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  • L'irréversibilité, un mythe qui a du plomb dans l'aile...

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    Il y a une plus de trente ans, avec une délégation d'enseignants, nous avions rencontré le ministre en charge de l'Education nationale pour lui faire part de nos objections concernant l'instauration du "rénové". Il nous avait répondu que c'était "irréversible" et qu'il ne fallait pas rêver de "retour en arrière".

    Constatons que cette "culture de l'irréversibilité des choses" s'est installée dans les esprits et que beaucoup se sont résignés avec fatalisme à une évolution inéluctable qui serait imposée par un prétendu "sens de l'histoire".

    Il faut bien prendre acte aujourd'hui que ce mythe de l'irréversibilité a du plomb dans l'aile. Ainsi avons-nous vu s'effondrer l'idéologie qui prétendait incarner l'avenir de l'humanité en accomplissant les prédictions de Karl Marx. Dans le domaine pédagogique, les théories novatrices des années '70 et suivantes sont de plus en plus remises en question en raison de leurs résultats désatreux : méthode globale, constructivisme, bannissement des savoirs au profit des compétences... tout cela est aujourd'hui largement discuté et l'on s'en réjouit. Sur le terrain institutionnel belge, ceux qui considéraient comme inéluctable la marche vers le séparatisme peuvent aujourd'hui constater que le monde politique lui-même se refuse à commettre l'irréparable. Enfin, ceux qui pensaient que l'Eglise avait opéré un tournant décisif et consommé une rupture définitive avec l'avant-concile s'aperçoivent aujourd'hui que le souci de la continuité l'emporte sur la manie des expériences et des remises en question, que ce soit dans la liturgie ou dans la doctrine.

    Libérés de ce fatalisme de l'irréversibilité, nous pouvons nous aventurer dans des initiatives et des expériences sans exclure celles qui ont fait leurs preuves, y compris celles de la Tradition, et c'est vraiment libérateur!

  • La Fraternité Saint-Pie X réintégrée dans l'Eglise, peut-être, mais...

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    La Fraternité Saint-Pie X réintégrée dans l'Eglise: telle semble être l'heureuse perspective ouverte par la rencontre d'hier entre le Cardinal Levada et Mgr Fellay, le supérieur général de ladite Fraternité.

    Cet évènement est sans doute historique car il pourrait mettre fin à une situation de schisme de fait, et peut-être surtout parce que, dans les textes avancés par les autorités de l'Eglise, une brèche est ouverte qui permet désormais de débattre au sujet de certaines formulations que d'aucuns contestent et qui sont contenues dans les Actes de Vatican II, chose qui jusqu'ici était restée "tabou". (voir la note de l'abbé Barthe à laquelle nous avons fait écho hier.)

    Il n'en reste pas moins que toute une série d'ecclésiastiques issus des milieux "lefébvristes" (et d'autres) devront se rendre compte que, dans presque toutes les paroisses, la continuité (en particulier liturgique) a été brisée et que la plupart des gens qui fréquentent encore les églises ne connaissent plus la liturgie traditionnelle et n'accueilleront pas sans problèmes des clercs ensoutanés tenant un langage d'autrefois du haut de chaires de vérité désertées depuis longtemps.

    Nous connaissons des ecclésiastiques formés "dans la tradition" qui ne sont pas seulement soucieux de conserver l'orthodoxie de la foi et qui ne distinguent pas toujours l'essentiel de l'accessoire. L'Eglise n'est pas un musée Grévin; le port des surplis en dentelle, des rochets et autres accessoires n'est pas vraiment indispensable, pas plus que l'observance sourcilleuse des "rubriques" règlant le moindre détail des célébrations liturgiques.

    Le patrimoine liturgique et dévotionnel n'ayant plus été transmis ni pratiqué, il faudra un lent et patient travail pour renouer subtilement les fils brisés; cela suppose doigté, patience, progressivité, souplesse, souci d'apprendre, charité, qui ne sont pas toujours les qualités prédominantes de clercs formés dans la conviction d'être les derniers défenseurs de la Vérité et les seuls ministres authentiques du seul culte garantissant la validité des sacrements, etc.

    Si les perspectives de retour à l'unité de l'Eglise nous réjouissent évidemment, il n'en reste pas moins que, sur le terrain, les choses risquent de ne pas être si évidentes et qu'il faut se garder de tout triomphalisme de mauvais aloi.

  • Notre-Dame des Douleurs

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    notre dame des sept douleurs.jpgAdriaen Isenbrandt (XVIe s.)

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  • Ouf ! et reprenons tous en choeur (Leterme y compris) : "Bloei, o land, in eendracht niet te breken..."

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    armoiries_royales.jpgSans être encore vraiment sortie de l'impasse, il semble que la Belgique ait évité la crise majeure et l'éclatement que d'aucuns jugeaient inéluctable. Tout n'est pas gagné comme vous le découvrirez dans la "presse généraliste", mais le pire a pu être évité cette nuit avec un nouveau compromis sur cette pomme de discorde que représente la scission de l'arrondissement de Hal Vilvorde : une scission que les partis flamands ont enfin obtenue tandis que les francophones se consolent avec diverses garanties qui leur ont été octroyées.

    Cela démontre que par delà les clivages lingistiques et communautaires et malgré les intérêts contradictoires des partis engagés dans la négociation, personne n'a voulu endosser la responsabilité de mettre fin à l'existence du pays et que l'on s'est rendu compte que l'on ne pouvait en courir le risque dans les circonstances que l'Europe traverse actuellement avec les menaces qui pèsent sur son économie et sa monnaie.

    Et pour ceux qui trouvent que le maintien de la Belgique est une mauvaise solution, la démonstration est faite qu'on n'en a pas de meilleure. Il reste maintenant à voir si nos tristes politiciens vont se mettre d'accord sur les autres points de la négociation mais il semble que le plus dur soit fait.

    Quant à nous qui sommes convaincus du bienfait que représente une Belgique solidaire et qui pensons que toutes ces réformes et tous ces compromis constituent un mauvais chemin qu'il faudra rebrousser tôt ou tard, il nous reste à travailler pour convaincre les citoyens lambda du bienfait que représente l'existence de la Belgique. Cela suppose qu'on apprenne à se rencontrer, à comprendre (au moins passivement) la langue de l'autre, à développer les complémentarités trans-linguistiques (scaldiennes à l'ouest, entre Liège, le Limbourg et Anvers par ailleurs, etc.).

    On peut rêver aussi d'un vrai fédéralisme qui ne soit pas un fédéralisme de division et de dissociation, mais d'un fédéralisme d'union entre une multiplicité d'entités fédérées comme dans tout état fédéral digne de ce nom : pourquoi pas un fédéralisme unissant des provinces, voire des arrondissements? Mais pour cela, il nous faudrait une autre classe politique, non pas constituée de gens qui défendent d'abord les intérêts de leurs partis respectifs, mais des gens capables de se hisser au niveau de l'intérêt commun et des conditions nécessaires au bien-être de tous les citoyens de "ce pays".

  • Refusons, sous le couvert de l'instauration d'un cours d'éducation sexuelle dans nos écoles, le dévoiement de nos enfants

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    C'est ici, dans la Libre : http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/685106/imposer-des-cours-d-education-sexuelle-a-l-ecole.html et vous pouvez participer à un sondage sur le sujet. (Nos adversaires se sont déjà mobilisés de façon efficace.)

    Il faut bien se rendre compte que l'introduction de tels cours, imposés dans les écoles, constituerait un véritable endoctrinement de nos enfants, banalisant les pratiques sexuelles dès le plus jeune âge. On se rend compte, en lisant ce genre de littérature, qu'il ne s'agit évidemment pas d'éduquer à une vie affective et amoureuse dans le respect de son corps, du corps de l'autre, et en développant le sens des responsabilités. Il s'agit, au contraire, d'initier les jeunes à des pratiques sexuelles, à des techniques de contraception, etc., qui leur permettront de suivre leurs pulsions sans la moindre référence à des valeurs éthiques en vue de constituer des couples durables et des familles équilibrées. La masturbation, l'amour libre, les relations homosexuelles, le recours à l'avortement, ... tout cela fait partie de ce que ces centres de planning familial proposent aux jeunes dans le cadre des informations qu'ils diffusent, et l'on voit bien où ce laxisme généralisé conduit notre société.

    Enfin, il faut que soient respectés les choix éducatifs des familles et que l'on ne vienne pas torpiller à l'école les valeurs que les parents responsables s'efforcent de transmettre à leurs enfants.

  • Le point de vue de la Fraternité Saint-Pie X après l'entrevue avec le Préfet du Saint Office

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    9e60d3ae-654d-11de-aa3d-ba267eae3998.jpgA l’issue de l’entretien que Mgr Bernard Fellay et ses deux Assistants généraux ont eu, au Vatican, avec le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le 14 septembre 2011, à 10 h., le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X a répondu à nos questions.

    Comment s’est déroulée cette rencontre ?

    L’entretien a été d’une grande courtoisie et d’une aussi grande franchise, car par loyauté la Fraternité Saint-Pie X se refuse à éluder les problèmes qui demeurent. C’est d’ailleurs dans cet esprit que s’étaient déroulés les entretiens théologiques qui ont eu lieu ces deux dernières années.

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  • Quand l'innocent crie...

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    Benoît XVI est venu ce matin de Castelgandolfo pour présider, Salle Paul VI, l'audience générale, durant laquelle il a commenté de psaume 22, dont les échos se retrouvent dans la Passion. Il présente un innocent assailli par qui veut sa mort, et qui lance à Dieu un appel au secours qui, avec la certitude de la foi devient une louange. Le cri initial du psalmiste, Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?, semble s'adresser à un Dieu lointain et sourd. "Ce silence lacère l'âme de l'orant qui ne cesse de l'appeler sans résultat... Dans un acte extrême de confiance et de foi, il appelle son Dieu...ne pouvant croire que le lien avec le Seigneur soit définitivement rompu. Les évangélistes Matthieu et Marc mettent ce passage du psaume 22 dans la bouche de Jésus moribond. Cette formule, a précisé le Pape, exprime l'abandon du Fils de Dieu "devant le poids écrasant d'une mission devant passer par l'humiliation et l'anéantissement. Mais ce cri lancé au Père...n'est pas désespéré comme celui du psalmiste".

    Puis le Saint-Père a rappelé que "l'histoire du salut est remplie des appels à l'aide du peuple et des réponses salvifiques de Dieu", et que l'auteur du psaume 22 invoque la foi de ses pères qui ne furent jamais déçus par celui en qui ils avaient foi. Il décrit sa situation périlleuse "afin d'induire le Seigneur à avoir pitié de lui, et à intervenir comme il l'avait toujours fait". Mais les ennemis encerclent l'orant et le menacent. "Tels des bêtes féroces, ils semblent invincibles", a dit Benoît XVI en reprenant une image biblique, qui sert a montrer combien l'homme devient brutal dans l'agression de son semblable. Quelque chose d'animal s'empare de lui au point de lui faire perdre son humanité. La violence porte en elle quelque chose de bestial, et seul l'intervention salvifique de Dieu peut rendre son humanité à l'homme".

    On retrouve ces images dramatiques "dans le récit de la Passion, qui expose la torture du corps de la victime, les tourments qui assaillent le mourant, illustré par le célèbre J'ai soif, jusqu'au geste final des bourreaux se partageant sous la croix les vêtements de celui qu'ils considèrent déjà mort". Vient ensuite un second cri, "qui ouvre enfin les cieux, parce qu'il est un proclame de foi et de certitude dépassant tout doute". Ainsi la lamentation se transforme-t-elle en louange...et s'ouvre à la grâce... Le Seigneur est venu au secours du pauvre, l'a sauvé et montré son visage miséricordieux. La mort et la vie se sont affrontées en un mystère unique., et la vie l'a emporté... C'est la victoire de la foi, capable de transformer la mort en vie, la douleur en espérance". Le psaume 22 nous porte donc à revivre la Passion et la joie de la Résurrection, a conclu le Saint-Père, qui a invité à discerner la réalité au-delà des apparences face à l'apparent silence de Dieu: "En plaçant notre confiance et notre espérance dans le Père face à chacune de nos angoisses, nous pourrons prier avec foi, et notre appel au secours deviendra lui aussi une louange". VIS 20110914 (530)

  • La portée de la rencontre entre le cardinal Levada et le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X

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    L'abbé Barthe procède à une analyse de cette rencontre dont la portée semble considérable. C'est sur le blog "Summorum Pontificum Observatus", dans Enquête et analyse.

    L’abbé Claude Barthe, "observateur attentif de la vie de l’Église et excellent connaisseur du dossier", donne son avis sur le communiqué publié par la Salle de presse du Saint-Siège au sujet de l’entretien de ce matin entre le cardinal Levada et Mgr Fellay. (...) Il intitule sa note : Mgr Fellay et l’avenir du post-Concile : la légitimité de la critique de Vatican II

    On lira ces observations sur le blog qui l'a publié; les extraits suivants en manifestent l'importance :

    "La régularisation canonique de la FSSPX est donc désormais, théoriquement « sur les rails ». Cette nouvelle qu’une reconnaissance juridique est à portée de main réjouit grandement. On souhaite vivement qu’elle se concrétise, car elle sera très profitable à l’Église dans le contexte présent.

    "Le « préambule doctrinal » qu’il est demandé à Mgr Fellay de préalablement valider n’est, en effet, qu’une tentative d’interprétation, qui laisse elle-même une large marge d’interprétation. Les mots du communique de la Salle de Presse vaticane sont au reste très pesés : le préambule conditionne non pas « la pleine communion », mais seulement, « la pleine réconciliation », pour résorber « une fracture » et non « un schisme ». Il n’est nullement une « formule d’adhésion ». Il renforce singulièrement la jurisprudence désormais établie depuis 1988, sous des formulations diverses en précisant pour l’ensemble de la FSSPX que sont laissées « à une légitime discussion l’étude et l’explication théologique d’expressions ou de formulations particulières présentes dans les textes du Concile Vatican II et du Magistère qui a suivi ». Pour le dire clairement : un droit à la discussion est obtenu par la FSSPX. « Ce qui signifie en clair, dit Jean-Marie Guénois dans Le Figaro, que le Vatican considère qu’un accord sur l’essentiel de la foi catholique peut être passé avec les lefebvristes, tout en considérant en parallèle que d’autres points liés au Concile Vatican II peuvent être sujet à des interprétations différentes chez les catholiques sans que le noyau de leur foi en soit altéré. Une telle distinction, ouvre d’ores et déjà, un débat considérable à l’intérieur de l’Église catholique car elle touche à l’autorité même du Concile Vatican II jusque là perçu comme un bloc à prendre ou à laisser. Le Vatican, pour la première fois, admet que certains aspects de ce Concile peuvent être soumis à un débat «légitime». Tout donc devient désormais politique et se trouve entre les mains et sur les épaules de Mgr Bernard Fellay, qui vient d’opérer une brèche non négligeable dans l’idéologie de « l’esprit du Concile ».

    Nous vous conseillons vivement d'aller lire le texte de l'abbé Barthe: http://www.summorum-pontificum.fr/enquete-et-analyse/exclusif%C2%A0-lanalyse-de-labbe-barthe-sur-la-rencontre-entre-le-cardinal-levada-et-mgr-fellay

  • Rome-Ecône : la rencontre a eu lieu aujourd’hui

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    Voici le communiqué publié par le Saint-Siège à l’issue de cette rencontre :

     « Le 14 septembre 2011, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a eu lieu une rencontre de Son Éminence Révérendissime le Cardinal William Levada, Préfet de cette Congrégation et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, Son Excellence Monseigneur Luis Ladaria, s.j., Secrétaire de cette Congrégation, et Monseigneur Guido Pozzo, Secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, avec Son Excellence Monseigneur Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale saint Pie X, et Messieurs les Abbés Niklaus Pfluger et Alain-Marc Nély, Assistants généraux de la Fraternité. (cliquez ci-dessous pour lire la suite)

     

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  • C'était le 4 septembre : la fête des familles à Koekelberg

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    C'est sur le site de l'Eglise catholique de Bruxelles :

    La basilique de Koekelberg a accueilli de nombreuses familles, le 4 septembre 2011. En ce 23ème dimanche ordinaire, Monseigneur André-Joseph Léonard a présidé la première messe des familles du diocèse de Malines-Bruxelles. Nombreux sont les chrétiens à avoir répondu à l’invitation de Mgr Léonard. La fête des familles commence dès 15h00. Plusieurs activités ont lieu sur le parvis de la basilique. Une septantaine d’associations sont présentes. À l’intérieur de l’édifice, des prêtres proposent le sacrement de réconciliation.

    Familles et prêtres
    La messe débute à 16h00. L’Archevêque de Malines-Bruxelles remercie les familles d’être présentes en si grand nombre, car lorsque « les familles vont mieux, les prêtres vont mieux. Et, quand les prêtres vont mieux, les familles vont mieux ». À ses côtés, Mgr Jean-Luc Hudsyn (Évêque auxiliaire du Brabant wallon) et le vicaire épiscopal pour Bruxelles, Herman Cosijns (curé-recteur de la basilique de Koekelberg). Le Cardinal Danneels est également présent. Les thèmes du couple, de la sexualité et du corps sont abordés par Mgr Léonard. « L’Église et le monde ont besoin de votre témoignage, explique-t-il, de la superbe beauté de l’amour humain. »
    Durant la célébration, les couples sont invités à renouveler le Oui de leur mariage. Par après, les femmes enceintes ainsi que les enfants nés récemment ont la possibilité de recevoir une bénédiction. La première fête des familles du diocèse de Malines-Bruxelles s’achèvent dans la joie et la bonne humeur. Les activités continuent devant la basilique. Cette première édition est une réussite !

    Marie Pulinckx

    Pourrions-nous avoir le texte de l'homélie prononcée par notre archevêque à cette occasion?

  • Monsieur Leterme, un peu d'héroïsme que diable !

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    Monsieur le Premier Ministre,

    Ainsi, il paraît que vous voulez nous quitter pour devenir secrétaire-adjoint de l'OCDE, poste auquel vous entreriez en fonction au mois de décembre prochain. Même si, on peut vous l'accorder, vos confrères politiciens font preuve de stupidité et d'absence totale de sens du bien commun, pouvez-vous ainsi quitter la barre d'un navire qui risque de s'échouer pour de bon? Dans les circonstances que traverse la Belgique, l'Europe, le monde, est-ce bien le moment de se débiner et d'opter pour une fonction sans doute plus gratifiante mais où votre présence est nettement moins indispensable? Nous vous sommes évidemment reconnaissants d'être resté au poste pendant tous ces mois écoulés et durant lesquels nos politiciens ont donné au monde le spectacle surréaliste d'une crise interminable et toujours non résolue. Grâce à vous, nous avons vécu une période de tranquillité au point de penser que la formule idéale serait de gérer les affaires courantes et d'interdire aux politiciens d'aborder l'"institutionnel". Aujourd'hui, nous nous rendons compte que le bloquage est complet : les partis autour de la table craignent de perdre la face et surtout de perdre des électeurs : le MR appréhende de perdre son électorat FDF, le CDNV ne veut pas risquer de voir son aile nationaliste le quitter au profit de la NVA...

    Alors, qu'est-ce qui prévaut d'abord? Allez! Un effort! Un peu de sens du sacrifice, et votre nom restera dans l'histoire comme celui d'un homme qui aura sauvé ce pays de l'éclatement.

  • Conférence à l'occasion du 30e anniversaire de l'encyclique 'Laborem exercens'

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    images.jpg"Le travail humain est une clé, et probablement la clé essentielle, de toute la question sociale, si nous essayons de la voir vraiment du point de vue du bien de l'homme. Et si la solution (...) de la question sociale, (...) doit être cherchée dans un effort pour «rendre la vie humaine plus humaine» , alors précisément la clé qu'est le travail humain acquiert une importance fondamentale et décisive." Laborem exercens

     A l'occasion du 30e anniversaire de l'Encyclique sociale Laborem Exercens

    vous êtes invités à assister à une Conférence

     LABOREM EXERCENS

    La place centrale du travail dans l’économie sociale de marché européenne

    Mercredi 21 septembre 2011

    14h30 - 17h30

    au Parlement européen, salle JAN 2Q2

    Conférence présidée par

    M. le Député Othmar Karas, Vice-Président du Groupe PPE

    M. le Député Gianni Pittella, Vice-Président du Parlement Européen, Groupe S&D

    Intervenant principal

    Cardinal Peter Turkson,

    Président du Conseil pontifical "Justice & Paix"

    Interprétation simultanée en anglais, français, allemand, italien, espagnol

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    Télécharger l' Invitation