Pic de la Mirandole, humaniste renommé, aurait, dit-on, été capable de traiter "de toutes choses, et de quelques autres" ("de omnibus rebus et quibusdam aliis"). Je doute qu'il ait eu vraiment cette prétention mais ce n'est assurément pas la nôtre. Ainsi, si l'on se tourne vers notre modeste blog pour s'enquérir de ce qu'on y pense de la disparition de Ben Laden, nous avouerons que nous ne sommes pas en position pour disserter sur cet évènement.

Bien sûr, on peut faire observer que ce "succès" des services secrets américains tombe à pic pour redorer le blason assez terni de Obama alors que les prochaines élections s'annoncent à l'horizon. On ne manquera pas de constater que l'enthousiasme soulevé par cette "exécution" peut paraître assez disproportionné. En effet, le terrorisme islamiste n'est pas constitué en une organisation ou un réseau bien coordonné auquel on porterait un coup fatal en le décapitant. C'est une nébuleuse de groupes et de groupuscules terroristes qui agissent sans que cela soit concerté; on frappe en Indonésie, en Irak, au Maroc ou ailleurs sans qu'il y ait une stratégie prédéterminée.

En revanche, un même fanatisme et un même mépris de la vie humaine les caractérisent, et il paraît évident que la mort de ce leader ne pourra que stimuler et renforcer la haine de l'Occident qui les anime avec les retombées que l'on imagine pour ceux, les chrétiens par exemple, qui sont à portée de leur rage vengeresse. Ce n'est pas demain que les minorités chrétiennes d'Irak ou du Pakistan vont pouvoir bénéficier du calme et de la tranquillité.

Le climat international est décidément bien pourri. La guerre terroriste a pris la relève de la guerre froide qui avait, elle-même, succédé aux grandes guerres mondiales. Ce n'est pas la disparition d'un homme, aussi emblématique que soit sa figure de super-terroriste, qui risque de ramener la paix et la sérénité dans un monde en proie à une instabilité profonde.

Notre blog a connu hier le plus grand nombre de visites de sa jeune existence. Pourtant, nous avons conscience de nos limites et combien nous sommes redevables à l'égard de sites et de blogs dont nous relayons les informations et certains contenus.

Afin de répondre aux attentes de nos visiteurs, nous avons besoin de votre collaboration régulière ou occasionnelle, si vous êtes prêts à nous l'accorder. Il s'agirait de nous envoyer des informations, des liens, des suggestions, voire des notes susceptibles d'être publiées. Bien sûr, nous vérifierons la compatibilité de tout ce qui nous parviendra avec la ligne éditoriale de Belgicatho.

Ne disposant d'aucun moyen financier, nous sommes exclusivement tributaires du concours bénévole d'amis qui ont compris l'importance du travail de réinformation entrepris.

Merci d'avance.

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"La préfecture de Rome a avancé le chiffre d'un million de personnes présentes dans la capitale, dont des centaines de milliers Place Saint-Pierre et dans les rues adjacentes."

source : Nouvel Obs'

Le site mis en ligne par le Vatican à découvrir : http://www.jeanpaulii.va/fr/

"Jean-Paul II, proclamé bienheureux le 1er mai, six ans et un mois après sa mort, pourra être fêté chaque année le 22 octobre, date du début de son pontificat, à Rome et dans l’ensemble des diocèses de Pologne, son pays natal.
La Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements a publié un décret en latin qui règle le culte liturgique réservé au futur bienheureux. Le texte indique en particulier les modalités, les temps et les lieux en ce qui concerne les messes d’action de grâce célébrées dans le courant de l’année qui suivra la béatification, c’est-à-dire jusqu’au 1^er mai 2012 ; l’inscription de son nom dans les calendriers des diocèses de Rome et de Pologne ; la dédicace d’une église en l’honneur du nouveau bienheureux. Les conférences épiscopales qui le souhaitent pourront aussi demander à Rome d'inscrire le nouveau bienheureux à leur calendrier liturgique. Le décret stipule aussi que les diocèses et familles religieuses souhaitant inscrire la mémoire facultative de Jean-Paul II à leur calendrier pourront en faire la demande respectivement auprès de la conférence épiscopale de leur territoire ou de leurs supérieurs généraux qui transmettront la requête à la Congrégation. Le décret qui s’accompagne également de textes liturgiques, a un caractère exceptionnel et répond à de nombreuses requêtes"

source : Radio Vatican

La première Fête de la Divine Miséricorde pour toute l'Eglise - instituée par Jean-Paul II le 30 avril 2000 à l'occasion de la canonisation de Sœur Faustine - a été célébrée le dimanche 22 avril 2001. Elle est depuis célébrée tous les ans, conformément aux demandes du Seigneur, le premier dimanche après Pâques, traditionnellement dénommé "dimanche in albis".

sur Soeur Faustine : spiritualite-chretienne.com