Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Y a-t-il un lien de cause à effet entre déchristianisation et décivilisation ?

    IMPRIMER

    De Louis Daufresne sur Aleteia :

    Décivilisation, déchristianisation ?

    29/05/23

    Tandis que les enquêtes sociologiques accusent une sévère chute du catholicisme, la violence ne cesse de progresser dans la société. Lien de cause à effet ? La civilisation chrétienne n’était pas parfaite, répond Louis Daufresne, mais elle assurait la cohésion sociale par la maîtrise des mauvais instincts.

    Y a-t-il un lien de cause à effet entre déchristianisation et décivilisation ? Plus la foi reculerait, plus la barbarie avancerait. Allons plus loin : les deux termes sont-ils synonymes ? L’un serait dans les mœurs ce que l’autre serait dans les cœurs. L’intérieur déteindrait sur l’extérieur. Pourquoi ce jeu de mots croisés ? C’est l’actualité qui le veut. D’un côté, l’historien Guillaume Cuchet, enquête Insee à l’appui, pointe la chute du catholicisme « qui passe de 43 à 25%, soit une quasi-division par deux en douze ans ». De l’autre, la mort des trois jeunes policiers de Roubaix percutés par un chauffard alcoolisé et drogué amène Emmanuel Macron à dénoncer « les comportements irresponsables qui tuent ». Son propos vise aussi l’assassinat d’une infirmière du CHU de Reims par un homme souffrant de troubles psychiatriques et la démission du maire de Saint-Brévin harcelé depuis des mois à cause du transfert dans une école de sa commune d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile qui y existait déjà.

    Tous ces faits divers touchent des agents publics, gardiens de la paix, praticiens hospitaliers, élus locaux. Le camp présidentiel fustige à l’unisson « une société dans laquelle la violence effectivement est exacerbée » et devient de la « violence ordinaire », selon les mots de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. Bien sûr, l’agression de l’édile ne peut être mise « sur le même plan » que les drames de Reims et de Roubaix, insiste l’entourage du chef de l’État, car « ils n’ont pas la même cause ». Nous y voilà. Sur la cause de cette décivilisation. 

    Lire la suite sur Aleteia.org

  • À Liège, le dimanche 4 juin 2023 à 15h : concert « Mozart à l’église du Saint-Sacrement » (Bd d’Avroy, 132)

    IMPRIMER

    Lire la suite

  • Quand TF1 découvre le pèlerinage de Pentecôte de Paris à Chartres

    IMPRIMER

    2023_05_29_09_47_59_Greenshot.png

    https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/chartres-le-pelerinage-des-records-95114883.html

  • La place des femmes dans le rite liturgique (Liturgie 38)

    IMPRIMER

    Liturgie 38 ‒ La place des femmes dans le rite liturgique (56 mn)

    https://youtu.be/v8YBLD90ngg

    Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie, nous abordons certains points de la théologie de la liturgie.  

    A notre époqie où la complémentarité de l’homme et de la femme est remise en cause jusque dans la biologie, ce sujet est brûlant. Au plan liturgique, il est clair que certaines choses sont fixées par Dieu (par exemple, d’après saint Jean-Paul II, le Christ prêtre est obligatoirement un homme) et qu’il ne convient pas que les changements en cette matière soient motivés par l’idéologie du « gender ».  

    - La question de l’admission des femmes aux trois ministères institués (lectorat, acolytat et, depuis 2022, le ministère de catéchiste). Le pape François a admis les femmes à ces ministères institués. 

    - La place des femmes dans le rituel sacerdotal du lavement des pieds du jeudi saint. 

     

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022-2023 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Institut Docteur Angélique 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan, denis.crouan@wanadoo.fr; 2022-2023 

  • Nous sommes envoyés avec l’Esprit Saint, pour faire connaître l’amour de Dieu (homélie pour le dimanche de la Pentecôte)

    IMPRIMER

    Homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le Dimanche de la Pentecôte :

    Disciples de l’Envoyé

     

    28 mai 2023

    Si nous sommes ici ce matin, c’est parce qu’il y a eu cet événement raconté dans l’évangile d’aujourd’hui : après sa mise au tombeau, Jésus se montre vivant, avec les marques des plaies de sa passion, au milieu de ses disciples, et il leur donne l’Esprit Saint pour les envoyer en mission. S’il n’y avait pas eu ce don de l’Esprit Saint, s’il n’y avait pas eu cet envoi en mission, nous serions encore en train d’adorer les dieux celtes ou romains, ou la lune et le soleil, et nous ne connaîtrions rien de ce Dieu qui aime les êtres humains et qui veut les tirer des chaînes du mal.

    Avec ce qui nous est raconté, nous sommes à un tournant de l’histoire des religions : le christianisme envoie des messagers en mission. Le peuple juif n’avait pas de messagers de la bonne nouvelle. Sa vocation était de vivre avec Dieu, d’être quelque part sur la Terre le peuple qui apprend à vivre l’amour de Dieu, qui fait voir que Dieu s’intéresse à l’humanité, nous appelle, nous guide, nous apprend les chemins du bien, de la justice, de l’amour. Le peuple juif vivait cela, tant bien que mal, comme nous tous vivons tant bien que mal notre foi.

    Mais voilà que Dieu a voulu passer la vitesse supérieure, créer des liens plus intenses avec tous les hommes. Alors paraît Jésus. Il est l’envoyé du Père, et assez vite les apôtres comprendront qu’il est Dieu lui aussi, ce qu’on comprendra en disant qu’il est la deuxième personne de la Trinité.

    Dieu a donc un envoyé. Qui vient tout changer dans notre conception de la vie. Nous découvrons que le sens de la vie c’est l’amour. L’amour des amis mais aussi des ennemis. Nous découvrons que Dieu nous aime personnellement, et qu’il peut guérir nos cœurs blessés par le mal. Nous découvrons que la mort n’est pas le point final, mais que Dieu nous appelle à une vie éternelle près de lui, dans le bonheur d’aimer et d’être aimé. Nous découvrons que nous pouvons prier, nous retirer dans le secret pour être avec notre Dieu, pour passer du temps à penser à lui en l’aimant, pour tisser ce lien avec notre Créateur.

    Jésus, le Christ, est l’envoyé, et aujourd’hui il dit : « de même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. La paix soit avec vous ! » Et c’est comme ça que les apôtres sont partis annoncer l’Évangile de proche en proche, et qu’un jour au IIIe siècle (Piat) puis au Ve siècle (les disciples de saint Martin, Éleuthère, etc.) et encore au VIIe siècle (Amand, Ghislain, Aldegonde, Waudru et Vincent, etc.) l’Évangile s’est implanté chez nous.

    Les apôtres ont été envoyés avec l’Esprit Saint. Et nous aussi, nous sommes envoyés avec l’Esprit Saint, pour faire connaître l’amour de Dieu. L’Esprit Saint c’est Dieu lui-même qui se communique à nous et vient habiter en nous. Il nous fait comprendre que l’Évangile ce n’est pas d’abord un message, même un beau message de paix, mais que c’est un amour à vivre, que c’est entrer dans une vie où on se donne soi-même, où on s’engage par amour.

    Qui veut se consacrer aux autres et à Dieu ? Qui veut prendre du temps pour sortir de lui-même, de ses projets, pour ouvrir son cœur, aider, consoler, encourager, défendre ? Quand nous abandonnons notre smartphone ou notre console pour regarder autour de nous, nous voyons bien quel bonheur nous pouvons donner en nous consacrant aux autres : une visite à quelqu’un qui est malade, un service à rendre, un effort pour arrêter de râler, etc. Ce n’est pas facultatif, ce n’est pas pour ceux qui en ont spontanément envie tandis que les autres font comme ils veulent. Si nous ne le faisons pas, l’Esprit Saint en nous est vivement contrarié. Il faut qu’on sache qu’il y a un Dieu qui aime le monde. Et nous, nous nous occupons de ses affaires, comme il nous l’a demandé. Nous sommes envoyés, et nous disons : notre Père, que ton Nom soit sanctifié !

    Pour qu’on le sache, il faudra le montrer, et aussi qu’on le dise, il faudra ajouter le décodeur à tout le bien qu’on peut faire au nom de Dieu. Trouver un moyen pour que les gens avec qui nous sommes bons comprennent : il y a un Dieu qui veille sur toi encore plus que moi ! Invitons les gens à goûter l’amour de Dieu, invitons-les aux célébrations, à aller prier dans une église, à lire l’évangile, à aller se confesser pour entrer dans le pardon de Dieu, etc. Même aux gens des autres religions, nous devons annoncer : Dieu se fait proche de nous, il nous aime tendrement, il nous libère du mal. Il ne s’agit pas de chercher à convertir, mais à simplement faire savoir. Nous ne le faisons pas pour faire du chiffre, pour qu’il y ait du monde dans les églises. Mais parce que l’amour du Christ nous presse, lui qui dit : je suis l’envoyé, et je t’envoie.

  • Messe de la Pentecôte : alleluia et séquence « Veni Sancte Spiritus »

    IMPRIMER

     

    Lire la suite

  • L’esprit du Seigneur remplit l’univers : alleluia ! (Introit de la fête de la Pentecôte)

    IMPRIMER

    Sg 1
    7 L’esprit du Seigneur remplit l’univers : alleluia !
    Lui qui tient ensemble tous les êtres,
    il entend toutes les voix. Alleluia !
    Ps 67
    2 Dieu se lève et ses ennemis se dispersent,
    ses adversaires fuient devant sa face.

  • Pentecôte : les sept dons de l'Esprit Saint

    IMPRIMER
    Sans titre.jpg"Les sept dons du Saint-Esprit : d’où viennent-ils et quels sont-ils ?
    Is 11,1-4

    Nous les connaissons surtout pour les avoir entendus cités lors d’une cérémonie de Confirmation ou lors d’une Ordination. Tous les trois ans, il y est fait également allusion, le deuxième dimanche de l’Avent, dans la première lecture lue à la messe.

    Ils viennent en fait d’un oracle du prophète Isaïe (Is 11/1-4) évoquant le messie à venir, attendu comme un lointain descendant du roi David et sur lequel « reposera l’Esprit du Seigneur, esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur ».
    La traduction grecque de la Septante [1], suivie par la traduction latine de la Vulgate [2], dédoublèrent le sixième attribut qui donna dès lors « la piété » (traduit dans le lectionnaire liturgique par « affection filiale ») et « l’esprit d’adoration ». Ainsi naquit la traditionnelle liste des sept dons du Saint Esprit, attestée en Occident au moins depuis St Ambroise.

    Sans vouloir préciser dans le détail chacun de ces dons, on peut tout de même remarquer qu’ils forment des couples complémentaires :
    La sagesse est la faculté de diriger sa vie; l’intelligence ou le discernement en est la mise en œuvre effective pour débrouiller les situations.
    Le conseil est l’aptitude à prendre des décisions; la force permet de les exécuter.
    La science est la connaissance de Dieu; la crainte du Seigneur, la piété filiale. L’une et l’autre forment une piété éclairée."

    [1] Voir Septante dans les Mots de la Tribu

    [2] Voir Vulgate dans les Mots de la tribu

    "Emprunté" à http://www.portstnicolas.org/Les-sept-dons-du-Saint-Esprit-d-ou.html

    « Viens, Esprit Saint, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière.
    Viens, Père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs.
    Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur.
    Dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur ; dans les pleurs, le réconfort.
    Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu'à l'intime le coeur de tous tes fidèles.
    Sans ta puissance divine, il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti.
    Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé.
    Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé.
    À tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés.
    Donne mérite et vertu, donne le salut final, donne la joie éternelle. Amen »

  • Pourquoi le pèlerinage de Chartres séduit toujours plus

    IMPRIMER

    damienvisuelblog3.png

    Le coup de froid jeté par le pape François depuis deux ans sur la liturgie traditionnelle n’a visiblement pas éteint la ferveur des catholiques attachés à la messe en latin, dite de saint Pie V. Cette année, pour la Pentecôte (fête célébrée 50 jours après Pâques marquant la révélation de l’Esprit Saint à la Vierge Marie et aux apôtres), pas moins de 16000 personnes venues de toute la France, dont près de 2000 de l’ouest (parmi eux, 500 Bretons), mais aussi d’Europe et d’autres pays du monde, sont déjà inscrites à la 41e édition du pèlerinage organisé entre Paris et Chartres par l’association Notre-Dame de Chrétienté

    Lu dans « Il Sismografo » :

    (Jean-Marie Guénois, Le Figaro) ENQUÊTE –

    « En ce week-end de Pentecôte, 16.000 pèlerins quitteront le parvis de l’église Saint-Sulpice à Paris pour rejoindre à pied la Beauce et sa célèbre cathédrale. Une affluence record. Au cœur d’une plaine de France, la colonne des pèlerins se déploie vers la cathédrale de Chartres. Charles Péguy chanta ce paysage, «océan des blés», «mouvante écume». C’était en 1912. Lui marchait pour implorer la guérison de son fils Pierre. «La route nationale est notre porte étroite», confiait-il à la suite de l’Évangile. Plus d’un siècle plus tard, l’atmosphère semble immuable. À l’horizon, au-dessus des épis de blé, les deux flèches de l’édifice religieux pointent vers le ciel. Notre-Dame de Chartres demeure un cap recherché.

     Ils seront 16.000 catholiques à cheminer ce week-end de Pentecôte de Paris à Chartres sous la conduite de l’association Notre-Dame de Chrétienté. Présidée par un laïc, Jean de Tauriers, animée par des laïcs, cette organisation unie à Rome se revendique de la «tradition» dans l’Église. Ce qui signifie qu’elle se reconnaît dans la messe, dite en latin, selon le rite du missel de 1962, avant le concile Vatican II.

     Cette nouvelle édition du «pèlerinage de Chartres» a engrangé comme jamais les inscriptions, au point d’avoir refusé du monde. Avec un tiers de demandes supplémentaires en un an, les responsables assurent qu’ils ont dû prendre cette décision pour tenir compte des normes de sécurité. Une première en quatre décennies pour ce pèlerinage lancé en 1983 par des catholiques français, inspirés par l’expérience du pèlerinage de Czestochowa en Pologne. Depuis, la colonne de priants, tel un fleuve tranquille, ne cesse de grossir.

     Le périple n’est pas une promenade de santé. Chapelet à la main, bannière au vent, les 16.000 participants, répartis par «chapitres» de plusieurs dizaines de personnes et accompagnés par 330 prêtres, avalent les 97 kilomètres en seulement trois jours. Soit 30 kilomètres quotidiens, ce qui est beaucoup, même pour des marcheurs confirmés. Ils dorment sommairement en deux bivouacs sur des terres agricoles louées pour l’occasion. Entre les premiers arrivants et les derniers pèlerins qui fouleront l’esplanade de la cathédrale de Beauce, lundi 29 mai en début d’après-midi, en ayant quitté l’église Saint-Sulpice de Paris samedi au petit jour, trois à quatre heures s’écouleront… La longue file des marcheurs s’étire sur près de 10 kilomètres! La route ouverte par Péguy apparaît désormais bien étrécie.

    Lire la suite

  • Célibat, avortement, pédophilie, cléricalisme, Ukraine... une nouvelle interview du pape

    IMPRIMER

    Du site "Silere non possum" :

    PAPE FRANCOIS : LA PEDOPHILIE DANS L'EGLISE ? LE CÉLIBAT N'A RIEN À VOIR AVEC CELA

    Le pape donne une interview à Telemundo et aborde un certain nombre de sujets : la guerre en Ukraine, le célibat, la pédophilie et le cléricalisme.

    Quelqu'un a-t-il réussi à comptabiliser le nombre d'interviews que le pape a accordées à divers journaux, chaînes de télévision, etc. Aujourd'hui, la chaîne de télévision américaine de langue espagnole Telemundo a publié une interview que François a accordée au journaliste Julio Vaqueiro (le 25 mai). 

    Le pape y aborde divers sujets (pédophilie, célibat, rencontre avec Zelens'kyj) et, à quelques détails près, il répète toujours et uniquement les mêmes choses. Désormais, ces interviews sont devenues des séances de photos, le reste n'est que du copier-coller. Les sujets tabous demeurent : Rupnik, Zanchetta et autres situations inconfortables pour ce pontificat.

    Vaqueiro a interrogé le pape sur le célibat des prêtres, souvent considéré comme la nature même de la pédophilie cléricale, et François a sagement répondu : "Mon cher, 32%, dans certains pays 36%, des abus ont lieu dans les familles : un oncle, un grand-père, et tous mariés, ou des voisins. Plus tard dans la vie, dans les sports, puis dans les écoles... Ce sont les statistiques, voilà ce qu'elles sont. Donc ça n'a rien à voir avec le fait que les oncles sont mariés, les grands-parents sont mariés, et parfois ce sont eux les premiers violeurs. [...] Bien sûr, je ne dis pas que c'est le cas de tous les oncles ou grands-parents. Je parle des statistiques". 

    Les remarques stériles sur le cléricalisme, devenu un mantra pour François, n'ont pas manqué, surtout depuis qu'il a vu les médias le relancer avec enthousiasme. Toujours au sujet des femmes au service de l'État de la Cité du Vatican, J. Bergoglio a déclaré : "Bien sûr, une partie de ce pastoralisme incluait des femmes qui ont beaucoup changé à l'intérieur. Elles sont très, très exécutives, très pratiques : le vice-gouverneur est une femme. Beaucoup de choses ont été changées, mais tout cela a été demandé par les cardinaux qui se réunissent lors des réunions clés qu'ils convoquent". (...)

    Il est également intéressant de noter comment le pape répond aux questions. Vaqueiro demande : "Vous avez changé beaucoup de choses, qu'aimeriez-vous changer à nouveau ?". Bergoglio ne répond pas : "Bah vous savez, nous verrons, peut-être que mon successeur poursuivra alors mon travail". Non. Cette hypothèse n'existe pas dans son esprit. Le pape dit : "Tout". Selon lui, tout doit donc encore être changé.

    L.M.

    Silere non possum

    Julio Vaqueiro : Votre Sainteté, merci beaucoup de nous avoir accordé votre temps et de vous être joint à nous. Comment vous sentez-vous ? Comment va votre santé ? (on sait que, depuis hier, le pape s'est senti fatigué et fiévreux et reste confiné à la maison Santa Martha. ndb)

    Pape François : Beaucoup mieux. Je peux maintenant marcher. Ils ont réparé mon genou et avant je ne pouvais pas marcher. Maintenant, je marche à nouveau. Certains jours sont plus douloureux, comme aujourd'hui. D'autres ne le sont pas, mais cela fait partie du processus.

    Lire la suite

  • Nicaragua : encore un acte sacrilège contre des lieux sacrés; déjà 90 depuis le début de l'année 2023

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    NICARAGUA ¿UNA IGLESIA PERSEGUIDA? – Descarga Gratuita Ebook

    AMÉRIQUE/NICARAGUA - Encore un acte sacrilège contre des lieux sacrés : déjà 90 depuis le début de l'année 2023

    26 mai 2023

    Managua (Agence Fides) - "Ils peuvent profaner nos temples, détruire nos images, mais notre foi demeure toujours en Jésus-Christ qui a créé le ciel et la terre. Vive Jésus Sacramentel". Il s'agit d'un nouvel acte sacrilège signalé il y a quelques jours contre la chapelle de Nuestra Señora de Fatima à Campuzano, dans la municipalité de Nindirí, département de Masaya. "Un groupe d'inconnus a profané le Saint-Sacrement, les hosties consacrées ont été retirées du tabernacle et abandonnées dans une propriété voisine", a déclaré Jesús Silva, curé de la paroisse Santa Ana de Nindirí, à laquelle appartient la chapelle.

    Dans le récent rapport de l'avocate nicaraguayenne Martha Patricia Molina, "Nicaragua : ¿Una Iglesia perseguida ?"(une église persécutée?), 529 attaques contre l'Église catholique ont été signalées depuis 2018, lorsque les manifestations contre le régime dictatorial de Daniel Ortega et Rosario Murillo ont éclaté. Depuis le début de l'année 2023, 90 ont déjà été enregistrées. En 2020, une autre chapelle de la même municipalité a également été profanée, où des criminels ont volé de l'argent.

    Cinq années d'hostilité, de persécution, de siège, de profanation, de destruction, de vol, d'expulsion et de confiscation perpétrées par la dictature, ainsi que l'emprisonnement de dirigeants religieux et de laïcs engagés de l'Église au Nicaragua, c'est ce que Molina a dénoncé. Le rapport indique qu'en 2018, l'Église catholique du Nicaragua a subi 84 attaques, 80 en 2019, 59 en 2020, 55 en 2021 et 161 en 2022, le nombre le plus élevé enregistré au cours des cinq dernières années.

    (Agence Fides 26/5/2023)

     
  • Ce sont surtout des jeunes catholiques très pratiquants et plutôt conservateurs qui iront aux JMJ

    IMPRIMER

    De RCF (Pauline de Torsiac, Odile Riffaud) :

    Les JMJ attirent en France des jeunes catholiques très pratiquants et plutôt conservateurs

    26/05/2023

    Des jeunes très pratiquants et en majorité conservateurs. Le profil des Français qui participent aux JMJ de Lisbonne vient d'être révélé par le journal La Croix. La plupart d'entre eux espèrent vivre aux JMJ une expérience spirituelle forte.

    Le stand des JMJ de Lisbonne aux 44e Rencontres nationales des Chrétiens en grandes écoles (CGE), Paris, le 28/01/2023 ©Corinne Simon / Hans LucasLe stand des JMJ de Lisbonne aux 44e Rencontres nationales des Chrétiens en grandes écoles (CGE), Paris, le 28/01/2023 ©Corinne Simon / Hans Lucas

    Le Vatican a confirmé ce lundi 22 mai la venue au Portugal du pape François pour les JMJ. En 2023, quel est le profil des jeunes français qui participent aux JMJ ? À deux mois du rassemblement qui se tiendra entre le 25 juillet le 6 août, le journal La Croix révèle son étude. Âge, sexe, milieu social, pratique religieuse et orientations politiques... Sur les 30.164 Français déjà inscrits, un peu plus de 4.000 ont répondu au questionnaire qui leur a été envoyé. La génération JMJ 2023 - en majorité des femmes (60% contre 40% d’hommes) - est principalement issue de catégories socio-professionnelles supérieures, (dites "CSP +"), elle est surtout très pratiquante et affiche en majorité des valeurs conservatrices.

    Une jeunesse très pratiquante

    Ce qui caractérise ces jeunes, c’est avant tout leur ferveur. "Selon notre étude, c’est une jeunesse très pratiquante, qui prie et qui place la messe au cœur de ses habitudes, précise Héloïse de Neuville, journaliste au service Religions du quotidien La CroixLes trois quarts des jeunes disent assister à la messe au moins une fois par semaine. Un quart y vont même deux fois par semaine." 80% des jeunes qui ont répondu au questionnaire sont issus de familles pratiquantes régulières.

    "38% disent plutôt apprécier la messe en latin" : pour la journaliste cette information n’est "pas anodine". "On voit que la galaxie traditionaliste compte pour ces jeunes, en tout cas beaucoup plus que plus leurs parents." Pourtant, lorsqu'on interroge ces jeunes sur les figures qui ont marqué leur parcours de foi, ils répondent en majorité à leurs parents. Suivent les grands-parents, les prêtres ou encore les chefs de mouvements scouts.

    → À LIRE : Transmettre la foi en famille : une difficulté chez les catholiques ?

    Qu’attendent donc ces jeunes des JMJ ? "60% d’entre eux placent en première position le fait qu’ils souhaitent vivre une expérience spirituelle forte", rapporte Héloïse de Neuville. L’historien Charles Mercier, interrogé par La Croix, décrit des jeunes "confiants vis-à-vis de l’Église mais moins vis-à-vis du monde qui les entoure". Pour l’auteur du livre "L'Église, les jeunes et la mondialisation - Une histoire des JMJ" (éd. Bayard, 220), ce rassemblement répond à la fois à une envie de vivre une expérience spirituelle forte mais aussi d’être rassurés, "alors qu’ils vivent dans des sociétés devenues de plus en plus plurielles et sécularisées".

    Des valeurs plutôt conservatrices

    Les sondés qui ont entre 18 et 24 ans (pour 73% d’entre eux) ont exprimé une sensibilité politique : 52% se disent de droite - dont 15% à l’extrême droite, 8% se sentent proches des valeurs du centre, 7% affirment être de gauche et 5% revendiquent des convictions écologistes. Parmi les sujets de société que les jmjistes de 2023 souhaitent défendre : la défense de la vie et les questions bioéthiques arrivent en premier : 35% d’entre eux ont déjà participé à des manifestations sur ces sujets. Vient ensuite la morale sexuelle : ils sont 32% à avoir déjà manifesté pour défendre leur opinion. Asse loin derrière : les questions sociales (avec 10% de mobilisation) et d’écologie (7%).

    Des jeunes qui participent aux JMJ sont à la fois fervents et "à contre-courant", observe le journal La CroixSi en effet le mouvement féministe trouve un certain écho dans la jeunesse française, les pèlerins des JMJ "ne sont que 15% à penser que dans l’Église, hommes et femmes devraient être totalement égaux dans les rôles qu’ils peuvent occuper", résume Héloïse de Neuville. "Là on voit bien que l’accès à la prêtrise des femmes, il ne la réclament pas", commente la journaliste. 33% d’entre eux pensent même que les femmes ont "suffisamment de reconnaissance dans l’Église". Le rôle et la place des femmes est pourtant l’une des questions soulevées par la commission Sauvé contre les abus dans l’Église.

    Et justement, face à la crise des abus sexuels et spirituels que l’Église catholique traverse, 35% des jeunes sondés pensent que les abus sont "la conséquence de personnalités perverses qui ont trompé l’Église et trahi leur vocation". Ils sont 81% à exprimer leur confiance dans les évêques pour effectuer les réformes nécessaires. Précisons que 18% des sondés se disent "très en affinité" avec le pape François, et 54% ont coché la case "assez en affinité" avec les orientations que donne l'actuel souverain pontife à l’Église.