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  • Demander la démission du pape c'est prendre un mauvais parti

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    Voici une traduction publiée sur le "Forum catholique" d'un article très intéressant de Phil Lawyer publié sur Catholic Culture.org :

    Le pape François devrait-il démissionner? Je dis non... mais...

    Par Phil Lawyer

    Le 17/09/2018

    ''Le pape François devrait-il démissionner? Comme mon collègue Jeff Mirus, je dis non.

    Comme j'ai souvent critiqué le pape, notamment dans mon livre Lost Shepherd, je suis sûr que beaucoup de lecteurs seront surpris par ma réponse. Laissez-moi vous expliquer mon raisonnement.

    1- Si la pression publique oblige le pape François à démissionner, un dangereux précédent sera établi. Son successeur entendra des appels à sa démission, dès le premier moment où il prendra une décision ou une déclaration publique qui offensera… n'importe qui. L’Eglise sera battue par des campagnes politisées pour toutes sortes de causes différentes, dont certaines ne sont absolument pas pertinentes pour la foi catholique.

    2- Si le pape François démissionne alors que le pape émérite Benoît XVI est encore en vie, le monde catholique aura deux pontifes à la retraite. Benoît XVI a scrupuleusement évité de faire des déclarations publiques pouvant soulever des questions sur les politiques de son successeur. Néanmoins, des dizaines de journalistes tentent de décrire la crise actuelle dans l’Église comme une lutte entre les deux pontifes et leurs partisans respectifs. Imaginez le mal qui pourrait être créé par des combats de mandataires, réels ou imaginaires, entre deux anciens papes - l’un d’entre eux ayant des antécédents de déclarations publiques intempestives - et le souverain pontife régnant.

    3- Certains partisans de la démission papale ont avancé l'argument que s'il ne démissionnait pas, le pape François trouverait son leadership sérieusement compromis en raison de la méfiance du public. Je suis désolé, mais je trouve cet argument peu convaincant. Si le pape fait la promotion de politiques dangereuses pour la foi, cela pourrait être une très bonne chose que son leadership soit affaibli et qu'il soit incapable de mener à bien ces politiques.

    4- Est-ce que quelqu'un s'attend à ce que le pape François se retire en réponse à un tollé général? Y a-t-il quelque chose dans son comportement à ce jour, quelque chose dans la manière dont il a répondu aux critiques, qui suggérerait qu'il est susceptible de démissionner? Pour moi, cette perspective semble improbable. (Ici, je parle d'une démission provoquée par des protestations; il est toujours possible, je suppose, que le pape décide de démissionner pour cause de santé). À l'instar des raisons qui ont motivé les appels à cette démission, toutes les énergies actuellement consacrées aux campagnes de démission papale sont gaspillées. En fait, les éditoriaux et les pétitions sont plus susceptibles de renforcer la détermination du pape, de le rendre encore plus implacable dans le rejet des critiques, plus déterminé à ignorer ceux qui ne sont pas d’accord avec ses déclarations et ses politiques.

    5- Et est-ce sain pour les catholiques (sans parler des non-catholiques) de faire pression pour la démission d'un pape? Un instinct authentiquement catholique ne devrait-il pas nous pousser constamment à prier pour le pape? Nous pourrions prier pour qu'il change d'avis, change sa politique, change son approche. Nous pourrions prier pour sa conversion. Cependant, bien que nous ne soyons pas d'accord avec lui, nous prions pour lui - pour son bien-être spirituel et celui de l'Église.

    Pour moi, je ne veux pas que le pape François démissionne. Je veux qu'il se réforme, et je prie chaque jour pour cette intention.

    Il y a des précédents. Le pape Pie IX a changé de cap de façon assez spectaculaire au cours de son long pontificat, au 19ème siècle, poussé par la pression des tendances politiques en Italie. Le pape Paul III avait ses défauts moraux (auxquels plusieurs de ses enfants ont témoigné), mais la montée du pouvoir protestant le persuada de convoquer le concile de Trente. J'ai donc des raisons d'espérer que le pape François, qui a accédé à la Chaire de S. Pierre, et qui a appelé à la fin d'une Église «autoréférentielle», puisse encore mener un mouvement puissant pour évangéliser le monde du XXIe siècle. Ne serait-il pas préférable pour l'Église que le pape François, au lieu de se retirer dans une retraite maussade, connaisse une conversion et conduise les fidèles dans la restauration de notre patrimoine catholique? Comme l’a récemment observé mon ami le père Raymond De Souza, «le chemin de la confession et de la contrition est ouvert au Saint-Père et à tous les acteurs - un chemin bien meilleur que la récrimination et la résignation.

    Cependant, je ne suis pas d'accord avec la suggestion du père De Souza, dans ce même article, selon laquelle «il est temps de baisser la température». Je soutiens au contraire que les fidèles catholiques doivent maintenir la température, maintenir la pression pour un changement de direction au Vatican. Nous devons au pape notre soutien dans la prière. Nous lui devons également nos plaidoyers en faveur d'un soulagement.

    Notre Église est en pleine crise historique, au risque de se séparer. Le Vicaire du Christ, le Pontife Romain, est ou devrait être le centre de l'unité dans l'Église. À une époque de grave désunion, nous avons besoin d'un pape qui réparera les dégâts, sans en rajouter.
    À mon avis, le rôle du fidèle catholique est de rappeler au pape, chaque jour si possible, où se trouve son devoir. Et puis, de prier tous les jours si possible pour qu'il le fasse.''

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  • Retour sur la célébration traditionnelle de la Fête-Dieu à Liège le 3 juin 2018

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    IMG_6986.jpgComme nous l’avions déjà relayé en son temps (cliquez ici :) plus de 300 Liégeois étaient réunis le dimanche 3 juin 2018 avec l’évêque de Liège en l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy pour célébrer la Fête-Dieu selon le rite traditionnel. Un petit reportage vidéo, réalisé en guise de souvenir par l’organiste et chef de chœur Patrick Wilwerth, s'ajoute aujourd'hui à l'information: il évoque ci-dessous les aspects artistiques de cette belle manifestation :  

    JPSC

  • Bruxelles, 23 septembre : manifestation contre la tenue du salon "Men having babies"

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    Bruxelles

    (en face du Hilton, au Carrefour de l'Europe, face à la Gare centrale)

    dimanche 23 septembre à 15h

    manifestation

    organisée par l'Initiative citoyenne pour l'abolition de la GPA

    pour protester

    contre la tenue du

    salon de l'organisation américaine "Men having babies"*  

    * Cette organisation promeut la location de mères porteuses et la fourniture de bébés "clé sur porte" pour un prix autour de 100 000 dollars.

    Contact : Michel Ghins 0473 12 70 39

  • Baudouin et Fabiola ou le roman d'amour d'un couple chrétien

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    De Bernadette Chovelon sur aleteia.org :

    Baudouin et Fabiola : le roman d’amour d’un couple chrétien

    Harry Pot / Archives Nationales des Pays-Bas
     
    L’auteur de la dernière biographie du couple royal Baudouin et Fabiola (Artège) raconte la vie spirituelle des deux époux. Sa découverte personnelle de leur vie exemplaire a littéralement ravivé sa foi.

    L’itinéraire spirituel du roi de Belgique Baudouin (1930-1993) et de son épouse, Fabiola (1925-2014) est un vrai roman d’amour, tout inspiré par l’Évangile et la foi. Comme chacun de nous, Baudouin et Fabiola ont connu des épreuves à traverser, des rencontres, des joies, qui peu à peu ont construit leurs personnalités puis les valeurs de leur amour. Leur foi commune, leur attention aux autres, ont été, semble-t-il, leur soleil et le plus bel atout de leur union.

    Deux enfances difficiles

    Tous deux ont eu une enfance difficile. Celle de Baudouin marquée par les deuils accidentels de son grand-père Albert Ier de Belgique et de sa maman, la reine Astrid tant aimée de Belges. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la famille royale n’a pas été épargnée par les bombardements, les routes de l’exode, la déportation sous l’occupation nazie, puis la prison pour connivence avec l’ennemi, l’exil. En même temps le remariage du père de Baudouin et l’arrivée d’une belle-mère inconnue dans sa vie d’adolescent ont ajouté des épreuves personnelles à celles de sa famille durant la guerre.

    Après la démission forcée de son père, Baudouin est devenu le roi des Belges, mais un jeune roi triste, seul, marqué par son passé et toujours sous les projecteurs des journalistes avides de publier en exclusivité des projets de mariages royaux inventés, ou pire, d’aventures sordides que la presse « people » lui attribuait sans vergogne.

    Fabiola n’a pas eu elle non plus une enfance facile. Sixième enfant d’une famille nombreuse, elle vivait à Madrid dans un palais somptueux où le roi d’Espagne aimait venir jouer au bridge avec ses parents et admirer leurs nouvelles acquisitions de tableaux de maîtres tels que Watteau, Fragonard et bien d’autres. Des concerts de qualité réunissaient régulièrement dans leur grand salon la haute société madrilène. Éducation artistique, littéraire, musicale mais aussi essentiellement chrétienne, tournée vers la prière et l’aide aux autres. Tous les soirs parents, enfants et domestiques se réunissaient pour prier, jusqu’au jour où l’avènement du Front populaire en Espagne et de la guerre civile a obligé toute la famille à s’exiler en Suisse. Fabiola adolescente a pu suivre des études chez des religieuses et surtout communiquer à son entourage sa joie de vivre malgré l’adversité.

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  • Voltaire : cet être méprisant, ami des despotes étrangers, flagorneur, anglomane, raciste, hypocrite et pingre, que l'on porte aux nues

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Voltaire : méprisant, ami des despotes étrangers, flagorneur, anglomane, raciste, hypocrite et pingre mais adulé aujourd'hui

    Extraits du Destin français d'Eric Zemmour, on comprend que les gardiens du temple enragent dans les médias...

    La flatterie des grandeurs 

    Voltaire (F.-M. Arouet)
    Il tempête. Il éructe. Il tonne. Il menace. Il vocifère. Il agonit les faibles d’injures, mais courbe l’échine devant les puissants. Il reçoit avec faste dans sa demeure de Ferney les riches et les gens titrés, il en chasse les pauvres et les manants. Il se plaint, gémit, se lamente, souffre mille morts, sempiternel moribond hypocondriaque, Volpone de comédie toujours entre la vie et la mort, pour mieux apitoyer et circonvenir.   

    On se croit avec Louis de Funès, mais on est avec Voltaire. On croit entendre de Funès : « Les pauvres sont faits pour être très pauvres et les riches très riches » ; mais c’est Voltaire qui dit : « Il faut absolument qu’il y ait des pauvres. Plus il y aura d’hommes qui n’auront que leurs bras pour toute fortune, plus les terres seront en valeur. »

    On se croit avec de Funès frappant ses domestiques : « Vous êtes trop grand, baissez-vous, un valet ne doit pas être si grand ! », mais c’est Voltaire qui dit : « Il faut un châtiment qui fasse impression sur ces têtes de buffles… Laissons le peuple recevoir le bât des bâtiers qui le bâtent, mais ne soyons pas bâtés. » 

    Voltaire ou de Funès ? « Il eut toujours l’air d’être en colère contre ces gens, criant à tue-tête avec une telle force, qu’involontairement j’en ai plusieurs fois tressailli. La salle à manger était très sonore et sa voix de tonnerre y retentissait de la manière la plus effrayante1. » 

    Voltaire ou de Funès ? « J’ai honte de l’abrutissement et de la soumission basse et servile où j’ai vécu trois ans auprès d’un philosophe, le plus dur et le plus fier des hommes2. » Voltaire ou de Funès ? « En général le respect pour les grands avilit le fait qu’on admire ce qui est bien loin d’être admirable. On loue des actions et des discours qu’on mépriserait dans un particulier3. »   

    Voltaire est un de Funès lettré, un de Funès en majesté ; un de Funès en robe de chambre et perruque coiffée d’un bonnet de patriarche. De Funès pouvait tout jouer, industriel ou commerçant, flic ou mafieux, restaurateur ou grand d’Espagne ; Voltaire pouvait tout écrire, poésie, tragédie, roman, conte, essai politique, récit historique ou épopée. Le personnage incarné par Louis de Funès, avec un génie comique incomparable, traduisait l’avènement, dans la France pompidolienne du milieu du XXe siècle, d’une nouvelle bourgeoisie, avide et brutale, amorale et cynique, pressée de faire fortune et de parvenir. Voltaire incarne, avec un génie littéraire incomparable, l’avènement, dans la France de Louis XV du milieu du XVIIIe siècle, d’une nouvelle bourgeoisie, avide et brutale, amorale et cynique, pressée de faire fortune et de parvenir. La même soif de reconnaissance. Le même arrivisme. Le même mépris de classe. Le même darwinisme libéral. La même cruauté sociale. Le même règne de l’argent.

    Un confident de Voltaire évoque ses « 150 000 livres de rentes dont une grande partie gagnée sur les vaisseaux ». La traite des Noirs « n’est pas sans doute un vrai bien », reconnaît Voltaire dans une formule alambiquée, avant d’écrire à son homme d’affaires : « J’attends avec toute l’impatience d’un mangeur de compote votre énorme cargaison bordelaise. » En octobre 1760, Voltaire sable le champagne avec quelques amis pour fêter la défaite au Québec des Français dans une guerre « pour quelques arpents de neige ». L’humiliation patriotique et le déclassement géostratégique lui paraissent de peu d’importance eu égard à l’enjeu commercial : sauvegarder en échange les possessions françaises aux Antilles et leurs exploitations sucrières, très abondantes et très rémunératrices, même si elles utilisent une main-d’œuvre d’esclaves alimentée par la traite des Noirs.

    Notre humaniste détourne le regard. Business is business. Le travail est le souverain bien. Surtout le travail des pauvres. « Forcez les gens au travail, vous les rendrez honnêtes gens. » Il vante les déportations en Sibérie comme les forçats dans les colonies anglaises condamnés « à un travail continuel ». Il pense comme Quesnay, le chef de file des économistes physiocrates, « qu’il est important que le petit peuple soit pressé par le besoin de gagner » ; et n’a aucune compassion pour les « deux cent mille fainéants qui gueusent d’un bout du pays à l’autre, et qui soutiennent leur détestable vie aux dépens des riches ».…

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  • La Belgique organise un Rosaire aux frontières

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    La Belgique organise un Rosaire aux frontières 

    Depuis le récent centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima, plusieurs pays à travers l’Europe et le monde ont lancé des récitations de Rosaires, pour répondre aux nombreux appels de notre Mère du Ciel.

    La Belgique ne manque pas à cet appel et organise un Rosaire aux Frontières ce 13 octobre 2018 à 15 heures. La participation se concrétisera en récitant le Rosaire soit sur la ligne d’une frontière ou sur la plage, soit n’importe où dans le pays ou à l’étranger avec l’intention de s’associer au Rosaire aux Frontières.

    Les Belges prieront spécialement pour la renaissance de la vie de la foi en Belgique et désirent demander à Notre Dame la grâce de construire une vraie culture de vie, la grâce de la conversion des pécheurs, de la paix au cœur de tous les peuples et nations et celle de l’unité dans l’Église du Christ. Le Rosaire est l’initiative de paix la plus puissante !

    La Conférence épiscopale a été informée du projet que l’Archevêque du diocèse de Malines-Bruxelles, le cardinal Josef De Kesel encourage et porte dans la prière, répondant ainsi à l’appel du cardinal Robert Sarah lors de sa conférence de cette année à Bruxelles :

    « Soyez fermes dans votre foi ! Ne vous laissez pas noyer par le monde d’aujourd’hui. Soyez dans le monde mais pas du monde. Nous devons le porter vers Dieu. N’ayez pas honte de l’Évangile. Soyons courageux. Réveillons notre foi, [réveillons] le soutien de notre foi pour ceux qui sont persécutés… »(Cardinal Robert Sarah, Notre-Dame de Stockel, février 2018).

    Découvrir plus sur mariedenazareth.comInfocatho
  • "Nous voulons une Hongrie chrétienne et une Europe chrétienne"

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    D'Edward Pentin sur le site du National Catholic Register (notre traduction) :

    Le Ministre hongrois des Affaires Etrangères : Nous voulons une Hongrie chrétienne, une Europe chrétienne

    Dans un entretien avec le registre, Péter Szijjártó explique pourquoi, à son avis, la politique d’immigration de son gouvernement, opposée à l’UE, est nécessaire pour préserver l’héritage chrétien de la Hongrie et de l’Europe.

    Ces dernières années, la Hongrie a été presque seule en Europe à lutter pour conserver son héritage chrétien et à préserver son identité chrétienne face à l’Union européenne qui a tenté de faire le contraire.

    C’est ce que beaucoup considèrent comme une politique d’immigration «rigide», tandis que le gouvernement du pays insiste sur une politique judicieuse d’immigration contrôlée (elle s’oppose à l’immigration illégale et irrégulière et favorise un contrôle strict de ses frontières extérieures).

    Cette semaine, cette politique (avec d’autres) a conduit à un affrontement avec le Parlement européen, qui envisage de prendre des mesures disciplinaires sans précédent contre ce pays pour avoir prétendument violé les valeurs fondamentales de l’UE. Si elles étaient approuvées, ces mesures punitives pourraient inclure la suspension du droit de vote de la Hongrie, bien que cela soit considéré comme peu probable. (La Pologne et l'Italie ont déjà annoncé qu'elles y opposeraient leur veto. ndB)

    Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a qualifié cette initiative de «petite revanche» des politiciens favorables à une politique d'ouverture des frontières en Europe.

    Les évêques de la région semblent soutenir la position de la Hongrie sur la migration: les Conférences épiscopales d’Europe centrale et orientale ont publié un communiqué le 7 septembre dans lequel elles affirment "qu’il n'est pas facile de surmonter les différences mentales et culturelles qui existent entre l'Est et l'Ouest". Ils ont ajouté que, même si les pays ne doivent pas être« indifférents » à l'égard de ceux qui sont « en danger de mort ou de famine », tout doit être fait pour aider leurs pays d’origine à résoudre les problèmes qui provoquent les migrations.

    Le 24 août, Szijjártó s’est entretenu avec le Register de sa politique en matière de préservation de l’héritage et de l’identité chrétienne de la nation et a expliqué que la Hongrie est le seul pays au monde à avoir un service dédié aux chrétiens persécutés. Les évêques hongrois soutiennent l’engagement du gouvernement et, le 5 septembre, ils ont lancé un appel pour aider les chrétiens souffrant de persécution en Afrique et en Asie.

    La Hongrie a beaucoup fait pour aider les chrétiens persécutés: quels sont les plans du gouvernement pour l’avenir à cet égard?

    La Hongrie se sent responsable, en tant que représentant un pays chrétien, d’aider les communautés chrétiennes dans le besoin. C’est pourquoi nous avons créé un secrétariat d’État distinct, doté d’un bureau voué à la surveillance de la situation des communautés chrétiennes persécutées. Nous avons toujours donné directement des ressources financières à ces communautés et nous continuerons à le faire. Tout récemment, nous avons décidé d’accorder un million d’euros à l’Église maronite au Liban pour qu’elle puisse mener des actions de soutien aux familles et nous avons également financé la rénovation de plus de 40 églises chrétiennes au Liban. À l’avenir, nous ferons davantage pour aider ces familles chrétiennes à retourner chez elles, [celles] qui ont dû fuir à cause de Daesh ou d’autres organisations terroristes qui ont pris possession de leurs maisons et de leurs territoires.

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  • La philosophie devenue folle : les bons sentiments conduisent aux pires aberrations

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    Du Figaro via le site "pour une école libre au Québec" :

    La philosophie devenue folle : les bons sentiments conduisent aux pires aberrations

    Le genre, l’animal, l’euthanasie. Une plongée au cœur nucléaire du politiquement correct, par Jean-François Braunstein. Une déconstruction savante et joyeuse qui étrille nos bien-pensants.

    Ils assènent. Ils invectivent. Ils menacent. Ils sont les rois des plateaux télé et les maîtres des cursus universitaires. Armés de leurs bons sentiments, ils clouent au pilori les rares qui osent les contredire avec les mots qui tuent : « réactionnaire », « essentialiste ». Ils n’ont que le « droit » à la bouche : droit des femmes, droit des homosexuels, droit des animaux, droit à la mort dans la dignité. Ils font tinter avec emphase leurs grelots universitaires ramenés d’Amérique : gender studies, animal studies, bioéthique. On les écoute. On les subit. On leur obéit. Mais personne ne les lit.

    C’est ce travail méthodique de lecture qu’a mené Jean-François Braunstein. Notre auteur est professeur de philosophie à la Sorbonne. On imagine qu’il doit se sentir bien seul parfois. Mais ce sentiment de solitude est sans doute ce qui lui a donné le courage de plonger dans cet océan de littérature obscure, charabia prétentieux pseudo-scientifique, jargon de précieuses ridicules, délire de prophète millénariste. Le peu qu’il a ramené à la surface pour son ouvrage nous épuise très vite. C’est sans doute là son principal défaut. Mais le travail de déconstruction de ce politiquement correct en folie était à ce prix.

    Le point commun de tous ces « théoriciens » est justement qu’ils se confinent dans la théorie. Le réel n’existe pas pour eux, seuls les mots comptent. Les mots dont ils se gargarisent sans jamais les confronter à la réalité des hommes, des femmes, ou des animaux. Ils sont des idéologues, au pire sens du terme. Mais quand ils touchent au réel, ils font des ravages. Jean-François Braunstein revient sur la terrible histoire de David Reimer — drame que Michel Onfray avait déjà exhumé il y a quelques années sous les insultes des bien-pensants : cet enfant, privé accidentellement de son pénis, qu’on pousse, à coups d’hormones et d’opérations chirurgicales, avec la complicité des parents, à devenir une fille. Adolescent, David, devenu Joan, voudra redevenir David. Et finira par se suicider.

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  • Quand un journaliste proche du pape convient de la véracité des éléments fournis par Mgr Vigano

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    Quand Tornielli convient de la véracité des éléments fournis par Mgr Viganò (source : Riposte catholique)

  • Etre catholique et libéral ?

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    D'Arthur Herlin sur le site aleteia.org :

    Peut-on être catholique et libéral ?

    C’est la question à laquelle tente de répondre le père Robert Sirico — prêtre catholique italo-américain, président et cofondateur de l’Institut Acton — dans son dernier livre Catholique et libéral, les raisons morales d’une économie libre paru aux éditions Salvator (2018). Né en 1951 à Brooklyn, cet ancien activiste de gauche est peu à peu devenu un champion du libre marché et de sa compatibilité avec l’éthique chrétienne. Aleteia l’a rencontré à l’occasion de la présentation de son ouvrage à Paris.

    Aleteia : Peut-on vraiment se définir comme catholique et libéral ? N’est-ce pas une provocation ?

    Père Robert Sirico : Par libéral, j’entends l’idée de liberté humaine que Dieu nous a confiée lorsqu’il a placé notre destinée entre nos mains. Nous devons faire des choix, et ceux-ci ont des conséquences. Une société développée au cours des siècles a deux façons de s’organiser : soit par la force, la coercition et la violence, comme à Sparte, soit par la liberté individuelle et la participation, comme à Athènes. Du point de vue des religions, il existe celles dites « coercitives », qui utilisent la violence pour intégrer plus de fidèles, ou celles qui persuadent. En d’autres termes, l’une impose et l’autre propose. Lors du Concile Vatican II, via le document sur la liberté religieuse Dignitatis humanae, l’Église annonçait au monde son intention de chercher à proposer la foi et la vérité en laquelle elle croit, et non plus à l’imposer. Dans l’histoire, notamment en France, l’Église a parfois commis l’erreur de vouloir prendre la place de l’État : elle a dès lors perdu son sens de l’évangélisation. On en observe encore les conséquences à travers la grande hostilité de la société envers les idées d’amour et de charité incarnées par le catholicisme en France ! En fait, la société Française laïciste imite aujourd’hui dans bien des aspects la voie autoritaire jadis empruntée par l’Église. C’est ce que j’entends par “libéral“ dans ce titre : les individus doivent être libres de faire leurs propres choix.

    Vous soutenez donc que la compatibilité entre libéralisme et catholicisme est réelle ?

    Le catholicisme est une religion qui propose au monde sa vérité mais qui n’impose pas aux gens d’y croire. Dans une société, il faut à la fois de la liberté et de la mesure. Mais cette mesure, vient-elle des personnes elles-mêmes, parce qu’elles croient en certaines choses et mesurent leur comportement ? Ou vient-elle de l’extérieur, de fait, par la force ? Le catholicisme a atteint son plein potentiel lorsqu’il a gouverné depuis le cœur des individus, et non pas depuis les châteaux et les parlements. Les grandes institutions que nous avons bâties, comme les hôpitaux par exemple, n’ont pas été fondées par une société politique, par un gouvernement, mais par un groupe de femmes catholiques qui ont répondu par amour aux besoins des êtres humains. Les sociétés occidentales telles que nous les connaissons n’auraient pas existé si dans leur histoire l’État avait exercé son hégémonie sur elles. Là réside la compatibilité entre catholicisme et libéralisme.

     
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  • Mithra ou le business juteux de la pilule contraceptive

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    LA PILULE CONTRACEPTIVE, UN BUSINESS JUTEUX

    une synthèse de presse bioéthique de genethique.org 

    14 septembre 2018

    L’entreprise belge spécialisée dans la santé féminine, Mithra, vient de conclure un accord avec la société hongroise Gédeon Richter pour la commercialisation en Europe et en Russie d’Estelle, son contraceptif oral combiné.

    Le partenaire « devra verser une avance totalisant 35 millions d’euros à la signature du contrat »suivie de paiements additionnels « pouvant atteindre 20 millions d’euros » en fonction « de l'aboutissement des étapes réglementaires liées au produit ». S’ajouteront au fil du temps, les royalties, variables en fonction du niveau des ventes. Mithra a cependant assuré ses revenus, le groupe hongrois s'étant « engagé à acheter une quantité minimale annuelle ». De son côté, Gédeon Richter pourrait tabler sur une chiffre d’affaires « de près de 3 milliards sur 20 ans ».

    Les premières autorisations de mises sur le marché sont envisagées pour le courant de 2020, mais l’entreprise a d’ores et déjà commencé la production d’Estelle. Elle prévoir de « communiquer les résultats de phase 3 pour Estelle aux USA début 2019, avec la dernière patiente qui sortira en novembre ». En effet, via son partenaire Gedeon Richter, Mithra vise le marché américain comme l’explique François Fornieri, son président : « Je rappelle que le marché US est le double du marché européen. Le deal américain sera donc encore largement supérieur ». Et à terme d’autres pays ou continents comme l’Amérique latine, l’Australie…

    Après cette annonce, à la Bourse de Bruxelles, l’action Mithra avait pris 6% à 14 heures.

    Pour aller plus loin :

  • Combien de temps la stratégie du silence adoptée par le pape François sur les scandales des abus sexuels dans l'Église va-t-elle durer ?

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    La crise s'amplifie dans l'Église catholique

    Combien de temps la stratégie du silence adoptée par le pape François sur les scandales des abus sexuels dans l'Église va-t-elle durer? Par exemple, pour rendre compte, jeudi, de l'importante réunion entre François et la tête de l'épiscopat américain, venu spécialement à Rome à la suite de l'affaire McCarrick, le service de communication du Saint-Siège s'est contenté de publier… deux photographies de la rencontre.

    L'une montre un Pape préoccupé entouré de quatre prélats, dont le président de la Conférence des évêques américains, le cardinal Daniel DiNardo, évêque de Galveston-Houston, et l'important archevêque de Boston, le cardinal Sean Patrick O'Malley, revêtu pour l'occasion de sa robe de bure franciscaine. Sur la seconde, on les voit rire, détendus, autour du bureau du Pape.

    Un communiqué a néanmoins été diffusé à la même heure aux États-Unis - mais pas au Vatican - sous la responsabilité de la Conférence des évêques américains. Il remercie le Pape d'avoir accordé cette audience où il a été question de «la situation» aux États-Unis et «combien le corps du Christ est lacéré par le mal des abus sexuels». Les évêques soulignent que le Pape les a «très profondément écoutés avec son cœur» et que ce fut un «long, fructueux et bon échange». Il s'est conclu par une «prière» où ils ont imploré «la miséricorde de Dieu et sa force alors que nous travaillons à guérir les blessures». Et pour «continuer activement notre discernement commun pour identifier les prochaines étapes les plus efficaces».

    Il est vrai qu'en cette rentrée, l'Église catholique se trouve aux prises avec une crise majeure où elle donne l'impression de ne plus rien contrôler. Au traumatisme américain déclenché le 14 août dernier par le rapport sur la pédophilie cléricale en Pennsylvanie s'est ajouté, dans la soirée du 12 septembre, le rapport allemand sur le même sujet (lire ci-dessous). Le tout sur un fond de violente polémique, toujours en cours, après la lettre ouverte par Mgr Carlo Maria Vigano.

    Sommet extraordinaire… en 2019

    Le 24 août, cet ancien nonce apostolique aux États-Unis et ancien haut responsable du Vatican, dont il connaît tous les rouages, a demandé la démission du Pape en l'accusant d'avoir couvert le comportement homosexuel de l'ancien archevêque de Washington, le cardinal McCarrick avec des séminaristes. Et surtout, le travail actif d'un «réseau homosexuel» au plus haut niveau de l'Église visant à «subvertir» la doctrine de l'Église sur l'homosexualité. Affirmations non encore démenties sur le fond à ce jour.

    Sur cette affaire, le Pape, au retour d'Irlande, le 24 août, a décidé de «ne pas dire un mot». Mais, mardi 11 septembre, lors de l'homélie de la messe, il a toutefois assuré voir dans cette affaire l'œuvre du «Grand Accusateur», un des noms du «diable» qui «s'en prend aux évêques» pour «dévoiler les péchés» et ainsi «scandaliser le peuple». Concluant «C'est vrai, […] nous sommes tous pécheurs, nous les évêques.» Le 11 septembre au soir, le Vatican annonçait que le Pape convoquait pour le mois de février 2019 un sommet extraordinaire au Vatican de tous les présidents des conférences épiscopales du monde pour affronter cette crise. C'est dire que François entend prendre le temps pour affronter ce tremblement de terre ecclésial. Il sait qu'il vient de très loin dans le temps et qu'il implique à présent, de près ou de loin, toute la hiérarchie épiscopale. La plupart des évêques de 70 ans et plus ont été confrontés un jour ou l'autre à une affaire de prêtre pédophile.

    C'est ainsi que la nouvelle ligne d'attaque contre les révélations de Mgr Vigano consiste non seulement à accuser maintenant Benoît XVI d'avoir lui aussi couvert McCarrick, mais de chercher des dossiers quand Joseph Ratzinger était archevêque de Munich. C'est l'un des enjeux du rapport allemand. Quand d'autres ressortent à présent des dossiers délicats pour le pape François quand il était archevêque de Buenos Aires. Le 20 août, dans une «lettre au peuple de Dieu» le Pape a demandé «la prière et la pénitence» aux catholiques.