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Actualité - Page 253

  • 6 blessés dont une petite fille gravement atteinte dans une fusillade contre une église catholique à Londres

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    Du site de la RTBF :

    Londres : une fusillade contre une église fait six blessées

    Une petite fille de 7 ans se trouve dans un état critique après une fusillade samedi contre une église à Londres, qui a également fait cinq autres blessés, a indiqué la police.

    Les fidèles, venus assister à une messe en hommage à une mère et à sa fille décédées en novembre, se sont enfuis en criant de cette église catholique de la capitale quand les tirs ont retenti. "Selon les premières investigations, les coups de feu ont été tirés d'un véhicule en mouvement qui s'est ensuite éloigné de la scène", a déclaré dans un communiqué la police métropolitaine de Londres qui a lancé un appel à témoins. "J'ai entendu cette puissante détonation et j'ai pensé que ce n'était pas normal, et la minute suivante, tout le monde criait et hurlait", a raconté un voisin à l'agence PA. Outre la fillette de sept ans, une autre fille de 12 ans et quatre femmes ont été blessées lors de cette fusillade survenue près de la gare très fréquentée d'Euston. L'autre jeune fille a pu quitter l'hôpital après avoir été soignée pour de légères blessures aux jambes.

    Quatre autres femmes, âgées de 21 à 54 ans, dont la vie n'est pas en danger, sont toujours hospitalisées, a indiqué la police.  Un témoin a rapporté au site d'information MyLondon que les coups de feu ont été tirés alors que les personnes endeuillées qui avaient assisté à la messe regardaient le lâcher de colombes qui a suivi. Le prêtre en charge de l'office, le père Jeremy Trood, a affirmé à l'agence de presse PA qu'il s'agissait d'une messe en hommage à Sara Sanchez, 20 ans, et à sa mère, mortes à un mois d'intervalle en novembre, la première d'une leucémie et la seconde d'une thrombose.

  • Pour George Weigel, le pape a tort et l'Eglise allemande va vers l'apostasie

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    De Paolo Mastrolilli sur le site de la Repubblica via Il Sismografo :

    (Entretien avec le théologien américain George Weigel, qui est aussi un biographe de Jean-Paul II)

    Weigel : "Le pape a tort et l'Eglise allemande va vers l'apostasie"

    Une apostasie, plutôt qu'un schisme, la répudiation de sa propre identité religieuse : c'est un mot grave choisi par le théologien américain George Weigel pour dénoncer le mal qui afflige la "partie mourante" de l'Église catholique.

    Le décès de Benoît XVI aura-t-il un impact sur l'avenir de l'Église ?

    Pas vraiment. Les lignes de fracture dans l'Église mondiale sont déjà claires : les parties vivantes de l'Église mondiale sont celles qui incarnent l'interprétation faisant autorité du Concile Vatican II donné par Jean-Paul II et Benoît XVI, et les parties mourantes sont celles qui s'obstinent en essayant de promouvoir un projet raté de l'Église catholique - une Église dans l'air du temps. Le meilleur exemple de cette dernière est l'Église d'Allemagne.

    Comment jugez-vous la Déclaration de Abu Dhabi de François, selon laquelle la pluralité et la diversité des religions sont "voulues par Dieu" ?

    Bien qu'il y ait moyen de parler de la volonté "permissive" de Dieu, ce qui permet à Abu Dhabi de s'intégrer dans une compréhension orthodoxe de Christianisme, l'effet global de la déclaration d'Abu Dhabi est, je le crains, de diminuer la ferveur évangélique de l'l'Église et de compromettre la claire vision de Dominus Iesus'.

    Dans un essai récent, vous vous êtes demandé "comment un catholicisme d'un nouveau modèle, que l'on peine à distinguer du progressisme séculaire, pourrait ré-évangéliser les parties post-chrétiennes du monde de l'Atlantique Nord". "

    Il ne le peut pas. Point final.

    Vous vous êtes demandé comment l'Église peut évangéliser si elle ne peut pas dire que ceci est la juste façon de vivre, tandis que cela ne l'est pas parce que certaines choses ne sont tout simplement pas bonnes ?"

    Non, elle ne le peut pas. L'Église doit toujours expliquer le "oui" qui se trouve derrière tout ce qu'elle refuse; ainsi, si nous ne pouvons pas affirmer que la débauche est toujours mauvaise - point final -, notre crédibilité est nulle et non avenue".

    Vous avez posé la question "comment l'Eglise peut-elle évangéliser, notamment dans le contexte de cultures et sociétés hostiles au christianisme, si elle ne semble pas être prête à défendre la sienne ?"

    Dire la vérité face au pouvoir met en valeur l'évangélisation, et ne l'entrave pas. Il est peu probable que le "dialogue" avec Néron ou Dioclétien aurait été très efficace pour évangéliser les monde romain, et il est peu probable que le "dialogue" avec Xi Jinping pourrait être efficace dans l'évangélisation de la Chine du 21e siècle".

    Dans un essai paru dans First Things, vous avez décrit le Motu Proprio du Pape François "Traditionis Custodes" comme "théologiquement incohérent", "pastoralement diviseur", "inutile et cruel". Pourquoi ?

    Inconsistant car il y a beaucoup des variantes légitimes du rite romain, parmi lesquelles l'ambrosienne, la dominicaine et le rite utilisé par les anciens anglicans maintenant en pleine communion avec Rome. Diviseur et pastoralement cruel parce que Summorum Pontificum faisait son travail. Inutile parce que les divisions que dénonce Traditionis Custodes sont bien moindres que celles entre l'orthodoxie catholique et ce qui est proposé en Allemagne par le Chemin Synodal.

    Dans une interview accordée à la "Repubblica", le président des évêques américains Broglio a déclaré que "la possibilité que le pape François se retire est plus grande maintenant que le Pape émérite n'est plus là".

    Je doute fortement que le pape François prenne sa retraite.

    Le cardinal Kasper a déclaré : "Je ne parle pas de schisme, il peut y avoir des schismes factuels, mais la situation ne doit pas être exagérée". Voyez-vous le risque d'un schisme dans l'Église catholique ?

    Le cardinal Kasper est plutôt préoccupé par l'orientation du chemin synodal allemand, et il a le droit de s'en inquiéter. Cependant, ce que je vois dans la voie synodale allemande, c'est l'apostasie, pas le "schisme".

  • "Etre une femme est une réalité biologique"

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    Lu sur gènéthique.org :

    « Nous sommes passées d’un féminisme universaliste à un féminisme orwellien »

    12 janvier 2023

    Les féministes Marguerite Stern et Dora Moutot lancent Femelliste, un mouvement « dont la ligne repose sur le constat suivant : “Nous sommes passées d’un féminisme universaliste à un féminisme orwellien soumis à l’idéologie transgenre où les femmes ne semblent plus être le sujet central du féminisme” ». Son objectif est de « réaffirmer qu’”être une femme est une réalité biologique” ».

    Le manifeste du mouvement a été signé par la pédopsychiatre Caroline Eliacheff co-auteur de La fabrique de l’enfant-transgenre, le journaliste Brice Couturier, le philosophe Vincent Cespedes, ou encore Claude Habib, professeur émérite en littérature et auteur de La question trans, Le débat.

    Le retour des stéréotypes

    « En nous revendiquant “femellistes”, nous prônons un féminisme différent de celui aujourd’hui hégémonique qui postule qu’être une femme serait un ressenti et non une réalité biologique », explique Marguerite Stern. « Dans un premier temps, j’étais réticente à l’idée d’abandonner à d’autres la notion de féminisme car le combat que nous menons est aussi une guerre des mots, indique-t-elle. Mais notre société en est arrivée à un stade tel qu’aujourd’hui, les universitaires, les médias, les personnalités politiques et même les institutions ne savent plus définir ce qu’est une femme. »

    « Dans notre manifeste, nous expliquons que la femme est un être de nature et de culture, avec des traits de personnalité propres à chacune, explique Marguerite Stern. Simplement, le corps est la seule chose qui permet de définir ce qu’est une femme. » Or, « rappeler cette réalité est aujourd’hui un problème ». « Ça n’est pas notre condition biologique qu’il faut combattre, mais les stéréotypes qui y ont été accolés », estime-t-elle. Car « les militants trans ont signé le retour en grâce de ces stéréotypes, en postulant qu’il suffirait de porter des talons et mettre du vernis pour être une femme ». « Nous vivons une époque où le ressenti compte plus que la réalité », abonde Dora Moutot.

    La « religion » transgenre

    Pour Marguerite Stern, « le transgenrisme est un cheval de Troie masculiniste s’apparentant à une religion ». « A ce titre, et en accord avec les principes édictés par la loi 1905, nous combattons sa pénétration dans les institutions républicaines et dans l’espace public. Que les militants trans vivent leur foi, mais qu’ils ne nous imposent pas de nous désigner comme des “personnes à vulve”! », s’insurge-t-elle.

    « L’idéologie trans est une religion qui s’est emparée de la dysphorie de genre, qui est une réalité médicale, précise Dora Moutot. La nuance est importante. Des associations sont venues se saisir de cette pathologie psychiatrique pour asseoir la croyance selon laquelle on pourrait naître dans le mauvais corps. » Et « cette idéologie a gagné du terrain dans d’autres pays tels la Suède, la Finlande, le Canada, ou le Royaume-Uni ! », alerte-t-elle. Par exemple, « les financements de plus en plus d’ONG défendant les droits des femmes sont corrélés à leur politique “trans inclusive”. Au Canada, un centre d’accueil pour les femmes a failli fermer car il a perdu ses financements après avoir refusé d’accueillir un homme en jupe… », dénonce la féministe.

    « Nous assistons à l’émergence du transhumanisme, dont le transactivisme est l’une des émanations, analyse Marguerite Stern. Le progrès technique, s’il est à la base de nos civilisations, n’est pas toujours éthique. Et nos sociétés semblent l’avoir oublié. »

    Source : L’Express, Alix L’hospital (09/01/2023)

  • Mali : des communautés chrétiennes sous la menace djihadiste

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/MALI - Le drame du village de Douna, menacé par les djihadistes

    12 janvier 2023

    Bamako (Agence Fides) - " La situation est toujours bloquée. Nous continuons à prier pour nos frères tout en espérant que les efforts de médiation seront couronnés de succès pour permettre aux fidèles de continuer à vivre en paix ", déclare à l'Agence Fides Mgr Jean Baptiste Tiama, évêque de Mopti, décrivant la situation de la communauté chrétienne de Douna (paroisse de Barapireli) menacée par les djihadistes.

    "Depuis quelque temps, le village de Douna est menacé par les djihadistes. Le 4 janvier, ils sont à nouveau revenus dans le village pour obliger les deux communautés chrétiennes à fermer leurs églises ", indique un communiqué du diocèse de Mopti daté du 5 janvier, parvenu à l'Agence Fides. "Il est désormais interdit de faire sonner les cloches, de jouer des instruments de musique et de prier dans les églises. Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que les djihadistes demandent aux chrétiens de pratiquer la religion musulmane" souligne le diocèse de Mopti, qui invite les fidèles "à persévérer dans la prière pour vaincre les forces du mal".

    Dans la région de Mopti, dans le centre du Mali, quatorze soldats maliens ont été tués et onze blessés le 9 janvier lors d'affrontements avec des djihadistes. De son côté, l'armée malienne affirme avoir neutralisé "31 terroristes".

    Le Mali subit depuis 2012 des violences commises par différents groupes djihadistes. Le centre du pays est l'un des foyers de violence qui s'est étendu aux pays voisins, le Burkina Faso et le Niger, et se propage vers le sud. Il y a tout juste 10 ans, le 11 janvier 2013, la France lançait l'opération Serval pour repousser l'offensive djihadiste qui menaçait d'engloutir le pays. Aujourd'hui, la situation a changé. Les militaires qui ont pris le pouvoir avec un putsch en 2020, suivi d'un second coup d'État en 2021, se sont détournés de leur ancien allié et partenaire français, et se sont tournés militairement et politiquement vers les Russes.

    La junte a lancé une opération centrée sur le centre du Mali fin 2021, affirmant avoir contraint les djihadistes en fuite à s'enfuir. Cependant, un rapport de son Secrétaire général, présenté au Conseil de sécurité le 9 janvier, indique que les conditions de sécurité ont continué à se détériorer entre juin et décembre 2022 dans le centre du Sahel, "en particulier au Burkina Faso et au Mali". "Au Mali, après le départ des forces internationales, les groupes armés ont progressé dans l'est du pays, prenant le contrôle de vastes zones frontalières avec le Niger", peut-on lire dans le rapport. (LM)

    (Agence Fides 12/1/2023)

  • Une nouvelle constitution apostolique pour enterrer définitivement l'ancienne messe ?

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    Lu sur le blog Summorum-Pontificum.de :

    Coup de théâtre ou rumeurs ?

    13 janvier 2023

    Le télégraphe de la jungle romaine, auquel nous sommes reliés par plusieurs stations, n'est pas toujours fiable - c'est pourquoi nous nous abstenons généralement de rendre publiques les informations qu'il reçoit. Tout n'est pas digne d'être communiqué : le fait que le chef des autorités en charge de la liturgie, Arthur Roche, ait réagi à la nouvelle de la mort de Benoît en disant : "Maintenant, nous pouvons enfin signer le document !" nous semblait au mieux d'un intérêt anecdotique.

    Or, des nouvelles nous parviennent sur la forme et le contenu de ce document - et elles font sonner toutes les sonnettes d'alarme. Il s'agirait d'une nouvelle constitution apostolique par laquelle François, très mécontent de la lenteur de la mise en œuvre de Traditionis Custodes, voudrait enfin en finir avec l'ancienne messe. François aurait choisi la forme d'une constitution apostolique afin de se rattacher à la constitution Missale Romanum de Paul VI et de souligner l'égalité de ses prescriptions actuelles avec l'acte législatif de 1969.

    Selon nos informations, la constitution attendue contient 4 dispositions principales :

    • Dans aucune église (diocésaine ?), on ne peut célébrer que l'ancienne messe.
    • Dans les églises (diocésaines ?), on ne peut pas célébrer tous les dimanches selon l'ancien rite.
    • L'utilisation des livres de 1962 (avec les modifications ordonnées par François) n'est autorisée que pour la célébration de la messe, mais pas pour l'administration des sacrements et des sacramentaux.
    • Chaque prêtre est tenu de célébrer également (publiquement ?) selon le missel de Paul VI.

    Voilà où en étaient nos informations le 13 janvier. Nous gardons un œil sur la question et une oreille sur le télégraphe.

    lien permanent )

  • La liberté religieuse des catholiques en Chine est en danger

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    De Franca Giansoldati sur Il Messaggero via Il Sismografo :

    Les États-Unis mettent en garde le Vatican : "La liberté religieuse des catholiques en Chine est en danger".

    "Je ne crois pas que le pape François soit aveugle à ce qui se passe en Chine, je pense plutôt qu'il n'est pas pleinement informé". Nury Turkel, avocat américain d'origine ouïgoure et actuel président de la Commission américaine pour la liberté religieuse, ne cache pas sa "déception" face à l'ouverture de crédit que le Vatican continue d'accorder à Pékin malgré les nouvelles décourageantes provenant de nombreuses zones intérieures, où les catholiques qui refusent de souscrire aux règles édictées par l'Association patriotique (l'Église contrôlée par le Parti communiste) ont de gros problèmes avec la loi. Menaces, contrôles étouffants, pressions et, dans certains cas, restriction de leur liberté, pouvant aller jusqu'à la prison. Ce n'est pas la persécution musclée des camps de détention des Ouïghours, la minorité musulmane de Chine, mais la situation concernant le manque de liberté religieuse qui est également jugée alarmante par plusieurs cardinaux, missionnaires et évêques.

    Ce matin, M. Turkel a eu un long entretien au Vatican avec le ministre des affaires étrangères du pape François, Monseigneur Paul Gallagher, pour discuter des effets négatifs de l'accord diplomatique signé avec le gouvernement de Pékin il y a quatre ans, dans le but de normaliser les nominations d'évêques. Ce qui s'est partiellement produit, même si le gouvernement de Pékin, suggère Turkel, tente ainsi de "siniser la religion" de manière rampante, en orientant le choix vers des évêques presque aplatis par le parti communiste. "Le problème de cet accord reste son caractère secret. Le gouvernement de Pékin ne veut pas que cela se sache". La ligne de conduite du gouvernement chinois consiste à exercer une pression constante sur les chefs religieux, afin de guider la diffusion de la doctrine communiste par le biais de nominations. "Dommage que la religion soit autre chose et qu'elle se base sur la Parole, la Bible, les livres saints et non sur les directives du parti".

    Lors de la longue conversation au Vatican avec Monseigneur Gallagher, la grande question de Taïwan n'a pas été abordée. Pour le Saint-Siège, il s'agit d'un nœud diplomatique qui traîne en longueur depuis des années : l'île considérée comme rebelle par Pékin entretient des relations diplomatiques complètes avec le Saint-Siège depuis 1949, lorsque l'arrivée au pouvoir de Mao Tsé Toung a entraîné l'expulsion du nonce apostolique de l'époque, M. Riberi, qui a dû se réfugier à Formose. Les Chinois font depuis longtemps pression sur le Vatican pour qu'il révise les accords diplomatiques avec Taïwan, en déplaçant la nonciature de Taipei à Pékin, mais cette hypothèse ne semble pas se profiler à l'horizon pour le moment. "Nous n'avons pas parlé de ce sujet, le temps a manqué. Nous nous sommes uniquement concentrés sur les questions liées à la "liberté religieuse".

    Nury a ensuite raconté son histoire à un groupe de journalistes invités à l'ambassade des États-Unis. Il est lui-même né dans un camp de rééducation pendant la révolution culturelle chinoise : sa mère a été emprisonnée alors qu'elle était enceinte, tandis que son père était détenu dans un autre camp de travail agricole. "J'ai perdu mon père en avril de cette année et je n'ai même pas pu le pleurer".

    M. Nury a également qualifié d'"homme de paix et de courage" le cardinal émérite de Honk Kong, Zen Ze Kiung, qui a récemment été condamné par un tribunal pour avoir aidé des manifestants lors de manifestations contre l'introduction d'une législation sur la sécurité dans l'ancien protectorat britannique. Le cas de Zen pour moi reste emblématique. Selon lui, il n'y a toutefois aucun signe indiquant que le Vatican souhaite annuler l'accord avec la Chine.

  • " Synode sur la synodalité " : un " cauchemar toxique " d'après le regretté cardinal Pell

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    Du cardinal George Pell sur The Spectator (traduction automatique) :

    L'Église catholique doit se libérer de ce "cauchemar toxique".

    11 janvier 2023

    Peu avant sa mort mardi, le cardinal George Pell a écrit l'article suivant pour The Spectator, dans lequel il dénonce les plans du Vatican pour son prochain " Synode sur la synodalité " comme un " cauchemar toxique ". La brochure produite par le synode, qui se tiendra en deux sessions cette année et l'année prochaine, est "l'un des documents les plus incohérents jamais envoyés par Rome", déclare Pell. Non seulement il est "couché dans un jargon néo-marxiste", mais il est "hostile à la tradition apostolique" et ignore des principes chrétiens fondamentaux tels que la croyance dans le jugement divin, le paradis et l'enfer.

    Le cardinal d'origine australienne, qui a enduré la terrible épreuve de l'emprisonnement dans son pays d'origine sur la base de fausses accusations d'abus sexuels avant d'être acquitté, n'a pas manqué de courage. Il ne savait pas qu'il était sur le point de mourir lorsqu'il a écrit cet article ; il était prêt à affronter la fureur du pape François et des organisateurs lors de sa publication. En l'état actuel des choses, sa mort soudaine pourrait donner une force supplémentaire à ses propos lorsque le synode se réunira en octobre prochain. 

    Damian Thompson

    Le Synode catholique des évêques est actuellement occupé à construire ce qu'il considère comme le "rêve de Dieu" de la synodalité. Malheureusement, ce rêve divin s'est transformé en un cauchemar toxique malgré les bonnes intentions professées par les évêques.

    Ils ont produit une brochure de 45 pages qui présente leur compte-rendu des discussions de la première étape "d'écoute et de discernement", tenues dans de nombreuses régions du monde, et c'est l'un des documents les plus incohérents jamais envoyés par Rome.

    Alors que nous rendons grâce à Dieu pour l'augmentation du nombre de catholiques dans le monde, notamment en Afrique et en Asie, le tableau est radicalement différent en Amérique latine, avec des pertes pour les protestants et les laïcs.

    Sans aucun sens de l'ironie, le document s'intitule "Elargissez l'espace de votre tente", et son but est d'accueillir, non pas les nouveaux baptisés - ceux qui ont répondu à l'appel à se repentir et à croire - mais toute personne suffisamment intéressée pour écouter. Les participants sont invités à être accueillants et radicalement inclusifs : "Personne n'est exclu".

    Que faut-il penser de ce pot-pourri, de ce déferlement de bonne volonté du Nouvel Âge ?

    Le document n'exhorte même pas les participants catholiques à faire de toutes les nations des disciples (Matthieu 28:16-20), et encore moins à prêcher le Sauveur à temps et à contretemps (2 Timothée 4:2).

    La première tâche de chacun, et en particulier des enseignants, est d'écouter dans l'Esprit. Selon cette récente mise à jour de la bonne nouvelle, la "synodalité" en tant que manière d'être de l'Église ne doit pas être définie, mais simplement vécue. Elle s'articule autour de cinq tensions créatives, partant de l'inclusion radicale pour aller vers la mission dans un style participatif, en pratiquant la "coresponsabilité avec les autres croyants et les personnes de bonne volonté". Les difficultés sont reconnues, comme la guerre, le génocide et le fossé entre le clergé et les laïcs, mais toutes peuvent être soutenues, disent les évêques, par une spiritualité vivante.

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  • Eugenio Corti : un prophète pour notre temps

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    De Fabio Piemonte sur la Nuova Bussola Quotidiana (traduction automatique) :

    LA FUMÉE DANS LE TEMPLE

    Dans un livre, le réalisme prophétique d'Eugenio Corti

    13-01-2023

    Dans Il fumo nel Tempio (La fumée dans le temple), l'écrivain Eugenio Corti rassemble de nombreux discours sur les événements les plus significatifs des trente dernières années du siècle dernier. Prophète de son temps, il raconte les risques pour la foi chrétienne lorsque la "fumée de Satan" commence à se répandre même dans l'Église.

    "Ce livre est la réponse d'un homme de foi qui ne se résigne pas à prendre simplement acte des difficultés ecclésiales et sociales, mais qui est au contraire déterminé à s'engager jusqu'au bout dans le bon combat pour donner à Dieu la place qui lui revient au sein de l'humanité". C'est ainsi que le regretté Cesare Cavalleri présente Il fumo nel Tempio (pp. 296) d'Eugenio Corti, publié dans une nouvelle édition par Ares, qui a édité les œuvres complètes de l'écrivain de Brianza.

    C'est un recueil d'analyses d'événements survenus principalement entre 1970 et 2000 ; c'est la contre-chanson d'un homme libre qui exprime le malaise de nombreux catholiques qui, dans le sillage de saint Paul VI, voient la "fumée de Satan" pénétrer dans le temple de Dieu. "Nous ne faisons plus confiance à l'Église, nous faisons confiance au premier prophète profane qui vient nous parler depuis un journal ou un mouvement social quelconque pour le poursuivre et lui demander s'il a la formule de la vraie vie", poursuit Cavalleri dans la préface du volume. D'où "la conviction de l'auteur qu'à l'origine des graves problèmes auxquels l'Église est confrontée se trouve l'imbrication de deux phénomènes : l'effacement de la ligne verticale qui lie l'homme à Dieu et l'abandon de la ligne horizontale qui définit la vie chrétienne dans ses résultats sociaux, à savoir la culture".

    En commentant une citation du philosophe Jacques Maritain, Corti réfléchit à la dimension politique plus large de l'Église : "L'Église (même si nous n'aimons pas instinctivement mélanger avec une réalité qui est à bien des égards surnaturelle, des catégories telles que la droite et la gauche), dans la mesure où elle reçoit son autorité d'en haut, ne peut jamais être considérée comme une organisation de gauche, mais plutôt comme son contraire. Nous pourrons alors mieux expliquer pourquoi une politique "de gauche" (ne vous méprenez pas : nous répétons que cela nous dérange aussi d'utiliser cette phraséologie profane pour l'Église) - telle que celle préconisée avec autorité par Maritain lui-même - a pu conduire à un état de semi-paralysie et au choix de tant d'hommes erronés, surtout pour les postes clés de la culture, des médias, etc. Le seul réconfort pour nous est de savoir que l'Église ne pourra de toute façon pas se désagréger, car le Sauveur sera toujours avec elle".

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  • Le cardinal Pell était l'auteur d'un mémo très critique à l'égard du pontificat actuel

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    De Fr. John Zuhlsdorf sur son blog :

    Le Mémo Demos... écrit par le regretté Card. Pell

    12 janvier 2023

    En Carême 2022, au moment du rare consistoire des cardinaux à Rome, un "mémo" a émergé, rédigé par le pseudonyme "Demos" dans le style d'antan.  Le mémo portait sur l'état du pontificat actuel.  Il proposait également des points à corriger pour l'avenir.  L'évaluation globale des principaux aspects du pontificat et de l'état de l'État de la Cité du Vatican et de la Curie romaine était résolument négative.  Il ne s'agissait pas d'une simple liste d'affirmations.  Elle était étayée par des raisons et des chiffres.  Le Mémo Demos a circulé parmi les cardinaux et autres.

    Le Demos Memo, posté sur le site de Sandro Magister, vaticaniste de longue date, est un document intéressant à lire et à méditer.  ICI

    Il est maintenant fortement affirmé que le Card. Pell était Démos.  C'était son évaluation et ses suggestions pour l'avenir.

    La révélation de Card. Pell comme Démos a provoqué des réactions hystériques de la part des suspects habituels, probablement parce qu'elle est claire, convaincante et met en lumière l'hétérodoxie, la suppression du culte traditionnel et, surtout, le problème de l'homosexualité.

    Il ne faut pas beaucoup de temps pour le lire et il met en évidence un certain nombre de points à prendre en considération tant au niveau catholique général qu'au niveau local.

    Lire également : Pell a rédigé un mémo secret qualifiant la papauté de François de "catastrophe" - un journaliste

  • Pour le cardinal Müller, le titre de "pape émérite" est théologiquement faux

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    Du site de Famille Chrétienne :

    « Le titre de pape émérite est théologiquement faux », selon le cardinal Müller

    Tout en relevant, ironie de l’Histoire, que la renonciation de Benoît XVI avait coïncidé avec son 35e anniversaire d’ordination sacerdotale et que le décès du pape émérite s’est produit le jour de son propre 75e anniversaire, le cardinal Müller a délivré un exposé théologique balançant entre une sincère admiration pour son maître Joseph Ratzinger et un regard critique, voire amer, sur son choix de la renonciation.

    Un traumatisme pour les catholiques

    Cette décision a « traumatisé des millions de catholiques », laissant ensuite planer une confusion dans « l’image d’une double papauté mise en scène par les médias », a-t-il regretté. Il a dénoncé le projet existant de Constitution apostolique sur la renonciation de l’évêque de Rome, y voyant le signe d’une « confusion théologique » qui semble fixer « les conditions de détention d’un nouveau prisonnier au Vatican ». Le cardinal allemand a fait implicitement référence à la situation des papes confinés dans l’enceinte de la Cité du Vatican entre la chute des États pontificaux en 1870 et les accords du Latran en 1929.

    Il a remarqué que « la cohabitation d’un pape régnant » avec un prédécesseur perçu comme « un partenaire spirituel », comme cela a été présenté dans le storytelling officiel du Vatican, « entre en contradiction directe avec la nature du ministère de Pierre et la volonté du Christ de l’instituer ».

    Le pape de Rome ne peut être comparé à « aucune autre autorité politique ou spirituelle », qu’il s’agisse d’un PDG, d’un roi d’Angleterre, d’un empereur romain germanique, du dalaï-lama ou d’un calife islamique, a-t-il martelé. Il est d’abord, comme tous les prêtres et les évêques, ordonné comme « représentant du Christ, appelé par Dieu lui-même à devenir témoin et envoyé pour proclamer ses œuvres de salut, jusqu’à la mort naturelle ou au martyre », a insisté le cardinal.

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  • Qu'y a-t-il à lire dans le "livre révélation" du secrétaire de Benoît XVI ?

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    D'Andrea Gagliarducci sur Catholic News Agency :

    Analyse : Que lire dans le livre " révélation " du secrétaire de Benoît XVI ?

    11 janvier 2023

    Dans le dernier livre de l'archevêque Georg Gänswein, secrétaire personnel du pape Benoît XVI pendant 20 ans, il y a bien plus que de l'amertume d'avoir été réduit à "préfet demi portion" par le pape François.

    En effet, alors que le battage médiatique entourant la publication s'est concentré sur cette situation particulière - la révocation de Gänswein en tant que préfet de la maison papale - et a caractérisé Gänswein comme étant prêt à chercher la tension, presque à dreser un pontificat contre l'autre, le livre offre bien plus que cela.

    En fait, son contenu le plus précieux est peut-être constitué par les extraits des homélies que Benoît XVI a prononcées au monastère Mater Ecclesiae, où il a passé les dernières années de sa vie.

    Ces homélies constituent probablement l'élément le plus novateur du livre, que Gänswein a écrit avec le journaliste Saverio Gaeta. Intitulé "Nothing but the Truth : My Life Beside Benedict XVI", le livre sort en italien le 12 janvier, mais CNA a pu le consulter en avant-première.

    Tant que sa voix le lui permettait, Benoît XVI préparait personnellement ses homélies, avec des notes écrites au crayon dans un carnet qui lui servait ensuite de fil conducteur pour ce qu'il allait dire. Il s'agissait d'homélies simples, précises et directes que les quatre Memores Domini (les laïques consacrées de Communion et Libération) qui servaient de famille à Benoît XVI enregistraient et transcrivaient.

    Seules quelques personnes ont pu écouter certaines de ces homélies, car Benoît XVI recevait rarement du monde, aussi le compte rendu de ces homélies est-il un trésor inestimable.

    Que peut-on trouver d'autre dans ce livre ? Tout d'abord, il y a bien sûr la colère et la surprise ouvertes de Gänswein d'avoir été brusquement relevé de son poste de préfet de la maison papale par le pape François, sans aucune explication.

    D'autres avant-premières évoquaient l'amertume de Benoît XVI en apprenant l'existence de Traditionis custodes, la lettre apostolique du pape François par laquelle il a annulé les décisions de l'ancien pape d'étendre la célébration de l'ancienne messe.

    Aussi "juteux" que soient ces détails pour les médias, ils ne constituent certainement pas l'élément le plus nouveau du livre.

    Sans filtre diplomatique, en utilisant le langage direct que ceux qui le connaissent sont habitués à entendre, Gänswein expose diverses situations intéressantes et partiellement inédites. Il s'agit notamment de l'affaire du livre du cardinal Robert Sarah, qui désignait Benoît XVI comme coauteur ; des contacts avec le cardinal Jorge Bergoglio avant et après qu'il soit devenu pape ; de la longue lettre que Benoît XVI a écrite au pape François pour commenter sa première interview accordée à La Civiltà Cattolica en 2013, et d'un nouveau détail sur la façon dont la décision de Benoît XVI de renoncer au pontificat a été prise.

    Ce livre offre un aperçu de ces histoires et d'autres à travers les yeux d'un témoin direct. Il doit être compris comme un mémorial, et non comme un acte d'accusation. Il fournit un compte rendu fidèle des situations et des histoires telles que Gänswein les a vécues.

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  • En mémoire du Cardinal Pell. Ces journaux de prison si chers à Benoît XVI

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    De Settimo Cielo (Sandro Magister) :

    En mémoire du Cardinal Pell. Ces journaux de prison si chers à Benoît XVI

    Pell

    Dans la soirée du mardi 10 janvier, jour de la fête de saint Grégoire de Nysse, le cardinal George Pell est décédé à Rome. Ses dernières apparitions publiques ont été le 5 janvier la messe sur la place Saint-Pierre pour les funérailles de Benoît XVI et, les 6 et 7 janvier, la prédication d'une retraite spirituelle à San Giovanni Rotondo.

    Entre lui et Joseph Ratzinger, il y avait une forte proximité de vision, rassurée pour les deux par un fil d'ironie, malgré la différence de caractère. Dans le livre à paraître du secrétaire du défunt pape, il est écrit que dans la dernière période de sa vie, le soir, après les vêpres, il aimait qu'on lui lise des articles ou des livres à haute voix. Et "parmi les textes que Benoît XVI a tant appréciés figurent les mémoires du cardinal George Pell sur son procès et son emprisonnement en Australie".

    Pell est l'auteur du mémorandum signé "Demos" qui a circulé parmi les cardinaux au printemps dernier, en vue d'un futur conclave, publié par Settimo Cielo le 15 mars.

    De son journal de prison, voici un petit florilège révélateur.

    *

    LA DOULEUR DU TRAVAIL, LA MIENNE ET CELLE DE MES AMIS CHINOIS

    (du lundi 4 mars au samedi 15 juin 2019)

    Dans le bréviaire, les troubles de Job se poursuivent et s'aggravent, car on laisse Satan l'infecter d'ulcères malins. Mais Job n'a pas condamné Dieu, même si sa femme amère l'a incité à "maudire Dieu et à mourir". Job n'a pas prononcé de paroles pécheresses. "Si de Dieu nous acceptons le bien, pourquoi n'accepterions-nous pas le mal ?" (Job 2, 9-10).

    En de nombreuses occasions, lorsqu'on m'a interrogé sur la souffrance imméritée, j'ai répondu que même "pour le Fils de Dieu, Jésus, cela ne s'est pas passé sans heurts". Pour les chrétiens, cela les amène toujours à s'arrêter et à réfléchir, et je leur ai parfois demandé de se souvenir aussi des moments de bénédiction. [...]

    Je n'ai jamais aimé les écrivains, même les grands écrivains chrétiens comme saint Jean de la Croix, qui soulignent le rôle essentiel et nécessaire de la souffrance si nous voulons nous rapprocher de Dieu. Je n'ai jamais lu beaucoup de ses œuvres, les trouvant un peu effrayantes, alors que j'ai réussi à terminer "Le château intérieur" de Sainte Thérèse d'Avila [1588], qui suit une théologie espagnole robuste similaire.

    Mon approche est plus proche de celle du grand-père de Jude Chen, [...] qui invoquait les petits ennuis de Dieu, parce que sans eux il serait devenu orgueilleux et qu'à cause d'eux il voulait éviter les plus gros ennuis. [...]

    Le temps que j'ai passé en prison n'est pas une partie de plaisir, mais cela devient une fête quand on le compare à d'autres expériences d'emprisonnement. Mon bon ami Jude Chen, originaire de Shanghai et vivant désormais au Canada, m'a écrit au sujet de l'emprisonnement de sa famille sous le régime communiste chinois.

    En 1958, le frère de Jude, Paul, un séminariste, et sa sœur Sophie, une lycéenne, ont été emprisonnés pour avoir été catholiques et ont passé 30 ans dans deux prisons différentes, pour Sophie dans le froid du nord de la Chine. La famille a eu droit à une visite mensuelle de quinze minutes lorsqu'elle était dans une prison de Shanghai et à une lettre de cent mots par mois pendant trois décennies.

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