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Actualité - Page 1144

  • Bruxelles, 8 décembre : Consécration de l'église Sainte-Catherine au Coeur Immaculé de Marie

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    Via "Espérance Nouvelle" :

    inmaculado corazon

    église sainte-catherine

     

    Mardi 8 décembre 2015

    Solennité de l’Immaculée Conception

    A 18h15, Grand-Messe solennelle et
    CONSECRATION DE L’EGLISE
    AU COEUR IMMACULE DE MARIE,
    présidées par
    Mgr André Joseph Léonard

    A l'église Sainte-Catherine

    Place Sainte-Catherine 50

    1000 Bruxelles

    www.eglisesaintecatherine.be

  • A la COP 21, des certitudes incontestables ?

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    Lu sur LibertéPolitique.com :

    COP21 : la fabrique des certitudes

    Article rédigé par Pierre Labrousse, le 02 décembre 2015

    ETUDE | Le sommet de la COP21 ambitionne de limiter à 2 °C la hausse de la température sur Terre d’ici à la fin du siècle. Les négociateurs s'appuient sur un diagnostic substituant à la complexité du climat une simplification qui, en incriminant le CO2, institue un processus dont la politique humaine aurait la maîtrise. Si tout engagement politique coûteux — on parle de 100 milliards de dollars par an — a besoin de certitudes, la science a besoin de libre discussion critique. Or celle-ci est écartée. Pourquoi ?

    QU'EN EST-IL DE L'IMPACT de l’activité humaine sur notre environnement ? Comment l’apprécier en vérité et objectivité ? Ces questions sont liées à trois types de discours : 1/ la science qui décrit des phénomènes complexes, 2/ la politique qui doit gouverner pour l’avenir, 3/ l’interface entre les deux, qui est la représentation des conclusions scientifiques par les médias, représentation qui forge l’opinion et pour ainsi dire un « inconscient collectif ». Or la science témoigne toujours de la complexité tandis que les médias et les politiques ont besoin d’idées plus simples (I). Jusqu’où la simplification du complexe peut-elle légitimement aller ? (II) Comment se produit le réchauffement climatique et qu’en disent les scientifiques ? (III)

    Commençons par étudier comment fonctionne le rapport entre science et politique : ce qu’on appelle le « principe de précaution »

    Lire la suite sur Liberté Politique

  • 8 décembre : ouverture du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde

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    original.file (1).jpegCité du Vatican, 4 décembre 2015 (VIS). Ce matin en Salle de Presse Mgr. Rino Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, Mgr. José Octavio Ruiz Arenas, Secrétaire, et Mgr.Graham Bell, Sous Secrétaire du dicastère, ont illustré les modalités d'organisation du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde (8 décembre 2015 - 20 novembre 2016) ainsi que les divers événements prévoyant la participation des pèlerins à Rome. Ainsi Mgr. Fisichella a-t-il d'abord annoncé que Via della Conciliazione est ouvert depuis trois jours ouvert le point d'information pour les pèlerins. Outre les informations sur le programme du Jubilé, on peut s'inscrire pour franchir la Porte Sainte, retirer les billets (gratuits) pour les différentes cérémonies ou délivrer le certificat de participation au Jubilé. Seul et exclusivement le Conseil pontifical est habilité à certifier les parcours effectués à pied. Ce centre sera ouvert tous les jours de 7 h 30' à 18 h 30'. Puis il a parlé des bénévoles fournissant assistance à tous les pèlerins, depuis Via della Conciliazione comme sur la Place Saint-Pierre ou auprès des autres basiliques et églises jubilaires de Rome. Ils seront entre 800 et 1.000 lors des grands événements. Un dépliant a été préparé par le Conseil pontifical en une dizaine de langues.

    La cérémonie d'ouverture du Jublié, précédent le rite de la Porte Sainte de Saint-Pierre aura lieu Place St.Pierre mardi 8 à partir de 9 h 30'. Avant la messe célébrée par le Pape seront lus des extraits des quatre constitutions conciliaires (Dei Verbum, Lumen Gentium, Sacrosanctum Concilium et Gaudium et Spes), et deux passages du décret Unitatis Redintegratio sur l'oecuménisme et de la déclaration Dignitas Humanae sur la liberté religieuse. Ce 8 décembre est le cinquantième anniversaire de la clôture du concile Vatican II. La procession eucharistique sera précédée par l'évangéliaire de la Miséricorde, une oeuvre d'art portant sur la couverture le logo jubilaire en mosaïque. Après la messe, l'ouverture de la Porte Sainte sera une cérémonie simple, transmise par télévision en mondovision. Le Pape a voulu que des laïcs prennent part au cortège qui franchira la porte de la basilique. La procession ira jusqu'à la Confession, où sera célébré le rite conclusif de la messe. Il récitera ensuite l'angélus, comme d'habitude de la fenêtre du palais apostolique. Le soir se déroulera un spectacle intitulé Fiat lux, avec projection de photographies sur la façade et la coupole de St. Pierre, tiré du répertoire de certains des plus grands photographes. Il s'agit d'images inspirées par la compassion, l'humanité, la nature et le changement climatique.

    Dimanche 13 décembre pour la première fois dans l'histoire des Jubilés, les portes saintes seront ouvertes dans toutes les cathédrales du monde. Le Pape ouvrira à 9 h 30' la Porte Sainte de la cathédrale de Rome, St. Jean de Latran. Vendredi 18, le Saint-Père fera un geste symbolique en ouvrant une porte de la Miséricorde au centre d'accueil Don Luigi Di Liegro de la Caritas de Rome. Chaque vendredi le chapelet sera récité Place St. Pierre devant la statue de saint Pierre, animée à tour de rôle par les paroisses de Rome dédiées à la Vierge Marie et les instituts religieux présents à Rome ayant une dévotion particulière à la Mère de Dieu. Mgr. Fisichella a également parlé de l'assistance médicale aux pèlerins, avec notamment des postes de secours aux quatre basiliques papales. En outre, dans la Basilique vaticane et d'autres églises ont été préparés des confessionnaux, y compris accessibles aux fauteuils roulants et adaptés pour la confession des sourds. Un livret tactile est également disponible pour les aveugles. Le site officiel du Jubilé (www.im.va) en sept langues, permet de poursuivre les grands événements qui auront lieu à Rome aussi pour ceux qui ne peuvent pas être physiquement présents. Pour passer à travers la Porte Sainte et à faire du bénévolat, il est possible de s'inscrire dans les sections appropriées du site. Dans le site "vatimecum" créé par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, les pèlerins trouveront les indications relatives aux services lde restauration et de logement à Rome à prix contrôlés.

    En conclusion, le Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation a signalé l'initiative des Missionnaires de la Miséricorde, prêtres des différentes parties du monde chargés par leurs évêques de ce service particulier. Le Mercredi des Cendres, ils ont reçu mandat du Saint-Père d'être prédicateurs et confesseurs de la miséricorde, avec le pouvoir de pardonner les péchés réservée au Siège. Ces Missionnaires de la Miséricorde sont nommés exclusivement par le Pape et aucun évêque dans son diocèse n'est autorisé à conférer ces pouvoirs à des prêtres. Le Jubilé sera certainement vécu avec intensité par les pèlerins, que ce soit à Rome ou dans les Eglises particulières, ou il sera possible de franchir la Porte Sainte. Pour cette occasion, le Saint-Père a accordé tous les évêques du monde pour donner la bénédiction papale à la messe de l'ouverture et de la fermeture Porte Sainte à la fin de l'Année Sainte. Ce jubilé sera une expérience de la miséricorde pour se sentir plus proche de l'amour de Dieu, Père accueille tout le monde et n'exclut personne.

  • Demandeurs d'asile : un appel urgent du Jesuit Refugee Service Belgium (JRS-B)

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    Appel urgent !

    Un millier de candidats demandeurs d’asile sont à la rue, devant l’Office des étrangers au WTC à Bruxelles, dans l’attente d’un premier rendez-vous pour y faire enregistrer leur demande d’asile. L’hiver frappe à la porte, nous ne pouvons pas rester indifférents à cette situation.

    Le JRS-B lance un appel exceptionnel : Aidez-nous à héberger les candidats à l’asile. A ce stade, le délai d’attente est de deux semaines mais un accueil plus bref est aussi bienvenu. Vous trouverez en annexe toutes les informations utiles.

    Que se passe t'il au WTC.pdf

    Comment faire.pdf

  • Si tous les musulmans ne sont pas islamistes, tous les islamistes sont musulmans...

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    Le Salon Beige relaie les propos de René Brague publiés par FigaroVox :

    Tous les musulmans ne sont pas islamistes, mais tous les islamistes sont musulmans

    Rémi Brague est interrogé par Le Figaro sur les terroristes et l'islam. Extraits :

    "Les djihadistes qui ont mené les attentats de janvier et du 13 novembre en appellent à Allah. Ont-ils quelque chose à voir avec l’Islam ?

    De quel droit mettrais-je en doute la sincérité de leur islam, ni même le reproche qu’ils adressent aux « modérés » d’être tièdes. Rien à voir avec l’islam ? Si cela veut dire que les djihadistes ne forment qu’une minorité parmi les musulmans, c’est clair. Dans quelle mesure ont-ils la sympathie, ou du moins la compréhension, des autres ?J’aimerais avoir là-dessus des statistiques précises, au lieu qu’on me serine « écrasante majorité » sans me donner des chiffres.

    Les djihadistes invoquent eux-mêmes Mahomet, le « bel exemple » (Coran, XXXIII, 21). Ils expliquent qu’avec des moyens plus rudimentaires qu’aujourd’hui, il a fait la même chose qu’eux : faire assassiner ses adversaires, faire torturer le trésorier d’une tribu vaincue pour lui faire cracher où est le magot, etc. Ils vont chercher dans sa biographie l’histoire d’un jeune guerrier, Umayr Ben al-Humam, qui se jette sur des ennemis supérieurs en nombre pour entrer au paradis promis. Il n’avait pas de ceinture d’explosifs, mais son attitude ressemble fort à celle des kamikazes d’aujourd’hui.

    Les imbéciles objectent souvent : « Oui, mais Hitler était chrétien. » Ce à quoi il faut dire que : 1) non seulement il avait abandonné la foi dans laquelle il avait été baptisé, mais il haïssait le christianisme. Les Églises, catholique et protestantes, étaient sur son cahier des charges et devaient, après la victoire, subir le même sort que les Juifs ; 2) à ma connaissance, Hitler n’a jamais été donné en exemple aux chrétiens.

    Le but des terroristes semble être de déclencher en Europe une guerre civile entre les communautés musulmanes et le reste de la population. Comment éviter que la communauté musulmane soit identifiée au terrorisme ?

    Effectivement, il est prudent de dire ce que ce but semble être. Nous le devinons à partir de cas précédents comme les Brigades rouges italiennes : créer des conditions dans lesquelles la répression atteindra, même sans les viser, l’ensemble des musulmans, afin de créer chez eux un réflexe de solidarité avec les terroristes. Je ne sais d’ailleurs pas si cela a jamais marché…

    Il y a là-derrière un problème de logique : tous les musulmans ne sont pas islamistes, mais tous les islamistes sont musulmans. Donc être musulman est une condition nécessaire pour être islamiste, mais elle n’est pas suffisante. Pour tout musulman, être islamiste est une possibilité mais, heureusement, ce n’est pas une nécessité. Il est stupide de prêter a priori de noirs desseins à tous les musulmans. On a donc raison de ne pas les mettre tous dans le même panier. Les gens qui peignent des slogans hostiles sur les mosquées sont des crétins malfaisants qui font le jeu des islamistes de la façon que je viens de dire.

    Il serait bon que l’effort pour éviter le fameux « amalgame » soit clair des deux côtés. Et que les musulmans trouvent un moyen de faire comprendre haut et fort, par la parole comme par le comportement, qu’ils désapprouvent le terrorisme. Le problème est que personne n’a autorité pour les représenter.Nous aimons mieux les « modérés ». Mais les intellectuels médiatiques qui parlent en leur nom représentent-ils d’autres qu’eux-mêmes ? [...]

  • L'année sainte de la Miséricorde : une révolution de tendresse selon le pape

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    La revue catholique italienne Credere publie ce jour une interview du Saint-Père, dans laquelle il explique les motivations et les attentes du Jubilé de la miséricorde, ainsi que son expérience personnelle de la miséricorde divine. En voici de larges extraits :

    ( Source : www.radinrue.com )

    ’’Le thème de la miséricorde a fortement été accentué dans l’Eglise à partir de Paul VI. Jean-Paul II y est revenu dans l’encyclique Dives in Misericordia, instituant avec la canonisation de sainte Faustine Kowalska la fête de la Divine Miséricorde, fixée à l’octave de Pâques.

    Dans ce sillage, j’ai ressenti comme un désir du Seigneur de montrer sa miséricorde envers les hommes. Il s’est donc agi pour moi de suivre une tradition relativement récente pour une attention qui a toujours existé... Il est évident que le monde a besoin de la miséricorde, besoin de compassion, c’est à dire 'souffrir avec avec'. Nous sommes habitués aux mauvaises nouvelles, à la cruauté et aux pires atrocités qui offensent le nom et la vie de Dieu. Le monde a besoin de découvrir que Dieu est Père, qu’il y a la miséricorde, que la cruauté n’est pas plus une solution que la condamnation.

    Si l’Eglise suit parfois une ligne dure ou est tentée de la suivre en soulignant les normes morales, beaucoup de gens sont laissés de côté. ... Je vois l’Eglise comme un hôpital de campagne après la bataille : Combien de personnes souffrent, sont blessées ou tuées !... Nous devons soigner, guérir, soutenir... Nous sommes tous pécheurs, et tous nous portons nos croix. J’ai senti que Jésus veut ouvrir la porte de son cœur, que le Père veut montrer sa tendre miséricorde, nous envoyant l’Esprit... C’est l’année du pardon, de la réconciliation. D’un côté, nous voyons la production et le commerce des armes qui tuent les personnes innocentes d’une manière la plus cruelle possible, de l’autre l’exploitation des personnes, des enfants. Un sacrilège est en cours contre l’humanité. L’homme est sacré, car image du Dieu vivant. Et le Père dit de nous arrêter pour aller vers lui".

    Plusieurs fois le Pape François a dit se sentir pécheur. Comment vit-il la miséricorde de Dieu ? : ’’Je suis un pécheur, j’en suis sûr, un pécheur que le Seigneur a regardé avec pitié. Comme je l’ai dit aux prisonniers en Bolivie, je suis un homme pardonné. Dieu me regarda avec compassion et m’a pardonné. Même maintenant, je fais des erreurs et commets des péchés. Je me confesse tous les quinze ou vingt jours, parce que je ressens toujours le besoin de la miséricorde de Dieu... J’ai eu ce sentiment à dix-sept ans, d’une manière spéciale le 21 septembre 1953, quand j’ai ressenti le besoin d’entrer dans une église me confesser...

    C’est devenu évident. J’ai décidé de devenir prêtre... et c’est un prêtre malade de leucémie qui m’a accompagné pendant un an. Il est mort l’année suivante. Après l’enterrement, je pleurais à chaudes larmes, je me sentais complètement perdu, comme si Dieu m’avait abandonnée. C’est là que j’ai suis rencontré la miséricorde de Dieu, qui est désormais étroitement liée à ma devise épiscopale... La traduction littérale serait en étant miséricordieux et en choisissant".

    Le Jubilé de la miséricorde peut-il être l’occasion de redécouvrir la maternité de Dieu ? Y a-t-il un aspect féminin de l’Eglise qui doive être reévalué ?

    ’’Oui, dans le livre d’Isaïe, Dieu affirme que si une mère en arrivait à oublier son enfant, lui ne nous oubliera pas. Voici la dimension maternelle de Dieu. Tout le monde ne comprend pas l’expression Maternité de Dieu, qui n’appartient pas au langage populaire... C’est pourquoi je préfère utiliser le mot tendresse, typique d’une mère, la tendresse de Dieu. Dieu est père et mère.’’

    La miséricorde dans la Bible nous fait découvrir un Dieu plus miséricordieux qu’on ne pourrait le croire. Cette tendresse envers l’homme peut-elle favoriser un changement d’attitude envers l’autre ?

    "Certes, cela conduira à être un plus tolérant, plus patient, plus attentif... Durant le Synode de 1994, j’avais dit qu’il fallait mettre en route une révolution de tendresse...

    Aujourd’hui cette tendresse nous devons la faire grandir comme résultante de l’Année de miséricorde : la tendresse de Dieu est pour chacun de nous. Chacun de nous a le droit de dire : Je suis malheureux, mais Dieu m’a aime, alors je dois aussi aimer les autres de la même manière. « Evoquant le célèbre Discours de la lune, lorsque Jean XXIII recommanda aux fidèles de rentrer chez eux avec une caresse aux enfants. C’est devenu une icône de l’Eglise de la tendresse, qui aide les communautés chrétiennes à se développer et à se renouveler : "Quand je vois les malades, les personnes âgées, je reçois une caresse spontanée, car c’est le premier geste que font les parents sur leur nouveau-né. C’est un Je t’aime, je veux tu ailles bien."

  • Syrie : le témoignage extraordinaire du père Jacques Mourad, ex-otage du groupe État islamique

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    Syrie : l’extraordinaire témoignage du père Jacques Mourad, ex-otage du groupe État islamique

    « Pour mes ravisseurs, je n'éprouve que de la compassion », confie le prêtre qui a été fouetté et soumis à un simulacre d'exécution.

    Le Père Jacques Mourad, est un grand ami de l’Œuvre d’Orient. « J’ai été sauvé grâce à l’aide humanitaire que nous donnons aux musulmans et aux chrétiens. Je remercie en particulier l’Œuvre d’Orient pour son aide qui n’a jamais cessé depuis le début»

    Un article de l’Orient le Jour (via le site de l'Oeuvre d'Orient)

    « Cette grâce m’a été accordée pour le réconfort d’un grand nombre. » C’est le père Jacques Mourad, prêtre de l’Église syriaque-catholique, qui parle.


    En charge du monastère de Mar Élian et des fidèles du village de Qaryatayn, non loin de Palmyre, le P. Mourad a été enlevé par les hommes du groupe État islamique le 21 mai 2015. Il est resté en captivité durant 4 mois et 20 jours, avant de pouvoir rejoindre, le 10 octobre, ce qu’on peut appeler « le monde libre ». Harcelé, menacé, pressé de se convertir à l’islam, il a été menacé de décapitation à plusieurs reprises, fouetté une fois et soumis, le lendemain, à un simulacre d’exécution. Confiné à une salle de bains éclairée seulement par une lucarne haut placée, avec un séminariste qui l’assistait, réduit à un régime fait de riz et d’eau, deux fois par jour, sans électricité ni montre, complètement coupé du monde extérieur, il a quand même réussi à rester vigilant et n’a jamais vu sa foi fléchir. Au contraire.

    La grâce, ou encore le miracle dont parle le P. Mourad, c’est d’être resté en vie, de n’avoir pas renié sa foi, d’avoir retrouvé la liberté.

    « La première semaine a été la plus difficile, raconte-t-il. Après avoir été détenu quelques jours dans une voiture, le dimanche de Pentecôte, on m’emmène à Raqqa. J’ai vécu ces premiers jours de captivité partagé entre la peur, la colère et la honte. »
    Le grand tournant de sa captivité est associé, par le P. Jacques, avec l’entrée dans sa cellule, au huitième jour, d’un homme en noir, le visage masqué, comme ceux qui apparaissent dans les vidéos d’exécution de Daech. Mon heure est venue, se dit-il, effrayé. Mais, au contraire, après lui avoir demandé quel était son nom et celui de son compagnon de captivité, l’homme lui adresse un« assalam aleïkoun » de paix et pénètre dans sa cellule. S’engage ensuite un assez long entretien, comme si l’inconnu cherchait réellement à mieux connaître les deux hommes en face de lui. « Prends-le comme une retraite spirituelle », lui répond-il, quand le P. Jacques l’interroge sur les raisons de sa captivité. « Dès lors, ma prière, mes journées prirent du sens, résume le prêtre syrien. Comment vous expliquer ? J’ai senti qu’à travers lui, c’était le Seigneur qui m’adressait cette parole. Ce moment fut d’un grand réconfort. »

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  • Du 5 au 8 décembre : Pray for Belgium

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    Page facebook : https://www.facebook.com/events/1713781532177414/

  • Afrique : le pape François et le préservatif

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    Jouant les nouveaux docteurs de la loi lors de la conférence de presse dans l’avion ramenant le pape à Rome après son périple africain, les journalistes n’ont pas manqué  de lui poser l’inévitable question du préservatif. La réponse de Benoît XVI avait suscité le tollé médiatique attendu . En noyant le poisson, François ne court pas ce risque. Lu sur le site web de « Monde » (extrait) :

    [… ] A la question de savoir s’il n’était pas temps pour l’Eglise de changer sa position et d’admettre l’usage du préservatif pour prévenir des contaminations, le pape a répondu avec une très grande prudence, cherchant ses mots avec soin. Ses propos, pourtant, pourraient être source de controverses tant ils sont touffus. Il a commencé par contester l’angle de la question, « trop étroite et partiale ». « Oui, a-t-il ajouté, c’est une des méthodes. La morale de l’Eglise se trouve sur ce point devant une perplexité », car selon elle « les rapports sexuels doivent être ouverts à la vie ».

    Puis le pape François s’est employé à relativiser la pertinence d’une discussion juridico-théologique sur le préservatif. « Ce n’est pas le problème, a-t-il affirmé. Le problème est plus grand. Cela me fait penser à la question posée un jour à Jésus : “Est-il licite de soigner le jour du shabbat ?” Il y a une obligation de soigner. » Il a ensuite expliqué pourquoi ce débat est à ses yeux secondaire.« La malnutrition, l’esclavagisme, l’exploitation, le manque d’eau potable, voilà les problèmes ! Ne nous demandons pas si on peut utiliser telle méthode pour guérir une blessure. Le grand problème est l’injustice sociale. Je n’aime pas tomber dans des réflexions casuistiques quand les gens meurent par manque d’eau, de pain, de logement. Est-il licite de soigner le jour du shabbat ? Je ne veux pas me poser ce genre de question quand on continue la fabrication et le trafic d’armes. Les guerres sont des causes de mortalité plus grandes. Je ne veux pas penser en termes de licite. Je dirais à l’humanité : travaillez à instituer la justice. Et quand il n’y aura plus d’injustice dans ce monde, on pourra parler du shabbat. »

    Ref. Timide ouverture du pape sur le préservatif

    Traduction médiatique: "le pape François reconnait la perplexité de l'Eglise catholique sur la question du préservatif". Faute de grives...

    JPSC

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  • Remercions Mgr Léonard en signant le Livre d'Or en ligne: demain dernier jour pour signer !

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    Demain dernière limite pour poster votre MERCI sur le site www.mercimonseigneur.be 

    Les mercis seront imprimés sur un immense rouleau et remis en mains propres à Mgr lors d’une célébration.

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    C'est avec ferveur que Belgicatho s'associe à cette initiative très bienvenue et félicite leurs initiateurs; nous vous invitons à la relayer auprès de vos amis et connaissances :
     
    Accueillir un nouvel archevêque et primat, c'est aussi l'occasion d'en remercier et saluer un autre.
     
    Nous avons mis en ligne ce livre d'or dans lequel vous pouvez exprimer vos remerciements à Monseigneur Léonard pour tout ce qu'il a fait pour nous, pour l'Église, pour la Belgique. N'hésitez pas à le signer et le partager !
     
    Il sera transmis à Monseigneur Léonard.
     

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  • Liège, 12 décembre : le Monde des Noëls par le Choeur George Enescu

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    Présentation de la chorale « Cantores Amicitiae »

    Fondé en 1976 et formé d’étudiants, le chœur « Cantores Amicitiae de l’Université d’art « Gorge Enesco de Iasi en Roumanie se propose de faire connaître aux amateurs de musique vocale, les œuvres les plus représentatives du répertoire roumain et international.

    Cette chorale se distingue par l’homogénéité de ses voix, la précision et la sensibilité dans l’interprétation des œuvres, tout en mettant en valeur l’âme roumaine.

    La Chorale « Cantores Amicitiae » dirigé par M. Le professeur Gisca (recteur de l’académie d’art d’Iasi) a obtenu de nombreux prix lors de festival et concours nationaux et internationaux. Notamment : prix d’excellence à Montreux, premier prix à Vienne au festival de la jeunesse et la musique, deuxième prix à Fivizzano (Italie) au festival international  « le monde et la musique » diplôme d’or à  Elsenfeld en Allemagne.

    Cette chorale s’est produite dans de nombreux pays : Autriche, Allemagne, Angleterre, Italie, Belgique, Suisse, Espagne, Finlande, Luxembourg, Mexique, Etats Unis.

    Pour ce concert, Ils se proposent de vous interpréter des chansons de noël de Roumanie et du monde entier .

  • Etre né en ces temps : une aubaine d'après Fabrice Hadjadj

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    41aXaJJutmL._SX342_BO1,204,203,200_.jpgDe Famille Chrétienne (Charles-Henri d'Andigné) : 

    L'aubaine d'être né en ce temps : pour un apostolat de l'apocalypse

    Auteur : Fabrice Hadjadj

    Editeur : Emmanuel; 64 pages«La conversion missionnaire : sortir de soi-même pour se laisser provoquer par les signes des temps. » C’était le thème d’une conférence donnée par Fabrice Hadjadj à Rome, en novembre 2014. Comment faire un texte passionnant avec un titre pareil ? Il fallait pour cela toute son habileté. Il en propose dans son dernier livre une version rallongée, avec un nouveau titre.Se convertir, avertit le philosophe, ce n’est pas appartenir à un parti. C’est se tourner vers Dieu. Et cette conversion est missionnaire, car, écrit-il, « en nous tournant vers Jésus, elle nous tourne nécessairement vers tous les autres ». Et quels sont ces « signes des temps » ? Fabrice Hadjadj en identifie plusieurs.La fin des progressismes, tout d’abord, qui nous ont fait croire aux lendemains qui chantent : les chrétiens devront les remplacer par l’Espérance, « qui s’ancre dans la foi en l’Avenir éternel ». De même, nous avons le choix entre la globalisation et la catholicité, ce qui change du tout au tout le regard que nous portons sur la Création en général, et nos frères en particulier. En outre, l’auteur en appelle à une théologie de la paternité : « L’homme, en étant époux et père, devient le défenseur de sa femme et de ses enfants. […] Il y aurait beaucoup à dire sur l’efféminement des chrétiens, […] les faux appels au dialogue où la vérité est exclue… »Notre monde, poursuit le philosophe, est marqué par la dématérialisation (celle du virtuel), d’où une perte du sens du réel et de ses contraintes, à laquelle s’oppose le Verbe incarné. Et il souffre du « dividualisme » : l’individu – qui prétend se construire seul – se réduit lui-même à un ensemble de pièces détachées. Or notre témoignage ne peut être seulement individuel. Il doit être le « témoignage d’une communauté vivante, hospitalière, rayonnante ». Bref, conclut-il, il nous faut, devant la désincarnation, retrouver la chair. 

    Extraits

    L’être et le néant

    « Telle est la difficulté de nos jours. Il ne s’agit plus seulement, pour les apôtres, de faire des miracles, mais de rappeler des évidences premières : que la femme est une femme et l’homme, un homme ; que le mariage est d’un homme et d’une femme ; que l’enfant naît d’un père et d’une mère ; que les vaches ne sont pas carnivores ; que le donné naturel n’est pas une construction conventionnelle ; que l’être n’est pas le néant… Rappeler ces évidences est plus difficile que la science, plus difficile que le miracle même. Car l’évidence première n’est pas spectaculaire comme le miracle, et elle ne peut pas se démontrer comme les conclusions d’une science. Si bien qu’on se retrouve à expliquer, avec un certain ridicule – surtout au milieu de l’incendie ou du déluge – que le feu brûle ou que l’eau mouille… »

    Lire la suite