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Actualité - Page 427

  • 95 attaques contre des églises catholiques aux États-Unis depuis mai 2020

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    De Kate Olivera sur le National Catholic Register :

    Les évêques signalent 95 attaques contre des églises catholiques aux États-Unis depuis mai 2020

    Les incidents comprennent des incendies criminels, la destruction de statues et la défiguration de bâtiments d'église et de pierres tombales avec des croix gammées et un langage anticatholique.



    13 septembre 2021

    Au moins 95 incidents de vandalisme sur des églises catholiques ont été signalés à travers les États-Unis depuis mai 2020, selon un rapport du Comité pour la liberté religieuse de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis.

    Les incidents comprennent des incendies criminels, la destruction de statues et la défiguration de bâtiments d'église et de pierres tombales avec des croix gammées et des propos anticatholiques. 

    "Que ceux qui ont commis ces actes soient des individus perturbés appelant à l'aide ou des agents de la haine cherchant à intimider, ces attaques sont les signes d'une société qui a besoin de guérison", ont écrit l'archevêque Thomas Wenski de Maimi, président du comité de l'USCCB sur la liberté religieuse, et l'archevêque Paul Coakley d'Oklahoma City, président du comité de l'USCCB sur la justice domestique et le développement humain, dans une déclaration publiée en juillet 2020. 

    "Dans ces incidents où les actions humaines sont claires, les motivations ne le sont toujours pas. Alors que nous nous efforçons de comprendre la destruction de ces symboles sacrés d'amour et de dévotion désintéressés, nous prions pour ceux qui en sont responsables et nous restons vigilants pour éviter que cela ne se reproduise", ont écrit les évêques. 

    Le dernier incident inclus dans le rapport a eu lieu le 5 septembre. Des vandales ont graffité une porte et deux panneaux dans une église catholique à Louisville, Colorado, à environ 30 km au nord-ouest de Denver.

    Des incidents se sont produits dans 29 États.

    Le rapport mentionne 12 incidents en Californie depuis mai 2020, dont la dégradation et le retrait d'une statue de St Junipero Serra en octobre 2020 et un incendie criminel en juillet 2020 qui a détruit des parties d'une église de mission vieille de 249 ans à San Gabriel.  

    Le rapport cite également 14 incidents à New York, dont des graffitis anti-catholiques et anti-police sur l'extérieur de la cathédrale St. Patrick en janvier. 

    Dans certains cas, les diocèses ont demandé un renforcement de la sécurité suite à des actes de vandalisme.  

    Le diocèse de Brooklyn a demandé une présence policière accrue en mai, après deux incidents de vandalisme sur des propriétés d'église en trois jours. Une statue représentant la Sainte Mère tenant l'enfant Jésus a été découverte vandalisée à l'extérieur des bureaux administratifs du diocèse, avec le Christ décapité. Un crucifix exposé à l'extérieur d'une paroisse a également été retrouvé renversé, et un drapeau américain à l'extérieur du presbytère a été brûlé. Les deux incidents ont fait l'objet d'une enquête en tant que crimes haineux potentiels. 

    "Nous sommes très préoccupés par l'existence d'une tendance aux crimes haineux contre les catholiques", a déclaré Mgr Anthony Hernandez, le modérateur de la curie du diocèse, dans une déclaration à la suite des attaques. 

    "Notre nation se trouve à une heure extraordinaire de conflit culturel", ont écrit les archevêques Wenski et Coakley. 

    "La voie à suivre doit passer par la compassion et la compréhension pratiquées et enseignées par Jésus et sa Sainte Mère. Contemplons, plutôt que de détruire, les images de ces exemples de l'amour de Dieu. En suivant l'exemple de Notre Seigneur, nous répondons à la confusion par la compréhension et à la haine par l'amour."

  • Des Etats-Unis à l'Europe : tous unis contre la vie et le famille

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    De Mauro Faverzani sur le site de Correspondance européenne :

    Tous contre la vie et la famille aux États-Unis et en Europe

    Davantage d’avortements aux Etats-Unis, l’Italie parie sur l’euthanasie et au sein de l’UE, fait son apparition une liste noire.

    Partons d’une constatation, une tragique constatation. Les avortements aux Etats-Unis, en 2019, ont vu leur nombre augmenter de 2,3% par rapport à l’année précédente. C’est ce que révèle un rapport mis au point par le Charlotte Lozier Pro-Life Institute. Le document montre les statistiques de 39 Etats américains et bien que manquent des données relatives aux 11 derniers Etats, les chiffres indiquent malheureusement une tendance constante à la hausse non seulement par rapport à 2018 mais aussi par rapport à 2017. Le taux d’avortement a augmente – dans 21 des 39 Etats pris en considération, en particulier dans l’Illinois, en Géorgie, au Texas et en Floride – et a diminué dans 17 autres, in primis le Missouri, le Tennessee et le West Virginia.

    Les lois plus permissives en la matière adoptées à partir de 2018 ne sont guère porteuses d’espoir et préparent des pourcentages encore plus lourds en termes de vies brises dès le sein maternel. Pour ne pas parler des avortements chimiques, eux aussi en hausse, de 41% en 2018 et de 44% en 2019, des chiffres qui ne peuvent qu’avoir empiré avec la pandémie.
    C`est notamment pour cette raison que S.Exc. Mgr Salvatore Cordileone, Archevêque métropolitain de San Francisco, dans un article paru le 5 septembre dernier dans les colonnes du Washington Post, a demandé à ce que soit affronté avec urgence la question de l’excommunication des partisans de l’avortement à savoir « d’un grand mal moral » parmi lesquels il place également les hommes politiques qui se sont exprimés contre la récente loi en faveur de la vie adoptée au Texas, tels que le Président Biden et la Présidente de la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi, qui se professent tous deux catholiques en paroles mais pas dans les faits. Mgr Cordileone a fait remarquer que le Texas a investi 100 millions d’USD pour financer les centres de grossesse, des agences d’adoption et de maisons de maternité, fournissant d’abord et avant tout des consultations gratuites à quiconque désire avoir des enfants, des aides à la parentalité et à la formation au travail afin de garantir aux jeunes couples un revenu convenable pour les couts d’une famille. « La réponse aux grossesses en crise n’est pas la violence mais l’amour tant pour la mère que pour l’enfant » a déclaré l’Archevêque.

    Alors qu’aux Etats-Unis se combat une bataille passionnée pour la vie, le système médiatique poursuit sa campagne tenace sur le front opposé, ainsi que l’a confirmé l’attribution du Lion d’or du Festival de Venise au film français L’événement, dont l’héroïne est une jeune femme qui a avorté, préférant sa carrière à la grossesse. Le film a pour toile de fond la France du début des années 70, dans laquelle l’avortement était encore illégal sans que pour autant cela ait arrêté cette femme, cette mère, applaudie dans le film pour son choix, tuant de manière clandestine la créature vivante existant dans son sein, comme si en cela se trouvait qui sait quelle affirmation de droits ou qui sait quelle noblesse morale et non une prétention d’opportunité ayant couté la vie à son enfant. Quel mérite y a-t-il en cela ? Malgré cela, le 78ème Festival international du cinéma de Venise a exalté, soutenu et promu les faits et gestes de son “héros”. Un prix qui dégouline du sang versé par tous les petits innocents sacrifiés sur l’autel de la carrière et de l’égoïsme.

    Du reste, les chroniques attestent que le tournant en faveur de l’avortement de l’Italie n’a pas été récemment certifié par les événements médiatiques mais aussi par des choix politiques o combien outrageux. La détermination avec laquelle le Ministre de la Santé, Roberto Speranza, a déclaré vouloir accélérer la légalisation de l’euthanasie en constitue un triste exemple. Il veut le faire en bâillonnant totalement le Parlement et sans impliquer la Conférence Etat-Régions sous prétexte d’appliquer la décision de la Cour constitutionnelle 242/19 relative au suicide assisté, décision par ailleurs absolument non contraignante.

    D’où vient donc tant de fougue, tant de fureur dans la promotion au niveau planétaire d’une culture de mort ? Un indice peut arriver d’un intéressant reportage publié en juin dernier par l’Agence InfoCatólica. Selon l’enquête en question, l’EPF, le forum parlementaire européen pour les « droits sexuels et reproductifs » aurait lancé une action politique féroce visant à discréditer d’importantes organisations catholiques, coupables d’être en faveur de la vie, de la famille et opposées à la théorie du genre.

    Voici quelques trois mois en arrière, l’EPF a présenté un rapport intitulé : « La pointe de l’iceberg : des financeurs religieux extrémistes contre les droits fondamentaux relatifs à la sexualité et à la santé reproductive en Europe 2009-2018 ». Impossible d’imaginer un titre plus clair que celui-ci, en tenant compte surtout du fait que le texte est paru peu de jours avant le vote relatif au Rapport Matić bien connu et dans le but évident d’en conditionner le sort… On notera que le fait d’avoir une opinion simplement différente sur des thèmes à caractères clairement moraux comporte une condamnation immédiate pour extrémisme. Dans son document, l’EPF indique par exemple que « le cadre émergent est celui d’une communauté transnationale d’extrémistes religieux et d’acteurs d’extrême-droite qui prennent des décisions stratégiques de financement au-delà des frontières nationales ». Suit une longue liste, sorte de liste noire de sigles, tous fichés, mais sans qu’aucune preuve de ce qui est avancé ne soit fournie – pas plus qu’elle ne pourrait l’être – en ce qui concerne des activités illégitimes ou illicites. D’où des critiques pleuvant sur l’Eglise catholique, le Saint-Siège, certains Cardinaux européens, la COMECE – Commission des Conférences épiscopales de l’Union européenne – mais aussi contre des associations dotées d’un « poids financier » dont les Cavaliers de Colomb américains et la Fondation française Jérôme Lejeune, ainsi que de simples particuliers.

    Paradoxalement, indique InfoCatólica, qui montre du doigt l’EPF, ce dernier résulte être soutenu par des organisations milliardaires telles que la Fondation Bill et Melinda Gates, l’International Planned Parenthood Federation, la Commission européenne, l’Open Society Foundation de George Soros, le Wallace Global Fund, la Fondation MacArthur, la Summit Foundation et la Fondation Hewlett, noms tristement célèbres et rangés dans la bataille contre la vie et la famille.

  • Un sexe "neutre" pour les enfants lors de leur inscription dans les écoles

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    De  sur sputniknews.com :

    En Belgique, un sexe «neutre» serait prévu pour les enfants lors de leur inscription dans les écoles

    La Belgique envisage de permettre dès le mois de septembre aux parents de cocher la case «neutre» en inscrivant leurs enfants dans les écoles secondaires. Une initiative qui intervient alors que le pays songe depuis longtemps à reconnaître officiellement un troisième sexe.

    Les parents pourront choisir dès le mois de septembre «sexe neutre» lors de l'inscription des enfants dans les écoles secondaires de Belgique, rapportent La Dernière Heure et le Telegraph.

    Ceux de 11 ans seront regroupés en trois genres (masculin, féminin et neutre) dans la première phase de ce plan qui devrait conduire à une reconception des toilettes, des vestiaires et des cours de sport.

    Cette initiative reflète la volonté de la ministre belge de l’Éducation, Caroline Désir, de lutter contre l’homophobie et la transphobie en plus de garantir une meilleure inclusion des élèves et familles LGBTQIA+.

    «L'actualité récente inclut malheureusement plusieurs situations délicates de harcèlement d'enfants ou d'adolescents transgenres dans les écoles», a-t-elle déclaré.

    Elle a également souligné l’importance de mettre en œuvre des ressources «sérieuses» pour que ces enfants puissent être «soutenus, entendus et reconnus».

    Parmi celles-ci figurent notamment des vidéos mettant l'accent sur les images positives des transgenres projetées dans les écoles francophones du primaire, du secondaire et des rencontres avec des représentants de groupes homosexuels et transgenres.

    Une question abordée depuis longtemps

    La question de l’enregistrement administratif des personnes transgenres a été abordée en 2018 par l’exécutif belge. Ces personnes ont obtenu le droit de changer officiellement leur sexe à l’état civil, sans conditions médicales bien qu’auparavant la preuve d’une opération génitale ait été obligatoire.

    La Cour constitutionnelle a partiellement annulé cette loi par la suite, la trouvant discriminatoire car manquant de choix pour les personnes non binaire.

    En octobre, Petra de Sutter, femme transgenre, est devenue la première en Europe à être nommée vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique et des Entreprises publiques au sein du nouveau gouvernement belge.

    Les LGBTphobies françaises

    La lutte contre les LGBTphobies n’est pas seulement une priorité en Belgique où entre 1 et 3% des adultes et jusqu'à 75.000 enfants sont transgenres, selon les estimations des groupes LGBT citées par le quotidien, mais aussi dans d’autres pays européens comme la France.

    Selon une enquête de l’Ifop réalisée en avril 2019 pour la Fondation Jasmin Roy, l’observatoire LGBT+ de la Fondation Jean Jaurès et la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), 20% des personnes LGBT+ interrogées indiquent avoir subi des injures ou des menaces verbales, 13% une ou plusieurs agressions physiques.

    De plus, 68% ont fait l’objet d’intimidation, de menaces ou de commentaires blessants ou désobligeants en lien avec leur orientation sexuelle et/ou leur identité de genre en milieu scolaire.

    Pour y contrer, plusieurs universités permettent à ces personnes de remplir un formulaire en ligne de demande d’utilisation d’un prénom d’usage dans les documents de scolarité, tout en organisant des campagnes de sensibilisation, des tables-rondes animées et des cycles d’événements.

  • "L'avortement: c'est plus qu'un problème, c'est un meurtre"; la conférence de presse du pape lors du vol de retour de Slovaquie

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    De Vatican News (traduction de travail) :

    Conférence de presse du Pape François : l'Église est proche et compatissante, pas politique

    S'adressant aux journalistes sur son vol de retour de Slovaquie, François a évoqué le dialogue avec les autorités hongroises, l'antisémitisme et les vaccins, ainsi que la question de l’accès à la communion pour les politiciens qui approuvent les lois sur l'avortement.

    «L'avortement est un meurtre» : le Pape a répété que l'Église ne change pas de position, tout en remarquant que «chaque fois que les évêques n’ont pas traité un problème en tant que pasteurs, ils ont pris parti pour le côté politique». C'est ce qu'a déclaré le Pape François en s'adressant aux journalistes sur le vol Bratislava-Rome, au terme de son voyage à Budapest et en Slovaquie.

    Voici une traduction intégrale de son échange avec les journalistes :

    Istávan Károly Kuzmányi (Magiar Kurir) :

    Saint-Père, merci pour votre visite à Budapest où vous avez cité le cardinal Mindszenty qui avait dit: «S'il y a un million de Hongrois qui prient, je n'ai pas peur de l'avenir...». Pourquoi avez-vous décidé de participer après 21 ans au Congrès eucharistique de Budapest et comment voyez-vous le christianisme en Europe ?

    Certains ont mal vu la visite à Budapest, c'était prévu comme ça, mais j'ai promis à votre Président de voir si je peux revenir l'année prochaine ou la suivante. Il y a tellement de valeurs des Hongrois, j'ai été frappé par le sens de l'œcuménisme avec une grande, grande profondeur.

    De manière générale, l'Europe - je le dis toujours - doit reprendre les rêves de ses pères fondateurs. L'Union européenne n'est pas une réunion pour faire des choses, il y a un esprit derrière l'UE dont Schuman, Adenauer, De Gasperi ont rêvé. Il y a un risque qu'elle ne soit qu'un bureau de gestion, et ce n'est pas bon, elle doit aller jusqu'à la mystique, chercher les racines de l'Europe et les faire avancer. Et tous les pays doivent aller de l'avant. Il est vrai que certains intérêts, peut-être pas européens, tentent d'utiliser l'Union européenne à des fins de colonisation idéologique, et ce n'est pas bon.

    J'étais avec vous l'année dernière en Transylvanie, cette messe était magnifique. (ndr : en 2019, lors de sa visite en Roumanie, le Pape avait célébré une messe à Sumuleu-Ciuc, dans l’ouest du pays, en présence de nombreux catholiques de la minorité hongroise et de pèlerins venus directement de Hongrie).

    Bohumil Petrik (Dennik Standard) :

    La vaccination a divisé les chrétiens en Slovaquie. Vous dites que c'est un acte d'amour de vacciner, mais il y a eu différentes approches dans les diocèses. Comment pouvons-nous nous réconcilier sur cette question ?

    C'est un peu étrange car l'humanité a une histoire d'amitié avec les vaccins : rougeole, polio... peut-être que cette virulence est due à l'incertitude, pas seulement de la pandémie. Il y a la diversité des vaccins et aussi la réputation de certains vaccins qui sont un peu plus que de l'eau distillée, et cela a créé une crainte. Il y en a d'autres qui disent que c'est un danger parce qu'ils disent qu'avec le vaccin on reçoit le virus en soi.

    Même dans le collège des cardinaux, il y a des négationnistes, et l'un d'entre eux, le pauvre, est hospitalisé avec le virus. L'ironie de la vie. Je ne peux pas bien l'expliquer… Certains disent que les vaccins ne sont pas suffisamment testés. Il faut que ce soit clair: tout le monde au Vatican est vacciné, à l'exception d'un petit groupe qui fait l'objet d'une étude pour l'aider.

    Daniel Verdú Palai (El Pais) :

    Dimanche matin, vous avez eu une réunion avec Orban et vous pouvez comprendre certaines des différences. Nous avons voulu savoir comment s'est déroulée la rencontre, s'ils ont abordé la question des migrants et ce qu'il pense des lois sur les homosexuels qu'il a promulguées.

    J'ai reçu une visite, le président est venu me voir, il a eu cette courtoisie, c'est la troisième fois que je le rencontre, et il est venu avec le premier ministre et le vice-ministre. Le Président a pris la parole. Il a expliqué comment ils purifient les rivières, des choses que je ne connaissais pas. J'ai ensuite demandé quel était l'âge moyen, car je m'inquiète de l'hiver démographique.

    En Italie, l'âge moyen est de 47 ans, et je pense que c'est encore pire en Espagne, où de nombreux villages sont vides ou comptent de nombreuses personnes âgées. Comment résoudre ce problème? Le président m'a expliqué la loi dont ils disposent pour aider les jeunes couples à se marier et à avoir des enfants. C’est intéressant. C'est une loi qui est assez similaire à la loi française, mais plus développée.

    Ils m'ont expliqué cela, là ils ont ajouté quelque chose, le premier ministre et le vice-ministre sur comment était cette loi. Sur l'immigration, rien. Puis nous sommes retournés à l'écologie aussi.

    La famille, au sens de la démographie : vous pouvez voir qu'il y a de nombreux jeunes, de nombreux enfants. En Slovaquie aussi, il y a beaucoup de jeunes couples. Le défi consiste maintenant à trouver des emplois, afin qu'ils ne se mettent pas à en chercher. Mais ce sont les choses... Le président a toujours parlé, les deux ministres ont ajouté quelques données. La réunion a duré assez longtemps, environ 40 minutes.

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  • Un synode sur la synodalité ou comment construire une nouvelle usine à gaz pour l’Eglise papotante?

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    Le théologien franco-suisse Arnaud Join-Lambert a été nommé récemment par le Vatican membre de la commission pour la méthodologie en charge de préparer le synode sur la synodalité qui s’ouvre cette année. Pour « La Vie », il décrypte les nouveautés et les enjeux de cet événement. Une interview réalisée par Marie-Lucile Kubacki :

    « Quels sont les enjeux de ce synode sur la synodalité ? Que peut-on en attendre ? Pourquoi serait-il judicieux de s’y intéresser ? Comment respecter les délais impartis ? Alors que la phase diocésaine doit s’ouvrir dans un mois (d’une durée de six mois, suivront une phase continentale, de 2022 à 2023, puis un synode universel romain, en octobre 2023), Arnaud Join-Lambert, théologien spécialiste de synodalité et professeur à l’Université catholique de Louvain nous répond… sans langue de bois.

    Un jour, un prêtre m’a dit : « les synodes, peu importe, car au fond il n’en sort jamais rien de très nouveau ». Avez-vous le sentiment que cela change ?

    C’est une excellente question ! Ce synode romain-là est particulier parce que son but n’est pas de produire des documents. C’est écrit noir sur blanc dans les différentes instructions. Mais il y a un paradoxe car si l’intention explicite du pape n’est pas de changer les choses formellement d’un point de vue structurel, le thème touche en grande partie aux structures. C’est que l’intention du pape est assez fine : son propos est de manifester que l’on ne peut changer les structures de manière efficace sans transformer la manière de les vivre et de les habiter.

    A lire aussi Nathalie Becquart : « Une Église synodale est une Église de l’écoute »

    Voilà pourquoi la notion de « style » revient beaucoup dans les documents préparatoires. Il s’agit de s’écouter et de dialoguer sur un sujet qui concerne toute l’Église, en espérant que cette expérience-même suscite un changement de comportement qui donne lieu à un changement de structure. Dans la commission pour la méthodologie, nous voyons que c’est un véritable enjeu, et que c’est vraiment difficile.

    En quoi ?

    Lors des deux synodes romains sur la famille, il y a eu une consultation universelle, mais certaines questions étaient fermées. Là, les questions sont ouvertes. La proposition faîte aux diocèses, dans un premier temps, est de relire les expériences de synodalité, pour en tirer les limites et les forces.

    La remarque de ce prêtre que vous citiez juste avant, et qui rejoint aussi des choses que j’entends, n’est pas fausse : un certain nombre de synodes diocésains, de conseils pastoraux et même presbytéraux, ont donné l’impression de ne pas être forcément utiles, parce que les membres n’étaient peut-être pas entrés dans cette mentalité ou cette spiritualité de porter tous ensemble le tout de l’Église. En relisant les pratiques, peut-être va-t-on réussir à faire émerger cela.

    La synodalité, en somme, c’est de réapprendre à se parler et à travailler ensemble - y compris et surtout avec ceux qui ne sont pas du même avis que nous !

    Certes. Mais il n’empêche que des questions très précises se posent d’un point de vue structurel. Dans le document préparatoire, trois niveaux de synodalité apparaissent : vie quotidienne, structures, et événements, et on ne peut pas tout baser sur le style quotidien et la manière de vivre entre chrétiens.

    Ces questions structurelles, du reste, commencent déjà à émerger, et continueront à le faire, probablement davantage pendant la deuxième phase, la phase continentale, qui est véritablement nouvelle. Peut-être l’expérience vécue pendant la première phase et les relectures de pratiques ou de non-pratiques synodales qui seront remontées à l’issue de cette période, permettront de poser des questions structurelles au niveau continental.

    J’aimerais revenir sur cette question de « style », très présente dans les documents… En quoi est-ce une nouveauté ?

    Le vocabulaire est nouveau car la notion en théologie et en pastorale est récente. Dans le magistère, elle l’est encore plus. Mais l’imitation du Christ est médiévale et elle peut être vue comme l’essence de cette question du style ! Ainsi c’est une nouveauté et en même temps cela ne l’est pas tout à fait. Dans le monde francophone, nous y sommes davantage habitués grâce aux travaux de Christoph Theobald et Gilles Routier (tous deux membres de la commission théologique du synode romain) qui ont déployé cela de manière convaincante, même si la notion fait encore débat parmi les théologiens. Cela renvoie à la manière d’être et de faire comme révélatrice de la foi, dans une logique de l’incarnation de la foi, à rebours d’une logique de foi plus théorique ou abstraite.

    Pendant la phase diocésaine, les Églises locales sont invitées à consulter tous les baptisés, mais aussi à aller vers les périphéries et les gens qui n’ont pas l’habitude de participer aux structures et aux débats d’Église… en 6 mois. N’est-ce pas un peu court ?

    C’est effectivement très court. Certains s’en plaignent à juste titre, avec en plus le risque que cela ne devienne pour d’autres un prétexte pour ne pas se saisir du sujet. Dans certains diocèses, l’équipe synodale était déjà nommée en juin. D’autres, encore, ont déjà fait un travail de relecture, comme le diocèse de Clermont qui sort de deux ans de réflexion sur la synodalité, vingt ans après la célébration de leur dernier synode diocésain.

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  • 7e centenaire de sa mort : mais qui était Dante Alighieri ?

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    De Storia Voce :

    Au-delà du poète, qui était Dante Alighieri ?

    Durée totale de l’émission: 51’53.

    James Joyce disait de Dante Alighieri : « J’aime Dante presque comme la Bible. Il est ma nourriture spirituelle, le reste n’est que remplissage. » De son côté, T. S. Eliot affirmait : « Dante et Shakespeare se partagent le monde moderne : ils n’ont pas d’équivalent ».  Connu dans le monde entier pour son œuvre magistrale La Divine Comédie, le poète Dante Alighieri reste pourtant un mystère. Né à Florence en 1265, quelle était sa place dans une société italienne médiévale en mutation ? De quel milieu familial était-il originaire ? Quel rang politique occupe t’il alors que sa ville était attachée au parti Guelfe, c’est-à-dire à la papauté ? Pourquoi enfin sera-t-il jugé et banni en 1302 pour vivre un exil de vingt années? L’historien italien Alessandro Barbero est en exclusivité sur Storiavoce : il répond aux questions de Christophe Dickès.

    L’invité: Alessandro Barbero enseigne l’histoire médiévale à l’université du Piémont-Oriental de Vercelli. Il est l’auteur, aux Éditions Flammarion, de WaterlooLe Jour des barbaresHistoires de croisadesLa Bataille des trois empires et Le marchand qui voulait gouverner Florence (Champs-Flammarion, 2017). Il vient d epublier chez ce même éditeur Dante (484 pages, 28€)

  • Quand le pape met l'épiscopat slovaque dans l'embarras en réhabilitant un évêque destitué par Benoît XVI

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    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Et en Slovaquie, le pape réhabilite l'évêque "gay".

    15-09-2021

    La visite du pape François en Slovaquie s'est terminée par la réhabilitation devant l'opinion publique de l'ancien évêque de Trnava, Robert Bezák, destitué par Benoît XVI en 2012 et accusé d'avoir également créé un réseau de prêtres homosexuels. Embarras de la Conférence des évêques.

    papa Francesco e il vescovo Bezak

    Le pape François et l'évêque Bezak

    D'un point de vue canonique et ecclésiastique, on ne peut pas parler d'une véritable réhabilitation, mais du point de vue de l'opinion publique et de la perception générale, la réhabilitation est aussi complète que déconcertante. Il s'agit de l'évêque slovaque "gay" Robert Bezák, destitué en 2012 par le pape Benoît XVI et remis en selle par le pape François lors de sa visite pastorale en Slovaquie. A tel point que ce matin, comme la nonciature apostolique en a informé l'épiscopat slovaque, il fait partie des évêques concélébrant à la dernière messe du Pape sur le sol slovaque.

    Sans aucun doute, la photo de la rencontre entre le pape, Bezák et sa famille à la nonciature lundi est destinée à avoir un impact beaucoup plus important en Slovaquie que toutes les réunions officielles de ces derniers jours, qui ont d'ailleurs vu une présence de fidèles beaucoup plus faible que prévu.

    Le cas de Monseigneur Bezák est en effet controversé et l'initiative du pape rouvre une blessure qui avait du mal à se cicatriser après avoir profondément divisé l'Église slovaque il y a dix ans.

    Nommé évêque de Trnava en 2009, à 49 ans, le plus jeune évêque de son pays, Bezák s'est présenté comme un pasteur ouvert, attentif aux questions sociales, déterminé à gouverner avec transparence. Il est l'antithèse de son prédécesseur, Jan Sokol, qui a pris sa retraite en raison de la limite d'âge mais qui était sous le coup de lourdes accusations pour des relations prétendument ambiguës avec les services secrets de l'ancien régime communiste et pour une gestion obscure des finances du diocèse. Cette dernière accusation a été amplifiée par les propres plaintes de Monseigneur Bezák auprès du Saint-Siège. Mais bientôt, les ombres se sont également accumulées sur la tête du jeune évêque de Trnava qui, en juin 2012, a été invité à démissionner et, lorsqu'il a refusé, a été rapidement relevé de ses fonctions pastorales.

    Que s'est-il passé ? M. Bezák a toujours maintenu qu'il n'avait jamais reçu de raison officielle pour cette mesure, même si certaines remises en cause de ses positions doctrinales sur la moralité sexuelle avaient été explicitement formulées. C'est pourquoi une partie de l'Église slovaque a vivement réagi à la mesure du Saint-Siège. Il a également été question d'une gestion douteuse des actifs financiers du diocèse, mais en réalité, la principale raison de la décision du Vatican était l'homosexualité pratiquée de Bezák, également documentée dans le livre du prêtre polonais Dariusz Oko sur l'homoérotisme et les activités du lobby gay dans l'Église.

    Il était largement admis que Bezák fréquentait des salles de sport et des saunas à nette tendance, mais pas seulement : en tant qu'évêque, il était également tenu pour responsable d'avoir contribué à la formation d'un réseau de prêtres homosexuels. Au fil des ans, cet aspect est devenu de plus en plus clair, à tel point qu'en Slovaquie, ce sont surtout les milieux libéraux extérieurs à l'Église qui ont pris sa défense.

    Entre-temps, Bezák - qui, ces dernières années, a enseigné la religion dans un lycée protestant de Bratislava - a réussi dès 2014 à remettre une lettre de son cru au pape, qui l'a effectivement reçu au Vatican en avril 2015, et à partir de là, une relation familiale s'est poursuivie qui a conduit aux développements de ces derniers jours. C'est précisément en prévision de sa visite en Slovaquie que le pape François avait invité Monseigneur Bezák au Vatican le 24 juin dernier, où l'ancien évêque de Trnava a concélébré et dîné avec le pape.

    Si aujourd'hui la Conférence épiscopale slovaque est unie dans son jugement négatif sur Monseigneur Bezák, le pape François a en effet imposé sa réhabilitation publique, les évêques n'ont été informés de sa présence parmi les concélébrants que lors de la messe de clôture de la visite pastorale. Ces derniers jours, des spéculations ont également circulé sur la possibilité d'une réaffectation d'un diocèse, mais M. Bezák lui-même a démenti cette hypothèse lors d'une interview télévisée accordée le mardi 14 septembre à la principale chaîne slovaque, bien qu'il se soit dit ouvert à une nomination future.

    La situation qui s'est créée aujourd'hui pour l'Église slovaque est décidément embarrassante, d'autant plus qu'il est question de documents et de témoins confirmant que Monseigneur Bezák a continué ces dernières années à se comporter de manière inappropriée, pour ne pas dire plus. Et il est certain que les milieux habituels en profiteront pour faire avancer l'agenda du lobby gay dans l'Eglise, même si on peut imaginer que ce n'était pas la véritable intention du Pape.

  • Une députée flamande dénonce la propagande LGBT dans les écoles

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    Afbeelding: de genderkoek - overzichtelijke weergave van de verschillende concepten

    La députée flamande Roosmarijn Beckers (Vlaams Belang) estime qu'il n'y a pas de place à l'école pour "De Genderkoek" du groupe de défense des LGBT Çavaria. Le parti y voit une forme de "militantisme de gauche" truffé d'inexactitudes scientifiques.

    Çavaria donne quelque 70 ateliers par an dans l'enseignement primaire, secondaire et supérieur. Au cours des cinq dernières années, l'organisation a reçu un total de 357 000 euros de subventions du département de l'éducation. Selon le ministre de l'éducation Ben Weyts (N-VA), l'association indique que son matériel didactique est passé par tout un processus de développement : "Ceci en collaboration avec des représentants de l'enseignement descendant, diverses organisations d'expertise flamandes et internationales fiables (par exemple Sensoa) ainsi que le monde académique." Le ministre a également indiqué que l'inspection de l'éducation n'émettra pas d'avis sur le matériel didactique individuel tant qu'il ne va pas à l'encontre des niveaux de réussite finaux.

    Scientifiquement incorrect

    Le Vlaams Belang estime que Çavaria diffuse de la désinformation avec De Genderkoek. "Par exemple, la figure du biscuit nous dit qu'il y a plus de deux genres biologiques, ce qui est en fait scientifiquement incorrect. Il est également affirmé à tort que le genre, l'identité de genre, l'expression de genre et l'attirance sexuelle sont complètement indépendants les uns des autres", a déclaré Mme Beckers.

    "Activisme basé sur le genre"

    "De telles théories, comme celle sur laquelle se base le Cookie des genres, ne peuvent certainement pas être enseignées en tant que science. Les enfants doivent apprendre à traiter humainement les personnes ayant une orientation différente ou qui luttent avec leur identité", a poursuivi le député flamand. "Mais cette tolérance ne doit pas se faire au détriment de la réalité scientifique. Le Gendercake semble surtout un symptôme du mouvement de balancier vers une forme d'activisme de gauche." Le Vlaams Belang ne laisse également aucun doute sur le fait que, selon lui, il n'y a pas de place pour "l'activisme fondé sur le sexe" à l'école.

    "De nombreux parents sont très inquiets de l'éducation sexuelle que leurs enfants reçoivent à l'école et se demandent à juste titre si ce n'est pas un message à coloration idéologique qui est imposé à leurs enfants. Les parents soulignent également, à juste titre, la liberté dont ils disposent pour éduquer leurs enfants selon l'éthique de leur choix", a conclu Mme Beckers.

  • Mémoire de Monseigneur Henryk Hoser

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - "Le missionnaire, un point de lumière dans l'Église universelle"  : mémoire de Monseigneur Henryk Hoser - Agenzia Fides

    VATICAN - "Le missionnaire, un point de lumière dans l'Église universelle" : mémoire de Monseigneur Henryk Hoser

    13 septembre 2021  

    Cité du Vatican (Agence Fides) - "Tout missionnaire exprime la valeur de la solidarité envers les autres, mais s'il n'y avait pas la solidarité des autres, de tous, envers les missionnaires. Ces derniers ne seraient que le terminal d'eux-mêmes et non un point de lumière de l'Eglise universelle, là où ils offrent leur témoignage, dans des situations souvent difficiles quand elles ne sont pas hostiles". C'est ce qu'a exprimé Son Excellence Mgr Henryk Hoser dans une interview accordée à l'Agence Fides à la veille de son ordination épiscopale. Henryk Hoser, SAC, nommé Secrétaire adjoint de la Congrégation et Président des Œuvres Pontificales Missionnaires le 22 janvier 2005.

    Né à Varsovie (Pologne) le 27 novembre 1942, Mgr Henryk Hoser a été président des Œuvres Pontificales Missionnaires de 2005 au 24 mai 2008, date à laquelle Benoît XVI l'a nommé Archevêque de Varsovie-Prague. Il est mort le 13 août 2021, il y a un mois, à l'âge de 78 ans, à l'hôpital du ministère de l'Intérieur à Varsovie. Au cours des mois précédents, il avait été infecté par le coronavirus dont il se remettait, lorsque d'autres complications sont survenues.

    Henryk Hoser est diplômé en médecine de l'Académie de médecine de Varsovie. En 1969, il rejoint la Société de l'Apostolat Catholique (Pallottines). Le 16 juin 1974, il a été ordonné prêtre, puis s'est préparé au travail missionnaire au Rwanda, où il est resté de 1975 à 1995. Une longue et intense période au cours de laquelle il a exercé diverses ministères dans le domaine pastoral, il a fondé le Centre médico-social et le Centre de formation familiale. Il a été secrétaire de la Commission épiscopale de la santé, puis également de la Commission épiscopale de la famille, président de l'Association des centres médicaux associés de Kigali (BUFMAR), responsable d'un centre de suivi épidémiologique du sida et de programmes d'assistance psycho-médicale et sociale aux malades. Pendant 10 ans, il a également été supérieur régional des Pallottines. Au nom de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, il a effectué des visites apostoliques dans les grands séminaires des territoires de la Mission.

    Le 22 janvier 2005, le Saint-Père Jean-Paul II l'a nommé Secrétaire adjoint de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples et Président des Œuvres Pontificales Missionnaires, l'élevant en même temps à la dignité d'archevêque. Carte. Crescenzio Sepe, Préfet du Dicastère Missionnaire, a présidé son ordination épiscopale le 19 mars 2005, dans la chapelle du Collège Pontifical Urbain. Les Évêques co-consécrateurs étaient Son Excellence Stanislao Dziwisz, secrétaire spécial du Saint-Père, et Son Excellence Mgr Taddeo Ntihinyurwa, Archevêque de Kigali (Rwanda).

    Le Pape Benoît XVI l'a nommé Archevêque de Varsovie-Prague le 24 mai 2008. En février 2017, le pape François l'a envoyé à Medjugorje en tant qu'"envoyé spécial du Saint-Siège". En décembre suivant, il est devenu Évêque émérite de Varsovie-Prague et, le 31 mai 2018, le pape l'a nommé visiteur apostolique à caractère spécial pour la paroisse de Medjugorje, pour une durée indéterminée et ad nutum Sanctae Sedis.

    Dans une interview à la veille de son ordination épiscopale (voir Fides 18/3/2005), Mgr Hoser a décrit comme suit son expérience missionnaire de 21 ans. "Mon histoire n'est certainement pas différente de celle de tous les autres missionnaires. Pour moi, comme pour tous les missionnaires, il n'y a pas de moment particulier où l'on apprend à être missionnaire. Vous ressentez cette vocation qui change la vie, vous ressentez l'appel du Seigneur, mais vous comprenez ensuite que vous devenez missionnaire avec le temps Ceci arrive par des découvertes successives, à travers les défaites et les succès, par des relations personnelles avec les personnes dans les lieux de mission et plus encore en s'immergeant sans a priori dans leur vie et leurs problèmes ainsi que dans leurs histoires individuelles et collectives. Être missionnaire signifie faire partie de la culture des personnes avec lesquelles vous entrez en contact. En utilisant non seulement leur langue, mais leur langage. Ce qu'on appelle l'inculturation d'un missionnaire est en fait sa capacité à vivre les cultures des peuples qu'il rencontre sur son chemin d'évangélisation".

    L'Archevêque Giovanni Pietro Dal Toso, actuel président des Œuvres Pontificales Missionnaires, et donc successeur de Monseigneur Hoser dans cette fonction, a déclaré à Fides : " Je n'ai pas eu l'occasion de connaître personnellement Monseigneur Hoser, mais je sais qu'il était un grand missionnaire, et pour cette raison il a pu remplir son rôle de président des Œuvres Pontificales Missionnaires avec un grand engagement".

    Dinh Anh Nhue Nguyen, OFMConv, Secrétaire général de l'Union Pontificale Missionnaire (UPM) et Directeur de l'Agence Fides, a déclaré : "Nous, ici, de l'UPM et en particulier de FIDES, nous souvenons de l'Archevêque Hoser avec une grande gratitude pour son service apostolique et nous nous unissons tous dans la prière pour lui, surtout aujourd'hui, en ce troisième anniversaire de sa mort. Bien que je ne l'aie pas rencontré en personne, je peux dire qu'une trace de son zèle missionnaire et de sa dévotion mariale reste ici à jamais. En effet, je pense à lui chaque fois que j'entre dans la chapelle des OPMs, dédiée à St John Henry Newman (parce qu'il a vécu dans cette partie du bâtiment lorsqu'il étudiait la théologie à Rome), qui a été restaurée pendant la présidence de l’Évêque Hoser et devant laquelle se trouve encore la plaque commémorant le fait et la visite œcuménique de l'archevêque anglican, le Dr Rowan Williams, le 24/11/2006. Nous remercions le Seigneur de l'avoir à la tête des OPM". (S.L.) (Agence Fides 13/9/2021)

  • Chine : "pucer" les écoliers pour mieux les surveiller

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    Du site du Point.fr :

    Chine : des élèves de primaire surveillés grâce à une puce électronique

    Ce nouveau dispositif, mis en place dans une école de la ville de Zhuhai, permet de renforcer la sécurité des élèves, explique « Courrier international ».

    C’est un système de surveillance qui pourrait bien devenir la norme dans les établissements scolaires chinois. Comme le rapporte le journal Zhuhai Tequ Bao, dans un article repéré par Courrier international, une école primaire de la ville de Zhuhai, dans le sud-est de la Chine, a mis en place un système de puce électronique intégrée dans le col de chemise des élèves afin de surveiller leurs faits et gestes. Cette innovation permet notamment aux élèves d’accéder à leur classe sans avoir à scanner leur carte ou leur visage, avec un système de reconnaissance faciale.

    Selon Yan Wengui, le directeur de l’école ce nouveau sytème de surveillance paraissait nécessaire tout simplement parce qu’il avait détecté avant sa mise en place « certaines failles de la gestion scolaire », explique-t-il au journal local. Cette puce électronique permet notamment de collecter des informations concernant la trajectoire des élèves ou le temps qu’ils passent dans les différentes zones de l’établissement scolaire.

    Un dispositif qui renforce la sécurité des enfants

    Ces données sont ensuite transférées sur une plateforme d’information qui est à disposition de la direction de l’école, des professeurs mais aussi des parents d’élèves. Une manœuvre qui permet, selon Yan Wengui, de renforcer la sécurité des enfants. En effet, en cas de repérage d’une zone dangereuse ou d’un trajet inhabituel, le système envoie directement une alerte aux parents, aux enseignants et à la direction de l’école pour les avertir d’une situation à risques.

  • Le catholicisme : en perte de vitesse ?

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    De rfi  (Romain Auzouy) :

    Le catholicisme est-il en perte de vitesse ?

    13/09/2021
    Isabelle de Gaulmyn, rédactrice chef du journal la Croix, auteure ne nombreux livres, entre autres, « Les cathos n’ont pas dit leur dernier mot » éditions Bayard

    Guillaume Cuchet, professeur d’histoire contemporaine à l’université  Paris Est-Créteil, auteur de nombreux livres, entre autres,  « Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir en France » septembre 2021

    Père Cédric Burgun, prêtre du diocèse de Metz, vice-doyen de la Faculté de droit canonique de l’institut catholique Paris,  auteur du livre « Prêtres, envers et malgré tout » éditions du Cerf

    Pour écouter, cliquer sur ce lien : https://aod-rfi.akamaized.net/rfi/francais/audio/magazines/r260/debat_du_jour_20210913.mp3?dl=1

  • Renonciation et empêchement total d’un pape : de nouvelles normes ?

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    De Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso (traduction de Diakonos.be) :

    Pape émérite, pape empêché. Où en est la rédaction des nouvelles normes ?

    (s.m.)

    Cet été, un article érudit paru dans une revue spécialisée italienne a relancé la rumeur d’une possible démission du pape François. Il laissait entrevoir de nouvelles normes canoniques concernant tant la renonciation d’un pape que son incapacité totale.

    L’auteur de l’article, Geraldina Boni, professeur ordinaire de droit canon et de droit ecclésiastique à l’Université de Bologne, est également conseillère du Conseil pontifical pour les textes législatifs, et il n’en fallait pas plus pour laisser entendre qu’au Vatican, on serait en train de préparer, à la demande du pape régnant, des normes susceptibles de fournir un cadre juridique à une renonciation prochaine.

    Mais il n’en est rien. D’après les informations de Settimo Cielo, rien ne bouge au Vatican et personne, encore moins le Pape, ne s’avance dans une telle direction.

    Cette initiative a pris naissance hors des murailles léonines à l’initiative d’un réseau international de chercheurs gravitant autour du professeur Boni, des chaires de droit canon et de droit ecclésiastique de l’Université de Bologne, comme il y a un millénaire de cela, quand le célèbre Gratien y enseignait et qu’a commencé à prendre forme l’architecture juridique de l’Église catholique.

    Le chantier auquel tous ces chercheurs se sont attelé est en fait une plateforme virtuelle multilingue, accessible à tous, sur laquelle ils sont en train d’élaborer petit à petit de nouvelles normes pour combler les lacunes du droit canon actuel sur deux points cruciaux : la renonciation et l’empêchement total d’un pape.

    Quand ces chercheurs estimeront avoir mis au point un projet adéquat, ils l’offriront au « législateur suprême », c’est-à-dire au Pape François, qui décidera ce qu’il convient d’en faire.

    Jusqu’à présent, personne n’avait parlé en détail de ce chantier, de la manière dont il fonctionne et de ce qu’il est en train de construire. Le professeur Boni le fait à présent dans cet article qu’elle a rédigé pour Settimo Cielo.

    À elle la parole.

    *

    Deux vides juridiques à combler

    de Geraldina Boni
    (traduction française revue par l’auteur)

    On se souvient des affaires récentes qui ont secoué la papauté et qui ont abouti, après la renonciation de Benoît XVI, à la mise en place d’une cohabitation inédite entre le pontife romain régnant et un pape « émérite ». Par ailleurs, il est de plus en plus évident qu’une situation dans laquelle un pape affaibli par le grand âge ou des problèmes de santé puisse rester en vie grâce à la médecine ou la technologie tout en n’étant plus en mesure d’assumer le « munus petrinum » est appelée à se reproduire.

    Lire la suite