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Belgique - Page 109

  • GPA : refuser ce modèle de société qui nous mène vers une rupture anthropologique majeure

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    Une opinion de Régine Hazée, Maître-Assistante en Droit à la Haute Ecole Galilée (Bruxelles) parue sur la Libre de ce 13 janvier, pp. 38-39 :

    La GPA et le cheval de Troie

    La gestation pour autrui pose des problèmes éthiques et juridiques fondamentaux. Le législateur européen doit urgemment refuser ce modèle de société qui nous mène vers une rupture anthropologique majeure.

    Il est parfois des vérités qui avancent masquées pour s’imposer. La normalisation progressive de la gestation pour autrui (GPA) dans le paysage juridique européen compte parmi celles-là. De pratique sociale encore marginale, la GPA s’est muée, lentement mais sûrement, en réalité juridique incontournable, quoi qu’il en coûte à ses contempteurs.

    Le législateur européen ne saurait ignorer plus longtemps l’impérieuse nécessité d’établir un cadre clair, traduisant la recherche d’équilibre entre l’interdiction de la GPA, d’une part, et la défense des intérêts des enfants conçus selon ce mode d’engendrement d’autre part.

    Les arguments des pro-GPA

    Si ceux-ci ne doivent pas être discriminés au regard du mode de procréation dont ils sont issus, encore faut-il admettre que la maternité de substitution pose des problèmes éthiques et juridiques fondamentaux.

    Depuis vingt ans, les lobbyistes pro-GPA s’attellent à lutter sur deux fronts simultanément Pour les uns il s’agit de réclamer la légalisation de la GPA en droit interne au motif que lorsqu’elle serait "éthique", rien ne devrait contrarier la consécration du droit à l’enfant. Pour les autres, il est question d’exiger la reconnaissance des actes d’état civil dressés à l’étranger à la suite de "conventions de mère porteuse" désignant les commanditaires comme auteurs de l’enfant.

    L’argumentaire développé à l’appui de ces revendications est bien connu. On n’a pas fini de questionner les impensés sur lesquels il repose. Tantôt on convoquera le mythe de la femme naturellement généreuse, qui fait le don d’elle-même de manière altruiste et désintéressée. Tantôt on s’égarera dans la fable du consentement, conduisant à légitimer l’asservissement volontaire des femmes concernées. Tantôt encore, on n’hésitera pas à justifier la politique du fait accompli, en instrumentalisant sans scrupule la notion de l’intérêt de l’enfant.

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  • ANALYSE - Proposition de loi IVG : vers une dépénalisation au-delà de 18 semaines (4,5 mois) ?

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    De Léopold Vanbellingen (IEB) sur le Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    ANALYSE - Proposition de loi IVG : vers une dépénalisation au-delà de 18 semaines (4,5 mois) ?

    09/01/2020

    Parmi les mesures prévues par la proposition de loi actuellement en discussion au Parlement fédéral, figurent l'extension du délai de grossesse à 18 semaines et la dépénalisation complète de l'IVG.

    Mises côte à côte, ces deux mesures aboutissent en réalité à ce que soit totalement dépénalisé tout avortement pratiqué avec le consentement de la femme, y compris au-delà de 18 semaines de grossesse.
    D'une étude approfondie de la proposition de loi et des débats parlementaires (voy. le Dossier IEB ci-dessous), il ressort en effet deux éléments principaux :

    L'avortement pratiqué illégalement ne sera plus poursuivi pénalement dès lors que la femme y consent. Aucune autre base juridique (sanction disciplinaire, responsabilité civile, coups et blessures, …) ne permet de garantir le respect des balises figurant dans la proposition de loi.

    En l'absence de toute sanction potentielle, le nouveau cadre juridique proposé concernant l'accès à l'IVG est totalement inopérant car dépourvu d'effet contraignant. Le résultat de la proposition de loi discutée actuellement consiste donc en une dépénalisation totale de l'interruption volontaire de grossesse, jusqu'au terme de la grossesse.

    Pour rappel, le Parlement attend désormais l'avis du Conseil d'Etat sur le contenu de cette proposition de loi. De l'opinion de certains députés fédéraux, cet avis risque bien d'être « décapant ». Le Conseil d'Etat a d'ailleurs exceptionnellement décidé de se prononcer sur la proposition en Assemblée générale. Son avis n'est pas attendu avant le 13 février 2020.

    Analyse synthétique du Dossier 

    Dossier dans son entièreté

  • D'après l'ambassadeur de Belgique, l'Europe a besoin de la parole du pape

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    De Vatican News

    «L’Europe a besoin de la parole du Pape», affirme l’ambassadeur de Belgique

    Dans son discours aux 89 ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège, l’une des plus importantes interventions officielles du Pape de l’année, le Souverain pontife a présenté sa feuille de route diplomatique pour l’année 2020, ce jeudi 9 janvier. L’ambassadeur du Royaume de Belgique près le Saint-Siège livre son regard sur ces vœux pontificaux.

    Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican

    Le dialogue sous toutes ses formes, politique, entre les religions, entre les générations, est bel et bien le fil rouge de ce traditionnel discours du Pape, tel que le constate l’ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège. Le comte Jean Cornet d’Elzius a assisté au discours de l’évêque de Rome adressé au corps diplomatique ce jeudi 9 janvier en salle Royale du Palais apostolique. «Plus que par le passé, la diplomatie du dialogue et de paix du Saint-Père se fait ressentir», a-t-il relevé.

    Le défi de l’éducation

    L’ambassadeur du royaume de Belgique s’est aussi dit frappé de la place accordée à l’éducation et à la jeunesse dans ce discours du Pape. François a ainsi expliqué pourquoi il organisera le 14 mai prochain une rencontre mondiale sur le thème “Reconstruire le pacte éducatif mondial”, avec l’objectif de créer une «alliance éducative» allant au-delà des différences d’âge, de croyance, de nationalité, de culture. 

    Consolider l’Europe

    A l’instar du Souverain pontife soucieux de la bonne poursuite de la construction européenne, l’ambassadeur de Belgique a salué les encouragements du Saint-Père à cet égard, lançant comme un appel au Successeur de Pierre: «Si l’Europe ne fait pas partie des périphéries économiques du monde, elle en représente de plus en plus la périphérie spirituelle. L’Europe a besoin de la parole du Saint-Père», en a-t-il conclu.

    Entretien avec l'ambassadeur de Belgique, Jean Cornet d’Elzius

    Lire aussi : La diplomatie du Saint-Siège en chiffres

  • Le contact physique entre un bébé et ses deux parents est crucial pour l'épanouissement de l'enfant (VUB)

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    Du site de la RTBF :

    Le contact avec les deux parents est important pour le bébé, selon une étude de la VUB

    Le contact physique entre un nouveau-né et son papa a autant d'effets positifs qu'un contact avec la maman, selon une étude menée par la VUB en collaboration avec l'Université de Liverpool. Ces résultats devraient encourager les pères à s'occuper activement de leur enfant dès la naissance.

    Le contact physique entre un bébé et ses parents est crucial pour l'épanouissement de l'enfant. Les câlins des parents assurent un développement optimal du système nerveux parasympathique, lié au repos et à la récupération physique. Grâce à ces contacts, les enfants supportent mieux le stress en grandissant, par exemple.

    Encourager les papas à être plus actifs

    Pour cette étude, il a été demandé à 25 mères et 25 pères d'enlacer et câliner leur enfant. Les rythmes cardiaque et respiratoire des bébés ont été mesurés avant, pendant et après les séances de câlins. L'étude montre ainsi que, tant avec la mère qu'avec le père, ces deux rythmes diminuent pendant et après les caresses. Les séquences vidéo indiquent également que les deux parents touchent intuitivement leur enfant aux mêmes endroits et de la même manière.

    "Nous voulons encourager les papas à être plus actifs dans les soins et l'attention portés à leur bébé. Aujourd'hui, les pères sont bien plus investis que dans le passé mais il y a encore un écart à combler vis-à-vis des mères. Les hommes pensent parfois que la mère a un lien physiologique privilégié avec le petit, du fait de la grossesse", selon la directrice de recherche Martine Van Puyvelde.

  • Plus mou que ça... Les propos convenus du cardinal De Kesel

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    Le discours du plus haut dignitaire ecclésiastique de notre pays est d'une mollesse confondante. On pourra le vérifier une nouvelle fois en lisant l'interview que le cardinal De Kesel a accordée à Cathobel avec ce titre hardi : "l'homme ne peut pas faire tout ce qu'il veut !". Ce n'est évidemment pas avec ce genre de propos, convenus et sans aspérité, que l'Eglise de Belgique sortira de son marasme actuel.

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Travaux de restauration 2020 - Appel à la générosité du public

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    DSCF0021.JPG"L'ASBL Sursum Corda, propriétaire et gestionnaire de  l'église du Saint-Sacrement située au cœur historique de Liège (Boulevard d'Avroy, 132), va lancer en cette année 2020 d'importants travaux de restauration sur ce bel édifice du XVIII° siècle. Le SPW (Service Public de Wallonie) prendra une sérieuse partie des frais en charge vu qu'il s'agit d'un immeuble classé. L'ASBL fait appel à la générosité du public pour le solde. La Fondation Roi Baudouin a accepté de parrainer le projet, si bien que les dons sont partiellement déductibles d'impôt. Nous vous remercions déjà pour le simple intérêt que vous accordez à notre projet en regardant cette vidéo".

    Emmanuel Boland, administrateur

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    A partir de 40€, les dons sont fiscalement déductibles des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l'impôt sur les revenus).

    Tous renseignements : secrétariat de l’association « sursum corda » tél. 04 344 10 89 / email sursumcorda@skynet.be / http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    JPSC

  • L'incendie d'une crèche de Noël a failli détruire la Basilique Notre-Dame de Consolation à Vilvoorde

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    On sait que plusieurs crèches de Noël ont été dévastées en Flandre. L'incendie qui a détruit celle de Vilvorde et qui a failli se communiquer à la Basilique attenante serait-il purement accidentel ? Toujours est-il qu'une enquête est en cours...

    Lu sur Het Laatste Nieuws de ce 7 janvier, p. 15:

    Vilvoorde: La Basilique de Notre-Dame de Consolation sauvée du feu

    Les sœurs de la Basilique de Notre-Dame de Consolation de la Leuvensestraat à Vilvoorde ont été surprises hier par un violent incendie dans un bâtiment jouxtant la basilique. L'incendie a commencé dans une crèche qui se trouvait juste devant l'entrée du bâtiment. (...) Les sœurs, qui étaient à l'arrière du bâtiment à ce moment, étaient terrifiées. "Chacune de nous a trouvé l'événement très effrayant", explique une sœur choquée. "Nous avons eu de la chance que nos voisins aient remarqué l'incendie et qu'ils aient rapidement informé les pompiers et la police. Des témoins ont sonné à la porte et ont donné l'alerte par le parlophone: " Ça brûle! La crèche a été incendiée! ". J'ai immédiatement informé la responsable. Entre-temps, nous avons vu la fumée noire passer le long d'une petite porte de la basilique. "De plus, la basilique vient juste d'être restaurée, ainsi que les tableaux qui y sont accrochés. "Nous avons récemment célébré un anniversaire ici", souligne-t-elle. "C'est très malheureux", estime la sœur. "Mais nous sommes également très reconnaissantes aux pompiers d'avoir pu arrêter le feu au bon moment."

  • Le plus jeune prêtre flamand vient d'être ordonné à Roulers

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    D'Olaf Verwaeghe sur le site https://kw.be/nieuws. Un jeune prêtre qui déclare n'avoir aucun problème avec le célibat et dont l'ordination sera suivie de trois autres. Une année 2020 qui commence sous d'heureux auspices pour les catholiques du nord du pays...

    © Stefaan Beel 

    Birger (27 ans) est le plus jeune prêtre de Flandre occidentale

    Dimanche après-midi, Birger Dassonneville a été ordonné prêtre par l'évêque de Bruges Lode Aerts dans une église Saint-Michel (Roulers) bondée. Originaire de Heule, à 27 ans, il devient ainsi le plus jeune prêtre de Flandre occidentale. Plus tard cette année, trois autres confrères suivront : Dave Vannieuwenhuyse, Gildas Cambia et Christophe Ghesquière.

    La célébration a commencé dimanche après-midi à 14 h 30, mais à partir de 14 h, on cherchait déjà une place dans l'église Saint-Michel. Près de 1 500 fidèles, sympathisants, famille et amis de Birger Dassonneville étaient descendus à l'église de Roulers pour assister à l'ordination du 'Heulenaar' de 27 ans. Parmi eux, le maire de Roulers, Kris Declercq, et des délégations ecclésiastiques de Bruges, de Louvain, d'Oxford et même de Rome. La sœur de Birger, qui vit au Canada, était également venue en Belgique pour cette occasion spéciale. (...)

    Plusieurs fois pendant la célébration, des applaudissements sonores de plusieurs minutes ont été adressés au prêtre à peine âgé de 27 ans. Une première fois lorsque Philippe Hallein, directeur de la formation sacerdotale de Bruges, a fait l'éloge de Birger. "Nous avons appris à le connaître et à le voir devenir la personne qu'il est aujourd'hui. Sa foi a été purifiée et renforcée ces dernières années", a-t-il déclaré. "Malgré le fait que Birger n'ait pas été épargné par les épreuves. Les questions de santé de sa mère Carine et aussi la mort de son père Luc en 2018 l'ont marqué. Pourtant, il a continué à marcher sur le chemin du Christ. Et cela l'a renforcé en sa détermination."

    Larmes

    Un deuxième grand applaudissement a retenti lorsque Birger exprima publiquement sa décision: un quadruple "oui, me voici" en réponse aux questions de Mgr Aerts. Puis le Heulenaar s'est couché, aux pieds de l'évêque, durant la litanie des saints. Alors que les invocations se faisaient pendant quinze minutes, le candidat prêtre gardait le visage au sol. L'imposition des mains de tous les prêtres présents, le chant africain lors de la remise de l'étole et de la chasuble du prêtre se sont bien déroulés. Après quoi Birger est tombé dans les bras de sa famille. Un moment émouvant. Toutes les personnes présentes ont joint leurs mains pour le plus jeune prêtre de la province. Ici et là, même une larme a coulé.

    Dans ses remerciements à la fin de la célébration, Birger s'est adressé aux centaines de personnes dans l'église. "Je suis très heureux de vous voir ici si nombreux", a-t-il déclaré. "Dans ma recherche, vous jouez un rôle incroyablement important. Vous le voyez autour de vous: c'est ce que l'Eglise a de meilleur. "(...)

    Lundi soir à 18 h, au Bremstruik à Roulers, la toute première célébration aura lieu, présidée par Birger Dassonneville. Dimanche prochain, il y aura une autre célébration d'action de grâce dans l'église Saint-Eutrope à Heule.

    Birger Dassonneville (27 ans), fils de feu Luc Dassonneville et Carine Vandeghinste, a grandi avec deux frères et une sœur à Heule près de Courtrai. Après avoir terminé ses études secondaires à Spes Nostra à Heule, il s'est inscrit en 2010 pour une formation de prêtre de six ans au Grand Séminaire de Bruges. En 2016, il a été ordonné diacre par l'évêque Johan Bonny d'Anvers, après quoi il a obtenu une maîtrise en théologie à l'université pontificale de la Grégorienne à Rome. Là, il a même pu participer à une messe avec le pape François. Dimanche après-midi, son ordination a ensuite suivi dans la grande église Saint-Michel de Roulers, où il a effectué son stage l'année dernière. Désormais, le jeune prêtre dirigera les célébrations du week-end dans l'une des églises de Roulers, mais passera les deux prochaines années à Paris du lundi au jeudi pour poursuivre ses études.

  • Pourquoi y a-t-il plusieurs dates pour l’Épiphanie ?

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    Lu sur le site du journal « La Croix » (archive, adapté pour 2020) :

    dyn003_original_310_352_gif_2573108_bc4deea8c323272ab1e2e44.gifC’est le lundi 6 janvier que tombe la fête de l’Épiphanie. Dans les églises, elle est pourtant célébrée ce dimanche 5 janvier. Trois questions pour mieux pour comprendre.

    1/QUEL JOUR TOMBE L’ÉPIPHANIE?

    Pour l’Église catholique, « l’Épiphanie est célébrée le 6 janvier », ainsi que le soulignent les Normes universelles de l’année liturgique et du calendrier (§37) annexées au Missel romain. Ce principe connaît toutefois des exceptions, en particulier dans les pays où le 6 janvier n’est pas un jour chômé, permettant ainsi aux fidèles de se rendre à la messe. Dans ces pays, l’Épiphanie est alors fixée « au dimanche inclus dans la période du 2 au 8 janvier ».

    C’est le cas en France qui connaît d’ailleurs cette exception depuis 1802 : le Concordat n’ayant conservé que quatre fêtes chômées (Noël, Ascension, Assomption, Toussaint), les autres fêtes de précepte avaient été déplacées au « dimanche le plus proche » par un indult du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.

    2/ D’OÙ VIENT L’ÉPIPHANIE?

    La fête de l’Épiphanie naît dans l’Orient chrétien où elle se développe parallèlement à celle de Noël en Occident, où elle est rapprochée de la fête païenne de Sol Invictus (du « Soleil invaincu »). La date du 6 janvier correspond d’ailleurs à celle de Sol Invictus en Égypte et en Arabie, où le calendrier lunaire en usage accusait un décalage de 12 jours avec le calendrier solaire des Romains.

    En Occident, cette fête est alors christianisée, rassemblant en un même événement les premières manifestations publiques de Jésus (c’est l’étymologie d’Épiphanie, du grec phaïnô, « faire apparaître ») : l’adoration par les mages, le baptême au Jourdain et les Noces de Cana.

    L’Épiphanie arrive en Occident vers 350 (elle est déjà fêtée à Lutèce en 361). À Rome, sa célébration insiste déjà plus sur l’adoration des mages, la célébration du baptême étant renvoyée, dès le VIIIe siècle, au dimanche suivant.

    La distinction entre l’Épiphanie et le Baptême ne sera toutefois entérinée qu’en 1570 par le Concile de Trente et ce n’est qu’après Vatican II qu’une véritable fête du Baptême sera instituée, en général le dimanche suivant l’Épiphanie. Quant aux Noces de Cana, elles sont marquées dans la liturgie le 7 janvier et le deuxième dimanche de l’année C (ce sera ainsi le cas le 17 janvier prochain).

    En Orient, l’Épiphanie (ou Théophanie) connaît une évolution inverse avec l’importation, au IVe siècle, de la fête de Noël à laquelle va se rattacher l’adoration des mages : l’Épiphanie se recentre alors davantage sur le baptême. Aujourd’hui encore, c’est d’ailleurs par une bénédiction des eaux que la fête est le plus souvent marquée chez les orthodoxes.

    3/ POURQUOI LES ROIS ET LA GALETTE?

    C’est Tertullien (vers 200) qui, le premier, a donné le titre de rois aux mages venus visiter Jésus à Bethléem. Leur nombre de trois rappelle les trois continents d’où ils étaient censés provenir, et leurs cadeaux soulignent que le Christ est à la fois roi (or), dieu (encens) et homme mortel (myrrhe), comme le décrira saint Ambroise de Milan au IVe siècle. Quant à leurs noms, Gaspard, Melchior et Balthazar, ils apparaissent pour la première fois dans un manuscrit du VIe siècle.

    La galette trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique, célébrées au moment du solstice d’hiver et qui se terminaient par la fête deSol Invictus. Lors de ces fêtes païennes, les Romains avaient l’habitude d’inverser les rôles (ainsi entre maîtres et esclaves) et utilisaient la fève d’un gâteau pour désigner le « Prince des Saturnales » qui voyait tous ses désirs exaucés le temps d’une journée. La coutume voulait que le plus jeune de la maisonnée se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du service.

    En Orient, lors de la fête de saint Basile, le 1er  janvier, la tradition est aussi de placer une pièce d’or dans le gâteau de Saint-Basile (Vassilopita).

    Nicolas Senèze »

    Ref. Pourquoi y a-t-il plusieurs dates pour l’Épiphanie ?

    Le calendrier liturgique traditionnel de l’Eglise latine fixe aussi la fête de l’Epiphanie au 6 janvier. Dans les pays où le jour de la fête n’est plus chômé (il l’est encore dans plusieurs Länder allemands, en Italie, en Espagne ou au Portugal), la célébration de la solennité de la fête peut être reportée aux messes du dimanche qui suit. Le samedi 11 janvier 2020, Liège fête les rois à l'église du Saint-Sacrement à 17h00...

    JPSC

  • Liège : fêtez les Rois le samedi 11 janvier prochain à 17 heures à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Une manifestation ouverte à tous. Entrée libre.

    epiphanie2020.jpg

    La Solennité de l’Epiphanie organisée à Liège le samedi 11 janvier prochain à 17 heures en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), est une fête familiale, avec la procession à la crèche, le partage de la galette des rois et l’échange des vœux pour l’an nouveau au cours d’une réception clôturant la célébration. La messe sera animée par les membres du chœur de chambre liégeois  « Praeludium » dirigé par Patrick Wilwerth ainsi que le chœur grégorien de Gand « Schola feminea trunchiniensis » placé sous la direction de Peter Canniere.

    Au programme : les chants grégoriens de la Fête, une messe baroque et des motets polyphoniques pour le temps de la Nativité ainsi que des noëls interprétés à l’orgue.

    Fondé en 1994 par Patrick Wilwerth, le chœur de chambre Praeludium est un ensemble vocal de haut niveau dont la plupart des membres sont issus des académies de musique de la région liégeoise. Son répertoire va de la musique ancienne à  la musique contemporaine. Patrick Wilwerth est aussi directeur artistique du chœur universitaire de Liège et professeur d’orgue au conservatoire de Verviers

    La Schola Trunchiniensis est un Ensemble vocal féminin formé au Centre Grégorien de Tronchiennes (Gand) sous la direction de Peter Canniere, qui est également directeur artistique du Gregoriaans Koor van Leuven.

    Autour de la crèche 

    Petits et grands découvriront aussi une centaine de jolis santons liégeois

    habillés à l’ancienne

    pour illustrer en quinze tableaux les récits de l’enfance de Jésus :

    affiche_santons.jpg

    Tous renseignements:

    portable 0470 94 70 05 ou email abbedor@gmail.com 

    ________________________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89.

    E-mail : sursumcorda@skynet.be. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    L'ASBL Sursum Corda, propriétaire de l'église du Saint-Sacrement (Boulevard d'Avroy à Liège), va lancer cette année 2020 d'importants travaux de restauration sur ce bel édifice du XVIII° siècle. 

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

     Visionner la video diffusée sur youtube pour promouvoir la restauration du bâtiment ? cliquez ici: https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ&t=13s 

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • RDC: l’archevêque de Kinshasa pour l’arrêt de l’arrivée de ressortissants de pays voisins

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    Lu ce jour sur le site de la Libre Afrique : 

    Fridolin-Ambongo-678x381.jpg"L’archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, a appelé vendredi les autorités congolaises à convaincre les dirigeants de trois pays voisins « d’arrêter de déverser » leurs ressortissants dans l’Est troublé de la République démocratique du Congo (RDC), affirmant que le pays ‘est en danger'. « Il appartient au gouvernement d’assumer ses responsabilités pour convaincre » par les voies diplomatiques « les pays voisins particulièrement l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi d’arrêter de déverser (leurs) populations au Congo », a déclaré le cardinal Ambongo lors d’une conférence de presse à Kinshasa.

    Les Congolais d’origine rwandaise ou ougandaise qui sont là depuis des années, « personne ne peut contester leur nationalité congolaise. Ce qui fait problème, c’est le déversement des autres qui arrivent, et on essaie de les faire passer comme des Congolais », a affirmé le prélat.

    « Le cas le plus criant [est celui des] immigrés rwandais qui ont été chassés de la Tanzanie il y a quelques années et on a fini par les déverser au Congo » créant un « sentiment de frustration, de colère » ce qui, selon l’archevêque, « confirme qu’il y a un plan de balkanisation derrière » ces actes.

    « On ne peut pas fêter l’an 1 de l’alternance démocratique au pouvoir critiquable, pendant que dans l’est de la RDC les gens meurent », a-t-il dit en référence à la date du 24 janvier, qui marquera le premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a succédé au président Joseph Kabila au terme d’élections contestées.

    Mgr Ambongo a effectué une visite la semaine dernière dans la région de Beni-Butembo dans la province du Nord-Kivu, zone en proie aux violences depuis 25 ans.

    « La situation de la population est dramatique. A cause de l’insécurité, la population a dû abandonner champs, villages, maisons, plantations », a détaillé le prélat.

    Plus de 200 civils ont été tués les deux derniers mois dans cette région au cours de massacres attribués aux ADF, plus d’un millier depuis octobre 2014.

    « Il faut une prise de conscience au niveau national sur le fait que notre pays est en guerre, que le pays est en danger », a insisté le prélat, appelant ses compatriotes à soutenir les militaires congolais qui se battent contre des dizaines de groupes armés locaux et étrangers.

    Parmi ces derniers, se trouvent les milices ougandaises des Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) et les rebelles burundais des Forces nationales de Libération (FNL).

    Fin décembre, l’ancien Premier ministre devenu opposant Adolphe Muzito avait appelé Kinshasa à « faire la guerre au Rwanda » et même à « l’annexer » pour rétablir la paix dans l’est congolais.

    La RDC entretient des relations difficiles avec ses voisins du Rwanda et de l’Ouganda notamment. Kinshasa accuse ces deux pays de vouloir la déstabiliser, quand ces derniers considèrent la RDC comme une base arrière de milices hostiles à leurs régimes."

    Ref. RDC: l’archevêque de Kinshasa pour l’arrêt de l’arrivée de ressortissants de pays voisins

    Jadis, entre le Rwanda, le Burundi et l’Est du Congo (Kivu et Ituri) les frontières étaient déjà  peu visibles quoique sous le contrôle tutélaire de la Belgique : elles sont devenues perméables depuis que l’autorité de l’administration coloniale belge s’est  effondrée,  dans les années 1960, livrant de vastes territoires transfrontaliers à l’anarchie, l’instabilité et d’incessantes guérillas tribales (plus qu’idéologiques ou religieuses) que ni l’ONUC (depuis 1960 jusqu’en 1964), ni la MONUC (créée en 1996) ni la MONUSCO (depuis 2010) onusiennes, ni (moins encore) les « forces » armées des pays riverains des Grands Lacs n’ont jamais réussi à juguler.  Is fecit cui prodest : le mal vient de ceux à qui il profiteet ceux-ci ont manifestement encore de beaux jours devant eux : dans l’Est africain comme au Conseil de sécurité de l’Onu.….

    JPSC

  • "Quel sens a la vie?" : êtes-vous inscrit(e) à l'Université pour la Vie ? (Bruxelles, Liège, Mons, Namur, LLN, Gand)

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    Inscrivez-vous à l'Université de la vie : 4 lundis soirs consécutifs, dès janvier 2020

    Quatre lundis soirs (20h15 - 22h15) les 13, 20, 27 janvier et 3 février 2020

    Grossesse, tests génétiques, avortement, soins palliatifs, euthanasie et démence, handicap, ... Face à toutes ces questions de bioéthique ... et aussi l'actualité en Belgique, pouvons-nous faire l'impasse sur la question du sens de la vie?

    4 SOIRÉES DE FORMATION OUVERTES À TOUS. En VISIO-CONFÉRENCE et EN DIRECT, pour S'INFORMER ET SE FORMER sur les questions de bioéthique d'actualité.

    Avec :
    Eric Vermeer, infirmier éthicien en soins palliatifs à Namur.
    Jean-Noel Dumont, philosophe
    Gilles Hériard Dubreuil, président du Courant pour une écologie Humaine
    Esther Pivet, polytechnicienne, spécialiste de la question du genre
    Jean-Guilhem Xerri, psychanalyste et biologiste médical
    Dr Laure Lallemand, médecin, logothérapeuthe et praticienne naprotechnologie
    Yves Meaudre, vice-président d'Enfants du Mékong

    Tugdual Derville, Caroline Roux, Blanche Streb, Valérie Boulanger, François-Xavier Pérès d'Alliance VITA … et d'autres invités et témoins exceptionnels à découvrir chaque soir !

    Porté par Vita International et l'Institut Européen de Bioéthique

    CE RENDEZ-VOUS PRÈS DE CHEZ VOUS : Bruxelles, Liège, Namur, Mons, Louvain-la-Neuve et Gand !

    INSCRIVEZ-VOUS vite!