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BELGICATHO - Page 396

  • Soutenir l'Institut Européen de Bioéthique

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    Nous relayons bien volontier cet appel de l'IEB :

    Chers lecteurs,

    Vous avez conscience de l’importance des enjeux qui nous mobilisent depuis vingt ans.

    Pour contribuer à une bioéthique fondée sur le respect de la personne humaine, dans toutes ses fragilités, vous pouvez compter sur le travail de l’Institut Européen de Bioéthique, apprécié pour sa rigueur et son indépendance.

    Aujourd’hui, nous vous lançons cet appel.

    Nos objectifs pour les mois à venir ? 

    Nous souhaitons nous concentrer sur notre nouveau Manuel de Bioéthique, sa traduction en plusieurs langues (néerlandais, anglais, espagnol, italien, ...) sa réimpression et bien entendu sa diffusion. 

    Nous continuerons à mettre à jour tous nos 50 dossiers déjà parus afin que vous ayez toujours à portée de main une information fiable et précise. 

    Nous ne vous le disons pas assez mais chaque année, nous sommes touchés par la générosité surprenante de certains, et par les versements réguliers de nos donateurs fidèles. Merci infiniment !

    Notre action dépend de votre soutien ! Pouvons-nous compter sur vous ?

    Nous vous souhaitons une belle fête de Noël,

    Dr. Philippe Ballaux

    Président de l’Institut Européen de Bioéthique

    accompagné de toute l'équipe de l'IEB  

    Je soutiens l'IEB

  • Mgr Paglia devrait-il démissionner ?

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    De Francis X. Maier sur The Catholic Thing :

    16 décembre 2022

    Le 14 décembre, Le Pillar rapportait ce qui suit : l'archevêque Vincenzo Paglia a détourné des centaines de milliers d'euros alloués au soutien d'œuvres missionnaires et caritatives alors qu'il était président du Conseil pontifical pour la famille. Paglia a utilisé une grande partie de l'argent pour financer des projets de construction à Rome, y compris la rénovation de son appartement personnel. Selon de multiples sources indépendantes ayant connaissance des événements, Mgr Paglia a confirmé dans un mémo de 2015 aux responsables financiers du Saint-Siège que des centaines de milliers d'euros avaient été versés à un entrepreneur de construction italien au lieu d'être affectés à des projets missionnaires et caritatifs visant à soutenir les familles pauvres et les orphelins. Si Paglia a affirmé avoir remboursé une partie de l'argent détourné des fonds caritatifs, des sources affirment qu'il l'a fait avec d'autres dons au conseil pontifical, et non avec de l'argent spécifiquement prévu pour la restitution.

    On pourrait raisonnablement être surpris par une telle nouvelle ; mais non.  Et voici pourquoi.

    J'ai été l'assistant principal et l'assistant spécial de l'archevêque Charles Chaput pendant vingt-trois ans, d'abord à Denver, puis à Philadelphie.  Je mentionne ceci comme contexte pour ce qui suit.

    Au début de 2012, le pape Benoît XVI a contacté l'archevêque pour lui demander si l'Église de Philadelphie serait disposée à accueillir la huitième rencontre mondiale des familles, prévue pour 2015.  Mgr Chaput était arrivé comme archevêque de Philadelphie quelques mois auparavant.  Il y avait été envoyé pour faire face à des problèmes juridiques et financiers paralysants, à l'hostilité du public à l'égard de l'archidiocèse et à la baisse du moral des prêtres résultant, en partie, de multiples affaires historiques d'abus sexuels.

    Chaput a néanmoins dit "oui" à Benoît XVI.  Avec l'aide des chefs d'entreprise et des dirigeants civiques de Philadelphie, ainsi que de grands donateurs, il a entrepris de réunir quelque 50 millions de dollars pour financer la Rencontre mondiale des familles, qui incluait une visite papale du successeur de Benoît XVI, le pape François.  Lorsque la poussière est retombée en septembre 2015, que les 800 000 personnes qui s'étaient massées dans les rues de Philadelphie sont rentrées chez elles et que François a repris son avion pour retourner au Vatican, l'événement a affiché un résultat net positif soigneusement vérifié de plusieurs dizaines de milliers de dollars.  Ces "bénéfices" sans but lucratif ont ensuite été distribués à divers ministères sociaux liés à la famille.

    En bref, la huitième rencontre mondiale des familles a été un succès remarquable.  Son seul problème chronique, aux yeux de l'équipe de Philadelphie chargée du travail, avait un nom : l'archevêque Vincenzo Paglia.

    Paglia était impliqué car, à l'époque, il dirigeait l'organisation qui accueillait officiellement la Rencontre mondiale des familles, le Conseil pontifical pour la famille.  La liaison Philadelphie-Rome n'a jamais été un mariage facile.  Dans les mois qui ont précédé la rencontre de Philadelphie, les procureurs italiens ont enquêté sur Paglia sur des allégations de détournement de fonds et de fixation des prix, d'association de malfaiteurs et de fraude, pour des actions survenues lors de son service antérieur en tant qu'évêque du diocèse de Terni.

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  • Encore un nouvel entretien du pape avec la presse...

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    De Vatican News (it) (Julián Quirós. Directeur d'ABC - Javier Martínez-Brocal. Correspondant d'ABC au Vatican) :

    Le pape : "Certains sortent mes paroles de leur contexte pour m'emmener là où ils veulent aller".

    Un aperçu de l'entretien de François avec le quotidien espagnol ABC, qui sera publié dans son intégralité demain 18 décembre.

    Dans le quotidien espagnol ABC, l'anticipation de l'interview qui sera publiée dans son intégralité dans l'édition de demain, 18 décembre, signée par le réalisateur Julian Quiros et le vaticaniste Javier Martinez Brocal : "Parfois ils m'utilisent. Mais nous utilisons Dieu bien plus, alors je me tais et je passe à autre chose". Voici le texte de l'anticipation :

    Comment va le genou ?

    Je marche déjà, la décision de ne pas opérer s'est avérée être la bonne.

    C'est très bon...

    (Rires) Oui, j'ai déjà atteint l'âge où l'on doit dire "Mais comme tu vas bien!".

    Quand je vous ai vu dans le fauteuil roulant, je pensais que votre emploi du temps diminuerait, au lieu de cela il a triplé.

    Vous gouvernez avec votre tête, pas avec votre genou.

    Le 13 mars, vous fêterez les dix ans de votre mandat de pape. Son élection nous a tous pris par surprise.

    Moi aussi. J'avais réservé mon billet de retour à Buenos Aires à temps pour le dimanche des Rameaux. J'étais très calme.

    Comment avez-vous appris à être Pape ?

    Je ne sais pas si j'ai appris ou pas.... L'histoire vous rattrape là où vous êtes.

    Qu'est-ce que vous trouvez le plus difficile dans le fait d'être Pape ?

    Ne pas pouvoir marcher dans les rues, ne pas pouvoir sortir. À Buenos Aires, j'étais très libre. J'ai utilisé les transports publics, j'aimais voir comment les gens se déplaçaient.

    Mais on voit toujours beaucoup de gens...

    Le contact avec les gens me recharge, c'est pourquoi je n'ai pas annulé une seule audience du mercredi. Mais cela me manque de sortir dans la rue parce que maintenant le contact est fonctionnel. Ils vont "voir le pape", cette fonction. Quand je sortais dans la rue, ils ne savaient même pas que j'étais le cardinal.

    Ici, à Santa Marta, on voit beaucoup de gens. Certains semblent en profiter et faire croire qu'ils sont des amis du Pape pour leurs propres intérêts. 

    Il y a six ou sept ans, un candidat argentin est venu à la messe. Ils ont pris une photo à l'extérieur de la sacristie et je lui ai dit : "S'il vous plaît, n'en faites pas un usage politique". "Vous pouvez être tranquille", a-t-il répondu. Une semaine plus tard, Buenos Aires était placardée de cette photo, trafiquée pour faire croire qu'il s'agissait d'une audience personnelle. Oui, parfois ils m'utilisent. Mais nous utilisons Dieu bien plus, alors je me tais et je passe à autre chose.

    Il doit également être difficile que chaque mot que vous prononcez soit calibré.

    Parfois, ils le font avec une herméneutique avant ce que j'ai dit, pour m'emmener là où ils veulent que j'aille. "Le pape a dit ça"... Oui, mais je l'ai dit dans un certain contexte. Si vous le sortez du contexte, cela signifie autre chose.

    Aucun pape n'a jamais donné de conférences de presse ou d'interviews en s'exprimant aussi librement.

    Les temps changent.

    Quel cadeau demanderiez-vous pour ce Noël ?

    La paix dans le monde. Combien de guerres il y a dans le monde ! Celui de l'Ukraine nous touche de plus près, mais pensons aussi au Myanmar, au Yémen, à la Syrie, où l'on se bat depuis treize ans...

    Un autre entretien sera également diffusé sur les ondes italiennes :

    Pape François, une interview exclusive sur Canale 5 : "Le Noël que je voudrais".
    Le dialogue entre le Souverain Pontife et le vaticaniste Fabio Marchese Ragona sera diffusé le dimanche 18 décembre à 20h35.

  • 140 autres laïcs et prêtres espagnols martyrisés pour leur foi candidats à la béatification

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    De Catholic News Agency :

    140 autres laïcs et prêtres espagnols martyrisés pour leur foi candidats à la béatification  
    Spanish martyrs
    Les visages de 140 prêtres et laïcs espagnols tués pendant la persécution religieuse en Espagne au 20e siècle. | Crédit : Archevêché de Madrid

    16 décembre 2022

    La phase diocésaine des procès en béatification de 140 prêtres et laïcs assassinés en Espagne pendant la persécution religieuse des années 30 s'est achevée aujourd'hui. Parmi les candidats figure le prêtre qui a caché le corps de saint Isidore pour qu'il ne soit pas profané.

    Les causes de béatification sont au nombre de trois : l'une concerne 61 prêtres diocésains de Madrid, une autre 71 laïcs et une troisième huit membres de l'Association catholique des propagandistes, tous assassinés durant le génocide religieux déclenché pendant la Seconde République espagnole et la guerre civile.

    Ces causes sont défendues par l'archidiocèse de Madrid, le diocèse de Getafe, l'Association catholique des propagandistes (ACdP), l'Action catholique de Madrid et l'Action catholique de Getafe.

    La persécution religieuse de ces années-là "a été la plus sanglante subie par l'Église dans notre pays, sans être la plus grande de l'histoire ; oui, peut-être la plus intense", selon un évêque auxiliaire de Madrid, Juan Antonio Martínez Camino. 

    Rien que dans les cinq derniers mois de 1936, lorsque la guerre a commencé, plus de 7 500 prêtres ont été martyrisés. Le prélat a toutefois précisé qu'"il ne s'agit pas vraiment des "martyrs de la guerre", comme on le dit parfois. Il s'agit plutôt des martyrs de la persécution révolutionnaire" avant et après la guerre.

    Parmi les candidats à la bénédiction dont la phase diocésaine s'est clôturée aujourd'hui à Madrid, les exemples de persécution sanglante abondent.

    Beaucoup ont été traqués et tués en quelques heures. Quelques-uns ont fini dans les massacres de Paracuellos de Jarama. D'autres ont été humiliés. Tous ont abordé la mort comme une victoire pour Dieu.

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  • Conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan : Michel Petrossian dénonce le bal des tartuffes

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    Une "opinion" de Michel Petrossian publiée sur le site de la Libre (après avoir été publiée vendredi sur le site du Figaro) :

    Conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan : le bal des tartuffes

    Depuis plusieurs jours, le haut-Karabakh est en mode étouffoir : pas de gaz, pas d’approvisionnement par voie terrestre ou aérienne. 120 000 Arméniens dont 30 000 enfants sont pris entre le marteau et l’enclume, comme des brebis que l’on mène à l’abattoir.

     
    Une opinion de Michel Petrossian, compositeur français d’origine arménienne. Il a remporté le Grand prix au Concours international de composition Reine Élisabeth en 2012

    Les couverts sont dressés, le minuteur est parti – tout est prêt pour que le funèbre festin d’un Noël inversé commence. Il célébrera la mort et non la vie, et pourra débuter par un dessert étrange – la bûche glacée. Certains l’aiment chaude, et l’Azerbaïdjan a tout pour vous servir – du gaz local (il en reste un peu), comme du gaz russe (on en revend beaucoup). Mais pour sa propre consommation, l’Azerbaïdjan préfère la bûche glacée, bien que saignante. La bûche à l’Arménien.

    Depuis plusieurs jours, l’Artsakh (Haut-Karabakh) est en mode étouffoir – pas de gaz, pas d’approvisionnement par voie terrestre ou aérienne. 120 000 Arméniens dont 30 000 enfants pris entre le marteau et l’enclume, comme des brebis que l’on mène à l’abattoir. Les obus en moins (pour le moment), la Deuxième Guerre a laissé un souvenir semblable : le siège de Léningrad par la Wehrmacht qui a valu 1 800 000 morts – et la symphonie n°7 Léningrad de Chostakovitch.

    Je songe à une œuvre symphonique qui serait l’équivalent contemporain, et j’ai déjà le titre – “Le bal des Tartuffes”.

    J’essaie d’imaginer le son des yeux qui se ferment – par le terrible froid qui nous guette, et qui va jusqu’à pénétrer l’âme, cela ne devrait pas être difficile. Des centaines, des milliers, des millions d’yeux qui se ferment en rythme. Les yeux de certains chefs d’État. Des hauts et des bas responsables. Des dirigeants de grandes institutions. Des investisseurs. Cling-cling – mouvement des yeux coordonnés.

    De nombreux Azéris venus en cars ont barré la route du couloir de Latchin, fragile cordon ombilical qui relie l’Artsakh à l’Arménie. Ils se présentent comme des “militants écologistes” et prétextent “l’écoterrorisme” des Arméniens pour justifier leur action. Mais c’est le salut néofasciste des Loups Gris qu’ils brandissent face aux militaires russes, force d’interposition qui doit assurer la “paix” signée au grand désavantage des Arméniens le 9 novembre 2020. Le compte à rebours est lancé, car ils donnent 24 heures aux Russes pour quitter le territoire. Et la mission d’observation de l’Union européenne se termine le 19 décembre. Josep Borrell, le vice-président de la Commission européenne, a précisé que ce délai ne sera pas prolongé. À vos montres, le festin va commencer bientôt !

    Avant la bûche, un permis de chasse donc… Qui sera opulente, car il y a tous les moyens pour la mener comme il faut. L’Union européenne a d’ailleurs accordé, il y a quelques jours, 2 milliards d’euros à l’Azerbaïdjan. Curieusement, c’est le groupe “Socialistes et Démocrates” (S&D) du Parlement européen qui a eu quelques scrupules à octroyer ce montant sans conditions, introduisant une motion qui proposait de subordonner strictement ce très généreux package “à l’engagement international de l’Azerbaïdjan au respect des droits de l’homme, y compris la préservation et la protection de l’héritage culturel et historique sur les territoires sous son contrôle”. Proposition rejetée !

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  • Nuit de Noël à Notre-Dame de Stockel (Bruxelles - Woluwe-Saint-Pierre)

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    Noël approche à grand pas !  Dimanche dernier, celui du Gaudete, nous avons allumé la troisième bougie de la couronne de l'Avent.  Les décorations de Noël sont installées, le sapin est illuminé, les idées de cadeaux fusent en nous, des paquets joliment emballés commencent à remplir nos maisons, la crèche trône au plus bel endroit, Marie et Joseph attendent, Eux aussi, la venue du Divin Enfant !

    Mais la crèche de notre cœur est-elle prête ?

    Venez expérimenter la douce Miséricorde du Père, en recevant le sacrement du pardon ....

    Faites de votre cœur une crèche, en prenant un temps de proximité avec Jésus dans l’Adoration...

    Veillez et priez en ce temps de l'Avent à la lueur des bougies chaque mercredi matin à 6h30 : Messe RORATE suivie d'un petit déjeuner préparé et servi par une merveilleuse équipe de paroissiens.

    Toutes les informations concernant ces activités préparatoires se trouve sur www.ndstockel.be/

    Et la nuit de Noël à Stockel ... :  une nouveauté cette année !

    À l’issue de la messe, un repas tout en simplicité et plein d’amour est organisé dans la nuit de Noël ; Jésus est né dans l’humilité d’une crèche... : voyez l’invitation en annexe.

    Quand ?  Le 24 décembre dès 20h30 (après la messe de 18h30) jusqu’à 22h30.

     ?  Dans la salle catéchèse

    Pour qui ?  Pour toutes les personnes esseulées ou isolées qui recherchent de la compagnie et l’affection en ce soir de Noël.

    2022_12_17_09_37_04_Greenshot.pngcliquer sur l'image pour l'agrandir

    Pour s'inscrire, cliquer ICI

  • Récits de la Nativité : des fadaises ?

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    Sur youtube, ce nouvel épisode des Hommes en Noir (l'Homme Nouveau) :

    Le récit de la Nativité est-il véridique ? Quelles sont les annonces de l'Ancien Testament sur la naissance du Sauveur ? L'analyse du Club des Hommes en noir avec cette semaine autour de Philippe Maxence l'abbé Célier, le père Thomas, Jeanne Smits et Olivier Figueras. 

  • Eglise catholique: le culte de l'homme a-t-il remplacé le culte de Dieu?

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    Eglise catholique: le culte de l'homme a-t-il remplacé le culte de Dieu? (59 mn) 

    https://youtu.be/j9CElBWuypU 

    Question disputée avec Jean-Pierre Maugendre, 30 nov 2022

    Soixante-deux années après l'ouverture du concile Vatican II, en octobre 1962, Jean-Pierre Maugendre défend la position selon laquelle ce concile aurait opéré un changement de paradigme très sensible dans l'Eglise. Une Eglise théocentrique et d'abord préoccupée des réalités surnaturelles aurait laissé la place une Eglise plus soucieuse de l'homme et de ses conditions de vie sur terre, le social et le pastoral prenant alors le pas sur le surnaturel et le doctrinal. Il défend cet avis, qui est partagé par Mgr Schneider, dans cet article : https://www.riposte-catholique.fr/archives/172803?mc_cid=c10cc3934a&mc_eid=018e4a5ac6   

    Arnaud Dumouch proteste en disant que cette lecture est « à charge » et liée à un tri des citations. Elle ne tient compte que du « faux Concile », celui de la génération des boomers en Occident. Pour Arnaud Dumouch, Vatican II n’est ni théocentrique, ni anthropocentrique. Ce Concile recentre la foi sur l’union de charité entre Dieu et l’homme, en vue de la Vision béatifique. C'est à la lumière de ce principe que le Concile doit être lu et compris.  

  • Déchristianisation, islam, droits de l'homme... les réponses de Pierre Manent

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    Une video sur le site du Figaro :

    Pierre Manent était l’invité du Club Le Figaro Idées

    Le philosophe et essayiste qui vient de publier « Pascal et la proposition chrétienne » débat de la déchristianisation de la France avec Michel De Jaeghere et Jean-Marie Guénois.

    2022_12_17_09_02_06_Greenshot.png

  • Soutenir la restauration de l’Abbaye de Lagrasse

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    L’abbaye Sainte-Marie de Lagrasse est une abbaye située dans la commune de Lagrasse dans le département français de l'Aude en région Occitanie.

    Monastère bénédictin du viiie siècle au xviiie siècle, l'abbaye fut vendue comme bien national à la Révolution française et coupée en deux lots. Ses bâtiments sont presque laissés à l'abandon et très dégradés au cours du xixe siècle.

    La « grande partie » fut seulement rendue à la vie religieuse en 2004 lors du rachat par la communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu, tandis que la part médiévale du monastère, la « petite partie », devint propriété du département.

    La communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu a été fondée par le père Wladimir, premier père abbé de la communauté, à Gap. En 2004, elle déménagea vers Lagrasse (après des démarches infructueuses auprès de l’évêque de Liège, alors Mgr Aloys Jousten, qui refusa de leur confier la reprise de l’abbaye de Val-Dieu au Pays de Herve). Le 3 novembre 2006, le second abbé de la communauté des chanoines, le père Emmanuel-Marie de Saint-Jean, 60e abbé de l'abbaye de Lagrasse, a reçu des mains de Mgr André Fort, évêque d'Orléans, les insignes de sa charge : la crosse, la mitre et l'anneau.

    La communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu est composée de religieux, en majorité des prêtres, vivant en communauté sous la règle de saint Augustin, attachés à un monastère ou à une église.

    Ces hommes vivent intégralement la réalité de la consécration communautaire et personnelle à la Vierge Marie. La vie d'un chanoine de l'abbaye se déroule alors autour de la liturgie traditionnelle, la contemplation, l'apostolat et les études diverses. Les chants, les prières et la messe font partie de leur vie quotidienne.

     L’Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse entame aujourd’hui une nouvelle phase de travaux avec la restauration du transept sud de l’abbatiale. Depuis 18 ans, les Chanoines Réguliers de la Mère de Dieu ont réalisé de nombreux travaux dans cette abbaye millénaire : cloître, bâtiments conventuels, clocher. Mgr Emmanuel-Marie évoque ce nouveau défi :

  • Le Vatican confirme les excuses du pape, la Russie salue la "capacité à reconnaître ses erreurs".

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    De Elise Ann Allen sur Crux Now :

    Le Vatican confirme les excuses du pape, la Russie salue la "capacité à reconnaître ses erreurs".

    15 décembre 2022

    ROME - Confirmant les remarques d'un porte-parole du gouvernement russe, le Vatican a déclaré jeudi que le pape François s'est excusé pour ses récentes remarques controversées selon lesquelles les minorités russes sont responsables des actes les plus "cruels" dans la guerre en cours en Ukraine.

    Dans une déclaration aux journalistes le 15 décembre, le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a déclaré : "Je peux confirmer, concernant les commentaires faits par les Russes sur les excuses du Vatican, qu'il y a eu des contacts diplomatiques à cet égard."

    La déclaration de Bruni est intervenue après que la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, ait déclaré lors d'un briefing à Moscou : "Un message a été reçu du Vatican par voie diplomatique, qui contient une déclaration officielle au nom du secrétaire d'État du Saint-Siège, Pietro Parolin, en rapport avec la déclaration du pape."

    Ce message, précise Zakharova, indique que la Secrétairerie d'État du Vatican "présente ses excuses à la partie russe" et exprime le "profond respect du Saint-Siège pour tous les peuples de Russie, leur dignité, leur foi et leur culture, ainsi que pour les autres pays et peuples du monde."

    "La capacité à reconnaître ses erreurs est de moins en moins courante dans la communication internationale moderne", a déclaré Mme Zakharova, estimant que le message du Saint-Siège "montre que derrière les appels au dialogue du Vatican se cache la capacité à mener ce dialogue et à écouter ses interlocuteurs."

    Le pape François a provoqué une petite dispute diplomatique le mois dernier lorsque, dans une interview accordée au magazine America parrainé par les jésuites, il a défendu ses actions sur la Chine et la Russie contre les critiques qui affirment qu'il a été excessivement silencieux.

    Réfléchissant au coût humain de la guerre, le pape a déclaré que depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, il a reçu "beaucoup d'informations sur la cruauté des troupes".

    "En règle générale, les plus cruels, peut-être, sont ceux qui viennent de Russie, mais qui n'adhèrent pas à la tradition russe, comme les Tchétchènes, les Bouriates et ainsi de suite", a-t-il dit, en faisant référence à deux minorités ethniques qui fournissent souvent des troupes de première ligne dans les conflits de la Russie.

    Les Tchétchènes, originaires du sud-ouest de la Russie, sont pour la plupart musulmans, tandis que les Bouriates sont un groupe ethnique mongol originaire de Sibérie orientale, qui suit traditionnellement des croyances bouddhistes et chamaniques.

    Le commentaire de François a suscité une vive réaction de la part de plusieurs responsables russes, ainsi que de représentants des communautés tchétchène et bouriate. Mme Zakharova a récemment suggéré qu'en raison de ces remarques, le Vatican avait perdu sa crédibilité en tant que modérateur potentiel dans les négociations de paix.

    Lors de son briefing, Mme Zakharova a qualifié les excuses du Vatican de "vraiment respectueuses" et a déclaré : "Nous pensons que cet incident a été réglé et nous nous réjouissons de poursuivre une interaction constructive avec le Vatican."

  • "Canoniser Helder Camara, c'est canoniser le communisme"

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    De Stefano Chiappalone sur le Daily Compass :

    "Canoniser Camara, c'est canoniser le communisme"

    14-12-2022

    Dom Helder Camara pourrait bientôt être déclaré vénérable. Protagoniste de la théologie de la libération, sympathisant de l'URSS et de la Chine, la lutte armée révolutionnaire était promue dans son diocèse. Un saint "médiatique et idéologique", plutôt que religieux, explique au Compass Julio Loredo, président de la TFP italienne.

    Un pas décisif a été franchi pour la cause de béatification de Mgr Helder Camara (1909-1999), l'"évêque rouge" brésilien qui pourrait bientôt être déclaré vénérable. L'annonce a été faite par Mgr Fernando Saburido, son successeur dans l'archidiocèse d'Olinda et de Recife, gouverné par Camara entre 1964 et 1985. Un prélat sui generis, qui s'est rangé du côté de l'aile la plus progressiste des Pères du Concile et qui, une fois le Concile terminé, a souhaité un Vatican III qui surpasse son prédécesseur (à gauche, naturellement). Protagoniste de la théologie de la libération, sur le plan politique, il était résolument favorable aux dictatures communistes, de l'Union soviétique à la Chine, en passant par Cuba, toujours sous la bannière de la "défense des pauvres" à laquelle il s'identifiait de manière propagandiste dans la vie comme dans la mort. Si Monseigneur Camara devait un jour accéder à la sainteté, il serait un modèle pour le moins controversé. C'est ce que revendique, en espérant que la cause soit suspendue, Tradition, Famille et Propriété (TFP), un réseau d'associations né au Brésil de l'action de Plinio Corrêa de Oliveira (1908-1995), leader catholique, engagé dans la " bataille culturelle " sur des positions opposées à celles de Dom Camara. Julio Loredo, président de la TFP italienne, en parle avec le Daily Compass.

    Loredo, pourrait-on avoir un "évêque rouge" comme saint ?

    Dom Helder Camara a été une figure clé du progressisme ecclésial des années 1930 à sa mort, un protagoniste du virage à gauche de l'Action catholique au Brésil. La théologie de la libération est également apparue dans le cadre de ce processus. En outre, dans les années 1950 et 1960, il a joué un rôle central dans le remplacement (générationnel mais aussi idéologique) de l'épiscopat brésilien, en favorisant la nomination de prélats progressistes avec le nonce de l'époque, Mgr Armando Lombardi.

    Une parabole qui partait pourtant du front opposé.....

    Et pas en tant que simple militant : il était le numéro deux du parti pro-nazi Action Intégraliste Brésilienne, fondé par Plinio Salgado. Lorsqu'il a été ordonné prêtre en 1931, il portait l'uniforme de la milice intégriste sous sa soutane. Grâce à une étude de Plinio Correa de Oliveira, qui a montré son incompatibilité avec la doctrine catholique, le soutien ecclésiastique au mouvement, qui a ensuite été mis hors la loi par le président Getulio Vargas, a été retiré. Après sa dissolution et l'exil de Salgado, Camara a entamé son virage idéologique à gauche - que nous avons décrit au début - vers la théologie de la libération et la constitution de Communautés Ecclésiales de Base (CEB), préfigurées par le pédagogue marxiste brésilien Paulo Freire, inspirateur du Movimento de Educação de Base.

    Comment Dom Camara s'est-il comporté pendant le Concile?

    Bien qu'il n'ait jamais pris la parole dans l'assemblée, il était absolument central dans les coulisses de Vatican II. C'est lui qui a coordonné les réunions entre les représentants de l'aile progressiste (curieusement, même sur le front traditionaliste, l'impulsion est venue du Brésil, grâce aux réunions coordonnées par Plinio Correa de Oliveira, d'où est sorti le Coetus Internationalis Patrum). Au cours de ces années, Dom Helder, déjà partie intégrante de la théologie de la libération, poursuit sa dissidence avec le magistère également sur le plan moral, notamment en critiquant Humanae Vitae de Paul VI et en défendant l'avortement.

    Un politicien plutôt qu'un évêque ?

    En 1969, il prononce un célèbre discours à New York dans lequel il soutient le communisme international. Il défend l'URSS et la Chine de Mao. L'un des épisodes les plus choquants remonte à 1968 : le document Comblin. En juin 1968, un document révèle qu'une révolution communiste armée est prévue au Brésil. Joseph Comblin était un prêtre belge, professeur à l'Institut de théologie de Recife. C'était donc dans le diocèse et sous l'égide de Mgr Camara, qui n'a pas nié l'authenticité du document, se contentant de dire qu'il était officieux. Le projet prévoyait, par exemple, l'abolition de la propriété privée et des forces armées, la censure de la presse, de la radio et de la télévision, et des tribunaux populaires. En pratique, une révolution bolchévique au Brésil. Correa de Oliveira a recueilli deux millions de signatures demandant l'intervention de Paul VI pour bloquer cette infiltration marxiste dans l'Église brésilienne, mais n'a reçu aucune réponse.

    En fait, le prélat controversé est resté en fonction jusqu'à l'âge canonique de 75 ans.

    En 1984, Jean-Paul II a nommé son successeur José Cardoso Sobrinho, qui a tenté de mettre de l'ordre dans le diocèse, allant jusqu'à fermer l'Institut de théologie et à en créer un autre. La même année, l'instruction du Vatican Libertatis Nuntius a été publiée, condamnant les aspects extérieurs de la théologie de la libération, mais c'était comme fermer la porte de l'écurie quand le cheval était déjà parti.

    Et il n'est jamais revenu sur ses positions ?

    Pas à ce que l'on sache. Et lorsqu'il est mort en août 1999, il a bénéficié d'une sorte de canonisation médiatique. Certains journaux italiens titrent : "Prophète des pauvres", "Saint des favelas", "Voix du tiers-monde", et même "Saint Helder d'Amérique".

    Une "renommée de sainteté" idéologique, plutôt que religieuse.

    Si Dom Helder Camara était canonisé, ce serait aussi la canonisation du communisme, de la théologie de la libération, de la dissidence. On l'appelle déjà le "saint des pauvres", mais il a défendu des régimes qui provoquent la pauvreté, comme le résume Indro Montanelli : "La gauche aime tellement les pauvres que chaque fois qu'elle arrive au pouvoir, elle augmente leur nombre". En ce qui concerne la "falsification de la foi chrétienne" opérée par la théologie de la libération, Benoît XVI a déclaré qu'"il faut aussi s'y opposer par amour pour les pauvres et pour le service qui doit leur être rendu".