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Belgique - Page 115

  • Les évêques de Belgique et le nouvel élargissement des conditions de l'avortement

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    Nouvel élargissement des conditions de l'avortement

    Déclaration des évêques belges

    Un an à peine après avoir sorti l'avortement du Code pénal dans notre pays, on envisage une nouvelle révision de la loi sur l'avortement. On veut élargir la possibilité de pratiquer un avortement jusqu’à la dix-huitième semaine de grossesse et réduire le délai de réflexion obligatoire de 6 jours à 48 heures.
    Au-delà d’une modification dans la pratique, il s’agit d'un changement dans la signification de l'interruption de grossesse : l'avortement devient une intervention médicale ordinaire.

    La loi peut, bien sûr, envisager l'avortement comme un simple acte médical. Mais il ne sera pas vécu ainsi. On peut en sortir bouleversé et désespéré. En suggérant qu'il s'agit d'une intervention ordinaire, la loi ne tient nullement compte du ressenti et du vécu de ces personnes. Pourquoi encore solliciter conseil ou aide ? Dès le départ, on risque de prendre les questions à la légère. Désarroi et solitude n’en seront que plus exacerbés. Considérer l'avortement comme un simple acte médical en fait aussi un droit. Qui pose des questions ou refuse l'avortement devra en répondre. C’est applicable tant au médecin qu'à la femme concernée. Invoquer la notion de liberté de conscience sera aussi de plus en plus difficile même si on la maintient.

    L'état de droit garantit la protection de la dignité humaine et de l'intégrité physique de chacun. N'en est-il pas de même pour une vie humaine à naître ? Pourquoi faire comme si ce n'était pas encore la vie ? Où est la limite ? Pourquoi justement là ? Pourquoi ces questions sont-elles si rarement, voire jamais abordées dans le débat ?

    Des avertissements ont retenti dans la presse, dans les milieux médicaux et universitaires. Ils ne proviennent pas d’une perspective idéologique particulière. Ce problème concerne toute la société et chacun de nous. Comme si les arguments n'avaient plus d'importance.

    Il est incompréhensible qu'une question d’une telle importance et si délicate soit traitée aussi vite et sans débat de fond préalable.

    Le Cardinal Joseph De Kesel et les évêques de Belgique

  • L'académie de chant grégorien à Liège : une offre de cours qui s'élargit encore pour un nouveau cycle (de novembre 2019 à mai 2020)

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    L’académie de chant grégorien ouvre aujourd’hui,  samedi 9 novembre 2019,  son cycle 2019-2020 en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) avec 36 inscriptions enregistrées à ce jour. 

    Il est encore temps de relayer l’information auprès des personnes de votre connaissance susceptibles d’être intéressées par l’une ou l’autre des formations qu’il propose de la mi-novembre de cette année jusqu’à la fin du mois de mai 2020.

    Contactez le secrétariat : tel. 04.344.10.89 ou academiedechantgregorienliege@proximus.be. Voir aussi le site www.gregorien.be:

     

    sigle_bleu.jpgA Liège, de mi-novembre 2019 à fin mai 2020: une offre dédiée au chant grégorien et qui s’élargit à la formation de la voixà la lecture musicale, à l’initiation à l’orgue et au violon, avec quatre professeurs universitaires ou diplômés des conservatoires tant belges qu’étrangers:

    Les formations, ouvertes à un large public, se donnent toutes dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132, 4000 Liège). Elles sont diversifiées et cumulables : chaque élève compose le « menu » de son choix en remplissant le formulaire d’inscription (voir ci-dessous) à faire parvenir sans retard :

    → soit par voie postale (sous pli affranchi)  à Jean-Paul Schyns, secrétaire de l’académie de chant grégorien, Quai Churchill, 42, 7e étage, 4020 Liège

    → soit par e-mail à l’adresse électronique : academiedechantgregorienliege@proximus.be .  

    On peut également s’inscrire en ligne sur le site de l’académie : http://www.gregorien.be/.

    Pour tout renseignement :

    → Tél. 04.344.10.89 (si on ne répond pas, GSM 0498 33 46 94)

    → Email à academiedechantgregorienliege@proximus.be .

    télécharger le programme en PDF

    (plus lisible que les annonces reprises ci-dessous)

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    FORMULAIRE D'INSCRIPTION:

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    JPSC

     

  • Liège : le Chœur Universitaire chante la Messe de Minuit et le Te Deum de Marc-Antoine Charpentier à la Cathédrale Saint-Paul (samedi 7 décembre 2019 à 17 heures)

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    Le Choeur Universitaire de Liège fête Noël dans la belle cité de Liège avec deux œuvres majeures de Marc Antoine Charpentier : La Messe de Minuit et le Te Deum, interprétés dans la magnifique Cathédrale Saint-Paul, le samedi 7 décembre à 17h.

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    Pour ce concert exceptionnel, le Chœur ULiège s’est adjoint la participation du renommé Chœur de chambre Praeludium et de l’Ensemble Darius, un ensemble orchestral professionnel réputé dans la région pour ses nombreuses prestations de qualité.

    Le concert sera placé sous la direction de Patrick Wilwerth, directeur artistique du Chœur ULiège.

    Places numérotées à 15 et 20€ - étudiants 6€

    Réservations : 0471/17 39 76       
    chœur@ulg.ac.be
    FNAC place Saint-Lambert.

    https://events.uliege.be/choeur/

    A l’issue du concert, un bar à champagne accueillera les spectateurs dans les cloîtres de la cathédrale.

    En prélude à ce concert, Jean Marc Onkelinx, musicologue, donnera une conférence sur Marc Antoine Charpentier, le vendredi 29 novembre à 20h dans le grand amphi de Zoologie (quai Van Beneden – Aquarium de Liège)

    JPSC

  • De l'avortement et de l'avortement encore jusqu'à la nausée

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    Nous ne le répéterons jamais assez : la démocratie libérale moderne, tout particulièrement dans notre pays, trouve sa fondation ultime dans une transgression majeure que notre roi Baudouin a solennellement refusé de cautionner : celle qui autorise l'élimination du petit d'homme en gestation dans le sein maternel. C'est une barbarie que rien ne peut justifier et qui est avalisée même par des gens qui prétendant militer en faveur du respect de la nature et de l'environnement font bon marché de la vie humaine. Cette transgression fondamentale entâche tout l'exercice de la vie politique dans notre société et devrait déterminer chez tout être humain ayant un peu de sens moral un profond dégoût à l'égard d'une classe politique qui nous donne la nausée. Face à une telle dérive, nos évêques ne devraient-ils pas envisager de frapper d'interdit un pays qui bafoue aussi gravement la loi naturelle et divine ? YW

    Lu sur La Libre de ce jour (p. 11):

    L’avortement va être totalement dépénalisé 

    Le texte pourrait déjà être voté mercredi prochain en commission Justice de la Chambre. PS, SP.A, MR, Open VLD, Écolo, Groen, Défi et PTB [… ] ont trouvé un consensus, jeudi, sur une réforme de la loi sur l’avortement. Cette réforme prévoit, entre autres, la dépénalisation totale de l’IVG, y compris pour le médecin. Des détails restent toutefois à régler sur ce dernier point. Ce qui était déjà acquis avant la réunion parlementaire de jeudi, c’est l’élargissement du délai légal pour une IVG de douze à dix-huit semaines de grossesse ; la réduction du délai de réflexion de six jours à 48 heures entre la première visite chez le médecin et l’IVG ; et la dépénalisation totale de l’avortement pour les femmes, même au-delà du délai légal. … Concrètement, avec la nouvelle loi, l’avortement sera considéré comme un acte médical. Il sera donc soumis, comme n’importe quel autre acte médical, au respect du droit commun et de la déontologie des médecins, lesquels prévoient des sanctions en cas de faute. Les libéraux se sont montrés satisfaits, jeudi.

  • 14-24 novembre : festival "Venite adoremus", quand l'adoration prolonge l'Eucharistie

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    FESTIVAL VENITE ADOREMUS – L’ADORATION PROLONGE L’EUCHARISTIE (source)

    Du 14 au 24 novembre, dix jours et dix nuits dans une quarantaine de lieux du diocèse de Liège, pour adorer le Saint-Sacrement en chants, silences, méditations, chapelets, en accompagnant les jeunes et en invitant les passants à partager un moment de recueillement.

    Comme la semence tombée dans un terreau fertile, une phrase lancée voici 13 ans joue les prolongations partout en Belgique et recueille des échos en Pologne, au Grand Duché et aux Pays-Bas. « Lors du discours de clôture de Toussaint 2006, raconte Marie-Agnès Misonne, coordinatrice du Festival, animatrice pastorale à la basilique de Koekelberg et Vierge consacrée, le cardinal Danneels avait souhaité que Bruxelles devienne une ville eucharistique. Il la comparait à une maison possédant un âtre rassembleur pour adorer le Saint-Sacrement.« 

    Multiplication des lieux

    En juin 2007, un paroissien qui avait capté le message assista à une nuit d’adoration, suivie l’année après par trois lieux se relayant pour former un triduum. « Puis, précise la coordinatrice, au lieu du mois de juin, l’Adoration passa en novembre, période moins chargée dans les paroisses et – date qui a du sens – aboutit à la fête du Christ-Roi. » Après Bruxelles, le Festival est aujourd’hui un peu partout en Belgique dans des paroisses, des communautés voire des maisons de repos. Il a d’ailleurs la bénédiction de la hiérarchie ecclésiale: « Je vous remercie de tout cœur et que le Seigneur vous bénisse et vous donne toutes les grâces« , écrit le cardinal De Kesel sur le site internet du Festival.

    C’est une réponse à l’appel du Christ qui lui-même se retirait pour prier. Notre interlocutrice précise: « Chacun de nous éprouve des difficultés à consacrer du temps ‘gratuit’ pour se retirer dans la prière. Là existe une rencontre avec Lui, pacifiante, unifiante et humanisante. Le Festival est un incitant ponctuel pour retrouver l’essentiel.« 

    Faire naître du bonheur

    Dans de nombreux lieux, des fidèles invitent les passants à entrer dans l’église pour déposer une petite bougie. Bien des personnes le font et ressortent heureuses de cette expérience d’intériorité. « Dans le doyenné du Pays de Herve, relève Marie-Agnès Misonne, quand un monsieur qui n’avait plus l’habitude de prier apprit que sa paroisse avait prévu 24 heures d’adoration en continu, il releva le défi et vint prier de 3 à 4h du matin. Dans cette autre paroisse, on invitait à entrer dans l’église et à y déposer un lumignon. Un homme disait à une responsable qu’il ne s’en trouvait pas digne, avouant sortir de prison. Mais elle souligna que c’est justement pour lui que le Christ est venu. Finalement, il entra, tira au sort une parole de la Bible dans le panier posé aux pieds du Saint-Sacrement. C’était: ‘recherche la paix avec tous’ et repartit en exprimant sa reconnaissance. »

    On laissera le dernier mot à saint Jean-Paul II: « L’Église et le monde ont grand besoin du culte eucharistique. Jésus nous attend dans ce sacrement de l’amour. Ne refusons pas le temps pour aller le rencontrer dans l’adoration, la contemplation pleine de foi et ouverte à réparer les fautes graves et les délits du monde.« 

    Thierry De GYNS

    Pour trouver les lieux et les moments d’adoration de notre diocèse, consultez le site internet http://veniteadoremus.be ou l’agenda de notre site diocésain (https://www.evechedeliege.be/agenda/) => lancez une recherche sur notre site diocésain avec le mot clé ‘Venite Adoremus’ ou consultez les rubriques ‘Venez prier avec nous !’ ou ‘Célébrations’ aux dates du 14 au 24 novembre 2019.

  • Bruxelles (Woluwe-Saint-Lambert), 15 novembre : "Et je choisis de vivre"; un film à ne pas manquer

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    C'est avec enthousiasme que nous vous proposons la projection du film documentaire "Et je choisis de vivre" au collège Don Bosco (270 chaussée de stockel, 1200 Woluwe-Saint-Lambert) le vendredi 15 novembre à 19h30.

    Ce film lumineux, qui retrace la quête de sens d'une mère ayant perdu un jeune fils, parvient à mettre des mots sur le deuil et entrevoir la possibilité d'un nouvel élan de vie.

    "À tout juste 30 ans, Amande perd son enfant. Pour se reconstruire, elle entreprend alors un parcours initiatique dans la Drôme, accompagnée de son ami réalisateur, Nans Thomassey. Ensemble, et sous l’œil de la caméra, ils partent à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont, comme Amande, vécu la perte d’un enfant."

    Il nous tient à cœur d'ouvrir un espace de parole autour du deuil périnatal, un sujet terriblement tabou, qui touche malheureusement plus de monde que l'on ne croit.

    A la suite de la projection, nous vous invitons, autour d'un verre, à échanger à propos du film.

    Préventes (jusqu'au 13 novembre):

    • 8€/adulte
    • 5€/- de 16 ans

    Sur place (en liquide uniquement):

    • 10€/adulte
    • 5€/- de 16 ans

    Pour réserver, merci d'envoyer un mail à l'adresse centredb1200@hotmail.com et d'effectuer le versement au compte BE29 0014 3768 2264 avec comme communication "EJCDV + nom + nombre de places".

    SI vous ne pouvez pas participer à l'événement mais souhaitez tout de même marquer votre solidarité au projet, nous vous proposons d'effectuer un don sur le même compte avec en communication "Don EJCVD". L'intégralité de la somme perçue sera reversée au service de néonatologie de l'hôpital Erasme. Service qui nous est cher au vu de notre histoire et dont l'équipe réalise tous les jours un travail fabuleux auprès des bébés et de leurs parents.

  • Flandre : la célébration religieuse des obsèques en désuétude

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  • Obtenir l'euthanasie lorsqu'on considère sa vie "accomplie" ?

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    Lu sur De Standaard, le 30 octobre, p. 9: 

    L’euthanasie si on juge que sa vie est “accomplie” ? 

    La présidente de l’Open VLD, Gwendolyn Rutten, estime que les temps sont mûrs pour ouvrir un débat sur le droit à l’euthanasie des personnes qui jugent que leur vie est “accomplie”. … “On doit pouvoir mettre un point final pas seulement lorsque l’on souffre de manière insupportable, mais aussi lorsque notre vie est accomplie et qu’on le réclame de manière explicite, librement, indépendamment et durablement.” L’appel demeure jusqu’à présent isolé dans le monde politique. Le SP.A se dit étonné : il essaie depuis un certain temps d’ouvrir le débat sur l’extension de l’euthanasie aux cas de démence mais son initiative n’a pas été suivie jusqu’ici. La N-VA et le CD&V ne veulent pas entendre parler d’une extension de la loi tant que cette dernière n’a pas fait l’objet d’une évaluation approfondie. Quant au PS et au MR, ils estiment qu’un tel débat n’est pas à l’ordre du jour. Dans son rapport relatif aux années 2014-2015, la Commission de contrôle et d’évaluation de la loi euthanasie avait été claire sur cette question. Dans l’état actuel de la loi, le grand âge et la fatigue de vivre qui s’ensuit, sans cause de maladie, ne sont pas des motifs valables pour justifier une euthanasie.

  • Et si Ecolo se montrait cohérent ?

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    Une carte blanche publiée sur le site du Vif (opinion) :

    Lettre ouverte au parti Ecolo : pour une écologie cohérente

    30/10/19

    Chers députés, chers mandataires, chère présidente et cher président de parti, dans tous les combats que vous menez, ou peu s'en faut, vous visez juste, nous vous le concédons. Vous parlez avec le coeur, mais aussi avec la voix de la raison.

    Vous cherchez à préserver le monde au sein duquel nous vivons, la vie qui nous entoure, la beauté de notre planète. En toutes choses, vous cherchez à concilier l'écologie avec une nécessaire exigence sociale, en vous préoccupant du sort des plus vulnérables.

    Nous sommes jeunes, nous croyons dans votre combat. Comme vous, nous avons marché pour le climat. De la sphère privée à l'action collective, l'écologie politique est pour nous une lutte quotidienne. Nous adhérons à vos valeurs et nous vous avons soutenu jusqu'ici.

    Mais vous vous engagez aujourd'hui sur une voie où nous ne pouvons vous suivre. Dans le contexte actuel des affaires courantes, loin des médias, en l'absence de tout débat public, vous cherchez en effet à faire passer en grande hâte un projet de loi visant à élargir le délai d'avortement à 18 semaines en vous appuyant sur une majorité de circonstance.

    Outre le fait que le contexte mentionné n'est guère propice à la transparence et au débat démocratique que nous chérissons tant, et dont Ecolo s'est toujours targué d'être l'un des plus fervents défenseurs, nous avons l'intime conviction que ce projet de loi va dans une direction qui ne devrait pas être la vôtre. A l'heure où nous devons rebâtir notre lien avec la communauté, vous participez à la fuite en avant vers une glorification de la liberté individuelle aux dépens des vies vulnérables. Vies vulnérables qui ne sont pas uniquement celles des foetus, mais aussi celles des femmes qui les portent. Cette vulnérabilité ne devrait ni être niée ni être perçue comme une honte et encore moins comme un obstacle à la vie décente. Nous n'avons pas besoin qu'on fasse encore une fois retomber notre échec commun sur les épaules de quelques-unes. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un monde auquel les femmes n'ont pas peur d'exposer leurs enfants. C'est d'une société où nous disons à ces femmes pour qui une grossesse apparaît comme impossible à assumer : "Tu vas pouvoir continuer tes études, tu vas pouvoir travailler dans des conditions humaines, car nous sommes là." Ce dont nous avons besoin, c'est de réenchanter la solidarité, et non de se déresponsabiliser du sort d'autrui.

    C'est en tant que jeunes écologistes que nous nous adressons à vous, car nous sommes persuadés de lutter pour la même cause. Nous nous disons écologistes parce que nous luttons contre le mépris dont la nature fait l'objet. Aujourd'hui, l'être humain ne peut plus espérer nier son insertion dans une réalité plus fragile et mystérieuse que la masse de ressources qu'il a espéré avoir à sa disposition. Il nous semble y avoir une grave contradiction entre d'une part militer pour préserver le climat, les écosystèmes et la biodiversité, et d'autre part faire comme si le corps humain et sa propre fécondité pouvaient constituer un monde à part, un empire dans un empire, pour paraphraser Spinoza. Comment peut-on militer pour le respect de la vie, la protection et le bien-être des animaux, en ce compris leurs petits, et dans le même temps permettre d'avorter jusqu'à 18 semaines de grossesse ? Sauf à considérer que la vie d'un foetus de 18 semaines vaut moins qu'une vie animale, n'y a-t-il pas là une incohérence à dénoncer ? La révolution écologique que nous voulons suppose d'accepter que tout est lié, et que le mépris de l'enfant à naître, la violence à l'égard de la femme qui le porte et la destruction de notre maison commune sont les avatars d'un même égoïsme.

    Chaque femme qui fait le choix de l'avortement doit être traitée avec le plus grand respect ; chaque situation est toujours particulière et comporte son lot de difficultés et de peines. Mais nous devons impérativement garder à l'esprit qu'une personne qui avorte est le plus souvent une personne seule face à l'immensité de la tâche qu'est celle d'accueillir un enfant dans ce monde en ébullition. L'extension du délai d'avortement à 18 semaines, c'est par bien des aspects le choix de l'indifférence.

    Nous brisons tous les jours un peu plus la vie qui nous nourrit. N'allons pas jusqu'à nous dissocier de celle que nous engendrons.

    Jean-Baptiste Ghins

    Marie Hargot

    Grégoire Cuchet

    Alix Le Jemtelle

    Fiona Degrave

    Margaux Villebrun

    Marie-Sophie van Kerckhoven

    Priscilla de Hemptinne

  • Bruxelles, 2 novembre : « Le Père Miséricordieux » à Notre-Dame de Stockel : venez nombreux !

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    « Le Père Miséricordieux » à Notre-Dame de Stockel : venez nombreux !

    Des jeunes qui chantent leur Foi dans le Père de Miséricorde, cela ne court pas les rues.  Pourtant vous en rencontrerez des dizaines à Notre-Dame de Stockel, ce samedi 2 novembre à 19h.

    Ils y présenteront une comédie musicale bilingue [avec prompteur] où ils revisiteront de manière interpellante la lumineuse Parabole du Père Miséricordieux (Lc 15, 11-32).  Ce spectacle vous fera pressentir que la Miséricorde du Père dont Jésus nous parle dans cette parabole est toujours d’actualité pour tous, jeunes et moins jeunes.  C’est aussi cette Miséricorde à laquelle sont confrontés les défunts dont l’Église nous propose de nous souvenir chaque 2 novembre.

    Entre 6 et 17 ans, les jeunes de KISI (God’s Singing Kids ; www.kisi.be) vous offriront une comédie musicale de très grande qualité.  Cette joyeuse et talentueuse troupe sera accueillie par les pastorales néerlandophone et francophone de Stockel.  Le Père Benno Haeseldonckx et l’abbé Édouard Marot ont imaginé autour de ce spectacle les « 30 heures de la Miséricorde ».  Depuis le vendredi 1er novembre à midi, à l’issue de la messe solennelle et bilingue de la Toussaint jusqu’au samedi 2 novembre à 16h, le Saint-Sacrement sera exposé.  Venez Le rejoindre et prenez, pourquoi pas ?, une heure d’adoration en vous inscrivant via le Doodle suivant : https://doodle.com/poll/xztg4fkzn39pktwi.

    L’unique représentation de ce magnifique spectacle pour lequel l’entrée est libre, sera jouée dans l’église supérieure de Notre-Dame de Stockel.  Elle se terminera à 21h et sera suivie d’un verre de l’amitié.

    Pendant ce temps comme chaque samedi, dès 18h et jusqu’au lendemain avant la messe de 11h30, des fidèles se seront relayés devant le Saint-Sacrement, à l’initiative de l’infatigable abbé Édouard Marot, afin de prier pour les jeunes, particulièrement en danger chaque week-end en cette nuit du samedi au dimanche... (voir www.ndstockel.be) !

    Venez faire une cure de Miséricorde ce samedi 2 novembre à Stockel et invitez vos amis à faire de même !

    Où : église Notre-Dame de Stockel, rue de l’église à 1150 Bruxelles

    Quand : le 2 novembre 2019 à 19h.

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  • "Pro Europa Christiana" mobilise contre la représentation de "Jeanne d'Arc au bûcher" à la Monnaie

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    "Jeanne d'Arc au bûcher" est au programme de La Monnaie qui nous a habitués à des spectacles provocateurs qui font les délices des spectateurs bobos, tout particulièrement lorsqu'ils sont l'oeuvre de metteurs en scène réputés pour leur goût du scandale comme Romeo Castellucci. "Pro Europa Christiana" a lancé une pétition pour que ce spectacle soit déprogrammé; l'entreprise est sans doute louable mais a fort peu de chances  d'aboutir.

    Jeanne d’Arc dans une pièce obscène et transgenre : STOP !

    Le personnage-symbole de sainte Jeanne d’Arc est à nouveau la cible d’une représentation pornographique, cette fois à Bruxelles ! Une actrice intégralement dénudée prétend la représenter et pousse l’obscénité jusqu’à changer de sexe au cours de la représentation !

    Ça suffit ! Souiller publiquement la figure de sainte Jeanne d’Arc est inacceptable !

    A travers la Pucelle, c’est l’union de la France avec Dieu qui est prise pour cible.

    Réagissez en signant le message ci-dessous adressé au directeur du Théâtre de la Monnaie et au ministre belge des Institutions culturelles fédérales :

    10 352 Signatures

    Depuis le 30/08/19

    Mon message indigné à M. Peter de Caluwe, directeur du Théâtre royal de la Monnaie, et à M. Didier Reynders, ministre belge des Institutions culturelles fédérales

    Insulter sainte Jeanne d’Arc, c’est insulter Dieu et la France !

    Monsieur le Directeur, Monsieur le Ministre,

    Une version dénaturée de l’oratorio dramatique « Jeanne au bûcher » de Claudel et Honegger est programmée au Théâtre royal de la Monnaie du 5 au 11 novembre prochains.

    Au début de la pièce, un homme incarne la sainte, avant de se transformer en une femme hystérique entièrement nue. Pour le metteur en scène, Romeo Castellucci, il s’agit de « s’insurger contre les symboles, contre l’hagiographie, contre la commémoration nostalgique de l’histoire et contre la célébration de l’héroïne céleste ».

    Monsieur le Directeur, Monsieur le Ministre, souiller publiquement la figure de sainte Jeanne d’Arc est inacceptable ! Je vous demande l’annulation immédiate de ce spectacle obscène et offensant pour les chrétiens. 

    Veuillez croire, Monsieur le Directeur, Monsieur le Ministre, à l’expression de ma vigilante considération

    (Pour signer, remplissez le formulaire ICI)

    La Féderation Pro Europa Christiana s'est associée à plusieurs associations pour promouvoir cette pétition.

  • Retour sur l'euthanasie de la championne paralympique Marieke Vervoort

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    A PROPOS DE L’EUTHANASIE DE LA CHAMPIONNE PARALYMPIQUE MARIEKE VERVOORT

    28 octobre 2019

    Mercredi 23 octobre, les médias annonçaient la mort par euthanasie de l'athlète paralympique belge Marieke Vervoort (cf. L’athlète paralympique belge Marieke Vervoort a été euthanasiée). Analyse et décryptage avec Carine Brochier de l’Institut Européen de Bioéthique.

    Gènéthique : Dans quelles circonstances cette athlète a-t-elle demandé l’euthanasie ?

    Carine Brochier : Tout d’abord, je dois dire qu’elle était porteuse d’une maladie dégénérative qui lui causait de très grandes souffrances. Elle souffrait vraiment. Elle était dans les 4% de souffrances réfractaires qu’on ne sait pas soulager. Marieke Vervoort a tenu très longtemps grâce à un parcours adapté de prise en charge, soutenue aussi par ses challenges et les compétitions sportives. Mais elle était aussi depuis très longtemps, proche des milieux qui soutiennent et qui font la promotion de l’euthanasie, des médecins militants et euthanasieurs. C’est à se demander parfois si Marieke n’a pas été instrumentalisée par leur cause. De son côté, elle avait tout préparé en vue de son euthanasie et se disait soulagée de pouvoir y recourir quand elle ne pourrait plus aller plus loin. Après les jeux olympiques de Rio où elle a été médaillée d’argent du 400 mètres fauteuil dames, elle a utilisé ce moment de célébrité pour annoncer qu’elle se ferait euthanasier quand la souffrance « ne serait plus supportable », ajoutant qu’elle « aimerait que dans tous les pays, l’euthanasie ne soit plus considérée comme un meurtre, mais que cela signifie un sentiment de repos et de tranquillité » (cf. Une championne paralympique belge demande à être euthanasiée). Depuis lors, un suspens était entretenu autour d’elle.

    G : Est-ce qu’on peut dire que ce faisceau de circonstances a pu l’enfermer dans sa décision ?

    CB : Il est légitime de se poser la question. Mais avant, il faut reconnaitre qu’il est des maladies neurologiques où la souffrance est terrible et inapaisable. La souffrance est la première à susciter un enfermement sur soi. L’athlète, je crois a été très courageuse de durer aussi longtemps. Et c’est précisément cela qu’il convient de saluer. Cependant, quand une personne a déclaré son intention de recourir à l’euthanasie, surtout quand c’est une personne médiatisée, il est difficile pour elle de revenir sur ce qu’elle a dit.

    On touche là quelque chose de très important. Je connais une personne qui souffre jour et nuit et dont les souffrances ne peuvent être apaisées. Elle est accompagnée par plusieurs personnes qui veillent à l’entourer de mille attentions. Par trois fois, elle a été tentée d’en finir, elle a failli demander l’euthanasie, mais chaque fois, elle a dépassé la crise, tout en restant dans un déluge de souffrance. Pourquoi ? Et c’est ici un point extrêmement important : celui de l’entourage immédiat du malade. Le milieu qui le porte, l’environnement, tout cela influe sur le mental de la personne malade, surtout si la douleur est présente. Selon que l’entourage et les amis ne voient aucune malice au fait qu’un médecin provoque la mort de la personne en souffrance, ou selon, au contraire, que l’entourage répugne à cette pratique et décide de s’investir pour l’accompagner à travers la souffrance, l’impact est différent. Les conséquences le sont aussi. Pour cette raison, la façon dont une société soutient ou non les malades est cruciale. Quand elle soutient l’euthanasie, le message qu’elle donne se résume en un « tu souffres, tu décides ! ». La question essentielle est celle de savoir quel est le milieu porteur qui accompagne la personne ? Si ce milieu fait d’elle une figure de proue de son combat, il va lui être difficile de ne pas s’exécuter…et même de faire marche arrière.

    G : Comment expliquez-vous l’importance du milieu, de l’entourage de la personne malade en souffrance ?

    CB : Dans son livre « les souffrances du jeune Werther », Goethe raconte l’histoire d’un jeune homme en quête d’absolu que les souffrances de la vie vont pousser au suicide. Quand le livre a été publié, beaucoup de jeunes gens l’ont imité, se sont identifiés au héros… jusqu’au suicide. Ce roman a été interdit un temps pour cette raison et a fait l’objet de l’analyse de psychologues. Ce qu’on peut en déduire, c’est que la figure du héros a un effet sur ceux qui le regarde et s’y identifient. A contrario, dans « la flûte enchantée » de Mozart, le personnage de Papageno est arrêté alors qu’il s’apprête à se suicider par trois jeunes garçons qui lui indiquent une autre voie ; il renonce à son projet. Encore une fois, ce qui importe c’est de savoir quelle société porte les plus fragiles. Si on en arrive, comme c’est le cas aujourd’hui en Belgique, à banaliser l’euthanasie, si on présente, dans les médias notamment, l’exemple de Marieke Vervoort comme une panacée, on ne sera pas prêts à porter les malades dans une autre direction que ce soit par la pensée, le cœur ou bien plus prosaïquement en moyens financiers.

    G : Comment aider les personnes qui vivre une souffrance inapaisable ?

    CB : Il est difficile de ne pas démissionner face à la souffrance. Ce qui fait la différence c’est la petite vitamine de vie qu’on arrive à insuffler à la personne fragile. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne laisse pas un révolver sur la table de nuit d’un suicidaire. La société doit proposer une autre perspective que la mort, elle doit proposer un sens. Dans le cas de Marieke Vervoort, sa vie aurait pu être une leçon de courage malgré la souffrance pour tous, parce que la personne peut faire signe, ou même être un signe. Elle a orienté sa force intérieure vers une quête de reconnaissance : celle des jeux olympiques, et on peut se demander si ultimement, l’euthanasie n’a pas été, alors qu’elle ne maitrisait plus rien, sa dernière médaille. Il faut se demander vers où notre force intérieure est dirigée ? La diriger demande un effort, un entrainement, une résistance à la souffrance, de l’humilité. Encore une fois, le milieu porteur garantit que la personne traversera l’épreuve de la souffrance, qu’elle sera prête à affronter les enfers.

    G : Est-ce qu’elle était en fin de vie ? Est-ce que sa situation entrait dans le cadre de la loi?

    CB : Non, elle n’était pas en fin de vie et on ne pouvait pas lui appliquer de sédation, mais oui, elle entrait complètement dans le cadre de la loi. Sa maladie la conduisait à une souffrance insupportable et inapaisable et comme telle, elle pouvait recourir à l’euthanasie. En Belgique, la fin de vie n’est pas une condition nécessaire. Dans ce cas simplement, ce qui change ce sont les conditions plus nombreuses en termes de qualification des médecins ou de délais qui sont nécessaires pour l’obtenir. Légalement, tout était en règle.