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  • Slovaquie : une loi pro-vie

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    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    Une loi pro-vie en Slovaquie

    Une loi pro-vie en Slovaquie

    Mardi 14 juillet, le Parlement slovaque a adopté en première lecture une proposition de loi prévoyant de faire passer le délai de réflexion obligatoire de 48 à 96 heures et de demander deux certificats médicaux provenant de deux médecins différents, au lieu d’un seul, pour avoir accès à un avortement thérapeutique en cas de problème de santé du fœtus.

    Le député à l’origine de la proposition de loi, Anna Zaborska, défend que son objectif

    « est de donner le libre choix aux femmes enceintes pour qu’elles se décident sans pression de temps ».

    Catholique, Mme Zaborska est une élue du parti anticorruption du premier ministre, Igor Matovic. Elle milite pour que l’avortement soit un jour jugé mauvais, « comme pour les violences faites aux enfants ».

    La proposition de loi devra être à nouveau votée à l’automne pour être définitivement adoptée.

    Introduit sous le communisme, l’avortement légal a plongé à 5 824 en 2019, son niveau historique le plus bas.

  • Pologne : retour sur un plébiscite en faveur de la politique sociale conservatrice d'Andrzej Duda

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    De sur Smart reading Press :

    ÉLECTION POLONAISE : UN OUI À LA POLITIQUE SOCIALE CONSERVATRICE

    Andrzej Duda a été réélu le 12 juillet, avec 51 % des voix, pour un second mandat à la tête de l’État polonais. Cette élection est à la fois une victoire personnelle et un plébiscite en faveur de la politique sociale et conservatrice conduite en Pologne depuis 2015 par le parti Droit et Justice (PiS). Pour comprendre la portée et les causes de ce succès, quelques éléments de contexte sont nécessaires.

    Lors de sa première élection en 2015, Andrzej Duda était relativement peu connu. Ce député européen de 43 ans, qui parle l’anglais, le russe et l’allemand, et qui est diplômé de l’équivalent polonais de l’ENA, n’avait été jusqu’alors que sous-secrétaire d’État du ministre de la Justice, Jaroslaw Kaczynski, puis sous-secrétaire d’État à la Chancellerie présidentielle, sous la présidence de Lech Kaczynski. Député de Cracovie en 2011, il fut nommé porte-parole du parti Droit et Justice (PiS) en novembre 2013. En 2014 et contre toute attente, il fut adoubé par Jaroslaw Kaczynski , qui renonçait à se présenter à la magistrature suprême. Jaroslaw Kaczynski était le survivant du célèbre couple de jumeaux qui a fortement marqué la vie politique polonaise à partir des années 1990. Son frère Lech est en effet décédé avec son épouse le 10 avril 2010 dans un mystérieux accident d’avion à Smolensk, en Russie1.

    En 2015, ses adversaires et même ses «amis» présentaient Duda comme la marionnette de Jaroslaw Kaczynski, l’homme fort du PiS, qui conduisit depuis son arrivée au pouvoir en 2015 une politique sociale et conservatrice. Alors que tous les sondages le donnaient distancé par le président sortant, Bronisław Komorowski, il arriva en tête du premier tour avec 34,8 % des voix, devant le chef de l’État sortant (33,8 %). Deux semaines plus tard, le 24 mai, avec 51,55 % de voix, il fut élu sur une ligne conservatrice et sociale : parmi ses promesses de campagne figurent le gel de l’adoption de l’euro ainsi que le retour à l’âge de la retraite à 65 ans, précédemment repoussé par les libéraux à 67 ans.

    Son mandat fut une réussite. Sa cote de popularité atteignit plus de 70 %. Pour autant, sa réélection ne fut pas une formalité.

    UNE ÉLECTION PLÉBISCITE

    Face à lui, le challenger principal était Rafal Trzaskowski, le maire de Varsovie. Candidat de la Plateforme Civique, (PO), le principal parti d’opposition, il est libéral, pro-européen et ancien secrétaire d’État chargé des relations avec Bruxelles. Il est lui aussi polyglotte et représente l’élite libérale polonaise, un peu à la manière d’Emmanuel Macron. Ses électeurs se concentrent dans les grandes villes, alors qu’Andrezj Duda est le candidat de la Pologne profonde.

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  • Un prêtre enlevé au Nigéria sur fond d'insécurité croissante

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Nigeria : le père Amadasun Idahosa a été enlevé, les fidèles prient pour sa libération

    16 juillet 2020

    Le père Amadasun Idahosa, prêtre dans l’état d’Edo, dans le sud-est du Nigeria, a été enlevé le 9 juillet.

    Au Nigeria le climat d’insécurité qui règne est loin de s’affaiblir. Le père Amadasun Idahosa a été enlevé le 9 juillet sur la route reliant Benin-City à Auchi, dans l’État d’Edo, dans le sud-est du pays. Alors qu’il se rendait au grand séminaire d’Uhiele Ekpoma, dans le sud, où il devait dispenser des cours, il a été enlevé par des ravisseurs qui n’ont pas été encore identifiés. Un enlèvement loin d’être isolé : d’après la presse nigériane, au moins 30 autres personnes ont été enlevées le 12 juillet dans l’État de Kaduna par des hommes lourdement armés qui se sont faits passer pour des agents de police effectuant des contrôles.

    Plusieurs initiatives de prière ont été lancées dans l’état d’Edo afin de demander la libération immédiate et sans condition du prêtre. En effet, alors que les ravisseurs demandent bien souvent une rançon pour libérer un otage, la conférence épiscopale du pays a rappelé qu’aucune rançon ne pouvait être versée aux ravisseurs en cas d’enlèvement d’un prêtre, d’un religieux ou d’une religieuse.

    6.000 chrétiens tués depuis 2015

    Alors que les enlèvements perpétrés dans un but d’extorsion progressent dans le pays (+40% d’après un rapport de la société Constellis spécialisée dans les services de gestion du risque), les évêques du pays ont dénoncé à plusieurs reprises l’insécurité du pays. Le 1er mars dernier, l’Église nigériane avait ainsi organisé une manifestation massive et appelé les catholiques du pays à marcher, tout de noir vêtu, dans les rues d’Abuja, la capitale du pays. Pour mémoire, depuis 2015, quelque 6.000 chrétiens ont été tués, « principalement par Boko Haram et par les bergers militants Foulanis qui ont commis des attaques terroristes à l’encontre des agriculteurs chrétiens », a rappelé une lettre envoyée par le président de la conférence des évêques européens (Comece), le cardinal Hollerich, à l’épiscopat nigérian il y a quelques jours.

  • Une idolâtrie de la préservation de la vie ?

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    De Bosco d'Otreppe sur le site de la Libre :

    Pourquoi le coronavirus suscite-t-il notre effroi ?

    Olivier Rey consacre à cette question "L’Idolâtrie de la vie", son dernier essai aux réflexions vertigineuses.

    Qu’est-ce qui a changé ? Durant des siècles en France, de graves famines ne suscitèrent tout au plus que quelques émeutes locales. Personne, jusqu’au XVIIe, ne songeait à vilipender le roi, bien impuissant face aux grêles, aux gels ou aux sécheresses. Dès le XVIIIe pourtant, des périodes de disettes, moins importantes que les précédentes, participèrent à enflammer une Révolution et à renverser le pouvoir. Pourquoi ?

    La différence, explique le philosophe français Olivier Rey, tient à la politique des rois qui, dès Louis XIV, envoyèrent leurs administrations sillonner le pays pour établir des "états d’apparence", estimer les récoltes et organiser les importations nécessaires pour atténuer les famines. Or, un des résultats de cette politique "fut le développement d’une nouvelle tendance dans l’opinion : une propension à considérer qu’un défaut de subsistance était imputable au gouvernement."

    Il en va ainsi, observe Olivier Rey : "Plus le pouvoir central porte secours aux citoyens, plus ceux-ci sont enclins à lui reprocher les maux dont ils souffrent." Sans blanchir les gouvernements, le philosophe constate que les réactions suscitées par l’épidémie de coronavirus ont donné de cette tendance dans l’opinion "une illustration spectaculaire". Sans doute n’est-ce pas un hasard, à une époque qui nous a habitués à dépendre de systèmes qui nous dépassent, et sur lesquels nous n’avons aucune emprise, pour subvenir à chaque aspect de nos vies (se nourrir, se soigner, se vêtir, se déplacer…).

    Que devient la mort ?

    Est-ce pour cela que cette pandémie, qui en des temps précédents n’aurait sans doute engendré qu’une "vaguelette" dans l’opinion (qui se souvient de la grippe de Hong Kong en 1969 ?), y a pris des dimensions de "tsunami planétaire" ? C’est la première hypothèse du philosophe. Mais l’auteur va plus loin.

    Jusqu’il y a peu, "en tant qu’il commande un respect absolu, le sacré se trouvait placé au-dessus de la vie - ce pourquoi il pouvait, le cas échéant, réclamer le sacrifice de la vie." Mais avec la sécularisation de la société, la vie ne s’est plus inscrite dans des perspectives, religieuses ou non, qui la dépassent ou lui donnent sens : elle a pris elle-même la place du sacré. Et pas n’importe quelle "vie". La vie telle que considérée aujourd’hui n’est plus "l’union de l’âme et du corps" (comme la définissaient les dictionnaires du XVIIIe), mais la "vie-nue", c’est-à-dire la vie organique, matérielle, biologique, "réduite au simple fait d’être en vie".

    Or, si les gouvernants doivent sauver des vies (car la lutte contre la mort est au fondement de leur légitimité), c’est cette vie biologique qu’ils doivent assurer. Ce qui vient en surcroît de cette "vie-nue" a donc été mis entre parenthèses durant l’épidémie. Pensons simplement aux cérémonies funéraires - signes pourtant de notre humanité - qui furent jugées "non essentielles", souligne Olivier Rey.

    Cette forme "d’idolâtrie" qui s’est développée autour de la préservation de la vie organique se marque dans tous les enjeux de notre temps, insiste l’auteur. Il suffit de penser aux avancées technologiques. Quand il s’agit de s’opposer au développement de la 5G ou de l’intelligence artificielle par exemple, les seuls arguments qui valent sont d’ordre sanitaire : ces dispositifs sont-ils dangereux pour la santé ? Au cœur du débat on ne retrouve plus la question de savoir si le bien commun et le tissu communautaire nécessitent ces avancées, ni si elles permettront de faire fructifier les vies humaines.

    Mais le fil que tire Olivier Rey est plus long encore. Car s’il n’y a plus que le fait d’être en bonne santé qui compte, que vaut encore la vie ? Et que devient la mort ? La fin de tout, avance l’auteur, "avec laquelle aucun rite ne permet [plus] de composer". La mort devient une épouvante qu’il faut refouler, effacer, retarder, quitte à abdiquer pour ce faire nos libertés fondamentales. "Nous voilà reconduits à la situation décrite par Hobbes, où l’individu accepte de se soumettre au pouvoir absolu du Léviathan en échange de la protection que celui-ci est censé lui assurer contre la mort. La façon dont l’épidémie de coronavirus [est] devenue le sujet à peu près unique de préoccupation […], et la facilité avec laquelle les citoyens ont abdiqué leur liberté d’aller et venir au nom d’arguments sanitaires, sont à cet égard éloquentes."

    Comment sortir de cette sujétion, abandonner notre condition "de dépendants à prétention d’indépendance" ? Le chemin sera long, laisse entendre Olivier Rey qui ne remet pas en cause la nécessité d’un confinement, mais interroge à sa lumière la conception que nous avons de la vie. Il nous faudra réapprendre "à compter sur nous-mêmes", "accepter de laisser certains maux sans remède" et cultiver, à nouveau, "un certain art de souffrir et de mourir". Là serait le prix d’une vie pleinement humaine.

    Lire également : http://www.genethique.org/fr/bibliographie

  • La religion la plus persécutée au monde

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    De KathNet :

    "Eglise en détresse": le christianisme est la religion la plus persécutée au monde

    16 juillet 2020

    Selon le Président-directeur général de l'organisation humanitaire pontificale catholique Heine-Geldern: plus de 250 millions de chrétiens vivent dans des pays où sévissent la persécution et la discrimination - une détérioration massive de la liberté religieuse en Afrique

    Vienne (kath.net/KAP) Le christianisme est la religion la plus persécutée au monde. C'est ce que souligne le président exécutif de l'organisation caritative pontificale internationale "Church in Need", Thomas Heine-Geldern. Plus de 250 millions de chrétiens vivent dans des pays où règnent la persécution et la discrimination, "où ils sont des citoyens de seconde zone", comme Heine-Geldern l'a souligné dans une interview pour le journal de l'Eglise viennoise "Der Sonntag" et "Radio klassik Stephansdom". Les minorités religieuses sont souvent opprimées et «les chrétiens le sont dans de nombreux pays», explique l'avocat. Le message de Jésus-Christ est souvent considéré comme "une nuisance" en soi.

    Il incombe donc à l'organisation humanitaire catholique, active au niveau international, de dénoncer les atteintes à la liberté religieuse, "non pas pour approfondir le fossé et faire voir la haine et les conflits, mais pour donner une voix à ces personnes".

    "Church in Need" publie tous les deux ans un rapport sur la liberté de religion dans le monde, qui fournit des informations sur la situation des chrétiens persécutés, mais aussi sur d'autres minorités religieuses. Heine-Geldern: "Nous nous préoccupons du droit humain à la liberté religieuse. Il ne s'agit pas seulement de soutenir les chrétiens, mais aussi les bouddhistes, les hindous et les musulmans, qu'ils soient persécutés ou victimes de discrimination dans un pays."

    Heine-Geldern a expliqué que les conclusions du rapport de 800 pages constituent la base des discussions avec les politiciens et les décideurs. "Church in Need" insiste sur la demande selon laquelle "la liberté de religion, la liberté de pratiquer une religion ou de ne pas pratiquer une religion est un droit humain fondamental qui doit être protégé".

    En principe, les droits de l'homme ne peuvent être protégés que par des organisations étatiques ou internationales, mais la fondation de l'Eglise pourrait souligner "qu'il s'agit et doit rester un atout qui mérite absolument d'être protégé".

    Le pays actuellement prioritaire pour "Church in Need" est le Pakistan. Là-bas, les chrétiens ne représentent que 2% de la population, mais en raison de la grande population, ils comptent quelques millions de personnes. Ils "sont très faibles sur le plan social et sont donc discriminés". Surtout au moment de la crise de Corona, cela a des effets négatifs, par exemple les chrétiens sont exclus de l'assistance normale de l'État. "Church in Need" fournit actuellement "de l'aide" aux familles chrétiennes afin qu'elles puissent survivre.

    L'aide est impossible dans d'autres pays. Le chef de "l'Église en détresse" a cité l'exemple de l'Iran. Les minorités chrétiennes reconnues telles que l'Église apostolique arménienne peuvent y pratiquer largement leur religion, mais elles ne devraient pas être missionnaires. Les projets pastoraux ne sont donc pas possibles.

    On connaît actuellement une détérioration massive de la situation des chrétiens dans la région du Sahel en Afrique. Dans des pays comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger ou le Nigéria, les prédicateurs islamistes étrangers ont alimenté la haine des minorités. "Les incidents se multiplient : des chrétiens sont blessés collatéralement en raison de la destruction des institutions publiques, des écoles et des soins de santé." Et: "Les chrétiens qui y vivent se retrouvent également de plus en plus dans la ligne de mire des gangs."

  • Pandémie : la FAFCE n'est pas restée les bras croisés

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    FAFCE Logo
    Bruxelles, le 16 juillet 2020
     
    Alors que la pandémie s’éloigne peu à peu, il est maintenant temps de réfléchir à ces derniers mois de crise et de confinement. Cette période a vu un arrêt brutal du monde tel que nous le connaissions. Pourtant, c’est bien dans l’adversité que s’éprouve la solidité d'une société : la famille n'a jamais été aussi visible, et son absence encore plus. L'économie et le travail ont fait place au véritable cœur de nos communautés : la famille.

    Durant cette période, nous avons poursuivi notre travail de promotion de la famille, qui a été en première ligne face à la pandémie, tant auprès des instances de l'Union européenne que du Conseil de l'Europe.

    La FAFCE a rappelé à plusieurs reprises l'importance de la famille en tant que roc face à l'adversité. Le confinement a eu son lot de difficultés, mais a également été une occasion pour redécouvrir nos relations et notre rôle de "missionnaires" de la Bonne Nouvelle. Nos associations familiales membres sont restées mobilisées pour soutenir les familles en ces temps difficiles, et ont fait preuve d'une remarquable unité lorsqu'elles ont appelé les décideurs politiques à plus de solidarité en Europe. La FAFCE a également rappelé aux États membres la nécessité de soutenir efficacement les familles durant la pandémie, notamment en facilitant l'accès aux liquidités par le crédit et en allégeant les dépenses des familles via le "Next Generation EU" (le fonds de relance de l'UE après la crise de Covid-19) : si un tel plan de relance doit être lancé, il ne peut négliger les familles européennes, il s’agit de la juste reconnaissance de leur rôle pendant la crise.

    De manière particulière, nous avons attiré l’attention sur la nécessité de protéger nos membres les plus vulnérables, dont les personnes âgées. Bien qu'elles fassent partie intégrante de la famille, elles ont souvent été mises de côté dans la gestion de la crise. En ces temps de post-pandémie, les personnes âgées doivent être prises en charge avec une attention toute particulière au sein de la famille, afin de prévenir des situations de solitude ou de maltraitance. Cependant, les personnes âgées ne sont pas seulement des personnes vulnérables dont s’occuper, mais également et surtout des membres actifs de nos communautés, qui aident souvent les parents à s'occuper de leurs enfants. Dans cette perspective, la FAFCE coopère actuellement avec la Commission des Épiscopats de l'Union européenne (COMECE) dans le cadre d'un groupe de travail chargé d'élaborer un document de réflexion sur la prise en charge des personnes âgées et sur leur rôle dans la solidarité intergénérationnelle.

    Dans un contexte de fermeture des écoles et de scolarisation en ligne, l'accès des enfants à l'éducation représente également une réelle préoccupation. La FAFCE a cosigné le 16 juin avec 40 organisations européennes et internationales le Manifeste "L'Europe ne doit pas oublier l'éducation indépendante et le pluralisme éducatif". Nous rappelons que de nombreuses écoles publiques non étatiques ont considérablement souffert de la pandémie et ont souvent manqué de ressources matérielles pour assurer la continuité de l'éducation. Toutes les écoles fournissent un service public à la société et elles ne devraient pas être traitées différemment. En outre, les écoles non publiques permettent de réaliser des économies importantes pour les finances publiques : les soutenir signifie soutenir les parents, et investir dans l'avenir.

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  • La statue de la Vierge à la source du sanctuaire de Banneux a été sauvagement mutilée

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    La Vierge de Bann eux vénérée dans 134 pays (Sprimont)

    Des fidèles fréquentant le sanctuaire de Banneux nous ont fait part de leur indignation et de leur consternation : au début de cette semaine, durant la nuit, des individus s'en sont pris à la statue de la Vierge se trouvant à la source où les pèlerins sont invités à plonger leurs mains dans l'eau. La statue a été fortement dégradée, le visage étant particulièrement mutilé. La statue a été remplacée par une autre, identique. Le fait semble avoir échappé aux médias. Nous ignorons si cet acte manifestement sacrilège a fait l'objet d'une cérémonie de réparation.

  • Démographie : pas de surpopulation en vue mais une redistribution des cartes

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    Fin d’une idée martelée depuis des décennies par les malthusiens de tout poil et toujours en vogue à l’ONU : non, le monde n’est pas menacée par la surpopulation. Au contraire, « la population mondiale va bientôt commencer à décliner » affirment des chercheurs de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), de l’Université de Washington. Certes, en deux siècles, la hausse démographique a été spectaculaire : d’un peu plus d’un milliard il y a 200 ans, la population mondiale dépasse aujourd’hui 7,8 milliards et devrait poursuivre sa croissance au cours des prochaines décennies pour culminer à 9,7 milliards en 2064. Mais après cet apogée, elle devrait décliner pour tomber à 8,8 milliards en 2100 selon l’IHME, soit 2 milliards de moins que selon l’ONU qui table, elle, sur une croissance continue de la population mondiale (selon les projections de l'ONU, la population mondiale atteindrait 9,7 milliards en 2050 puis 10,9 milliards en 2100). Dans l’étude qu’ils ont publiée dans The Lancet, les chercheurs de l'IHME se basent sur des projections des taux de mortalité, de fertilité ou de migration au cours des 80 prochaines années. Ils prennent également en considération les risques de guerres ou de catastrophes naturelles liées au changement climatique. Relevons au passage que les projections démographiques de l’IHME, organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates, contredisent celles de l’ONU.

    La baisse de la population étant très contrastée selon les pays et les continents, les différentiels démographiques vont bouleverser l’équilibre géopolitique. Plus d’une vingtaine de pays encourent un effondrement démographique de plus de 50%, tels en Europe, l’Espagne (46 à 23 millions d’habitants), l’Italie (61 à 31), le Portugal (11 à 4,5) et, en Asie, le Japon (128 à 60 millions), la Thaïlande (71 à 35), la Corée du Sud (53 à 27) et la Chine : le pays le plus peuplé du monde, devenu le rival des Etats-Unis, devrait en effet chuter de quelque 1,4 milliard d’habitants aujourd’hui à 732 millions en 2100 (les Etats-Unis pourraient ainsi dépasser la Chine d'ici la fin du siècle). En cause, pour tous ces pays, la généralisation de la contraception et, s’agissant particulièrement de la Chine, l’effet d’inertie de la politique de l’enfant unique et des avortements massifs de fœtus féminins (comme en Inde). Inversement, les pays du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne, devraient voir leur population tripler au cours de ce siècle, passant d’environ 1,03 milliard aujourd’hui à 3,07 milliards en 2100, ce qui en fait des bombes démographiques (le Nigeria passerait de 206 à 790 millions d'habitants, devenant en 2100 le deuxième pays le plus peuplé au monde derrière l'Inde mais devant la Chine).

    Ce n’est évidemment pas une perspective rassurante pour l’Europe déjà confrontée à une forte pression migratoire. « L’Afrique et le monde arabe façonneront notre avenir », conclut Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet, manifestement favorable à une compensation de la dénatalité européenne par l’immigration. Souhaitons que cette prédiction soit aussi peu fiable que l’étude sur l’hydroxychloroquine récemment publiée par sa « prestigieuse » revue…

    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30677-2/fulltext

  • Iran : des chrétiens arrêtés pour "propagande contre l'Etat"

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    Du site "Portes Ouvertes" :

    Iran: au moins 20 chrétiens arrêtés

    16 juillet 2020
     

    Téhéran, capitale de l'Iran

    Au moins 20 chrétiens ont été arrêtés les 2 premières semaines de juillet lors de plusieurs raids menés par les Gardiens de la Révolution en Iran chez des particuliers.

    Les agents de renseignements ont mené plusieurs descentes dans des églises de maison dans plusieurs villes d'Iran. Leur but? Arrêter des chrétiens d'arrière-plan musulman, l'apostasie étant considérée comme un crime dans ce pays. Voici comment les faits se sont déroulés, selon l'ONG Article 18:

    Le soir du 30 juin dernier, un informateur a conduit des agents des services de renseignement dans une maison de la capitale, Téhéran, où un groupe d'environ 30 chrétiens était réuni.

    Maisons fouillées et yeux bandés

    Six des personnes dont les noms figuraient dans le mandat d'arrêt ont eu les yeux bandés et ont été emmenées. Pendant ce temps, leurs maisons à Téhéran et dans la ville de Karaj ont été fouillées à la recherche de littérature chrétienne et d'autres documents. Des témoins oculaires ont déclaré à que les chrétiens ainsi que certains de leurs parents non chrétiens avaient été battus par les agents.

    D'autres personnes présentes à la réunion ont été priées de fournir leurs coordonnées, de remettre leur téléphone et de s'attendre à être convoqués pour un interrogatoire.

    Quatre autres chrétiens, dont le nom figurait également sur la liste, ont été arrêtés à leurs domiciles respectifs par la suite. Parmi eux se trouvent deux hommes appelés Farhad et un autre Arash, ainsi que Malihe Nazari, 46 ans, une femme mariée de Téhéran.

    Le matin suivant, le 1er juillet, trois chrétiens - nommés Sohrab, Ebrahim et Yasser - ont été enlevés de leurs maisons dans la ville de Malayer, à 400 km au Sud-Ouest de Téhéran. Ils ont été libérés le lendemain après avoir payé une caution de 30 millions de tomans (environ 1.500 dollars).

    Coupables de «propagande contre l'État»

    Sept autres chrétiens, dont trois couples mariés, ont aussi été arrêtés ce 1er juillet, puis remis en liberté sous caution. Originaires de Bushehr, une ville du Sud-Ouest de l'Iran, ils ont aussi appris qu'un tribunal les avait reconnus coupables de «propagande contre l'État» le 21 juin.
    Ils ont été condamnés pour possession de matériel et de littérature chrétiens, considérés comme des preuves d'activités d'évangélisation. En raison de cette 2ème arrestation, ils risquent aujourd'hui des peines allant de la prison à l'exil, en passant par des restrictions de travail et des amendes.

    Selon Mansour Borji, responsable de plaidoyer pour l'ONG Article 18, «condamner ces personnes à la prison en raison de leur possession de bibles et de symboles chrétiens est une démonstration claire que le ministre iranien des affaires étrangères et d'autres ne disent pas la vérité lorsqu'ils affirment que "personne n'est mis en prison en Iran simplement en raison de ses croyances".»

    Il ajoute: «Ces personnes n'ont rien fait qui puisse être interprété comme de la "propagande contre l'État" ou "agir contre la sécurité nationale", mais elles ont néanmoins été traitées de manière injuste.»

    Source: Article 18

  • Le chanoine Lemaître, le Big Bang, le rapport entre la science et la foi... : le Professeur Dominique Lambert répond à nos questions

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    Pour Belgicatho, le Professeur Dominique Lambert a répondu aux questions relatives au chanoine Lemaître et à la thématique des relations entre la science et la foi que lui a posées notre ami Ludovic Werpin : 

    Jeudi 16 juillet 2020

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    Professeur Dominique Lambert, Université de Namur

    Professeur, pour commencer, pourriez-vous revenir en quelques mots sur votre parcours académique et nous dire ce qui vous passionne encore aujourd’hui dans la physique et en philosophie ?

    J’ai suivi un parcours d’études en physique avec une spécialité en physique mathématique qui a débouché sur un doctorat en physique. En parallèle j’ai commencé des études en philosophies et j’ai rédigé une thèse en philosophie. Ce qui me passionne ce sont les ponts entre les disciplines, les transferts de concepts et d’intuitions d’un domaine à l’autre. Je me suis beaucoup intéressé à la question de l’origine de l’efficacité des mathématiques en physique mais aussi en biologie, mais aussi aux raisons pour lesquelles, dans certains domaines (sciences humaines par exemple) les mathématiques n’ont pas les mêmes performances qu’en physique ! Un autre domaine qui m’intéresse en philosophie est l’éthique. J’ai été amené à travailler sur les questions éthiques suscitées par l’utilisation de robots autonomes et d’algorithmes censés remplacer l’humain dans des prises de décisions cruciales. Mon travail sur la portée et les limites des algorithmes dans le domaine de la décision éthique et juridique rejoint d’ailleurs la question de l’efficacité ou de l’inefficacité des mathématiques dans les domaines spécifiquement humains. 

    En 1927 étaient réunis à Bruxelles, entre autres, Auguste Picard, Théophile de Donder, Schrödinger, Pauli, Heisenberg, Dirac, Louis de Broglie, Niels Bohr, Max Planck, Marie Curie, Langevin et bien sûr Einstein. Est-ce que la physique reste aussi stimulante en 2020 qu’elle a pu l’être dans les trente premières années du XXème siècle, à l’époque des congrès Solvay ?

    Bien entendu ! La recherche reste passionnante non seulement dans les domaines très fondamentaux comme la recherche d’une théorie quantique de la gravitation (qui unifierait les descriptions cosmologiques et microscopiques de la nature) mais aussi dans des domaines comme les ordinateurs quantiques, la biophysique, la physique du solide, etc.

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    Photo Congrès Solvay 1927

    Jadis quasi tous les savants étaient croyants. Newton disait : « L’incomparable disposition et harmonie de l’univers, tout cela n’a pu se faire que selon les plans d’un Être éternel doué de sagesse et de puissance ». Kepler, Copernic, Linné, Mendel, Volta, Ampère, Marconi, Pasteur et tant d’autres étaient chrétiens… Cela a bien changé au XXème siècle.  Dirac, Schrödinger ou Niels Bohr, entre autres, étaient athées. Est-ce que cela a, selon vous, un rapport avec la nouvelle physique (physique quantique et relativité générale) ou cela s’inscrit-il plutôt dans le cadre plus large de l’évolution des mentalités et des croyances en Occident ?

    Non, cela n’a rien à voir avec la physique contemporaine. On peut trouver aujourd’hui des scientifiques de pointe qui sont croyants.

    Comme vous le dites la situation de la foi dans la communauté scientifique est plutôt liée à la sécularisation croissante de nos sociétés. Elle reflète un état d’esprit présent dans nos sociétés occidentales. Peut-être faut-il aussi distinguer les scientifiques qui se disent ouvertement athées et ceux qui sont agnostiques : je connais un certain nombre de scientifiques qui se disent agnostiques et qui revendiquent explicitement de ne pas être athées.

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  • Les paras belges en RDC : quand les révisionnistes réécrivent l’histoire au Musée de Tervueren

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    Lu sur le site web de « La Libre Afrique » :

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    Sept associations représentant d’anciens para-commandos et officiers ayant servi en Afrique se sont déclarées jeudi « particulièrement choquées » par la nouvelle présentation d’une des seize sculptures ornant la grande rotonde du Musée royal d’Afrique centrale (MRAC, alias AfricaMuseum) à Tervueren. Il s’agit de la sculpture « La Belgique apportant la sécurité au Congo » d’Arsène Matton représentant la Belgique protégeant dans les plis de son drapeau un homme et un enfant endormi. A cette statue, comme aux quinze autres, est maintenant superposé un voile semi-transparent sur lequel est imprimée une image post-coloniale censée créer « un choc visuel et sémantique, permettant une lecture nouvelle d’un lourd patrimoine ».

    L’image superposée à la statue représente un militaire en arme et est explicitée par le texte « Un para-commando belge à Stanleyville en 1964, lors de l’écrasement des rebelles Simba. L’indépendance formelle du Congo en 1960 est loin d’avoir sonné le glas des interventions étrangères ».

    C’est cette première phrase qui parait « particulièrement tendancieuse et offusquante », affirment sept associations dans une lettre ouverte adressée mercredi au directeur général du MRAC, Guido Gryseels, avec copie à la Première ministre Sophie Wilmès.

    Selon les signataires, cette phrase porte « atteinte à l’honneur des para-commandos belges de l’époque, pour la plupart de jeunes miliciens, soit l’émanation de la Nation ».

    La lettre ouverte rappelle que l’intervention des para-commandos belges au Congo – les opérations américano-belges « Dragon rouge » et « Dragon noir » qui ont permis de libérer des centaines d’otages aux mains de rebelles dans une large zone du Congo ex-belge, dont Stanleyville (aujourd’hui Kisangani) et Paulis (désormais Isiro) – s’est faite en plein accord entre les gouvernements belge et congolais. « Il s’agissait d’une opération humanitaire visant à sauver les otages aux mains des rebelles et dépourvue de tout objectif militaire. »

    Cette intervention humanitaire a permis de libérer 2.375 otages, alors que certains venaient d’être exécutés, et que malheureusement d’autres le seront encore par la suite.

    « C’est pour ces raisons, dont la vérité historique ne peut être mise en doute, que nous vous demandons de supprimer texte et image actuels de la statue +la Belgique apportant la sécurité au Congo+ », soulignent les associations, dont l’Amicale nationale para-commando.

    « Nous ne pouvons en aucun cas admettre que l’honneur de nos soldats dont beaucoup sont encore en vie et à qui feu le Roi Baudouin avait tenu à rendre un vibrant hommage, puisse être bafoué par un établissement scientifique fédéral », conclut la lettre.

    Ref.Les ex-para-commandos mécontents de changements à une statue du Musée de Tervueren 

    Alexandre Dumas violait allégrement l’histoire, sûr de lui faire de beaux enfants. Quand la politique se mêle à la science ce l’est moins :  de quels monstres va donc accoucher la commission parlementaire et ses commis scientifiques chargés de « réécrire » celle du Congo pour satisfaire l'idéologie anticoloniale ?

    Selon « La Libre Belgique » du vendredi 17 juillet, cette Commission, à peine instituée, a connu des premiers pas difficiles : « après un début marqué par un consensus général, la réalité a vite repris le dessus au moment de trancher certaines questions. Ainsi, l’épineuse question des experts chargés de réaliser un premier rapport n’a pas tardé à prendre une tournure politique, chacun accusant l’autre de mettre en avant des spécialistes de son bord ».

    Le député CDH Georges Dallemagne (membre de la commission sans voix délibérative) a exprimé sa crainte que le débat ne réduise le Congo aux membres de la diaspora émigrée et prenne finalement une tournure belgo-belge « alors que l’objectif initial est de tendre la main et de parvenir à une mémoire partagée ».

    Ces clivages ont surpris l’écolo Simon Moutquin dont le groupe politique assure (au titre de son expérience coloniale?) la présidence de cette commission. Mais sûrement pas Georges Dallemagne, qui, sauf erreur, est né au Congo. Sur la liste des membres de cette curieuse commission  il est vrai qu’on trouve aussi le député CD&V Jan Briers (jr), ancien directeur du Festival des Flandres, sans doute choisi pour son expérience du monde musical: il est bien connu qu’un peu de musique adoucit les mœurs.

    La palabre devrait s'échelonner tout au long de l'année à venir: pour reconnaître les responsabilités des uns et des autres et partager une mémoire belgo-congolaise réconciliée, vraiment ? 

    JPSC

  • Inde : la crise du corona virus ne diminue pas les violences antichrétiennes

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Poursuite des violences antichrétiennes malgré la crise du corona virus

    mercredi, 15 juillet 2020

    New Delhi (Agence Fides) – La pandémie de Covid-19 et le long verrouillage imposé pour contenir la diffusion du virus n'ont pas bloqué la violence interreligieuse et les cas d'agressions envers des chrétiens indiens. Au cours des six premiers mois de cette année, les épisodes de violence enregistrés à l'égard de chrétiens ont été au nombre de 121 dans 15 Etats de la Fédération indienne, ainsi que l'indique un rapport envoyé à l'Agence Fides par l'United Christian Forum (UCF) de New Delhi.

    Selon le rapport, dans le cadre de ces épisodes, deux chrétiens ont été tués alors que, dans 95 cas, il s'est agi d'une violence de masse, perpétrée par une foule d'extrémistes à l'encontre d'églises et de salle de culte, attaquées, occupées illégalement ou fermées. Dans 20 cas, a également été enregistré un boycott ou une discrimination à l'encontre des fidèles, note l'UCF.

    Les Etats dans lesquels ont été signalées des violences contre les chrétiens sont : l'Andhra Pradesh, le Bihar, le Chhattisgarh – qui détient le record avec 32 cas -, Goa, l'Haryana, l'Himachal Pradesh, le Jharkhand, le Karnataka, le Madhya Pradesh, le Maharashtra, l'Odisha, le Pendjab, le Tamil Nadu, le Telangana et l'Uttar Pradesh.
    L'UCF et ses partenaires - Alliance Defending Freedom India (ADF India), Religious Liberty Commission of Evangelical Fellowship of India (EFI) et Christian Legal Association (CLA) – grâce à l'action d'avocats et aux actions légales entreprises sont parvenus à faire rouvrir 19 églises, à faire remettre en liberté sous caution 28 pasteurs et à les faire acquitter des fausses accusations obtenant également, dans 45 cas, l'annulation des accusations de conversion forcée dans le cadre de procès devant différents tribunaux du pays.

    « Les incidents révèlent la triste réalité, à savoir que la liberté de pratiquer sa propre foi est pénalisée ou réduite dans au moins 15 des 28 Etats de l'Union. De même, 95 incidents sur 121 constituent des attaques à caractère criminel plus que religieux » remarque l'UCF, faisant part de sa préoccupation parce que « aucun parti politique ne prend de position forte contre de tels actes de violence ».

    L'UCF relève, dans la note envoyée à Fides : « Personne ne devrait être persécuté à cause de sa foi. Il est préoccupant de voir de terribles actes de violence de masse même après une série d'indications exprimée par la Cour Suprême. La police et les administrations locales, qui sont responsables de l'application de la loi et de l'ordre, doivent agir rapidement contre quiconque est impliqué dans la violence de la foule » indique Michael Williams, Président national de l'UCF.

    Le modus operandi observé dans tous ces incidents est simple : une foule, accompagnée par la police locale, arrive dans un lieu où est en cours une liturgie ou une assemblée chrétienne. Elle hurle des slogans, roue de coups hommes, femmes et enfants. Par suite, les pasteurs sont arrêtés ou détenus par la police sous la fausse accusation de conversions forcées.

    Il faut en outre remarquer l'alarmante tendance à ne pas déposer de plainte (FIR) à l'encontre des auteurs des violences attendu que seuls dans le cadre de 20 incidents sur 121, une plainte a effectivement été déposée devant les autorités de police.

    L'UCF et ses partenaires indiquent par ailleurs que la dangereuse tendance à la violence à l'égard des chrétiens est en constante augmentation. A.C. Michael, membre de l'UCF, citant les données relatives aux années passées, indique que les cas d'agressions concernant des lieux ou des personnes chrétiens ont été, plus de 200 en 2016, 250 en 2017, 300 en 2018 et 328 en 2019. (SD-PA) (Agence Fides 15/07/2020)