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BELGICATHO - Page 2012

  • Ouvrir des salles de shoot : une bonne idée ?

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    A propos de ce projet développé dans l'Hexagone, nous lisons sur ce site prestigieux :

    "Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a exprimé sa volonté d’ouvrir des salles d’injections pour toxicomanes, à titre expérimental. Si Paris, Marseille et Toulouse s’apprêtent à ouvrir de telles salles, le projet suscite un vif débat. Le Pr Jean Costentin, membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie de Pharmacie et président du Centre national de prévention, d’études et de recherches en toxicomanie (CNPERT), s’oppose vivement à ce projet. Dans un entretien par téléphone, il explique pourquoi il ne souhaite pas l’ouverture de ces salles de shoot.

    Ces ouvertures prochaines de salles de shoot voulues par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, ont pour but d’offrir aux toxicomanes un lieu sûr pour s’injecter leur dose et ainsi réduire les risques d’infection, la transmission des virus tels que l’hépatite, le VIH et limiter les overdoses. Pour Jean Costentin de l’Académie nationale de médecine, ce projet ne contribuera en rien à réduire l’invasion toxicomaniaque de notre société. Accentuer la vigilance et la prévention : voilà ce qui devrait être une priorité. « Dans notre société confrontée à une invasion toxicomaniaque, des lieux où les toxicomanes pourraient venir avec leurs drogues se faire injecter en contravention de la loi », lui semblent inappropriés. Avec ces salles de shoot, on finirait par « transformer les chemins escarpés [...] du toxicomane en une allée de roses, il y aura forcément un effet d’appel considérable. »

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  • Mons, 15 septembre : Le chant de l'âme; chants séfarades et grégoriens

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     LE CHANT DE L’ÂME

     CHANTS SÉFARADES ET GRÉGORIENS

    Mons - Sainte Waudru - 15 septembre à 20H00

    Chanter Sainte Waudru au temps des chanoinesses
    En prélude au concert « Luz de oro », le manège.mons a souhaité, suite à la découverte dans le fond de la collégiale Sainte-Waudru d’antiphonaires copiés par les chanoines de Saint-Germain au XVIe siècle, faire revivre les chants de Waudru dans leur état primitif, tels que chanoines et chanoinesses de Mons les ont longtemps chantés en ces lieux mêmes.
    Stella Matutina (dir. Eric Trekels et Alicia Scarcez) et la Schola grégorienne du Sablon (dir. Arnaud Van de Cauter)

    Luz de oro
    La Roza Enflorese

    Implantés depuis des siècles en Espagne, les juifs séfarades furent expulsés à la fin du XVe siècle. Ils emportèrent avec eux leur culture médiévale qu’ils conservèrent dans l’exil et la diaspora comme un joyau précieux, symbole de leur identité espagnole. La Roza Enflorese, ensemble belge à géométrie variable, interprète le répertoire monodique séfarade. Il est constitué de musiciens d’univers musicaux variés (classique, jazz, world,…), faisant appel tant aux techniques instrumentales inspirées des musiques populaires qu’à l’improvisation.
    Edith Saint-Mard chant | Bernard Mouton flûte à bec | Thomas Baeté violes de gambe, vièle | Vihuela, oud Philippe Malfeyt | Saz, chant Emre Gültekin | Anne Niepold accordéon diatonique | Vincent Libert percussions

    Collégiale Sainte Waudru - Adresse: Place du Chapitre, 7000 Mons
    Téléphone: 065/39.59.39

    Tarif: 15-20€
    Public: à partir de 16 ans
    Internet: http://www.lemanege.com

  • Prier pour épouser le regard de Dieu sur les évènements que nous vivons

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    (Vatican Information Service) Ce matin, le Pape a consacré la catéchèse de l'audience générale à la prière dans la seconde partie de l'Apocalypse, "une prière qui s'étend au monde entier, l'Eglise cheminant dans l'histoire". Dans cette partie, a poursuivi Benoît XVI, "l'assemblée doit savoir lire en profondeur ce qu'elle vit, en discernant par la foi les événements de manière à agir pour le Royaume. Cette lecture de discernement et d'action est intimement liée à la prière... Elle est appelée à monter au ciel pour voir les choses avec les yeux de Dieu". Le premier des trois symboles décrits par saint Jean est un trône, le trône du Tout Puissant "qui n'est pas resté clos dans son ciel mais s'est rapproché de l'homme pour s'allier à lui". Le livre ensuite symbolise "le plan divin sur les choses et les hommes, scellé de sept sceaux et que personne ne peut lire. Mais face à l'égarement de l'humanité face au mystère de l'histoire, quelqu'un viendra l'ouvrir et éclairer" le monde. Le troisième symbole enfin est l'agneau, "le Christ immolé par le sacrifice de la croix, debout en signe de sa résurrection. C'est l'Agneau, le Christ mort et ressuscité, qui lève progressivement les sceaux et révèle le plan de Dieu, le sens profond de l'histoire".

    Ces symboles disent la "voie à suivre pour savoir lire les événements et nos vies mêmes. En tournant nos regards vers le ciel, en invoquant le Christ "dans la prière personnelle ou communautaire, on apprend à voir les choses sous un autre jour et à en apprécier le sens profond... Avant tout, le Christ invite la communauté à envisager avec réalisme le présent". Ayant brisé les quatre premiers sceaux, l'Agneau fit voir "à l'Eglise le monde dans lequel elle est immergée et dans lequel existent des aspects négatifs, les méfaits accomplis par l'homme telles la violence...et l'injustice", mais aussi "les maux qu'il doit subir, comme la faim, la maladie ou la mort... Face à ces drames, la communauté ecclésiale est invitée à ne pas se désespérer et à croire fermement que la force apparente du Malin sera écrasée par la toute puissante divine". C'est alors que Jean décrit un cheval blanc symbolisant "l'entrée de la force de Dieu dans l'histoire des hommes, seule en mesure de combattre le mal et de le vaincre... Dieu s'est approché de l'humanité au point de descendre dans les ténèbres de la mort pour les éclairer de la splendeur de la vie divine. Il s'est chargé des maux de ce monde pour le purifier du feu de son amour... L'Apocalypse nous dit que la prière alimente en chacun de nous et dans nos communautés la lumière de l'espérance ultime... L'Eglise ne se referme pas sur elle même mais entreprend courageusement sa marche parmi souffrances et obstacles, affirmant que le mal ne vaincra pas le bien, que l'obscurité n'offusquera pas la splendeur de Dieu... Les chrétiens ne sauraient être pessimistes!... La prière les forme à discerner les signes de Dieu, sa présence et son action, de manière à diffuser sa lumière et l'annonce de sa victoire". La vision de Jean s'achève par l'apparition d'un ange thuriféraire qui ne cesse d'alimenter son encensoir d'or. Ces grains d'encens", a précisé le Saint-Père, symbolisent nos prières. "Nous devons nous convaincre qu'il n'existe pas de prière inutile ou superflues" car Dieu n'est jamais insensible aux suppliques des hommes. "Souvent, face au mal, on croit ne rien pouvoir faire, alors que la prière est la réponse la plus efficace pour renforcer notre engagement quotidien en faveur du bien. La puissance divine rend notre faiblesse féconde."

  • Des provocations inutiles et meurtrières

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    A quel jeu joue-t-on lorsqu'on réalise des films qui outragent la foi religieuse? Dans un climat marqué par des dérives identitaires allant jusqu'à l'extrême, est-il sensé de s'en prendre aux convictions de populations en ébullition? Les résultats sont là : attentats en Lybie, manifestations en Egypte, avec le danger qu'on s'en prenne à des minorités religieuses qui seront accusées de complicité avec les occidentaux responsables de ces provocations. Quand on sait que ce film "l'innocence des musulmans" a été largement financé par des intérêts sionistes, on peut se poser la question de savoir à qui tout cela profite. Les propos du Vicaire apostolique à Tripoli, après l'attentat meurtrier contre une représentation américaine en Libye, sont tout à fait sensés :

    « Ce qui s'est passé est terrible mais il faut éviter de heurter la sensibilité religieuse des personnes » déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, Vicaire apostolique de Tripoli, après avoir appris la mort de l'Ambassadeur américain Chris Stevens et de trois fonctionnaires dans le cadre de l'assaut donné au Consulat des Etats-Unis de Benghazi par un groupe d'hommes armés au cours de la soirée d'hier, semble-t-il pour protester contre la projection aux Etats-Unis d'un film qui porterait atteinte au prophète Mahomet.
    « Il faut respecter la sensibilité de la population islamique. Déjà les pays arabes sont en proie à des bouleversements historiques. Jeter de l'huile sur le feu en se livrant à un outrage religieux est vraiment dangereux. Tout n'est pas bon ou saint mais il faut chercher à comprendre la réalité précise de ces pays avec leur sensibilité » ajoute Mgr Martinelli.
    En Egypte également, des manifestants ont attaqué l'Ambassade américaine locale alors que les coptes égyptiens ont annoncé une manifestation de protestation contre le film qui « insulte l'islam ». (L.M.) (Agence Fides 12/09/2012)

  • Couture (Lasne) - 14 septembre - Concert Bach avec l'ensemble Bradamante

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    vendredi 14 septembre 2012, 20h00

    Concert J.S. Bach

    par l'Ensemble Bradamante
    Paule Van den Driessche, clavecin
    Rachel Heymans, flûte à bec
    Anne-Catherine Gosselé, flûte à bec
    Leonor Palazzo, violoncelle

    — au profit de l'asbl Cerf Volant —
    Rue de la Chapelle Saint-Germain 1380 Lasne Belgique
    http://www.cerfvolantasbl.be/
  • Ne plus "faire d'enfants" ?

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    "Faire des enfants", une horrible expression, comme si accueillir de nouveaux petits d'homme appartenait au domaine du "faire", de la "fabrication". Une tribune, publiée dans divers médias, intitulée "Stoppez la croissance démographique" affirmait, à la fin du mois d'août, qu'il n'y a de salut pour l'humanité que dans une stricte limitation des naissances. Nathanaël Laurent y répond aujourd'hui dans la Libre, de façon assez alambiquée, mais en posant quelques bonnes questions :

    "Posons dès lors pour terminer quelques questions, sans doute embarrassantes, histoire de susciter une véritable réflexion : faut-il réellement moins d’êtres humains pour qu’il y ait plus d’humanité ? Est-ce une solution sérieuse que d’empêcher les résidents de cette planète d’exprimer leur potentiel de solidarité, de générosité et de partage ? L’évolution n’a-t-elle pas besoin de cette surpopulation pour permettre à Homo Sapiens de dominer en lui la part d’égoïsme qui risque de conduire son espèce à l’extinction ? Enfin, vouloir encore un enfant, le 3e ou le 4e, n’est-ce pas grandir l’humanité d’une conscience nouvelle à laquelle elle pourra transmettre, et surtout de laquelle elle pourra apprendre ?"

  • La pertinence de la doctrine catholique sur la sexualité

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    Hier encore, nous faisions écho ici à des propos outranciers tenus récemment à Wavreumont, à l'occasion d'une conférence du Professeur Van Meerbeeck. Y étaient dénoncées, entre autres, les positions de l'Eglise en matière de sexualité. Que souhaitent ces "esprits ouverts"? Que l'Eglise encourage les relations sexuelles hors mariage? les unions homosexuelles? la masturabtion? le recours à l'arsenal contraceptif? ... On ne sait trop mais il est tellement facile de se présenter, sous les applaudissements de Monsieur et Madame Toutlemonde, comme de bons apôtres dégoulinants de tolérance et de générosité. Parcourant les différents (et nombreux) commentaires qui ont entouré la mort du cardinal Martini, nous sommes "tombés" sur le blog de Jean Mercier (La Vie) et y avons découvert une note fort opportune intitulée "La liberté, entre vérité et miséricorde". Nous vous invitons à la lire attentivement. Son approche du cardinal Martini est juste et nuancée, bienveillante mais critique. Mais surtout, il fait justice de ces critiques faciles adressées à l'Eglise à propos de ses positions sur la sexualité :

    "Revenons sur le domaine où l’on attend tellement de l’Eglise qu’elle évolue et "soit de son temps", paraît-il : la sexualité. Mais les temps changent, et rapidement. A la faveur du débat sur le mariage homosexuel en France, un certain nombre de voix catholiques - et il s’agit de laïcs - se sont élevées pour défendre l’idée, au contraire, que l’Eglise avait raison en matière sexuelle. Je pense par exemple, à l’excellente tribune de Patrick Kechichian dans Le Monde. ...

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  • La persécution religieuse définie par la Cour de Justice européenne

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    Europe: la Cour de justice définit la persécution religieuse (ZENIT.org)

    Et consolide la liberté religieuse

    Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ

    Le 5 septembre 2012, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de Luxembourg a rendu un arrêt important en faveur de la liberté religieuse en définissant quel type d’atteinte au droit à la liberté de religion justifie l’octroi du statut de réfugié en Europe conformément à la directive 2004/83/CE du Conseil, du 29 avril 2004, sur le statut des réfugiés (Arrêt Bundesrepublik Deutschland/Y et Z, C-71/11 et C-99/11). Selon cette directive, les Etats membres de l’Union européenne doivent en principe accorder le statut de réfugié aux étrangers qui risquent d’être persécutés en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leurs opinions politiques ou de leur appartenance à un groupe social dans leur pays d’origine.

    Cette affaire concerne deux ressortissants pakistanais appartenant à la minorité musulmane ahmadiste (une minorité non reconnue par la majorité musulmane) demandeurs d’asile en Allemagne au motif qu’ils encourent, selon le code pénal pakistanais, une peine allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement s’ils prétendent être des musulmans, prêchent ou tentent de propager leur religion. Les autorités allemandes ont rejeté leur demande au motif que les restrictions à la pratique de la religion en public imposées aux ahmadis ne constituaient pas une « persécution » au regard du droit d’asile. Les deux requérants ont alors saisi les juridictions administratives allemandes, estimant que la position des autorités allemandes étaient contraires à la directive 2004/83/CE. Le tribunal administratif fédéral, saisi des litiges, a décidé de sursoir à statuer afin de demander à la Cour de Justice de l’Union européenne – à laquelle revient la charge d’interpréter les directives – de préciser ce qu’est une persécution  religieuse au sens de la directive de 2004.

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  • D'après William Lane Craig, il est raisonnable de croire

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    Via "Théophile", nous découvrons la parution d'un ouvrage traduit en français, et présenté ainsi sur AgoraVox (extraits) :

    La foi raisonnable de William Lane Craig

    Première traduction française de Foi raisonnable, l'ouvrage phare d'un des principaux philosophes américains contemporains, William Lane Craig. Craig offre une justification rationnelle du christianisme, claire et implacable. Un coup de tonnerre dans le ciel calme de la philosophie française, peu habituée aux raisonnements rigoureux qui agitent le monde universitaire anglo-saxon.

    ... vient de paraître la traduction française de l’ouvrage phare du philosophe américain William Lane Craig, Foi raisonnable. Cet ouvrage, disons-tout de suite est fondamental pour tous ceux qui s’intéressent à la question de l’existence de Dieu. A la différence de Michel Serres, William Lane Craig est un philosophe analytique. Pour lui, toute thèse avancée par un philosophe doit être fondée sur une série de propositions logiques. Un argument qu’on connaît tous repose sur une telle démarche : 1) Socrate est un homme, 2) Tous les hommes sont mortels, donc 3) Socrate et mortel. Il suffit de démontrer que les propositions 1) et 2) sont vraies pour que la conclusion soit inattaquable. Mais, me direz-vous, est-ce que tous les philosophes ne raisonnent pas ainsi ? Si vous avez un jour ouvert Nietzsche, Schopenhauer, ou bien pire, la radio pour écouter papy philo, vous aurez bien que compris que non, loin de là.

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  • L'herméneutique de la continuité, la seule façon d'interpréter Vatican II

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    C'est ce qu'affirme le cardinal Piacenza :

    "Qu’est-ce en réalité que « l’herméneutique de la continuité » dont parle souvent le Saint Père ?

    Selon ce qu’indique explicitement le Souverain Pontife lui-même, c’est l’unique façon correcte de lire et d’interpréter chaque Concile Œcuménique, et par conséquent le Concile Vatican II. La continuité de l’unique Corps ecclésial, avant d’être un critère herméneutique, c’est-à-dire d’interprétation des textes, est une réalité théologique qui plonge ses racines dans cet acte de foi qui nous fait professer : « Je crois en l’Eglise Une ». Pour cette raison, on ne peut penser qu’il existe une dichotomie entre pré et post Concile Vatican II et il faut certainement rejeter autant la position de celui qui voit dans le Concile Vatican II un « nouveau commencement » de l’Eglise, que celle de celui qui voit la « vraie Eglise » seulement avant ce Concile historique. Personne ne peut arbitrairement décider si et quand commence la « vraie Eglise ». Jaillie du côté du Christ et fortifiée par l’effusion de l’Esprit de Pentecôte, l’Eglise est Une et Unique, jusqu’à la consommation de l’histoire, et la communion qui se réalise en elle est pour l’éternité.

    Certains soutiennent que l’herméneutique de la réforme dans la continuité constitue seulement une des herméneutiques possibles à côté de celle de la discontinuité et de la rupture. Le Saint Père a récemment défini « inacceptable » l’herméneutique de la discontinuité (Audience à l’Assemblée générale de la Conférence épiscopale italienne, 24 mai 2012). En outre c’est évident : autrement on ne serait pas catholique et on injecterait un germe d’infection et de désintégration progressive ; ce serait également un grave dommage pour l’œcuménisme."

    Il est décidément bien délicat à interpréter, ce concile qui nécessite "modes d'emploi" et rappels, insistants et incessants. En attendant, on peut constater tous les jours l'utilisation qui en est faite sur le terrain et les ravages que cela occasionne.

  • Immigration, intégration, exclusion, assimilation, multiculturalisme, interculturalisme...

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    Sur ZENIT.org :

    Le cardinal Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, est intervenu sur le thème « Immigration : de l’urgence à l’intégration » au cours d’une rencontre internationale pour la paix, organisée en Bosnie-Herzégovine (Sarajevo) par la communauté de Sant’Egidio du 9 au 11 septembre 2012, dans l’esprit de la rencontre d’Assise voulue par Jean-Paul II en 1986 (cf. Zenit du 10 septembre 2012)

    Selon l’Organisation internationale pour les migrations, quelque 214 millions de personnes sont aujourd’hui impliquées dans le phénomène de la migration, indique le cardinal Veglio.

    L’intégration : ni assimilation, ni exclusion

    Dans son service pastoral en ce domaine, l’Eglise ne s’adresse pas « seulement aux croyants » mais à « tous les hommes », explique-t-il, elle entend en ce sens « promouvoir un “humanisme planétaire” », selon les mots de Paul VI, « pour le développement de tout l’homme et de tous les hommes ».

    Définissant la relation entre l’immigré et la nouvelle société qui l’accueille, l’Eglise invite à « l’intégration ». Ce terme a une valeur « relative » et peut être « éclairé avec d’autres réalités comme l’insertion, la participation, l’inclusion et même la communion », précise le cardinal.

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  • Catholique et socialiste, est-ce compatible ?

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    L'abbé Guillaume de Tanoüarn revient ce matin sur cette question sur Metablog :

    "Peut-on être catholiques et socialistes ?

    Je dois au Père Viot, avec lequel je collabore pour écrire un livre d'entretiens sur la nouvelle évangélisation, quelques lignes de Pie XI qui fournissent une réponse admirablement claire à la question redoutablement simple qui fournit le titre de cette intervention. Alors que le gouvernement, par le biais d'un expert "indépendant", se mêle de donner des leçons de stratégie à l'une des très grandes entreprises françaises, tout en annonçant qu'il faudra trouver 33 milliards d'euros et que l'on compte sur nos impôts pour empêcher la banqueroute de l'Etat, alors que la cote de popularité de notre président normal flirte déjà avec des abysses électorales, j'avoue que je ne résiste pas à vous livrer ce texte, tiré de Quadragesimo anno et qui condamne non seulement le communisme, mais, explicitement, le socialisme né de la scission du Congrès de Tours :

    Nombreux sont les catholiques qui, voyant bien que les principes chrétiens ne peuvent être ni laissés de côté ni supprimés semblent tourner le regard vers le Saint Siège et nous demander avec insistance si ce socialisme est suffisamment revenu de ces fausses doctrines pour pouvoir, sans sacrifier aucun principes chrétien, être admis et en quelque sorte baptisé. 
    Voulant, dans notre sollicitude paternelle, répondre à leur attente, nous décidons ce qui suit : qu’on le considère soit comme doctrine, soit comme fait historique, soit comme action, le socialisme, s’il demeure vraiment socialisme, même après avoir concédé à la vérité et à la justice ce que nous venons de dire, ne peut pas se concilier avec les principes de l’Eglise catholique, car sa conception de la société est on ne peut plus contraire à la vérité chrétienne. Selon la doctrine chrétienne, en effet le but pour lequel l’homme, doué d’une nature sociable, se trouve placé sur cette terre est que, vivant en société et sous une autorité émanant de Dieu, il cultive et développe pleinement toutes ses facultés à la louange de son Créateur et que remplissant fidèlement les devoirs de sa profession ou de sa vocation quelle qu’elle soit, il assure son bonheur à la fois temporel et éternel. Le socialisme, au contraire ignorant complètement cette sublime fin de l’homme et de la société, ou n’en tenant aucun compte, suppose que la communauté humaine n’a été constituée qu’en vue du seul bien être... Que si le socialisme, comme toutes les erreurs, contient une part de vérité (ce que d’ailleurs les Souverains Pontifes n’ont jamais nié) il n’en reste pas moins qu’il repose sur une théorie de la société qui lui est propre et qui est inconciliable avec le christianisme authentique. Socialisme religieux, socialisme chrétien, sont des contradictions : personne ne peut être au même temps bon catholique et vrai socialiste.» (Encyclique Quadragesimo anno, paragraphe 54 et 55)
    Notons-le : ce que condamne le pape dans le socialisme, c'est avant tout le matérialisme. Vieille cible de l'enseignement pontifical depuis Pie IX, le matérialisme est aussi bien du côté du socialisme que du libéralisme.

    Mais il y a chez Pie XI un autre diagnostic sur les entreprises politiques modernes. Il en critique la statolâtrie. Le mot se trouve dans Mit brennender Sorge, l'encyclique signée en 1938 contre le national-socialisme. On peut dire qu'il s'adapte bien à la critique du socialisme que l'on trouve dans Quadragesimo anno. La vénération pour l'Etat, qui déresponsabilise les individus, est assurément l'un des fléaux politiques modernes. La solution chrétienne est toujours à chercher du côté d'un personnalisme intégral. Elle bannit toutes les formes (y compris la forme humanitaire) de l'étatisme."