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BELGICATHO - Page 1953

  • France : l'Alliance Vita mobilise pour la protection des enfants

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    Du 23 au 27 octobre, les Français se mobilisent dans 75 villes de France pour “protéger l’enfant” (contre le "mariage" gay). Ces multiples manifestations locales ont rassemblées plusieurs milliers de personnes, venues manifester leur soutien et s’associer à la scénographie orchestrée par Alliance Vita...

    Hier, c'était à La Défense; un album est accessible sur le blog de Jeanne Smits

  • La meilleure part…

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    D’Eric de Beukelaer, Curé-Doyen de Liège-Centre, sur son «  minisite » (extraits) :

    « Je voudrais revenir ici sur mon récent billet, publié ce mercredi 17 octobre dans le quotidien ‘La Libre’: « Propos d’arrière-saison ». Il s’agit d’une des chroniques les plus personnelles que j’ai écrite depuis longtemps. Je tenais à partager une évolution spirituelle, en expliquant pourquoi – avec les années – la prière d’intercession avait pris une place plus importante dans ma vie spirituelle. Nombre de lecteurs m’ont exprimé que cet écrit les avait touché, mais quelques personnes se sont aussi manifestées en se disant inquiètes pour moi: « Est-ce que je broyais du noir? Etais-je pris d’un relent d’amertume? Avais-je peur de vieillir? » (…)

    A près de 50 ans, on n’est plus un jeune homme et en expliquant qu’avec les années, je suis davantage conscient qu’une part du réel échappe à ma maîtrise, mon article a peut-être fait mouche. Il est parvenu à chatouiller un des dogmes sociaux sur lequel repose notre société occidentale: celui de la performance et du contrôle.

    Je vis en profonde sympathie avec la culture occidentale qui est la mienne, mais force est de constater qu’elle est toujours dopée au culte du résultat, du Guiness record book et des médailles olympiques. « Sky is the limit ». Notre Occident vit dans l’obsession du « faire ».

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  • Mgr Williamson exclu de la Fraternité Saint-Pie X

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    De Michel Janva sur "Le Salon Beige" (23 octobre 2012) :

    L'information vient de tomber : Mgr Fellay vient d'exclure Mgr Williamson de la FSSPX.

    Au cours du printemps et de l'été, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X a été le théâtre d'une crise importante liée aux pourparlers que menaient leurs autorités avec Rome. Le paroxysme a sans doute été atteint avec la publication d'une lettre secrète mais qui manifestait une opposition frontale des trois évêques de la FSSPX à l'encontre de leur supérieur général (et par ailleurs confrère dans l'épiscopat), Mgr Fellay.

    Cette lutte a continué de manière ouverte au cours de l'été par le biais de la lettre d'information de Mgr Williamson, qui s'en est vigoureusement pris à son supérieur et au chapitre général auquel il ne participait pas. L'évêque britannique s'est tellement enfermé dans une spirale d'insoumission que sa place au sein de la FSSPX est désormais en péril, certains journalistes ayant même avancé qu'il pourrait prochainement être rejeté canoniquement de la fraternité fondée par Mgr Lefebvre.

    Le 13 octobre, Mgr Alfonso de Galarreta, le plus discret des évêques de la FSSPX, a donné une conférence à Villepreux qui, tout en proposant une ligne assez ferme propre à l'esprit de sa maison, prend radicalement le contre-pied de son confrère anglais pour justifier la politique de la Maison générale. Il a défendu les décisions du chapitre général, envisagé la normalisation de la FSSPX sans exiger que Rome revienne entièrement aux normes traditionnelles, et conseillé aux fidèles de dédramatiser la situation en affirmant que la crise traversée par la communauté était désormais dépassée. Au-delà des querelles du monde traditionnel - qui dépendent essentiellement de la gravité des enjeux - on notera dans le texte de cette conférence publiée sur le site d'information de la Maison Générale de la FSSPX, le réenclanchement prudent et discret des propositions faites à Rome par un évêque argentin qui semble bien s'être fait à cette occasion le porte-parole de son supérieur et qui en a profité par la même occasion pour se distancer du très radical et non moins original Mgr Williamson.

    Voici le communiqué officiel :

    Communiqué de la Maison Générale de la Fraternité Saint-Pie X (24 octobre 2012)


    Mgr Richard Williamson ayant pris ses distances avec la direction et le gouvernement de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X depuis plusieurs années, et refusant de manifester le respect et l’obéissance dus à ses supérieurs légitimes, a été déclaré exclu de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X par décision du Supérieur général et de son Conseil, le 4 octobre 2012. Un ultime délai lui avait été accordé pour se soumettre, au terme duquel il a annoncé la diffusion d’une “lettre ouverte” où il demande au Supérieur général de démissionner. 

    Cette décision douloureuse est rendue nécessaire par le souci du bien commun de la Fraternité Saint-Pie X et de son bon gouvernement, conformément à ce que Mgr Lefebvre dénonçait : « C’est la destruction de l’autorité. Comment l’autorité peut-elle s’exercer s’il faut qu’elle demande à tous les membres de participer à l’exercice de l’autorité ? » (Ecône, 29 juin 1987) 

    Fait à Menzingen, le 24 octobre 2012

  • Une réaction de soutien au Prince Philippe et à notre monarchie

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    Pascal de Roubaix, dans le Courrier du Beffroi, adresse une lettre de soutien au Prince Philippe. Nous publions ici cette saine réaction aux propos outrageants tenus à l'occasion d'une publication malodorante.

    Monseigneur,

    Les remugles qui s’échappent aujourd’hui des injures qu’on vous fait, empestent les médias et dégoûtent tout le pays. Elles me poussent à écrire ces quelques lignes pour vous dire toute ma sympathie et, comme des millions de compatriotes, le respect enthousiaste que nous accordons à la Monarchie, à vos parents nos bons souverains, ainsi que notre tendresse pour votre épouse et nos petits princes, vos superbes enfants.

    Je suis outré, écœuré, dégoûté. Ce livre abject qui fait parler de lui par les moyens les plus bas, ne mérite que le pilon et son auteur le pilori.

    Ceci dit, s’il ne s’agissait que d’injures et d’atteinte à votre honneur (1), nous pourrions peut-être nous en tenir très noblement au mépris le plus glacial. Hélas, pour n’importe quel observateur de l’évolution de notre pays et de notre régime, il ne fait aucun doute que la sortie ultra médiatisée d’un tel torchon est tout sauf un hasard ou une initiative privée.

    Il est évident que s’est développée dans notre pays une oligarchie de plus en plus impudente de type particratique. Celle-ci supporte mal que lui échappe le rôle premier, la tête de l’Etat. En cela elle est complice des sous-nationalismes imbéciles qui divisent notre trop petit royaume, et qui ne supportent pas ce ciment que représente encore et toujours notre Monarchie constitutionnelle. C’est ainsi que nous voyons de plus en plus souvent  les gestes du Roi, les vôtres ou ceux de votre frère, critiqués sans vergogne. On détourne ici l’intangibilité constitutionnelle de la personne et des actes du Roi pour les soumettre à une prétendue autorisation préalable de ses ministres. C’est grotesque : si le constituant à voulu que la tête de l’Etat soit inattaquable, ce n’est pas pour l’empêcher d’agir, mais bien pour que la responsabilité politique de ses actes soit portée par des ministres qui doivent jouer ici un rôle de fusible. Il s’agit donc de libérer le Roi des contingences politiciennes et non de paralyser ses moindres initiatives. On détourne aussi la démocratie en laissant entendre qu’elle exigerait de vous un certain taux de popularité en deçà duquel vos chances de succéder un jour à votre père seraient diminuées. C’est ridicule puisque la popularité du souverain vient justement de ce qu’il ne gouverne pas mais qu’il est voué dès l’enfance au « Bien commun », sans besoins de plaire ou crainte de déplaire. La fonction royale, dont vous êtes l’avenir, échappe en conséquence à tout besoin de démagogie et c’est très bien ainsi.

    Il est donc évident, c’est en tout cas mon humble avis, que ce livre vient à son heure avec comme mission de décrédibiliser tant qu’il le peut la Monarchie à travers les personnes qui la représentent. Il fait semblant de planifier la prochaine succession au trône tout en ayant l’incroyable toupet de lui indiquer ses conditions, dans le but évident de mettre d’emblée  sous contrôle celui qui sera le successeur. Le meilleur service que vous pourriez rendre à vos ennemis serait de suivre cette logique ou même de prendre au sérieux le moindre détail du contenu de leurs calomnies.

    Par contre j’espère de tout mon cœur que l’entourage du Roi et surtout le vôtre prennent bien conscience qu’il ne s’agit de rien d’autre que d’un nouvel épisode d’une guerre sourde que mènent des gens bien organisés et déterminés, contre la Monarchie belge, quitte à perdre au passage la Belgique elle-même, tel un vulgaire dégât collatéral.

    Je voudrais en tout cas vous convaincre de ceci : la toute grande majorité des Belges est horrifiée du mal qu’on vous fait, à vous, à votre épouse, à tous vos proches, et surtout à vos enfants et, qu’en tout état de cause, nous restons, moi-même, les miens et mes amis du Beffroi, d’indéfectibles défenseurs et de très enthousiastes serviteurs de notre Monarchie et des personnes qui l’incarnent.

    Pascal de Roubaix.

    Ancien député.

    Vice-président de l’Institut Thomas More.

    (1) ainsi qu’à celui de plusieurs autres personnes citées, comme mon trop brillant et trop gentil cousin Thomas d’Ansembourg qui est un homme épatant, d’une classe rare, mais sur lequel on jette, sans le moindre scrupule, une suspicion d’autant plus nauséabonde qu’elle est purement gratuite.

  • La figure du Roi instrumentalisée dans une campagne de promotion de l'adultère

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    Nous faisons nôtres ces réflexions d'un ami :

    Cette utilisation de l'image du Roi dans une campagne publicitaire divise les spécialistes du droit. En tout cas, on peut imaginer que ceux qui ont imaginé cette campagne se réjouiront de tout le tapage médiatique autour de leur projet. Cfr : http://www.lalibre.be/societe/insolite/article/773319/la-publicite-du-roi-albert-sera-affichee-mercredi.html

    Mais ce n'est pas le côté le plus grave. Le vrai problème est que personne ne semble remarquer ou trouver anormal que des gens puissent faire librement la promotion publique de l'adultère dans notre société, à des fins d'enrichissement personnel. Notre société laisse donc publiquement passer le message auprès de ses citoyens que le mensonge, la trahison, le parjure de la parole donnée, envers la personne qui vous aime le plus, tout cela serait normal. Que cela mettrait simplement du piment dans une vie trop bien réglée.

    On entend parler, en Belgique ou ailleurs, de morale laïque. Cette publicité est-elle un exemple de cette morale laïque qu'on veut nous imposer, ainsi qu'à nos enfants ? En bref, on pourrait dire qu'on veut nous dés-évangéliser de plus en plus, et sans vergogne. On veut nous faire jeter le décalogue au parc à conteneurs, comme quelque chose dont on n'a plus l'usage. Au nom du 'progressisme', on veut faire régresser notre civilisation de 3000 ans en arrière.

    Et pendant ce temps-là, les élites pédagogiques nous endorment avec un projet de cours de « questionnement philosophique, dialogue interconvictionnel et éducation à une citoyenneté active » (sic) qui serait censé faire de nos enfants des adultes responsables. On imagine sans doute que ce cours utilisera la publicité de promotion de l'adultère comme exemple concret de comportement d'adulte responsable.

  • Antonio Ruiz de Montoya

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    mission-1986-02-g.jpgAMERIQUE/PARAGUAY - Commémoration de l’engagement missionnaire du Père Antonio Ruiz de Montoya, sj en faveur des indiens guaranis

    (ci-contre, une photo du film "Mission" qui a rendu hommage à l'action des jésuites auprès des Guaranis)

    Asunción (Agence Fides) – La « Real Academia de la Lengua » (RAE) a récemment rendu hommage au jésuite péruvien Antonio Ruiz de Montoya (1585-1652), créateur de la linguistique guarani et grand promoteur des « Reducciones » (Réductions) jésuites au Paraguay. Ruiz de Montoya est connu pour avoir traduit, avec un certain nombre de ses confrères, différents livres dans la langue des indiens guaranis et avoir occupé un rôle important dans le cadre du grand exode de ces populations, contraintes à quitter les réductions pour échapper aux persécutions des « paulistes » ou chasseurs d’indiens de Sao Paolo (Brésil). La note envoyée à l’Agence Fides rappelle que l’hommage au missionnaire a été motivé par la réédition de son livre « Art, vocabulaire, trésor et catéchisme dans la langue guarani ». Parmi les livres écrits par le Père Ruiz de Montoya, « La Conquête spirituelle faite par les religieux de la Compagnie de Jésus dans les provinces du Paraguay, Parana, Uruguay et Tape » (1639) demeure l’une des principales sources historiques relative aux réductions.

    « Réduction », selon le dictionnaire de la RAE signifie « peuple d’indigènes convertis au Christianisme ». Les réductions ou missions jésuites au Paraguay (1609-1769) constituaient des colonies d’indiens guaranis promues par les Pères et les frères de la Compagnie de Jésus dans les terres conquises par les sujets de la Couronne. Les peuples indigènes, installés dans la montagne et en petits groupes éloignés les uns des autres, se réunirent à l’initiative des Jésuites afin de former des habitats de 5.000 personnes environ, qualifiées de « réductions ». De cette manière, les indigènes ont pu affronter les problèmes liés à leur subsistance (agriculture, élevage, confection des vêtements…), se sont dotés d’une organisation sociale (conseil, maire, juges…) et ont développé leur dimension culturelle (instruction, architecture, sculpture, musique, science…) et spirituelle (ces peuples considérés par les Conquérants comme des sauvages ont reçu la foi par l’intermédiaire des missionnaires).

    Actuellement, 70 Jésuites sont présents au Paraguay et prennent soin de 150.000 personnes environ avec l’aide de 1.500 collaborateurs et bénévoles. Ils sont présents dans différents domaines : l’instruction, la pastorale sociale, les Paroisses, l’apostolat intellectuel, la spiritualité et les moyens de communication de masse. Leur engagement social comprend une vaste gamme d’activités allant de la contribution académique à la présence au sein des communautés rurales, dans les quartiers populaires et dans les communautés indigènes, en collaborant à la formation des responsables et à la sensibilisation en ce qui concerne les problèmes d’injustice. (CE) (Agence Fides 23/10/2012)

    Pour de plus amples détails : http://jesuitas.org.py

  • Belgique: enseigner l'islam à l'école catholique ?

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    Enseigner l’islam dans les écoles catholiques : une hypothèse (d’école ?) que Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles ne refuse pas d’envisager.

    Mais pourquoi rester alors en si (bon?) chemin: la Belgique reconnait aussi six autres cultes, laïcité comprise.  

    Pour le Segec, n'est-ce pas aussi une question de chiffres?  Les écoles belges sont payées au nombre d'élèves. Si les écoles officielles sont les seules à proposer un cours de religion musulmane, elles ratissent cette importante clientèle. Si les écoles "libres" (qui scolarisent la moitié des jeunes belges) offrent ces cours, elles trouvent une nouvelle part de marché, en se livrant au petit jeu de la concurrence entre réseaux, tous alimentés par les Pouvoirs publics pluralistes.   

    Au point de vue de Mammon, il est peut-être permis de préférer l’idée d’un cours de religion catholique prenant résolument en compte l’identité chrétienne de l’école et la nécessité d’une apologétique intelligente adaptée à l’origine sociale ou sociétale de ses élèves. Qu’en pensent les beaux esprits qui peuplent le Synode sur la « nouvelle » évangélisation ?

    Très logiquement, les tenants de la morale laïque en tirent les conclusions qui s'imposent : http://www.enseignons.be/actualites/2012/10/23/reseau-libre-religion/

  • Mali : l’étendard du Djihad est levé

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    Sur le site de l’AED (Eglise en Détresse) :

    Né à Toulouse en 1964, le père Laurent Balas s’est engagé dans l’aventure missionnaire au sein des Pères Blancs. Dix-sept années riches d’expériences fortes, depuis les forêts du Congo jusqu’au désert du Sahel. Après son ordination en 1995, le père Laurent est nommé à Goma en RDC, à la frontière avec le Rwanda. Il est ensuite envoyé au Mali. Témoin des bouleversements qui secouent son pays depuis l’arrivée des islamistes au nord, il dit ses craintes pour l’avenir. Entretien.

     Où exercez-vous votre mission actuellement et quel est le contexte ?
    Père Laurent Balas : Quand j’ai été nommé au Mali, c’était un des pays les plus paisibles d’Afrique. J’ai passé 6 ans à  Gao (nord), j’ai enchainé sur trois ans d’études bibliques à Madrid puis en 2006, j’ai été nommé curé de la paroisse des saint Martyrs de l’Ouganda, à Bamako (sud du Mali). C’est une des quatre paroisses de la ville. Mais j’ai tout de même 12 000 catholiques ! Je suis curé, assisté de deux vicaires. Nous sommes en charge de l’animation de tous les quartiers, de toutes les communautés chrétiennes de base, de l’organisation de la pastorale, de toute l’aide d’urgence aux populations démunies. Nous avons un grand dispensaire, une bibliothèque avec un centre culturel, un centre de promotion féminine, des activités de développement dans les quartiers (adduction d’eau, puits).

    Quelle est aujourd’hui la situation des communautés chrétiennes ?
    Père Laurent Balas : Il y a quelques mois, tous les chrétiens du nord du pays ont été contraints de fuir. Il n’y a plus aucun prêtre ni chrétien. Les curés de Gao qui m’ont succédé ont fui eux aussi. Ils ont appris par la suite que 20 mn après leur départ, des troupes armées étaient dans leur cour pour les égorger. Ils ont été prévenus par quelques chrétiens qui venaient d’apprendre qu’un des camps militaire de la zone était tombé aux mains des assaillants. On sent une grande inquiétude dans la communauté chrétienne. Les chrétiens savent qu’ils seront les premiers menacés si la guerre arrive jusqu’à Bamako. Ils sont très minoritaires. Ils se demandent si un jour ils n’auront pas à fuir aussi du sud. Ce qui est inquiétant, c’est que l’on sent de grandes tensions dans Bamako. Des coups de feu émanent régulièrement des forces de police. Le grand banditisme est là. On sent une pression de l’islamisme radical. Même si ce n’est pas encore un islamisme armé.

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  • Nobel : la recherche sur l'embryon humain ne se justifie plus

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    "La découverte du professeur Yamanaka rend caduque la recherche sur l’embryon humain" (gènéthique.org)

    Dans une tribune du quotidien Le Figaro, Alain Privat, professeur de neurobiologie à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), ancien directeur d'unité à l’Inserm et membre correspondant de l'Académie de médecine, "réagit à la récente décision du Parlement de réexaminer la législation relative à la recherche sur l’embryon humain". Ainsi, le neurobiologiste s’oppose au soutien du gouvernement concernant la proposition de loi visant à autoriser la recherche sur l’embryon humain, soutien marqué par le discours de la ministre de la recherche lors de la discussion générale au Sénat le 15 octobre dernier. (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 15/10/12).

    Pour le professeur de neurobiologie "une mise au point s’impose". En effet, "la remise du prix Nobel au professeur Yamanaka pour sa découverte des cellules souches reprogrammées (iPS) a déclenché une manœuvre de récupération par les promoteurs de la recherche sur l’embryon humain", ajoutant qu’ "il est vrai que ceux-ci peuvent se sentir fragilisés puisque leurs recherches avancent si peu au regard de la révolution des iPS et des résultats thérapeutiques prometteurs apportés par les cellules souches non embryonnaires". 

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  • Deborsu désavoué par la RTBF

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    On sait que ce journaleux a commis une publication sur la famille royale qui a suscité l'émoi du Palais et qui lui vaut aujourd'hui un désaveu de la RTBF. On verra et on écoutera avec plaisir la video de l'interview accordée par Francis Balace au sujet de cette parution malencontreuse.

    Un livre à ignorer et une maison d'édition (La Renaissance du Livre) à boycotter.

  • De quel bois se chauffent certains curés...

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    Nous trouvons l'articulet ci-dessous sur le site de la Conférence des Evêques de France; cela jette une lumière assez crue sur le contraste entre ce qui se passe à Rome où l'on parle de "nouvelle évangélisation" et ce qui se passe réellement sur le terrain. On appréciera à sa juste valeur le détournement du conseil évangélique invitant à renoncer à ses biens pour justifier l'abandon d'un lieu consacré à Dieu, ainsi que la référence à Vatican II et aux rencontres d'Assise pour légitimer la cession (probable ?) d'un lieu de culte chrétien pour en faire une mosquée... C'est sans doute ce qu'on appelle les "fruits du Concile". Quant aux dernières lignes, elles laissent entendre qu'il vaut mieux en faire une mosquée (appartenant à l'Islam modéré bien sûr!) que de céder cette église à un groupe "radical", à quelque religion qu'il appartienne (même catholique doit-on comprendre)...

    "Eglise à vendre : savoir se détacher des biens matériels"

    Le diocèse de Bourges a mis en vente l'église Saint-Eloi pour lui assurer les moyens financiers nécessaires à sa mission sur Vierzon. Si la décision de l'attribution finale revient à Mgr Armand Maillard, évêque de Bourges, le P. Alain Krauth, curé de la paroisse, a donné des pistes de réflexion.
    Dans l'Evangile du 14 octobre 2012, « le jeune homme riche » (Marc 10, 17-30), Jésus invite « à savoir se détacher des biens matériels ». A la question « Faut-il vendre l'église Saint-Eloi ? », le P. Alain Krauth a rappelé que les paroissiens ont été consultés en 2011, que l'Equipe d'Animation Pastorale, le Conseil Pastoral et le Conseil Economique se sont prononcés en faveur de la vente de l'église « qui se trouve dans un quartier dont la population diminue et qui sert le moins au culte ». 

    « Peut-on vendre une église à des musulmans ? » a-t-il alors poursuivi. Le Concile Vatican II, a-t-il souligné, dans sa Déclaration sur les relations de l'Eglise avec les religions non chrétiennes a affirmé que « L'Eglise regarde aussi avec estime les musulmans qui adorent le Dieu un (...). Si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s'efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu'à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté » (Nostra aetate § 3). Une ligne claire, confortée par le pape Jean-Paul II lors de la rencontre interreligieuse d'Assise (Italie) en 1986, confirmée par Benoît XVI 25 ans plus tard. 

    Alors, faut-il envisager de vendre l'église Saint-Eloi aux musulmans de Vierzon ? « Pour ma part, répond le prêtre, il me semble que si ce bâtiment pouvait permettre à des musulmans modérés de pouvoir célébrer dignement leur foi, dans le respect de la laïcité française et dans des relations courtoises avec la communauté catholique, alors cette vente favoriserait la paix civile et le vivre ensemble. A l'inverse, je regretterais que cette église puisse être achetée par une communauté ou un groupe aux idées radicales, de quelque religion qu'ils puissent être ».
     
  • 9 questions sur l'Année de la Foi

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    Sur le site de l'Opus Dei, nous trouvons cette utile récapitulation concernant l'Année de la Foi :

    Neuf questions sur l'Année de la Foi

    L´Année de la Foi proclamée par Benoît XVI a débuté ce 11 octobre. De quoi s´agit-il ? Quel est le souhait du Saint-Père ? Que pouvons-nous envisager ? Voici des réponses aux questions que nous nous posons peut-être à quelques jours de son ouverture.   

    1. Qu'est-ce que l'Année de la Foi ?

    « L´Année de la Foi est une invitation à une conversion renouvelée et authentique au Seigneur, seul et unique Sauveur du monde » (Porta Fidei, 6). 

    2. Quand commence-t-elle ? Quand finit-elle ?

    Elle se déroulera du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013. 

    3. Pourquoi a-t-on choisi ces dates ?

    Le 11 octobre 2012, l’Eglise a célèbré deux événements en même temps : le 50ème anniversaire de l´ouverture du Concile Vatican II et le 20ème anniversaire de la promulgation du Catéchisme de l´Église Catholique. Le 24 novembre 2013 correspond à la solennité du Christ Roi. 

    4. Pourquoi le pape a-t-il promulgué cette année ?

    « Alors que dans le passé il était possible de reconnaître un tissu culturel unitaire, largement admis dans son renvoi aux contenus de la foi et aux valeurs inspirées par elle, aujourd’hui il ne semble plus en être ainsi dans de grands secteurs de la société, en raison d’une profonde crise de la foi qui a touché de nombreuses personnes ». 

    C'est pourquoi le pape nous invite « à une conversion authentique et renouvelée au Seigneur, unique Sauveur du monde ».

    Le principal objectif de cette année est de faire en sorte que tout chrétien « puisse redécouvrir le chemin de la foi pour toujours montrer de plus en plus clairement la joie et l´enthousiasme renouvelée de sa rencontre avec le Christ ». 

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