Il constate que « cet appel devrait ignorer même des décisions définitives du magistère, par l’exemple sur la question de l’ordination des femmes, à propos de laquelle le bienheureux pape Jean-Paul II a déclaré de manière irrévocable que l’Église, à cet égard, n’a reçu aucune autorisation de la part du Seigneur »Là n’est pas, pour le pape, le point essentiel. « La désobéissance est-elle un chemin pour renouveler l’Église ? » La réponse de Benoît XVI est clairement négative. Pour lui, seule, la « configuration au Christ est la condition nécessaire d’un vrai renouvellement, et non pas seulement l’élan désespéré pour transformer l’Église selon nos désirs et nos idées. »
BELGICATHO - Page 2160
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Les prêtres invités à la radicalité de l'obéissance
La Croix présente l'homélie de Benoît XVI prononcée lors de la messe chrismale de ce Jeudi Saint. Il y rappelle les prêtres à l’obéissance.La Croix y voit une réponse explicite à l’appel signé le 19 juin 2011 par 329 prêtres autrichiens (appel en faveur de l’ordination des femmes et d’autres réformes dans l’Église, repris également en Allemagne, en France, aux États-Unis, ...et en Belgique). "...Le pape a pris acte de « la situation souvent dramatique de l’Église d’aujourd’hui », et de l’« appel à la désobéissance publié par un groupe de prêtres dans un pays européen ». -
Le site des médias catholiques victime de pirates informatiques ?
Le site officiel des médias catholiques (catho.be) est bloqué depuis quelque temps, sans doute victime d'un acte de malveillance de quelconques anonymous ou autres énergumènes, partisans du pluralisme, et de la liberté d'expression. Dans ce cas, chacun pourra apprécier le choix du moment en ce début du triduum pascal.
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Liège : les catholiques sortent des églises
Nous lisons dans Le Soir : "Les catholiques sortent des églises vendredi. Pour la première fois, un chemin de croix est organisé au centre-ville."
C'est une première dans le centre-ville liégeois : à l'initiative des deux doyens – rive gauche et rive droite –, les catholiques devraient se retrouver vendredi pour un chemin de croix allant de Saint-Pholien à Saint-Paul, en passant par la place Saint-Lambert, « lieu du martyr de l'évêque saint Lambert mais aussi en mémoire des victimes de la tuerie de décembre dernier, sans oublier le drame de la rue Léopold et les petites victimes du terrible accident de Sierre. » Amené par l'évêque Aloys Jousten, ce rassemblement se veut « ouvert à tous » mais « les marcheurs suivront symboliquement une grande croix et porteront des cierges. »
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Quand des catholiques sauvaient des juifs durant l'Occupation
Le Figaro recense une biographie du cardinal Lustiger et rappelle ces évènements :
C'était le jeudi saint 1940. Sans savoir pourquoi, un jeune juif, Aron Lustiger, entre dans la cathédrale d'Orléans. Il est saisi. «Là, témoignera-t-il, j'ai eu l'intuition que ce que je pensais de la condition juive trouvait dans la figure du Messie son sens et un certain aboutissement.» Le 25 août 1940, Aron et sa sœur Arlette sont baptisés. Contre l'avis de leurs parents qui tenteront une médiation avec un grand rabbin pour empêcher cet acte.
Cette histoire est très connue. Elle est racontée dans une biographie, Jean-Marie Lustiger, le cardinal prophète, publiée mercredi chez Grasset (360 p., 20,90 €) et signée par Henri Tincq, ancien chroniqueur religieux au journal Le Monde. Mais ce livre très fouillé contient une révélation de taille: les parents du futur cardinal seront également baptisés…
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L'eugénisme serait-il devenu un droit de l'homme ?
Cour européenne des droits de l'homme : avortement et eugénisme (ZENIT.org)
La question de l'existence dun « droit à l'avortement eugénique » par Grégor Puppinck
« La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est actuellement saisie d’un nombre sans précédent d’affaires relatives à l’avortement. Parce que les principes jurisprudentiels adoptés par cette Cour s’imposent aux 47 Etats membres, les prochains mois seront décisifs pour le respect de la vie et de la dignité humaine. L’ECLJ, qui intervient comme tierce partie dans plusieurs de ces affaires[1], souhaite attirer l’attention sur ces affaires très importantes », explique le directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), Grégor Puppinck dans cet article (cf. aussi Zenit du 3 avril 2012).***
Parmi les affaires que la Cour européenne doit actuellement juger, citons le cas d’une mère polonaise qui se plaint des difficultés rencontrées pour obtenir que sa fille mineure puisse avorter[2] ; il y a aussi le cas d’une femme décédée durant une grossesse en raison (prétendument) de l’objection de conscience exercée par les médecins[3]. Dans une autre affaire, une femme devenue stérile suite à un avortement se plaint de ne pas avoir été correctement informée des risques encourus[4]. Dans deux autres cas soumis à la Cour, des femmes ayant donné naissance à des enfants handicapés se plaignent de ne pas avoir été en mesure d’avorter[5]. Enfin, sur un sujet proche, la Cour est également saisie d’une affaire mettant en cause l’interdiction, par le législateur italien, de diagnostic préimplantatoire[6].
L’ECLJ a rendu ses observations le 2 avril dans le cas d’Anita KRŪZMANE contre la Lettonie dans lequel une mère se plaint de ne pas avoir été en mesure d’avorter sa fille trisomique. Elle prétend en particulier que son médecin aurait manqué à une obligation de lui prescrire un test de dépistage de la trisomie. Invoquant un lien de causalité directe entre l’absence de test de dépistage et la naissance de sa fille trisomique, la requérante prétend avoir subi une atteinte dans le droit au respect de sa vie privée, laquelle vie privée comprendrait –d’après la requérante- le droit de décider d’avorter. En résumé, il s’agit de savoir si l’eugénisme est devenu un droit de l’homme.
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Vendredi saint – Un chemin de croix dans les rues de Liège
Vendredi saint – Chemin de croix dans les rues de Liège (communiqué de presse)Vendredi 6 avril, c’est vendredi saint. Les chrétiens font mémoire de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant de fêter sa résurrection à Pâques. A cette occasion, la « Pastorale Urbaine » qui organise diverses animations pour les catholiques de Liège, renoue avec une antique tradition : organiser un chemin de croix dans les rues de la ville. Chapeauté par les doyens des deux rives de la ville (Rive-droite, doyen Jean-Pierre Pire et rive-gauche, doyen Eric de Beukelaer), il sera présidé par Mgr Aloys Jousten, évêque de Liège. Le chemin de croix partira à 18h de l’église Saint-Pholien pour arriver à 19h à la Cathédrale. Les marcheurs suivront symboliquement une grande croix et porteront des cierges. Des intentions seront présentées par des représentants des paroisses et des mouvements (comme Sant’Egidio), mais aussi de la société civile (le monde de la justice, le MOC, le monde scolaire, les mouvements de jeunesse, les victimes de la violence, les étrangers,…) L’événement s’adresse à un large public. Chacun peut librement y participer: Liégeois ou non, jeune ou aîné, croyant ou peu, pratiquant ou pas. Le chemin de croix est une prière par les pieds. C’est un message d’amour universel qui s’adresse bien au-delà des habitués des églises. La Pastorale Urbaine remercie l’administration communale et les forces de police. Grâce à leur aimable collaboration, pareille démarche a pu s’organiser dans d’excellentes conditions.
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Ils sont 150 millions de chrétiens à être persécutés dans le monde
Chaque année depuis 1997, Portes Ouvertes publie l'Index Mondial de Persécution, un classement des 50 pays oû les chrétiens sont le plus persécutés.
L'Index est un outil d'analyse. Il permet à Portes Ouvertes d'ajuster le plus précisément possible l'aide humanitaire, juridique et spirituelle en fonction des besoins des églises minoritaires persécutées.
L'Index Mondial de Persécution prend en compte la pleine complexité de la persécution et la taille de chaque communauté chrétienne persécutée et recense les exactions à l'encontre des chrétiens, quelles que soient leurs dénominations.
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L'Acte qui consacre l'humanité dans l'amour
En mourant, Jésus dit : "Tout est consommé" (Jn 19). Dans la mort de Jésus, l'histoire humaine tout entière parvient à sa consommation, à son sommet. Un homme de notre race a été jusqu'au bout de l'amour ; il a fait de sa mort un acte parfait d'amour, s'abandonnant sans réserve entre les mains du Père (Lc 23, 46) et entre les mains de ses frères pécheurs (Lc 23, 33-34). Cet Acte est indépassable : il porte d'un coup l'histoire à son accomplissement, et si celle-ci continue, c'est pour que les hommes entrent dans cet Acte, le fassent leur, acceptant d'être pris en lui, sanctifiés, consacrés par lui, qui les transforme et leur permet d'aller, eux aussi, jusqu'au bout de l'amour. L'Acte de mourir de Jésus sur la Croix est l'acte auquel l'humanité entière est suspendue, l'Acte qui la sanctifie et la consacre tout entière dans l'amour.
Cet acte de mourir, Jésus l'a anticipé (...) réellement et d'une manière merveilleusement significative pour nous, à la Cène. La veille de sa mort, pour la gloire du Père et la joie de ses frères, Jésus se fait pain des hommes. Il prend le pain qui est son corps; anticipant sa mort, il prend en main la totalité de son être et de son existence, il se prend lui-même et se rompt; ma vie, nul ne la prend, mais c'est moi qui la donne (Jn 10, 18) : il se rompt lui-même, avant même d'être rompu par nous tous, ses frères pécheurs; il se partage: consommant sa mort à lui-même, il devient capable de se partager entre tous dans un partage où il est vraiment tout entier à chacun; il passe au Père dans les autres et, nous regardant tous, il dit : "Mon corps, c'est vous". La Parole par laquelle il se livre est efficace : il est déjà mort, il vit déjà au coeur des siens. La Passion ne fera qu'accomplir ce qu'il a dit; les hommes seraient d'ailleurs bien incapables de faire mourir celui qui est la Vie, s'il ne voulait lui-même mourir pour eux et par eux, dans l'amour.
Mais, à la Cène, Jésus dit : "Faites ceci en mémoire de moi" (Lc 22, 19). Ceci n'est pas simplement le rite à réitérer, c'est l'Acte posé ce soir-là. L'Eglise est tout entière invitée à entrer dans l'Acte qui la sauve et la consacre : nous sommes sauvés, nous faisons de notre vie un acte d'amour parfait dans la mesure où "nous faisons ceci en mémoire de Lui", dans la mesure où nous prenons, où nous nous rompons dans la mort à nous-mêmes et où nous devenons réellement le pain des autres, à la gloire du Père. L'Acte de mourir de Jésus, son acte parfait d'amour est re-présenté (rendu présent (...) à l'humanité, jusqu'à la fin des siècles, dans l'Eucharistie. La messe est le moment où cet Acte nous rejoint et où nous le laissons s'emparer de nous, nous consacrer et nous "transsusbtantier" pour que, nous aussi, nous allions jusqu'au bout de l'amour.
Un texte de Jean-Marie Hennaux repris dans le recueil "Chaque jour tu nous parles" (Orval), t. 2, pp. 120-121.
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Qu'est-ce que la messe ?
La messe de la Dernière Cène qui se célèbre au soir du Jeudi-Saint -premier jour du « triduum pascal »- commémore l’institution de l’Eucharistie par le Christ « pridie quam pateretur » : à la veille du jour de sa passion. Telle fut la première messe indissociable du sacrifice de la croix qu’elle signifie.Sur une page du livre d’intentions ouvert au fond d’une église liégeoise, un fidèle anonyme a écrit : « Qu’est-ce que la messe » ? et consigné la réponse que lui a faite un prêtre : « c’est un repas… ». Essayons donc d’expliciter, humblement, ces points de suspension.
Dans un petit livre pénétrant, "Ce qu'est le mystère à l'intelligence" (1), Louis Salleron s'est interrogé, après tant d'autres, sur l'"essence" du christianisme, qui se trouve être, pense-t-il, dans le sacrifice:
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Un chef d'oeuvre de malhonnêteté intellectuelle sur France 3
Nous relayons, à notre tour, cette note de l'abbé Alain René Arbez parue sur dreuz.info intitulée "Un réquisitoire contre l'Eglise catholique":
Lundi soir 2 avril, la chaîne française FR3 a diffusé un long documentaire au titre éloquent – « la guerre perdue du Vatican » – prétendant retracer les étapes de l’Eglise catholique depuis le Concile Vatican II.Un chef d’œuvre de malhonnêteté intellectuelle, élaboré avec une foule de documents d’époque, d’interviews multiples et variées, pour amener le téléspectateur à la conclusion programmée que l’Eglise est hors course et que son déclin est irréversible.Le procédé est exactement le même que pour l’émission qui avait frappé les esprits il y a quelques années, « corpus christi », visant à briser la légitimité spirituelle du christianisme à partir de montages soigneusement articulés et mis en perspectives sous des apparences très scientifiques. -
Joyeuse Vesak-Hanamatsuri !
Le dimanche 8 avril prochain, on fête le Vesak-Hanamatsuri. Cela ne vous dit rien ? Alors, Cathobel, sous le titre « Joyeuse Vesak-Hanamatsuri », vous rafraîchit la mémoire (ou vous instruit) en commentant ce communiqué du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux :
« À l’occasion du Vesak-Hanamatsuri, grande fête bouddhiste qui commémore la naissance du bouddha le 8 avril, le président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, le cardinal Tauran, a adressé le 3 avril un message aux bouddhistes. Outre les félicitations de rigueur, c’est sur l’éducation des jeunes générations à la justice, à la paix et au dialogue interreligieux, que le propos s’est concentré. Quelques extraits…
« Aujourd’hui, dans les salles de classe des écoles et des universités du monde entier, de plus en plus d’étudiants appartenant à diverses religions et croyances sont assis côte à côte et apprennent ensemble, les uns des autres ».
« En tant que bouddhistes, vous transmettez aux jeunes une sagesse : s’abstenir de nuire aux autres et vivre dans la générosité et la compassion, pratique digne d’estime et de reconnaissance, don précieux pour la société ».
« Les jeunes nous aident à progresser dans notre pèlerinage vers la Vérité. Par leur dynamisme, comme constructeurs du futur, ils nous contraignent à abattre tous les murs qui, malheureusement, nous séparent toujours. Par leurs interrogations, ils stimulent le dialogue entre les religions et les cultures ».
« Partageons la responsabilité commune que nous avons envers les générations présentes et futures en les éduquant à être pacifiques et constructeurs de paix ».
Zenit/A.L "
C’est ici : Joyeuse Vesak-Hanamatsuri ! | L'information en continu des Médias Catholiques
Accessoirement, si vous l’ignoriez, on fête aussi, ce même 8 avril, la Résurrection du Seigneur Jésus-Christ, laquelle nous enseigne que, décidément non, nos personnes (corps et âmes) ne sont pas vouées à s’anéantir dans le grand tout, selon les préceptes des « religions » orientales, bouddhisme en tête. Comme fêtes joyeuses, il est permis de préférer celles de Pâques et de Noël au « Vesak-Hanamatsuri ».
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Contraception : un enseignement de l'Eglise qui est mal passé
Daniel Hamiche, sur Americatho, publie cette note :