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BELGICATHO - Page 642

  • Gaza : une réaction israélienne disproportionnée ?

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/ TERRE SAINTE - Des maisons de chrétiens bombardées à Gaza. Mgr Marcuzzo : la réaction israélienne n'est pas "proportionnée"

    14 mai 2021

    Jérusalem (Agence Fides) - "Les incursions massives de l'armée de l'air israélienne sur la bande de Gaza ont également touché les maisons des familles chrétiennes situées près de la paroisse catholique de la Sainte Famille, causant même des dommages au couvent et au jardin d'enfants des Sœurs du Rosaire."

    L'évêque Giacinto-Boulos Marcuzzo, vicaire patriarcal du Patriarcat latin de Jérusalem pour la Palestine et la Ville Sainte le confirme à l'Agence Fides. "Les incursions israéliennes font suite aux roquettes tirées par le Hamas sur le territoire d'Israël, mais d'après ce que nous voyons, les considérations de ceux qui ont qualifié la réaction militaire de l'État juif de 'proportionnée' aux États-Unis sont totalement infondées. Ils bombardent à distance. Une bombe est tombée près du Couvent des soeurs. Parmi les plus de cent victimes, on compte des femmes et des enfants. Et encore, les fameuses 'bombes guidées' font mal à tout le monde, sans pouvoir distinguer les cibles militaires de la population civile".

    Alors que les campagnes de propagande envahissent le réseau mondial des médias, Mgr Marcuzzo - né en Italie, mais devenu prêtre en Palestine, après avoir étudié au séminaire patriarcal de Beit Jala - nous invite lucidement à ne pas perdre de vue la chaîne d'événements et de provocations qui a déclenché la nouvelle violence en Terre Sainte, si nous voulons vraiment trouver des moyens de mettre fin à la violence et au sang innocent répandu. Le vicaire patriarcal rappelle que le conflit israélo-palestinien dure depuis des décennies, et surtout l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Tant que les causes profondes du conflit ne sont pas abordées et résolues, une étincelle suffit toujours à tout relancer. Nous l'avons déjà vu avec la première et la deuxième Intifada". L'actuelle flambée de violence - souligne Mgr Marcuzzo - est due à l'accumulation d'une série de "circonstances malheureuses" qui ont ravivé les tensions autour de Jérusalem, véritable nœud du conflit : l'expropriation de maisons palestiniennes dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem, puis les entraves imposées par les Israéliens aux fidèles musulmans qui voulaient se rendre à la mosquée al Aqsa le dernier vendredi du Ramadan, lorsque les musulmans célèbrent la "Nuit du destin" (Laylat al Qadr), au cours de laquelle l'ange Gabriel a révélé le Coran au prophète Mahomet. Puis vint la "Journée de Jérusalem", avec la "Marche des drapeaux" qui n'a pas suivi son itinéraire habituel cette année et durant laquelle les nationalistes et extrémistes israéliens traversent chaque année les quartiers arabes de la vieille ville pour réaffirmer la domination israélienne sur l'ensemble de la ville sainte. Et nous ne devons pas oublier", ajoute le vicaire patriarcal Marcuzzo, "le refus israélien de permettre la tenue d'élections politiques palestiniennes à Jérusalem-Est, qui devaient avoir lieu le 22 mai et qui a été reportée précisément à cause de cela. Et puis, il faut garder à l'esprit les causes de la situation actuelle également le plan très malheureux du président américain Donald Trump, qui en reconnaissant Jérusalem comme capitale indivise d'Israël a alimenté le ressentiment des populations arabes". A présent, les affrontements actuels sur le territoire israélien entre Arabes et Juifs sont un autre facteur très préoccupant. "Dans les villes dites "mixtes", comme Haïfa, Ramla, Jaffa ou Lod, la coexistence était plutôt pacifique. Nous avons maintenant de nouveaux attaques, d'assauts sur les maisons, d'affrontements dans les rues entre les membres des deux communautés. Et nous avons également plusieurs confirmations du fait que les forces de sécurité n'interviennent pas toujours de manière impartiale", souligne Marcuzzo. Face à la violence qui déchire à nouveau le cœur de Jérusalem et de la Terre Sainte, "nous essayons toujours en tant qu'Églises locales de travailler pour la paix", conclut Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo. Et comme l'a écrit Sami el Yousef , l'administrateur du Patriarcat latin de Jérusalem sur le site web patriarcal "un miracle est encore une fois nécessaire dans le pays de Jésus". (GV) (Agence Fides 14/5/2021)

  • Un véritable fléau : les homélies interminables

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    Le dimanche, et même en semaine, des prédicateurs sévissent aux ambons de nos églises débitant ce qu'ils croient être la bonne parole durant de très longues minutes, parfois quinze ou même vingt. C'est tout simplement insupportable et en contradiction avec les instructions romaines à ce sujet...

    Le 11 février 2015, Antoine-Marie Izoard, sur Aleteia, publiait l'article suivant :

    7, 10, 15 minutes ? Combien de temps doit durer une homélie ?

    Un Directoire sur l'homélie a été publié au Vatican, présentant sa fonction, son contenu et la manière de la préparer.

    Des homélies « brèves » et bien préparées qui permettent de « nourrir la vie chrétienne » des fidèles. C’est en substance ce que recommande le Directoire sur l’homélie publié le 10 février 2015 par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Ce manuel homilétique de plus d’une centaine de pages s’adresse aux quelque 460 000 évêques, prêtres et diacres à travers le monde à qui il offre quelques règles générales et des « ébauches » d’homélie pour les différents temps liturgiques de l’année.

    Véritable compendium des textes sur l’art de la prédication, le document romain rappelle que « l’homélie est strictement réservée aux évêques, aux prêtres et aux diacres » et que, si « des enseignements et des exhortations à la fois de bonne qualité et efficaces peuvent être dispensés par des responsables laïcs bien préparés de certaines communautés, (…) de telles interventions doivent être faites dans d’autres contextes ». Rome a par exemple rappelé à l’ordre le Chemin néocatéchuménal en 2005 et 2008 en invitant ses membres à bien distinguer l’homélie prononcée par le prêtre ou le diacre des monitions qui peuvent être par ailleurs prononcées par des laïcs.

    L’homélie, rappelle le document en citant le pape François, « doit être brève et éviter de ressembler à une conférence ou à un cours », et elle n’est pas « un sermon sur un sujet abstrait ». Ainsi, « pour le prédicateur, la messe ne doit pas être l’occasion de tenir des propos complètement étrangers à la célébration liturgique et aux lectures, ou de ne pas respecter les textes prévus par l’Eglise, en les tordant dans tous les sens pour les soumettre à une idée préconçue »« L’homélie n’est pas non plus un exercice d’exégèse biblique », précise le document à l’intention des prédicateurs pour qui, « le plus important » est « de montrer que la Parole de Dieu est en train de s’accomplir ici et maintenant ».

    « Un prédicateur qui ne se prépare pas, qui ne prie pas, est malhonnête et irresponsable », voire « un faux prophète, un escroc ou un charlatan sans consistance », assure le document en citant à nouveau le pape François.

    Lire la suite sur cath.ch

    Lors d'une rencontre avec des séminaristes, le pape a insisté : il faut ajuster les homélies, pour qu’elles soient accessibles (…). Elles doivent être brèves, concises et fortes.

    Pas plus de 10 minutes

    Pour faire revenir ses paroissiens, il réduit ses sermons à 5 minutes

  • "Sans natalité, pas d'avenir" : le plaidoyer nataliste du pape

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    De Vatican News (Salvatore Cernuzio) (en italien) :

    François : sans natalité, il n'y a pas d'avenir. Si la famille redémarre, tout redémarre

    Le Pape ouvre, avec le Premier ministre italien Mario Draghi, les travaux des États généraux de la naissance promus par le Forum des associations familiales.

    D'une part, il y a le "désarroi dû à l'incertitude du travail", d'autre part, les "craintes dues aux coûts de moins en moins supportables pour élever des enfants" et la "tristesse" pour les femmes "qui sont découragées d'avoir des enfants au travail ou doivent cacher leur ventre". Autant de "sables mouvants qui peuvent faire sombrer une société" et qui contribuent à rendre cet hiver démographique devenu constant en Italie encore plus "froid et plus sombre". Le pape François s'est exprimé à l'ouverture des travaux des États généraux de la natalité, promus par le Forum des associations familiales dans l'auditorium de la Conciliazione et consacrés au destin démographique de l'Italie et du monde.

    Le Premier ministre italien Mario Draghi est présent

    Le souverain pontife est arrivé ponctuellement à 9 heures dans le foyer de la grande structure située à quelques pas de la place Saint-Pierre, suivi du Premier ministre Mario Draghi. Sur la scène, huit enfants l'ont accompagné tout au long de la rencontre ; au premier rang, le maire de Rome, Virginia Raggi, le président de la région du Latium, Nicola Zingaretti, et l'ambassadeur d'Italie auprès du Saint-Siège, Pietro Sebastiani. Le président du Forum, Gigi De Paolo, a ouvert les travaux et Draghi est immédiatement intervenu pour donner le coup d'envoi de la série d'interventions des invités répartis sur trois tables thématiques : représentants de banques, d'entreprises, de compagnies d'assurance, de médias, de sports, tous réunis pour une discussion et un conte choral sur le thème de la natalité dans un pays qui, en 2020, a connu une réduction de 30% des naissances.

    La moitié des jeunes pensent avoir plus de deux enfants

    C'est précisément la tendance qu'il faut "inverser" pour "remettre l'Italie en marche à partir de la vie, à partir de l'être humain", a déclaré François au début de son discours, dans lequel il a tourné ses pensées en particulier vers les jeunes dont les rêves ont été brisés dans la glace de ce rude hiver, découragés au point que "seulement la moitié d'entre eux croient qu'ils pourront avoir deux enfants dans leur vie".

    "L'Italie se retrouve ainsi depuis des années avec le nombre de naissances le plus bas d'Europe", note le pontife, "dans ce qui devient le vieux continent non plus à cause de son histoire glorieuse, mais à cause de son âge avancé."

    "Chaque année, c'est comme si une ville de plus de deux cent mille habitants disparaissait, en 2020 elle a touché le nombre le plus bas de naissances depuis l'unité nationale : pas seulement à cause du Covid, mais à cause d'une tendance continue et progressive à la baisse, d'un hiver de plus en plus rigoureux."

    Les parents déchirés entre la maison et le travail, les grands-parents des canots de sauvetage

    Le pape cite le président de la République italienne, Sergio Mattarella, qui a répété que "les familles ne sont pas le tissu conjonctif de l'Italie, les familles sont l'Italie". Il tourne ensuite son regard vers la réalité des nombreuses familles qui, en ces mois de pandémie, "ont dû faire des heures supplémentaires, partageant leur foyer entre le travail et l'école, leurs parents faisant office d'enseignants, de techniciens informatiques, de travailleurs, de psychologues." Sans oublier les "sacrifices" demandés aux grands-parents, "véritables canots de sauvetage pour les familles" ainsi que "la mémoire qui nous ouvre à l'avenir".

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  • "La conscience, le choix et le désir du bien" : Philo à Bruxelles, le 18 mai

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  • Un manuel d'antiwokisme comme antidote au ressentiment qui hante notre époque

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    D'Eugénie Bastié sur Le Figaro Vox via le site "Pour une école libre au Québec" :

    11 mai 2021

    Contre le ressentiment qui hante notre époque, le manuel d’antiwokisme de Jordan Peterson

    Le professeur canadien est un ovni intellectuel absolu dont le succès aussi ahurissant que fulgurant dit quelque chose de notre époque. Il publie 12 nouvelles Règles pour une vie (Michel Lafon), un ouvrage de développement personnel à rebours de la rhétorique victimaire de notre époque hypersensible. Recension d’Eugénie Bastié.

    Un chroniqueur du New York Times l’a un jour qualifié d’« intellectuel actuel le plus influent du monde occidental ». Son livre 12 Règles pour une vie s’est vendu à 5 millions d’exemplaires et est traduit en cinquante langues. Il a 3,7 millions d’abonnés sur YouTube, où sa vidéo la plus regardée (8,5 millions de vues) s’intitule Introduction à l’idée de Dieu et dure 2 heures 30. Avec son grand front, sa gestuelle digne des meilleurs orateurs et son obsession pour l’art soviétique, Jordan Peterson est un phénomène. Un ovni intellectuel absolu dont le succès aussi ahurissant que fulgurant dit quelque chose de notre époque. Il publie ces jours-ci en France un nouveau livre 12 nouvelles règles pour une vie — au-delà de l’ordre, la suite de son premier ouvrage.

    Ce docteur en psychologie, professeur à Harvard puis à l’université de Toronto s’est fait connaître il y a peine cinq ans lorsqu’il a formulé publiquement son opposition à une loi proposée par le gouvernement de Justin Trudeau contre la discrimination des étudiants transgenres, affirmant son refus d’utiliser les pronoms dits de genre neutre (zie, xe, sie, ey, ve, tey, hir…) plutôt que les pronoms traditionnels (he, she). Son deuxième coup d’éclat médiatique fut une interview sur la chaîne Channel 4 (4 millions de vues sur YouTube) où il atomise Cathy Newman [voir vidéo ci-dessous sous-titrée en français], une journaliste féministe qui l’interrogeait sur sa volonté de blesser les trans : « Pour être capable de penser, il faut prendre le risque d’être offensé. » Depuis, il est caricaturé en prophète masculiniste par les gauchistes américains qui en font l’intellectuel organique du trumpisme. Mais Peterson déjoue les étiquettes dans lesquelles on voudrait l’enfermer.

    Quasiment métaphysiques

    Sorte d’hybridation entre Éric Zemmour pour l’antipolitiquement correct et de Boris Cyrulnik pour la résilience, il est aussi connu pour les règles de vie qu’il délivre à son public. Par son caractère positif et concret, 12 nouvelles règles pour une vie déstabilisera les lecteurs français conservateurs plus habitués aux déplorations apocalyptiques et au démon de la théorie qu’au prosaïsme du développement personnel. Mêlant habilement des anecdotes sorties de son cabinet de psychologue, des commentaires de films de la culture populaire et des extraits de la Bible, Peterson délivre en 12 chapitres 12 règles de vie à la fois très concrètes et quasiment métaphysiques. On y trouvera aussi bien des réflexions universelles sur les invariants de l’humanité que des conseils pratiques pour améliorer sa vie conjugale. De la première, « Éviter de constamment dénigrer la créativité et les institutions sociales » à la douzième, « Soyez reconnaissants malgré vos souffrances », une philosophie se dégage, qu’on pourrait qualifier de libérale-conservatrice.

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  • Santé, droits génésiques et sexuels : une proposition très contestable adoptée en commission au Parlement Européen

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    D'Alliance Vita :

    Europe : une proposition très contestable sur la “santé et les droits génésiques et sexuels”

    L’expression « santé et droits sexuels et génésiques » est foncièrement ambiguë. Sans claire définition, elle est notamment utilisée dans ce contexte pour banaliser, au nom de la santé, la question délicate de l’avortement, pratique qui ne relève pas de la compétence de l’Union européenne.

    De plus, le texte ne prend pas en compte les dimensions éthique, sociale et culturelle de l’avortement. Il s’attaque au droit à l’objection de conscience en prétendant que celui-ci permettrait « aux professionnels de santé de choisir de ne pas fournir les produits et services auxquels ils sont moralement opposés, y compris l’avortement ou la prescription, la vente et les conseils relatifs aux méthodes contraceptives ». Or, le droit à l’objection de conscience est garanti par l’article 10.2 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Il a également été clairement et explicitement affirmé concernant les actes d’avortement par la résolution 1763 (2010) de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

    Si ce type de document n’a pas de valeur contraignante, il exprime un point de vue. En l’occurrence dans ce cas, il outrepasse la compétence européenne. Or en matière de maternité et de prévention, d’autres orientations méritent d’être privilégiées, notamment pour assurer un soutien adapté à la maternité, prévenir l’infertilité, et lutter contre toutes les formes de gestation pour autrui (GPA) qui constituent une grave atteinte aux droits des femmes en Europe et dans le monde.

    Pour aller plus loin : Note d’analyse sur la proposition de résolution

    Voir également : https://www.ieb-eib.org/fr/actualite/debut-de-vie/avortement/parlement-europeen-existe-t-il-un-droit-a-l-avortement-dans-l-ue-2003.html

  • «Il serait trompeur de donner l'impression que l'avortement et l'euthanasie constituent à eux seuls les seules questions sérieuses de la doctrine morale et sociale catholique»

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    De Vatican News :

    La CDF aux évêques américains: l'avortement ne doit pas mener à la division

    Le cardinal Luis Ladaria Ferrer, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a écrit une lettre au président de l'USCCB, Mgr José Horacio Gomez. «Il serait trompeur de donner l'impression que l'avortement et l'euthanasie constituent à eux seuls les seules questions sérieuses de la doctrine morale et sociale catholique», a-t-il averti.

    Dialogue, prudence, concorde, unité. Telles sont les lignes directrices avec lesquelles la Congrégation pour la Doctrine de la Foi exhorte les évêques des États-Unis à poursuivre leurs discussions «pour aborder la situation des catholiques occupant des fonctions publiques qui soutiennent la législation autorisant l'avortement, l'euthanasie ou d'autres maux moraux».

    Le cardinal-préfet de ce dicastère, Luis Ladaria Ferrer, a écrit au président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), Mgr José Horacio Gomez, dans laquelle il déclare que toute discussion sur la question «devrait être contextualisée dans le cadre plus large de la dignité de la réception de la communion par tous les fidèles, plutôt que par une seule catégorie de catholiques, reflétant leur obligation de conformer leur vie à l'ensemble de l'Évangile de Jésus-Christ alors qu'ils se préparent à recevoir le sacrement». Il serait trompeur et réducteur de donner «l'impression que l'avortement et l'euthanasie constituent à eux seuls les seules questions sérieuses de l'enseignement moral et social catholique qui nécessitent l'intervention de l'Église».

    Dans la continuité du cardinal Ratzinger

    La lettre du cardinal Ladaria est datée du 7 mai 2021 et fait suite à une lettre envoyée par Mgr Gomez le 30 mars dernier, informant la Congrégation pour la Doctrine de la Foi que les évêques américains se préparaient à rédiger un tel document à la suite de certaines controverses concernant le nouveau président des États-Unis, Joe Biden, et son soutien aux politiques pro-choix. Le cardinal s'est montré reconnaissant pour les informations reçues et, surtout, pour l'intention du président de l'épiscopat d'envoyer le projet de document «pour une révision informelle avant sa présentation au corps des évêques pour un vote».

    Le cardinal a ensuite répondu à la demande de la Congrégation de mettre à disposition une copie de la lettre envoyée en 2004 par le cardinal-préfet de l'époque, Joseph Ratzinger, à celui qui était alors le cardinal Theodore McCarrick, déchu de l’état clérical en 2019 mais qui était alors président de la conférence épiscopale américaine. Le document signé par le cardinal Ratzinger quelques mois avant son élection au pontificat était une lettre privée aux évêques, et il avait établi que «ces principes n'étaient pas destinés à être publiés»; par conséquent, explique le cardinal Ladaria, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi continuera à respecter ce souhait.

    En même temps, le cardinal reconnaît que les principes contenus dans la lettre peuvent aider les évêques à rédiger leur document, mais qu'ils «ne doivent être discutés que dans le contexte de la note doctrinale de 2002 qui fait autorité», intitulée "Sur certaines questions concernant la participation des catholiques à la vie politique". Ce texte avait précédé de deux ans la «communication personnelle» du cardinal Ratzinger.

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  • Que penser des expériences de mort imminente ? La réponse de Mgr Léonard

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    De Mgr Léonard sur aleteia.org :

    Que penser des expériences de mort imminente ?

     

    13/05/21

    Les expériences de mort imminentes (EMI) nous rappellent que notre perception quotidienne est très en deçà de la réalité, et leurs éléments caractéristiques sont très cohérents avec la foi chrétienne.

    Les expériences de mort imminentes (EMI) sont des expériences aujourd’hui bien connues, attestées dans toutes les cultures et sur tous les continents, et sur lesquelles on a maintenant de nombreuses études et plusieurs milliers de témoignages convergents. À l’origine, c’est le psychologue et épistémologue Français Victor-Émile Egger, professeur à la Sorbonne, qui emploie pour la première fois l’expression « expérience de mort imminente » en 1896 dans Le Moi des mourants. Docteur en philosophie et médecin américain, Raymond Moddy a repris l’expression sous le nom de « Near Dealth Experience » (NDE) et il a étudié sérieusement le phénomène pendant une vingtaine d’années, en analysant quantité de témoignages de personnes attestant avoir vécu une expérience de mort imminente. Il écrit trois ouvrages qui ont fait date : Life after life (La Vie après la vie) en 1975, le premier ouvrage consacré à la question des EMI, vendu à 20 millions d’exemplaires, qui rapporte 150 récits de comas ou de morts cliniques ayant déclenché des EMI. Reflections on Life After life (Lumières nouvelles sur la vie après la vie) en 1977 ; The Light Beyond (La Lumière de l’au-delà) en 1988.Au terme de son étude pionnière, Raymond Moody en arrive à expliquer le phénomène d’une manière assez spiritualiste, ne voyant pas comment expliquer les choses de manière plus rationnelle.

    Un phénomène aujourd’hui bien analysé

    Depuis une quarantaine d’années, le développement et l’amélioration extraordinaire des techniques de réanimation ont permis de multiplier brutalement le nombre des EMI, et donc de mieux approfondir le phénomène. Des témoignages de plus en plus nombreux ont peu à peu permis à tous les « expérienceurs » de sortir du silence dans lesquels ils s’enfermaient dans le passé, de peur qu’on les prenne pour des fous. Le phénomène est aujourd’hui connu et suffisamment important pour que l’on puisse l’étudier de manière statistique et scientifique, à partir de données qui viennent de toutes les parties du monde et de toutes les cultures (voir Evelyn Elsaesser-Valarino, D’une vie à l‘autreDes scientifiques explorent le phénomène des expériences de mort imminente, Paris, 1999). Le 17 juin 2006, une rencontre réunit les plus grands experts internationaux à Martigues afin de faire pour la première fois le bilan d’années de recherches et de réflexions, autour de ce phénomène hors du commun qui a maintenant suscité de nombreuses études.

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  • Liège : enregistrée depuis l’église du Saint-Sacrement ce matin du jeudi 13 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Fête de l’Ascension :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) :  propre de la messe «Viri galilaei», kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    La solennité liturgique de l’Ascension :

    Bradi Barth 5d223773c9aed634e3b3203943b076ab.jpgMoins antique que celle de la Pentecôte, cette célébration est toutefois parmi les plus anciennes du cycle : bien qu’on ne la trouve pas dans les témoignages documentaires antérieurs à l’historien Eusèbe de Césarée (265-339) la fête de l'Ascension était pourtant déjà si universelle que saint Augustin put en attribuer la première institution aux apôtres eux-mêmes.

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  • Il y a cinq cents ans : le boulet de Pampelune

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    "Prie en chemin" propose une retraite de 10 jours avec saint Ignace, du 13 au 23 mai.

    Il y a 500 ans, en mai 1521, Ignace se trouve au cœur de la forteresse assaillie de Pampelune, prêt à en découdre avec les opposants français pour défendre cette ville et l’honneur de l’Espagne.

    C’est alors que le Christ va croiser son chemin de manière inattendue…

    https://jesuites.com/prie-en-chemin-avec-ignace/jour-1-le-boulet-de-pampelune/

  • Il y a 40 ans, sur la Place Saint-Pierre...

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    Communiqué de la Fondation Jean-Paul II-Cercle de Belgique

    Karol e quel mistero di Fatima - La Nuova Bussola Quotidiana

    Le 13 mai prochain des célébrations d'action de grâce à la Vierge de Fatima auront lieu dans de nombreux pays, y compris en Belgique, pour La remercier d’avoir sauvé la vie du pape Jean-Paul II lors de l'attentat de la place Saint-Pierre, dont le 40e anniversaire tombe cette année.

    « La Fondation Jean-Paul II-Cercle de Belgique » désire se joindre à cette commémoration et vous invite à vous plonger dans cette petite collection consacrée à l’enseignement de ce grand pape.

    La Fondation Jean-Paul II, association souhaitée par ce pape hors norme, a été instituée par décret pontifical du 16 octobre 1981 en tant qu’institution religieuse, caritative et sans but lucratif. Son siège est au Vatican.  Elle est implantée dans 18 pays du monde. (cfr. site : fjp2.com

    Les objectifs de la Fondation sont doubles :

    D’une part créer des bourses qui permettraient à des jeunes venus d’Europe du Centre et de l’Est, ainsi que d’Asie, de suivre des études à l’université de Lublin (KUL).

    Et d’autre part, la promotion de l’enseignement de Jean-Paul II. Aujourd’hui plus encore qu’hier, notre société se trouve dans une phase critique de son histoire, menacée dans ses fondements mêmes en tant que civilisation judéo-chrétienne

    Le souci de la culture et du développement intégral de la personne est l’une des idées directrices de l’enseignement de Jean-Paul II. La Fondation y porte un grand intérêt et participe à la diffusion de son enseignement. 

    La Fondation en Belgique a lancé une collection de livrets développant de manière claire et accessible la pensée et l’enseignement de Jean-Paul II. L’idée est de permettre à chacun, surtout aux jeunes, de saisir le sens et l’actualité du message de Jean-Paul II. Quatorze experts de l’enseignement de ce grand pape ont déjà accepté de participer à l’aventure et deux livrets, l’un écrit par le Cardinal Robert Sarah « Jean-Paul II, Visionnaire et Prophète des temps modernes » et le second par le Cardinal Philippe Barbarin « Jean-Paul II, Pierre au Tournant du Nouveau Millénaire ». Ces deux livres sont sortis l’année 2020, année du 100e anniversaire de la naissance de Jean-Paul II.

    Deux autres livrets sont sortis en ce beau mois de mai et sont en vente dans toutes les librairies notamment à l’UOPC.

    « Jean-Paul II, Défenseur de la Vérité » par Monseigneur André Léonard. « Jean-Paul II, Pierre au Tournant du Nouveau Millénaire » Veritatis Splendor , ou « la Splendeur de la Vérité » est certainement la plus célèbre et la plus exigeante de toutes les encycliques  publiées par Jean-Paul II.

    Mgr André Léonard a fait dans ce livre un travail didactique et pastoral remarquable. Il explique pas à pas l’encyclique de manière concrète et vivante avec humour parfois et toujours beaucoup de simplicité et de bienveillance.

    « Jean-Paul II, le Pape des Juifs » par Samuel Goblet.  D’une rive du Tibre a l’autre… Le dimanche 13 avril 1986, le pape Jean-Paul II s’apprête à gravir les marches de la synagogue de Rome. Il vient sans doute de franchir le kilomètre le plus long de l’histoire… Celui qui sépare la basilique vaticane de la synagogue, qui se situe de l’autre cote du Tibre. Un voyage de deux mille ans à travers une histoire pavée de malentendus, d’humiliations, de persécutions. Ce passage symbolique du fleuve deviendra après lui une tradition.

  • Les mesures sanitaires ont montré la place que tiennent désormais les cultes au sein de la société civile belge

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    De Bosco d'Otreppe dans la Libre de ce 12 mai (p. 11) :

    La fête de l’Ascension se vivra encore en petit comité

    (...) Comme depuis plus d’un an, les croyants se retrouveront en petit comité pour ces célébrations. À l’intérieur des lieux de cultes, le nombre maximum de fidèles sera encore fixé à 15 ce jeudi. Depuis ce 8 mai cependant, les célébrations peuvent être célébrées en extérieur, sous de strictes conditions, jusqu’à 50 personnes. Beaucoup de paroisses, ainsi que des mosquées, ont dès lors acheté ou loué des tentes. Ces dispositifs ne devraient servir que quelques jours. Dès le 9 juin en effet, si 80 % du public avec des comorbidités est vacciné, et si le seuil de 500 hospitalisations en soins intensifs n’est pas dépassé, les cultes pourront accueillir 100 personnes en intérieur (également pour les mariages et les enterrements), et 200 en extérieur. Dès le 1er juillet, ces jauges pourront être doublées. Et si tout va bien, plus aucune restriction ne sera d’application en septembre.

    Un confinement qui laissera des traces

    Bien que cet élargissement sera plus lent pour les cultes que pour la culture (qui pourra accueillir 200 personnes en intérieur dès le 9 juin), il constitue un premier soulagement, note Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique. Ces longs mois de confinement laisseront cependant des traces. Non seulement parce qu’ils ont obligé les cultes à se réorganiser pour poursuivre leurs activités, mais aussi parce que beaucoup de croyants ne se sont pas sentis respectés et ont considéré que les mesures les touchant étaient disproportionnées. Ces mesures leur ont, en outre, montré la place que tiennent désormais les cultes au sein de la société civile belge. "Au premier confinement, les chrétiens ont accepté les mesures, mais après six mois nous sommes las, stressés et fatigués, jugeait encore cette semaine Mgr Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, dans le magazine français "Famille Chrétienne". Il faut calmer les gens. Mais je comprends le sentiment d’injustice qui les habite, alors qu’ils peuvent se rendre dans les grands magasins. J’ai moi-même failli placarder une affiche sur la façade de la cathédrale avec une marque de grand magasin… Nous devons bien constater une disparition du religieux dans le champ de vision des pouvoirs publics, ajoutait-il. Le ministre de la Justice reçoit les représentants des cultes au même titre que les coiffeurs, les cafetiers ou… les salons de toilettage pour chien." (...)