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Belgique - Page 112

  • L’appel de Mgr Léonard a ses frères évêques : rejoindre la supplique du cardinal Sarah approuvée par Benoît XVI

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    Lu sur le site du bi-mensuel « L’Homme nouveau, l’appel rédigé par Mgr André Léonard, archevêque émérite de Malines-Bruxelles ce 17 janvier 2020 :

    L’appel de Mgr Léonard a ses frères évêques :  <br>Rejoindre la supplique du cardinal Sarah <br>approuvée par Benoît XVI

    « Mgr Léonard, archevêque émérite de Malines-Bruxelles, « rejoin[t] entièrement la supplique que le cardinal Sarah, en étroite concertation avec Benoît XVI, adresse au Souverain Pontife ». Il demande fraternellement à tous les évêques qui pensent comme lui d’exprimer fermement leur position : que ne soit pas ouverte de brèche dans le célibat ecclésiastique. « Notre espoir est grand d'être entendus ».

    En tant qu’archevêque émérite de Malines-Bruxelles, je m’abstiens de toute interférence dans le gouvernement des diocèses dont je fus le pasteur, Namur et Bruxelles. Mais je demeure évêque et peux, à ce titre, exprimer des convictions doctrinales ou pastorales, même si elles divergent éventuellement de l’une ou l’autre position de mes anciens collègues de travail.

    Même si la chose est inédite et d’un impact infiniment supérieur, un Pape émérite, Benoît XVI en l’occurrence, peut semblablement collaborer légitimement à un livre projeté par un cardinal et, en concertation avec lui, émettre ses convictions théologiques et pastorales, sans manquer à son devoir de réserve. Il ne s’y exprime forcément plus en tant que successeur de Pierre et sa prise de position n’a pas d’autorité magistérielle. Mais sa parole est néanmoins d’un très grand poids.

    Sa contribution active au livre projeté par le cardinal Sarah n’est en aucune manière une « attaque » contre le pape François. Benoît XVI, pas plus que le cardinal, ne critique son successeur. Ils lui adressent une « supplication » dans un esprit filial, sans rien retrancher de leur obéissance au pape actuel. Exactement comme quatre cardinaux s’étaient adressés au pape François en lui demandant filialement de dissiper leurs « dubia », leurs « doutes », leur perplexité, concernant certains aspects ambigus du chapitre VIII de l’exhortation Amoris laetitia, à savoir ceux qui touchent l’indissolubilité d’un mariage sacramentel valide, avec ses retombées concernant l’accès aux sacrements de la réconciliation et de la communion eucharistique lorsqu’on se trouve dans une situation permanente de cohabitation conjugale avec un partenaire qui n’est pas son conjoint « dans le Seigneur ».

    D’autres ambiguïtés ont surgi ultérieurement. Il est parfaitement pertinent de répondre à la question d’un journaliste en déclarant en substance : « Si une personne homosexuelle cherche sincèrement à faire la volonté de Dieu, qui suis-je pour la juger ? » Mais, comme on ne précise pas en quoi consiste cette volonté de Dieu et quelles sont les conséquences morales qui en découlent, l’opinion publique retient, à tort, de cette réponse ambiguë que les pratiques homosexuelles sont désormais légitimées par l’Église catholique. Ce qui n’est pas vrai.

    Semblablement, quand on signe une déclaration commune, avec un haut responsable de l’islam, suggérant que la diversité des religions correspond à la « volonté » de Dieu, il ne suffit pas de corriger oralement l’ambiguïté de cette formulation (le texte publié demeurant inchangé) en disant que Dieu « permet » simplement cette diversité. Il faudrait encore souligner positivement que le dialogue interreligieux ne peut porter atteinte à l’unicité absolue de la Révélation chrétienne, en laquelle le Dieu unique et trinitaire nous offre son amour sauveur en la personne de Jésus. Ce qui n’empêche pas de saluer des « semina Verbi » (des « semences » du Verbe de Dieu), voire des « reliquia Verbi » (des « restes » du Verbe) dans d’autres religions que le judéo-christianisme.

    D’autres ambiguïtés se sont introduites dans le récent synode sur l’Amazonie, notamment concernant une certaine vénération de la « Pachamama », de la Terre-Mère. Mais, sur ce point, il faut attendre la publication de l’exhortation post-synodale. On peut espérer que notre pape François y dissipera les ambiguïtés de ce synode.

    Une de ces ambiguïtés concernait précisément la question du célibat sacerdotal dans l’Église catholique latine. À cet égard, en communion avec beaucoup d’autres évêques, que j’invite fraternellement à exprimer eux aussi leur ferme position, je rejoins entièrement la supplique que le cardinal Sarah, en étroite concertation avec Benoît XVI, adresse au souverain pontife. Notre espoir est grand d’être entendus, car le pape François a nettement déclaré son attachement au célibat sacerdotal dans l’Église latine. Mais en envisageant quand même des exceptions… Qui, hélas, comme en d’autres matières, sont rapidement universalisées !

    La supplique exprimée dans le livre en question est donc d’une urgente actualité et parfaitement légitime. Jamais il ne faut « attaquer » le Pape. Il faut, au contraire, toujours respecter sa personne et sa mission. Mais il s’impose parfois et il est toujours permis de le « supplier » et de lui demander des « éclaircissements ». Ce que nous faisons.

    + André LEONARD, archevêque émérite de Malines-Bruxelles. »

    Ref. L’appel de Mgr Léonard à ses frères évêques :  rejoindre la supplique du cardinal Sarah approuvée par Benoît XVI

    JPSC

  • Joseph Hollanders, un oblat belge de 83 ans, a été assassiné en Afrique du Sud

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    De Kerknet.be :

    L'Oblat flamand Joseph Hollanders tué en Afrique du Sud

    15 JANVIER 2020

    Dans sa maison de Bodibe, près de Lichtenburg en Afrique du Sud, l'oblat flamand Joseph Hollanders (83 ans) a été retrouvé assassiné dimanche.

    Joseph - Jeff pour ses innombrables amis sud-africains - Hollanders (83 ans), un oblat flamand qui travaillait comme missionnaire en Afrique du Sud depuis plus d'un demi-siècle, a été retrouvé assassiné dimanche dans sa maison de la ville de Bodibe, à proximité de Lichtenburg, au nord-ouest du pays. On a probablement été voler dans sa maison; ça s'est produit peu de temps après son retour chez lui après la célébration du dimanche. Après une récente vague de cambriolages dans le village, il avait lui-même pris des mesures de sécurité. Le missionnaire flamand avait informé l'évêque Victor Phalana de Kerksdorp lors de sa visite en décembre.

    "Les agresseurs devaient savoir qu'il était particullièrement vulnérable le dimanche, dans l'après-midi, explique l'évêque Mgr Phalana. Il venait probablement de rentrer de la messe du dimanche. Comment on doit être corrompu pour attaquer un vieil homme sans défense comme Jeff. Tout le monde sait qu'il n'avait pas d'argent, qu'il était au service d'une communauté pauvre. Il a utilisé chaque centime qu'il possédait pour ses ouailles. Il devait tout donner!"

    Un villageois qui avait rendez-vous avec le père Hollanders l'a trouvé lundi matin. Son corps ne portait aucune trace visible de blessure. Mgr. Phalana soupçonne qu'il est décédé d'une crise cardiaque ou d'une strangulation. "Quel grand cœur avait cet homme! Il était plein de vie, d'énergie et de dévouement. Il m'a dit qu'il se sentait en sécurité parce qu'il était très impliqué dans la communauté. Sa communauté faisait partie de sa vie. Notre pays a atteint un point où il n'y a plus de respect pour la vie, l'Église ou un homme de Dieu vieux et sans défense."

    Joseph Hollanders a été emmené à l'église de Bodibe mardi, où un service de deuil a eu lieu. Les funérailles auront lieu le mercredi 22 janvier à 10 heures dans la cathédrale du Christ Sauveur de Klerksdorp, où il sera également enterré.

    Joseph Hollanders est né le 4 mars 1937 à Meeuwen dans le Limbourg. Le 8 septembre 1958, il fait le premier vœu de religieux des Oblats. En 1963, il a été ordonné prêtre et le 31 janvier 1965, il est parti pour l'Afrique du Sud. Il y a travaillé à divers endroits dans la province du Nord-Ouest. Les deux dernières années, Jef a vécu et travaillé à Bodibe. Bodibe est une ville d'environ 25 000 habitants avec une population exclusivement noire. C'est une région très pauvre. Il n'y a pas d'industrie, le chômage est donc élevé. Les jeunes n'ont guère de perspectives d'avenir et la pauvreté est élevée dans de nombreuses familles. Le crime sévit dans la région, principalement en raison du problème des drogues et de l'alcool.

    Source: famille MaroelaMedia / Hollanders

  • Vers le suicide assisté en Belgique ? On y pense mais...

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    Lu sur Le Soir de ce 14 janvier (p. 18):

    Ira-t-on un jour vers le suicide assisté ? 

    Jacqueline Herremans * : “On est certainement arrivé à un point d’équilibre qui ne sera dépassé que le jour où l’on admettra que l’élément fondamental est l’autonomie de la personne et que cette dernière n’a pas à justifier d’une affection médicale grave et incurable. Je pense à des personnes qui estiment que le livre de leur vie est complet, que la dernière page est tournée et qu’ajouter une page de plus n’apporterait rien. Mais on n’en est pas encore là. Aux Pays-Bas, ce débat a lieu depuis plus de vingt ans. Il existait même avant que la loi sur l’euthanasie y soit promulguée. Mais pour l’heure, le pouvoir politique n’est pas encore parvenu à légiférer. Me basant là-dessus et sur le retard qui existe en ces matières entre la Belgique et nos voisins bataves, je pense qu’une telle évolution chez nous n’est pas pour demain. Notamment parce qu’il est question, dans le cas d’un tel suicide assisté, de l’intervention d’un tiers qui est le médecin et qui devra délivrer les médicaments… Pour autant, c’est une demande fréquente chez les membres de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Entre le fait d’être d’accord philosophiquement avec cette évolution et le fait de parvenir à élaborer une loi qui respecterait la plus grande autonomie de la personne et qui devrait se situer en dehors de la loi relative à l’euthanasie, il faudra encore sans doute que pas mal d’eau coule sous les ponts.”

    * Jacqueline Herremans préside l'Association belge pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)

  • Eglise de Belgique : une acquisition pour 25 millions dans le quartier européen

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    Lu dans l’Echo de ce 14 janvier (p. 15), cette information qui interroge lorsqu'on sait que des églises seront fermées et que des conseils de fabrique peinent tant à maintenir des églises qui se délabrent :

    L'Église catholique belge étend ses murs dans le quartier européen

    Résolument une et indivisible, l'Église catholique étend sa toile dans le quartier européen. Pour remembrer les murs historiques de son QG bruxellois, elle vient d'acquérir l'immeuble Guimard 7 pour plus de 25 millions. … Or aujourd'hui, on apprend, par l'intermédiaire du conseil en immobilier Savills, qu'une nouvelle pièce de taille est venue idéalement compléter le puzzle ecclésial local: le n°7 de la rue Guimard, pierre angulaire avec la rue du Commerce, qui héberge en son socle une agence bancaire BNP Paribas. L'immeuble vient en effet d'être racheté par le plus ancien propriétaire de la rue à Patrizia AG, le gestionnaire d'investissement immobilier allemand, très actif pour l'instant. Pour acquérir cette pièce manquante stratégique, l'Église catholique a mis sur la table, via son serviteur Herman Cosijns, l'administrateur délégué de l'asbl Centre interdiocésain (dont une des activités et la location et l'exploitation de biens immobiliers), un coquet montant avoisinant 25 millions d'euros. L'immeuble d'angle offre 4.400 m² de bureaux (et 78 parkings en sous-sol) répartis sur 9 niveaux hors sol. Le prix d'acquisition au m² avoisine donc 5.700 euros, ce qui n'est pas donné pour un immeuble datant de 1993, déjà loin des standards actuels. Il est occupé par une dizaine de locataires et offre un coquet rendement avoisinant 4% brut.

  • GPA : refuser ce modèle de société qui nous mène vers une rupture anthropologique majeure

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    Une opinion de Régine Hazée, Maître-Assistante en Droit à la Haute Ecole Galilée (Bruxelles) parue sur la Libre de ce 13 janvier, pp. 38-39 :

    La GPA et le cheval de Troie

    La gestation pour autrui pose des problèmes éthiques et juridiques fondamentaux. Le législateur européen doit urgemment refuser ce modèle de société qui nous mène vers une rupture anthropologique majeure.

    Il est parfois des vérités qui avancent masquées pour s’imposer. La normalisation progressive de la gestation pour autrui (GPA) dans le paysage juridique européen compte parmi celles-là. De pratique sociale encore marginale, la GPA s’est muée, lentement mais sûrement, en réalité juridique incontournable, quoi qu’il en coûte à ses contempteurs.

    Le législateur européen ne saurait ignorer plus longtemps l’impérieuse nécessité d’établir un cadre clair, traduisant la recherche d’équilibre entre l’interdiction de la GPA, d’une part, et la défense des intérêts des enfants conçus selon ce mode d’engendrement d’autre part.

    Les arguments des pro-GPA

    Si ceux-ci ne doivent pas être discriminés au regard du mode de procréation dont ils sont issus, encore faut-il admettre que la maternité de substitution pose des problèmes éthiques et juridiques fondamentaux.

    Depuis vingt ans, les lobbyistes pro-GPA s’attellent à lutter sur deux fronts simultanément Pour les uns il s’agit de réclamer la légalisation de la GPA en droit interne au motif que lorsqu’elle serait "éthique", rien ne devrait contrarier la consécration du droit à l’enfant. Pour les autres, il est question d’exiger la reconnaissance des actes d’état civil dressés à l’étranger à la suite de "conventions de mère porteuse" désignant les commanditaires comme auteurs de l’enfant.

    L’argumentaire développé à l’appui de ces revendications est bien connu. On n’a pas fini de questionner les impensés sur lesquels il repose. Tantôt on convoquera le mythe de la femme naturellement généreuse, qui fait le don d’elle-même de manière altruiste et désintéressée. Tantôt on s’égarera dans la fable du consentement, conduisant à légitimer l’asservissement volontaire des femmes concernées. Tantôt encore, on n’hésitera pas à justifier la politique du fait accompli, en instrumentalisant sans scrupule la notion de l’intérêt de l’enfant.

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  • ANALYSE - Proposition de loi IVG : vers une dépénalisation au-delà de 18 semaines (4,5 mois) ?

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    De Léopold Vanbellingen (IEB) sur le Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    ANALYSE - Proposition de loi IVG : vers une dépénalisation au-delà de 18 semaines (4,5 mois) ?

    09/01/2020

    Parmi les mesures prévues par la proposition de loi actuellement en discussion au Parlement fédéral, figurent l'extension du délai de grossesse à 18 semaines et la dépénalisation complète de l'IVG.

    Mises côte à côte, ces deux mesures aboutissent en réalité à ce que soit totalement dépénalisé tout avortement pratiqué avec le consentement de la femme, y compris au-delà de 18 semaines de grossesse.
    D'une étude approfondie de la proposition de loi et des débats parlementaires (voy. le Dossier IEB ci-dessous), il ressort en effet deux éléments principaux :

    L'avortement pratiqué illégalement ne sera plus poursuivi pénalement dès lors que la femme y consent. Aucune autre base juridique (sanction disciplinaire, responsabilité civile, coups et blessures, …) ne permet de garantir le respect des balises figurant dans la proposition de loi.

    En l'absence de toute sanction potentielle, le nouveau cadre juridique proposé concernant l'accès à l'IVG est totalement inopérant car dépourvu d'effet contraignant. Le résultat de la proposition de loi discutée actuellement consiste donc en une dépénalisation totale de l'interruption volontaire de grossesse, jusqu'au terme de la grossesse.

    Pour rappel, le Parlement attend désormais l'avis du Conseil d'Etat sur le contenu de cette proposition de loi. De l'opinion de certains députés fédéraux, cet avis risque bien d'être « décapant ». Le Conseil d'Etat a d'ailleurs exceptionnellement décidé de se prononcer sur la proposition en Assemblée générale. Son avis n'est pas attendu avant le 13 février 2020.

    Analyse synthétique du Dossier 

    Dossier dans son entièreté

  • D'après l'ambassadeur de Belgique, l'Europe a besoin de la parole du pape

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    De Vatican News

    «L’Europe a besoin de la parole du Pape», affirme l’ambassadeur de Belgique

    Dans son discours aux 89 ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège, l’une des plus importantes interventions officielles du Pape de l’année, le Souverain pontife a présenté sa feuille de route diplomatique pour l’année 2020, ce jeudi 9 janvier. L’ambassadeur du Royaume de Belgique près le Saint-Siège livre son regard sur ces vœux pontificaux.

    Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican

    Le dialogue sous toutes ses formes, politique, entre les religions, entre les générations, est bel et bien le fil rouge de ce traditionnel discours du Pape, tel que le constate l’ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège. Le comte Jean Cornet d’Elzius a assisté au discours de l’évêque de Rome adressé au corps diplomatique ce jeudi 9 janvier en salle Royale du Palais apostolique. «Plus que par le passé, la diplomatie du dialogue et de paix du Saint-Père se fait ressentir», a-t-il relevé.

    Le défi de l’éducation

    L’ambassadeur du royaume de Belgique s’est aussi dit frappé de la place accordée à l’éducation et à la jeunesse dans ce discours du Pape. François a ainsi expliqué pourquoi il organisera le 14 mai prochain une rencontre mondiale sur le thème “Reconstruire le pacte éducatif mondial”, avec l’objectif de créer une «alliance éducative» allant au-delà des différences d’âge, de croyance, de nationalité, de culture. 

    Consolider l’Europe

    A l’instar du Souverain pontife soucieux de la bonne poursuite de la construction européenne, l’ambassadeur de Belgique a salué les encouragements du Saint-Père à cet égard, lançant comme un appel au Successeur de Pierre: «Si l’Europe ne fait pas partie des périphéries économiques du monde, elle en représente de plus en plus la périphérie spirituelle. L’Europe a besoin de la parole du Saint-Père», en a-t-il conclu.

    Entretien avec l'ambassadeur de Belgique, Jean Cornet d’Elzius

    Lire aussi : La diplomatie du Saint-Siège en chiffres

  • Le contact physique entre un bébé et ses deux parents est crucial pour l'épanouissement de l'enfant (VUB)

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    Du site de la RTBF :

    Le contact avec les deux parents est important pour le bébé, selon une étude de la VUB

    Le contact physique entre un nouveau-né et son papa a autant d'effets positifs qu'un contact avec la maman, selon une étude menée par la VUB en collaboration avec l'Université de Liverpool. Ces résultats devraient encourager les pères à s'occuper activement de leur enfant dès la naissance.

    Le contact physique entre un bébé et ses parents est crucial pour l'épanouissement de l'enfant. Les câlins des parents assurent un développement optimal du système nerveux parasympathique, lié au repos et à la récupération physique. Grâce à ces contacts, les enfants supportent mieux le stress en grandissant, par exemple.

    Encourager les papas à être plus actifs

    Pour cette étude, il a été demandé à 25 mères et 25 pères d'enlacer et câliner leur enfant. Les rythmes cardiaque et respiratoire des bébés ont été mesurés avant, pendant et après les séances de câlins. L'étude montre ainsi que, tant avec la mère qu'avec le père, ces deux rythmes diminuent pendant et après les caresses. Les séquences vidéo indiquent également que les deux parents touchent intuitivement leur enfant aux mêmes endroits et de la même manière.

    "Nous voulons encourager les papas à être plus actifs dans les soins et l'attention portés à leur bébé. Aujourd'hui, les pères sont bien plus investis que dans le passé mais il y a encore un écart à combler vis-à-vis des mères. Les hommes pensent parfois que la mère a un lien physiologique privilégié avec le petit, du fait de la grossesse", selon la directrice de recherche Martine Van Puyvelde.

  • Plus mou que ça... Les propos convenus du cardinal De Kesel

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    Le discours du plus haut dignitaire ecclésiastique de notre pays est d'une mollesse confondante. On pourra le vérifier une nouvelle fois en lisant l'interview que le cardinal De Kesel a accordée à Cathobel avec ce titre hardi : "l'homme ne peut pas faire tout ce qu'il veut !". Ce n'est évidemment pas avec ce genre de propos, convenus et sans aspérité, que l'Eglise de Belgique sortira de son marasme actuel.

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Travaux de restauration 2020 - Appel à la générosité du public

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    DSCF0021.JPG"L'ASBL Sursum Corda, propriétaire et gestionnaire de  l'église du Saint-Sacrement située au cœur historique de Liège (Boulevard d'Avroy, 132), va lancer en cette année 2020 d'importants travaux de restauration sur ce bel édifice du XVIII° siècle. Le SPW (Service Public de Wallonie) prendra une sérieuse partie des frais en charge vu qu'il s'agit d'un immeuble classé. L'ASBL fait appel à la générosité du public pour le solde. La Fondation Roi Baudouin a accepté de parrainer le projet, si bien que les dons sont partiellement déductibles d'impôt. Nous vous remercions déjà pour le simple intérêt que vous accordez à notre projet en regardant cette vidéo".

    Emmanuel Boland, administrateur

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    A partir de 40€, les dons sont fiscalement déductibles des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l'impôt sur les revenus).

    Tous renseignements : secrétariat de l’association « sursum corda » tél. 04 344 10 89 / email sursumcorda@skynet.be / http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    JPSC

  • L'incendie d'une crèche de Noël a failli détruire la Basilique Notre-Dame de Consolation à Vilvoorde

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    On sait que plusieurs crèches de Noël ont été dévastées en Flandre. L'incendie qui a détruit celle de Vilvorde et qui a failli se communiquer à la Basilique attenante serait-il purement accidentel ? Toujours est-il qu'une enquête est en cours...

    Lu sur Het Laatste Nieuws de ce 7 janvier, p. 15:

    Vilvoorde: La Basilique de Notre-Dame de Consolation sauvée du feu

    Les sœurs de la Basilique de Notre-Dame de Consolation de la Leuvensestraat à Vilvoorde ont été surprises hier par un violent incendie dans un bâtiment jouxtant la basilique. L'incendie a commencé dans une crèche qui se trouvait juste devant l'entrée du bâtiment. (...) Les sœurs, qui étaient à l'arrière du bâtiment à ce moment, étaient terrifiées. "Chacune de nous a trouvé l'événement très effrayant", explique une sœur choquée. "Nous avons eu de la chance que nos voisins aient remarqué l'incendie et qu'ils aient rapidement informé les pompiers et la police. Des témoins ont sonné à la porte et ont donné l'alerte par le parlophone: " Ça brûle! La crèche a été incendiée! ". J'ai immédiatement informé la responsable. Entre-temps, nous avons vu la fumée noire passer le long d'une petite porte de la basilique. "De plus, la basilique vient juste d'être restaurée, ainsi que les tableaux qui y sont accrochés. "Nous avons récemment célébré un anniversaire ici", souligne-t-elle. "C'est très malheureux", estime la sœur. "Mais nous sommes également très reconnaissantes aux pompiers d'avoir pu arrêter le feu au bon moment."

  • Le plus jeune prêtre flamand vient d'être ordonné à Roulers

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    D'Olaf Verwaeghe sur le site https://kw.be/nieuws. Un jeune prêtre qui déclare n'avoir aucun problème avec le célibat et dont l'ordination sera suivie de trois autres. Une année 2020 qui commence sous d'heureux auspices pour les catholiques du nord du pays...

    © Stefaan Beel 

    Birger (27 ans) est le plus jeune prêtre de Flandre occidentale

    Dimanche après-midi, Birger Dassonneville a été ordonné prêtre par l'évêque de Bruges Lode Aerts dans une église Saint-Michel (Roulers) bondée. Originaire de Heule, à 27 ans, il devient ainsi le plus jeune prêtre de Flandre occidentale. Plus tard cette année, trois autres confrères suivront : Dave Vannieuwenhuyse, Gildas Cambia et Christophe Ghesquière.

    La célébration a commencé dimanche après-midi à 14 h 30, mais à partir de 14 h, on cherchait déjà une place dans l'église Saint-Michel. Près de 1 500 fidèles, sympathisants, famille et amis de Birger Dassonneville étaient descendus à l'église de Roulers pour assister à l'ordination du 'Heulenaar' de 27 ans. Parmi eux, le maire de Roulers, Kris Declercq, et des délégations ecclésiastiques de Bruges, de Louvain, d'Oxford et même de Rome. La sœur de Birger, qui vit au Canada, était également venue en Belgique pour cette occasion spéciale. (...)

    Plusieurs fois pendant la célébration, des applaudissements sonores de plusieurs minutes ont été adressés au prêtre à peine âgé de 27 ans. Une première fois lorsque Philippe Hallein, directeur de la formation sacerdotale de Bruges, a fait l'éloge de Birger. "Nous avons appris à le connaître et à le voir devenir la personne qu'il est aujourd'hui. Sa foi a été purifiée et renforcée ces dernières années", a-t-il déclaré. "Malgré le fait que Birger n'ait pas été épargné par les épreuves. Les questions de santé de sa mère Carine et aussi la mort de son père Luc en 2018 l'ont marqué. Pourtant, il a continué à marcher sur le chemin du Christ. Et cela l'a renforcé en sa détermination."

    Larmes

    Un deuxième grand applaudissement a retenti lorsque Birger exprima publiquement sa décision: un quadruple "oui, me voici" en réponse aux questions de Mgr Aerts. Puis le Heulenaar s'est couché, aux pieds de l'évêque, durant la litanie des saints. Alors que les invocations se faisaient pendant quinze minutes, le candidat prêtre gardait le visage au sol. L'imposition des mains de tous les prêtres présents, le chant africain lors de la remise de l'étole et de la chasuble du prêtre se sont bien déroulés. Après quoi Birger est tombé dans les bras de sa famille. Un moment émouvant. Toutes les personnes présentes ont joint leurs mains pour le plus jeune prêtre de la province. Ici et là, même une larme a coulé.

    Dans ses remerciements à la fin de la célébration, Birger s'est adressé aux centaines de personnes dans l'église. "Je suis très heureux de vous voir ici si nombreux", a-t-il déclaré. "Dans ma recherche, vous jouez un rôle incroyablement important. Vous le voyez autour de vous: c'est ce que l'Eglise a de meilleur. "(...)

    Lundi soir à 18 h, au Bremstruik à Roulers, la toute première célébration aura lieu, présidée par Birger Dassonneville. Dimanche prochain, il y aura une autre célébration d'action de grâce dans l'église Saint-Eutrope à Heule.

    Birger Dassonneville (27 ans), fils de feu Luc Dassonneville et Carine Vandeghinste, a grandi avec deux frères et une sœur à Heule près de Courtrai. Après avoir terminé ses études secondaires à Spes Nostra à Heule, il s'est inscrit en 2010 pour une formation de prêtre de six ans au Grand Séminaire de Bruges. En 2016, il a été ordonné diacre par l'évêque Johan Bonny d'Anvers, après quoi il a obtenu une maîtrise en théologie à l'université pontificale de la Grégorienne à Rome. Là, il a même pu participer à une messe avec le pape François. Dimanche après-midi, son ordination a ensuite suivi dans la grande église Saint-Michel de Roulers, où il a effectué son stage l'année dernière. Désormais, le jeune prêtre dirigera les célébrations du week-end dans l'une des églises de Roulers, mais passera les deux prochaines années à Paris du lundi au jeudi pour poursuivre ses études.