

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    mou.pngC’est sur le site de « Valeurs actuelles » ce 18 octobre, entre Mgr de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris et l’abbé Guillaume de Tanoüarn, l’un des fondateurs de l’institut traditionaliste du « Bon Pasteur ». Un débat animé par Laurent Dandrieu :

    «  Événement qui domine toute l’histoire de l’Église des cinquante dernières années, tan.pngVatican II (1962-1965) n’en a pas moins suscité d’intenses controverses et querelles d’interprétation. Deux spécialistes en débattent pour "Valeurs actuelles"

    Célébré le 11 octobre par Benoît XVI, le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile n’a pas été triomphant, car au lieu du nouvel élan espéré à l’époque, le pape a dû reconnaître que « c’est le vide qui s’est propagé » 

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  • Petit inventaire des vêtements liturgiques pour les nuls

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    Revenant sur le « post » publié ici :  Signes et symboles : des étrangetés ? on pourrait ajouter cette réflexion :

    Avec la réforme iconoclaste de la liturgie après le concile Vatican II, beaucoup d’ornements (comme bien d’autres choses encore) sont tombés en désuétude dans la célébration ordinaire de la messe romaine. Il n’est donc pas étonnant que les jeunes (et les moins jeunes) trouvent insolite, lorsqu’il subsiste, l’emploi traditionnel de vêtements issus de l’antiquité tardive pour célébrer la messe (curieusement, on n’a pas le même réflexe d’interrogation contestataire si l’on assiste à l’une des « immuables », ou réputées telles, liturgies orientales).

    Pour faire court, la « sacralisation » des vêtements liturgiques de l’Eglise latine est postérieure à la structuration de la messe romaine. Ces vêtements se sont d’abord imposés dans la mesure où l’Eglise s’acculturait, s’intégrait dans les hiérarchies de l’antiquité tardive (IVe-VIe siècles) et fit des emprunts à ses usages ou à ses marques d’honneur.

    Ainsi, la chasuble est-elle dérivée du manteau romain ; l’aube que serre le cordon et couvre l’amict aux épaules, n’est rien d’autre qu’une longue tunique de toile blanche (alba) ; l’étole, comme son nom l’indique, une écharpe, le manipule une serviette. La dalmatique des diacre est une tunique, comme celle des sous-diacres, mais elle porte des bandes laticlaves comme celles ornant les toges des sénateurs romains et le pallium des papes et des archevêques est celui-là même que portaient les hauts fonctionnaires romains. On pourrait continuer la liste : la chape des offices solennels est une cape, le surplis liturgique des clercs est un abrégé de l’aube, la mitre s’apparente au bonnet phrygien, la crosse au bâton des pasteurs…

    Ces vêtements ont donc souvent une origine profane mais, avec le décalage du temps et des modes vestimentaires, ils ont changé de signification (la réminiscence n'apparaît plus), pour acquérir un sens « à part », c'est-à-dire sacré et être perçus comme tels.

    La couleur des principaux ornements –chasuble, dalmatique, tunique, étole, manipule, voile de calice, bourse contenant le corporal…- varie selon les messes ou le temps liturgique : blanc (ou or) pour le temps de Noël, de l’Epiphanie et de Pâques, les fêtes du Christ ou de la sainte Vierge ; rouge (et or) pour le Saint-Esprit et les martyrs ; vert pour le temps ordinaire (après l’Epiphanie et la Pentecôte) ; violet pour les temps de pénitence (avent, septuagésime, carême, passion) mais rose pour les dimanches de Gaudete et de Laetare ; noir pour le vendredi saint et à la messe des défunts.

    Cette sacralisation vaut aussi pour les objets, les gestes et la langue du culte catholique traditionnel. Ainsi, prenons la langue : à l’origine, l’Eglise de Rome célébrait en grec, la langue de culture universelle (celle des concepts et de la pensée) du monde hellénistique, assortie d’hébraïsmes « orientalisants » évocateurs de la source de la révélation divine. Le latin liturgique progressera plus tard, dans la mesure où les populations occidentales se christianisent et où, à partir du IVe siècle il s’y substitue au grec comme langue de référence et de civilisation : Orient et Occident se distancient peu à peu, comme en témoigne le partage de l’empire. A l’époque des grandes invasions (Ve siècle), le latin populaire commence à se corrompre pour évoluer vers les langues romanes : le latin cultivé s’en distingue et, parallèlement, se sacralise (comme les vêtements) dans la liturgie. C’est chose faire dans les temps carolingiens, au IXe siècle.

    Dès lors, dans la liturgie romaine, le latin (comme la pergola à courtines et ensuite le banc de communion) « clôture » le sanctuaire. Avec les vêtements, les gestes rubricisés et l’antique posture de la prière orientée (« ad orientem », « versus apsidem » : vers d’abside, vers le soleil levant qui symbolise le Christ), il contraint le célébrant à effacer son personnage devant la personne même du Seigneur qu’il représente dans un « espace sacré ».

    On pourrait poursuivre l’analyse, mais on le voit déjà ainsi : on baigne ici dans l’univers sacral, la symbolique du « mysterium tremendum »  et de l’ « épiphanie » du divin, très éloignés de la mentalité « profane » qui, sous le couvert discutable (aux dires mêmes de Benoît XVI) d’un retour prétendu aux sources de la « fraction du pain »,  influença  la réforme de Paul VI

    JPS

  • Quand le grand rabbin de France prend fermement position contre la légalisation du mariage entre personnes du même sexe

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    Du Figaro (Jean-Marie Guénois) et, comme le souligne un ami, "cela démontre malheureusement aussi à quel point l'Église de Belgique a été comme pieds et poings liés par l'État, et surtout bouche cousue, lorsque ces mêmes lois furent votées chez nous" :

    Gilles Bernheim a envoyé à François Hollande et Jean-Marc Ayrault un document de 25 pages pour expliquer son hostilité au projet de loi.

    «Il n'y aurait ni courage ni gloire à voter une loi en usant davantage de slogans que d'arguments et en se conformant à la bien-pensance dominante par crainte d'anathèmes.» Gilles Bernheim, grand rabbin de France, donc la plus haute autorité religieuse du judaïsme français, prend position contre le projet de loi sur le mariage homosexuel.

    Il a envoyé un document qui explique sa position par coursier, mercredi soir, au président de la République et au premier ministre. Le texte a été également adressé à tous les ministres, à tous les parlementaires et aux instances concernés par cette question.Gilles Bernheim, philosophe de formation, déteste la pensée slogan et l'obligation de réagir instantanément pour des besoins médiatiques. En homme de réflexion, il a donc pris le temps de rédiger un «essai» sur le sujet: vingt-cinq pages publiées virtuellement et disponibles en téléchargement sur son site.

    Après les catholiques, en pointe sur le sujet, les protestants évangéliques également parmi les premiers à avoir contesté ce projet de loi, les musulmans, les orthodoxes et finalement la Fédération protestante de France, le 13 octobre dernier, c'est à présent le judaïsme qui exprime ses doutes sur le sujet. Et désormais toutes les religions en France s'opposent à cette évolution de société.

    Dans ce document intitulé «Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption: ce que l'on oublie de dire», le grand rabbin de France cherche à expliquer les «véritables enjeux de la négation de la différence sexuelle», commente le rabbin Moché Lewin, son collaborateur.