Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 535

  • France : des dizaines de médecins signent une tribune contre l'euthanasie

    IMPRIMER

    Du Figaro (Vox) :

    «Non, nous ne pourrons pas provoquer délibérément la mort»: la tribune des médecins qui s’opposent à l’euthanasie

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La proposition de loi visant à créer un droit à l’euthanasie doit être débattue jeudi à l’Assemblée nationale. Dans une tribune, 71 médecins s’opposent à cette pratique, jugeant qu’elle s’oppose au serment d’Hippocrate.

    La peur de la mort constitue l’un des piliers ontologiques de la condition humaine, mortelle. Combien de peurs rencontrées, bravées, combattues, dépassées au cours d’une existence humaine jusqu’à cette ultime peur, la peur de mourir*: peur de l’inconnu, peur du non maîtrisable, peur de l’anéantissement, mais surtout peur de la douleur, peur de la souffrance, peur de la dépendance, peur de l’asphyxie, peur de la solitude, de l’isolement… «Le pire ennemi du bonheur, ce n’est pas le malheur, c’est la peur. La peur de la mort qui crée la peur de vivre. La peur de souffrir qui engendre une souffrance plus grande encore.»**

    Certains pensent conjurer cette peur par la légalisation d’une «mort librement choisie, médicalement assistée», d’une mort en fait provoquée, en d’autres termes une euthanasie, ou un suicide assisté. «Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur du monde», affirmait Camus. Vous, promoteurs d’une telle loi, ayez au moins le courage, la franchise d’appeler les choses par leur nom.

    Nous, médecins, attachés à la sagesse déontologique et morale hippocratique, disons NON.

    NON, nous ne voulons pas abjurer notre serment professionnel.

    NON, nous ne transgresserons pas l’interdit.

    NON, nous ne pourrons pas provoquer délibérément la mort, la société dut-elle nous le demander. Provoquer la mort ne sera, pour nous, jamais un acte médicalement justifié. Soulager, oui. Tuer, non.

    Saluons Hippocrate d’avoir assigné les médecins à cet interdit fondateur : « Tu ne tueras pas ».

    Saluons l’intuition d’Hippocrate, près de 500 ans avant Jésus-Christ, d’avoir inscrit cet interdit dans le marbre de la déontologie médicale. Saluons Hippocrate d’avoir assigné les médecins à cet interdit fondateur: «Tu ne tueras pas». «Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion», disait le sage grec. «Le médecin doit accompagner le mourant jusqu’à ses derniers instants, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d’une vie qui prend fin, sauvegarder la dignité du malade et réconforter son entourage. Il n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort», tels sont les termes du Code de déontologie médicale (Article R.4127-38 du CSP) dont l’Ordre se fait le gardien et auquel nous voulons rester fidèles.

    Lire la suite

  • Le pape appelle les gouvernements à supprimer les restrictions d’accès au culte à cause de la pandémie

    IMPRIMER

    Dans son message Urbi et Orbi du jour de Pâques (extrait) :

    Pour la fin des restrictions sanitaires aux cultes

    Enfin, le Pape François a appelé les gouvernements à supprimer les restrictions d’accès au culte à cause de la pandémie. «Prions pour que ces restrictions, comme toute restriction à la liberté de culte et de religion dans le monde, puissent être supprimées et que chacun soit autorisé à prier et à louer Dieu librement.»

  • Le seul vaccin qui tienne

    IMPRIMER

    D'Ignace Demaerel sur Knack.be :

    Dans l'histoire de Pâques, nous arrivons à une vaccination spirituelle par le sacrifice du sang

    Ignace Demaerel
    Professeur de religion et auteur

    L'auteur et professeur de religion Ignace Demaerel fait le lien entre le récit de Pâques et l'actuelle campagne de vaccination qui doit nous délivrer du coronavirus.

    N'est-il pas étrange qu'il y a 2 000 ans, le jeune christianisme ait tenté de convertir le monde avec l'histoire d'un charpentier crucifié ? La crucifixion était connue dans tout l'Empire romain comme le châtiment le plus odieux, destiné aux pires ordures : il s'agissait clairement d'une torture sadique. Donc, si vous voulez proclamer "le salut du monde", vous pouvez sûrement trouver quelque chose de plus noble ou de plus élevé intellectuellement ? C'est tout simplement choquant et cela semble être la pire stratégie de vente possible, vouée à l'échec ! Comment un homme saignant, flagellé, crucifié, peut-il être le "sauveur de l'humanité" ? Paul a eu le plus grand mal à faire passer ce message dans l'agora d'Athènes, car les Grecs d'obédience philosophique s'attendaient à des réflexions élevées et rationnelles : selon eux, la connaissance devait sauver le monde.

    Il est donc nécessaire d'approfondir ici précisément cet aspect étrange de la foi chrétienne. Car il ne s'est pas avéré être une erreur après tout : il est devenu "viral" et s'est transformé en la plus grande religion du monde. Y aurait-il un secret dans son message, une sorte d'"anticorps" dont l'humanité a besoin, comme le vaccin qui est censé apporter la liberté ? Notre culture occidentale (post-moderne) est très éloignée de la culture hébraïque dans laquelle cette histoire est située: c'est pourquoi elle nous demande un effort mental supplémentaire pour sentir avec l'ancien mode de pensée oriental, qui semble à première vue primitif et barbare. Il est en tout cas libérateur et enrichissant de s'élever au-dessus de nos propres catégories culturelles : cela peut nous guérir de nos propres aveuglements.

    Einstein a dit un jour : "Le type de pensée qui résoudra les problèmes du monde sera d'un autre ordre que le type de pensée qui les a créés en premier lieu". Comment l'homme peut-il résoudre les crises du monde avec sa propre sagesse s'il les a provoquées avec son propre orgueil ? Comment pouvons-nous apporter la guérison alors que le virus est en chacun de nous ? Pour transcender les problèmes, il faut d'abord apprendre à regarder les choses différemment : il faut "le pouvoir de l'imagination" ! La foi est comme l'imagination au carré : ce n'est que lorsque nous pouvons regarder avec les yeux de Dieu que nous pouvons vraiment sortir des sentiers battus et trouver la sortie du labyrinthe.

    Pour revenir à Pâques : dans l'ancienne culture israélite, les sacrifices d'animaux étaient nécessaires pour le pardon des péchés : ils devaient mourir par procuration. Un sacrifice ne devait pas être bon marché : une vie pour une vie. Le sang des animaux devait couler pour sauver la vie des gens : pour montrer clairement que le péché avait un prix sérieux. Sur le mont Sinaï, lorsque Moïse a établi la grande alliance, la nation entière a même été aspergée du sang de taureaux sacrifiés.

    Le sang a aujourd'hui une double signification : d'une part, il est "sale", car il est associé au "sang sur les mains" ou au "carnage", au crime le plus terrible qui soit. D'autre part, le sang est biologiquement très précieux, riche en fonctions, essentiel à la vie. Verser son sang pour un autre est la chose la plus haute qui existe. Je suis un donneur de sang de la Croix-Rouge et je trouve fantastique qu'avec une poche de sang, je puisse contribuer à sauver (un peu) une autre vie. À propos, notre sang contient des anticorps vitaux contre de nombreux virus. Autre illustration dans ce contexte : lorsque le Dr Pierre Paul Émile Roux (1853-1933), bactériologiste français, cherchait un remède contre la diphtérie, il a infecté trente chevaux avec la bactérie, dont 29 sont morts. Un cheval a développé des anticorps, et avec le sang de ce cheval, qu'il a également abattu, il a sauvé 300 enfants. Il a fallu un sacrifice pour éliminer cette maladie mortelle.

    Lire la suite

  • Le drame des chrétiens du Proche et Moyen Orient

    IMPRIMER

    D'Alexandre Del Valle et Alexandre Goodarzy sur Atlantico.fr :

    Alexandre del Valle évoque cette semaine la situation des Chrétiens d'Orient avec Alexandre Goodarzy, professeur d'histoire-géographie français et cadre de l'association SOS Chrétiens d'Orient, qui vient de publier "Guerrier de la Paix" aux éditions du Rocher.

    Le drame des Chrétiens d'Orient

    Alexandre Goodarzy, professeur d'histoire-géographie français descendant d'Iraniens et cadre de l'association SOS Chrétiens d'Orient, a répondu cette semaine aux questions d'Alexandre del Valle à l'occasion de la sortie de son ouvrage-témoignage, "Guerrier de la Paix"*, qui tire la sonnette d'alarme sur le drame en cours des chrétiens d'Orient.

    Alexandre Goodarzy, 37 ans, Choletais fils de persans baptisé catholique à l'âge de 9 ans, est directeur adjoint des Opérations - responsable Développement au sein de l'association SOS Chrétiens d'Orient. Il a vécu de 2015 à 2020 en Syrie, connaît très bien l'Irak et le Liban. Ses racines perses lui permettent de ne pas être totalement un étranger dans cet Orient compliqué, et en particulier en milieu chiite. En 2020, pendant 66 jours, il a été pris en otage en Irak avec trois de ses collègues de l’association SOS Chrétiens d’Orient. Il raconte son histoire et son calvaire dans son livre, paru tout récemment aux éditions du Rocher. Pour Goodarzy, les chrétiens d'Orient sont en train de disparaître dans l'indifférence de l'Occident et étouffés par la réislamisation radicale des pays musulmans où les expériences laïques baassistes-nationalistes ont été peu à peu remplacées par l'islamisme après avoir été combattues par les Occidentaux. Nous avons jugé opportun de lui donner la parole à ce professeur d'histoire-géo qui connaît autant la réalité de terrain que les données théoriques.

    Alexandre del Valle : Vous connaissez la plupart des pays du Moyen-Orient, que vous parcourez avec SOS Chrétiens d’Orient depuis des années. Vous avez connu la guerre en Syrie et l’enlèvement en Irak. Êtes-vous pessimiste pour les Chrétiens du proche et Moyen-Orient? 

    Alexandre Goodarzy : Oui j’avoue être pessimiste car leur nombre diminue ostensiblement ces dernières années. En Syrie, avant la guerre, on chiffrait cette communauté à environ deux millions de personnes. Aujourd'hui en 2021, ils seraient moins de 700 000, soit environ un tiers... En Irak, avant l’intervention américaine de 2003, ils étaient également deux millions. Aujourd'hui, ils seraient réduits à 200 ou 300 000 personnes. Les Chrétiens assuraient jadis l’unité et la paix avec toutes les autres composantes ethniques et confessionnelles de la région. En disparaissant, c’est le Bien commun qui est menacé.

    Lire la suite

  • Le formidable plaidoyer pro-vie d’une députée espagnole au Parlement européen

    IMPRIMER

    Du Salon Beige (Michel Janva) :

    Formidable plaidoyer pro-vie d’un député espagnol au Parlement européen

    Cette offensive du lobby de l’avortement a été troublée par l’intervention du député espagnol Margarita de la Pisa, membre de la Commission des droits des femmes et de l’égalité des genres (sic), pharmacienne et neuropsychologue de formation, membre du parti Vox, mariée et mère de huit enfants. Olivier Bault l’a traduite en français pour les lecteurs du journal Présent :

    «Un tel événement ne devrait pas avoir lieu. Il est contraire aux principes de neutralité et de pluralité qui régissent les règles du Parlement européen. Aucun des intervenants ne représente un point de vue pro-vie. Leur objectif est de stigmatiser, persécuter et attaquer ceux d’entre nous qui sont engagés dans cette cause, et nous ne nous cachons pas. Il ne répond pas non plus aux valeurs démocratiques. On nous refuse le droit à la liberté de pensée, la liberté de conscience et, bien sûr, le droit à la liberté d’expression. Le Parlement a cessé d’être le garant des droits de l’homme, avec l’interprétation totalement erronée qu’il en fait. Il a cessé de remplir sa fonction de lieu de débat. Vous avez transformé cet espace en un espace de propagande pour une vision unique et totalitaire.

    Quoi qu’il en soit, je vous remercie. Merci, du fond du cœur, de nous avoir donné l’occasion de défendre la vie pour la Journée de la vie. Vous avez très bien choisi la date. Et je lève la main. Pour moi-même et au nom de millions de personnes qui prennent fièrement cette grande responsabilité. Et nous pouvons être fiers de ce que nous défendons.

    Il y a toujours de la lumière et de la beauté à défendre une femme enceinte, à aider à comprendre une réalité qui, bien que toute petite, existe déjà à l’intérieur de son ventre, à défendre ce bébé, cette personne, dont nous ne savons pas encore qui elle deviendra. Ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. Nous avons tous été microscopiques un jour, nous avons tous été un bébé dans le ventre de notre mère un jour. En vérité, les pro-vie défendent tout le monde, toutes les vies, y compris la vôtre.

    Nous sommes les fruits de la générosité de parents. La femme enceinte est dans une situation délicate. Avec des sentiments mitigés. C’est normal. C’est bouleversant d’avoir une personne à l’intérieur de soi. C’est bouleversant de penser que cette personne dépend de soi. C’est pourquoi la femme enceinte a besoin de tendresse, de soutien, de compréhension. Elle a besoin de savoir qu’elle-même et ce bébé sont les bienvenus dans ce monde, dans son environnement le plus intime.

    La vie est toujours une opportunité. Nous ne contrôlons pas toujours son cours. Nous ne la comprenons pas toujours. Mais oui, c’est à nous d’appréhender le devenir avec confiance. La vie ne nous appartient pas. Ceux qui promeuvent l’avortement, sèment la peur chez les femmes. Ils ne font que leur transmettre des préoccupations. Ils veulent lui faire voir qu’elle n’en est pas capable, qu’elle ne peut pas. Vous ne faites que manquer de confiance en la femme. Vous dites que vous l’aidez, mais vous ne lui proposez qu’un avortement. Vous lui faites renoncer à ce qu’elle a de plus précieux, vous lui faite renoncer à son bébé.

    Et vous dites que c’est une décision libre. Il n’y a pas une seule femme qui regrette d’être devenue mère, et il y a beaucoup de femmes qui regrettent d’avoir avorté. Cette décision est irréversible. En plus, vous nous trompez avec des mots, vous parlez d’interruption. Ce n’est pas vrai. On met fin à la vie d’un être unique, singulier, inimitable. Que peut-il donc bien se passer chez quelqu’un pour qu’il ne soit pas capable de s’émouvoir de la beauté d’un nouveau-né, de l’illusion d’une vie nouvelle, et de s’ouvrir à l’espoir ?

    Et c’est ma question aujourd’hui: Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? Qu’est-ce qui ne va pas chez vous, mesdames et messieurs ? Vous voulez détruire ce qu’il y a de plus beau, en nous donnant une version négative de la féminité, de la maternité, de la famille?

    Pour nous, les pro-vie, c’est clair: cela vaut la peine de donner un coup de main, d’apporter son soutien pour qu’aucune femme ne traverse sa grossesse seule. De leur montrer leur bébé à l’échographie, de leur garantir qu’elles seront bien écoutées, protégées, soignées. Chaque mère mérite cette aide, cela vaut la peine de préparer les berceaux, les couches, les nuits blanches. Cela vaut la peine d’être la voix de ces tout petits, qui sont des nôtres. Oui, tout cela, c’est ce que font les associations pro-vie et nous en sommes très fiers car nous savons ce qui nous anime. Ce qui nous anime, c’est la gratitude et la générosité. Nous ne sommes pas empêtrés dans des questions matérialistes, nous ne sommes pas mus par des intérêts liés à l’argent ou au pouvoir.

    Peut-on en dire autant des organisations pro-avortement ? Pouvez-vous nous parler des sources de financement de ces mouvements ? Comment se fait-il que les mouvements pro-avortement puissent recevoir de l’argent de l’Union européenne et qu’il soit suspect que les pro-vie en fassent autant ? Je constate en outre qu’il s’agit pour les premiers de montants beaucoup plus élevés. Merci beaucoup.»

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce dimanche matin du 4 avril 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du saint Jour de Pâques

    IMPRIMER

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L Schyns, G. Lahaye) : Aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », Propre de la messe « Resurrexi »; Kyriale de la messe I (Xe s.); credo I (XIe s.), hymne « O filii et filiae » (origine XII e s.);

    Motets classiques : Micheline Viellevoye

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/VYfd_Hux2vc

    JESUS-LIMBES-FRA-ANGELICO-054_bat01_31 (1).jpgLa grand-messe de Pâques est le point culminant de l’allégresse pascale. Tous les événements que nous avons vus se dérouler, toutes les paroles que nous avons entendues pendant le saint triduum doivent être maintenant une réalité mystérieuse et présente : Le Christ, notre Agneau pascal, est immolé. La messe présente une grande unité de pensées et le même thème revient sans cesse. Le leitmotiv est cette parole de saint Paul : Le Christ, notre Agneau pascal, est immolé (Ép., Grad., Seq., Comm.).

    L’introït est tiré du psaume 138 qui célèbre en général la science et la présence de Dieu pénétrant jusqu’au plus intime de notre être. Toutefois l’antienne a été adaptée à la solennité pascale. En effet, Jésus s’est endormi sur la croix, confiant au Père son esprit. Maintenant il se réveille entre les bras aimants de Dieu, lequel a accepté l’innocente Victime qui s’est offerte spontanément à lui. Il l’a serrée sur son cœur et l’a réchauffée de sa propre chaleur. Jésus est ressuscité. « Je me lève et me retrouve toujours avec toi ; Alléluia ; tu tiens sur moi ta main ; Alléluia ; trop élevée est devenue pour moi ta science ; Alléluia, Alléluia. » Ps. « Seigneur, tu me scrutes, tu me connais bien ; tu connais mon repos et mon lever. ».

    Lire la suite

  • L’ « Exultet » de la Vigile de Pâques dans la Liturgie romaine

    IMPRIMER

    JPSC

  • Sur KTO (aujourd'hui à 16H13) : "Il faut que je te parle" (conte de Pâques par 'Les Grandes Heures de la Cambre' )

    IMPRIMER

    Il faut que je te parle !" - Conte de Pâques |

    Il faut que je te parle

    02/04/2021

    En l’an 33 de notre ère, à Jérusalem, un homme, Jésus, vient de mourir sur la croix. Ses disciples se terrent pour échapper aux autorités. Parmi eux, Simon de Cyrène qui a aidé le condamné à porter sa croix, s’est retranché dans une maison fermée à double tour. Mais, une femme, Marie-Madeleine frappe à sa porte. Elle vient lui annoncer une bouleversante nouvelle... Un conte de Pâques poétique accompagné d’une bande son originale qui nous plonge dans le mystère de la résurrection. 

    Présentation:

    Quand Marie Madeleine raconte à Simon de Cyrène ce qui lui est arrivé le soir du jour de Pâques ... un partage en clair obscur Marie illuminée par sa rencontre du matin et Simon de Cyrène qui encore plongé dans la souffrance de la Passion va passer de surprise en surprises : Comment Lui n'a t 'il pas été enlevé sur un char de feu comme Elie ? Comment Lui qui fut enseveli il y a 3 jours ,il est vivant ? Un récit lancé à la nuit tombée dans un Jérusalem livré au règne de la peur ... Tour à tour nous y découvrons la grandeur du Messie maitre de la vie et de la mort, y contemplons le mystère de la croix, y vivons le récit du tombeau ouvert et la rencontre du Christ ressuscité qui appelle Marie Madeleine par son prénom et l'envoie dire non pas à ses serviteurs ,non pas à ses amis mais à ses frères qu'il n'est pas encore monté vers son Père et notre Père vers son Dieu et notre Dieu...

    Production : Les Grandes Heures de la Cambre

    Réalisation : Mediel

    Captation d'images, montage, réalisation Hubert van Ruymbeke,

    Prise de son : Emmanuel Théry

    Texte : Marguerite de Werszowec Rey

    Acteurs : Agathe Perrod interprète Marie Madeleine Claude Vonin interprète Simon de Cyrène

    Eclairages: François Roland

    Conseils artistiques: Isabelle de Schoutheet

    Musique: Improvisations au violon : Claude Vonin "Deus Meus" César Franck Choeur "Pueri Teresiae " "O Virtu Sapientiae " Hildegarde von Bingen par Gaëlle Ryelandt (soprano) et Didier François (Nyckelharpa) "Alleluia " " Saint François" Hubert van Ruymbeke par Marie Béatrice Aubry et Samuel Bruyninckx et leurs amis

    http://www.lesgrandesheures.be

    http://www.vimeo.com/mediel

  • Office des Ténèbres du Vendredi-Saint avec la Fraternité Saint-Vincent Ferrier

    IMPRIMER

    JPSC

  • Un bel oeuf de Pâques à peler: l'Etat belge condamné par le tribunal de première instance de Bruxelles à lever toutes les mesures Covid d'ici 30 jours

    IMPRIMER

    De Maryam Nenayad sur le site web de la Libre Belgique ce 31 mars 2021 :

    « La décision fait suite à une action en référé introduite par la Ligue des Droits Humains.

    Le tribunal de première instance de Bruxelles a ordonné à l’État belge de lever toutes les mesures anti-Covid-19 actuellement en vigueur dans notre pays d’ici 30 jours, d’après l’ordonnance obtenue par La Libre.

    Les autorités ont désormais 30 jours pour couler leurs décisions dans des textes de loi réglementaires. L’État belge, s’il ne respecte pas l’échéance actée par le tribunal de première instance de Bruxelles, devra payer une astreinte de 5 000 euros par jour.

    “Un double discours de l’État belge”

    Tout a commencé lorsque, le 12 mars dernier, les avocates de la Ligue des droits humains (LDH) et son équivalent flamand, la Liga voor Mensenrechten, plaidaient devant le tribunal de première instance de Bruxelles après un recours introduit contre l’État belge le 22 février.

    La LDH voulait savoir si les mesures instaurées pour lutter contre la propagation du coronavirus – et donc les arrêtés ministériels adoptés pendant cette crise – respectent les prescrits légaux. Ce mercredi, le tribunal a donc donné gain de cause aux organisations de lutte pour la défense des droits humains en condamnant l’État belge.

    Le jugement précise que l’État belge, représenté par la ministre de l’Intérieur, doit “prendre toutes les mesures appropriées pour mettre un terme à la situation d’illégalité apparente découlant des mesures restrictives des libertés et droits fondamentaux reconnus par la Constitution”.

    Le jugement pointe du doigt l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020 ainsi que les arrêtés qui ont suivi. Les manquements seraient liés à la base légale invoquée par l’État belge, en l’occurrence la loi du 15 juillet 2007. À ce propos, le jugement rendu pointe un “double discours” tenu par les autorités puisque la ministre de l’Intérieur aurait indiqué, le 25 février 2021, que la loi de 2007 n’a pas été créée pour gérer une situation comme celle que nous vivons actuellement. C’est pourtant une des bases légales invoquées par le gouvernement. Le jugement y voit donc “un double discours”.

    Le jugement stipule donc que toutes les mesures instaurées par ces arrêtés ministériels doivent être levées dans les 30 jours, sous peine d’une astreinte de 5 000 euros par jour de retard.

    Contacté par nos soins, le cabinet de la ministre de l'Intérieur n'a pas souhaité réagir pour le moment.

    “Une victoire pour la démocratie”

    Pour Audrey Lackner et Audrey Despontin, les avocates qui représentent les deux ligues, ce jugement est une victoire historique. “Nous sommes ravies par cette décision, c’est une journée importante pour l’État de droit et pour la démocratie, ravies aussi de voir que le tribunal a constaté l’illégalité des mesures compte tenu du fait que la loi de 2007 (NdlR : une des bases légales des arrêtés ministériels) n’est pas faite pour gérer une pandémie et encore moins pendant un an. Il est donc nécessaire qu’une loi soit créée et qu’un débat parlementaire soit organisé. Cette décision reconnaît la nécessité d’un débat parlementaire.”

    “Le Conseil d’Etat s’est replié dans sa carapace”

    Le débat parlementaire, justement, démarre ce mercredi lors d’une séance plénière exclusivement consacrée à l’avant-projet de loi Pandémie.

    En attendant, le jugement rendu ce mercredi va-t-il influencer les mesures actuellement d’application ? Non, rappelle Anne-Emmanuelle Bourgeaux, constitutionnaliste à l’UMons. “L’État belge a 30 jours pour se retourner, mais en attendant, nous sommes dans une période d’incertitude. Ce qui est certain, c’est que le jugement rendu aujourd’hui démontre qu’il était opportun de dénoncer la faiblesse de la base juridique usitée”.

    La constitutionnaliste estime aussi que, faute d’avoir eu une réponse du côté du Conseil d’État, les plaideurs se sont tournés vers d’autres juridictions pour avoir gain de cause. “Et les plaideurs ont eu raison. Le Conseil d’État a été très clément avec les arrêtés ministériels pris, alors qu’il a un rôle de protecteur des gardiens des libertés des droits des citoyens. Le Conseil d’État s’est refermé dans sa carapace au lieu de dresser un bouclier à l’égard des menaces et des intrusions pour les droits des citoyens. C’est dommage, mais le jugement rendu ce mercredi remet les choses au clair. Et rappelle que les droits humains et les libertés sont au-dessus de tout”.

    Ref. L’Etat belge condamné par le tribunal de première instance de Bruxelles à lever toutes les  mesures covid d’ici 30 jours

    "Il est donc nécessaire qu’une loi soit créée et qu’un débat parlementaire soit organisé. Cette décision reconnaît la nécessité d’un débat parlementaire”: allez, Messieurs les supporters de la culture et des cultes, ne ratez pas l’aubaine qui, peut-être, s’offre enfin à vous pour pour toiletter la prose issue du bon plaisir ministériel: en toute hypothèse, la bombe lancée par le tribunal bruxellois tombe à point nommé pour infléchir l’avant-projet de loi « pandémie » actuellement en discussion à la Chambre fédérale des députés. A suivre…

    Post-scriptum: 

    Van Quickenborn B9726604154Z.1_20210401074706_000+G2EHSINP2.1-0.jpgComme il fallait s’y attendre, pour le ministre de la Justice Van Quickenborne, rien ne va changer : « A part aller en appel, on va mettre en place la Loi Pandémie et voter cette loi après les vacances de Pâques. Hier (mercredi), on a pris connaissance de cette décision (du tribunal), il y a déjà eu des déclarations au Parlement. Aujourd’hui, on a le débat avec le Premier ministre au Parlement. » La particratie n’est pas un vain mot.

    JPSC

  • Pâques : à défaut d'autre chose, on pourra faire sonner les cloches...

    IMPRIMER

    Communiqué de presse : 

    Pâques 2021 : espérance, solidarité, vie

    Les Évêques de Belgique demandent de faire sonner les cloches de toutes les églises de notre pays, le jour de Pâques à midi.

    Dimanche prochain, le 4 avril, les catholiques du monde entier célébreront la grande fête de Pâques. Suite à la pandémie de coronavirus, les célébrations ne pourront se dérouler dans les églises qu’en présence de 15 personnes au maximum par célébration dans notre pays. Comme l'année dernière, ce sera une Pâques différente.

    Pourtant, ce sera vraiment Pâques. C’est dans un moment difficile comme celui-ci que le message de Pâques se veut porteur d’espérance et d’avenir. Jésus vainc la mort, la vie a le dernier mot.

    Les Évêques de Belgique veulent donner une résonance tout à fait particulière à cette Bonne Nouvelle, en ce temps de pandémie. Ils demandent que les cloches de toutes les églises de notre pays sonnent le dimanche de Pâques à midi. En signe de réconfort et d'espérance pour les victimes du coronavirus et tous ceux qui les entourent des soins les meilleurs. En signe d’encouragement pour ceux qui luttent sans relâche contre le virus. En signe de lien entre nous tous : c’est en unissant nos forces que nous vaincrons cette pandémie.

    Christ est ressuscité – Il est vraiment ressuscité ! 

    SIPI -Service de presse des Évêques de Belgique 

    Bruxelles – Mardi 30 mars 2021 

  • Messes à Saint-Pierre de Rome : le cardinal Zen prêt à manifester à genoux devant Sainte Marthe

    IMPRIMER

    De sur le Salon Beige :

    Messes privées : le cardinal Zen prêt à manifester à genoux devant Sainte Marthe

    Chère Éminence,

    La douleur et indignation ont envahi mon cœur quand j’ai appris cette nouvelle incroyable : ils ont interdit les messes privées à Saint-Pierre !

    S’il n’y avait pas les restrictions imposées par le coronavirus, j’aurais pris le premier vol pour venir à Rome et me mettre à genoux devant la porte de Sainte-Marthe jusqu’à ce que le Saint-Père fasse retirer cet édit.

    C’était la chose qui renforçait le plus ma propre foi chaque fois que je venais à Rome : à sept heures précises, on entre dans la sacristie (je rencontrais presque toujours le même saint homme, l’archevêque et ensuite cardinal Paolo Sardi), un jeune prêtre s’avance et m’aide à revêtir les ornements, puis ils me conduisent à un autel (dans la basilique ou dans les grottes, aucune différence pour moi, nous sommes dans la basilique de Saint-Pierre !). Je pense que, de toute ma vie, ce sont les messes que j’ai célébrées avec le plus de ferveur et d’émotion, parfois avec les larmes aux yeux en pensant à nos martyrs vivant en Chine (aujourd’hui abandonnés et poussés dans les griffes de l’Église schismatique du « Saint-Siège » [c’est ainsi que se présentait ce document de juin 2020 sans signature et sans la révision de la Congrégation pour la doctrine]).

    Il est temps de redimensionner les pouvoirs disproportionnés de la Secrétairerie d’État. Qu’ils retirent leurs mains sacrilèges de la maison commune de tous les fidèles du monde ! Qu’ils se contentent de jouer à la diplomatie mondaine avec le père du mensonge. Qu’ils fassent même de la Secrétairerie d’État un « repaire de brigands » s’ils le veulent, mais qu’ils laissent en paix le peuple de Dieu dévot.

    « C’était la nuit ! » (Jean 13:30)

    Votre frère Joseph Zen, SDB

    Concernant les messes privées, Benoît-et-moi rapporte une anecdote racontée par Nicolas Diat, datant de juillet 2001, alors que le cardinal Ratzinger quittait l’abbaye de Fontgombault, après y avoir donné une conférence :

    Au grand regret des moines, le haut prélat quitte Fontgombault le mardi matin vers sept heures trente. Avant son départ, dom Forgeot lui propose d’entrer dans l’abbatiale au moment si exceptionnel des messes basses. Le cardinal est saisi, presque interdit. Il reste un long moment en méditation, à genoux sur le sol, au fond de l’édifice. En sortant, sur le parvis, il dit tout bas au père abbé, qui se remémore encore l’inflexion précise de sa voix: «Ça, c’est l’Église catholique!»