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Belgique - Page 117

  • Sédation et euthanasie : est-ce vraiment différent ?

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Sédation et euthanasie : y a-t-il vraiment une différence ?

    30/09/2019

    Auteur / Source : Le Soir, rtbf, RTL, l’Avenir (21/09/19), hln.be (23/09/19)

    Un médecin du Centre Hospitalier de Huy (CHRH) est accusé d'avoir tué 4 de ses patients en septembre 2018 dans l'unité de gériatrie de l'institution. Ces patients ont été mis sous sédation palliative et sont décédés le même week-end. Selon le CHRH, l'équipe médicale en a été bouleversée et a dû bénéficier d'un accompagnement psychologique. Estimant que le médecin n'avait pas respecté les règles de procédure interne et que les faits étaient trop graves, l'hôpital l'a licencié dans les jours qui suivaient et a transmis le dossier au Parquet.  Une instruction par le Procureur du Roi est en cours. Le docteur est poursuivi pour assassinats, alors qu'il se défend d'avoir voulu provoquer la mort de ses patients.

    La question qui se pose à la justice est la suivante : ces sédations sont-elles en réalité des euthanasies déguisées, voire des assassinats si les patients n'avaient pas exprimé leur volonté de mourir ? Pour Maître Toller, avocat du médecin, son client est resté « dans le cadre des soins palliatifs, prévus par la loi, afin de rendre plus confortables les derniers moments de vie en attendant que le décès survienne de lui-même naturellement ».

    Précisons que l'intention de ne pas provoquer la mort ne suffit pas pour qualifier l'acte : il faut encore évaluer son processus et son résultat. (Voir à ce propos le dossier de l'IEB sur la sédation palliative)

    Lorsqu'un médecin envisage une sédation palliative, son intention doit être de soulager les souffrances réfractaires à tout autre traitement en diminuant la conscience du patient. L'intention n'est donc pas de provoquer la mort, comme c'est le cas pour une euthanasie. Le processus est lui aussi différent : pour une sédation, le médecin diminue le niveau de conscience d'un patient en fin de vie en utilisant une dose minimale efficace de sédatifs, c'est-à-dire proportionnée aux symptômes réfractaires, et régulièrement ajustée avec surveillance continue. Pour l'euthanasie au contraire, il opère un surdosage volontaire (généralement du curarisants ou barbituriques) pour garantir une mort rapide. Un surdosage de sédatifs ou de morphine peut aussi provoquer la mort. Le résultat, enfin, n'est pas le même : l'euthanasie entraîne la mort, tandis que la sédation, si elle est correctement appliquée (sans surdosage, et en toute fin de vie), ne hâte pas le moment de la mort mais laisse le patient mourir naturellement de sa maladie.

    D'aucuns se sont saisis de l'affaire en cause pour insister sur la nécessité de créer un cadre légal pour la sédation palliative avec un système d'enregistrement et de contrôle. (Prof. Distelmans, hln.be 23/09/19) Pourtant, n'est-ce pas plutôt une meilleure formation des médecins aux soins palliatifs qui permettra de s'assurer de la bonne pratique de la sédation palliative ? Rappelons que le système d'enregistrement et de contrôle des euthanasies n'empêche pas qu'un bon nombre de médecins continue à ne pas déclarer les euthanasies qu'ils pratiquent...

    Pour en savoir plus sur la sédation palliative, ses aspects médicaux et éthiques : voir le NOUVEAU DOSSIER de l'IEB « La sédation palliative : une analyse éthique pour dissiper la confusion »

  • Bruxelles (UOPC), 11 octobre : présentation du livre "Euthanasie, l'envers du décor"

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    Le Prof. Timothy Devos à l'UOPC le 11 octobre : présentation du livre "Euthanasie, l'envers du du décor"

    Ce sont huit soignants belges, professeurs d'université spécialisés en accompagnement palliatif, infirmiers et éthiciens reconnus qui tentent ensemble de dire leurs questions autour de la fin de vie, des soins palliatifs et de la pratique de l'euthanasie. Page après page, ils partagent leur vécu et leurs réflexions nées de leur confrontation aux demandes d'euthanasie et d'accompagnement en fin de vie dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie, dépénalisée depuis 2002, est aujourd'hui souvent devenue un acte banal.

    Loin de tout militantisme, ces récits de vie et de mort, évoquent l'envers du décor d'une réalité qu'il est grand temps d'évaluer avec plus de rigueur. Ces multiples regards croisés de soignants font la richesse et l'originalité de cet ouvrage, qui s'appuie aussi sur la contribution d'une médecin israélienne. Il s'adresse non seulement à des soignants mais aussi à toute personne qui s'interroge sur le sens de la mort et de la souffrance, et aussi sur cette réalité d'une loi votée en 2002 qui suscite toujours plus de questions.

    Les exposés de ces gens de terrain contiennent des exemples qu'ils ont vécus, des histoires concrètes qui permettent au lecteur de prendre conscience de la complexité des situations et des conséquences concrètes de la loi ” euthanasie “. II s'agit donc d'une contribution unique et sans doute utile pour de nombreux pays, dont la France, où la dépénalisation de l'euthanasie en fin de vie fait aujourd'hui débat.

    Entrée gratuite. Réservation souhaitée par mail via event@uopc.be.

  • 26e Pèlerinage familial de tradition à Foy-Notre-Dame

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    Foy-N-D 2019 fr.jpg

    Toutes les informations nécessaires ici:

    www.pelefoy.be 

    JPSC

  • L'excellente lettre ouverte de Jean-Jacques Durré à la députée Sophie Rohonyi sur l'avortement et la laïcité

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    De Jean-Jacques Durré sur facebook :

    Lettre ouverte à Sophie Rohonyi, députée

    Chère Sophie,

    Permettez-moi de vous appeler par votre prénom puisque nous habitons la même commune et que vous étiez venue sonner à ma porte pour tenter de me convaincre de vous apporter ma voix lors des élections communales d'octobre 2018. Vous voilà donc aussi, depuis mai dernier, siégeant au Parlement fédéral comme députée. Dans cette prestigieuse enceinte, vous avez pris à bras le corps les problèmes liées à la laïcité et à la bioéthique. C'est à ce titre que je vous écris cette lettre ouverte, non pour contrer vos idées, mais parce que je pense que vous vous trompez de combat.

    Vous vous dites athée. Je suis croyant pratiquant. Nous partons donc de postulats différents, mais notre objectif est le même, du moins je l'espère: à savoir contribuer à la construction d'une société plus juste, où l'équité devrait être prépondérante.

    Venons-en à vos récentes interventions. D'abord celle sur la dépénalisation totale de l'avortement et partant de transformer l'intervention volontaire de grossesse en simple "acte médical". C'est un dossier complexe et douloureux, dans lequel tant de critères entrent en ligne de compte. Comme tous, y compris les chrétiens, je comprends la détresse de certaines femmes face à des situations qui sont catastrophiques. Mais, ce qui me gêne dans votre proposition, c'est que vous prévoyez que le délai maximum de douze semaines pour pouvoir avorter, prévu par la loi, soit prolongé à dix-huit voire vingt-quatre semaines. Ne sauriez-vous pas que le cœur est le tout premier organe fonctionnel du corps humain, dès les débuts de la vie utérine? Le cœur d'un embryon humain se forme à partir du seizième jour de grossesse et les premiers battements apparaissent moins d'une semaine plus tard, dès le vingt-deuxième jour. Et qui dit battement de cœur, dit aussi "vie". Voilà pourquoi l'Eglise entend protéger cette vie en construction. Soi-dit en passant, car vous semblez bien mal connaître cette Eglise qui me porte, elle condamne l'acte car il met fin à la vie, mais JAMAIS la personne! Si vous connaissiez le nombre de jeunes femmes ayant recours à l'IVG qui viennent consulter ensuite un prêtre, un diacre ou même un évêque! Car c'est aussi un fait que les partisans de l'IVG occultent: la détresse de ces mères en devenir, qui interrompent leur grossesse. Comme toute militante pro-IVG vous mettez en avant "le droit des femmes à disposer de leur corps". Un droit que personne ne conteste, puisqu'ici il ne s'agit pas de cela. Ce dont il s'agit, c'est le droit à la vie d'un enfant à naître! C'est tout! Le reste n'est que sémantique.

    Vous allez plus loin encore en voulant réduire le temps de réflexion laissé pour prendre la décision d'avorter ou non. Selon la loi, un délai de six jours de réflexion au moins doit être respecté entre l’entretien préalable et l’intervention en elle-même sauf s’il existe une raison médicale urgente. Vous voulez le ramener à… 48h! Pourquoi? De peur que la patiente ne change d'avis? Pensez-vous que ce soit une décision facile à prendre? Enfin, cerise sur le gâteau si vous me permettez l'expression, vous demandez que soit aussi supprimée l’obligation d’information par rapport à l’adoption, partant du principe que "c’est infantilisant". Certes, les femmes savent que cette possibilité existe, mais lorsqu'on est dans la détresse d'une grossesse non voulue, y songent-elles? Par ailleurs, votre projet veut aussi instaurer un délit d’entrave pour ceux qui empêcheraient un médecin de pratiquer une IVG, je lis par-là que certaines institutions hospitalières d'obédience chrétienne pourraient se voir condamner pour empêcher que l'on mette fin à la vie de l'enfant en leur sein. Est-ce là votre conception de la démocratie et de la liberté de conscience de chacun(e)?

    Votre deuxième combat est celui d'inscrire le principe de laïcité dans le Constitution belge. Un thème que revient fréquemment. En Belgique, l'Etat est neutre et la séparation entre l'Eglise et de l'Etat est bien réelle. Si je m'oppose à l'inscription de la laïcité de notre Constitution, c'est parce que dans notre pays, la laïcité organisée est reconnue comme organisation philosophique non confessionnelle, à l'inverse de la France, et que ses conseillers sont payés par le ministère de la Justice, tout comme les prêtres. Pour avoir interviewé plusieurs fois Hervé Hasquin, historien, ancien parlementaire et ministre, secrétaire perpétuel honoraire de l'Académie Royale de Belgique, qui ne cache pas son appartenance à la franc-maçonnerie et ses convictions laïques, voici ce qu'il déclare: "Le principe de laïcité n'est pas nécessaire pour la bonne conduite de notre pays. La nôtre (c-à-d la laïcité) en Belgique, n’en déplaise à quelques têtes mitrées du courant laïque, est vraiment plurielle. Dès lors, à quoi servirait-il sur le plan juridique de la couler dans notre charte fondamentale ?". Et de poursuivre: "Le contexte conflictuel qui ne manquera pas de se renforcer pourrait surtout donner du grain à moudre aux islamophobes de toute espèce."

    Dans son livre intitulé "Inscrire la laïcité dans la Constitution belge ?" (Académie royale de Belgique, 140 pp., 7 €) – que je vous conseille vivement de lire -, Hervé Hasquin, se retourne contre les laïques car il estime que "le risque est réel que le combat des démocrates contre les barbares ne soit perçu comme un combat chrétien contre l’islam. Et la laïcité pourrait être instrumentalisée par les extrémistes. Le conditionnel n’est plus de mise Outre-Quiévrain : la radicalisation de certains laïques a ouvert une brèche dans laquelle s’est engouffrée la droite extrême et l’extrême droite de l’Hexagone qui ont récupéré la laïcité" (SIC). Si vous désirez réécouter les interviews radio de Hervé Hasquin, dans l'émission "En débat", vous pouvez vous rendre sur le site de Cathobel (vous ne risquez rien) ou sur rcf.be (pas de danger non plus). Elles y figurent en podcast et vous noterez au passage l'ouverture qui est la nôtre. Sa conclusion est claire (et ce sont ses mots): "Il ne faut pas inscrire la laïcité dans la Constitution!"

    Je terminerai cette missive en abordant le dernier de vos "combats": le financement des cultes. Dans l'émission CQFD, sur la RTBF en radio et en télévision - qui fut un beau moment de journalisme biaisé et trompeur dans la mesure où on interroge Caroline Sassegesser, présentée à juste titre comme chercheuse au CRISP mais en omettant de préciser qu'elle est chargée de cours à l'ULB et qu'elle a publié différents ouvrages par l'intermédiaire du Centre d'Action Laïque! – vous partez d'un chiffre pour justifier une modification du financement des cultes, à savoir celui de la fréquentation régulière des messes dominicales, soit 5%. Si on s'en tenait effectivement à ce seul pourcentage, je pourrais vous comprendre. Mais c'est faire fi de tous ces animateurs pastoraux qui ne comptent pas leur temps pour visiter les prisonniers, les malades, les personnes âgées dans les homes, les isolés, les personnes en fin de vie, les plus fragiles de notre société. Que ce soit ici ou à l'étranger. Avez-vous pensé à cela? Voilà aussi à quoi sert l'argent versé à l'Eglise de Belgique: à soulager les maux et douleurs de notre monde. Cela semble vous échapper. La fréquentation des messes et lieux de culte ne sont que la face émergée d'une immense masse de solidarité, qui se pratique sans faire parler d'elle mais dont l'importance est vitale.

    Mon âge me permet de vous donner un conseil: avant de s'attaquer à un dossier, il faut en connaître toutes les composantes. Vous ne connaissez pas l'Eglise, ni l'Evangile. C'est un droit de chacun de suivre ou non le Christ. Mais avant de vous en prendre à elle, essayez de découvrir la beauté de son message, la réalité quotidienne de ce que pratiquent les clercs et autres laïcs engagés: aimez-vous les uns les autres! C'est tout ce que je vous souhaite.

    Jean-Jacques Durré

  • Le précieux travail de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Formation de bioéthique pour les jeunes

    Les jeunes ont soif de se former sur les questions de bioéthique. C'est pourquoi l'IEB a lancé en septembre le programme "Bioethics for Millenials". Un bon groupe de jeunes vont ainsi pouvoir bénéficier d'une formation complète sur tous les thèmes que traverse la bioéthique, du début à la fin de vie. Le week-end de lancement fut un réel succès!

    Interventions et formations au sein d'institutions de soins

    Ces derniers mois, plusieurs hôpitaux et maisons de repos ont sollicité notre intervention pour répondre aux questions éthiques que se posent leurs soignants, patients ou résidents, bénévoles et aidants-proches, autour de la fin de vie.

    Formation des stagiaires

    L'IEB accueille en continu des stagiaires qui souhaitent mettre leurs compétences au service de la personne humaine tout en approfondissant leurs connaissances en matière de bioéthique. Cette vidéo vous les présente et en livre quelques témoignages ! Merci à eux, et merci à vous qui rendez possible leur stage à l'IEB.

    Le nouveau site internet de l'IEB !

    Cette plateforme entièrement renouvelée est essentielle pour mettre à disposition de tous (citoyens, dirigeants politiques, soignants, médias,...) le fruit de nos analyses et recherches. Nous voulons continuer à informer de façon fiable et complète sur l'actualité et les enjeux de bioéthique.

    Je soutiens l'IEB

  • Belgique : le culte catholique est-il "surfinancé" ?

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    De Catherine Tonero sur le site de la RTBF :

    CQFD : Le culte catholique est-il surfinancé au vu de la pratique?

    L'Eglise catholique capte environ 83% des moyens alloués aux différents cultes reconnus en Belgique, alors que moins de 10% des Belges se disent catholiques pratiquants (selon le dernier rapport annuel de l'Eglise catholique). Faut-il dès lors revoir le financement public des cultes en Belgique? C'est la question qui fait débat dans CQFD ce mercredi. Pour en parler : Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique et Sophie Rohonyi, députée fédérale DéFI, réclamant un financement plus équitable des cultes.

    Une matière jamais réformée

    Le financement des cultes en Belgique trouve son origine dans la Constitution de 1831. Fruit d'un compromis entre catholiques et libéraux, elle prévoit l'indépendance de l'Eglise et de l'Etat, mais aussi le financement public des cultes, pour l'utilité sociale qui leur est reconnue. "Quand la Belgique a été créée en 1831, elle a conservé les instruments de financement public des cultes qui avaient été mis en place sous le régime français, explique Caroline Sägesser, chargéz d'étude au CRISP, et donc nous vivons encore aujourd'hui avec des principes très largement hérités de cette époque".

    Depuis lors, plusieurs lois ont élargi la reconnaissance (et donc le financement) à d'autres cultes. Six cultes sont ainsi financés aujourd'hui chez nous: catholique, protestant, israélite, anglican, orthodoxe et islamique. Il faut ajouter à la liste des bénéficiaires la laïcité organisée, depuis 1993. Tommy Scholtès, le porte-parole des évêques de Belgique, précise à cet égard: "nous sommes le seul pays au monde où la laïcité organisée fait partie de l'organisation des cultes".

    Pourquoi nous réduire à la pratique à l'église?

    Sur un montant global de 330 à 350 millions d'euros annuels alloués au financement des cultes (CRISP), environ 83% va au culte catholique, le plus largement implanté en Belgique. Suit la laïcité organisée avec environ 10% du montant total et l'islam (6%). Une répartition que beaucoup jugent inégale, au vu du nombre de catholiques pratiquants déclarés (10%).

    DéFI, qui revendique l'inscription de la laïcité dans la Constitution, souhaite réformer le système: "accorder la majorité du financement à un culte qui n'est pas pratiqué à la même hauteur, c'est faire fi de la réalité et de l'évolution de notre société, multiculturelle et pluraliste", explique Sophie Rohonyi. "Je ne sais pas pourquoi on veut absolument nous réduire à la pratique à l'église", rétorque Tommy Scholtès.

    "Impôt philosophiquement dédicacé"

    Parmi les modèles alternatifs, celui d'un impôt dédicacé: le contribuable décide de payer une part de l'impôt à l'organisme religieux ou laïque de son choix. Deux modèles du genre sont déjà à l'oeuvre, en Allemagne et en Italie.

    On en est pas là chez nous, mais c'est une piste clairement envisagée chez DéFI, ainsi qu'un étude scientifique rigoureuse qui déterminerait qui est croyant ou pratiquant (il n'existe pas de critères de reconnaissance formalisés dans la loi actuellement).

    CQFD, Ce Qui Fait Débat, un face à face sur une question d'actualité chaque jour à 18h20 sur La Première et à 20h en télé sur La Trois.

    CQFD : Le culte catholique est-il surfinancé au vu de la pratique? (avec Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique et Sophie Rohonyi, députée fédérale DéFI, réclamant un financement plus équitable des cultes. / Partie 1 / Partie 2 / Partie 3)

  • Pourquoi faut-il un père ? Réponse à une question d’actualité pour Occidentaux sans (re)pères

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    Le Père Olivier Bonnewijn, docteur en théologie, professeur à l’Institut d’études théologiques de Bruxelles, professeur à l’IKW vous répond :

    Ref. Pourquoi faut-il un père ? “La paternité dans la Bible”

    JPSC

  • RDC : croire en Tshisekedi ?

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    Lokuta, lokuta te : coincé dans les filets du piège que lui a tendu Joseph Kabila, Félix Tshisekedi peut-il vraiment sortir de l’impasse dans laquelle il s’est fourvoyé ? Christophe Rigaud fait le point sur le site « Afrikarabia ».

    « Dans un long entretien accordé à TV5 Monde et au journal Le Monde, le nouveau président congolais est revenu sur les huit premiers mois de son mandat et sur la cohabitation à haut risque qui l’oblige à gouverner avec son ancien rival, Joseph Kabila, largement majoritaire au Parlement et dans les provinces – voir notre article. Au cours de l’interview, réalisée à l’issue de sa visite officielle en Belgique, Félix Tshisekedi élude largement les conditions contestées de sa victoire.

    Pour le nouveau président, il ne fait aucun doute qu’il a été réellement élu et que l’ancien président Kabila a obtenu par les urnes la majorité à l’Assemblée national et au Sénat. Or, les résultats des observateurs de l’Eglise catholique (CENCO) et les fuites de données de la Commission électorale (CENI) prouvent que Félix Tshisekedi est arrivé troisième du scrutin de décembre 2018, derrière le candidat de la plateforme pro-Kabila, et Martin Fayulu, le vrai vainqueur de la présidentielle.

    « Que Fayulu prouve sa victoire »

    L’alliance de partage du pouvoir conclue avant l’annonce des résultats, a permis à Félix Tshisekedi de « négocier » la présidence, en échange d’une large majorité au camp Kabila dans les principales institutions congolaises. Ce « deal » des plus inattendu a certes contribué à éviter les violences, mais il place le nouveau président dans une position très inconfortable, avec des pouvoirs limités et très encadrés par le FCC de Joseph Kabila.

    Félix Tshisekedi explique avoir dû composer avec le FCC, « se coaliser, s’allier, pour éviter les blocages inhérents à la cohabitation et pour éviter le pire », ce qui est juste. Les Congolais, s’ils ne sont pas dupes de « l’arrangement » conclu en secret entre Tshisekedi et Kabila, veulent laisser une chance au nouveau président pour tourner la page de 18 ans de kabilisme. Devant les journalistes de TV5 et du Monde, Félix Tshisekedi n’en démord pas, si « Fayulu prétend avoir gagné » les élections, « qu’il apporte les preuves de sa victoire ». Un argument étonnant au vu des chiffres révélés par la CENCO, mais surtout parce que la CENI elle-même n’a jamais publié les résultats complets du scrutin de décembre 2018 – voir notre article.

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  • Echos de la manifestation contre la GPA (Bruxelles, samedi 21 septembre)

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    Communiqué de presse d’Initiative citoyenne pour l’abolition de la GPA

    Ce samedi 21 septembre 2019 la manifestation organisée par l’Initiative citoyenne contre la GPA devant the HOTEL (38 Boulevard de Waterloo, Bruxelles) a été un grand succès.

    La presse et des personnalités politiques étaient présents : Viviane Teitelbaum (MR) en particulier.

    Plus de  70  personnes, principalement des jeunes, ont répondu à notre appel à manifester con.tre la tenue d’un salon commercial de promotion de la gestation pour autrui par des agences américaines et canadiennes qui proposaient leurs services aux parents d’intention.

    Ces agences proposent, sur catalogues, un éventail de mères porteuses, de donneuses d’ovules et de donneurs de sperme, en fonction des désirs des parents commanditaires. Coût d’un enfant : entre 80 000 et 150 000 euros.

    La GPA revient à louer le corps d’une femme et l’utilise comme un outil de fabrication d’un enfant qu’elle sera forcée d’abandonner et de livrer aux commanditaires à la naissance.

    Une telle pratique est contraire au principe de l’indisponibilité du corps humain, à l’interdiction de la traite des êtres humains et aux droits fondamentaux des femmes et des enfants. La GPA a été condamnée en 2015 par le parlement européen comme incompatible avec la dignité des femmes.

    Nous demandons que des dispositions légales soient prises rapidement pour interdire la tenue d’événements commerciaux qui promeuvent une pratique qui marchandise et asservit les femmes et traite les enfants comme des produits qui s’achètent et se vendent.

  • Du 21 au 24 septembre 2019 : Saint Lambert au Cœur de Liège

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    careme à l'église du saint sacrement Liège GOPR0645.JPGDu 21 au 24 septembre prochains, l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132, face à la statue équestre de Charlemagne) présente, avec le concours du Trésor de la Cathédrale Saint-Paul, un ensemble d’œuvres illustrant la mémoire de saint Lambert dont l’assassinat, un 17 septembre  aux alentours de l’an 700, est à l’origine de la ville et du diocèse de Liège.

    L’exposition comporte des sculptures, gravures et estampes,20190918_102911.jpg des bannières et des livres liturgiques anciens  ainsi que de remarquables reproductions de vitraux illustrant la vie du martyr fondateur de la Cité ardente.

    La manifestation d’ouverture se tiendra le samedi 21 septembre prochain. Elle débutera à 16 heures  par le chant grégorien des Premières Vêpres de la Solennité de la Fête du saint évêque. Le chant sera suivi à 16h30 par un récital d’orgue que donnera Jean-Denis Piette : ce récital sera consacré aux compositeurs liégeois des XVIIe et XVIIIe siècles.

    Plain chant liégeois de la Fête de saint Lambert

    Magna Vox (antienne des vêpres) cliquez ci dessous:


    podcast

    A l'orgue: oeuvres liégeoises anciennes (extraits)

    cliquez ci-dessous:

    podcast
    podcast

    La visite guidée de l’exposition aura lieu à 17h00 : cette présentation se clôturera par une réception conviviale ouverte à tous.

    expo st lambert.jpg

    « Saint Lambert au cœur de Liège », exposition d’art et d’histoire à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, ouverte au public les samedi 21 septembre (de 16h00 à 18h00), dimanche 22 septembre ( de 15h00 à 17h00), lundi 23 septembre (de 15h00 à 17h00) et mardi 24 septembre (de 15h00 à 17h00). Entrée libre.

     JPSC

  • Cachez ce "C" que je ne saurais voir

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    De Jean-Jacques Durré sur cathobel.be :

    Un « C » si gênant ?

    Invitée de l’émission « De zevende dag » sur la VRT, la ministre d’Etat Miet Smet a estimé que, même s’il est encore trop tôt pour en discuter, il faudra que son parti – le CD&V – abandonne le « C » qui signifie « Christelijk », c’est-à-dire « Chrétien ». Motif: « Nous sommes un parti chrétien culturel, mais plus un parti chrétien religieux ».

    La question me taraude: pourquoi le mot « chrétien » est-il si gênant? Nombre d’associations ont d’ores et déjà gommé de leur patronyme ce « C » devenu importun. Pensons à la JOC (devenue en Belgique ‘Jeunes organisés et combatifs’), au défunt PSC, parti frère du CD&V, aux Scouts de Belgique et même à l’Université catholique de Louvain qui par une belle entourloupe a gardé le C, mais sans avoir à le prononcer puisqu’on dit maintenant UCLouvain, tout comme les Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix qui sont devenues l’UCNamur. Concernant d’ailleurs cette dernière, on aura remarqué avec tristesse que son recteur s’est directement distancé de notre confrère et ancien rédacteur en chef, le père Charles Delhez sj, après sa remarquable carte blanche publiée dans La Libre Belgique du 30 août, intitulée « Ne banalisez pas le drame de l’avortement! » Il y abordait les projets de loi visant à modifier la loi sur l’IVG (voir ci-contre). « Il parle en son nom et pas au nom de l’université », a courageusement dit le recteur. J’en reste pantois!

    Faut-il rappeler que toute notre civilisation européenne est basée sur la culture judéo-chrétienne? Mais on veut absolument occulter cette vérité. Même la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a parlé de l’Europe en citant ses racines « greco-latines ». Et personne n’a réagi. En politique, la démocratie chrétienne a façonné nos contrées en se revendiquant de la doctrine sociale de l’Eglise. Nos écoles et universités catholiques étaient basées sur les valeurs de l’Evangile, qui sont humanistes, même si ce mot est repris par d’autres. Trouver gênant que le mot « chrétien » apparaisse dans son appellation est un signe de faiblesse. Avons-nous honte de porter les valeurs évangéliques? Conclusion: en occultant ces valeurs évangéliques, nous sommes appelés à nous fondre dans la masse, et donc à disparaître.

  • Deux événements pour promouvoir le droit d'accès des citoyens à l'information du pouvoir public

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    Deux événements pour promouvoir le droit d'accès des citoyens à l'information du pouvoir public

    18 sept. 2019

    En partenariat avec l’UCLouvain et Transparencia, WeCitizens organise le 27 septembre prochain à Louvain un Workshop en anglais à propos du contrôle citoyen sur l’action publique. L’objectif de l’activité est que les citoyens puissent se familiariser avec leur droit d’accès aux informations du pouvoir public.

    WeCitizens est membre du consortium SIA4Y (Strengthening civil society rights by information access for European youth) qui promeut la participation des citoyens en politique et plus particulièrement la transparence concernant l’activité politique.

    Dans le cadre de ce projet, WeCitizens organise deux évènements qui s’adressent aux (jeunes) citoyens, professeurs, académiques et fonctionnaires qui traitent de l’action civique.

    La journée d’étude du 27 septembre se tiendra dans les locaux de la KULeuven. A travers les conférences, le story-telling et les activités pratiques, ce workshop familiarisera les participants avec les modalités de contrôle citoyen sur l’action publique. On y présentera entre autres l’activité de l’ombudsman et de la commission d’accès aux documents administratifs, les plateformes internet Transparencia et PoliticiansOnline.

    Le congrès, qui se tiendra les 6 et 7 novembre à Bruxelles, réunira les partenaires du projet (Pologne, Finlande, Estonie et Lettonie), des représentants d’ONG, des mandataires européens et tout public intéressé. Il présentera un état des lieux international et proposera un code de bonnes pratiques en matière d’accès à l’information publique.

    Contact :

    Pour s’inscrire : carlier@wecitizens.be
    Pour la presse : pinon@wecitizens.be , 0497 527751
    Poster : http://www.wecitizens.be/docs-en/I21-poster.jpg