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BELGICATHO - Page 942

  • RDC : "une Église qui donne la voix à un peuple sans voix"

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    De Laurence Desjoyaux sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    En RDC, un cardinal contre “les prédateurs”

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  • Un journaliste est parvenu à faire le buzz dans l'avion papal

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    Du site du Nouvel Observateur :

    Pape François: "un honneur que les Américains m'attaquent"

     
    "Pour moi c'est un honneur que les Américains m'attaquent", a déclaré mercredi le pape François, dans l'avion l'emmenant au Mozambique, en recevant en cadeau le livre d'un journaliste sur les virulentes critiques des milieux catholiques ultra-conservateurs, intitulé "Comment l'Amérique veut changer le pape".

    Le pape argentin salue toujours individuellement les journalistes voyageant avec lui. "Ceci est une bombe", a glissé en souriant le pape argentin, quand le spécialiste du journal français La Croix, Nicolas Senèze, lui a remis l'ouvrage sorti le jour-même.

    Une déclaration explosive dans le monde catholique que le nouveau porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a tenté de minimiser: "Dans un contexte informel, le pape a voulu dire qu'il considère toujours comme un honneur les critiques, particulièrement quand elles proviennent de personnes autorisées, et dans ce cas d'un pays important".

    "Par ses paroles, le pape, sous le feu des attaques des ultra-conservateurs américains, n'entend pas changer ses idées fondamentales", a commenté l'auteur du livre.

    Un avis partagé par Philippine de Saint Pierre, directrice de la chaîne de télévision française KTO, qui s'étonne qu'aux Etats-Unis le plus important réseau télévisé catholique, EWTN, "ne cache pas ses réticences devant les orientations du pontificat".

    "La déclaration du pape va enrager beaucoup de monde dans les cercles conservateurs catholiques aux Etats-Unis, qui vont redoubler d'ardeur dans leur campagne anti-François", prédit Ines San Martin, spécialiste du site américain Crux.

    Dans son livre devenu le centre de l'attention d'un avion rempli de journalistes américains en route pour l'Afrique, Nicolas Senèze explique à l'AFP avoir "raconté une année écoulée particulièrement difficile pour le pape, au cours de laquelle une frange ultra-conservatrice du catholicisme américain a tenté de le pousser à la démission".

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  • L'Initiative Citoyenne Européenne est un instrument inefficace pour rendre l'UE plus démocratique

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    « UN DE NOUS » : L’AVOCAT GÉNÉRAL DE LA COUR DE JUSTICE DE L'UNION EUROPÉENNE REND SES CONCLUSIONS

     
    Le 29 juillet 2019, Michal Bobek, l'avocat général de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), a rendu ses conclusions dans l'affaire Puppinck et autres contre Commission (C-418/18 P).

    Il confirme, en appel, la décision du Tribunal de ne pas invalider la décision de la Commission ayant refusé de présenter une proposition législative dans le cadre de l'initiative citoyenne européenne (ICE) initiée par l’association « Un de nous » en 2014. Il valide ainsi l’« interprétation restrictive » des traités et du règlement n° 211/2011 de l’Union européenne de la Commission et le Tribunal, selon laquelle une ICE, « approuvée par au moins un million de citoyens » ne donne pas lieu automatiquement à l’adoption d’une loi. Si « Un de nous » ne visait pas à l’« adoption automatique » d’une loi à l’issue de l’ICE, elle conteste le fait que celle-ci, ayant pourtant recueilli deux millions de vote, n’ait pas été soumise au vote des deux organes législatifs de l'UE : le Parlement européen et le Conseil. « Cela signifie réellement » selon Gregor Puppink, « que l'ICE est un instrument inefficace pour rendre l'UE plus démocratique ». «  Si la Cour suit le raisonnement de l'avocat général, la conclusion inévitable sera que ce nouvel instrument de démocratie participative, introduit en 2012 en grande pompe, est en fait une coquille vide », explique-t-il.

    Pour rappel, cette ICE visait à attirer l’attention des instances européennes sur « la dignité et l’intégrité de l’embryon humain » demandant qu’elles soient « respectées ». L’ICE voulait, se fondant sur l’arrêt Brüstle contre Greenpeace qui définit l’embryon humain comme « le commencement du processus de développement d’un  être humain », que l’Union européenne interdise et mette fin « au financement des activités qui impliquent la destruction d’embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique ». Malgré les presque 2 millions de signatures d’européens, la Commission européenne avait refusé d’y donner suite, le 28 mai 2014. Saisi par l’association « Un de nous », le Tribunal de l’UE a jugé que la décision de la Commission européenne devait « faire l’objet d’un contrôle restreint de la part du Tribunal » se limitant à «l’erreur manifeste d’appréciation ». C’est cette décision du Tribunal qui est actuellement contestée en appel devant la CJUE. La décision de la Cour est attendue à la fin de l'année 2019.

    Pour aller plus loin :

    Initiative citoyenne européenne "Un de nous" : La Cour de Justice de l'Union européenne rend son jugement

    One of Us : l’initiative Citoyenne Européenne pourra-t-elle défendre l’embryon en Europe ?

  • Voyage du pape en Afrique : pourquoi ce continent est le grand espoir de l'Église catholique

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    De Lebo Diseko sur le site BBC News Afrique :

    Le Pape François en Afrique : Le continent est-il le grand espoir de l'Église catholique ?

    Le pape François commence une visite en Afrique dans trois pays mercredi.

    Il s'agira de sa quatrième visite sur le continent depuis qu'il est devenu chef de l'Église catholique romaine en 2013.

    Son prédécesseur, le pape Benoît XVI, a effectué deux visites en Afrique pendant ses huit années de pontificat.

    L'importance de l'Afrique pour l'Église catholique peut se résumer en un mot : la croissance. L'Afrique a la population catholique qui croît le plus rapidement dans le monde, tandis que l'Europe occidentale, autrefois considérée comme le cœur du christianisme, est devenue l'une des régions les plus laïques du monde, selon le Pew Research Center basé aux États-Unis. 

    Beaucoup de ceux qui s'identifient comme chrétiens en Europe occidentale ne vont pas régulièrement à l'Église. En revanche, le christianisme, dans ses différentes dénominations, se développe dans toute l'Afrique.

    Le Pew Research Center prévoit que d'ici 2060, plus de quatre chrétiens sur dix seront en Afrique subsaharienne. Une étude publiée par le Center for Applied Research, basé aux Etats-Unis, a montré qu'entre 1980 et 2012, le nombre de catholiques dans le monde avait augmenté de 57% à 1,2 milliard, mais que la croissance en Europe n'était que de 6%, contre 283% en Afrique. "Je pense que l'avenir de l'Église catholique s'inscrit en Afrique", dit Nicolette Manglos-Weber, professeure adjointe de religion et société à l'École de théologie de l'Université de Boston.

    La construction d'écoles et d'hôpitaux

    La croissance en Afrique s'explique en partie par le fait que sa population globale augmente plus vite que celle de tout autre continent. Cependant, il y a d'autres raisons parmi lesquelles le fait qu'en faisant partie de l'Église catholique, les gens font partie "d'une institution sociale qui fournit beaucoup de soutien et de sécurité dans des endroits où la vie est précaire", souligne Mme Manglos-Weber.

    "L'Église fournit des hôpitaux, des écoles et d'autres services sociaux. Ce sont des choses que les gouvernements postcoloniaux en Afrique ont eu du mal à fournir à grande échelle." Le rôle des catholiques dans l'offre de tels services "dépasse de loin ce que les églises protestantes ou les communautés islamiques ont pu faire", ajoute Mme Manglos-Weber. 

    Le pape François a également augmenté la représentation africaine aux échelons supérieurs de l'Église catholique. Bien que la majorité des cardinaux viennent encore d'Europe et d'Amérique du Sud, il a nommé 10 cardinaux africains, contre six nommés par son prédécesseur. Le pape François est le premier pontife des pays du Sud, un terme utilisé pour décrire les pays à faible et moyen revenu en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

    Le pape a déjà visité cinq pays africains: le Kenya, l'Ouganda, la République centrafricaine, l'Egypte et le Maroc. Et, pour sa présente tournée, le souverain pontife se rendra au Mozambique et sur les îles de Madagascar et de Maurice. Tandis que son prédécesseur a visité trois pays africains.

    "Le Saint-Père voulait un hôtel très simple et a rejeté le premier choix envoyé au Vatican, demandant un logement moins cher pour ses secrétaires, sous-secrétaires, évêques et cardinaux", a déclaré un responsable d'église au Mozambique, cité par les médias locaux. Lors de sa visite au Kenya en 2015, le pape François s'est rendu dans le bidonville de Kangemi, à la périphérie de la capitale, Nairobi, et a dénoncé ce qu'il a appelé "les nouvelles formes du colonialisme". Il a dit à la foule qu'il voulait "dénoncer les injustices que vous subissez", et a qualifié les bidonvilles de "blessures" infligées par l'élite.

  • Le recours accru à l'avortement par les femmes africaines est un exemple de colonisation idéologique

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    De Nico Spuntoni sur le site de La nuova Bussola Quotidiana :

    Napier: "Afrique, l'avortement est la nouvelle forme de colonisation"

    04-09-2019

    "Le recours accru à l'avortement par les femmes africaines est un exemple de colonisation idéologique de l'Afrique". À la veille du voyage apostolique du pape François au Mozambique et à Madagascar, la NBQ s'entretient avec le cardinal sud-africain Napier. "Je serais surpris que la légalisation de l'avortement n'ait aucun effet sur l'augmentation de la violence dans la société". Et sur les abus du clergé et l'homosexualité, cela confirme les propos de Benoît XVI: "La corrélation est là et la promotion des LGBT a provoqué l'effondrement des pratiques morales".


    La semaine dernière, les notes de Benoît XVI sur le sujet des abus sexuels dans l'Église sont de nouveau au premier plan. Le pape émérite, avec une brève note publiée dans la revue "Herder Korresponden", a répondu aux critiques de Birgit Aschmann, soulignant que, dans la réflexion de la professeure allemande sur le discours d'avril dernier, "le mot Dieu n'apparaît pas" dans son argumentation. Les notes de Ratzinger ont provoqué une intense discussion au sein de l'Église, et cela dure depuis des mois. La Nuova Bussola Quotidiana a pu recueillir l’opinion du cardinal Wilfrid Fox Napier sur la question. Dans cette interview, en plus de la déploration ratzingerienne concernant l'effondrement moral commencé en 68, l'archevêque métropolitain de Durban nous a présenté son point de vue sur certaines des questions les plus pertinentes pour la vie du continent africain. Point de vue que nous proposons aux lecteurs le jour du début de la Visite apostolique de François au Mozambique, à Madagascar et à l'île Maurice.

    Votre Eminence, que pensez-vous des notes du pape émérite sur le scandale des abus sexuels dans l'Église?

    Je partage pleinement ce que Benoît XVI a exposé dans ce texte. J'étais en Europe entre les années 60 et 70 et j'ai vu de mes propres yeux les effets dévastateurs de cette révolution sur votre continent et qui se sont étendus très rapidement au reste du monde. Je pense également que toute la culture de la promotion de l'homosexualité, qui fait partie intégrante de cette révolution, a été un facteur déterminant dans l'effondrement des pratiques morales existant depuis lors.

    Les effets dévastateurs dont vous parlez ont-ils touché l'Afrique?

    En Afrique, la moralité sexuelle ne s'est pas effondrée dans les années 60 et 70; c'est un phénomène qui est arrivé beaucoup plus tard et sous des formes mineures par rapport à ce qui s'est passé en Occident. Dans notre pays, les abus se produisent principalement dans les familles dysfonctionnelles. De nombreuses familles qui ne sont pas dysfonctionnelles le deviennent donc à cause de la migration, avec des pères qui ne peuvent séjourner à la maison qu'une ou deux fois par an. Il en résulte que les jeunes n'ont pas de modèle car ils ne sont pas habitués à une présence régulière et constante de leur père. Dans le cas spécifique, en Afrique, nous n’avons pas encore de grande manifestation d’abus dans l’Église, comme par exemple en Amérique. Dans les cas de violence perpétrés par des prêtres et des séminaristes, ce sont les jeunes femmes, y compris des religieuses, qui sont souvent victimes. Aux États-Unis, cependant, où le phénomène est plus constant, les victimes sont principalement des garçons à la puberté.

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  • La subversion gay à l'oeuvre dans l'Eglise de Belgique ?

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    Une étrange soutenance de thèse par un ecclésiastique tournaisien ce 3 septembre 2019 à l'UCL le laisserait penser, d'autant plus que ce prêtre fait partie de l'équipe des formateurs du séminaire de Namur. Derrière une présentation alambiquée et sous un jargon qui évite de dire clairement les choses, l'objectif semble évident : donner droit de cité à l'homosexualité dans l'Eglise. Contentons-nous de rappeler que cela va clairement à l'encontre de la doctrine catholique telle que formulée dans la Lettre publiée le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi intitulée Considérations relatives aux propositions visant à reconnaître légalement les unions entre personnes homosexuelles qui s'oppose formellement au mariage entre personnes de même sexe. Ce document indiquait clairement que « la reconnaissance légale des unions homosexuelles ou le fait de les placer au même niveau que le mariage signifierait non seulement approuver un comportement déviant [...], mais aussi occulter des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l'humanité ». Mais, d'après ce doctorant, le vent aurait tourné à Rome et ces normes seraient "ré-énoncées dans une perspective plus inclusive par le magistère pontifical, sous l’impulsion du pape François."

    SOUTENANCE PUBLIQUE DE THÈSE DOCTORALE : Bruno Vandenbulcke

    Monsieur Bruno Vandenbulcke, de Tournai, présentera sa dissertation doctorale pour l’obtention du grade de docteur en théologie et la soutiendra publiquement le mardi 3 septembre à 13h00 dans l’auditoire DESC 85, Grand-Place, 45 à Louvain-la-Neuve.

    Le jury est composé de MM. les professeurs

    1. Gaziaux, président
    2. Jacquemin, promoteur
    3. Join-Lambert,
    4. Bondolfi, correcteur extérieur (Université de Genève)
    5. Biancu, correcteur extérieur (Université de Rome)

    Le couple homosexuel et la formation morale des sujets chrétiens.

    Approfondir la vie baptismale comme école de capacités et de responsabilités.

    Penser le couple homosexuel chrétien, ses engagements à la fidélité et ses fécondités, en résumé, sa moralité, demeure une entreprise inquiète d’elle-même en théologie catholique. C’est qu’un tel projet nécessite de travailler sur tous les fronts engagés, ceux de l’identité chrétienne, de la représentation du couple légitime, de l’altérité à discerner, de l’alliance à construire, de l’autorité à situer. L’indice du baptême devient à ce moment-là précieux pour penser les chemins de vie qui se décident à deux, orientés vers la fidélité et la fécondité. Les partenariats homosexuels peuvent y écouter les résonances dont ils ont besoin pour avancer dans leurs propres configurations, recentrés sur une acceptation forte et originale de la dignité humaine, à l’épreuve d’une sensibilité contemporaine qui promeut la discussion, la communication et le débat quand est visé le bien commun. La référence au baptême comme sacrement initiatique et comme dynamisme existentiel provoque une occasion favorable pour situer tout un chacun devant l’édification du relationnel humain et chrétien. Le baptême comme socle de la réelle identité des enfants de Dieu signifie le lieu où hommes et femmes peuvent se retrouver, se situer, se regarder, s’exprimer. La référence au baptême nous situe encore dans une acception plus relationnelle de la vérité morale. Elle nous indique qu’en régime chrétien, la vérité énoncée prend en compte son destinataire. Les préceptes forts et les certitudes inébranlables peuvent alors opérer un mouvement de rétrogression pour rendre la respiration et donc l’éthique disponibles. Nous avons divisé notre recherche en quatre chapitres articulés. Nous sommes partis dans un premier chapitre d’un dialogue avec les normes magistérielles romaines et leurs traductions anthropologiques et psychanalytiques. Ces normes ont en effet forgé un imaginaire qui a dessiné et dessine encore des contours de discernement des comportements sexuels. Elles ont souvent été utilisées pour défendre un ordre familial (!) et critiquer l’idée même de famille homoparentale perçue comme une idéologie contraire au bien des enfants (!!). Elles ont en retour suscité divers contre-discours ainsi que des accommodements quand leur mise en œuvre ne correspondait que difficilement aux aspirations des sujets contemporains et aux réalités de leurs vies. Depuis quelques années, ces normes sont ré-énoncées dans une perspective plus inclusive par le magistère pontifical, sous l’impulsion du pape François. Nous nous proposons ensuite, dans un deuxième chapitre, de rencontrer la situation concrète des personnes homosexuelles chrétiennes ayant fait le choix d’une vie commune. Il nous semble intéressant de nous tourner vers les milieux associatifs qui accompagnent de telles trajectoires, qui donnent « voix au chapitre » à des itinéraires atypiques de vie chrétienne. En nous mettant à l’écoute de ces associations, nous espérons prendre le pouls d’une question portée non par des personnes isolées mais relayée par des expériences porteuses d’intuitions partageables. Le troisième chapitre part du constat que la référence au baptême joue le rôle de principe inclusif au sein des associations. Elle catalyse en outre les approches des auteurs et des théologiens qui les soutiennent. Nous comprenons que revenir par ce biais vers la condition chrétienne est porteur pour penser l’éthicité du couple homosexuel. Ce chapitre constitue le cœur de notre recherche. Enfin, dans un quatrième chapitre, plus audacieux mais soucieux de rejoindre le concret de bien des vies, nous nous risquons à quelques ouvertures. (les passages soulignés en caractères gras sont du fait de belgicatho)

  • Quand l'UNESCO tente d'imposer partout l'avortement et les droits LGBT dans l'éducation sexuelle

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    De Stefano Gennarini sur C-FAM :

    Une agence de l’ONU tente d’imposer partout l’avortement et les droits LGBT dans l’éducation sexuelle

    NEW YORK, le 30 août (C-Fam).  Une agence des Nations Unies presse les gouvernements d’employer des tactiques anti-démocratiques pour « surmonter l’opposition sociale » à une éducation sexuelle globale qui promeut l’avortement et les droits LGBT.

    Un papier de politique interne publié cet été par l’agence de l’ONU pour la culture et l’éducation, l’UNESCO, approuve des méthodes non démocratiques pour promouvoir une éducation sexuelle explicite et controversée lorsque les parents et les enseignants s’y refusent. Le document souligne de manière répétée les droits à l’avortement et l’acceptation sociale de l’homosexualité comme autant de composants d’une éducation sexuelle globale, auxquels ils sont souvent opposés.

    Le papier de l’UNESCO justifie même le recours à des tactiques musclées en déplorant « les attitudes publiques négatives » à propos de « l’éducation sexuelle globale » qui sont alimentées et diffusées par une opposition organisée et des groupes de pression.

    L’éducation sexuelle globale est peut-être un des sujets les plus controversés dans les négociations et le développement international aux Nations Unies. Ainsi que le Friday Faxl’a déjà signalé, les États membres de l’ONU ont rejeté de manière répétée la notion d’« éducation sexuelle globale » et il n’y aucune évidence concluante d’éléments d’amélioration de la santé ou de réduction des conduites à risques qui pourraient provenir de son adoption.

    Malgré cela, les agences d’aide internationale d’Europe et d’Amérique travaillent avec les agences de l’ONU depuis des décennies pour la faire entrer dans les écoles du monde entier. Mais elles ont rencontré une vive résistance de politiciens, d’enseignants et de parents.

    Le papier de l’UNESCO commence par déplorer « l’hésitation continuelle – si ce n’est le recul – sur l’objectif de déployer l’éducation sexuelle globale ».

    Le papier demande des lois et des politiques qui donnent aux gouvernements un « mandat clair et la justification d’aider à mener les actions nécessaires » pour imposer l’éducation sexuelle globale.

    Il recommande que les consultations publiques sur l’éducation sexuelle globale soient truquées pour étouffer la voix des parents et enseignés concernés, ainsi que des groupes religieux ou fondés sur la foi.

    « Lorsque de vastes consultations sont menées, un fort leadership est essentiel pour éviter un processus interminable » déclare le document.

    « Il peut être difficile de parvenir au consensus, en particulier sur des sujets plus sensibles tels que la contraception, l’avortement sûr, l’orientation sexuelle et l’identité de genre » souligne le document.

    Et il insiste sur le fait que « l’opposition des groupes religieux peut être forte et peut bloquer, voire faire décrocher le développement du programme d’éducation sexuelle globale. »

    Le papier continue en faisant une liste d’exemples où de telles tactiques ont été couronnées de succès, comme au Ghana, au Kenya, en Inde, en Thaïlande et au Zimbabwé. L’UNESCO soutient l’éducation sexuelle globale dans 23 pays d’Afrique sub-saharienne, dit également le document.

    Il critique des pays où les politiques d’éducation sexuelle globale ont été adoptées parce que des enseignants continuent de souligner que l’abstinence est la meilleure méthode pour éviter la grossesse et les maladies sexuellement transmissibles. Il exhorte les pays à adopter des stratégies de contrôle pour assurer que la « qualité » des programmes alignés sur les orientations techniques de l’ONU sur l’éducation sexuelle globale évite cela.

    Le papier se plaint déplore également l’opposition persistante et qui réussit dans certains pays.

    « La forte résistance d’une communauté à l’éducation sexuelle globale, ou même la perspective d’une telle résistance, est un risque réel » se plaint le document.

    Il cite l’exemple de l’Ouganda, où le réaction à la programmation des agences onusiennes a conduit à une révision du programme d’éducation sexuelle en 2016.

    Maintenant, le curriculum révisé de l’Ouganda « n’est pas en ligne avec les critères de qualité promus par le Guide technique international sur l’Éducation sexuelle, car il ne traite pas de certains sujets clés et inclut un langage moralisateur » selon ce papier de l’UNESCO.

    Le Guide technique international sur l’Éducation sexuelle est le manuel promu par toutes les agences de l’ONU pour l’éducation sexuelle elle-même, les programmes « Compétences Pratiques » et d’autres programmes scolaires.

    Pour une critique détaillée de l’Éducation sexuelle globale, voir le IORG Briefing Paper, Seven Reasons to Reject “Comprehensive Sexuality Education.”(Synthèse de l’IORG, sept raisons de rejeter l’« éducation sexuelle globale » –IORG = International Organisations Research Group, ndt).

  • Vient de paraître : le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle », n° 111, été 2019

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l’été 2019. Tiré à près de 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation. Les articles mentionnés en bleu sont disponibles sur le blog de l'église du Saint-Sacrement (cliquez sur les titres ci-dessous pour y accéder). 

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    Au sommaire de ce numéro n° 111 (été 2018) : 

     

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    Paul Vaute : plaidoyer pour le vrai

    Quand les rois guérissaient les malades…

    Sermon sur l’Espérance 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg 

    Rome et le monde : 

    Notre-Dame de Paris : le service public de la transcendance

    Pèlerinage de Chrétienté Paris-Chartres 2019 : homélie de Mgr Léonard

    Abus sexuels dans l’Eglise : le cléricalisme, voilà l’ennemi ?

     

    Belgique : 

    Non, la fin du célibat ne fera pas revenir les prêtres

    Nominations récentes

    Une semaine eucharistique réussie (16-23 juin) :

    Liège a aussi célébré la Fête-Dieu 2019 en l'église du Saint-Sacrement au Bd d'Avroy

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE. 

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, 

    B-4000 Liège

    JPSC

  • Les évêques européens devraient-ils s'inspirer de la stratégie pro-vie des évêques américains ?

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    De Nicolas Bauer sur aleteia.org :

    La stratégie pro-vie des évêques américains

    L’année 2019 pourrait être l’année d’un renversement législatif sur l’avortement aux États-Unis, renversement dont l’Église catholique américaine n’est pas étrangère. Très en pointe dans la mise en œuvre d’une véritable stratégie au service du respect de la vie humaine, mêlant éducation et assistance, les évêques américains pourraient inspirer les Églises européennes.

    Un juge fédéral du Missouri vient de suspendre ce mardi 27 août l’application d’une loi interdisant les avortements à partir de la huitième semaine, au motif que cette loi allait à l’encontre de la jurisprudence de la Cour suprême américaine. Au cours des derniers mois, de nombreux États (Alabama, Mississippi, Kentucky, Ohio, Géorgie, Louisiane, Missouri, Tennessee…) ont adopté des lois restrictives sur l’avortement dans le but de les faire contester devant la Cour suprême, à majorité désormais conservatrice. L’objectif est d’obtenir l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade de 1973 constitutionnalisant le « droit à l’avortement ». Même si d’autres États (New York, Vermont, Massachusetts, Illinois, Rhode Island…) prennent une direction opposée en renforçant l’accès à l’IVG, la pression vient des États pro-life. Le 11 juillet, une Cour d’appel fédérale américaine a confirmé la nouvelle réglementation interdisant le financement des avortements par le programme de planning familial « Title X ». L’année 2019 pourrait être l’année d’un renversement législatif sur l’avortement, renversement dont l’Église catholique américaine n’est pas étrangère.

    Un « plan pastoral pour les activités pro-vie »

    Dans son encyclique de 1995 Evangelium vitæ « sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine », Jean Paul II exhortait les évêques à être les premiers « messagers infatigables de l’Évangile de la vie ». Sans « craindre l’hostilité ou l’impopularité » (§ 82), il appelait les évêques à la mise en œuvre, dans leurs pays respectifs, d’« une grande stratégie pour le service de la vie », au nom de « la mission même d’évangélisation qui est celle de l’Église » (§ 95). Comme des précurseurs, les évêques américains ont développé et piloté une telle stratégie depuis 1975 et celle-ci semble porter de plus en plus de fruits. Cette expérience pourrait inspirer les conférences épiscopales d’Europe.

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  • 28-29 septembre : Quel chemin de vie avec le Christ malgré une séparation, un divorce ?

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  • Quels sont les profils des nouveaux cardinaux désignés par le pape François ?

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    D'Edward Pentin, correspondant du National Catholic Register à Rome (traduction rapide) :

    Profils des nouveaux cardinaux du pape François

    Comme lors des précédentes nominations du Saint-Père, elles ont une large portée géographique et viennent en renfort aux thèmes auxquels il a accordé la priorité tels que l’immigration, l’environnement et le dialogue avec l’islam.

    CITE DU VATICAN - Le pape François a nommé dimanche 13 nouveaux cardinaux de manière inattendue, des choix qui ont de nouveau révélé son souhait que l'Eglise se rende dans les périphéries et dans les pays en développement.

    Mais ils révèlent également que les hommes d'Eglise soutiennent d'autres causes qui lui tiennent à cœur, notamment les politiques de migration ouverte, le souci de l'environnement et du populisme, une attitude diplomatique plutôt que réaliste envers l'islam et une sympathie à l'égard de ceux qui soutiennent les questions homosexuelles.

    "Leur origine exprime la vocation missionnaire de l'Église alors qu'elle continue à proclamer l'amour miséricordieux de Dieu à toute personne sur Terre", a déclaré le pape.

    Les nouveaux cardinaux, dont 10 auront le droit de voter lors d'un conclave, recevront leur chapeau rouge lors du consistoire du cardinal le 5 octobre, à la veille du synode amazonien du 6 au 27 octobre.

    Avec les nouveaux choix de François, le nombre de cardinaux électeurs passera à 128, soit huit de plus que le nombre recommandé par le pape saint Paul VI (le pape saint Jean-Paul II dépassait parfois la limite de 120); toutefois le nombre déclinera rapidement dans les mois à venir.

    Trois électeurs - le cardinal congolais Laurent Monsengwo Pasinya de Kinshasa, le cardinal italien Edoardo Menichelli et le cardinal indien Telesphore Placidus Toppo - vont bientôt perdre leur droit de vote car ils auront 80 ans en octobre, avec d'autres qui dépasseront l’âge du vote l’année prochaine.

    Après le consistoire du cardinal qui se tiendra le 5 octobre, le sixième de François, le Collège des cardinaux comptera 67 électeurs choisis par François, 42 créés par Benoît XVI et 19 par Jean-Paul II.

    La liste des nouveaux cardinaux électeurs, que le Saint-Père a failli manquer d’annoncer après avoir été bloqué pendant 25 minutes dans un ascenseur avant de se rendre à l’Angélus, a encore internationalisé le Collège des cardinaux. Mais les choix restent également centrés sur l’Europe, comprenant cinq Européens, un asiatique, deux africains et deux d’Amérique centrale.

    À l'exception de Bologne, François continue de négliger d'autres cités épiscopales historiquement dirigées par un chapeau rouge - en Italie, notamment le patriarcat de Venise, Palerme et Turin; et, aux États-Unis, Los Angeles et Philadelphie.

    Aucun cardinal américain n’a été annoncé; François n’a pas décerné de chapeau rouge à un Américain depuis le consistoire de novembre 2016, préférant se concentrer sur l’Europe et promouvoir la présence du Sud dans le monde. L'absence d'un cardinal chinois est peut-être plus surprenante étant donné l'accord historique signé entre le Vatican et la Chine concernant les nominations épiscopales, signé en septembre dernier.

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