Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 2008

  • Un cardinal se souvient du Pape Pie XII comme d’un héros de guerre et d’un saint

    IMPRIMER

    Source : Catholic news agency - Rome, Italie, le 2 août 2012 / 04:03 (CNA / EWTN News)

    Il a aujourd’hui 96-ans, mais pendant la Seconde Guerre mondiale, le cardinal Fiorenzo Angelini était un jeune prêtre dans une paroisse romaine qui s’est un jour retrouvé face-à-face avec le Pape Pie XII, à la suite d'un raid aérien allié. «J'ai eu la surprise inimaginable de me trouver, immédiatement après le bombardement, à proximité du Pape, qui s’est rendu sur le site de la catastrophe où je me trouvais, parmi les morts, les blessés et les mourants», a-t-il confié à CNA, à Rome. Originaire de Rome, le cardinal Angelini est un ancien président du Conseil pontifical pour la Pastorale des travailleurs de la santé. Il avait été élevé cardinal au Sacré Collège en 1991, par le pape Jean-Paul II.

    Depuis sa rencontre juvénile avec le Pape Pie XII, il a également été un ardent défenseur du dossier sur le pontife en temps de guerre - en particulier contre ceux qui prétendent qu'il n'a pas fait assez pour aider la communauté juive de Rome.

    Lire la suite

  • Vietnam : la mère d'une blogueuse emprisonnée meurt après s'être immolée par le feu

    IMPRIMER

    Une information parue sur le site "Eglises d'Asie" (M.E.P.) :

    Immolation de la mère d’une blogueuse emprisonnée : le gouvernement reconnaît les faits

    Ce jeudi 2 août, Luong Thanh Nghi, porte-parole vietnamien des Affaires étrangères, a reconnu officiellement et pour la première fois, la mort « lors de son transfert à l'hôpital » de Dang Thi Kim Lieng, 64 ans, mère d’une blogueuse emprisonnée depuis 2011, décédée des suites de son immolation par le feu le 30 juillet, et a annoncé le lancement d’une « enquête sur l’incident ». Jusqu’à aujourd’hui aucun média d’Etat n’avait parlé de cette affaire et le gouvernement avait refusé de répondre aux questions des journalistes comme des diplomates étrangers.

    Cette confirmation officielle suit de très près la parution mercredi 1er août d’un communiqué des Etats Unis qui se sont déclarés « profondément préoccupés et attristés d'apprendre l'immolation [de Lieng] qui serait liée aux circonstances de la détention de sa fille [Ta Phong Tan ]», et ont demandé au gouvernement vietnamien de "relâcher immédiatement les trois blogueurs" actuellement emprisonnés et en attente de leur jugement, au nom de la liberté de la presse.

    Lire la suite

  • France : les "poissons roses" déjà mal à l'aise dans le vivier socialiste ?

    IMPRIMER

    Pour des chrétiens soucieux de justice sociale et révulsés par un certain cynisme néo-libéral, la tentation est forte de rejoindre les rangs socialistes. Ainsi en va-t-il des "poissons roses" qui ont incité à voter en faveur de François Hollande. Le problème (hautement prévisible), c'est lorsqu'il s'agit des valeurs éthiques que les chrétiens ne peuvent brader et que les socialistes - tout comme les libéraux d'ailleurs - sont prêts à "aménager" dans des dispositifs légaux à géométrie variable. Ainsi lisons-nous sur gènéthique.org :

    Les " Poissons roses " vont à " contre-courant" du Gouvernement

    Certains courants, à gauche, n’hésitent pas à faire part de leur inquiétude vis-à-vis du "programme de François Hollande en faveur [notamment] de l’euthanasie […] et de la recherche sur l’embryon humain".    

    Ainsi en est-il d’une "contribution thématique [cosignée par Michel Rocard et] déposée, en vue du prochain congrès du PS [Parti Socialiste], par l’un des courants, ‘les poissons roses’, […] [qui] rassemble des chrétiens de gauches". Pour ces derniers, il faut notamment "tourner le dos à l’euthanasie […] empêcher la possibilité de création d’embryons surnuméraires" et "même ‘diminuer le nombre d’avortements’ ".

    Philippe de Roux, co-dirigeant du mouvement des Poissons roses composé de 600 adhérents, espère ainsi "pouvoir introduire un débat  sur les questions d’éthique sociale et à force de rencontres et de discussions, faire comprendre aux socialistes qu’elles doivent faire partie intégrante de leur politique"

  • La religion n'aurait-elle rien à voir dans les évènements au Nigéria ?

    IMPRIMER

    C'est ce que laisse entendre Mgr Matthew Hassan Kukah, évêque de Sokoto, dans une interview mise en ligne sur le site "Oasis" :

    Nigeria: la peur ne peut pas gagner

    Comment pouvez-vous nous aider à comprendre la situation réelle de votre pays, au-delà des réductions médiatiques simplistes ?

    De nombreuses personnes préfèrent les réponses hâtives pour comprendre le contexte et essayer d’expliquer la situation au Nigeria. Après l’indépendance du Nigeria, l’armée ne permit pas aux hommes politiques de gouverner et d’instaurer une vie démocratique dans le pays. L’autre question importante pour le Nigeria est la présence de riches gisements pétroliers qui provoque de grands conflits entre ceux qui veulent contrôler ces ressources et gagner de l’argent. 

    Les informations présentent souvent le conflit nigérian comme un conflit religieux. Que pensez-vous à ce propos ?

    C’est un élément très important à comprendre : les problèmes du Nigeria, surtout la terrible violence, n’ont rien à voir avec la religion. Ici, les problèmes surgissent à cause de la mauvaise gestion des ressources du pays et de l’incapacité du Gouvernement à contrôler la situation. Chaque crise au Nigeria est immédiatement reliée aux religions. Mais nous n’avons jamais eu une crise religieuse ou une crise dérivée des chrétiens et musulmans luttant pour des questions religieuses. La véritable raison de la crise en cours est politique et économique. Ce n’est pas correct de présenter les problèmes d’aujourd’hui comme des conflits entre les religions.

    Lire la suite

  • Quand le pape veut rendre transparentes les finances vaticanes

    IMPRIMER

    C'est Sandro Magister qui le souligne :

    ...le rapport que Moneyval a publié à propos du Vatican et de ses finances, à la mi-juillet, a constitué une ligne de partage des eaux historique.

    Pour la première fois, en effet, le Saint-Siège a soumis ses instituts et ses lois au jugement d’un arbitre extérieur, international. Pour la première fois il s’est fait donner une note et dicter ses devoirs par une autorité séculière. Dans un domaine, celui de Dieu et Mammon, où il a beaucoup péché.

    C’est un événement, marqué par le rapport de Moneyval, qui oblige à refaire une fois de plus le portrait conventionnel du pape Benoît XVI.

    Le professeur de théologie s’est révélé, dans cette affaire, un homme de gouvernement inflexible. Il a exigé que, dans le domaine des finances, tout soit rendu transparent et exemplaire, même s’il fallait pour cela faire exploser à l’intérieur des murs du Vatican des conflits d’une violence sans précédents. Et il en a été ainsi fait.

    Moneyval l'a reconnu : le Vatican "a fait beaucoup de chemin en vraiment peu de temps". Il a été parmi les derniers à se mettre en route mais, en deux ans seulement, il a réussi à prendre la dixième place sur les 39 états soumis au jugement périodique de la task-force du Conseil de l'Europe qui mesure les capacités de chaque état dans la lutte contre la circulation de l’argent sale. Juste derrière l’Allemagne et l’Italie. Et il obtient neuf notes positives sur seize dans les domaines “core and key” qui décident de la note finale.

    Deux entités, au Vatican, ont été spécialement observées, celles auxquelles le rapport de Moneyval a consacré le plus grand nombre d’observations favorables ou défavorables : l'Institut pour les Œuvres de Religion (IOR), la "banque" du Vatican, et l'Autorité d’Information Financière (AIF), l’organisme d’investigation et de contrôle dont le Saint-Siège a dû se doter.

    Pour l’un comme pour l’autre, on s’attend au Vatican à des coups de théâtre à la fin de l’été.

    Lire la suite

  • Assoupissement estival…

    IMPRIMER

    Ce sont les vacances. Du coup, les médias tournent au ralenti, avec des effectifs réduits. L’information s’en ressent, bien évidemment, même si elle couvre l’urgence : ainsi sommes-nous (sommairement) informés au sujet de la Syrie, et sommes-nous tenus au courant du déroulement des jeux olympiques ; il faut bien aussi, mobilisation populaire oblige, que soit évoquée la (possible) libération conditionnelle de Michelle Martin. Pour le reste, il faudra attendre la fin de la « trêve estivale ». En surfant sur le net, on s’aperçoit que de nombreux blogueurs et autres gestionnaires de sites succombent également à la torpeur estivale et n’alimentent que parcimonieusement leurs contenus.

    Pourtant, je ne suis pas sûr que les protagonistes des nombreux conflits qui déchirent la planète soient en vacances, pas plus que ceux qui œuvrent à faire évoluer nos sociétés vers des lendemains qui ne nous enchantent pas. Il ne semble pas non plus que les processus économiques et financiers connaissent une quelconque relâche à l’heure où des Etats ou des régions sont en grave difficulté de payements et où l’avenir de la devise européenne inspire les plus grandes inquiétudes.  

    Mais, nous dira-t-on, même le pape est en vacances! Où il ne chôme pas, semble-t-il. Il vient de mettre la dernière main à son troisième volume sur Jésus de Nazareth, plus particulièrement consacré aux Evangiles de l’Enfance, et envisagerait la publication d’une quatrième encyclique. Par ailleurs, il se prépare à son très prochain voyage au Liban dont la situation est particulièrement cruciale.

    Finalement, la question se pose de savoir si le rythme de l’information, assez frénétique habituellement, n’est pas entretenu de façon très artificielle. Ainsi se crée une réelle dépendance chez un public en attente de messages et, en même temps, une pression sur les médias pour qu’ils répondent à cette fringale d’informations. On le voit bien sur certains sites et blogs où il « faut » mettre en ligne à intervalles rapprochés de nouveaux contenus pour tenir en haleine un public qui assure un niveau de fréquentation élevé. Et nous-mêmes, sommes-nous vraiment à l’abri de cette tentation sur ce blog ?

    Où est la juste mesure ? Sans doute faut-il se tenir informé de la marche du monde, de l’évolution de notre société, des enjeux importants de l’heure présente, mais sans succomber à une sorte de prurit où il faudrait que l’on se gratte dès que cela chatouille. Garder une sérénité intérieure en s’arrimant à Celui que n’affectent pas les tribulations du monde - « Stat Crux dum volvitur orbis »* - tout en étant attentif à ce qu’il advient aujourd’hui de ce monde qui nous est confié, voilà un équilibre bien difficile à trouver…

    * Devise des chartreux : « la Croix demeure tandis que le monde tourne »

  • Accueil de Michelle Martin chez les Clarisses de Malonne : le bourgmestre de Namur veut calmer le jeu

    IMPRIMER

    Extrait de « La Libre » de ce jour :

    « Ce vendredi, à Malonne, à l’initiative de divers citoyens belges, qui ont fait connaître leurs intentions via les réseaux sociaux, une manifestation est en cours, à proximité du monastère des sœurs Clarisses. Selon les premières estimations de la police, elle réunit environ 300 personnes.

    On sait depuis mardi et la décision prise par le tribunal de l’application des peines de Mons que, sauf si la Cour de cassation en décidait autrement, Michelle Martin, l’ex-compagne de Marc Dutroux, se retrouvera en libération conditionnelle dans ce couvent dans les prochaines semaines.

    Les manifestants entendent exprimer leur désapprobation. Le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot (CDH) a autorisé cette manifestation (qui devrait être suivie par une autre, dimanche matin) mais il appelait au calme, jeudi soir. "Je suis moi-même père de famille et je comprends l’émotion qui a saisi une partie de l’opinion publique, mais je demande à chacun de recouvrer raison. J’en appelle au sang-froid des manifestants et leur demande d’éviter tout acte de vandalisme et tout débordement", nous confiait-il.(…)

    Le bourgmestre de Namur nous a par ailleurs confirmé la tenue, lundi soir, à 20 heures, au Champ-Ha, qui n’est autre que le centre sportif de Malonne, d’une réunion d’information à l’attention des habitants de la localité.

    Y participeront, outre M. Prévot, le chef de corps de la police locale et l’ancien président du tribunal de Première instance de Namur, Christian Panier. La volonté des organisateurs est d’expliquer les tenants et aboutissants de la décision du TAP, histoire, si possible, de calmer les esprits.

    Cette initiative à caractère pédagogique est à saluer car, pour le moment, circulent, sur le Net notamment, les déclarations les plus farfelues qui soient. "J’aimerais vraiment qu’on retrouve une approche plus rationnelle de l’événement", scande le bourgmestre (…).

    Environ 300 personnes manifestent à Malonne 

  • Benoît XVI a achevé le troisième tome du "Jésus de Nazareth"

    IMPRIMER

    Le Pape finit son troisième volume sur Jésus de Nazareth

    Source : Catholic news agency

    Cité du Vatican, le 3 août 2012 (CNA / EWTN News)

    Le Bureau de Presse du Saint-Siège a annoncé le 2 août que le pape Benoît XVI avait terminé le troisième volume de son ouvrage sur Jésus de Nazareth, qui se concentre sur l'enfance du Christ. Le pape a achevé son texte pendant ses vacances dans sa résidence d’été de Castel Gandolfo, en dehors de Rome.

    Selon le Bureau de presse, la version originale allemande est actuellement traduite en plusieurs langues. La publication de l'ouvrage est prévue une fois que toutes les principales versions linguistiques auront été réalisées.

    Le nouveau volume est la suite de « Jésus de Nazareth », publié en 2007, et de « Jésus de Nazareth - De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection», sorti en 2011. Les deux livres ont été publiés en sept langues, avec plus d'un million d'exemplaires vendus.

    En plus de terminer son livre, le pape prépare également les discours de son voyage apostolique au Liban - qui aura lieu du 14 au 16 septembre - pour la signature de l'Exhortation apostolique post-synodale de l'Assemblée Spéciale pour le Moyen-Orient du Synode des évêques. Le Secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, a déclaré hier lors de la messe à la paroisse d'Introd dans le Val d'Aoste, où il se repose pendant quelques jours, qu’après la publication du livre sur Jésus, «une encyclique pourrait peut-être survenir », ce qui en ferait la quatrième rédigée par le Pape.

    Benoît XVI est également occupé à la rédaction de ses discours pour la prochaine célébration du 50ème anniversaire du Concile Vatican II et de l'ouverture de l'Année de la Foi, qui aura lieu le 11 octobre.

  • Nouvelle flèche de la Curie romaine contre les Lefebvristes

    IMPRIMER

     «Le concept que le concile peut aussi être mauvais, remonte après tout à Martin Luther. Et en tenant compte seulement de cela, les traditionalistes devraient se demander où ils sont. " C’est un extrait de l'interview de Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la Promotion de l'Unité chrétienne, par l'Agence suisse Kipa-Apic, repris aujourd'hui par L'Osservatore Romano .

    Le cardinal, dans le cours de l'entrevue a également parlé des différences de perception avec les traditionalistes et sur la nature stricte des principes du Concile: Vatican II «  a adopté quatre constitutions, neuf décrets et trois déclarations. En termes purement formels, vous pouvez faire une différence entre ces trois genres. Mais alors un problème se pose lorsque l'on considère que le Concile de Trente (1545-1563) n'a pas publié de décret ou pas de constitution. Il n'y aurait pas quelqu'un qui pourrait prétendre que le Concile de Trente a été d'un niveau inférieur. Par conséquent, du point de vue purement formel, il est possible de trouver des différences, mais vous ne trouverez pas vraiment d'accord pour faire des différences dans la rigueur du contenu de ces documents. "

    Le cardinal a également rappelé que le décret du concile sur  ​​l'œcuménisme,  Unitatis redintegratio,  « puise ses principes dans la Constitution dogmatique sur l'Église Lumen gentium » (…) "Paul VI a fortement insisté sur la promulgation du décret, sur le fait qu'il va interpréter et d'expliquer la Constitution dogmatique sur l'Église. (…) C'est pourquoi aujourd'hui il devrait être un thème central de l'Eglise ». Et de même  (…) « la déclaration du Conseil sur les relations entre l'Église et et les religions non-chrétiennes, en particulier le judaïsme, Nostra Aetate, trouve son fondement dans la Constitution dogmatique sur l'Église. "

    source
    et agence Asca:
    ASCA, via le « Forum Catholique.

    Dogmatisme contre dogmatisme…Sur le « Forum Catholique », le professeur Luc Perrin pose cette question en commentaire sous une autre analyse (fort "optimiste" celle-là sur les perspectives de la négociation avec Mgr Fellay) parue dans « Rivarol » : « Benoît XVI a clairement signifié à Mgr Fellay que pour le moment les termes de "l'accord" manquaient. Alors, oui, on peut s'interroger : pourquoi Rome a tant fait pour poser les bases d'un accord et le déchire la veille de sa signature métaphoriquement parlant ? (…) La question n'est pas à adresser à Menzingen mais à Rome  »…

  • L’eusses-tu cru ?

    IMPRIMER

    Faute d’être sollicité, Mgr Gaillot, l’ancien « patron » du diocèse d’Évreux,  évêque aujourd’hui  in partibus infidelium,  le rappelle lui-même à notre mémoire : il est pour le mariage gay.

     Portrait-souvenir dans « Le Progrès » :

    « Il le reconnaît sans détour : son téléphone portable sonne moins souvent qu’avant. « J’ai quand même eu un appel d’un journaliste de Rouen, avant-hier, parce que j’allais défendre les occupants d’un squat, là-bas » tempère-t-il, de sa voix toujours aussi enjôleuse. Jacques Gaillot – la coqueluche de médias adorant détester l’Église, et ne pouvant donc que vénérer son poil à gratter n° 1 – a presque disparu des écrans télés. Sic transit gloria mundi. « Ainsi passe la gloire du monde », disait-on à une époque aux papes, lors de leur intronisation. Dans les dix années qui avaient suivi son éviction de sa charge d’évêque d’Évreux – et sa nomination sanction comme évêque de Partenia, un diocèse d’Algérie qui n’existe plus – Mgr Gaillot témoignait encore régulièrement de ses combats – pour la défense des mal-logés et des sans-papiers, pour le mariage des prêtres et celui des homosexuels… Puis, les médias sont passés à autre chose – affaire de génération, sans doute. L’ex-enfant terrible de l’épiscopat français n’a même pas été sollicité, ces derniers temps, pour réagir sur le mariage gay, que le pouvoir socialiste veut autoriser, en même temps que l’adoption d’enfants par les couples d’un même sexe.

    Lire la suite

  • Des martyrs encombrants ?

    IMPRIMER

    Fêtés aujourd'hui, le Bienheureux Felipe de Jesus MUNARRIZ et ses compagnons

    Philippe Munarriz était le supérieur du monastère des missionnaires clarétains de Barbastro, en Espagne, pendant la guerre civile. Une troupe d'anarchistes firent irruption au monastère afin d'y trouver un supposé dépot d'armes. Tous les prêtres, frères et scholastiques furent enfermés, persécutés et finalement exécutés puisqu'ils refusaient de renier leur foi. Plusieurs étudiants, agés entre 21 et 25 ans, laissèrent de courts témoignages écrits d'offrande de leur vie. Béatifiés par Jean Paul II en 1992.

    Cadre historique(source)

    Après une éphémère première République (1873-74), la royauté espagnole est à nouveau abolie en 1931 avec l’instauration de la seconde République. Elle commence sous de bonnes augures et beaucoup de catholiques s’y rallient, mais les hostilités avec la religion s’ouvrent en 1933 après des élections favorables à la gauche. C’est d’abord une politique de laïcité absolue qui tend à éradiquer le christianisme de la nation espagnole : interdiction aux religieux de faire “aucun commerce, aucune industrie, aucun enseignement”, suppression des jésuites, approbation du divorce, crucifix retirés des classes. Et déjà, on brûle des églises. La gauche républicaine a mal calculé. Il faudrait peu connaître le peuple espagnol pour penser qu’il accepte cette violence anti-religieuse sans réaction. Les élections de décembre 1933 ramènent au pouvoir une majorité de droite.

    Lire la suite

  • Le 27 avril 2048

    IMPRIMER

    Le jour où fut aboli le mariage...

    Une fiction commentée sur l'excellent blog "Le soupirail et les vitraux" :

    Pourquoi nous avons aboli l'altérité

    Découverte avec quelque effroi dans les couloirs de l’Ens de Lyon cette « eutopieprivée » [eutopie : meilleur monde] : « Pourquoi nous avons aboli le mariage », publiée dansLa vie des idées, et signée François de Singly, sociologue de la famille. Cette anticipation militante n’est hélas qu’assez peu fantaisiste.Le cheval verdâtre de l’Apocalypse, Bucéphale du Progrès de haute confusion, galope vers l'horizon sans frontières, cravaché par le nerveux jockey post-moderne, tout excité dans sa casaque arc-en-ciel de s’émanciper de la nature. Notons la clairvoyance à propos du lien entre l’« ouverture » du mariage aux personnes de même sexe et son abolition : une fois que la définition implose, l’institution explose. Détruisez d’abord le mot, la chose ne lui survivra guère.
    L'individualisme libéral-libertaire triomphe, l'ordre précaire de l'indistinction obligatoire s'impose, le consommateur déraciné se dit pourquoi pas, les vendeurs d'antidépresseurs se frottent les mains, le marché jubile, l'enfant sanglotte seul devant son écran, la nature ferme sa gueule et le mensonge-père du mensonge remue la queue : voici venir le règne de l'homme autoconstruit. Vous êtes priés d'applaudir.
    Lire la suite