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BELGICATHO - Page 599

  • Une brève histoire des catholiques traditionnalistes...

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    ... est retracée par Yves Chiron sur le site de la Nef :

    Brève histoire des traditionalistes

    L’histoire du traditionalisme ne commence pas avec le concile Vatican II. On pourrait remonter à la célèbre exhortation du pape saint Pie X dans la Lettre apostolique condamnant le Sillon, en 1910 : « Les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires ni novateurs mais traditionalistes. » Mais depuis le concile Vatican II, le traditionalisme a pris des visages nouveaux et très diversifiés.

    Le terme lui-même est contestable. La dénomination « catholique traditionaliste » est presque un pléonasme, tant il est vrai que tout catholique cohérent doit se reconnaître héritier de la Tradition. Le concile Vatican II (1962-1965), dans la constitution Dei Verbum, a rappelé que par la Tradition reçue des Apôtres « l’Église perpétue dans sa doctrine, sa vie et son culte et elle transmet à chaque génération, tout ce qu’elle est elle-même, tout ce qu’elle croit ».

    Lire la suite sur le site de La Nef

  • Face à la persécution, les chrétiens indiens se serrent les coudes

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Les chrétiens indiens célèbrent une première journée nationale destinée à renforcer leur unité

    06/07/2021

    Le 3 juillet, de nombreux groupes indiens de diverses confessions chrétiennes se sont rassemblés à travers l’Inde, notamment sur les réseaux sociaux, afin de célébrer la première Journée des chrétiens indiens. Cette initiative, explique Mgr Leo Cornelio, archevêque de Bhopal dans l’État du Madhya Pradesh, a pour but de mettre de côté les différences confessionnelles pour renforcer leur unité et leur culture commune, contre les attaques de plus en plus hostiles envers les minorités dans le pays. « Les chrétiens sont indissociables de l’histoire et de cette grande nation », souligne Mgr Cornelio.

    En avril 2019, des chrétiens indiens prient devant une église de Delhi Est durant le Vendredi Saint.

    Les chrétiens indiens ont mis de côté leurs différences confessionnelles lors du lancement d’une journée nationale, destinée à renforcer leur unité et leur culture commune contre un contexte de plus en plus hostile envers les minorités religieuses dans le pays. La première Journée des chrétiens indiens a été célébrée le 3 juillet, jour de la fête de saint Thomas, un des douze apôtres du Christ et évangélisateur de l’Inde en 52 après Jésus-Christ d’après la tradition. Des groupes catholiques, protestants et orthodoxes ont marqué la journée spéciale via les réseaux sociaux, avec des temps de prières, des enseignements, des partages et des clips vidéo, afin de souligner l’unité chrétienne en Inde et l’histoire multiséculaire du christianisme dans le pays. « Cela ne doit pas être que l’affaire d’un jour, nous devons nous en préoccuper tous les jours », confie Mgr Leo Cornelio, archevêque de Bhopal dans l’État du Madhya Pradesh, où de nombreuses attaques antichrétiennes ont été rapportées.

    « Les chrétiens sont indissociables de l’histoire et de l’identité de cette grande nation, mais malheureusement, certains veulent nous présenter comme des étrangers liés à des pouvoirs coloniaux », déplore Mgr Cornelio. Pour l’archevêque de Bhopal, cette journée annuelle doit permettre de dire à ceux qui divisent les gens entre patriotes et « anti-nationaux » selon des critères religieux que « les chrétiens ont vécu ici aussi longtemps qu’ailleurs dans le monde » et que « nous sommes aussi indiens que les membres des autres religions ». Mgr Cornelio ajoute que « le christianisme a fait partie de la culture et de la civilisation indiennes bien avant l’arrivée des Portugais et des Anglais ». L’archevêque indien souligne également que cet événement a aussi pour but de rappeler que les chrétiens, même s’ils représentent une petite minorité avec 2,3 % de la population indienne, ont contribué « largement à la construction de la nation, en particulier pour l’accès des pauvres à l’éducation et à la santé ».

    « Le christianisme fait partie intégrante de l’histoire de l’Inde »

    Pour Shibu Thomas, fondateur de l’association Persecution Relief, qui enregistre les cas de persécution contre les chrétiens en Inde, cette journée nationale est une « initiative formidable » parce qu’elle « nous aide tous à renforcer notre unité ». « Cela nous aide à raviver l’héritage de saint Thomas, le disciple de Jésus. Cela nous aidera aussi à donner nos vies pour Jésus s’il le faut », ajoute-t-il. « Cette journée a permis de briser les barrières de nos différences confessionnelles, et elle nous donne l’espoir que nous soyons un, en mettant de côté toutes nos différences », poursuit-il. « Le christianisme fait partie intégrante de l’histoire de l’Inde depuis près de 2 000 ans, et il a donné naissance à de nombreuses formes indigènes de vie chrétienne. »

    Les programmes publics de cette première journée nationale ont été limités en raison de la pandémie et des restrictions en vigueur. Les responsables chrétiens expliquent qu’ils veulent sensibiliser les communautés chrétiennes sur la nécessité de mettre en avant leurs racines culturelles indiennes en tant que chrétiens, pour contrer ceux qui veulent déformer l’histoire en les présentant comme issus d’une culture étrangère. Les minorités chrétiennes indiennes subissent souvent diverses formes d’attaques et de harcèlement, en particulier dans les zones rurales, à cause de certains groupes qui les accusent de suivre une religion opposée à l’hindouisme.

    « Les missionnaires chrétiens qui sont venus de l’étranger n’ont jamais œuvré contre les intérêts de notre nation, mais ils nous ont guidés vers une vie meilleure », affirme au contraire Mgr Cornelio. « Cette journée nous aidera à nous souvenir de nos racines et à nous rassembler en nous efforçant de devenir de meilleurs chrétiens, quelles que soient nos différences. » Les groupes nationalistes hindous qui projettent de faire de l’Inde une nation exclusivement hindoue continuent de s’opposer aux chrétiens et à leur travail missionnaire. Ils estiment que leur travail est « antipatriotique » et qu’il est destiné à convertir les pauvres au christianisme. Au moins sept États ont voté des lois pénalisant les conversions religieuses, alors que la Constitution indienne garantit le droit de chaque citoyen à suivre et pratiquer la religion de son choix.

    (Avec Ucanews)

  • Le Bien commun, questions actuelles et implications politico-juridiques

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    Le nouveau département Hora Decima des éditions de l'Homme Nouveau est fier de vous présenter son premier livre : "le Bien commun, questions actuelles et implications politico-juridiques".

    Ce livre comble un manque. Il s’avère, en effet, que la conception classique du bien commun a été déformée et sa compréhension obscurcie. Sa nature est devenue extrêmement floue, le terme vidé de tout sens précis. C’est donc à l’impérieuse nécessité d’un travail de définition, d’exhumation historique et philosophique, que les textes réunis dans ce volume cherchent à répondre en s’attachant à retrouver la conception traditionnelle du bien commun, à mettre en évidence les idéologies qui l’ont dénaturée et, enfin, à expliquer les conditions de sa mise en œuvre. Avec une préface exceptionnelle de Guillaume Bernard

    Il est en précommande jusqu'au 15 août sur le site de l'Homme Nouveau. https://hommenouveau.aboshop.fr/commo...

    Les 100 premiers exemplaires seront numérotés !

    Hora Decima est un département des Editions de l'Homme Nouveau conçu pour un public exigeant, soucieux de découvrir des essais, des livres d'histoire, de théologie politique ou des productions universitaires accessibles, en écho aux problématiques d'aujourd'hui.

    ...

  • La Fondation Gates prévoit de consacrer 2,1 milliards de dollars aux contraceptifs et à l'égalité des sexes

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    De la Catholic News Agency :

    La Fondation Gates prévoit de consacrer 2,1 milliards de dollars aux contraceptifs et à l'égalité des sexes

    Washington, D.C. Salle de presse, 3 juil. 2021

    La Fondation Bill et Melinda Gates commencera à faire pression en faveur d'un accès accru aux contraceptifs au cours des cinq prochaines années, dans le cadre de son nouveau projet de 2,1 milliards de dollars visant à promouvoir l'"égalité des sexes".

    "Nous savons que lorsque les femmes contrôlent leur corps et leur avenir, elles déclenchent un cycle d'autonomisation qui se répercute sur les générations à venir", a écrit Melinda Gates dans un message publié sur le site web de la fondation.

    Au cours des cinq prochaines années, la fondation dépensera en moyenne environ 420 millions de dollars par an. Le financement vise également à promouvoir "l'autonomisation économique des femmes, à renforcer la santé et le planning familial des femmes et des filles, et à soutenir le leadership des femmes."

    "Nous réaffirmons également notre engagement de 20 ans en faveur du planning familial en soutenant nos partenaires pour développer des technologies contraceptives nouvelles et améliorées et répondre aux besoins des femmes et des filles en matière de soins de haute qualité", a écrit Gates.

    Selon le Wall Street Journal, la Fondation Gates vise à aider les femmes à obtenir davantage de possibilités de travail rémunéré, à rendre les contraceptifs plus disponibles et à améliorer les services financiers et l'accès aux services de garde d'enfants.

    La fondation vise à "élever les femmes" à des postes de direction grâce à des "services de planification familiale", selon le WSJ. Le WSJ a indiqué que la fondation a dépensé 296 millions de dollars pour des initiatives de planification familiale en 2018. 

    Gates a promis 1 milliard de dollars en 2019 pour "l'égalité des sexes".

    Avec son mari, Gates a formé la Fondation Bill et Melinda Gates, l'une des plus grandes fondations philanthropiques au monde. Depuis sa création en 1997, l'organisation a toujours défendu et donné de l'argent pour l'avortement et les contraceptifs.

  • Le pape se remet d'une opération du colon

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    Lu sur le site du Parisien :

    Opéré d’une inflammation du colon, le pape François va «bien», assure le Vatican

    Le pape « a bien réagi à l’opération menée sous anesthésie générale », a indiqué le Vatican, peu avant minuit. Le souverain pontife subissait dans l’après-midi une intervention chirurgicale pour une inflammation du colon.

    4 juillet 2021

    Le pape François, 84 ans, a subi dimanche à Rome une intervention chirurgicale pour une inflammation du colon. Il est arrivé vers 15 heures à la polyclinique A. Gemelli de la capitale italienne où il a subi « une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du colon », selon un communiqué du Vatican.

    « L’intervention est terminée. Le Saint-Père a bien réagi à l’opération menée sous anesthésie générale et réalisée par le professeur Sergio Alfieri », a indiqué juste avant minuit, le directeur du Bureau de presse du Vatican, Matteo Bruni, rapporte La Repubblica.

    L’opération concernait une inflammation potentiellement douloureuse des diverticules, hernies ou poches qui se forment sur les parois de l’appareil digestif et dont la fréquence augmente avec l’âge. Une des complications possibles de cette affection est la sténose, c’est-à-dire un rétrécissement de l’intestin. Le pape, qui devrait passer la nuit dans une chambre du 10e étage de l’hôpital, était au bloc opératoire en début de soirée.

    Covid-19 : peu inquiet pour lui-même

    Né le 17 décembre 1936 en Argentine, François s’est fait enlever le lobe supérieur du poumon droit à l’âge de 21 ans. Il souffre de problèmes à une hanche et d’une «douloureuse sciatique». Ces dernières années, il a dû annuler quelques apparitions et marche parfois avec difficulté.

    Depuis le début de la pandémie, qui a durement frappé l’Italie en février 2020, il était paru peu inquiet pour sa propre santé, se déplaçant souvent sans masque, même s’il a dû renoncer à ses habituels bains de foule pendant l’audience du mercredi. A part un rhume qui l’avait obligé à annuler des rendez-vous au tout début de l’épidémie, sa santé n’a pas suscité de préoccupation particulière.

    Le pape François a annoncé ce dimanche qu’il se rendrait en Slovaquie du 12 au 15 septembre, après un passage rapide dans la Hongrie de Viktor Orban où il devrait se contenter de célébrer une messe.

  • L'histoire de la destruction des communautés chrétiennes par le nationalisme turc au début du XXe siècle

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    De

    «Des Jeunes-Turcs à Mustafa Kemal, l'histoire de la destruction des chrétiens de l'Empire ottoman»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Dans son dernier ouvrage, La Turquie aux Turcs, Yves Ternon, spécialiste du génocide arménien, retrace l'histoire de la destruction des autres communautés chrétiennes par le nationalisme turc au début du XXe siècle.

    2/07/2021

    Mustafa Kemal inspectant ses troupes lors de la guerre gréco-turque qui met fin à la présence des Grecs - une des communautés chrétiennes - dans l'Empire ottoman.
     
    Mustafa Kemal inspectant ses troupes lors de la guerre gréco-turque qui met fin à la présence des Grecs - une des communautés chrétiennes - dans l'Empire ottoman. Commons Wikimedia

    Docteur en histoire habilité à diriger des recherches, Yves Ternon étudie l'histoire des génocides du XXe siècle depuis cinquante ans. Après avoir consacré de nombreux ouvrages au génocide arménien, il publie La Turquie aux Turcs. Destruction des communautés chrétiennes de l'Empire ottoman: nestoriens, chaldéens, syriaques et grecs (1914-1924) (Cerf, 2021).


    FIGAROVOX. - Après avoir beaucoup écrit sur le génocide des Arméniens, vous consacrez un ouvrage aux persécutions des autres communautés chrétiennes de l'Empire ottoman. Avez-vous le sentiment qu'elles ont été négligées par l'historiographie jusqu'alors?

    Yves TERNON. - Oui, j'ai ce sentiment qu'elles ont été négligées par l'historiographie, et surtout par l'historiographie du génocide des Arméniens. Pendant près d'un demi-siècle, j'ai consacré mes travaux uniquement au génocide des Arméniens, et j'avais conscience que les autres communautés chrétiennes avaient été elles aussi victimes de violences qui, selon moi, ne semblaient pas être de même nature que celles qu'ont subies les Arméniens de l'Empire ottoman. Donc quand j'entendais parler du «génocide des Arméniens et des chrétiens d'Orient», ou bien du génocide des Assyriens, chaldéens, syriaques, Grecs et Arméniens, il me semblait qu'on n'était pas dans la même situation criminelle.

    Il y avait à peu près 4,5 millions de chrétiens en Anatolie et dans la Thrace orientale en 1900 ; ils ne sont plus que quelques milliers à peine en 1924. Que sont-ils devenus et dans quelles circonstances?

    Yves Ternon

    Je suis toutefois parti d'un chiffre éloquent: il y avait à peu près 4,5 millions de chrétiens en Anatolie et dans la Thrace orientale en 1900 ; ils ne sont plus que quelques milliers à peine en 1924. Que sont-ils devenus et dans quelles circonstances? C'est notamment en faisant des recherches sur la ville chrétienne de Mardin que j'ai constaté que d'autres communautés comme les syriaques orthodoxes et les syriens catholiques avaient aussi été victimes de violences.

    Contrairement à d'autres historiens comme Benny Morris, Dror Zeevi ou, en France, Joseph Jacoub, vous ne qualifiez pas les massacres perpétrés contre ces communautés chrétiennes-ci de l'Empire ottoman, parfaitement avérés, de «génocide», à la différence du génocide des arméniens. Pourquoi?

    Étant vraiment historien des génocides du XXe siècle, je suis très exigeant pour qualifier un meurtre de masse de génocide. Il est apparu que la destruction de chrétiens ne correspondait pas exactement au crime de génocide. Dans les destructions de chrétienté en Anatolie, il y avait une différence dans la nature du crime. Il fallait donc analyser groupe par groupe, moment par moment, lieu par lieu, les circonstances de ces massacres.

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  • Le Pape sera en Hongrie et en Slovaquie en septembre

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    De Vatican News :

    4 juillet 2021

    Le Pape officialise son voyage en Hongrie et en Slovaquie en septembre

    Après l’avoir déjà évoqué de façon informelle lors de son vol de retour de l’Irak en mars dernier, le Pape François a officialisé son voyage en Europe centrale du 12 au 15 septembre prochains.

    «Je suis heureux de vous annoncer que du 12 au 15 septembre prochain, si Dieu le veut, je me rendrai en Slovaquie pour une visite pastorale. Les Slovaques sont heureux!», a souri le Pape en apercevant des pèlerins brandissant des drapeaux slovaques sur la Place Saint-Pierre.

    Il a donc lui-même confirmé, à la fin de l'Angélus de ce dimanche 4 juillet sur la place Saint-Pierre, le voyage du 12 au 15 septembre prochain dans ce pays d'Europe centrale et orientale, expliquant que le dimanche 12 septembre, avant de se rendre à Bratislava, il concélébrera à Budapest, en Hongrie, la messe de clôture du Congrès eucharistique international. «Je remercie sincèrement ceux qui préparent ce voyage et je prie pour eux. Prions tous pour ce voyage et pour les personnes qui s'organisent pour le préparer», a-t-il expliqué.

    Le Pape à Bratislava et dans trois autres villes slovaques

    Le voyage en Slovaquie ne comprendra pas seulement une visite à Bratislava, mais aussi à trois autres villes, comme l'a confirmé le directeur du Bureau de presse du Vatican, Matteo Bruni, dans une déclaration: «Comme l'a annoncé le Saint-Père dans l'Angélus de ce matin, à l'invitation des autorités civiles et des conférences épiscopales, le dimanche 12 septembre 2021, le Pape François sera à Budapest à l'occasion de la messe de clôture du 52e Congrès eucharistique international ; ensuite, du 12 au 15 septembre 2021, il se rendra en Slovaquie, visitant les villes de Bratislava, Prešov, Košice et Šaštin. Le programme du voyage sera publié en temps utile», a-t-il précisé.

    Le Pape ne s'arrêtera donc pas seulement dans la capitale, mais visitera trois autres lieux : Prešov, la troisième ville de Slovaquie, avec un grand prestige culturel, surplombant la rivière Torysa; puis Košice, la deuxième ville la plus peuplée du pays, à la frontière orientale, près de la Pologne, de l'Ukraine et de la Hongrie, sur la rivière Horná ; enfin, Šaštin, dans la région de Trnava.

    Il s’agira de la troisième visite d’un Pape dans ce pays indépendant depuis le 1er janvier 1993. Jean-Paul II s'était rendu à deux reprises en Slovaquie, en 1995 et en 2003. Le Pape polonais a aussi visité deux fois la Hongrie, peu après la sortie du communisme, en 1991 et en 1996.

    La réaction du Primat de Hongrie

    Le cardinal Péter Erdő, archevêque d'Ezstergom-Budapest et Primat de Hongrie, a déclaré après l’annonce: «La communauté des fidèles catholiques attend avec beaucoup de joie et d’amour l’arrivée du Saint-Père. Nous prions pour que sa visite soit un signe d’espérance et de nouveau départ pendant cette période d’atténuation de la pandémie.»

    Il a souligné l'importance de la participation personnelle du Pape à la messe de clôture, puisque habituellement c’est un légat pontifical qui représente le Saint-Père aux congrès eucharistiques. Ce fut le cas lors du dernier congrès à Cebu où le Pape François avait envoyé un message vidéo. La dernière participation personnelle d'un Pape à un congrès eucharistique remonte au Grand Jubilé de l'an 2000, mais il ne s'agissait pas d'un voyage: Jean-Paul II avait assisté à cet événement mondial qui s’était tenu alors à Rome.

    Concernant la visite des Papes en Hongrie, le cardinal Erdö rappelle qu'en 1996, Jean-Paul II n'avait fait que transiter par Budapest, les destinations de son voyage étant Pannonhalma et Győr. La clôture du Congrès eucharistique donnera donc lieu à la première messe pontificale dans la capitale hongroise depuis 30 ans.

    Les attentes en Slovaquie

    Mgr Stanislav Zvolensky, archevêque de Bratislava et président de la Conférence épiscopale slovaque, s'est réjoui de cette annonce en invitant la population à «se préparer intérieurement pour bien écouter le message du Pape François. C'est un message de sensibilité envers ceux qui souffrent, ceux qui sont aux marges de la société, ceux qui sont dans le besoin, dans la sphère matérielle comme dans la sphère spirituelle», a-t-il expliqué.

    Il a souligné aussi la grande préoccupation du Pape «pour le bien de la famille, sa grande sensibilité pour les besoins des jeunes. Ces thèmes feront certainement partie de la visite du Pape François en Slovaquie. Je pense que nous pouvons nous attendre à un grand renfort spirituel», a déclaré Mgr Zvolensky.

    La présidente de la Slovaquie, Zuzana Caputova, a pour sa part diffusé une déclaration en vidéo, dans laquelle elle déclare: «Je suis très heureuse que le Pape François ait accepté l'invitation et ait confirmée aujourd'hui sa visite en Slovaquie en septembre de cette année. Quand je l'avais rencontré en décembre au Vatican, il m'avait dit combien la Slovaquie lui tient à coeur. Ses paroles sont confirmées par le fait qu'il a l'intention de rester plus longtemps en Slovaquie. Je crois que la présence du Pape François sera un message de réconciliation et d'espérance pour nous tous dans les temps difficiles que nous sommes en train de vivre.»

  • Reconnaissance des études et du diplôme de l'Institut Docteur Angélique, par Monseigneur Léonard

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    21 juin 2021 : Reconnaissance des études et du diplôme de l'Institut Docteur Angélique, par Monseigneur Léonard

    En 2015, à l'heure où les Instituts de formation philosophique et théologique déclinaient en Belgique, le vicaire épiscopal de l'enseignement de Namur, l'abbé Henri Ganty, avait participé à la fondation et reconnu par un acte canonique le diplôme d'un nouvel institut sur Internet.  

    http://visitationpourlavie.free.fr/ReconnaissanceParAbbeGanty.jpg 

    La formation qu'il propose est dans la ligne de la pensée de Benoît XVI et du pape François, unissant un grand amour pour la tradition théologique (autour de saint Thomas d'Aquin) et pour les apports doctrinaux du Concile Vatican II. Il unit cette rigueur de la vérité au souci pastoral des personnes et de leur cheminement qui est l’apport du pape François.  

    http://docteurangelique.free.fr/institut_docteur_angelique.html 

    Le 21 juin 2021, par un acte significatif au plan moral, Monseigneur André Léonard, vient de reconnaitre la qualité des études et la valeur du diplôme de cet institut.  

    Pour lire cette reconnaissance : 

    http://docteurangelique.free.fr/fichiers/MgrLeonardIDA.pdf   

    Citation du document : 

    « La qualité des cours philosophiques et théologiques proposés par l'Institut Docteur Angélique force l'admiration. Ils sont inspirés par la conviction que la science et la foi doivent marcher de concert, ce qui rejoint une intuition centrale de saint Thomas d'Aquin.  

    En philosophie, les cours s'inspirent de l'interprétation du thomisme développée par le Père Marie-Dominique Philippe, mais en y incorporant des approches complémentaires : psychologie, sociologie, sciences modernes et même l'intérêt, pleinement justifié, pour les EMI (Expériences de mort imminente). 

    En théologie, fidèle à Thomas d'Aquin, l'Institut Docteur Angélique, suit l'interprétation donnée par Benoît XVI dans Spe Salvi, § 47, et applique néanmoins aussi au moment de la mort de l'individu ce que Thomas réservait pour l'eschatologie générale. 

    Pape Benoît XVI, décembre 2007 encyclique « Spe Salvi, 47 : « Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec le Christ [dans le passage de la mort] est l'acte décisif du Jugement [individuel]. Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes". 

    Je considère donc que les étudiants ayant suivi le cursus proposé par l'Institut Docteur Angélique ont effectué l'équivalent de deux années de philosophie et de deux années de théologie.  

    Sur cette base, J'encourage les Institutions dispensant un enseignement philosophique et théologique à tenir compte des résultats obtenus auprès de l'Institut Docteur Angélique et à accueillir les étudiants voulant poursuivre des études en la matière. 

    Monseigneur André Léonard, archevêque émérite de Malines-Bruxelles »

  • La chute de la natalité et celle à venir de la population mondiale représenteront le phénomène majeur du XXIe siècle

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    « La planète va se vider de sa population, changeons nos idées reçues »

    Pour Darrell Bricker et John Ibbitson, la chute de la natalité et celle à venir de la population mondiale représenteront le phénomène majeur du XXIe siècle. L’enjeu majeur du XXIe siècle ne sera pas la surpopulation, mais le déclin de l’humanité. Dans le passionnant Planète vide (publié aux Arènes), les Canadiens John Ibbitson, grand journaliste au Globe and Mail (quotidien de tendance libérale et progressiste), et Darrell Bricker, PDG d’Ipsos Public Affairs, montrent que la natalité est déjà en chute libre sur presque tous les continents, et que cela aura des conséquences vertigineuses sur les plans géopolitique, économique ou de l’immigration. Depuis la parution de leur livre en 2019, les données ou l’épidémie du Covid-19 n’ont fait que confirmer cette thèse qui bouleverse toutes nos idées reçues. Extraits d’un entretien de ces deux auteurs paru dans L’Express.

    — Dans un monde moderne et technologique, n’avons-nous pas tendance à sous-estimer l’importance de la démographie ?

    Darrell Bricker — Comme l’a dit Auguste Comte, « la démographie, c’est le destin ». Plus jeune dans ma carrière, en tant que sondeur, j’ai sous-estimé son influence, en pensant que le plus important était les comportements et les opinions des personnes. Mais si vous changez la structure de la population, cela bouleverse tout. J’ai ainsi compris que Comte était en avance sur son temps. Un grand nombre d’événements historiques peuvent s’expliquer à travers la démographie. Pourquoi les pays font-ils la guerre ? Eh bien, il y a une forte corrélation entre le bellicisme d’une nation et le fait d’avoir une population jeune, à l’image de la France de Napoléon. [Voir Gunnar Heinsohn : jeunesse de la population et index de belligérance] Pourquoi y a-t-il aujourd’hui moins de conflits sur la planète ? Parce que nous n’avons plus autant de jeunes hommes pour combattre…

    — Vous rappelez par exemple que le conflit israélo-palestinien est aussi une bataille démographique, les deux populations ayant des taux de fécondité identiques et élevés de 3,1…

    D.B. — En plus, le taux naturel fait qu’il y a en moyenne près de 105 garçons qui naissent pour 100 filles. Quand une population a une moyenne d’âge peu élevée, cela renforce la frustration des jeunes hommes, comme on peut le voir en Palestine. Ce n’est bien sûr pas le seul facteur, mais c’est une des explications.

    Quant à Israël, il a le taux de fécondité le plus élevé des pays du monde développé, le double de la majorité des nations occidentales. C’est même le seul pays à ma connaissance qui a réussi à remonter ses taux de fécondité, passant de 2,70 enfants par femme au début des années 1990 à plus de 3 aujourd’hui. [Note du carnet : la fécondité en Algérie est passée de  2,4 enfants par femme en 2000 à 3,1 enfants par femme en 2015. Cela s’explique généralement par la réislamisation de la société alors que les conditions économiques ne sont, paradoxalement, pas améliorées pour former des ménages et accueillir plus d’enfants.] 

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  • Fin de l’enquête sur l’immeuble de Londres : dix personnes seront jugées au Vatican dont le cardinal Becciu

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    De Vatican News :

    Fin de l’enquête sur l’immeuble de Londres, dix personnes seront jugées au Vatican

    Un procès aura lieu à l’encontre de Mgr Carlino, Enrico Crasso, Tommaso Di Ruzza, Cecilia Marogna, Raffaele Mincione, Nicola Squillace, Fabrizio Tirabassi, Gianluigi Torzi, René Brülhart et le cardinal Angelo Becciu.

    3 juillet 2021

    L'enquête, longue et complexe, a été menée par le Promoteur de Justice Gian Piero Milano et les magistrats Alessandro Diddi et Gianluca Perrone. Une enquête qui s'est déroulée grâce aux investigations de la gendarmerie vaticane dirigée par le commandant Gianluca Gauzzi Broccoletti et qui a conduit à l'examen d'une grande quantité de documents, d'appareils électroniques saisis chez les suspects, ainsi qu'à la confrontation de témoins.

    Le président du Tribunal de la Cité du Vatican, Giuseppe Pignatone, a ordonné l’inculpation de dix personnes, suite à la demande présentée par le Bureau du Promoteur de Justice, rapporte un communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège ce samedi 3 juillet. L’acte d’accusation, déposé ces derniers jours, conclut la première phase de l'enquête : les documents recueillis jusqu'à présent seront examinés par la Cour lors de l'audience publique qui opposera l'accusation à la défense. La première audience est prévue pour le 27 juillet.

    Les personnes suivantes seront jugées : René Brülhart (ancien président de l’AIF, Autorité d’Information Financière) à qui l'accusation reproche le délit d'abus de pouvoir ; Mgr Mauro Carlino (ancien secrétaire du Substitut de la Secrétairerie d'État) accusé d'extorsion et d'abus de pouvoir ; Enrico Crasso (l’intermédiaire gestionnaire pendant des décennies des investissements de la Secrétairerie d'État), accusé des délits de détournement de fonds, corruption, extorsion, blanchiment d'argent et auto-blanchiment, fraude, abus de pouvoir, faux en écriture publique commis par un particulier et faux écriture privé ; Tommaso Di Ruzza (ancien directeur de l’AIF) accusé de détournement de fonds, d'abus de pouvoir et de violation du secret professionnel.

    Egalement sur les bancs de la justice : Cecilia Marogna (qui a reçu des sommes considérables de la Secrétairerie d'État pour mener des activités de renseignement) accusée de détournement de fonds ; Raffaele Mincione (l’intermédiaire qui a fait souscrire à la Secrétairerie d'État d'importantes parts du fonds possesseur de l'immeuble londonien du 60 Sloane Avenue, utilisant l'argent reçu pour ses investissements spéculatifs), accusé de détournement de fonds, fraude, abus de pouvoir, détournement de fonds et auto-blanchiment ; Nicola Squillace (avocat impliqué dans les négociations) accusé de fraude, détournement de fonds, blanchiment d'argent et auto-blanchiment ; Fabrizio Tirabassi (un assistant, employé du Bureau administratif de la Secrétairerie d'État qui a joué un rôle de premier plan dans l'affaire) accusé de corruption, extorsion, détournement de fonds, fraude et abus de pouvoir ; Gianluigi Torzi (l’intermédiaire appelé pour aider le Saint-Siège à sortir du fonds de Raffaele Mincione qui se fait octroyer jusqu'à 15 millions pour rendre l’immeuble à ses propriétaires légitimes) accusé d'extorsion, détournement de fonds, fraude, blanchiment d'argent et auto-blanchiment.

    La demande de citation à comparaître a également été présentée à l'encontre des sociétés suivantes : HP Finance LLC, d’Enrico Crasso, accusée de fraude ; Logsic Humanitarne Dejavnosti, D.O.O., de Cecilia Marogna, accusée de détournement de fonds ; Prestige Family Office SA, d’Enrico Crasso, accusée de fraude ; Sogenel Capital Investment, désignée par Enrico Crasso, accusée de fraude. Certains délits sont également considérés comme ayant été commis en « complicité ».

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  • Très peu d'ordinations (6) en Belgique cette année

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    Nous avons dénombré 6 ordinations en Belgique cette année; une à Liège : celle de Cocou Ignace Ametonou de Cotonou (Benin); une à Bruxelles : celle d'Antonio Luque Benitez de Cordoue (Espagne); une à Namur : celle d'Isaac Torres d'Aragon (Espagne); deux à Bruges : celles de Gildas Cambia (Benin) et de Dave Vannieuwenhuyze (Torhout); une à Gand : celle de Jef Van der Gucht (Temse). Nous n'avons rien vu à Tournai, ni à Anvers, ni à Hasselt, mais peut-être nos investigations ont-elles été incomplètes.

    Cela ne sera évidemment pas suffisant pour assurer la relève d'un clergé plus que vieillissant et dont les rangs sont de plus en plus clairsemés en raison des décès mais aussi des départs (cfr ICI). En leur temps, les initiatives de Monseigneur Léonard semblaient porter leurs fruits; on ne peut en dire autant pour ceux qui ont aujourd'hui en charge la pastorale des vocations. On peut aussi se demander où sont les familles chrétiennes susceptibles de susciter des vocations en leur sein. Il ne faut pas non plus compter sur les milieux éducatifs jadis catholiques (écoles, mouvements de jeunesse) - aujourd'hui très déchristianisés - pour encourager des jeunes à s'engager dans le sacerdoce ou la vie religieuse...

  • "L’Union européenne ne s’assume pas comme puissance et se renie comme civilisation" (Boualem Sansal)

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    Du site du Figaro via artofuss.blog :

    Boualem Sansal: «Où va l’Europe?»

    TRIBUNE – Le grand écrivain algérien, réputé pour son indépendance d’esprit, et qui vit en Algérie envers et contre tout, est tourmenté par le destin du Vieux Continent. L’Union européenne ne s’assume pas comme puissance et se renie comme civilisation, juge-t-il.

    2 juillet 2021.

    Auteur de plusieurs dizaines d’ouvrages, Boualem Sansal a été révélé par Le Serment des barbares (Gallimard, 1999) et a ensuite publié, notamment, Le Village de l’Allemand ou Le Journal des frères Schiller (Gallimard, 2008), couronné par quatre prix, 2084. La Fin du monde (Gallimard, 2015), grand prix du roman de l’Académie française, et Le Train d’Erligen ou La Métamorphose de Dieu (Gallimard, 2019). Dernier roman paru: Abraham ou La Cinquième alliance (Gallimard, coll. «Blanche», 2020, 288 p., 21 €).


    Avant de chercher cela, demandez-vous d’abord: qui la pilote? Comme j’ai eu moi-même à le constater, vous ne tarderez guère, chers amis de là-bas, à découvrir que personne autour de vous ne le sait et ne sait même comment le trouver pour apprendre de lui ce qu’il voudra bien vous révéler: quel est son nom, qui l’a mandaté, où vous mène-t-on et s’il le sait lui-même, qu’il le dise: c’est quoi l’Europe et à quoi elle sert dans le schéma mondial dominé par l’équipe gagnante du millénaire, les onze vraies grandes puissances: les USA, la Chine, l’Allemagne, la Russie, le Royaume-Uni, Israël, la Turquie, l’Iran, le Qatar, l’Arabie, la Corée du Nord. La volonté de puissance et de domination est un cardinal essentiel de leur personnalité.

    Les questions sont ainsi, une fois lâchées, elles se hèlent les unes les autres avec une urgence fiévreuse dans le ton.

    À un certain niveau d’ignorance et de déception, on est condamné à imaginer le pire et le pire n’a pas de fin. Dans ce territoire perdu situé entre le Maroc et la Tunisie, d’où je vous adresse cette alerte, je peux vous le dire, le pire est passé par-là et n’a rien laissé derrière lui, rien. Chacun doit au moins savoir cela pour sa gouverne: c’est quoi, le pire chez lui et à quel stade il est?

    On peut en disputer encore et encore mais à un moment il faut s’arrêter et reconnaître la réalité: l’Europe a toutes les apparences d’une chose qui n’existe pas, n’a jamais existé, comme Europe, la déesse aux grands yeux de la mythologie grecque qui lui a donné son nom. Soit dit en passant, Arès, le dieu de la guerre, eût été tout désigné pour l’accompagner, il aurait transmis un peu de vigueur aux enfants de la belle. La guerre et la gloire, il n’y a que ça de vrai et tout l’art du guerrier est de ne la faire que pour gagner, et en cas de doute quant à son issue, la rendre impossible jusqu’à ce que le vent tourne à son avantage.

    C’est rageant de s’être tant questionné pour au final se voir moins avancé qu’au départ où au moins on avait des illusions et le plaisir d’y croire.Dans ce territoire perdu situé entre le Maroc et la Tunisie, d’où je vous adresse cette alerte, je peux vous le dire, le pire est passé par-là et n’a rien laissé derrière lui, rien. Chacun doit au moins savoir cela pour sa gouverne : c’est quoi, le pire chez lui et à quel stade il est ?

    Oublions cette Europe, la mythique, enlevée et abusée par Zeus puis offerte en cadeau de mariage à un mortel qui n’avait rien de fameux, le roi de Crète, et l’historique, trahie par les siens et livrée au moloch de Wall Street, et regardons un peu cette chose pénible, bien réelle elle, l’Union européenne, une colonie marchande inféconde, sans peuple ni mythologie mais avec un drapeau et un hymne, des institutions dans tous les coins et des démembrements à tous les étages, le tout actionné à hue et à dia par des officiers de la coloniale insipides et arrogants: «Je vous administre de loin, je n’ai pas à venir vous visiter et manger le même pain que vous.» Avez-vous entendu cela? Moi, si, et ça m’a rappelé un temps que les moins de 20 ans…

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