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Actualité - Page 249

  • Un évêque allemand controversé bientôt à la tête du Dicastère pour la Doctrine de la Foi ?

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    De Jonathan Liedl sur le National Catholic Register :

    Cet évêque allemand controversé pourrait bientôt être le chef doctrinal du Vatican

    L'évêque Heiner Wilmer, qui a soutenu avec force les propositions les plus controversées de la voie synodale allemande, serait le choix "probable" du pape François pour diriger le Dicastère pour la doctrine de la foi.

    23 janvier 2023

    Il y a quelques semaines, la nomination d'un évêque allemand controversé au rôle influent de préfet du Dicastère de la Doctrine de la Foi aurait été bloquée par des cardinaux inquiets, qui ont exhorté le pape François contre cette nomination. Aujourd'hui, l'évêque Heiner Wilmer serait à nouveau le choix du Saint-Père pour diriger le bureau de la doctrine du Vatican.

    Mgr Wilmer, qui dirige le diocèse allemand de Hildesheim et qui a déploré il y a quatre mois que le synode allemand n'ait pas approuvé un texte appelant à des changements radicaux dans l'enseignement de l'Église sur la sexualité, aurait été fortement pressenti par le pape François pour succéder au cardinal Luis Ladaria en tant que préfet du Dicastère de la doctrine de la foi en décembre dernier. Mais l'intervention d'un certain nombre de prélats de haut rang, dont feu le cardinal George Pell, a mis en doute la solidité doctrinale de Mgr Wilmer et aurait dissuadé le pape d'aller de l'avant avec cette sélection, du moins temporairement.

    Aujourd'hui, selon le site Internet italien traditionaliste Messa In Latino, la candidature de l'évêque Wilmer est à nouveau fortement considérée par le Saint-Père. Dans une lettre ouverte adressée au pape François par le comité de rédaction du site, la nomination de Mgr Wilmer est qualifiée de "probable".

    L'intérêt du pape François pour l'évêque Wilmer survient au milieu de l'impasse actuelle entre le Vatican et l'épiscopat allemand au sujet du controversé Chemin synodal, un processus non contraignant au sein de l'Église catholique allemande qui cherche à apporter des changements hétérodoxes à la gouvernance ecclésiale, à l'ordination sacramentelle et à l'enseignement sur la sexualité. 

    Lors d'une réunion entre les responsables des bureaux curiaux du Vatican et les évêques allemands en novembre 2022, le cardinal Ladaria a critiqué les propositions du Chemin synodal qui "réduisent le mystère de l'Église à un simple institut de pouvoir ... qui doit être placé sous le contrôle de super-contrôleurs dès que possible". Les responsables du Vatican ont demandé un "moratoire" sur le Chemin synodal, ce que l'épiscopat allemand a rapidement rejeté.

    Selon les procès-verbaux des réunions, l'évêque Wilmer a soutenu tous les textes proposés par la Voie synodale lors de sa dernière assemblée en septembre 2022, y compris ceux demandant la création d'un Conseil synodal permanent, l'ordination des femmes et l'approbation morale des relations sexuelles entre personnes du même sexe.

    En ce qui concerne le texte appelant à des changements hétérodoxes dans l'enseignement de l'Église sur la sexualité, qui, selon le cardinal Ladaria, donnait "l'impression générale" que "rien ne peut être sauvé" dans l'enseignement orthodoxe de l'Église, "que tout doit être changé", Mgr Wilmer a non seulement soutenu la mesure, mais a déploré qu'elle n'ait pas reçu un soutien suffisant de la part des évêques allemands lors de l'assemblée de septembre pour être formellement adoptée.

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  • Un dominicain controversé dirigera en octobre une retraite pour les évêques au début du Synode

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    De Courtney Mares sur le National Catholic Register :

    Un prêtre dominicain controversé dirigera en octobre une retraite pour les évêques au début du Synode.

    Le père Radcliffe, âgé de 77 ans, a été à la tête de l'Ordre dominicain de 1992 à 2001. Ses déclarations hétérodoxes, notamment sur l'homosexualité, ont déjà suscité la controverse dans l'Église.

    23 janvier 2023

    Le cardinal Jean-Claude Hollerich a annoncé lundi que la session d'octobre 2023 du Synode des évêques sur la synodalité débutera par une retraite de trois jours dirigée par un prédicateur dominicain dont les déclarations sur l'homosexualité ont déjà suscité la controverse.

    Le père dominicain Timothy Radcliffe conduira les évêques catholiques et les participants à la 16e assemblée générale ordinaire du Synode des évêques lors d'une retraite près de Rome du 1er au 3 octobre, à l'invitation du pape François, selon le cardinal. 

    Le père Radcliffe, 77 ans, a été à la tête de l'Ordre dominicain de 1992 à 2001. Ses déclarations hétérodoxes, notamment sur l'homosexualité, ont déjà suscité la controverse dans l'Église.

    Dans le rapport anglican Pilling en 2013, le père Radcliffe a écrit que lorsqu'on considère les relations homosexuelles, "nous ne pouvons pas commencer par la question de savoir si c'est permis ou interdit ! Nous devons nous demander ce qu'elle signifie et dans quelle mesure elle est eucharistique. Il est certain qu'elle peut être généreuse, vulnérable, tendre, mutuelle et non violente. Ainsi, à bien des égards, je pense qu'elle peut être l'expression du don de soi du Christ."

    Le cardinal Hollerich a annoncé la retraite synodale lors d'une conférence de presse au Vatican le 23 janvier, promouvant une veillée de prière œcuménique qui se tiendra sur la place Saint-Pierre pour confier à Dieu les travaux du synode des évêques.

    "Le synode ne concerne pas la politique de l'Église. Il s'agit d'écouter l'Esprit de Dieu, d'avancer ensemble et de prier. Il y aura donc un point différent par rapport aux autres synodes. Après la veillée de prière, les évêques et les participants au synode partiront pour une retraite de trois jours. Nous commençons donc par la prière, par l'écoute de l'Esprit", a déclaré le cardinal Hollerich.

    La retraite des évêques et la veillée de prière œcuménique auront toutes deux lieu dans les jours précédant immédiatement la 16e Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, communément appelée synode sur la synodalité.  

    La 16e Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques se déroulera en deux sessions. La première session aura lieu du 4 au 29 octobre 2023, et la seconde en octobre 2024.

    Lors de la conférence de presse, le cardinal Hollerich a souligné qu'il n'est "pas préoccupé... qu'il y ait des opinions différentes dans l'Église catholique", mais qu'il voit "les tensions... comme quelque chose de positif" pour le synode sur la synodalité.

    "Nous n'avons pas besoin du synode dans l'Église catholique pour vivre des tensions. Il y a déjà des tensions sans le synode et ces tensions viennent du fait que chacun veut honnêtement voir ou partager comment nous pouvons suivre le Christ et annoncer le Christ dans le monde d'aujourd'hui. C'est là la source des tensions", a-t-il déclaré.

    "Maintenant, dans le document pour la phase continentale du synode, nous avons vu la tension aussi comme quelque chose de positif. Car pour avoir une tente, il faut une certaine tension. Sinon, la tente s'écroule. Et je pense que le synode, l'écoute de la Parole de Dieu, l'écoute de l'esprit, la prière ensemble, le fait d'être ensemble sur le chemin, vont apaiser les mauvaises tensions. Nous ne voulons pas que les mauvaises tensions détruisent l'Église, mais les bonnes tensions sont parfois nécessaires à l'harmonie."

    Le cardinal Hollerich, qui est le rapporteur général du processus synodal mondial de quatre ans, a déclaré dans une interview accordée à Vatican Media en octobre dernier qu'il pensait que la bénédiction par l'Église des unions homosexuelles, que le Dicastère pour la doctrine de la foi a rejetée, n'était pas une question réglée.

    Le cardinal a fait cette déclaration en réponse à une question sur la décision des évêques catholiques belges de soutenir la possibilité de bénir les unions de couples de même sexe, au mépris du Vatican.

    "Franchement, la question ne me semble pas décisive", a déclaré le cardinal Hollerich à L'Osservatore Romano dans une interview également publiée le 24 octobre 2022 par Vatican Media.

    Lors du point de presse d'aujourd'hui, le cardinal Hollerich a déclaré qu'il espérait que le synode conduirait à "un nouveau printemps de l'œcuménisme".

    La veillée de prière œcuménique, intitulée "Ensemble : Rassemblement du peuple de Dieu", sera animée par la communauté de Taizé en présence du pape le 30 septembre. 

    Les jeunes âgés de 18 à 35 ans de toutes les traditions chrétiennes sont invités à participer à ce que le Vatican a décrit dans un communiqué de presse comme "une suite aux Journées mondiales de la jeunesse" avec une louange et un culte avec la musique et la prière de Taizé.

    Selon son site web, plus de 50 groupes chrétiens représentant de nombreuses confessions se sont déjà associés au projet de veillée de prière, dont le Conseil œcuménique des Églises, la Fédération luthérienne mondiale et l'Exarchat métropolitain grec orthodoxe d'Europe.

    Le Vatican a invité des représentants œcuméniques à s'exprimer lors de la conférence de presse sur la veillée, notamment l'archevêque anglican Ian Ernest, l'archevêque de l'Église apostolique arménienne Khajag Barsamian et Frère Alois, le prieur de la communauté œcuménique de Taizé. Le pasteur Christian Krieger, président de la Fédération protestante de France, a également participé à distance.

    L'année dernière, le Vatican a publié une lettre demandant aux évêques catholiques d'inviter les dirigeants orthodoxes et protestants locaux à participer à l'étape locale du synode sur la synodalité.

    Ernest, qui est le représentant personnel de l'archevêque de Canterbury auprès du Saint-Siège et dirige le Centre anglican de Rome, a déclaré qu'il s'était "senti plus participant qu'observateur" lors de la session inaugurale du synode en octobre 2021, car sa "voix a été écoutée dans les discussions de groupe."

    "Ce processus synodal initié par le pape François donnera des ailes à notre unité œcuménique, à notre quête de travail pour marcher ensemble, et pour voir comment nous pourrions aider au mieux la souffrance de ceux qui vivent dans des situations de détresse dans ce monde brisé", a déclaré Ernest.

  • Un " schisme nauséabond" en Allemagne ? Alors que le processus synodal touche à sa fin, un groupe de laïcs met en garde contre le pire résultat possible

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    De Jonathan Liedl sur le National Catholic Register :

    Un " schisme nauséabond" en Allemagne ? Alors que le processus synodal touche à sa fin, un groupe de laïcs met en garde contre le pire résultat possible.

    Sans une intervention décisive de Rome, les catholiques fidèles d'Allemagne risquent d'être poussés dans la 'clandestinité', met en garde New Beginning

    23 janvier 2023

    Les observateurs de l'Église catholique en Allemagne ont longtemps craint que le Chemin synodal en cours dans le pays ne conduise à une scission de Rome. Et après que les évêques allemands aient refusé la demande du Vatican, en novembre, de mettre en place un "moratoire" sur le processus controversé et sa poussée pour l'ordination des femmes, la gouvernance laïque et l'approbation des relations sexuelles homosexuelles, ces craintes n'ont probablement fait que s'intensifier.

    Mais à moins d'une intervention plus décisive du Saint-Siège, une issue encore plus dommageable qu'une rupture formelle avec l'Église universelle apparaît comme la possibilité la plus probable : un "schisme nauséabond".

    "Le schisme nauséabond" décrit la situation en Allemagne si les dictats hétérodoxes de la Voie synodale deviennent la norme dans toute l'Allemagne, sans que le Vatican n'intervienne suffisamment. Dans ce contexte, des évêques hétérodoxes gouverneraient encore canoniquement la plupart des diocèses allemands, des idées qui violent la foi universelle seraient présentées comme un enseignement authentique de l'Église, et les catholiques allemands fidèles seraient confrontés à la répression.

    Les détails d'un schisme nauséabond ont été récemment esquissés par New Beginning, un mouvement laïc de catholiques allemands opposés à la trajectoire hétérodoxe de la Voie synodale. Le groupe a tenu une réunion d'information avec des journalistes catholiques américains en début de semaine, décrivant les résultats possibles du processus synodal à l'approche de son assemblée synodale finale, du 9 au 11 mars.

    New Beginning a décrit un schisme nauséabond comme "le pire résultat possible", tant pour l'Eglise particulière d'Allemagne que pour l'Eglise universelle.

    "En fait, il y aurait deux magistères : le magistère catholique romain, qui est contraint à une existence de niche en Allemagne, et le magistère 'différemment catholique' très actuel de la voie synodale, qui est poussé par les médias laïques et ecclésiastiques", a déclaré New Beginning lors du briefing, en référence à une citation de l'évêque Georg Bätzing, président de la conférence épiscopale allemande, sur les objectifs du processus synodal.

    Le groupe a ajouté qu'un schisme nauséabond créerait les conditions dans lesquelles les catholiques allemands fidèles sentiraient qu'ils doivent "quitter l'église", c'est-à-dire le corps ecclésial reconnu publiquement, "pour rester dans l'Eglise".

    Facteurs contributifs

    Même si les propositions du Chemin synodal sont techniquement non contraignantes, les membres du New Beginning s'attendent à une large "mise en œuvre de facto" de ces idées qui circulent dans la plupart des diocèses allemands.

    Certains évêques allemands, comme Mgr Bätzing, mettront en œuvre les propositions hétérodoxes de la Voie synodale dans leurs diocèses parce qu'ils croient qu'elles sont correctes. En effet, après qu'une mesure visant à promouvoir une vision hétérodoxe de la sexualité humaine n'ait pas reçu le soutien nécessaire des deux tiers de l'épiscopat allemand lors de l'assemblée de la Voie synodale de septembre 2022, Mgr Bätzing a déclaré aux médias qu'il veillerait néanmoins à ce que le texte devienne une "réalité" dans son diocèse du Limbourg. L'influent évêque a ajouté qu'il savait que plusieurs autres évêques lui emboîteraient le pas.

    Mais il est probable que la majorité des évêques allemands accepteront les propositions de la Voie synodale non pas pour des raisons idéologiques, mais parce qu'ils ne résisteront pas à une immense pression.

    Les pressions exercées sur les évêques pour qu'ils acceptent des positions hétérodoxes sur la sexualité, l'ordination et la gouvernance proviennent non seulement des médias laïques allemands, mais peut-être surtout des institutions ecclésiastiques allemandes officielles, y compris les médias catholiques et le personnel des écoles catholiques et des chancelleries diocésaines.

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  • Déjà 400 000 inscriptions pour les JMJ 2023 à Lisbonne

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    De kerknet.be :

    Déjà 400 000 inscriptions pour les JMJ 2023 à Lisbonne

    23 janvier 2023

    Les organisateurs des Journées mondiales de la jeunesse, qui débuteront en août 2023 à Lisbonne, visent un demi-million de participants.

    Six mois avant le début, quelque 400 000 jeunes se sont déjà inscrits aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) catholiques de 2023, qui se tiendront dans la capitale portugaise, Lisbonne. Dans un message vidéo adressé aux groupes de jeunes qui se préparent à participer, le pape François s'est dit ravi des nombreuses inscriptions. Il appelle les jeunes à toujours regarder au loin dans leur vie et à ne pas construire de murs. Ouvrez votre cœur à d'autres cultures, à d'autres jeunes qui sont également présents à ces Journées mondiales de la jeunesse. 

    La 37e édition des JMJ aura lieu à Lisbonne du 1er au 6 août 2023. En raison de la pandémie de corona, cet événement majeur avait été reporté de 2022 à 2023. Le pape François a déjà participé à trois éditions de la JMJ : Rio de Janeiro au Brésil en 2013, Cracovie en Pologne en 2016 et Panama en 2019. 

    Lisez tout et inscrivez-vous aux JMJ Lisbonne 2023 : https://www.cathobel.be/2023/01/envie-de-partir-aux-jmj-2023-a-lisbonne-rejoignez-la-route-church4you/

    Source : kro-ncrv.nl/katholiek

  • Des milliers de personnes ont manifesté pour la vie à Paris

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    D'Agnès Leclair sur le site du Figaro :

    À Paris, la marche pour la vie défile contre l'euthanasie

    REPORTAGE - Lancé cet automne par Emmanuel Macron, le débat sur la fin de vie était au cœur des préoccupations des quelques milliers de manifestants, lors de cette marche annuelle contre l'avortement organisée à Paris.

    « C'est quoi l'avenir d'une société qui tue les siens ? L'euthanasie, c'est la décadence. » Cécile, 57 ans, anti-IVG, est une habituée de la Marche pour la vie. Mais en ce dimanche glacial de janvier, c'est aussi le débat sur la fin de vie, lancé cet automne par le président de la République, qui a motivé cette assistante dentaire à participer à la marche annuelle contre l'avortement organisée à Paris. Un événement qui a attiré quelques milliers de manifestants - 20.000 selon les organisateurs - près de la gare Montparnasse.

    «Je ne comprends pas cet acharnement à vouloir tuer les gens. Est-ce pour éviter de payer trop de retraites?», ironise-t-elle. À ses côtés, Marie-Alix, 65 ans. «Je suis chrétienne. “Tu ne tueras pas” : ça a un sens pour moi », commente-t-elle entre quelques drapeaux à fleur de lys ou frappés du Sacré-Cœur brandis par des traditionalistes. Pascale Morinière, à la tête des Associations familiales catholiques (AFC), espère cependant que le message ne touche pas que les croyants. «Le serment d'Hippocrate - “Je ne provoquerai jamais la mort délibérément” est un message humaniste qui va bien au-delà des religions», relève-t-elle.

    À proximité d'une enceinte qui fait retentir la Macarena, Lorie, une vendeuse de 26 ans, est venue pour «alerter la classe dirigeante contre ces dérives mortifères». C'est la première fois qu'elle participe à la Marche pour la vie. À l'inverse de François-Xavier et Marie-Alix, qui ont fait le déplacement de Nantes avec leurs enfants. Eux se sont rencontrés en 2013, à la Manif pour tous. À l'époque, la foule était plus nombreuse.

    «Arrêtez d'emmerder les embryons»

    Des Femens, seins nus, arborant le slogan «IVG, c'est sacré» sur le torse, ont fait une apparition face au cortège avant d'être interpellées. D'autres slogans émaillent les pancartes roses et jaunes distribuées par les organisateurs de la marche comme «Euthanasie serment d'hypocrite» ou «Arrêtez d'emmerder les embryons». Les organisateurs du défilé n'ont voulu faire l'impasse sur la constitutionnalisation de la loi Veil, prochainement examinée au Sénat. «La vie doit être respectée de la conception à la mort naturelle», estime Nicolas Tardy-Joubert, président du rassemblement. Il insiste cependant sur les 70 % de Français éligibles aux soins palliatifs qui n'y ont pas accès. «Là est la vraie priorité politique. Le vrai scandale», pointe-t-il. Sur le podium, le professeur de médecine Timothy Devos, auteur d'Euthanasie, l'envers du décor, est venu «mettre en garde» les Français sur l'évolution de la loi en Belgique. «20 ans après la dépénalisation de l'euthanasie, on peut voir que ce n'est pas un modèle à suivre. Une euthanasie sur trois n'est pas déclarée, critique-t-il. Une part croissante de personnes âgées et vulnérables la demandent. Ils ne sont pas en fin de vie mais craignent d'être une charge pour leur famille».

  • Une scientifique de Harvard : les merveilles de l'univers pointent vers un Créateur

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    De Jonah McKeown sur Catholic News Agency :

    Une scientifique de Harvard : les merveilles de l'univers pointent vers un Créateur

    21 janvier 2023

    Les merveilles que nous voyons dans l'univers "devraient nous faire sortir de nous-mêmes", a déclaré la semaine dernière une scientifique de l'Ivy League, "en regardant non seulement vers les merveilles elles-mêmes et vers les vérités qu'elles révèlent, mais aussi vers la source de toutes les vérités et le Créateur ultime de toutes choses."

    Karin Öberg, professeur d'astronomie et directrice des études de premier cycle à l'université de Harvard, a déclaré que son travail de scientifique l'a aidée à apprécier le fait que nous vivons dans un univers qui "a un début, un milieu et une fin qui se déroule dans le temps."

    Elle a également déclaré que la croyance en Dieu, loin d'être un obstacle à la recherche scientifique, peut en fait être utile aux scientifiques en raison de la "base sûre" que fournit la croyance en un Créateur. Mme Öberg s'est elle-même convertie de l'athéisme.

    "Je pense que nous devrions être convaincus que le fait d'avoir une vraie philosophie et une vraie religion devrait faciliter les découvertes scientifiques, et non l'inverse", a déclaré Mme Öberg dans un discours prononcé le 13 janvier.

    Karin Öberg delivers a keynote address at the Wonder Conference on Jan. 13, 2023. Credit: Word on Fire/Screenshot
    Karin Öberg prononce un discours lors de la Wonder Conference, le 13 janvier 2023. Crédit : Word on Fire/Screenshot

    Karin Öberg a prononcé le deuxième discours principal le 13 janvier à la Wonder Conference, organisée par l'apostolat catholique des médias Word on Fire, qui s'est tenue à Grapevine, au Texas, et a attiré environ 1 000 participants.

    Mme Öberg, un scientifique d'origine suédoise qui siège au conseil d'administration de la Société internationale des scientifiques catholiques, étudie principalement la formation des étoiles et des planètes. L'espace "vide" entre les étoiles, appelé "milieu interstellaire", n'est en réalité pas vide du tout, mais contient de grandes quantités de gaz et de poussière. Au fil des millions d'années, les nuages interstellaires peuvent commencer à s'effondrer sur eux-mêmes, et c'est ainsi que se forment les étoiles, a expliqué Mme Öberg.

    De nombreux scientifiques, aujourd'hui et dans le passé, ont été guidés dans leur recherche scientifique par leur foi, a déclaré Öberg. L'abbé Georges Lemaître, qui a été le premier à proposer la théorie connue aujourd'hui sous le nom de Big Bang, a contribué à répandre l'idée que l'univers avait un commencement et qu'il avait donc besoin d'un Créateur.

    "Je ne peux m'empêcher de me demander si la raison pour laquelle il a eu cette idée, contrairement à certains autres brillants scientifiques dont il était entouré, n'avait pas quelque chose à voir avec sa foi catholique. Je veux dire qu'il savait déjà, par la foi, que l'univers avait un commencement dans le temps", a déclaré Mme Öberg, faisant référence à la croyance catholique en la création telle qu'elle est décrite dans le livre de la Genèse.

    "Et je ne peux m'empêcher de me demander si cela lui a facilité l'acceptation de cette idée... [et] c'est une raison, je pense, pour laquelle de nombreux athées étaient très préoccupés par la théorie du Big Bang telle qu'elle était présentée."

    Mme Öberg a déclaré que, malgré le respect de la science et de la méthode scientifique chez nombre de ses collègues, il est important de noter que la méthode scientifique a des limites.

    "Il y a beaucoup de questions sur l'univers que nous pouvons poser qui ne sont pas scientifiques... des choses comme : Qu'apprend-on d'un art magnifique ? Qu'est-ce qui rend l'art beau ?" a-t-elle poursuivi.

    Il existe une idée commune, dit-elle, selon laquelle "on ne peut savoir si quelque chose est vrai que si on peut le démontrer scientifiquement." En réalité, il existe de nombreux moyens de parvenir à la vérité, "la science étant l'un d'entre eux", mais pas la seule méthode. Il y a des questions - comme celles de la moralité - qui sont réservées aux domaines religieux et philosophiques. Et la plupart des scientifiques peuvent en avoir l'intuition, a-t-elle dit.

    "Si vous parlez à un scientifique [et lui demandez] pourquoi il a une idée ou une hypothèse particulière, il répond souvent des choses comme : 'C'était une inspiration'. Alors qu'au fond, [la méthode scientifique] est censée être un processus hyper-rationnel", a déclaré Mme Öberg. Au lieu de cela, "vous faites essentiellement appel au Saint-Esprit", a-t-elle ajouté en riant.

    La rationalité et l'ordre que les scientifiques observent dans l'univers - et qui rendent possibles toutes sortes de recherches scientifiques - indiquent un Créateur qui est la source de toute pensée rationnelle, a-t-elle poursuivi.

    "Le projet scientifique repose sur l'existence d'un ordre et d'une intelligibilité dans l'univers, ce que la science ne peut pas prouver. C'est quelque chose qu'elle suppose exister", a déclaré Mme Öberg.

    De plus, a-t-elle ajouté, "si nous ne sommes que des animaux qui ont évolué pour survivre et procréer, il n'y a aucune raison pour que cela s'accompagne d'une raison finement accordée à la recherche de la vérité". Le fait que les humains soient rationnels et recherchent une puissance élevée montre que nos âmes sont "calquées sur Dieu lui-même".

    L'intelligibilité de l'univers, que les scientifiques continuent de découvrir, "montre l'incroyable générosité du Créateur qui partage à nouveau ses pouvoirs causaux avec la création d'une manière qui, je pense, aurait été impossible à imaginer dans le monde pré-scientifique".

    La première Wonder Conference, qui s'est déroulée au Gaylord Texan Resort & Convention Center dans la région de Dallas-Fort Worth, a été présentée comme une "occasion de dialoguer avec des théologiens et d'autres experts sur des questions importantes à l'intersection de la foi catholique et de la culture séculière". La conférence, qui a été financée en partie par une subvention de la Fondation Templeton, a donné lieu à des interventions d'érudits religieux et de scientifiques, ainsi que de l'évêque Robert Barron de Winona-Rochester, Minnesota, fondateur et visage de Word on Fire.

    "La perception d'une incompatibilité entre la foi et la science a conduit à une augmentation du nombre de personnes qui se déclarent non affiliées sur le plan religieux. Cette perception va à l'encontre de l'expérience de la tradition catholique, qui transmet la belle harmonie entre la foi et la science", peut-on lire sur le site Web de la conférence.

    Jonah McKeown est rédacteur et producteur de podcasts pour la Catholic News Agency. Il est titulaire d'une maîtrise de l'école de journalisme de l'université du Missouri et a travaillé comme rédacteur, comme producteur pour la radio publique et comme vidéaste. Il est basé à St. Louis.

  • Que va devenir l'Arménie ?

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    D'Yves Thibaut de Maisières sur RCF :

    "L'Arménie conserve une part de l'Europe qui, ici, s'efface"

    L'Arménie, premier royaume chrétien de l'Histoire, est un pays aujourd'hui éprouvé. Une situation généralement peu abordée par les médias. La province du Haut-Karabach est coupée du monde et les villes frontalières sont bombardées. André Malaise, qui se rend régulièrement en Arménie, nous raconte comment vivent les populations imprégnées de leur culture chrétienne apostolique dans ce pays situé entre la Turquie à l'ouest et l'Azerbaïdjan à l'est.

    ©Pixabay
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    Des paysages à couper le souffle, avec ses chaînes de montagnes laissant percevoir ça et là des monastères séculaires, témoignages de cette culture tellement imprégnée de leur tradition chrétienne apostolique. Comme le dit un arménien vivant à Bruxelles :" l'Arménie est authentiquement européenne et conserve une part de l'Europe qui, ici, s'efface". Il est urgent, pour André, citoyen liégeois, de sensibiliser sur ce conflit dont on parle trop peu.

    Il y a une injustice médiatique sur ce conflit !  

    C'est cette prise de conscience qui l'a poussé à se rendre sur place au début de l'intensification du conflit en 2020. C'est là, dans la zone frontalière avec l'Azerbaïdjan à 15 km du corridor actuellement fermé et menant à la province du Haut-Karabach, dans ces villes de Vardenis, Erevan ou Hadrout, qu'il rencontre des population éprouvées mais tellement résilientes, habituées aux bombardements mais choisissant de continuer leur vie presque "normalement". 

    Un conflit qui n'est pas nouveau

    Il faut remonter loin dans l'Histoire pour se rendre compte que ce premier royaume chrétien, dont la conversion remonte au 4e siècle, est sujet à des persécutions des puissances voisines, à l'instar des pogroms et génocide commis entre la fin du XIXe et son apogée en 1915. Et dans ce conflit, il semble que les populations arméniennes soient les victimes d'une haine adverse que ces derniers ne semblent pas démontrer en retour. 

    Sensibiliser en Belgique 

    André Malaise continue aujourd'hui de parcourir la Belgique et de rencontrer la diaspora pour renforcer ses liens dans notre pays. L'occasion de rappeler ce que nous devons à cette culture orientale qui a plus que jamais besoin d'aide pour faire face à une situation dramatique pour sa population.

  • Persécutions : des statistiques suffisent-elles à toucher le coeur des gens ?

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    De Louis Daufresne sur la Sélection du Jour :

    360 millions de chrétiens ont été « fortement persécutés et discriminés » en 2022

    Après Noël, des ONG tentent de réveiller l’opinion emmitouflée dans sa routine, son confort ou ses angoisses, pour plaider la cause des chrétiens persécutés dans le monde. Ce n’est pas gagné mais quels efforts ne fournissent-elles pas ! À coup chiffres, de courbes, de cartes, de rapports et de tables rondes, elles glissent sous nos yeux blasés une réalité que beaucoup de journalistes répugnent à voir et donc à montrer. La semaine prochaine, l'Aide à l'Église en Détresse (AED) organise sa 14e Nuit des Témoins où il sera fait mémoire des martyrs de l’année passée, du Tchad à la Birmanie et Haïti. Cet événement coïncide avec la publication, par l'ONG Portes Ouvertes, de l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens.

    Ce baromètre fait valoir que depuis 30 ans, le nombre de pays touchés a presque doublé« En 1993, date du premier classement, 40 pays étaient concernés, aujourd’hui on en compte 76 », relève Patrick Victor, directeur de Portes Ouvertes France-Belgique dont le siège est à Strasbourg. Né d’un père indien musulman et d’une mère allemande, Patrick Victor est sensible à la dimension multiculturelle. À ses débuts, en 1955, l'association Portes Ouvertes s'occupait des pays communistes. Son fondateur, un religieux baptiste néerlandais du nom de Frère André (alias Anne van der Bilj) y faisait passer des bibles en contrebande. Cet ancien soldat de l’armée coloniale en Indonésie voyagea en Pologne, en URSS, en Chine, dans des conditions parfois épiques. Il vient de mourir à 92 ans.

    Ce contact avec la clandestinité incline Portes Ouvertes à surtout s’intéresser aux pays où les chrétiens sont le plus persécutés. Dans le top 11 de l'« extrême » figurent la Corée du Nord, la Somalie, le Yémen, l’Érythrée, la Libye, le Nigeria, le Pakistan, l’Iran, l’Afghanistan, le Soudan et l’Inde, où « depuis l’arrivée de Narendra Modi au pouvoir, les attaques violentes contre les chrétiens ont drastiquement augmenté ». Le baromètre parle de « crimes d’honneur, de jets d’acide, de passage à tabac par des foules, de jeunes filles agressées sexuellement ».

    L’an dernier, 5.621 chrétiens ont été tués, 4.542 étaient détenus et 5.259 ont été enlevés. 2.110 églises ont été fermées, attaquées ou détruites. Les atteintes vont de l'« oppression quotidienne discrète » aux « violences les plus extrêmes ». Ce recensement mobilise quelque 4000 personnes à l’année ! Il s’agit de faire remonter l’information au plus juste pour que l’aide soit adaptée en conséquence. D’outil de travail, l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens est devenu un support de communication. L’an dernier, 360 millions de chrétiens ont ainsi été « fortement persécutés et discriminés » soit 1 sur 7. Ces statistiques suffisent-elles à toucher le cœur des gens ? Ici, on bute sur plusieurs obstacles :

    D’abord, il y a le périmètre de la persécution : comment savoir qu’elle s’exerce en raison de la foi ? Portes Ouvertes dit tenir une comptabilité fine, grâce aux remontées du terrain, village par village. Tout conflit autour d’un puits ou d’un cheptel, toute attaque djihadiste, ne figure pas dans l’index. Il faut que l’intention de nuire aux chrétiens en tant que tels soit avérée. « Il ne s’agit pas de faits divers sans lien les uns avec les autres », affirme l’ONG. On présume que les chiffres retenus sont plutôt un seuil qu’un plafond.

    Deuxième obstacle : le mur des mots. Beaucoup estiment que les chrétiens ne peuvent pas être discriminés, dans la mesure où l’Église est vue comme une institution utilisant son pouvoir « pour que [son] idée du Bien l’emporte sur la liberté des autres », ainsi que l’écrit Raphaël Enthoven dans une tribune sur l'euthanasie. Pourquoi la soutiendrait-on là-bas, alors que les bonnes consciences, de Roselyne Bachelot à La Libre Pensée, s'emploient ici à raser les églises de campagne et à déboulonner les statues de la Vierge ? Conséquence de cette posture : on refuse aux chrétiens persécutés le statut à la fois de minorités et de victimes. 

    Le troisième obstacle est un angle mort médiatique, celui de l’incarnation. Malgré l’abondance de témoignages sur les violences subies, les journalistes manquent d’histoires à raconter. La persécution des chrétiens ne débouche pas sur des affaires judiciaires retentissantes. Souvenez-vous d’Asia Bibi, paysanne du Pakistan accusée de blasphème envers l’islam. Sans procès ni condamnation à mort, sans emprisonnement ni assassinat collatéral, sans libération ni exfiltration, jamais son nom ne serait sorti de son pays. Ce feuilleton mobilisa pendant 10 ans (2009-2019) des avocats, des journalistes, des politiques. La cause prit les traits d'un visage.

    Songez à la séquence provoquée par le retour des « mères » djihadistes et de leurs enfants détenus en Syrie. Media rime avec sagas. Celles-ci offrent des mise en scène, permettent à l'émotion de se libérer et, ce faisant, d'influencer l'opinion. En moyenne, 14 chrétiens sont tués chaque jour au Nigeria. Il BHL s'était insurgé contre le silence entourant ce massacre. Privé de cet aspect humain, du cri, de la colère et des pleurs, tous les index du monde seront aussi froids et insipides qu’un dépliant bancaire.

    Pour aller plus loin :

    INDEX MONDIAL DE PERSÉCUTION DES CHRÉTIENS 2023

    >>> Lire sur Portes Ouvertes

  • Dans un livre posthume, Benoît XVI défend le christianisme contre les allégations d'intolérance

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    D'AC Wimmer sur Catholic News Agency :

    Dans un nouveau livre, le défunt Benoît XVI défend le christianisme contre les allégations d'intolérance

    19 janvier 2023

    Che cos’è il Cristianesimo

    Le pape émérite Benoît XVI a défendu à titre posthume le christianisme contre les allégations d'intolérance "au nom de la tolérance".

    Dans un nouveau livre publié en Italie, le défunt pontife met en garde contre une "manipulation radicale des êtres humains" et "la déformation des sexes par l'idéologie du genre" au nom de la tolérance.

    Rejetant l'argument d'un théologien allemand selon lequel le monothéisme est lié à l'intolérance, Benoît XVI rétorque que "le contrepoids authentique à toute forme d'intolérance" est, en fait, le Christ crucifié.

    La contribution du défunt pontife, datée de décembre 2018, est publiée dans un nouveau recueil de textes du pape théologien, présenté par l'éditeur italien comme un "quasi-testament" spirituel."

    Le volume de 190 pages est intitulé "Qu'est-ce que le christianisme ?" Il contient 16 contributions, dont quatre inédites.

    Selon CNA Deutsch, le partenaire d'information en langue allemande de CNA, tous les textes ont été écrits après la démission de Benoît XVI en 2013.

    Outre sa réflexion sur le monothéisme et l'intolérance moderne contre le christianisme, les textes couvrent plusieurs autres sujets théologiques, de l'intercommunion à la réforme de la liturgie et au dialogue de l'Église avec l'islam.

    Plusieurs de ces sujets ont déclenché des réactions véhémentes de la part d'évêques et de théologiens allemands et ont mis l'Église en Allemagne en porte-à-faux avec le Vatican - et le défunt pontife.

    L'un de ces sujets virulents est la question de l'intercommunion entre protestants et catholiques, que les principaux évêques allemands ont encouragée, malgré les objections du Vatican.

    Le défunt pontife réfléchit au sacrement de l'Eucharistie dans son essai sur l'intercommunion. Il explique pourquoi un véritable œcuménisme doit tenir compte des différences entre protestants et catholiques, plutôt que de les masquer.

    Les réactions des milieux allemands à l'encontre de ces explications et de sa propre personne dans le passé sont l'une des raisons pour lesquelles - selon l'éditeur - le pape émérite a choisi de publier l'ouvrage à titre posthume, et d'abord en italien.

  • Bruxelles, 13 février : Bioéthique en Belgique; état des lieux et perspectives pour 2023 (une conférence de l'IEB)

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    L'Institut Européen de Bioéthique (IEB) vous propose une soirée inédite sur l’actualité belge et européenne des grands sujets de bioéthique, les propositions de loi en cours et les perspectives bioéthiques pour 2023. 

    Venez découvrir les nouveautés pour se former, les ressources de l'IEB pour vous informer et bien sûr, des initiatives inspirantes et de bonnes nouvelles !

    Intervenants :

    • Dr Léopold Vanbellingen, chargé de recherche (IEB)
    • Odile Maisonneuve, assistante de recherche (IEB)
    • Constance du Bus, juriste et chargée d'étude (IEB)

    Ouvert à tous, sur inscription.

    Lundi 13 février 2023

    20h-21h30

    Hôtel Chambord – Rue de Namur 82, 1000 Bruxelles

    Metro : Porte de Namur

    GRATUIT – Inscription obligatoire avant le 8 février

  • Plus de 100 000 participants à la 50e Marche pour la Vie à Washington; et des témoignages forts

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    De kath.net/news (traduction automatique) :

    « N'ayez pas peur ! Nagez contre le courant! Choisissez la vie!"

    21 janvier 2023

    Plus de 100 000 participants à la 50e Marche pour la Vie à Washington DC - Parmi les invités vedettes la fille de Sainte Gianna Beretta Molla et Jonathan Roumie, acteur de Jésus de la série "The Chosen" - Un reportage de Roland Noé de Washington DC

    Washington DC (kath.net/rn)

    Une foule incroyable, une ambiance émouvante, des dizaines de milliers de jeunes. Quiconque est un peu fatigué de l'Église et en a assez du sectarisme de l'Église synodale allemande devrait jeter un regard salutaire sur les États-Unis. Une fois par an, il y a la "Marche pour la vie" à Washington DC, une fontaine de jouvence pour bannir toute dépression de l'Eglise. Un petit groupe kath.net a pu participer à la marche pour la troisième fois. La 50e Marche pour la vie à Washington DC était cette fois très spéciale : pour la première fois après l'importante décision pro-vie de la Cour suprême "Dobbs v. Jackson Women's Health Organization", des foules impressionnantes se sont réunies dans la capitale américaine, selon les médias, il devait y avoir plus de 100 000 personnes. Déjà la veille du jeudi, il y avait eu la Sainte Messe au Sanctuaire national de l'Immaculée Conception, un premier temps fort. Plusieurs milliers de personnes ont pris d'assaut la basilique pour la prière, les gens ont prié toute la nuit après une messe devant le Saint des Saints, avec de nombreux évêques, prêtres et la prière a également été au centre de nombreux autres événements liés à la Marche pour la Vie. Il y avait aussi des événements culturels autour du thème "Pro-Life".

    Enfin, vendredi, le point d'orgue : Sous le soleil et le froid hivernal, les nombreux participants - majoritairement jeunes - se sont retrouvés au « National Mall ». En première partie, le groupe de rock chrétien-irlandais "We are Messengers" a fourni un mini-Woodstock et a fait oublier le vent glacial. Darren Mulligan, le chanteur, a déménagé à Nashville avec sa famille d'Irlande en 2016 après avoir signé un contrat d'enregistrement avec Word Entertainment. Le groupe a beaucoup de succès aux États-Unis et y a une large base de fans.

    Puis le programme a commencé, un temps fort chassant l'autre. L'évêque Michael Burbidge d'Arlington, président du Comité pro-vie de la Conférence épiscopale américaine, a encouragé les participants. "Nous sommes tellement fiers de vous. Merci pour votre témoignage », a-t-il dit aux nombreux participants au nom des autres évêques.

    Puis Lynn Fitch est montée sur le podium. Fitch est considérée comme l'une des grandes héroïnes pro-vie des États-Unis car, en tant qu'avocate de l'État du Mississippi, elle a contribué à faire tomber les lois nationales sur l'avortement aux États-Unis. "Mais ce n'est en aucun cas la fin de notre voyage", a-t-elle souligné. Puis vinrent des politiciens républicains et même un jeune politicien démocrate. "J'ai assisté à la première marche pour la vie en 1974. Cet événement nous a incités à faire de plus en plus pour défendre la vie", a déclaré Chris Smith, représentant du New Jersey. Steve Scalise, le nouveau chef de la majorité républicaine au Congrès, a souligné dans son discours qu'avec la fin de Roe v. Wade a initialement été remportée la première bataille. L'homme politique du sud de la Louisiane, qui a survécu à un assassinat par balle par un gauchiste radical en 2017, a déclaré qu'après seulement huit jours, la nouvelle majorité était en mesure d'adopter une législation prévoyant des soins médicaux pour les enfants qui survivent après leur avortement en dehors de l'utérus. Auparavant, cette loi avait été rejetée par les démocrates un nombre incroyable de 80 fois au Congrès. "C'est la différence que font les élections." Scalise a également déclaré dans son discours qu'un seul démocrate au Congrès avait approuvé le projet de loi, même si les sondages montrent que plus de 70% des citoyens américains le soutiennent. Cependant, il est actuellement difficile de savoir si la loi sera votée au Sénat, puisque les démocrates y sont majoritaires.

    Trenee McGee, membre de la Chambre des représentants du Connecticut, a alors provoqué beaucoup d'excitation avec son enthousiasme. La jeune démocrate a montré que tous les démocrates ne sont pas du côté de la "culture de la mort". « Je me tiens ici aujourd'hui et je proclame 'la vie'. Je défends les femmes noires pro-vie dans le monde entier. » Le point culminant suivant a été la performance de sœur Mary Casey et de sa sœur biologique Casey, qui est porteuse du syndrome de Down. Casey a dit dans le micro devant la foule : "J'aime ma vie. J'ai le syndrome de Down. Mais cela ne me définit pas. C'est Dieu qui me définit. Nous sommes tous infiniment précieux, que nous soyons nés ou à naître, handicapés ou non.

    Une femme italienne très particulière est ensuite entrée sur scène en tant qu'invitée surprise : Gianna Emanuela Molla, la fille de sainte Gianna Beretta Molla. En 1962, la sainte italienne a strictement refusé de faire avorter son propre enfant pour sauver sa santé. Gianna Emanuela a dit qu'elle remercie Dieu chaque jour pour le don de la vie. "Je ne serais pas là si je n'étais pas autant aimée."

    Mais vint ensuite le véritable invité vedette du jour : Jonathan Roumie, qui incarnait Jésus dans la série biblique "The Chosen", déjà culte dans les milieux chrétiens. Jonathan a été accueilli par un tonnerre d'applaudissements et a partagé qu'il avait vu des miracles dans sa propre vie. « Dieu est réel. Jésus est la lumière du monde." L'acteur de Jésus a rendu compte de ses trois dernières années avec la série The Chosen. Il a ensuite spécifiquement fait prendre conscience que non seulement Dieu est réel, mais aussi Satan. C'est le "père du mensonge" qui veut semer le doute alors que dans votre cœur vous savez réellement quoi faire. "L'avortement est satanique. Mais le temps de Satan est limité. Son travail est de causer ma destruction et la vôtre. " "Mais nous savons aussi comment l'histoire se termine : c'est Dieu qui a gagné."

    Roumie a ensuite rappelé que l'industrie du divertissement avait eu des influences démoniaques ces dernières années et que les choses s'annonçaient très sombres. Des éléments sataniques peuvent être trouvés dans de nombreux films. Il y aurait des films au contenu destructeur. Que pouvez-vous faire? Il ne faut pas avoir peur. « N'ayez pas peur ! Nagez contre le courant! Choisissez la vie ! » A la fin de son discours, l'acteur a appelé les participants à prier le chapelet et à regarder dans les recoins sombres de leur vie et à les remplir de la lumière du Christ.

    Photos sur kath.net-MeWe : https://mewe.com/p/kathnet

    Discours de l'acteur de Jésus Jonathan Roumie

    Discours de la fille de Sainte Gianna Beretta Molla

    Toute la marche en accéléré :

    Plus de films :

  • Toute atteinte à la vie est également une atteinte à l'État de droit démocratique, à la dignité et au bien-être social (les évêques brésiliens)

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AMÉRIQUE/BRÉSIL - Toute atteinte à la vie est également une atteinte à l'État de droit démocratique, à la dignité et au bien-être social

    20 janvier 2023

    Brasilia (Agence Fides) - " Il faut rappeler que toute atteinte à la vie est également une atteinte à l'État de droit démocratique et constitue une atteinte à la dignité et au bien-être social " : c'est ce qu'ont souligné les évêques brésiliens, dans une note où ils expriment leur désaccord avec toute initiative qui assouplit l'avortement, comme les dernières mesures du ministère de la Santé, contenues dans l'ordonnance GM/MS n° 13, publiée le 13 janvier.

    La Conférence nationale des évêques brésiliens (CNBB), dans sa note intitulée "La vie avant tout", cite l'abandon par le Brésil de la Convention de Genève et l'abrogation de l'ordonnance précédente qui déterminait la notification de l'avortement par viol aux autorités de police. Les évêques demandent au gouvernement fédéral de clarifier ces aspects, car la défense de l'enfant à naître était un engagement pris lors de la campagne électorale.

    "L'heure appelle à la sagesse et à l'équilibre pour une recherche efficace de la paix", écrivent les évêques, qui réitèrent le fait que l'Église, sans aucun parti ni lien idéologique, fidèle à son Maître, "appelle tous à s'unir dans la défense et la protection de la vie dans toutes ses phases, une mission qui exige un engagement pour les pauvres, pour les femmes enceintes et leurs familles, en particulier pour la vie enceinte sans défense". Réitérant un "non" ferme à l'avortement, les évêques appellent à la contribution de tous pour promouvoir la dignité de chaque être humain.

    Le président de la Commission épiscopale pour la vie et la famille, Mgr Ricardo Hoepers, évêque de Rio Grande, commentant la note publiée par la CNBB "dans laquelle elle défend fermement la vie humaine depuis la conception jusqu'à sa fin naturelle" a souligné l'importance de la promotion et du soin intégral de la mère et de l'enfant, qualifiant de dangereuse la voie empruntée par le gouvernement fédéral qui conduit à la promotion d'une culture pro-avortement. "Le Brésil, tout notre peuple, est pour la culture de la vie", a-t-il dit, citant les résultats de récents sondages.

    "Nous voulons défendre la vie, la culture de la vie de manière intégrale dans toutes ses phases", a encore souligné l'évêque dans un message vidéo. "Nous croyons qu'il est possible, en plein dialogue avec les politiques publiques, une promotion intégrale de la mère et de l'enfant, une défense intégrale de la mère et de l'enfant, une prise en charge intégrale de la mère et de l'enfant, couvrant ainsi toutes les familles". "En tant qu'Église, a-t-il conclu, nous défendrons toujours notre position par rapport à la vie comme quelque chose de sacré, d'inaliénable, qui a une dignité qui ne peut être ignorée. Les lois le prévoient et notre cœur de chrétien confirme certainement, avec notre foi, que Dieu nous a donné ce grand cadeau qu'est la vie, et que nous avons le devoir de la protéger".

    (SL) (Agence Fides 20/1/2023)