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Belgique - Page 120

  • La liberté des institutions de soins à nouveau menacée

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Euthanasie : la liberté des institutions de soins à nouveau menacée

    14/08/2019

    Le Parti Socialiste (PS) a déposé une proposition de loi datée du 9 juillet 2019 pour obtenir que les institutions de soins (hôpital, maisons de repos…) ne puissent plus s'opposer à ce que des euthanasies aient lieu en leurs murs. Une proposition similaire, frappée de caducité aux dernières élections, avait déjà été déposée par le PS en février 2016 sans faire l'objet de discussions à la Chambre. Malgré l'absence de gouvernement fédéral, certains parlementaires semblent donc bien actifs dans le domaine de la bioéthique.

    La liberté des institutions de soins par rapport à la pratique de l'euthanasie n'est pas seulement menacée en Belgique, mais aussi au Canada. Là-bas, un médecin a euthanasié un résident à l'insu de la maison de repos d'obédience juive qui l'hébergeait. L'établissement (Louis Brier Home, Vancouver), clairement opposé à la pratique de l'euthanasie en son sein, a déposé plainte devant le Collège des médecins et chirurgiens de la Colombie Britannique, qui a donné droit au médecin le mois dernier. La position du Collège a suscité la consternation du directeur de la maison de repos : « Nous avons un certain nombre de survivants de l'Holocauste dans la maison. C'est une immense préoccupation… quand on a appris ce qui s'était passé, il y a eu énormément d'anxiété et de chaos, spécialement parmi ces personnes ».

    L'obligation pour les institutions de soins d'accepter l'euthanasie chez elles, porte (ou porterait en Belgique) gravement atteinte à leur droit à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de pensée, qui sont des droits fondamentaux garantis par la Constitution et la Convention européenne des droits de l'homme. Comme le rappelle souvent le Comité consultatif de Bioéthique de Belgique, l'accès à l'euthanasie ne constitue pas un droit dans le chef du citoyen.  Mais surtout, de telles aspirations oublient que la liberté d'une institution de soin protège aussi la liberté de tous ceux qu'elle rassemble, de ne pas se voir confrontés à un acte qu'ils réprouvent : les résidents ou les patients, leurs familles, les soignants, les bénévoles de ces établissements, les sponsors, … C'est aussi une question essentielle de pluralisme dans le paysage des institutions de soins du pays.

    Pour approfondir la question de la liberté des institutions de soins par rapport à l'euthanasie : voir le Dossier de l'IEB sur le sujet.

  • Pas un Belge sur cinq n'est disposé à aller au front pour la patrie

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    Du site Express Business :

    Êtes-vous prêt à vous battre pour votre pays ?

    Les Européens pensent souvent que d’autres viendront à notre secours. Un sondage réalisé par Gallup auprès de plus de 1 000 personnes dans 64 pays montre que peu d’Européens seraient prêts à défendre leur pays en cas de conflit militaire.

    Seul le Japon obtient des résultats encore inférieurs à ceux de nos voisins, les Pays-Bas et l’Allemagne.

    Dans notre pays, pas même une personne sur cinq n'est disposée à aller au front pour la patrie.

  • Liège : célébrez l’Assomption à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Assomption.JPG

    Jeudi 15 août 2019

    Fête de l'Assomption de la Vierge Marie

    célébrée à l’église du Saint-Sacrement à Liège

    (Boulevard d’Avroy, 132)

    10h00

    Messe en latin (missel de 1962) plain-chant et orgue, célébrée par l’abbé Marc-Antoine Dor, recteur de l’église

    Propre grégorien de la messe « Signum Magnum » et Kyriale IX « Cum jubilo »

    A l’orgue du Saint-Sacrement, M. O. Houziaux ancien titulaire de l’orgue de la cathédrale de Liège

    11h15

    Messe en français (missel de 1970), célébrée par l’abbé Claude Germeau, directeur du Foyer d’Accueil des jeunes (Herstal)

    Kyriale grégorien VIII « de angelis ». Magnificat du ton royal (anonyme, tradition parisienne). Cantiques mariaux.

    A l’orgue du Saint-Sacrement, M. O. Houziaux, ancien titulaire de l’orgue de la cathédrale de Liège

    Renseignements : Sursum Corda asbl

    Tel 04.344.10.89 ou email sursumcorda@skynet.be

    JPSC

  • Abus sexuels en Belgique : près de 100 victimes chez les témoins de Jéhovah

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    Du site de l'Avenir.net :

    Une association recense près de cent abus sexuels au sein des Témoins de Jéhovah

    Près d’une centaine de cas d’abus sexuel au sein des Témoins de Jéhovah en Belgique ont été recensés par une association à l’écoute de victimes. Des perquisitions ont été menées au siège des Témoins de Jéhovah à Kraainem fin avril.

    En six mois, près d’une centaine de cas d’abus sexuel au sein de l’organisation des Témoins de Jéhovah en Belgique ont été recensés par une association à l’écoute de victimes, selon Le Soir.

    L’organisation Reclaimed Voices collabore avec le Centre d’information et d’analyse sur les organisations sectaires nuisibles pour recenser les cas au sein de l’organisation des Témoins de Jéhovah en Belgique. Ce sont pas moins de 90 victimes qui ont déjà été comptabilisées.

    Des perquisitions

    Depuis de premières révélations en décembre 2018 et mars 2019 dans les médias, le parquet fédéral a ouvert une enquête. Des perquisitions ont été menées au siège central des Témoins de Jéhovah à Kraainem à la fin du mois d’avril, mais le parquet ne communique pas sur l’avancement du dossier.

    L’organisation se veut collaborante avec la justice, assure le porte-parole des Témoins de Jéhovah en Belgique.

    200 à 250 victimes?

    En Belgique, les Témoins de Jéhovah disent avoir 25.000 membres, Reclaimed Voices s’attend à comptabiliser en bout de compte 200 à 250 victimes d’abus.

    «Certaines personnes viennent pour plusieurs victimes», explique Patrick Haeck, ex-témoin de Jéhovah et coordinateur de l’association, «comme des parents qui nous disent que leurs trois ou quatre enfants ont été abusés».

    Lorsqu’elles font toujours partie des Témoins de Jéhovah, les personnes qui contactent Reclaimed Voices expriment une peur immense de se confier. «Pour la plupart des victimes, cela fait 10 ou 15 ans que les abus ont eu lieu», raconte encore M. Haeck.

  • Quand la laïcité fait du lobbying au Parlement fédéral

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    Un article de La Libre du 9 août fait le point sur les dizaines de lobbies enregistrés auprès du parlement fédéral:
    <https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/des-dizaines-de-lobbies-enregistres-aupres-du-parlement-federal-5d4cfbe7d8ad5859353fb08c>

    La lecture de cette liste révèle un détail intéressant : la laïcité organisée a un lobbyiste, M. Yvan Dheur, qui est spécialement dédié à l'influence des nos députés. <https://www.lachambre.be/kvvcr/pdf_sections/lobby/lobbyisten.pdf> (deuxième page)

    L'association en question s'appelle "de Mens nu" et est le pendant flamand du Centre d'Action Laïque. <https://demens.nu/> Le CAL n'est pas répertorié comme ayant un lobbyiste, mais il nous revient que, durant ses études, M. Yvan Dheur faisait partie du Cercle du Libre-Examen à l'ULB. Il est francophone mais parfait bilingue.
     
    En revanche, aucune organisation catholique n'est répertoriée comme faisant du lobbying au parlement fédéral.
  • José Desmarets, fondateur et président du Mouvement pour le Rassemblement des Belges, est mort

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    De La Libre :

    José Desmarets, ancien vice-premier ministre PSC sous le gouvernement Martens II est décédé vendredi, à l'âge de 93 ans. C'est la cheffe de groupe cdh à la Chambre, Catherine Fonck, qui l'a annoncé sur son compte Twitter.

    Il était né le 16 septembre 1925 à Schaerbeek. Durant sa carrière, ce licencié en sciences politiques et docteur en droit a notamment été échevin à Uccle, ministre de la Défense nationale (1979-1980), ministre de la Planification et de la gestion scientifique (1980) et ministre des Classes moyennes (1980-1981).

    Résultat de recherche d'images pour ""josé desmarets""

    https://www.archives-cpcp.be/index.php

    Ajoutons que, par ailleurs, la trajectoire de José Desmarets qui avait commencé sa carrière au sein du syndicalisme chrétien (il a été directeur de "La Cité", quotidien du Mouvement Ouvrier Chrétien)  s'est fortement réorientée puisqu'il devint actif au sein de l'aile droite du Parti Social Chrétien, le CEPIC. Il milita également au sein de l'Association atlantique belge et de la Ligue mondiale anticommuniste (dont il fut président) alors que le camp soviétique était encore très menaçant.

    José Desmarets fut un homme influent qui engagea tout son crédit pour la sauvegarde du pays. En un temps où les réformes constitutionnelles menaçaient de disloquer la Belgique, accouchant de structures qui la dissociaient et la rendaient progressivement ingouvernable, il a fondé (en 1983) le Mouvement pour le rassemblement des Belges (MRB), qui regroupait des militants et des mouvements attachés à l'unité du Royaume.

    Nous gardons un souvenir ému de cet homme courageux et clairvoyant sous la présidence duquel nous sommes fiers d'avoir milité pour l'unité de notre pays. (Y.W.)

  • Belgique : s'inspirer du modèle suisse ?

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    Du site de la RTBF :

    Pourquoi pas un modèle suisse pour la Belgique ?

    Fabien Van Eeckhaut

    Au plan politique, les négociations fédérales n’ont toujours pas démarré et a priori rien ne devrait se passer d’ici la rentrée de septembre. En Wallonie, c’est la trêve aussi dans les discussions "exploratoires" PS-ECOLO-MR, et en Flandre, c’est toujours l’attente du choix du formateur N-VA Bart De Wever quant aux partis du futur gouvernement.

    Pendant ce temps, inquiets précisément de l’indécision et du temps qui passe, certains imaginent la Belgique du futur. C’est le cas de l’économiste anversois Geerts Noels, une voix très écoutée au nord du pays et qui plaide pour un autre système politique pour la Belgique pour améliorer ce qui peut l’être. Un économiste qui refuse l’étiquette N-VA que certains veulent parfois lui coller, tout au plus admet-il une amitié de longue date pour Johan Van Overtveldt, ex-ministre des Finances, mais c’est tout. D’ailleurs sa conception de l’avenir du pays n’est en aucun cas celle des nationalistes. Sa vision n’est pas purement confédérale : "Il faut faire attention aux mots. Ainsi moi je plaide à la fois pour un peu plus de fédéralisme, regrouper certains pouvoirs au niveau fédéral, et en même temps je pense aussi à plus à la décentralisation de certaines autres compétences, parce qu’aujourd’hui on voit que le pays reste bloqué alors que je préférerais de loin que l’on commence à nouveau à gérer notre pays. L’inertie actuelle est très inquiétante, d’autant plus que l’on est en train de déraper au plan budgétaire".

    Une "Belgique helvétique"

    Sa recette : s’inspirer de l’étranger. "Il faut être créatif et voir les bons exemples. Soyons créatifs et gérons ce pays pour que cela soit mieux". Et pourquoi pas la Suisse ? Même surface, même complexité institutionnelle et linguistique, même économie ou presque. Et surtout un mélange de pouvoir central fort et de compétences décentralisées. "Je vois en Suisse que, malgré les frictions parfois, malgré les différences en termes de culture et de langues, ils ont trouvé une solution et des moyens de coopérer, et un système bien meilleur pour tout le monde. Pour un pays, ne pas avoir des frictions et des oppositions tout le temps, c’est un gain énorme. La Suisse est un pays compliqué mais c’est aussi l’un des pays les mieux gérés du monde".

    Un pays mélange au niveau politique : "Je crois que ceux qui disent que c’est du confédéralisme se trompent. Il y a des éléments de fédéralisme, des compétences fortes pour le pouvoir central ; il y a du confédéralisme ; il y a même plus de décentralisation qu’en Belgique parce que les communes suisses, au-delà des cantons, détiennent des compétences essentielles, principales, dans les domaines de l’emploi ou même de l’éducation". 

    La Suisse est en effet un Etat fédéral comportant, constitutionnellement,  trois niveaux politiques : la Confédération (aux compétences définies dans la Constitution fédérale de 1848, avec une Assemblée fédérale à deux chambres et un Conseil fédéral de 7 membres, sorte de gouvernement à présidence tournante), 26 cantons Etats fédérés (avec chacun leurs propres Constitution, parlement, gouvernement et tribunaux) et les communes (au nombre de 2212). "De tout cela, la Belgique ne peut qu’apprendre. J’ai moi-même été un peu 'réveillé", conscientisé par ma fille, qui a 23 ans et habite Londres et y fait sa vie. Elle m’a un jour demandé : "quel est le plan ? Quel est le rêve de la Belgique ? Je pense qu’il faut rêver d’une meilleure Belgique, qui aspire à quelque chose de l’excellence".

    L’idée est que le pouvoir soit exercé au mieux, au plus près des gens. Y compris en termes de sécurité sociale, de pensions, Geert Noels plaide pour le maintien de la solidarité entre les Belges mais pourquoi pas avec transfert de compétences – et de responsabilités – envers les Régions, responsables des "dépenses".

    Obligation pour les grands partis de collaborer au fédéral

    Autre inspiration suisse : l’obligation pour les partis dominants dans les régions de collaborer au fédéral, ici ce serait donc PS et N-VA. "Ce que l’on voit après les élections du 26 mai chez nous, c’est qu’il n’existe aucune pression du système belge pour obliger les partis à négocier, avancer, former un ou des gouvernements. On prend tout son temps, cela ne va pas. Une idée, inspirée à nouveau de la Suisse, c’est que, une fois les gouvernements des régions/cantons formés, les partis de ces gouvernements soient aussi obligés de collaborer et de former le gouvernement fédéral/central. De cette façon, plus aucune excuse pour les partis qui refuseraient de collaborer. Il faut tout de même une certaine pression pour que les grands partis acceptent de s’asseoir ensemble et gèrent ce pays". En Suisse, il est en effet fixé que les différentes Régions/cantons et communautés linguistiques doivent être équitablement représentées au sein du gouvernement/Conseil fédéral de 7 membres. Mais complexié supplémentaire, au-delà de ce critère légal, toute une série de règles non écrites ont de l'importance au moment d'élire un nouveau conseiller fédéral (tous les quatre ans si tout va bien) et le choix des candidats dépend de leur parti, langue et canton d'origine, de la parité homme-femme, rendant certaines fois difficile le choix d'un candidat idéal.

    Objectif du raisonnement de Geert Noels : rendre la Belgique plus performante. Pas de quoi donc plaire aux nationalistes en effet. "Je ne pense pas que la N-VA aime trop que l’on parle de refédéraliser certains pouvoirs. D’ailleurs ceux qui veulent vraiment scinder notre pays ne veulent pas en améliorer le fonctionnement. L’exemple de la Suisse est précisément celui d’un pays qui est resté uni, ensemble, renforcé même malgré ses divergences de culture et de langues. Un exemple à suivre. C’est justement si on ne fait rien, si on ne réforme pas, qu’alors oui la Belgique va se morceler et disparaître".

    Geert Noels plaide pour refédéraliser certaines compétences en matières climatiques, énergétiques, de mobilité aussi. "Pour toutes ces compétences, il faut en effet refédéraliser car il s’agit de matières et d’agendas difficiles à scinder entre 2-3 Régions, c’est à prendre en charge au niveau fédéral. Aujourd’hui, là, c’est l’inertie, l’incapacité à prendre des décisions, ce qui rend de facto notre pays moins attractif pour les générations futures et pour les investissements et le monde des entreprises, cela nuit à notre image".

    Voilà pour les idées. Aux partis à présent de s’en inspirer… Ou pas.

    Idéalement, pour vraiment s'inspirer du modèle suisse basé sur l'existence de 26 cantons, ne faudrait-il pas partir des dix provinces comme entités fédérées ? Un fédéralisme à deux ou à trois peut-il fonctionner ? L'histoire récente semble nous enseigner que non.

  • Avortement : l'acharnement des socialistes

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    Lu sur La Libre Belgique de ce jour (7 août), p. 7: 

    Le PS revient à la charge pour dépénaliser l’avortement

    Le Parti socialiste ne s’avoue pas vaincu. Il a déposé, le 16 juillet dernier, une nouvelle proposition de loi visant à dépénaliser l’avortement. … Dans la proposition de loi qu’il vient de déposer à la Chambre, le PS dénonce “une pseudo-dépénalisation de l’avortement” . La nouvelle loi “ne dépénalise pas réellement l’IVG, elle n’élargit pas ses conditions de pratique et ne rencontre ni la demande des femmes, ni celle des médecins, ni celle des experts” . Les socialistes jugent qu’il y a un large soutien populaire en faveur de la dépénalisation. “Toutes les fédérations de planning familial du pays, les recteurs de Mons, de l’ULB, de la VUB, de Gand, de Liège, les doyens de plusieurs facultés de médecine, des médecins de toutes les universités de ce pays, y compris l’UCL et la KUL (toutes deux d’obédience catholique, NdlR) , ont également appelé à légaliser réellement l’IVG.” C’est pourquoi “nous estimons aujourd’hui indispensable de continuer le combat pour une véritable dépénalisation de l’avortement (et) pour en améliorer ses conditions de pratique.”

  • La Belgique, ce pays du pire...

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    De Stéphane Buffetaut (source) :

    Belgique : tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !

    Sur le plan sociétal, la Belgique nous a habitué au pire. Ce petit pays (...) dont la classe politique est sans doute l’une des plus affligeantes de l’Union européenne (ce qui en soi est un record), est devenu le champion de « l’inhumanisme » contemporain au nom, bien entendu, du progrès, de la non stigmatisation et de l’individualisme roi.

    Depuis le 1er janvier 2018, les hommes ou les femmes qui considèrent que le sexe mentionné dans leur acte de naissance ne correspond pas à leur « genre » peuvent faire modifier le sexe mentionné sur l’acte d’état-civil, ainsi que leur prénom, sans conditions médicales et chirurgicales. Avant une loi belge de juin 2017 la démarche n’était possible qu’après une intervention chirurgicale de changement de sexe et l’obtention d’une attestation d’un suivi psychologique. Ce qui paraissait assez raisonnable autant que ce puisse l’être. Mais bien évidemment ces dispositions étaient sans doute trop « discriminantes » et insuffisamment progressistes. Donc la loi du 25 juin 2017 avait donc stipulé que les personnes qui avaient la conviction que leur « genre », tel que mentionné dans leur acte de naissance, ne correspondait pas à leur identité pouvait faire modifier leur état civil. Ainsi, en Belgique, une personne peut donc se déclarer femme tout en gardant son sexe masculin. Et inversement !

    Toutefois cette fabuleuse loi précise que l’on ne peut faire usage qu’une seule fois de cette possibilité pour changer « son marqueur de genre », de masculin à féminin ou de féminin à masculin… Cette demande étant irrévocable, l’intéressé doit se présenter deux fois devant l’officier d’état civil pour confirmer son choix au plus tôt trois mois après la première déclaration, au plus tard six mois après.

    Bien entendu certaines associations militantes, en l’occurrence Cavaria, Rainbow House et Genres Pluriels (une association qui lutte pour la visibilité des personnes aux « genres fluides, trans et intersexes ») ont estimé que la loi restait imprégnée « d’une vision binaire de l’identité de genre » ! Elles ont donc déposé en janvier 2018, un recours en annulation partielle de la loi du 25 juin 2017 devant la Cour Constitutionnelle de Belgique afin de mettre fin à cette intolérable discrimination à l’égard des personnes « non binaires ». L’argument étant que la loi n’avait pas résolu le cas des personnes qui ne se sentent ni homme ni femme.

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  • Euromoot : 139 Belges parmi les 5000 scouts d'Europe qui convergent vers Rome

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    De Vatican News :

    Un rassemblement des scouts d'Europe en 2018.

    Un rassemblement des scouts d'Europe en 2018.

    5000 Scouts d’Europe (dont 139 belges) seront reçus par le Pape le 3 août

    Du 27 juillet au 3 août, des scouts d’Europe provenant d’une vingtaine de pays convergeront vers Rome. Une rencontre avec le Pape François est prévue le samedi 3 août.

    Cet “Euromoot” est un rassemblement international qui doit permettre à des milliers de Guides aînées et de Routiers, âgés de 16 à 21 ans, de se rencontrer et de marcher à la découverte du patrimoine européen, en partager des valeurs communes et l’objectif de rencontrer le Christ.

    Du 27 juillet au 1er août, les premières journées de ce rassemblement s’articuleront autour de camps mobiles, qui réuniront chacun des jeunes d’au moins deux ou trois pays différents, et seront dispersés dans quatre régions italiennes : le Latium, l’Ombrie, les Abruzzes et la Toscane. Ils pourront ainsi vivre des temps de découverte des grandes figures chrétiennes de l’Italie, comme saint François d’Assise et saint Benoit de Nursie.

    Les 1er et 2 août, les guides et routiers convergeront vers quatre points aux portes de Rome, où ils vivront des temps marqués par des conférences culturelles et historiques et par des laboratoires thématiques, autour, par exemple, du chant, du soin de la nature ou des techniques scoutes de vie en plein air.

    Enfin, le samedi 3 août aura lieu une audience avec le Pape François en Salle Paul VI, 25 ans après une audience des Scouts d’Europe avec saint Jean-Paul II. Ils participeront ensuite à une messe conclusive de leur rassemblement, à la basilique Saint-Pierre, sous la présidence du cardinal Angelo Comastri.

  • Liège : plain-chant, orgue et violons le dimanche 4 août 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 4 août prochain à 10h00, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et les violoncellistes de l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle illustrant l’œuvre  d’Arcangelo Corelli (1653-1713).

    Le propre grégorien de la messe « Suscepimus » du 8e dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement: il décline le thème de la gloire de Sion et du temple de l’ancienne Alliance accomplie par le Christ dans une Alliance nouvelle portant désormais le nom du très Haut jusqu’aux extrémités de la terre.  Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Extraits musicaux, ici :

    Liège : plain-chant, orgue et violons le dimanche 4 août 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    Plus de renseignements : tel 344 10 89   ou email : sursumcorda@skynet.be

    ________________________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • Recyclez votre chapelle : faites-en une piscine!

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    De sur cathobel.be :

    Hocus Pocus, la magie au fil de l’eau

    Un couple sympathique et enthousiaste s’est lancé dans un double projet ambitieux: changer de lieu de vie et créer une piscine pour des personnes à mobilité réduite. Si le second projet reçoit l’assentiment d’un grand nombre de professionnels, la création d’une piscine dans une ancienne chapelle n’en demeure pas moins inattendue!

    Hall pour accueillir les chaises roulantes, hamacs, brancards de bain, espaces de douche… Tout a été conçu dans les moindres détails. Avec des dimensions de 4m50 sur 8m et 1m25 de profondeur, le bassin permettra « à l’adulte d’avoir pied partout pour tenir ou aider une autre personne, que ce soit un enfant ou un adulte. Il y aura également des jeux de stimulation, d’eau, des bulles, des jets de massage. Tout ce qui va permettre aux thérapeutes de travailler et aux personnes de s’amuser. Il y a les deux aspects, à la fois thérapeutique et de loisirs. La cerise sur le gâteau sera un espace sensoriel, une technique qui vise à stimuler les sens ou à les apaiser en fonction des besoins de chacun, par des jeux de lumière, d’odeurs, de la musique… », précise Thalie Devosse, l’une des deux chevilles ouvrières du projet Hocus Pocus. « Des piscines où les familles peuvent accéder pour des moments de détente et de bien-être ou des centres spécialisés avec leurs résidents, il y en a deux dans toute la Belgique, une dans la région de Couthuin et l’autre à Willebroek. Ces deux piscines ont été créées par des parents, qui avaient fait le même constat que nous. Quand notre fils Robin passe de la chaise roulante à la baignade, ça le transfigure. Nous pouvons enfin avoir un contact physique avec lui. Vu la demande, ça a beaucoup de sens que cette infrastructure soit partagée par un maximum de gens qui en ont vraiment besoin », précise Christophe Bourgois. « Une des premières étapes a été d’aller à la rencontre des gens qui avaient un intérêt potentiel dans une telle démarche: les kinés, les éducateurs sportifs de centres et d’écoles spécialisés. Nous avons essayé de répondre au mieux aux besoins de ces différents groupes. Ensuite, nous avons été à la recherche d’un lieu pour accueillir à la fois l’habitat groupé et la piscine. Grâce à une de mes collègues, nous avons été en contact avec la congrégation des sœurs. Comme la construction de la chapelle est assez récente, il y a des atouts techniques qui ne sont pas négligeables, notamment le vide ventilé. Pour les sœurs, prendre soin de personnes handicapées et en souffrance leur parlait », se réjouit Thalie. Architecte, plans, demandes de permis, la trentaine de bénévoles réunie aux côtés du couple a pris les choses en mains. Et sur un budget estimé à 850.000€, la moitié a déjà été récoltée en dons ou en promesses de financement. « Ce projet de piscine chaude répond à une attente et à un besoin sociétal fort », observe Christophe.

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