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Belgique - Page 114

  • Les jeunes juifs s'éloignent de la synagogue

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    Du Soir de ce jour (29 novembre) p. 11 : 

    Les jeunes juifs, loin de la Synagogue 

    Le Centre communautaire laïc juif (CCLJ) a mené une étude auprès de la jeunesse juive bruxelloise. Les résultats dressent un portrait nuancé. … « L’enquête montre bien que la majorité d’entre eux ne définissent plus leur identité juive d’un point de vue religieux », entame Nicolas Zomersztajn. « Le processus de sécularisation et de laïcisation à l’œuvre dans la société belge s’opère aussi dans la communauté juive. » Si l’immense majorité « se sent » juif ou juive (94 %), six sur dix à peu près ne croient pas en Dieu et ne sont pas affiliés à une synagogue. « Il y a une réinterprétation du judaïsme qui évacue le respect des prescriptions religieuses (alimentation casher, Shabbat), même si les rites restent encore importants », poursuit le rédacteur en chef de la revue. Sarah Beeckmans, 15 ans, se reconnaît parfaitement dans cette description : « Je suis très attachée à ma religion. Je ne crois pas en Dieu, mais je crois en l’unité du peuple juif. » Concrètement, la jeune fille ne fréquente pas la synagogue « de son plein gré », mais uniquement pour des cérémonies auxquelles elle est conviée. Par contre, elle fait Shabbat tous les vendredis en famille : « Il n’y a rien de très religieux. Une fête juive, c’est surtout partager un bon repas en famille, transmettre les traditions, l’histoire du peuple juif. »

  • Le cdH est contre l'allongement du délai de l'avortement à 18 semaines; est-ce suffisant?

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    "Le CDH est favorable à la dépénalisation de l’IVG pour la femme et à la diminution du délai de réflexion à 48 heures..." Nous ne trouvons évidemment pas notre compte dans cette position qui fait peu de cas de la vie humaine en gestation. Une fois que la porte est entrouverte, comment empêcher qu'on ne l'ouvre complètement ?

    Lu dans La Libre Belgique de ce jour (29 novembre), p. 6 :

    “Un fœtus n’est pas qu’une excroissance de l’utérus”

    Catherine Fonck se dit “déçue par la manière dont le débat sur l’avortement est mené” en ce moment au Parlement. Déçue à la fois sur le fond et sur la forme. Sur le fond, d’abord, la cheffe du groupe CDH à la Chambre émet deux critiques majeures : sur l’allongement du délai légal de 12 à 18 semaines de grossesse pour la pratique d’un avortement, et sur la dépénalisation totale de l’acte pour le médecin. … “Le CDH est favorable à la dépénalisation de l’IVG pour la femme et à la diminution du délai de réflexion à 48 heures , commence Catherine Fonck. Mais 18 semaines de grossesse, c’est-à-dire 20 semaines d’aménorrhée (depuis les dernières règles), ça va trop loin. On est déjà dans le cinquième mois. L’un des arguments des tenants de la réforme, c’est que c’est un délai qui correspond à ce qui se fait dans une majorité de pays. Mais c’est faux ! La Belgique est l’un des pays qui va le plus loin (12 semaines actuellement). Et en plus, il est très rare que les avortements pour raisons médicales soient autorisés durant toute la grossesse, comme c’est le cas en Belgique.”

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  • A Liège, en l’église du Saint-Sacrement: messe en musique pour l’ouverture de la nouvelle année liturgique, ce dimanche 1er décembre 2019 à 10h00

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    Le 1er décembre prochain, messe dominicale du premier dimanche de l’Avent, à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à Liège : chant grégorien de la messe « ad te levavi », orgue et sonate d’Antonio Vivaldi (extraits) pour deux violons interprétée par l’ensemble instrumental Darius :

    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    JPSC

  • Progressisme de mort : 90% des députés francophones votent pour l'avortement jusqu'à 18 semaines malgré deux sondages récents et la lettre des 750 médecins et soignants

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    90% des députés francophones votent en faveur de l’avortement alors que deux sondages indiquent que 65 à 75% de la population francophone est contre ce énième projet de loi.

    On assiste à une forte mobilisation en Belgique contre le ixième projet de loi bioéthique de libéralisation totale de l’IVG porté par une majorité « progressiste » de 60% du parlement tandis qu'une lettre de 750 médecins et soignants opposés au projet de loi vient d’être publiée.

    Après 2 premiers votes reportés en commission parlementaire depuis 2 semaines, les partis opposés viennent de réussir à le reporter une nouvelle fois d’une semaine, voire de 2.

    Le Centre d’Action Laïque, à la pointe du lobby pro-IVG

    Derrière cet ixième projet de loi pro IVG, le très puissant lobby du Centre d’Action Laïque (CAL) qui en fait une croisade depuis des années. https://www.abortionright.eu/

    Tout le monde se souvient ici que le Roi Baudouin avait mis sa couronne en jeu en 1990 sur cette question.

    Cette fois, le CAL a rassemblé une majorité dite « progressiste » de 60% des voix (90 députés sur 150), familles communistes-socialistes-vertes-libérales du nord et du sud du pays, composée de :

    • D’une part, 90% des 59 députés francophones, soit tous les partis hormis le CdH et l’un ou l’autre député MR.
    • D’autre part, une minorité de 40% des 91 députés néerlandophones. En effet, la majorité flamande NVA-CD&V-VB s’oppose au projet de loi. A noter que les 2 candidats à la présidence du CD&V se sont clairement exprimés contre ce projet de loi et en font une condition précédente à leur entrée dans un gouvernement.

    Ainsi, alors que ce n’est même pas encore voté, la RTBF diffuse déjà des sujets pour préparer les femmes à cette nouvelle loi. Hier soir encore, un débat « cqfd » sur la RTBF avec deux invités pro-IVG et des questions non pas liées au projet de loi mais à l’amélioration des techniques et à la prise de décision des IVG. Par contre, en Flandre, les médias se montrent plus sceptiques, reflétant leur majorité hostile à ce projet de loi.

    Réaction d’experts en humanité et la lettre des 750 médecins et soignants

    Fait historique en Belgique ce mardi 26 novembre : une lettre ouverte a rassemblé 750 signatures de professionnels de la santé en 4 jours et a été publiée dans la presse : 27 gynécologues, 45 professeurs d'université, médecins et personnel soignant. (Lettre publiée simultanément dans 2 grands quotidiens belges : francophone, LaLibre, et néerlandophone, DeMorgen).

    Les « 750 » demandent une pause sur ce sujet, a fortiori en l’absence d’un gouvernement avec une majorité assise. D’ailleurs, le CAL profite explicitement de l’absence de gouvernement pour « enfin faire passer cette loi qui pourrait être bloquée par un des partenaires de la future majorité ».

    Par ailleurs, des signes contredisent que 90% des francophones ou de leurs députés sont favorables au projet de loi :

    • 75% des 1.600 votants d'un sondage RTL s'opposent à l'avortement à 18 semaines, 4,5 mois
    • 65% des 7.783 votants sur la question du jour, le sondage de La Libre s'opposent à la nouvelle loi
    • Le député MR (Mouvement Réformateur, principal parti "de droite") Michel De Maegd a prudemment retiré sa signature de la proposition de loi vendredi dernier pour temporiser

    Les positionnements bioéthiques ne font pas l’unanimité au sein des différents partis ayant déposé la proposition de loi.

    La suite, une loi pour Noël ou pour le Carnaval ?

    Le projet de loi est toujours en discussion à la commission de la chambre des députés. Une majorité le soutient mais les opposants suscitent le nécessaire débat. Vers le 16 décembre, le projet de loi arrivera à la chambre. A ce moment, il suffira de l’accord de 50 députés sur 150 pour envoyer le projet à l’analyse du conseil d’état, ce qui prendra encore un peu de temps. D’ici là, peut-être aurons-nous un gouvernement belge ? Il se sera mis d’accord sur un programme et probablement que ce projet de loi aura été « avorté » dans ces négociations qui auront duré plus de 18 semaines.

    Lire aussi l'éditorial de Francis Van de Woestyne (la Libre) qui dit notamment ceci : 

    “Il est cependant regrettable que cette proposition (...) n’ait pas fait l’objet d’un très large débat entre parlementaires issus des dernières élections qui aurait permis, peut-être, de mieux cerner les enjeux éthiques, philosophiques, chirurgicaux de cette proposition. Aujourd’hui, le discours dominant impose l’idée que l’avortement est une intervention médicale ordinaire et que tout qui s’oppose à l’allongement du délai est, nécessairement, un conservateur, peu soucieux de l’intérêt des femmes. Ce serait une erreur de le croire. Car il ne s’agit pas, en l’occurrence, d’un simple débat entre le monde laïc et les catholiques. La société est ici face à un débat de civilisation qui touche à la définition même de l’être en devenir. L’argument avancé par les tenants de cette proposition, soulignant qu’en Grande-Bretagne le délai est de 24semaines, est partial. Plus de la moitié des pays européens ont fixé la limite à 12 semaines. Dans les centres prénataux, en Belgique et ailleurs, on sauve les prématurés de plus de 24 semaines... Cette question mérite un vrai débat de fond, sans caricatures, de part et d’autre.”

  • Bruxelles : un jeune étudiant donne une seconde vie aux crucifix

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    De Youna Rivallain sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    Une seconde vie pour les crucifix

    20/11/2019

     
	Amaury Rheinart, ici sur le marché de Marolles, à Bruxelles, acquiert des croix pour en faire des objets d'art. Une façon de

    Amaury Rheinart acquiert des croix pour en faire des objets d'art. Une façon de "se positionner en tant que chrétien". © Johanna de Tessières/ Collectif Huma

    À Bruxelles, un jeune étudiant en école de commerce court les brocantes pour racheter des crucifix, qu'il rénove avant de les revendre pour leur donner un nouveau foyer.

    Un matin d'automne, sur le marché aux puces des Marolles, à Bruxelles. Au milieu des badauds, Amaury Rheinart enjambe les cartons de bric et de broc. Comme tous les dimanches, ce grand gaillard de 20 ans est à la recherche de crucifix sur les stands des exposants. Son but : en récupérer, en réparer et en rénover le plus grand nombre possible et les confier à des foyers, pour aider ces derniers à prier. Il y a quelques mois, Amaury Rheinart a même lancé son site web, Crucifix Constantin, pour mettre en valeur ses créations originales simples et colorées.

    Un déclic né chez les scouts

    « L'idée m'est venue en plusieurs fois », nous confie l'étudiant en école de commerce. Pendant une veillée scoute, il est d'abord touché par le témoignage d'une dame profondément attachée à la figure du Sacré-Coeur. « Dès qu'elle en voyait une représentation dans une brocante ou chez un antiquaire, elle l'achetait aussitôt. » Deuxième élément déclencheur : en 2017, un responsable des Scouts d'Europe invite ces derniers à être des « garants de notre patrimoine religieux ». « Il nous a exhortés à restaurer les calvaires de campagne, à enlever le lierre qui les recouvre. »

    J'ai voulu me positionner en tant que chrétien.

    Pour Amaury Rheinart, c'est le déclic. Grand amateur de brocantes, surtout depuis qu'il est en stage dans la ville de Bruxelles, il retrouve sans cesse de vieux crucifix, parfois abîmés, à même le sol. « Pour moi, c'est le symbole du monde d'aujourd'hui, qui délaisse l'image du Christ. J'ai voulu me positionner en tant que chrétien. » Un dimanche d'août 2019, sans aucune formation artistique, Amaury Rheinart se lance : avec 20 € en poche, il part à la pêche aux crucifix dans le bazar à ciel ouvert du marché des Marolles. Après d'âpres négociations, il en achète cinq. La semaine suivante, il profite d'une pause déjeuner pour courir acheter de la peinture (le turquoise, le rouge et le jaune, ses trois couleurs de signature), et emprunte quelques outils. C'est le début du projet Constantin - du nom du premier empereur à avoir autorisé le culte chrétien.

    « Volonté missionnaire »

    Après avoir poncé, réparé, repeint et verni chaque croix, il propose à ses acheteurs de dédier le crucifix à une intention particulière. « Au début, je leur demandais de prier pour les intentions du brocanteur qui m'a vendu l'objet. Mais c'était difficile, pour certains, de prier pour quelqu'un qu'ils ne connaissent pas. » Désormais, Amaury Rheinart demande à chacun de ses « clients » de choisir lui-même l'intention, et lui propose aussi de prier pour ceux qui délaissent le Christ dans leur grenier ou leur cave. 

    Je trouve beau que des crucifix qui ont été sauvés de la poubelle puissent encore porter une intention.

    Au-delà de la simple acquisition d'un joli objet« c'est une manière d'engager l'acheteur dans une volonté missionnaire et dans une dynamique plus large de prière ». Luciano Legros, étudiant, a découvert le projet Constantin via les réseaux sociaux. « Je ne voulais pas acheter une croix neuve dans une boutique, j'avais envie de mettre du sens dans ma démarche. » Il a choisi une croix peinte en rouge, et l'a dédiée aux martyrs du XXIe siècle. « Je trouve beau que des crucifix qui ont été sauvés de la poubelle puissent encore porter une intention. » Chaque création Constantin est vendue entre 12 et 33 €. « Mon but n'est pas de gagner de l'argent, explique Amaury Rheinart, mais de rénover le plus d'objets religieux possible. » Tous les bénéfices servent donc à acquérir de nouvelles trouvailles sur les marchés aux puces... pour illuminer le plus grand nombre de maisons.

  • Bruxelles (Sainte-Catherine), 30 novembre : témoignage du Père Paul-Elie Cheknoun "De l'Islam au Christ"

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    Samedi 30 novembre à 15h30

    CONFÉRENCE-TÉMOIGNAGE

    PÈRE PAUL-ELIE CHEKNOUN
     
    Eglise Sainte Catherine, Place Sainte Catherine, 1000 Bruxelles,
    entrée libre
     
    LE PÈRE PAUL-ELIE CHEKNOUN
    Prêtre de la Fraternité Missionnaire Jean-Paul II 
    Diocèse de Fréjus-Toulon

    Le Père Paul-Elie donnera un témoignage sur sa conversion et son parcours. Kabyle d'Algérie, il a grandi dans une famille musulmane.
    Après s'être converti au catholicisme, il doit quitter l'Algérie en 2006 après avoir subi des menaces. Il entre au séminaire de Fréjus-Toulon où il sera ordonné prêtre en 2016.
    Sa mission le conduit à rencontrer beaucoup de musulmans, mais pas uniquement.

    Partisan d'un langage de vérité sur l'Islam, son témoignage nous aidera à prendre conscience des menaces que doivent affronter les chrétiens en terre d'Islam.  C'est aussi une invitation à témoigner de notre foi en Dieu par notre vie mais aussi par l'annonce de Sa Bonne Nouvelle.

    Depuis sa rencontre avec Jésus il y a 20 ans, le Père Paul-Elie cherche à L'annoncer aux musulmans pour leur dire que Dieu le Père les a tant aimé qu’Il a donné ce qu’Il a de plus précieux, sa propre chair : Jésus son fils unique, pour les sauver eux aussi, car Jésus a donné sa vie pour tous les hommes, y compris les musulmans.

    Question pratique 
    La conférence aura lieu au tout début du marché de Noël. Nous conseillons aux participants de venir en métro (Ligne 1,5 arrêt Sainte Catherine ou 2 et 4 arrêt Bourse).

    Préparation spirituelle
    Ce genre de témoignage suscite beaucoup de questionnements, soulève des peurs mais nous ouvre à l'espérance.
    Afin de préparer notre coeur et notre intelligence à cette conférence, prions pour que le Père Paul-Elie et nous-mêmes soyons remplis de l'Esprit-Saint, afin d'accueillir ce qu'Il veut créer en nous.

    Nous proposons de prier une dizaine de chapelet par jour à cette intention ou un chapelet pour ceux qui le peuvent.
    Gardons un esprit d'adoration et de prière en attendant le retour du Roi des rois.
    Viens Seigneur Jésus!

  • Bruxelles (Stockel), 11 décembre : une conférence de Fabrice Hadjadj "A moi la gloire"

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    IMG_1834.pngFabrice Hadjadj - 11/12 (source)

    MER.11 Dec.
    20H15-22H00
    GRATIS

    Nous aurons le plaisir d’accueillir Fabrice Hadjadj en l'église Notre-Dame de Stockel pour parler de son dernier livre, « A moi la gloire ».

    « La notion de gloire, essentielle à la révélation biblique plus encore qu’a la raison païenne, a été souvent négligée au profit d’une humilité qui semble mieux convenir aux pusillanimes. Dans ces pages, Fabrice Hadjadj essaie de la repenser, allant gaiement de la gloire de Dieu à celle du caillou, du paon ou de la coquette – en passant par sa propre gloire à lui, sans vergogne. »

    Fabrice Hadjadj, philosophe, dramaturge et essayiste, est aussi directeur l’Institut Philanthropos en Suisse. Il collabore aux revues Art Press et Limite. Il a publié de nombreux livres salués par la critique, notamment Réussir sa mort (2005), La Foi des démons (2009), Comment parler de Dieu aujourd’hui (2013) et A moi la gloire (Editions Salvator). Son œuvre est traduite en onze langues.

    Entrée gratuite, réservation souhaitée par mail via event@uopc.be.

  • Plus de 750 médecins et membres du personnel soignant se positionnent contre le projet de loi sur l’avortement

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    Plus de 750 médecins et membres du personnel soignant se positionnent contre le projet de loi sur l’avortement

    Dans une carte blanche publiée dans les journaux La Libre et De Morgen, plus de 750 médecins, sages-femmes, infirmièr(e)s et psychologues, francophones et néerlandophones, de toutes spécialités, de toutes générations et de toutes confessions (parmi lesquels 68% de femmes), unissent leurs voix pour dénoncer le délitement des balises éthiques dans la proposition de loi actuellement en discussion qui vise à élargir les conditions d’accès à l’avortement: une proposition qui à leurs yeux brise le nécessaire équilibre entre la liberté de la femme et l’attention portée à l’enfant à naître qui se développe dans son corps.

    Ils souhaitent ainsi marquer leur opposition au projet sur la table qui vise à

    • Elargir le délai légal d’avortement jusque mi-grossesse à 4,5 mois de grossesse au lieu de 3 mois actuellement (18 semaines de grossesse ou 20 semaines d'aménorrhée)
    • Réduire le délai de réflexion de 6 jours à 48h.
    • Remettre en question de la conception juridique de l'avortement telle qu'elle a été voulue par le législateur jusqu'à présent, en considérant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) comme un banal acte médical ou soin de santé.

    Tous les jours, médecins et soignants accompagnent des femmes dans leur maternité. Ils écoutent, soignent, expliquent et aident. Ils ne peuvent se résoudre à pratiquer un avortement à un stade si avancé de la grossesse. Un tel acte les toucherait dans leur vocation de soignants.

    Egalement, l’IVG ne peut à leurs yeux devenir un acte médical comme un autre. “Tenter de faire croire que c’est un soin de santé comme un autre, c’est d’abord et avant tout mentir aux femmes, qui ressentent dans leur corps que l’IVG les affecte durablement. 90 % des Françaises, par exemple, estiment qu’il laisse des traces psychologiques difficiles à vivre”. Ils se demandent dès lors: “Pourquoi un tel décalage entre le ressenti de tant de femmes et la volonté de certains parlementaires? Puisque l’impact psychologique négatif de l’avortement est reconnu, la prévention de l’avortement ne devrait-elle pas devenir un objectif prioritaire de santé publique autour duquel tous les partis se retrouvent ?”

    En l’absence de gouvernement et sans poser un diagnostic objectif sur la situation actuelle de la pratique en Belgique, il n’est guère possible de légiférer raisonnablement sur un sujet aussi sensible, et cela seulement une année après la dernière loi qui sortait l’avortement du Code Pénal.

    Pour les diverses raisons évoquées dans leur texte commun, médecins et personnel soignant souhaitent marquer leur opposition, ferme et résolue, à ce projet de loi.

    Vous trouverez la liste des 750 signataires ci-dessous ainsi que sur le site des journaux La Libre et De Morgen.

    750 médecins et soignants - Liste des signataires FR.pdf

    Hier, la Libre a mis en ligne sur son site un sondage (déjà retiré ce matin) pour tâter le pouls de ses lecteurs sur le projet d'élargissement des conditions d'accès à l'avortement et la prolongation du délai à 18 semaines. Plus de 60% des réponses étaient opposées à un tel élargissement contre une trentaine qui y était favorable.

  • Le Père Abbé d'Orval promu évêque de Gand

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    De Jean-Jacques Durré sur cathobel.be :

    Le pape François nomme le père abbé d’Orval comme évêque de Gand

    © Erna Nevejant

    La nouvelle était attendue depuis des semaines. Le pape François a choisi le père abbé d'Orval, Dom , pour succéder à  à la tête de l’évêché de Gand. Un trappiste comme évêque est une « première » en Belgique.

    Son nom avait circulé au moment de choisir le successeur de Mgr Léonard comme archevêque de Malines-Bruxelles, en 2015. Et ce fut l’évêque de Bruges, Mgr Jozef De Kesel que le Saint-Père désigna à cette fonction. Devenu entre-temps cardinal, c’est ce dernier qui a présenté à la presse celui qui prendra dans quelques temps les rênes du diocèse gantois. Pour rappel, l’actuel titulaire est Mgr Van Looy, prêtre salésien, avait remis sa charge à disposition du pape en 2016 comme l’exige le droit canon lorsqu’un évêque atteint 75 ans. A l’époque la « surprise » était venue à peine trois semaines plus tard: l’évêque de Gand avait vu son mandat à la tête du diocèse, prolongé de deux ans par le pape François.

    Le choc

    Lode van Hecke est le 62e père abbé d’. Il est né le 16 mars 1950 en Flandre Occidentale. Après ses humanités, il est entré au séminaire de Bruges, avant d’aller étudier la philosophie à Leuven. Et si rien ne le destinait à, la vie monastique, dont il s’accordait à dire lui-même qu’elle ne l’intéressait pas, c’est grâce à un ami, lors de son service militaire qu’il découvre l’abbaye cistercienne d’. De son propre aveu, le choc est immédiat: il est certain que c’est là que se trouve sa vie.

    Tout en terminant sa licence en philosophie, Lode Van Hecke entre comme postulant à l’abbaye. Il y exerce plusieurs fonctions importantes, dont celle de maître des novices durant plus de huit ans, ensuite comme prieur et aussi administrateur-délégué de la brasserie éponyme. Durant deux ans, de 2002 à 2004, il devient secrétaire particulier de l’abbé général de l’Ordre Cistercien à Rome, ce qui l’amène à voyager et aller à la rencontre des communautés cisterciennes à travers le monde.

    Avec sa communauté monastique d’Orval, il met sur pied en 2006, « Orval Jeunes en Prière », une retraite collective en compagnie des moines destinée aux jeunes de 18 à 30 ans, qui sont en quête de spiritualité et centrée sur la découverte de la prière. Cette expérience rencontre un grand succès au point d’être reconduite chaque année et de voir en 2015, cette expérience prolongée par une retraite pour les 30-45 ans.

    En janvier 2007, Lode Van Hecke est élu père abbé par sa communauté. La cérémonie de la bénédiction abbatiale est présidée par Mgr Léonard, alors évêque de Namur-Luxembourg, en juin suivant.

    Dans la ligne du pape François

    Dom Lode Van Hecke est qualifié par ceux qui le connaisse comme un homme au caractère bienveillant et discret, dont la vision de l’Eglise coïncide avec celle du pape François. Grand ami de feu Jean Vanier, fondateur de l’Arche décédé en mai dernier, le père abbé d’Orval avait réagi en ces termes: « Jean Vanier était un ami, un professeur et un prophète de Dieu en notre temps. Il montre le chemin ».

    Sa nomination comme évêque de Gand, à l’âge de 69 ans, tourne une page de sa vie. A Orval, si le prochain départ du père abbé est ressenti comme une grande perte, la communauté monastique se réjouit de voir un moine cistercien trappiste accéder à cette haute fonction au sein de l’Eglise, d’autant qu’il n’y a que deux autres trappistes dans le monde à la tête d’un diocèse: l’évêque émérite de Kikwit en République démocratique du Congo et celui de Trondheim en Norvège, lui aussi récemment choisi par le pape, mais pas encore ordonné.

    Jean-Jacques Durré

    © Photo: Kerknet – Erna Nevejant

  • 700 soignants (médecins, sages-femmes, infirmiers et psychologues) francophones et néerlandophones, de toutes générations et confessions, s'opposent à la proposition de loi sur l'avortement

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    2019_11_26_08_44_13_Greenshot.pngLu dans La Libre Belgique de ce 26 novembre, p. 37: 

    Nous, personnel soignant opposé à la proposition de loi sur l’avortement 

    Carte blanche de 700 soignants (médecins, sages-femmes, infirmiers et psychologues) francophones et néerlandophones, de toutes générations et confessions:

    “Dans nos entretiens avec des patientes ou entre soignants, il est fréquent d’entendre qu’ “avorter d’un fœtus à 4,5 mois de grossesse, c’est aller trop loin” . À ce stade avancé de développement, nous sommes à quelques semaines du seuil de viabilité du bébé : il mesure 20 centimètres, il est sensible au toucher et aux sons. Nous sommes des professionnels de la santé et nous avons choisi ce métier pour soigner et aider ceux qui ont besoin de notre soutien. À 18 semaines, nous nous trouvons face à un être humain déjà formé, et nous devons à la fois respecter la vie encore invisible à l’œil nu mais qui n’échappe pas à nos instruments médicaux, et témoigner d’un profond respect pour chaque femme et sa situation, souvent complexe. À l’heure où médecins, infirmières et éducateurs s’efforcent d’éduquer les jeunes en les encourageant à vivre une sexualité responsable – pour eux-mêmes et pour les autres – l’allongement du délai légal à 18semaines envoie un signal contre-productif de déresponsabilisation et de banalisation.”

    Article complet

  • Une visite du pape à Banneux ?

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    De Luc Gochel sur Sud-Presse :

    Jean-Pierre Delville, l’évêque de Liège, a invité le pape François à Banneux: «Et pourquoi pas?», a-t-il répondu!

    Le pape François s’est recueilli longuement au Vatican devant le vierge de Banneux.
    Le pape François s’est recueilli longuement au Vatican devant le vierge de Banneux. - Vaticano

    Dimanche 17 novembre, il est 11 heures. À la gauche de l’autel de l’immense basilique Saint-Pierre de Rome, le pape François s’incline longuement devant une statue de la Vierge Marie de Banneux, arrivée un peu plus tôt par camion depuis Liège.

    À l’issue de la cérémonie, Jean-Pierre Delville a invité le pape François à se rendre en personne à Banneux pour se recueillir devant la véritable statue de la Vierge des Pauvres. « Il a été un peu surpris mais il m’a répondu : « et pourquoi pas ? »

     

    p. 14: Le pape François pourrait effectuer une visite à Banneux 

    L’idée est de faire de la Vierge de Banneux la véritable patronne de cette journée mondiale de la pauvreté. Si le pape le décide, elle sera alors son emblème international et sera toujours associée à la messe annuelle de la basilique Saint-Pierre. Cette cérémonie, retransmise en direct par la RAI et la chaîne catholique KTO, a déjà constitué une fameuse publicité pour la Vierge de Banneux. Faire venir le pape en serait encore une autre, plus fameuse encore. « Puisqu’il m’a dit ‘Pourquoi pas’, je vais donc formaliser mon invitation », reprend Jean-Pierre Delville. « En accord avec les autres évêques, nous allons prendre contact avec son secrétariat et voir si une période est possible. Il voyage beaucoup mais il n’est pas encore venu en Europe de l’ouest. » La dernière visite papale en Belgique remonte à celle de Jean-Paul II en 1995, à l’occasion de la béatification du père Damien. Et 10 ans auparavant, Jean-Paul II était déjà venu s’incliner devant la vierge de Banneux.

  • Oser regarder l'avortement (2e trimestre) en face

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    Du site LiveAction.org :

    D & E Abortion

    A dilation (dilatation) and evacuation abortion, D&E, is a surgical abortion procedure during which an abortionist first dilates the woman’s cervix and then uses instruments to dismember and extract the baby from the uterus. The D&E abortion procedure is usually performed between thirteen and twenty-four weeks LMP (that is thirteen to twenty-four weeks after the first day of the woman’s last menstrual period).

    How is a D&E abortion performed?