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Actualité - Page 1643

  • Tim Guénard parcourt la Belgique

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    Tim Guénard

    Abandonné tout jeune par sa mère et attaché à un poteau, battu par son père, Tim est devenu le plus jeune délinquant de France. De maison de correction en centre d’accueil de l’Assistance Publique, il devient chef de bande de loubards. Suite à une promesse un peu folle, il se retrouve à l’Arche de Jean Vanier à Bruxelles, dirigée par le Père Roberti, où le Seigneur l’attend. Et il se met alors au service des plus faibles. Il se retrouve « à genoux dans son cœur », sa vie bascule, il se convertit. Maintenant, marié, père de 4 enfants et plusieurs fois grand-père, il parcourt l’Europe et le monde pour témoigner de l’Amour du « big Boss » et de la force du pardon. Dans sa ferme près de Lourdes, il accueille des jeunes qui désirent sortir de la violence et de la drogue. Chaque année, Tim passe une semaine en Belgique pour répondre à la demande des paroisses, écoles, prisons et associations qui désirent l’entendre et profiter de son expérience magnifique au contact des jeunes en difficulté. Tim a écrit plusieurs livres, dont « Plus fort que la haine », « Tagueurs d’espérance », « Quand le murmure devient cri », « Le pardon qui désenchaîne ».

    Tim présentera son témoignage aux lieux et heures suivantes :

     

    heure

    jeudi 13/09/2012

    20h00

    VILLE

    TOURNAI

    lieu

    église St-Paul

    adresse

    rue des saules,

    7500 Tournai

    PAF

    Libre

    heure

    vendredi 14/09/2012

    20h00

    VILLE

    UCCLE

    lieu

    église du Sacré-Cœur

    adresse

    rue Vanderkindere, 117

    1180 Uccle

    PAF

    3 €

    heure

    mercredi 19/09/2012

    20h00

    VILLE

    Woluwé-St-Pierre

    lieu

    Lycée Mater Dei

    adresse

    Avenue de l'Aviation 72

    1150 Woluwé-St-Pierre

    PAF

    2 €

    heure

    jeudi 20/09/2012

    20h00

    VILLE

    RIXENSART

    lieu

    église St-Étienne

    adresse

    chemin du Meunier, 38 A

    1330 Rixensart

    PAF

    5 €

    heure

    samedi 22/09/2012

    20h00

    VILLE

    SOUMAGNE

    lieu

    Centre de conférences "La Convi"

    adresse

    rue de Wergifosse, 22

    4630 Soumagne

    PAF

    8 €

    heure

    mardi 25/09/2012

    20h00

    VILLE

    JEMAPPES (Mons)

    lieu

    église St-Martin

    accès

    PUBLIQUE

    PAF

    2 €

    Pour tout contact : Benoît DRUENNE 00 32 65 84 04 03 (le soir) ou 00 32 499 22 63 06

  • Syrie : éviter de nuire

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    Relayer des informations n'est pas une tâche innocente. Non seulement parce que cela contribue à orienter le lecteur dans une certaine direction mais aussi parce que cela peut avoir des conséquences sur ceux que concernent les situations évoquées. Ainsi, les informations concernant les évènements qui se déroulent en Syrie peuvent avoir un impact sur le sort des minorités religieuses qui s'y trouvent, des chrétiens en particulier. Il est clair que le régime de Bachar al Assad a avantage à se présenter comme le dernier rempart protégeant ces minorités qui seraient exposées, en cas de victoire de l'insurrection, aux violences des extrémistes. De là à prendre ces minorités en otages... De leur côté, certains responsables religieux n'ont pas hésité à tenir le même discours, s'exposant ainsi à paraître comme les soutiens inconditionnels d'un régime que ses excès rendent assez peu défendable, et en exposant également leurs ouailles à subir des représailles de la part de ceux qu'ils incriminent. De même, si l'existence de groupes extrémistes agissant sous le couvert de l'insurrection est indéniable, peut-on accuser tout le mouvement d'opposition (où se trouvent des représentants des diverses composantes de la société syrienne) de s'adonner systématiquement à des exactions contre certaines communautés? Ou encore, évoquer ces évènements en parlant de guerre civile, d'insurrection, de révolution... n'est pas indifférent. Si l'on parle de guerre civile, on laisse croire que la population est divisée et que des factions opposées s'entredéchirent; en revanche, si l'on évoque une révolution ou une insurrection populaire, on laisse entendre que la population dans son ensemble voudrait se débarrasser du régime en place. Nous ne sommes évidemment pas ici en mesure d'opter pour une vision plutôt que pour l'autre. Mais ne vaut-il pas mieux éviter qu'une vision préconçue ne nous fasse interpréter les évènements à l'aune de nos parti-pris? Choisissons donc la prudence, à tout le moins pour éviter de nuire...

  • Procédé douteux chez ARTE

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    Natalia Trouiller, dans la Matinale de la Vie, dénonce un buzz malhonnête monté de toutes pièces par Arte :

    BUZZ DE MAUVAIS GOÛT CHEZ ARTE
    C'est dommage, car la série fictionnelle d'Arte "Ainsi soient-ils", qui suit le parcours imaginaire de cinq jeunes séminaristes avait su jusque-là mener un buzz plutôt intelligent, par exemple avec l'excellent compte Tumblr d'un des personnages que nous avions signalé dans la matinale. Arte a-t-elle souhaité devancer d'éventuelles parodies? Toujours est-il que cette fois-ci, c'est d'un goût plus douteux. Le blog consacré aux séries du site de la chaîne publie donc une lettre fictive d'un évêque qui n'existe pas, Mgr Bisetês (anagramme de Bêtises), en la présentant comme vraie, et qui "appelle de ses vœux les catholiques appartenant aux panels Médiamétrie de ne pas regarder cette série". Devant le début de levée de boucliers suscité, l'auteur du blog a dû reconnaître que cette lettre était un faux mis en ligne avec l'accord d'Arte. Truffée de clichés et essayant d'user d'un vocabulaire catholique sans le maîtriser, la lettre ne fait guère illusion, mais permet de s'offrir (peut-être) une occasion royale de faire passer Arte pour une chaîne martyre qui aurait subi des menaces de l'Eglise. Dommage que la production ait si peu confiance en sa propre série qu'elle se croie obligée d'user de moyens aussi limites.

  • Baptême : une initiative de l'Eglise de Belgique sur le net

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    A l'heure où l'on évoque fréquemment les débaptisations, un site vient d'être ouvert sur le net qui devrait permettre au tout venant de découvrir ce qu'est le baptême et d'y accéder. En voici l'introduction :

    Peut-être songez-vous à en savoir un peu plus sur le baptême. Peut-être souhaitez-vous recevoir ce sacrement. Quel que soit votre âge, c’est possible...

    Comme hier sur les chemins de Palestine, Jésus partage le chemin des hommes et interpelle l’un ou l’autre pour qu’ils deviennent ses amis : ainsi Matthieu, assis à sa table de travail (Mt 9,9), André, occupé à la pêche (Mc 1,16) ou Bartimée, enfoncé dans la misère de sa cécité (Mc 10,49) ou tant d’autres que le Christ croise sur sa route. Chaque aventure est unique ; chaque histoire est sainte. Parce qu’elle est la vôtre, à nulle autre pareille et que vous la construisez en totale liberté et puis parce que Dieu s’y invite, s’y propose : il frappe doucement à la porte d’un cœur et attend qu’on lui ouvre… « Voici, dit Dieu, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre, j’entrerai chez lui et nous mangerons ensemble, moi avec lui et lui avec moi. » (Apoc 3,20)

    Cet appel en vous est peut-être déjà très clair ou bien le vivez-vous comme une profonde mais mystérieuse impression : un quelque chose d’étrange vous habite et vous travaille… Quoiqu’il en soit, vous ressentez le besoin d’aller plus loin car vous saisissez au plus secret de vous-même que quelque chose de déterminant, de décisif pour votre vie est en train de se jouer là.

    Dans cette clarification, l’Église peut vous aider. Autour de vous, de nombreux croyants, prêtres ou laïcs, partagent cette expérience fondamentale où s’enracine leur foi. Ils peuvent jouer pour vous le rôle de « frères ainés » : ils ont peut-être une longueur d’avance sur le chemin d’être chrétiens mais ils ne sont pas au bout de la route ; eux aussi sont des chercheurs de Dieu ; ils marcheront avec vous si vous le désirez ! Vers le baptême peut-être … s’il vous plaît … s’il plaît à Dieu !

    En consultant ce site, vous en saurez un peu plus !

  • Du « Point » sur l’affaire Martin

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    Pour à la fois défendre les clarisses et dire leur soutien aux familles de victimes les évêques de Belgique se sont exprimés par la voix de leur porte-parole, le père jésuite Tommy Scholtès, dans les termes prophétiques que voici : les évêques assurent "comprendre la douleur des parents des victimes et des victimes elles-mêmes". Le communiqué ajoute:  "Ils ont pris connaissance de l’arrêt de la Cour de Cassation et ils respectent cette décision. Suite à une demande de la Justice, les Clarisses ont accepté l’accueil d’une personne remise en libération conditionnelle qui souhaite se reconstruire".

    Quand un athée proclamé vole au secours des Clarisses dans l’hebdomadaire « Le Point »,  cela donne ceci (extraits) :

    Charité chrétienne

    (…) Entre les déplorables carences de la justice belge et la grandeur morale des parents des petites martyres, il reste encore à comprendre - et je peux dire là, en âme et conscience, justifier - ce qui motive, en toute logique, les soeurs du couvent des Clarisses de Malonne, paisible bourgade située non loin de la ville de Namur, à accueillir aussi généreusement, peut-être à leurs risques et périls, une Michelle Martin, la femme la plus honnie du royaume, qui, sans leur providentiel secours, ne saurait où aller ni à quel saint (c'est le cas de le dire) se vouer, risquant même de se faire lyncher par une foule assoiffée de vengeance, à partir du moment où, soudain livrée ainsi à la rue, cette libération met sa vie, paradoxalement, en danger.

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  • Quand gouverner, c'est se faire voir

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    « Aujourd'hui, gouverner, c'est se faire voir »

    Gérard Courtois, sur Polemia, relaie une réflexion de Michel Schneider sur la dérive narcissique des politiques :

    Michel Schneider, 68 ans, est un intellectuel aux multiples facettes : écrivain, psychanalyste, il fut directeur de la musique et de la danse au ministère de la culture et a pris, récemment, sa retraite de la Cour des comptes. Il analyse la « pipolisation » récente des responsables politiques et, en particulier, des présidents de la République. G.C

    La mise en scène de la vie privée des hommes publics est-elle un avatar de la personnalisation du pouvoir sous la Ve République ou traduit-elle une évolution plus profonde ?

    Le pouvoir, royal ou républicain, a toujours été une représentation faite de signes, de symboles, d'images. Mais jamais il ne s'est résumé à cela. Il est verbe, mais aussi action, projet, décision. Aujourd'hui, la parole politique se croit performative. On s'imagine que dire, c'est faire ou que se montrer, c'est exister. Parfois oui, mais il y a toujours un réel qui ne se laisse pas faire.

    Le renoncement à l'action patiente au profit de l'immédiateté de la parole et de la visibilité obscène de la posture a commencé dans les années 1980, quand Mitterrand a laissé le journaliste Yves Mourousi poser ses fesses sur son bureau de présentateur de TF1 lors d'un entretien en parler « chébran ». Avant lui, Giscard avait convoqué les médias pour jouer de l'accordéon.

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 30 août 2012

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    Sommaire

  • Famille naturelle, société durable : une mobilisation française

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    Sur le site de "Catholiques en Campagne" :

    Les craintes, encore floues sous le précédent gouvernement, prennent corps sous celui de François Hollande : une loi légalisant le « mariage » des « couples » de même sexe est en cours de rédaction selon le Ministre Bertinoti et devrait être rapidement adoptée. C’est ce qu’avait annoncé la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem lors de la marche des fiertés qui se tenait à Lyon, samedi 16 juin. La ministre des droits des femmes a même donné une date butoir : le printemps 2013. Ainsi, dans moins d’un an, il est possible que les paires d’homosexuels obtiennent les mêmes droits que les couples mariés, le gouvernement sanctionnant d’une loi une demande allant à l’encontre du bon sens le plus basique.

    La réponse de la Conférence des Evêques de France, à travers la voix de Mgr André Vingt-Trois, ne s’est pas fait attendre : la prière pour la France du 15 août demande expressément la sauvegarde de la famille naturelle.

    Comment croire qu’un gouvernement puisse non seulement valider mais également encourager des mesures, des lois détruisant la famille et de fait l’équilibre de la société tout entière. Pense-t-il qu’accéder aux revendications d’une minorité hurlante le rendra populaire auprès du plus grand nombre ? En travaillant sur une loi en faveur du mariage homosexuel, François Hollande et son gouvernement valident et cautionnent toutes les conséquences qui en découlent : la perte de repère des enfants, la fin de la famille et, à terme, le délitement de la société. Après cette loi inique, d’autres viendront compléter le panel des lois amorales comme la procréation assistée ou encore la gestation pour autrui… Et c’est ce qu’a demandé Najat Vallaud-Belkacem : « Il faut que vous continuiez à servir d’aiguillon pour le gouvernement comme pour la société » a-t-elle lancé à Lyon.

    Nous aussi, catholiques, nous voulons servir d’aiguillon pour le gouvernement et notre société en montrant que nous nous opposons à de telles dérives et que nous demeurons attachés à l’épanouissement des enfants et à la famille naturelle. La seule qui puisse être reconnue, base stable et immuable de toute société. C’est pourquoi, Catholiques en Campagne donne une nouvelle impulsion à sa campagne de promotion de la famille, « Famille naturelle, Société durable ». Par notre action déterminée et notre témoignage courageux, faisons barrage à ce projet de loi. Pour que l’intérêt supérieur de l’enfant et sa protection soient assurés, pour que cesse la révolution homoparentale et qu’une véritable résurrection de la Famille soit initiée.

    Signez la pétition

  • Le catholicisme a le vent en poupe aux Etats-Unis

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    C'est du moins ce que laisse entendre le tableau brossé par Sandro Magister :

    Dans le panorama mondial de l’Église catholique, les États-Unis constituent la surprise la plus forte. Il y a seulement quelques années encore, personne n’aurait parié sur un renversement de tendance aussi spectaculaire. Tous les indicateurs étaient au rouge : évêques faibles et apeurés, prêtres désarmés, vocations en chute libre, fidèles en déroute. Le scandale de la pédophilie avait porté des coups terribles à la crédibilité de l’Église.

    Mais depuis que Benoît XVI est pape, les signaux enregistrés aux États-Unis font apparaître une reprise.

    Une série de nominations ciblées a propulsé à la tête de l'épiscopat un nouveau groupe dirigeant bien formé et dynamique, ratzingerien du point de vue doctrinal et "positif" dans l’espace public.

    La peste de la pédophilie jugulée, les écoles et les paroisses catholiques figurent à nouveau parmi les lieux les plus sûrs pour les enfants.

    Et les taux de confiance se sont redressés. D’après les méticuleuses enquêtes du Pew Forum de Washington, à peine 51 % des catholiques américains se disaient satisfaits de leurs évêques en 2000 ; aujourd’hui, ils sont 70 %.

    En ce qui concerne le pape Benoît XVI, 74 % des catholiques se disent satisfaits de lui, ce chiffre atteignant même 85 % chez ceux qui vont à la messe le dimanche. Il y a dix ans, alors que Jean-Paul II était au sommet de sa popularité, les satisfaits représentaient 72 %.

    La vitalité retrouvée du catholicisme aux États-Unis a également envahi le terrain politique. Pour la première fois dans l’histoire du pays, les élections présidentielles du 6 novembre prochain verront deux catholiques en course pour le poste de vice-président : Joe Biden, associé au démocrate Barack Obama, et Paul Ryan (photo), associé au républicain Mitt Romney.

    Lire la suite consacrée au "duel" entre les deux candidats catholiques à la Vice-Présidence

  • Chrétiens en politique : ne pas se laisser broyer par la pensée unique

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    Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a accordé une interview à La Croix, à l'occasion de l'université d'été qui se déroule dans son diocèse du 30 août au 2 septembre. Il estime que les jeunes d’aujourd’hui doivent à la fois afficher leur foi et s’engager dans la société.

    Il déclare notamment :
    "... Depuis des siècles, notre culture a été façonnée par le christianisme. Et pourtant, l’Église semble aujourd’hui marginalisée. Autrement dit, cette société marquée par le christianisme a perdu la substance de ce qui la fonde. (...)
    Dans un monde qui est privé de références chrétiennes, le christianisme a quelque chose à dire dans notre monde, qui est de l’ordre d’une espérance, du témoignage de communion, du sens de l’homme. ...la situation minoritaire n’est en rien une fatalité : l’histoire montre que les personnes en situation minoritaire ont souvent provoqué des basculements. (...)
    Il est nécessaire, pour les jeunes d’aujourd’hui, d’avancer parfois à contre-courant pour ne pas se laisser broyer par la pensée unique. Cela ne signifie pas qu’il faut se replier dans une forme de communautarisme, mais qu’il faut à la fois être inséré dans notre société et afficher sa foi et ses principes. La foi n’est pas seulement pour soi-même, mais porte aussi en elle une dimension universaliste. C’est la preuve d’une grande liberté de porter ainsi un message qui vous dépasse. (...)
    Comme chrétiens, nous sommes responsables vis-à-vis de la société. C’est pourquoi la politique est l’une des formes de la charité.

  • Avec la vérité, il n'y a pas de compromis qui tienne

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    La catéchèse de Benoît XVI du mercredi 29 août, à l'occasion de la mémoire du martyre de Jean-Baptiste :

    Chers frères et sœurs,

    En ce dernier mercredi du mois d’août, nous fêtons la mémoire liturgique du martyre de saint Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus. Dans le calendrier romain, il est l’unique saint dont on célèbre et la naissance, le 24 juin, et la mort venue par le martyre. La fête de ce jour est une mémoire qui remonte à la dédicace d’une crypte de Sébaste, en Samarie, où l’on vénère la tête du saint depuis la moitié du IVème siècle. Ce culte s’est ensuite étendu jusqu’à Jérusalem, dans les Eglises d’orient et à Rome, sous le titre de « Décollation de saint Jean-Baptiste ». Dans le martyrologe romain, on fait allusion à une seconde découverte de la précieuse relique transportée, pour l’occasion, dans l’église de Saint-Silvestre à Campo Marzio, à Rome.

    Ces quelques repères historiques nous aident à comprendre à quel point la vénération de saint Jean-Baptiste est ancienne et profonde. Dans les évangiles, son rôle par rapport à Jésus apparaît très nettement. Saint Luc, en particulier, raconte sa naissance, sa vie dans le désert, sa prédication, et saint Marc nous parle de sa mort dramatique dans l’Evangile d’aujourd’hui. Jean-Baptiste initie sa prédication sous l’empereur Tibère, en 27-28 après Jésus-Christ, et l’invitation très claire qu’il adresse à la foule accourue pour l’écouter est de préparer le chemin pour accueillir le Seigneur, de rendre droits les sentiers tordus de sa propre vie à travers une conversion du cœur radicale (cf. Luc 3, 4). Pourtant le Baptiste ne se limite pas à prêcher la pénitence et la conversion mais, en reconnaissant que Jésus est « l’Agneau de Dieu » venu pour enlever le péché du monde (Jean 1, 29), il a la profonde humilité de montrer en Jésus le véritable Envoyé de Dieu, en se mettant de côté pour que le Christ puisse grandir, être écouté et suivi. Dans un acte ultime, le Baptiste témoigne par son sang de sa fidélité aux commandements de Dieu, sans céder ni reculer, en accomplissant jusqu’au bout sa mission. Dans ses homélies, saint Bède, moine du IXème siècle, dit ceci : Saint Jean a donné sa vie pour [le Christ], même si on ne lui a pas ordonné de renier Jésus Christ, on lui a ordonné de taire la vérité (cf. Homélies 23 : CCL 122, 354). Et il n’a pas tu la vérité et c’est ainsi qu’il est mort pour le Christ qui est la Vérité. C’est justement par amour de la vérité qu’il ne s’est pas abaissé en se compromettant et qu’il n’a pas eu peur d’adresser des paroles fortes à celui qui s’était éloigné des voies de Dieu.

    Nous voyons cette grande figure, cette force passionnée, cette résistance contre les puissants. Et nous nous demandons : d’où vient cette vie, cette intériorité si forte, si droite, si cohérente, dépensée si totalement pour Dieu et pour préparer un chemin à Jésus ? La réponse est simple : de son rapport avec Dieu, de la prière, qui est le fil conducteur de toute son existence. Jean est le don divin longtemps invoqué par ses parents, Zacharie et Elisabeth (cf. Lc 1, 13) ; c’est un don grand, humainement inespéré, parce que tous deux étaient avancés en âge et qu’Elisabeth était stérile (cf. Lc 1, 7) ; mais rien n’est impossible à Dieu (cf. Lc 1, 36). L’annonce de cette naissance se produit justement dans le lieu de la prière, dans le temple de Jérusalem, et elle arrive quand c’est à Zacharie que revient le grand privilège d’entrer dans le lieu le plus sacré du temple pour présenter à Dieu l’offrande de l’encens (cf. Lc 1, 8-20). Même la naissance du Baptiste est marquée par la prière : le chant de joie, de louange et d’action de grâces que Zacharie élève vers le Seigneur et que nous chantons tous les matins aux laudes, le « Benedictus », exalte l’action de Dieu dans l’histoire et indique de manière prophétique la mission de son fils, Jean : précéder le Fils de Dieu fait chair pour lui préparer un chemin (cf. Lc 1, 67-79). Toute l’existence du précurseur de Jésus est alimentée par ce rapport à Dieu, en particulier la période passée dans des régions désertes (cf. Lc 1, 80) ; les régions désertes qui sont le lieu de la tentation, mais aussi le lieu où l’homme sent sa pauvreté parce qu’il est privé de soutiens et de sécurités matérielles, et il comprend que l’unique point de référence solide qui lui reste est Dieu lui-même. Mais Jean-Baptiste n’est pas seulement un homme de prière, du contact permanent avec Dieu, il est aussi un guide dans cette relation. Lorsqu’il rapporte la prière que Jésus enseigne à ses disciples, le « Notre Père », l’évangéliste Luc note que la demande est formulée par les disciples avec ces mots : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean l’a appris à ses disciples » (Lc 11, 1).   

    Chers frères et sœurs, célébrer le martyre de saint Jean-Baptiste nous rappelle à nous, chrétiens d’aujourd’hui, qu’on ne peut pas s’abaisser à des compromis avec l’amour du Christ, avec sa parole, avec la vérité. La vérité est vérité, il n’y a pas de compromis possible. La vie chrétienne exige, pour ainsi dire, le « martyre » de la fidélité quotidienne à l’évangile, c’est-à-dire le courage de laisser le Christ grandir en nous afin qu’il puisse orienter nos pensées et nos actions. Mais ceci ne peut se réaliser dans notre vie que si notre relation à Dieu est solide. La prière n’est pas du temps perdu, elle ne vole pas de la place à nos activités, pas même à nos activités apostoliques ; c’est exactement le contraire : si nous sommes capables d’avoir une vie de prière fidèle, constante, confiante, alors Dieu lui-même nous donnera la capacité et la force de mener une vie heureuse et sereine, pour surmonter les difficultés et lui rendre courageusement témoignage. Que saint Jean-Baptiste intercède pour nous, afin que nous sachions toujours préserver le primat de Dieu dans notre vie. Merci.

    source : zenit.org

  • Les chrétiens contraints de fuir le nord du Mali

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    Le nord du Mali est depuis des mois sous le contrôle des extrémistes islamiques (source : http://www.osservatoreromano.va)

    Les chrétiens fuient les zones du nord du Mali, depuis des mois entre les mains des groupes fondamentalistes islamiques. L’alarme a été lancée par le journal algérien « El Khabar », qui parle sans mot couvert de la fuite de près de 200.000 personnes, notamment vers les camps de réfugiés en Mauritanie et en Algérie, qui accueillent déjà des dizaines de milliers de réfugiés et de déplacés à cause du conflit des mois derniers contre les touaregs. Dans l’Etat d’Azawad, depuis des semaines sous le contrôle des extrémistes salafistes liés au groupe terroriste d’Al Qaeda, le drame des chrétiens qui fuient les violences prend jour après jour des dimensions toujours plus préoccupantes.