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  • La vie est la vie, défends-la !

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    Vincent Lambert: Mgr Aupetit critique la «bonne conscience» sur l’euthanasie

    Réunis, mardi soir, dans l’église Saint-Sulpice pour «la onzième veillée de prière pour la vie», les catholiques et les évêques d’Île-de-France ont célébré le respect de la «dignité humaine», notamment pour les plus «vulnérables».

    La nef de l’église Saint Sulpice n’est pas à l’exaltation d’un lendemain de victoire mais à l’apaisement. À la pudeur aussi, devant la souffrance humaine. Mardi 21 mai, presque 24h après l’annonce de la continuation des soins de Vincent Lambert, près de deux mille catholiques se sont réunis autour des évêques d’Île-de-France pour une «veillée de prière pour la vie». Coïncidence? Cette onzième édition qui réunit chaque année les catholiques à cette intention était en fait prévue de longue date à… Notre-Dame De Paris. Bien sûr l’assemblée aura prié «pour Vincent Lambert et tous ses proches» à l’appel de Mgr Michel Aupetit, mais avec cette discrétion de familles ou de personnes éprouvées par la maladie et par la mort qui n’étaient pas là comme des militants mais comme des croyants.

    Jean et Thérèse, jeune couple de fiancés de 23 ans, venus spécialement, confient: «Nous prions pour la vie depuis plusieurs années. C’est une prière quotidienne, pas seulement pour Vincent Lambert, nous sommes là pour confier tous ceux qui souffrent. Cette prière est une réalité constante et gratuite chez les chrétiens. Mais, hier, la prière a joué un grand rôle pour Vincent Lambert, c’est une victoire contre l’euthanasie, un dénouement qui n’est pas seulement humain.» Ils ajoutent: «Nous en avons assez d’être caricaturés comme ‘‘cathos’’ qui n’auraient aucune compassion. L’histoire de l’Église n’est pas seulement dogmatique. Au contraire, les chrétiens ont toujours été au premier rang pour aider ceux qui souffrent et pour défendre la dignité des plus faibles. Défendre la vie ne nous rend pas aveugles mais proches de ceux qui souffrent.»

    Des témoignages bouleversants

    De fait, ceux qui souffrent sont bien là. La soirée commence par quatre témoignages, dont celui bouleversant, du colonel Laurent Catelain, chef des commandos de montagne qui explosa sur «40 kg d’explosifs» en Afghanistan en 2011. Il est debout, digne, sur ses deux jambes artificielles. Il évoque sans fard sa longue «colère» dans l’épreuve - 15 opérations chirurgicales -, la lente «résilience», saluant au passage Philippe Lançon, rescapé du Bataclan et auteur du livre Le Lambeau . Ne cachant rien de ses multiples «révoltes». Puis cet «apaisement» final à la suite d’une retraite spirituelle dans le Foyer de Charité de la Flatière.

    Suit le témoignage de l’incroyable calvaire médical vécu par un jeune cadre. François-Pierre de Feydeau a frôlé la mort à la suite d’un cancer. Il était alors jeune marié. Il a voulu «choisir la vie dans l’épreuve» avec sa jeune femme en renonçant définitivement à la fécondité pour ne pas se livrer à des «fécondations artificielles». «Cette expérience de la vie dépouillée, à nu, contraint à être en vérité, sans fard, explique-t-il. Elle favorise l’expérience de la fraternité. Combien de compagnons de chambre, compagnons d’infortune, de galères, j’ai pu ainsi rencontrer? Face à la question de la mort, nous sommes tous égaux et tous petits».

    Et puis, cet extraordinaire dénouement qu’il raconte, la gorge nouée: «Hélène est tombée enceinte trois mois après la fin de la chimiothérapie. Mes médecins n’en reviennent pas. Et nous nous apprêtons à baptiser notre quatrième enfant, car rien n’est impossible à Dieu». Cet homme de 40 ans conclut en demandant à la foule de prier pour son ami Paul, «opéré ce matin» et par les mots de Mère Teresa: «la vie est la vie, défends-la».

  • Le Saint-Siège réagit sur la situation de Vincent Lambert

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    De Vatican News :

    Le Saint-Siège réagit sur la situation de Vincent Lambert

    Un communiqué conjoint du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie et de l’Académie pour la Vie revient sur la situation de Vincent Lambert, dont la justice française a finalement ordonné lundi soir la reprise des soins, de l’alimentation et de l’hydratation.

    Le Saint-Siège a manifesté une nouvelle fois sa position en faveur de la protection de la vie de ce patient hospitalisé à Reims, et dont le médecin avait décidé de clore l’alimentation et l’hydratation, avant que, hier soir, la Cour d’Appel de Paris ne demande leur reprise, dans l’attente d’un avis du Comité de l’Onu pour la protection des personnes handicapées.

    Dans un communiqué conjoint signé par Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la Vie, et par le cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, le Saint-Siège s’associe au texte publié il y a quelques jours par l’archevêque de Reims, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, et son évêque auxiliaire, Mgr Bruno Feillet, et rappelle que l’interruption de l’alimentation et de l’hydratation d’un patient à l’état végétatif représente «une grave violation de la dignité de la personne». Les droits fondamentaux des malades à la vie et au soin, en tant que «continuité de l’assistance humaine de base», doivent toujours être respectés.

    La suspension de ces soins, comme cela avait été amorcé lundi par l’équipe médicale de l’hôpital de Reims, représente plutôt «une forme d’abandon du malade», alors que la continuité de l’assistance, notamment pour les personnes les plus fragiles et sans défense, devrait être «un devoir incontournable». Mgr Paglia et le cardinal Farrell assurent donc de «la prière du Saint-Père et de toute l’Église» pour que soient trouvées au plus vite «des solutions efficaces pour protéger la vie» de Vincent Lambert.

    Dans un communiqué publié lundi, la Communauté Jean-XXIII s’était dite prête à accueillir Vincent Lambert dans l’un de ses établissements.

  • Un roman vieux d’un siècle qui en dit beaucoup sur notre époque

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    Du Père Jean-Dominique Dubois  sur aleteia.org :

    Ce roman vieux d’un siècle en dit beaucoup sur notre époque

    Parmi les œuvres originales de la littérature chrétienne du XXe siècle, figure "Le Maître de la Terre". Ce roman apocalyptique imagine les temps modernes sous le règne d’une religion laïque universelle débarrassée du christianisme. Le pape François en a conseillé la lecture aux journalistes qui l’accompagnaient aux États-Unis pour comprendre ce qu’est la « colonisation idéologique ».

    Il y a des hommes visionnaires. L’intelligence de leur époque, de ses courants de pensée et de leurs conséquences à long terme présente indéniablement quelque chose d’impressionnant. L’auteur du Maître de la Terre est anglais, prêtre catholique (1871-1914) venu de l’anglicanisme en 1903 par souci de vérité intellectuelle quant à sa foi chrétienne. Prédicateur et écrivain, l’auteur de ce roman sur la crise des derniers temps est à la fin de sa vie, à la veille de la Grande Guerre, lorsqu’il tente de faire percevoir ce qui va arriver durant le siècle à venir si ce qu’il a compris de la pensée de son époque n’est arrêté par rien ni personne, par aucune force pouvant se mesurer à l’humanitarisme devenue religion universelle.

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    Téqui / La Procure
    Robert-Hugh BensonLe Maître de la terre. La crise des derniers temps

    Le Maître de la terre. La crise des derniers temps, de Robert-Hugh Benson, éditions Pierre Téqui, rééd. 2000, 422 pages, 15 €

  • Les menaces qui pèsent sur la cathédrale de Paris

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    De Reynald Secher sur le site de l'Homme Nouveau :

    Incendie à la cathédrale de Paris

    Incendie à la cathédrale de Paris

    Le lundi 15 avril 2019, en quelques heures, la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris disparaissait dans les flammes.

    Au-delà de l’émotion légitime suscitée par cet événement incroyable, au-delà des causes de l’origine de cet incendie, nous nous devons, comme catholiques, de nous poser un certain nombre de questions métaphysiques qui devraient nous permettre de réfléchir sur l’évolution du catholicisme et d’anticiper les volontés de dénaturation de l’édifice clairement exprimées au plus haut niveau de l’État dans le cadre de la « restauration ».

    En tant que simple spectateur, on n’a pu qu’être étonné, voire choqué, par les approximations, les contre-vérités, les ambiguïtés, les silences orchestrés, et par bon nombre de propos du président de la République, de certains ministres et de l’essentiel des journalistes.

    D’aucuns, convaincus que c’était un musée national (sic), de surcroît le plus visité de France, s’étonnaient même qu’il y eût encore des messes – qu’ils appellent, dans leur inculture, services, événements ou animations –, et ne saisissaient pas pourquoi la cathédrale était réservée aux seuls catholiques. D’autres ne comprenaient pas l’émotion populaire pour quelques morceaux de bois brûlés (sic). D’autres encore se félicitaient de cet incendie. C’est le cas notamment de journalistes de France Inter qui, pour cette occasion, n’ont pas hésité à faire appel à Frédéric Fromet, un pseudo-chansonnier « adepte de l’humour noir » (sic). Sa chanson intitulée « Elle a cramé la cathédrale » est un modèle du genre, qui a les rires gras des journalistes présents, dont l’animateur Alex Vizorek, et les invités de l’émission, tous remplis d’eux-mêmes. En guise de présentation, le chanteur n’hésite pas à proclamer que « l’incendie de la cathédrale est du pain bénit » pour un artiste comme lui, surtout un jour de Vendredi saint. Tout y passe pêle-mêle, y compris le plus vulgaire, le plus ignoble, le plus abject. Il en espère, entre autres, « la fin des curés ». Le comble est que certains se sont étonnés des réactions scandalisées des auditeurs qui ont fait savoir leur indignation par les réseaux sociaux, seul espace de liberté restant.

    Bêtise, inculture, inconscience, idéologie, politique… Quoi qu’il en soit, l’État laïc (et notamment l’Éducation nationale) ne peut que se féliciter des résultats de sa politique d’acculturation et de relativisme orchestrée depuis des décennies : il a tué Dieu ainsi que s’en sont vantés maints hommes politiques, l’ancien ministre Vincent Peillon en tête.

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  • Pour ne pas voter idiot : utiliser le GPS électoral de "NousCitoyens"

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    MISE EN LIGNE DU GPS ÉLECTORAL DE NOUSCITOYENS

    Communiqué de presse du 22 mai 2019

    WeCitizens a mis en ligne son GPS électoral pour les élections européennes, fédérales et régionales. Le GPS électoral est une initiative citoyenne indépendante, y compris des groupes de presse. Il permet de sélectionner, non seulement les partis, mais aussi les candidats, en fonction des préférences personnelles de l’électeur-internaute. Grâce à son lien avec la base de données PoliticiansOnline, l’électeur se voit offrir un parcours-découverte passionnant pour trouver le meilleur parmi les candidats transparents.
     
    Le GPS électoral est un système d’aide au vote (SAV) permettant de trouver les candidats aux élections dont le profil présente la plus grande affinité avec votre façon de penser: voyez un vidéo de deux minutes. Le GPS électoral est totalement gratuit et multilingue. La popularité du SAV est illustrée par les chiffres de mars 2017 aux Pays-Bas. Lors de leurs élections législatives, les Néerlandais ont consulté 9,9 millions de fois les trois plus gros SAV.
     
    L’utilisateur remplit (tout ou partie d’)une série de questions fermées. Le système calcule le score de chaque candidat. Le score de 100% signifie que le candidat a répondu exactement de la même façon que l’utilisateur à toutes les questions. Le résultat est une liste de candidats dans l’ordre d’affinité idéologique. Tant la méthodologie de calcul que les questionnaires utilisés, sont approuvés par le Comité scientifique de NousCitoyens (= WeCitizens).
     
    À la différence des SAV proposés par les concurrents, le GPS électoral permet de sélectionner les candidats, en plus des partis. Ceci suppose donc un travail colossal : trouver et questionner des milliers de candidats.  Même si vous avez déjà décidé pour quel parti vous voulez voter, il faut encore utiliser le GPS électoral pour découvrir qui, à l’intérieur du parti, vous représente le mieux.

    De toute façon, nous ne pouvons pas obliger les candidats à participer. Alors que NousCitoyens leur offre gratuitement une visibilité, ils ne remplissent pas forcément leur profil (photo, CV, priorités, succès, etc). En remplissant le questionnaire, le candidat se dévoile. L’électeur est-il disposé à voter pour un candidat qui refuse d’afficher sa couleur ? La transparence n’est-elle pas un préalable pour accorder sa confiance à un candidat ?
     
    Une autre différence est que l’utilisateur rempli un questionnaire unique, pour toutes les élections : il ne faut pas remplir trois questionnaires pour trois élections différents. Le système sélectionne automatiquement les questions en fonction de la Région de l’utilisateur. Après 20 réponses, l’utilisateur peut déjà demander de voir les résultats, pour les trois élections. Mais il est encouragé à aller jusqu’au bout (plus de 50 questions) pour obtenir des résultats plus précis.
     
    Un grand avantage du GPS électoral est son lien avec PoliticiansOnline, la plus grande base de données, publiquement accessible, qui renseigne sur les acteurs politiques belges. Dans la liste des candidats, fournie par le GPS électoral, chaque nom est cliquable et renvoie à la page web spécialement conçue pour offrir une synthèse utile aux électeurs. Ainsi, NousCitoyens propose un parcours-découverte à la recherche des candidat(e)s de votre cœur : rendez-vous le 26 mai !
    NousCitoyens a fait un effort considérable pour contacter tous les partis et demander leurs listes de candidats. Les partis ne répondent pas tous. Il y a au total 6.807 candidats. Au 15 mai, nous avons pu en contacter 4.137. Parmi les grands partis, le PS, PTB, Défi et Listes Destexhe n’ont pas communiqué les listes de candidats avec email. Malgré cela, NousCitoyens a pu trouver, les emails d’un certain nombre de leurs candidats.
     
    Par ailleurs, tous les partis n’ont pas fini de répondre au questionnaire au moment de la mise en ligne du GPS électoral. Les partis sont surchargés de travail : jamais les citoyens ne les ont tant questionnés. Étant donné que le questionnement des partis et des candidats se poursuit, il y a avantage à (re)consulter le GPS électoral le plus tard possible.
     
    Le GPS électoral est « dynamique » : si vous le consulter trois jours plus tard, et que des candidats supplémentaires ont rempli leur questionnaire, le résultat sera plus complet. Il est toujours temps de relancer un candidat, si vous ne le trouvez pas dans le GPS électoral. Le lien suivant permet aux candidats de s’enregistrer en ligne.
     
    WeCitizens est une initiative de la base. Le GPS électoral est le seul SAV indépendant d’un groupe de presse. Les médias peuvent donc faire la publicité du GPS électoral sans se déforcer par rapport à leurs médias concurrents.
     
    NousCitoyens propose quelques conseils aux électeurs.
     
    Le citoyen appréciera la différence d’utilité entre le GPS électoral et les panneaux d’affichage électoral. Or pour l’ensemble du territoire national, le GPS électoral coûte dix fois moins ! La différence est que le GPS électoral ne reçoit pas de subsides, et dépend donc des dons des électeurs.

  • Toute intervention médicale sur l'être humain doit d’abord être évaluée au regard du respect de la vie et la dignité humaine (Pape François)

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    LE PAPE S’EST ADRESSÉ AUX PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ : TOUTE « INTERVENTION MÉDICALE SUR L'ÊTRE HUMAIN » DOIT ÊTRE ÉVALUÉE AU REGARD DU RESPECT DE « LA VIE ET LA DIGNITÉ HUMAINE »

    de genethique.org

     

    Aujourd’hui, le pape François s’est adressé à quelque 300 membres de l'Association catholique italienne des professionnels de la santé, au Vatican. Le Saint-Père a rappelé que toute « intervention médicale sur l'être humain » devait d’abord être évaluée au regard du respect de « la vie et la dignité humaine ». Il a aussi observé que l'objection de conscience « dans les cas extrêmes où l'intégrité de la vie humaine est mise en danger » est fondée sur le « besoin personnel de ne pas agir différemment de sa conviction éthique ». Le pape François a ensuite insisté sur l’importance de « traiter les malades comme des personnes et non comme des nombres » à notre époque de « réduction des coûts » et de « rationalisation des services ». Le malade ne peut être traité « comme une machine » et le système de santé, public ou privé, ne peut « se concevoir comme une chaîne de montage ».

    Enfin, le pape a déclaré à l’intention des soignants : « Les soins que vous prodiguez aux malades, si exigeants et si accablants, exigent que l'on prenne aussi soin de vous », notamment par la mise en place d’une « protection adéquate ». Il a insisté sur la nécessité de proposer une formation avec une « attention particulière à la spiritualité », « souvent négligée à notre époque mais si importante, surtout pour celui qui vit une maladie ou est proche de celui qui souffre ». « Gardez votre esprit toujours vivant », a-t-il lancé à son auditoire.

    Sources: Zenit, Deborah Castellano Lubov (17/05/19) - ‘May You Be Inspired by the Example and Dedication of the Saints,’ Pope Tells Healthcare Workers
  • Alimentation, climat, santé, progrès, écologie... : toutes ces idées qui nous gâchent la vie

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    Panique morale sur l’environnement : ces idées fausses qui polluent de plus en plus le débat politique (source)

    Sylvie Brunel est géographe, économiste et écrivain. Elle est notamment l’auteur de Famines et politique (Presses de Sciences Po, 2002), Nourrir le monde. Vaincre la faim (Larousse, 2009) et Plaidoyer pour nos agriculteurs (Buchet-Castel, 2017)

    Sylvie Brunel publie « Toutes ces idées qui nous gâchent la vie » (JC Lattès). « C’est la fin du monde. La Terre se meurt. Nous vivons au-dessus de nos moyens. Changeons nos modes de vie avant qu’il ne soit trop tard ! » Voici ce que nous entendons tous les jours. Des formules accusatrices qui nous somment de nous amender. La vie devient plus difficile. Les gilets jaunes descendent dans la rue. L’écologie devient un mot négatif, à bannir, alors qu’elle aurait dû nous mobiliser et nous passionner. Et si ceux qui nous culpabilisent en prétendant nous imposer maints sacrifices se trompaient du tout au tout ? Si leurs diktats et les sacrifices qu’ils justifient reposaient sur des indicateurs biaisés ? Oui, le monde se transforme, mais il n’est pas pire qu’hier. C’est même plutôt l’inverse : les choses vont en s’améliorant, contrairement aux discours toujours accusateurs des tenants de l’apocalypse, cette science de l’effondrement annoncé qui a désormais un nom : la collapsologie…

    Extraits d’un entretien dans Atlantico.


    Sylvie Brunel — La collapsologie ou science du désastre fait recette. Ce qui n’a qu’un seul effet, démobiliser : à quoi bon agir si tout est foutu ? Au lieu de nous galvaniser, tous ensemble, dans la recherche de solutions durables – ce qui a toujours été le propre de l’humanité, sinon nous ne serions pas passés d’un milliard à 7,5 milliards d’hommes en deux siècles, vivant beaucoup plus longtemps et en meilleure santé, cette vision larmoyante de l’écologie crée de la violence, de l’apartheid, des délires de mortifications individuelles et collectives, particulièrement en Europe, qui est pourtant le continent qui a le plus fait pour l’écologie. L’ère des « désastrologues », comme les appelait déjà Rabelais, ne peut qu’engendrer un vaste retour en arrière. Particulièrement sur ces questions essentielles que sont l’agriculture et l’énergie. 

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  • La pénétration d'un islam intolérant de tendance wahhabite en Afrique est préoccupante

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    De Jacques Berset sur le Portail catholique suisse :

    Einsiedeln: Aide à l'Eglise en Détresse dénonce la montée d'un islam intolérant

    La pénétration en Afrique d’un islam radical de tendance wahhabite – financé par l’Arabie saoudite et le Qatar – préoccupe Aide à l’Eglise en Détresse (AED-ACN). L’œuvre d’entraide basée à Lucerne l’a dénoncé lors du traditionnel pèlerinage des amis et bienfaiteurs de la section suisse d’AED à Notre-Dame des Ermites à Einsiedeln, dimanche 19 mai 2019.

    200 millions de chrétiens sont discriminés et persécutés aujourd’hui dans le monde, relève l’organisation catholique AED/ACN, qui a organisé dans l’après-midi un podium intitulé “La plus grande persécution des chrétiens depuis 2000 ans”. “Un chrétien est assassiné toutes les cinq minutes dans le monde en raison de son appartenance à la communauté chrétienne”, a-t-on pu entendre en introduction.

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  • Après celui de Lille, le séminaire de Bordeaux va fermer ses portes

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    Lu sur le site du journal La Croix (Gauthier Vaillant) :

    Le séminaire de Bordeaux ferme, faute de candidats

    Le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, a annoncé la fermeture en septembre 2019 du séminaire de Bordeaux, faute d’un nombre suffisant de candidats.

    Une conséquence très concrète de la crise des vocations, moins de trois mois après la fermeture d’un autre séminaire, celui de Lille, pour les mêmes raisons.

    Ouvert depuis 1901, le séminaire Saint-Joseph de Bordeaux fermera ses portes à la rentrée de septembre. Le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, l’a annoncé dans un communiqué, samedi 18 mai. « Ce n’est pas sans un pincement de cœur que je prends cette décision », écrit le cardinal, « mais le bien des séminaristes et le souci de leur formation doivent primer sur toute autre considération ». La raison de cette décision : des effectifs trop faibles, avec un total de seulement cinq séminaristes attendus à la rentrée de 2019. « Cela ne permet pas d’offrir à ces jeunes en formation une vie communautaire de qualité », explique Mgr Ricard.

    Le diocèse de Bordeaux avait pourtant lancé en 2017 une année de propédeutique – année de discernement avant l’entrée au séminaire – ainsi que le « parcours Simon Pierre » proposant des week-ends de discernement aux hommes s’interrogeant sur leur vocation, espérant ainsi dynamiser ses recrutements. Mais cela n’a pas suffi pour éviter une fermeture qui menaçait depuis longtemps. « La décision aurait pu être prise au printemps 2017 : pour la deuxième année consécutive, on n’attendait aucune entrée au séminaire », relate le supérieur du séminaire, le père Geoffroy Gardair. C’est finalement« l’arrivée surprise de quelques séminaristes in extremis » qui avait permis « un sursis ».

    « Délocalisation de la formation »

    La fermeture du premier cycle de formation, fait elle-même à la suite de la décision, à la rentrée 2018, de fermer le second cycle, qui correspond aux années d’étude de la théologie. Déjà pour cause d’effectifs trop bas, comme l’expliquait alors le père Geoffroy Gardair dans le journal du diocèse : « Maintenir un second cycle pour de si petits effectifs présente une série d’inconvénients, dont celui-ci : dans de telles conditions, l’abandon ou le renvoi d’un séminariste a un retentissement disproportionné. Ce n’est pas bon pour la liberté des candidats ni pour celle des formateurs. »

    À lire aussi : En France, le nombre de séminaristes a baissé d’un tiers depuis 2000

    Il avait donc été décidé que les séminaristes effectueraient leur second cycle dans un autre établissement. Désormais, tous seront envoyés soit à Toulouse, soit au séminaire français de Rome. L’année de propédeutique, elle, restera ouverte à condition qu’elle rassemble un minimum de cinq candidats à la rentrée prochaine, indique le cardinal.

    Le diocèse de Bordeaux est pourtant loin de faire partie des diocèses qui souffrent le plus de la pénurie de vocations. Ces trois dernières années, le cardinal Ricard a ordonné 13 prêtres (cinq en 2016, deux en 2017 et six en 2018). Le diocèse compte aujourd’hui dix séminaristes dont deux doivent être ordonnés diacres en juin. L’archevêque de Bordeaux assure d’ailleurs que sa décision est « une délocalisation de la formation et non pas la fin d’une filière ». Le père Gardair confirme que la formation des séminaristes « reste une priorité » du diocèse, qui « y contribuera par l’envoi de formateurs à Toulouse ou ailleurs ».

    Des signes de « la décroissance de l’Église »

    C’est la deuxième fois depuis le début de l’année, qu’un séminaire annonce sa fermeture. En mars, en effet, c’est la fermeture du séminaire de Lille qui était annoncée – officiellement à titre provisoire – faute de nouvelles entrées en 2019.

    À lire aussi : Faute de candidats, le séminaire de Lille ferme provisoirement

    Ces deux fermetures touchent de larges parties du territoire : le séminaire de Lille forme tous les futurs prêtres des provinces de Lille et Reims, et celui de Bordeaux concerne aussi la province de Poitiers. « C’est inquiétant », reconnaît le père Gardair. « C’est la décroissance de l’Église qui nous saute aux yeux brusquement. Il nous faut être sereinement pessimistes et vivre d’espérance. »

    Ces évolutions semblaient toutefois prévisibles. En effet, les nouvelles normes du Saint-Siège sur la formation des futurs prêtres, publiées fin 2016, exigeaient que le nombre de séminaristes soit « suffisant » pour établir « une véritable communauté de formation ». Bien que le document romain ne donne pas de chiffre précis, les évêques de France semblent, depuis, s’accorder sur un minimum d’une quinzaine de séminaristes. « Entre 15 et 20 », a encore indiqué le cardinal Ricard qui évoquait samedi 18 mai sur RCF la fermeture du séminaire Saint-Joseph.

    Or, en France, sur une trentaine de séminaires et maisons de formation, seule la moitié atteint ce nombre. « Il faut que nous réenvisagions l’implantation des séminaires en France », commentait encore à la radio l’archevêque de Bordeaux. En toute logique, d’autres fermetures pourraient suivre.

  • Yara a obtenu que son bébé avorté soit reconnu comme une personne

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Yara a obtenu que son bébé avorté soit reconnu comme une personne

    C’est une première aux Pays-Bas : un bébé avorté a été reconnu comme une personne en application de la loi néerlandaise. Le 22 avril dernier, l’émission Nieuw Licht a diffusé le témoignage de Yara, une jeune femme ayant avorté après 14 semaines de grossesses, et qui a obtenu l’enregistrement de son bébé dans le registre de la population.

    Yara est le nom d’emprunt de la jeune femme, qui a préféré garder l’anonymat car selon elle, l’avortement est encore trop tabou. Elle confie au journaliste son profond regret d’avoir avorté, et que son petit enfant lui manque énormément. Elle est allée demander un acte de décès à la clinique où elle avait avorté, pour faire enregistrer son enfant à la commune.

    Il est en effet possible aux Pays-Bas, grâce à une modification de la loi sur l’enregistrement des personnes en janvier dernier, d’inscrire à la demande des parents leurs enfants nés sans vie dans au registre de la population (suite à une fausse couche ou un avortement). C’est grâce à une pétition signée par 82 000 néerlandais que la loi a pu être modifiée. La nouvelle loi n’exigeant pas de délai de grossesse minimal ni de causes de la mort pour enregistrer l’enfant, Yara a pu faire reconnaître le sien.

    Elle a fait appel à l’avocat Don Ceder, qui déclare dans l’émission : "Cet amendement à la loi est bien sûr plus qu'une formalité pour toutes les mères qui y sont confrontées. Il s’agit de la reconnaissance et de l’appréciation de leur deuil et de l’enfant qu’elles ont porté avec elles. » Et d’ajouter : « Qui sait, toutes les parties peuvent en venir à la conclusion que nous ne sommes pas aussi conscients de notre appréciation de la vie à naître que nous le pensions et que nous ne devrions pas abandonner des mères comme Yara avec leur enfant. » Il n’exclut pas que cela aboutisse un jour à une autre législation en matière d’avortement.

    Même si la députée Vera Bergkamp (D66), porteuse de l’amendement, soutient que la reconnaissance du bébé comme personne ne dépend que de la volonté des parents, une telle évolution pose à nouveau la question de la personnalité juridique de l’enfant à naître : quelle place dans la société et quels droits lui reconnaître? Est-ce légitime de faire dépendre cette reconnaissance de la seule volonté des parents?

    Rappelons qu'en Belgique, il est depuis peu possible de donner un nom à son bébé né sans vie à partir de 140 jours de grossesse.

    Pour aller plus loin, lire notre nouveau dossier sur La vie avant la naissance : un choix entre fiction et réalité.

    Sources :  Eerste Kamer der Staten Generaal;  Reformatorisch DagbladDe Volkskrant.

  • Pourquoi l'idéologie du progressisme est incompatible avec la foi

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    De Laurent Fourquet sur aleteia.org :

    Le progressisme dérangé par la foi

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    L’idéologie du progressisme se définit comme une croyance autoritaire dans l’indiscutable supériorité de notre époque pour dominer le monde et les questionnements religieux de l’homme. Dans sa logique, la victoire de la raison sur la foi n’est pas une nécessité, mais un besoin.

    Le « progressisme » aujourd’hui dominant en Occident considère que la foi religieuse doit inéluctablement s’effacer devant l’explication rationnelle du monde qui la supplante en la rendant inutile. Au fond, à quoi bon croire puisque la raison rend compte de la totalité de l’univers et que nous sommes à la veille de comprendre rationnellement l’intégralité des phénomènes non seulement physiques mais aussi culturels grâce aux sciences humaines ? On aura reconnu là le thème dominant de toute une flopée d’ouvrages qui prétendent expliquer quelle merveilleuse chance nous avons de vivre à notre époque de lumière et qui, sans surprise, sont encensés par des magazines pour lesquels la supériorité de notre modernité sur ses devancières constitue précisément une conviction absolue — ce que l’on appelle aussi un dogme.

    La victoire de la raison sur la foi

    C’est ici d’ailleurs que le raisonnement dominant s’inverse, partant de l’éloge de la raison pour se transformer en affirmation autoritaire de l’indiscutable supériorité de notre époque. Lorsqu’une pensée se contredit au point de se transformer sans s’en apercevoir en son contraire, c’est généralement parce que ses arrière-pensées, c’est-à-dire ce qu’elle pense vraiment mais ne peut pas dire, le lui imposent. Alors, qu’en est-il du discours sur le triomphe de la raison et l’effacement irréversible de la foi religieuse ? Quelles sont les « arrière-pensées » de ce discours ? Peut-être y verrons-nous plus clair si nous percevons que, pour celui-ci, la croyance en la victoire de la raison sur la foi n’est pas une nécessité mais un besoin.

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