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Belgique - Page 113

  • Le bel humour de Georges-Louis Bouchez

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    Du Vif/L'Express du 05/12/2019

    Euthanasie : l'humour de Bouchez à son premier bureau MR comme président

    Lundi 2 décembre, dans une ambiance des plus chaleureuses après le magnifique exercice de démocratie interne qu'a constitué l'élection du nouveau président du Mouvement réformateur, se tenait le premier conseil du parti depuis l'intronisation de Georges-Louis Ier.

    Parlementaires, collaborateurs et collaboratrices discutent alors des sujets qui devraient être des marqueurs libéraux dans le cadre de l'accord de l'hypothétique gouvernement fédéral. Arrive la question des pensions, sur laquelle s'exprime Daniel Bacquelaine, dont c'est encore l'intérimaire responsabilité. Le Liégeois, médecin de formation, embraie sur les positionnements éthiques et l'euthanasie, qui, " même s'il ne la pratique plus ... " Avant d'être coupé par son sémillant néoprésident : " Dommage ! Ce serait une solution pour les pensions. " Malaise palpable d'une assemblée qui n'a pas grand-chose à voir avec le public du Grand cactus. A quoi le ministre des Pensions, pour le coup bien réveillé, répond, espérant que " ça ne sortira pas d'ici ". L'audace de l'optimisme.

  • Bruxelles (Uccle), 6 décembre : Concert de Noël des Séminaires Redemptoris Mater à Saint-Marc

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    Cette année les deux séminaires Redemptoris Mater présents en Belgique vous proposent un concert de Noël afin de vous donner l’occasion de faire connaissance avec les séminaristes provenant de plusieurs pays du monde et actuellement en formation à Namur et à Bruxelles. Au programme, nos séminaristes interprèteront des grands classiques de Noël, mais aussi des chants moins connus en provenance d’Amérique du Sud et d’ailleurs.

    Concert du Vendredi 06 Décembre 2019 à 19h

    Église Saint-Marc à UCCLE

    Avenue De Fré 76, 1180 Uccle

    Contact : Abbé Alejandro ESCALANTE

    +32 483 08 83 52

    Réservez vos billets au prix de 10€ pour le concert d’UCCLE par e-mail

  • Le 2e rapport sur l'Eglise catholique en Belgique : un exercice affolant de la langue de buis

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    Le discours officiel des apparatchiks ecclésiastiques voudrait masquer la triste réalité de l'Eglise belge caractérisée par un effondrement notable de la pratique religieuse : entre 2016 et 2018, l'Église a enregistré une baisse de 11,83% pour les baptêmes, de 4,33% pour les confirmations, de 13,92% pour les mariages à l'Eglise et de 16,79% pour la participation à l'Eucharistie; sans compter les 2400 débaptisés de 2017-2018... Mais, aux yeux des commentateurs attitrés, il s'agirait d'une évolution marquant le passage d'un "christianisme culturel" (ou "sociologique") à un "christianisme facultatif" (ou "décisionnel")! Sic! Et de se féliciter de la part prise par les laïcs, par les femmes et par les étrangers à l'activité de l'Eglise dans notre pays, comme s'il ne s'agissait pas de solutions plus ou moins heureuses ou plus ou moins boiteuses pour pallier au manque de prêtres et de religieux. Et les chiffres seraient encore bien plus désolants s'il n'y avait pas une présence substantielle de fidèles venus de l'étranger. Et les meilleurs chiffres sont ceux de la fabrication de bière dans les abbayes trappistes...

    Mais, pour Jean-Jacques Durré (cathobel), il s'agit d'un "dynamisme encourageant" : https://www.cathobel.be/2019/12/04/leglise-catholique-de-belgique-un-dynamisme-encourageant/!

    De Kerknet.be :

    2ème rapport annuel Eglise catholique en Belgique: 'Eglise en transition'

    MERCREDI 4 DÉCEMBRE 2019

    Plus de femmes que d'hommes et plus de laïcs que de prêtres travaillent dans l'Église catholique en Belgique.

    Eglise catholique belge en chiffres 2019

    • 55% des employés de l'Église sont des femmes
    • il y a plus de laïcs nommés que de prêtres nommés
    • 147.659 volontaires sont engagés 
    • Broederlijk Delen (Entraide et Fraternité) et Caritas International lèvent 13 millions d'euros

    L'Eglise catholique en Belgique traverse des transitions remarquables. (!?) Cela ressort clairement du deuxième rapport annuel de l'Église publié aujourd'hui par la Conférence des évêques de Belgique . Par exemple, l'Église en Belgique est de plus en plus soutenue par des laïcs . Dans tous les diocèses belges, 2 038 laïcs ont été nommés par un évêque (paroisses, services diocésains, établissements de soins, etc.), en plus des 1 940 prêtres nommés. La formation est en augmentation: il y a 64 prêtres étudiants, 39 diacres en formation et 297 hommes et femmes suivent la formation au travail pastoral.

    La deuxième transition importante est celle de la féminisation. En Belgique, sur plus de 7 000 personnes qui assument des responsabilités ou exercent des fonctions, 55% sont des femmes.

    Les chiffres confirment que les femmes jouent un rôle irremplaçable pour l'avenir de l'Église et la vie de foi.

    La troisième évolution que traverse l’Eglise est celle du christianisme culturel au christianisme facultatif. Les gens ne choisissent plus dans la tradition, mais choisissent très consciemment certains sacrements. Cela se reflète dans les chiffres de plusieurs sacrements. Par exemple, entre 2016 et 2018, l'Église a enregistré une baisse pour le baptême (- 11,83%), la confirmation (- 4,33%), le mariage ecclésiastique (- 13,92%) et l'eucharistie (- 16,79%).

    La quatrième et dernière transition est celle de la diversité croissante . Outre les communautés religieuses néerlandophones, françaises ou germanophones, il existe également en Belgique 155 communautés catholiques de croyants d'origine étrangère et 9 communautés catholiques de rite oriental (telles que des catholiques chaldéens et syriens). Sur les 2 260 «fidèles» rémunérés par le Service public fédéral Justice, 19% sont des femmes et 20% des étrangers. Parmi eux, les Congolais (172) constituent de loin le groupe le plus important, suivis des Français (43) et de la Pologne (34).

    Quelques chiffres notables du rapport

    • En 2018, 31 bâtiments d'église ont été retirés du culte catholique. Parmi ceux-ci, 8 ont été donnés à d'autres services de culte chrétiens.
    • Les centres de réflexion et les quartiers des monastères et des abbayes ont enregistré 227 279 nuitées en 2018 (plus de 600 invités par jour).
    • Les 9 cathédrales de Belgique ont accueilli 2 853 040 visiteurs pour la liturgie et le tourisme en 2018.
    • Les 6 abbayes de trappistes (Achel, Chimay, Orval, Rochefort, Westmalle et Westvleteren) emploient 395 personnes dans leurs brasseries, leurs fromageries et leurs quartiers d’hôtes et produisent 46 millions de litres de bière.
  • Euthanasie : la fuite en avant d'un pays "pionnier sur les questions éthiques"

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    Les perspectives actuelles de formation d'un nouveau gouvernement fédéral sont particulièrement inquiétantes sur le plan éthique. Au programme : la dépénalisation totale de l'avortement et sa pratique jusqu'à la 18e semaine mais aussi l'élargissement des conditions de la pratique de l'euthanasie avec la mise à mal du droit à l'objection de conscience des établissements et des praticiens. Un gouvernement s'appuyant sur une majorité "arc en ciel" constituée de socialistes, d'écolos et de libéraux serait entièrement acquis à ces nouvelles dérives éthiques. L'air se fait de plus en plus irrespirable dans notre triste royaume comme en atteste la dernière note de l'informateur :

    (RTBF, 3 décembre) "...changement par rapport à la note précédente, Paul Magnette ajoute un volet éthique à sa note. Cela ressemble fort à un engagement vis-à-vis de l’Open VLD qui avait mis en avant ce thème ainsi que celui des libertés individuelles. C’est aussi un message, voire une provocation, pour le CD&V. Paul Magnette écrit que l’objectif est de "rester un pays pionnier sur les questions éthiques et la lutte contre les discriminations."

    Paul Magnette pointe les avancées nécessaires en matière d’interruption volontaire de grossesse et d’euthanasie : "Il conviendra de rendre l’ensemble des institutions de soins qui bénéficient d’un financement public légalement responsable du respect du droit de mourir dans la dignité et du respect de pratiques telles que l’IVG, pour l’ensemble de leurs patientsCela implique que l’institution de soins aura une obligation légale de répondre favorablement à une demande de fin de vie émise conformément à la loi en s’assurant qu’un médecin – qu’il appartienne ou non à l’institution – puisse être appelé à assurer l’acte lui-même."

    La note évoque également un travail de sensibilisation sur le don d’organes ou une règle similaire à celle pour l’IVG appliquée à la filiation pour tous.

    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : la loi relative à l’euthanasie en passe d’être révisée

    28/11/2019

    Mardi, la Commission de la Santé a adopté une proposition de loi visant à modifier la législation relative à l'euthanasie en trois points. Le texte doit encore faire l'objet d'un vote en assemblée plénière.

    1. Premièrement, la limitation à cinq ans de la durée de validité des déclarations anticipées d'euthanasie sera abrogée : cette déclaration vaudra sans limite dans le temps, à moins que le déclarant ne la retire. Pour rappel, la déclaration ne trouve effet que si la personne est plongée dans le coma ou dans un état végétatif. Le médecin sollicité est encore libre de s'y soumettre ou non. (Voir Dossier de l'IEB)

    Se pose ici la question, que certains députés ont soulevée, de savoir comment traiter une déclaration dont l'auteur précise qu'elle ne vaut que pour un nombre d'années déterminé. Ou encore, qu'en sera-t-il de la personne qui a oublié l'existence de sa déclaration anticipée d'euthanasie, après 10, 20, 30, 40, ou 50 ans... ? Le jour où elle tombe dans le coma, pourra-t-on se baser sur un document qui date de plusieurs décennies pour l'euthanasier ?

    2. Ensuite, un article prévoit d'interdire aux établissements de soins de convenir avec leurs médecins, ou avec des médecins externes, qu'il n'y aura pas d'euthanasie en leur sein. Autrement dit, si le médecin le souhaite et que le patient se trouve dans les conditions de la loi pour obtenir l'euthanasie, le médecin pourra donc pratiquer l'euthanasie à l'intérieur de l'établissement, même si cet acte est contraire aux valeurs promues par l'établissement.

    Jusqu'à présent, les établissements de soins bénéficient encore de la liberté de ne pratiquer l'euthanasie en leurs murs. Le ministre Kris Peeters, en 2018, avait d'ailleurs confirmé dans sa réponse à une question parlementaire (n° P2779), que la loi relative à l'euthanasie « ne rend pas obligatoire la pratique de l'euthanasie et ne prévoit pas de sanctions en cas de refus par un médecin ou un centre d'hébergement et de soins de pratiquer une euthanasie. »

    3. Enfin, l'obligation de renvoi dans le chef du médecin qui fait objection de conscience lorsque son patient lui demande l'euthanasie, est durcie : le médecin devra avertir son patient de son objection de conscience au plus tard dans les 7 jours après la formulation de la demande d'euthanasie; ensuite, il devra "transmettre, dans les 4 jours de la formulation du refus, le dossier médical du patient à un autre médecin qui examinera sa demande d'euthanasie."

    C'est notamment à cause du flou que crée cette disposition que la députée cdH Catherine Fonck a plaidé pour que la Commission demande l'avis du Conseil d'Etat avant le vote final. En effet, on sait que bon nombre de demandes d'euthanasies sont ponctuelles et recouvrent une question plus profonde chez le patient. Seule une demande sur 10 aboutit à une euthanasie. Un médecin qui de façon générale ne pratique pas l'euthanasie, et qui entend chez son patient cette demande, sera-t-il obligé de renvoyer celui-ci vers un confrère dès l'instant où surgit cette demande, et ce sans donc pouvoir prendre le temps d'en discuter avec son patient ?

    Il ne s'est trouvé aucun député en Commission pour appuyer la demande d'avis au Conseil d'Etat. Peut-être en sera-t-il autrement en assemblée plénière ?

  • Parce qu'entourer les personnes souffrant de solitude est une option plus humaine que l'injection létale

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    « ENTOURER LES PERSONNES SOUFFRANT DE SOLITUDE EST UNE OPTION PLUS HUMAINE QUE L’INJECTION LÉTALE »

    03 décembre 2019

    En Belgique, l’euthanasie est dépénalisée depuis 2002. Après 17 ans (cf. 15 ans après la loi sur l'euthanasie en Belgique: perspectives critiques), stigmatisation de l’objection de conscience, paternalisme mortifère à l’égard des patients « éligibles », mais aussi quête du sens de la vie sont quelques-uns des grands enjeux de la fin de vie dans ce pays. Benoît Beuselinck est professeur et médecin oncologue, il a contribué au livre Euthanasie, l’envers du décor[1], il revient pour Gènéthique sur l’importance de la vie jusqu’au bout.

    Gènéthique : La mort peut-elle être considérée comme un droit des patients ?

    Benoit Beuselinck : Est-ce que nous avons « droit à la mort » ? Il s’agit d’une question très difficile. Elle est d’ailleurs plutôt d’ordre philosophique ou juridique. Mais je vais essayer d’y répondre en tant que médecin.

    Avons-nous « droit à la vie » avant d’être né ? La vie nous est « tombée dessus » d’une certaine façon : nous ne choisissons pas de naitre. Par contre, il y a un droit à la vie dès que nous sommes nés. Et même avant, dès notre conception.

    Une fois nés, avons-nous « droit à la mort » ? Pouvons-nous décider du moment de notre mort ? D’un point de vue théorique, nous pourrions dire que la mort est « quelque chose qui nous tombera dessus un jour, tout comme la vie nous est tombée dessus un jour », à cette différence près que nous ne sommes plus dans un « état préconceptionnel », nous sommes au monde et donc conscients. Cependant, le fait de choisir de mourir se heurte depuis toujours et dans de nombreuses sociétés au tabou du suicide et du meurtre. En effet, le « droit total » à décider le moment de sa mort implique soit le meurtre soit le suicide. Dans les deux cas, il s’agit d’induire activement la mort.

    Par contre, je suis convaincu, et cela est heureusement devenu une pratique médicale courante, que le malade a le droit de décider, dans certaines circonstances, de « laisser la mort venir ». Quand une maladie affaiblit un patient et le mène petit à petit vers la mort naturelle, il a certainement le droit de décider quel traitement il va suivre. Il a le droit de refuser les soins lorsqu’ils s’apparentent à de l’acharnement thérapeutique. Ce refus semble même la décision la plus juste et la plus sage. A l’issue d’une longue maladie qui mène la personne à une plus grande faiblesse et dépendance, lorsque ses fonctions vitales sont entravées, la mort sera même attendue comme un soulagement.

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  • Bruxelles, 17 décembre : Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier "Sciences et connaissance : lumières thomistes"

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  • Faut-il élargir les conditions d'accès à l'avortement ?

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    De RCF :

    Faut-il élargir les conditions d'accès à l'avortement ?

    Présentée par Laurent Verpoorten

    DURÉE ÉMISSION : 60 MIN

    Faut-il élargir les conditions d'accès à l'avortement ?

    Mercredi dernier, le 27 novembre, une proposition de loi visant à allonger le délai légal d’avortement était portée au vote des parlementaires de la commission justice. La veille, dans une carte blanche publiée dans les journaux La Libre et De Morgen, plus de 750 médecins et soignants, francophones et néerlandophones, de toutes spécialités, de toutes générations et de toutes confessions unissaient leurs voix pour dénoncer le délitement des balises éthiques dans cette proposition de loi. Dans Perspectives, Laurent Verpoorten reçoit trois de ces signataires.

  • Le grégorien est bien vivant à Liège

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    Du site de la RTBF :

    Le chant grégorien continue à vivre à Liège au travers de cours

    Ils sont une quinzaine à suivre ce cours

    Ils sont une quinzaine à suivre ce cours - © RTBF - Olivier Thunus

    Un chant un peu particulier à présent : le chant grégorien. Il s’interprète à une seule voix, en latin, et est pratiqué depuis des siècles dans les églises et abbayes notamment. Un chant qui continue à s’enseigner. A Liège, une académie lui consacre des cours et ils sont une quinzaine à les suivre.

    Dans ce cours, on retrouve des débutants et des élèves plus expérimentés. Charlène Franssen, liégeoise de 23 ans, en fait partie. " A l’âge de 10 ans, j’étais à la maîtrise de l’Opéra royal de Wallonie et une fois, on a fait un concert. C’était du Britten, qui s’était inspiré de chants grégoriens. J’ai dit ça à mon grand-père et il était tout fou. Et donc je me suis inscrite à cette académie ", explique-t-elle.

    Une autre élève n’en est pas à ses débuts. Sylvie Clerbois a découvert le chant grégorien au cinéma, durant son enfance, dans une scène du film " La mélodie du Bonheur ". Elle décide ensuite de rejoindre une chorale et apprend le grégorien… à l’oreille : " Je chante beaucoup à l’oreille. Quand la prof, Isabelle, nous fait lire la partition, avec les notes, je suis complètement perdue. Je ne sais pas lire une partition. Par contre, je peux me mettre à côté de quelqu’un et reproduire la note ", précise-t-elle.

    Parmi les débutants, Francis Kienen. Il a décidé de suivre ces cours par intérêt pour le Moyen-Age dans sa globalité : " Je pense que le grégorien est quelque chose qui a apporté une partie de notre civilisation et actuellement, je pense que le grégorien n’est pas du tout démodé. Est-ce difficile à apprendre ? C’est difficile parce qu’on n’a pas l’habitude d’en entendre tous les jours. On ne retrouve pas non plus nos petites notes habituelles en cinq lignes. Ici, c’est sur quatre lignes, avec un tas de ponctuations et des mots qui sortent d’on ne sait pas trop où ", s’amuse-t-il quand même.

    Une partition de chant grégorien, cela peut sembler difficile à déchiffrer

    Une partition de chant grégorien, cela peut sembler difficile à déchiffrer - © RTBF - Olivier Thunus

    Pour apprendre le chant grégorien, il ne faut pas nécessairement être un grand musicien. Le plus difficile : les paroles en latin. " C’est à la fois une difficulté et une chance parce qu’il faut réfléchir sur le texte. Il faut le traduire. C’est aussi en réfléchissant sur ce texte que vous pouvez arriver à interpréter ce que vous chantez. C’est donc un obstacle qui se transforme en opportunité ", affirme Isabelle Valloton, professeur de ce cours.

    Mais faut-il une base musicale pour suivre ces cours ? " Ça aide toujours. Maintenant, ce n’est absolument pas un prérequis nécessaire. Nous avons chaque année des élèves qui commencent de zéro ", estime la professeure.

    A Liège, ils sont une quinzaine d'élèves, d'horizons très variés : " C’est très divers. Il y a des personnes plus âgées mais il n’y a pas que ça. Il peut y avoir des personnes qui viennent des conservatoires ou de musicologie dans les universités. Et puis il y a des jeunes qui aiment bien ", détaille Jean-Paul Schyns, secrétaire de l’académie.

    Des jeunes, il y en a quelques-uns dans ce cours. Pour Charlène Franssen, ce n’est pas étonnant : " Je pense que dans le monde actuel, il y a plein de choses qui sont vraiment tendance, comme le yoga ou la méditation. Or je pense que le chant grégorien peut apporter une forme de méditation, donc les jeunes peuvent avoir un attrait pour ça ".

    Objectif final de ce cours : un concert durant les journées de clôture des différents cours proposés par l’Académie, du 22 au 24 mai prochain.

  • Les Journées Mondiales de l’Eucharistie : des JMJ pour les adultes

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    Vous avez toujours vivre la joie des JMJ dans une formule pour adultes ?
    Participez aux JME, les Journées Mondiales de l’Eucharistie.

    unnamed (1).jpgDécouvrez la route belge lors des 3 séances d’information de ce week-end des 7 et 8 décembre en Belgique.

    Dans la foulée du Festival Venite Adoremus, nous avons la joie de vous inviter à une présentation des prochaines Journées Mondiales de l’Eucharistie (JME) qui auront lieu du 18 au 20 septembre 2020 à Budapest.

    • Samedi 7 décembre 15h30 Liège-Cornillon
    • Dimanche 8 décembre 9h30 Hasselt
    • Dimanche 8 décembre 15h30 BXL-Koekelbergunnamed (2).jpg

    Saviez-vous que ces journées ont été initiés en Belgique vers 1900 et ont rassemblé 2 millions de personnes à Cebu aux Philippines en 2016 ?

    La conférence épiscopale belge souhaite renouer avec cette dynamique missionnaire. Une route belge est organisée pour y participer.

    unnamed (3).jpgL’abbé Kornel Fabry, secrétaire-général de l’évènement, vient les 7 et 8 décembre en Belgique pour rencontrer quelques groupes. Il présentera en français les JME qui se présentent comme des JMJ pour adultes sur le thème de l’Eucharistie. https://www.iec2020.hu/en

    Ce serait aussi l’occasion de partager nos témoignages sur l’adoration et notre expérience de Venite Adoremus. En effet, les catholiques hongrois ont vécu exactement la même neuvaine eucharistique pour clôturer l’année liturgique : https://corpusdomini.iec2020.hu/#/.

    Programme :

    Accueil

    Les racines belges de l’évènement

    Présentation IEC2020, fr. Kornel Fabry

    Les routes belges vers JME2020

    Témoignages Adoration & Venite Adoremus

    Eucharistie à la chapelle de Cornillon
    Adoration

    Lieux :

    • Samedi 7 décembre15h30 Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon, 2 rue de Robermont, Liège
    • Dimanche 8 décembre, 9h30 Sint-Quintinuskathedraal, Vismarkt, Hasselt
    • Dimanche 8 décembre, 15h30 Basilique de Koekelberg, « le Basilic », porte 8, BXL
  • Veillées pour la Vie à Welkenraedt (1/12), à Liège (3/12) et à Battice (4/12)

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    ”Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence. Que, par des initiatives extraordinaires et dans la prière habituelle, une supplication ardente s’élève vers Dieu, Créateur qui aime la vie, de toutes les communautés chrétiennes, de tous les groupes ou mouvements, de toutes les familles, du cœur de tous les croyants!“

    St Jean-Paul II, Evangelium Vitae, n°100.

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    Chaque année, à la veille de l’entrée en Avent, les chrétiens se rassemblent à la demande du pape François dans le monde entier afin de prier pour la cause de la Vie.

    La veillée à la Cathédrale de Liège du mardi 3 décembre 2019 à 20h, présidée par notre évêque Mgr Delville en est à sa deuxième édition. Promouvoir une culture de vie est une exigence de l’amour du chrétien. A l’heure où la vie est menacée de toutes parts, il est urgent et indispensable de prier.

    Les Veillées pour la vie se multiplient en Belgique et spécialement dans notre diocèse de Liège. Elles consistent en une adoration eucharistique rythmée par des chants, lectures bibliques, méditations et intentions de prière pour la cause de la Vie. Elles donnent la parole à des acteurs de terrain ou à des témoins particulièrement sensibilisés au combat pour le respect de la vie depuis ses débuts jusqu’à ses derniers instants.

    D'autres Veillées pour la Vie sont également programmées :

    • à Welkenraedt (église décanale) ce dimanche 1 décembre à 17h, 
    • à Battice (église) le mercredi 4 décembre à 18h,  
    • à Verviers (date à déterminer)
    • à Olne (date à déterminer)
    • à Herstal (date à déterminer)

    VEILLEES POUR LA VIE

  • Avortement : tensions et incompréhensions en Commission de la Justice

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Réforme de l'avortement : tensions et incompréhensions en Commission de la Justice

    28/11/2019

    Hier au Parlement belge, la Commission de la Justice a mené un débat houleux 5 heures durant sur l'élargissement des conditions pour l'avortement. Avec un rapport de forces moyen de 10 contre 6, la proposition de loi a finalement été adoptée par la Commission, mais l'opposition a demandé une deuxième lecture : un autre débat aura donc lieu, suivi d'un autre vote. Deux semaines de répit sont imposées.

    C'est principalement l'opposition (NV-A, CD&V, Vlaams Belang, et le cdH pour une partie du texte) qui a pris la parole, soulevant des questionnements importants, restés pour la plupart sans réponses :

    - Quels sont les chiffres et les données sur la pratique de l'avortement depuis 2011 ?

    - Où est l'évaluation des modifications opérées par la loi de 2018 ?

    - Pourquoi élargir le délai à 18 semaines après la conception, alors qu'il n'y a pas eu de majorité en faveur de cet élargissement parmi les experts auditionnés en 2018 ?

    - Quelles femmes vont aux Pays-Bas pour avorter, et à quel stade de leur grossesse? Pour quelles raisons dépassent-elles le délai des 12 semaines ? Pourquoi ne pas évaluer la situation, et trouver des solutions alternatives à l'avortement pour ces femmes ?

    - Pourquoi supprimer l'obligation d'informer sur la contraception ?

    - Pourquoi réduire le délai de réflexion à 48h ? Pourquoi pas à moins, ou plus ?

    - De quel pourcentage de « risque » parle-t-on lorsqu'on dit qu'il suffira d'un « risque » que l'enfant à naître soit atteint d'une pathologie grave et incurable, pour pratiquer un avortement après les 18 semaines ?

    - Quid de l'avortement sur base du sexe de l'enfant, possible avec un tel élargissement ?

    - Pourquoi d'un côté supprimer dans la loi les sanctions pénales à l'égard du médecin, si d'un autre côté on renvoie aux dispositions du Code pénal relatives aux « coups et blessures ou homicide volontaires », pour le médecin qui aura pratiqué un avortement hors délai ?

    - Pourquoi les députés de l'opposition n'ont-ils pas accès à l'avis juridique dont a bénéficié la majorité par rapport aux sanctions en cas d'avortement illégal ?

    - Qui va porter plainte, si la femme elle-même consent à un avortement illégal ?

    - Le texte prévoit que sera sévèrement punie toute personne qui tente d'empêcher « physiquement ou de toute autre manière » une femme d'accéder à l'avortement. Que faut-il entendre par « de toute autre manière » ? Qui est visé ? Que faut-il considérer comme de la « fausse information » sur l'avortement ? N'est-ce pas une atteinte à la liberté d'expression ?

    Face à toutes ces questions, beaucoup de députés sont dans l'incompréhension profonde d'une réforme dont ils ne perçoivent pas le bien-fondé et dont ils dénoncent le flou juridique, voire l'inconstitutionnalité de certaines mesures.

    Voici la situation politique au Parlement :

    Parlement Fédéral

    Total

    % Total

    % par langue

    Pro IVG

    % Pro IVG

                 

    Partis Francophones

    59

    39%

    100%

    52

    88%

     

    DéFI

    2

    1%

    3%

    2

    100%

    (Francophones laïques)

    Ecolo-Groen

    13

    9%

    22%

    13

    100%

    (Verts)

    MR

    14

    9%

    24%

    12

    86%

    (Libéraux de droite)

    PS

    20

    13%

    34%

    20

    100%

    (Socialistes)

    PVDA-PTB

    5

    3%

    8%

    5

    100%

    (Communistes)

    cdH

    5

    3%

    8%

     

    0%

    (ancien parti chrétien)

                 

    Partis Néerlandophones

    91

    61%

    100%

    36

    40%

     

    Ecolo-Groen

    8

    5%

    9%

    8

    100%

    (Verts)

    Open Vld

    12

    8%

    13%

    12

    100%

    (Libéraux de droite)

    PVDA-PTB

    7

    5%

    8%

    7

    100%

    (communistes)

    sp.a

    9

    6%

    10%

    9

    100%

    (socialistes)

    CD&V

    12

    8%

    13%

     

    0%

    (parti chrétien)

    INDEP

    1

    1%

    1%

     

    0%

    (plutôt NVA)

    N-VA

    24

    16%

    26%

     

    0%

    (nationaliste libéral)

    VB

    18

    12%

    20%

     

    0%

    (extrême droite)

                 

    Total général

    150

    100%

     

    88

    59%

     

  • La solidité d'un historien face aux apparitions de Beauraing

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    Du blog "Le passé belge" de Paul Vaute :

    Un historien face aux apparitions de Beauraing

    Il y a 40 ans, le père Camille-Jean Joset, professeur émérite des Facultés de Namur, entreprenait la réunion, l’exploitation et la publication des sources relatives aux événements survenus dans la bourgade famennoise. Des faits proclamés surnaturels par l’autorité ecclésiale passaient au crible de la critique historique (1932-1933)

    PASBEL20191128a

    Les enfants récitant le chapelet après les apparitions. (Source: Mgr Fernand Toussaint & Camille-Jean Joset s.j., « Beauraing. Les apparitions » , n. 2, p. 75)

    Entre le 29 novembre 1932 et le 3 janvier 1933, la Vierge est-elle apparue à plusieurs reprises à un groupe de cinq enfants de Beauraing ? Nous pouvons l’affirmer « en toute sincérité et prudence » , déclarait l’évêque de Namur Mgr André-Marie Charue dans une lettre publiée le 2 juillet 1949. Etaient dès lors validés les messages recueillis dans le jardin du pensionnat Notre-Dame du Sacré-Cœur par Andrée et Gilberte Degeimbre, Albert, Fernande et Gilberte Voisin, âgés de 9 à 15 ans, messages par lesquels la « dame en blanc » avait appelé à la prière, demandé qu’on vienne en pèlerinage, fait voir son cœur maternel et évoqué sa médiation en vue de la conversion des pécheurs. En plus de trois secrets bien gardés par leurs trois dépositaires…

    La reconnaissance épiscopale n’allait pas éteindre, loin de là, les polémiques portant sur la (sur)nature des faits, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du monde catholique. Aussi Mgr Charue, en 1977, au terme de sa vie et à l’approche du 50è anniversaire de l’événement, souhaita-t-il « la publication de travaux scientifiques, susceptibles de dissiper les doutes qui subsistaient encore » . Sur sa proposition, un comité fut constitué, présidé par Mgr Fernand Toussaint, vicaire général du diocèse, l’enquête historique étant confiée au père Camille-Jean (ou Camille) Joset s.j., professeur bientôt émérite des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix (FUNDP, aujourd’hui Université de Namur).

    Ainsi était engagée dans l’entreprise une figure majeure de la vie académique. Né à Arlon, docteur en philosophie et lettres (Louvain) et en droit (Nancy), auteur d’une thèse portant sur les villes au pays de Luxembourg (1166-1383), le père Joset (1912-1992) fut également administrateur général des FUNDP. Engagé dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, il y œuvra conjointement avec son père, journaliste et homme politique arrêté en 1942, au sein du Mouvement national belge et comme directeur du journal clandestin La Voix des Belges [1].

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