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Belgique - Page 119

  • Le cdH a cessé d'être chrétien; cessera-t-il d'être "humaniste" ?

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    Lu sur Le Soir de ce 31 août (p. 6-7) :

    CDH : « Si on change de nom, humaniste n’y figurera probablement plus » 

    Maxime Prévot (CDH) : « Je n’ai pas envie de renier ce qui a été, mais ces questions religieuses et philosophiques ont vocation à être gérées et vécues à l’échelle de l’homme. Et donc ne constituent pas un élément qui doit structurer une offre politique. Cela ne doit pas être un pilier du nouveau rêve que j’ai envie de proposer à la population, mais cela doit être respecté. Et demain, que vous soyez laïc, catholique, musulman, protestant peu importe, dès lors que vous vous retrouverez dans le nouveau rêve contemporain, moderne, visionnaire, progressiste que l’on propose, vous serez les bienvenus. Ce qui a peut-être été mal vécu par une partie de nos électeurs historiques, quand on est passé de PSC à CDH, c’est l’impression qu’il fallait cacher un héritage, une conviction, et parallèlement, on a fait une course effrénée aux communautés, à Bruxelles singulièrement. J’ajoute : on voit bien l’effritement des piliers, mutuelle, syndicat…, qui se sont de longue date distancés de nous, ce que nous assumons. Ce n’est donc pas par un retour vers ces piliers que je compte structurer l’avenir du parti. Pour ma part, je suis philosophiquement hybride : j’ai fait ma petite communion, ma fête de morale laïque et aujourd’hui je me sens un chrétien en questionnement. Cela m’amène à considérer que ça relève de chacun mais que cela n’a pas à influencer la manière dont l’offre politique se structure. On peut peut-être s’interroger sur la décision d’avoir retiré le « C » de chrétien au CDH, mais on n’en est plus là. 20 ans plus tard, je veux être fédérateur sur une nouvelle offre politique, il faut donc quitter l’introspection sur ce qui s’est fait il y a 20 ans. Je veux regarder ce qu’on va pouvoir faire sur les 20 années qui viennent, au moins. »

    Il semble que pour "refonder" son parti et réenchanter la politique, Maxime Prévot veuille s'inspirer d'Emmanuel Macron dont la politique correspond sans doute au "nouveau rêve contemporain, moderne, visionnaire, progressiste" qu'il désire promouvoir.

  • Retrouvez KTO sur le canal 36 de Telenet à Bruxelles et en Wallonie

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    30 août 2019

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Retrouvez KTO sur le canal 36 de Telenet
    à Bruxelles et en Wallonie

    Vous l’attendiez depuis longtemps, KTO est désormais accessible viaTelenet sur le canal 36. À partir du 2 septembre, les abonnés à la télévision de Telenet habitant à Bruxelles ou en Wallonie, auront donc la possibilité d’accéder gratuitement à tous les programmes de KTO sur le canal 36.

    KTO, la chaîne catholique francophone 

    Grâce à KTO, vivez en direct les temps forts de la vie catholique ainsi que les évènements exceptionnels comme le prochain voyage du Pape au Mozambique, à Madagascar et à l’île Maurice du 4 au 10 septembre.

    Découvrez également les différents visages de l’Église, avec des documentaires, des reportages aux quatre coins du monde, des interviews et des débats pour mieux comprendre l’actualité.

    Tous les programmes sont également disponibles sur : http://www.ktotv.com/guide#/

    À PROPOS DE KTO

    KTO est la chaîne catholique francophone, elle offre des éclairages sur des sujets de réflexion ou de débats et accompagne la vie de prière des téléspectateurs. KTO propose plus de 250 heures de documentaires religieux et plus de 900 heures de direct, notamment lors d’événements exceptionnels comme les voyages du pape. Plus de 25 000 vidéos sont en accès gratuit sur le site KTOTV.com. Elle est disponible gratuitement via les réseaux câbles/ADSL, sur le satellite et sur KTOTV.com.

  • Une lettre d'Arnaud Dumouch adressée à Madame Myriam Gesché promue déléguée épiscopale du cours de religion

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    Bonjour Madame Gesché,

    J'ai reçu aujourd'hui cette petite video de 7 mn d'un théologien français, le père Verlinde et dont le titre est : "Les miracles de Jésus sont-ils historiques ?"

    C'est une coïncidence de date.
     
    Aussi je me suis souvenu de l'entretien que nous avions eu lors de l'unique fois où nous nous sommes rencontrés. Vous étiez alors inspectrice en religion et vous étiez venue par surprise. Vous aviez assisté à une leçon donnée par deux élèves sur l'analyse des critères de reconnaissance des miracles de Lourdes. J'étais au fond de la classe et j'assistais avec vous à leur exposé.

    Après ce cours où je n'étais pratiquement pas intervenu, vous m'aviez reçu et je me souviens de votre phrase au mot près  : "Vous enseignez que les miracles du Christ sont authentiques !!? Tout le monde sait que c'est symbolique ! Montrez-moi un seul miracle de Jésus authentique".

    Je vous avais répondu : "La résurrection de Jésus".
     
    J'ai encore le souvenir de votre silence et de vos yeux comme effrayés par ma réponse, sans doute devant le constat de mon immense naïveté et de ma méconnaissance des apports géniaux des années 70 et de Bultmann. A la suite de cela, vous aviez rendu un rapport d'inspection si négatif (et centré exclusivement sur ma pédagogie que vous n'aviez pu voir, étant exclusivement face à des exposés d'élèves) que j'avais perdu mon Visa d'enseignement après 24 ans de carrière. Plusieurs milliers d'élèves ou étudiants, scandalisés et appréciant ma pédagogie, avaient ensuite pétitionné auprès de votre évêque Mgr Harpigny pour qu'il intervienne, qu'il répare cette profonde indignité et me fasse m'inspecter de nouveau par le le vicaire épiscopal de Namur, l'Abbé Henri Ganty. 

    Je vous remets les lien vers leurs avis. Vous y trouverez en tête l'avis du Président de la Conférence épiscopale de l'époque, Monseigneur Léonard

    http://visitationpourlavie.free.fr/PetitionCommentairesMai2016.pdf

    Vous commencez aujourd'hui votre charge de déléguée épiscopale chargée de l'enseignement de la religion dans le diocèse de Tournai et j'espère que, dans ce nouveau rôle, nous nous reverrons plusieurs fois, à Charleroi par exemple.
     
    Arnaud Dumouch
  • Stijn Vanhee sera ordonné à Bruges le 8 septembre

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    Nous avions dénombré 4 ordinations en Belgique cette année; il convient d'y ajouter celle-ci :

    Dans Het Nieuwsblad, région d'Ostende (p. 3) :

    Fils d'agriculteur, Stijn Vanhee, âgé de 31 ans, devient prêtre

    Avec l'ordination le 8 septembre de Stijn Vanhee, originaire de Slijpe, le diocèse de Bruges s'enrichira d'un nouveau prêtre. Il aura fallu un certain temps avant que Stijn, un peu solitaire, se rende au séminaire, car le jeune homme de 31 ans n'a découvert que peu à peu sa vocation.… La participation de Stijn à la Journée mondiale de la jeunesse à Cologne a provoqué un changement. "En parlant de la foi et en rencontrant des prêtres heureux dans leur vocation, je me suis rendu compte que je ne pourrais jamais pleinement réaliser ma vie moi-même . Ce n’est que lorsque j’ai appris à lâcher prise que j'ai éprouvé une confiance profonde et plus de paix. Au grand séminaire, un grand fardeau est tombé de mes épaules..." Le jeune prêtre va maintenant continuer à étudier à Rome pendant quelques années encore." Le choix de vivre ma vie consacrée à Dieu me rend plus libre. Au cours de mes stages au Poverello et à Integraal, j'ai notamment découvert que le problème de la pauvreté me tenait à cœur. En tant que prêtre, je veux vivre parmi les gens et participer à la construction d'une communauté chaleureuse.

  • KTO : le Sens de la vie, enseigner la religion en Belgique

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    L´enseignement de la religion occupe une place toute particulière dans les écoles belges, qu´elles soient publiques (réseau officiel) ou privées (réseau libre). Malgré les attaques dont il a été l´objet au fil de l´histoire, le cours de religion a gardé toute sa place dans le réseau libre et l´enseignement catholique n´a cessé de se développer partout sur le territoire belge. Il totalise à ce jour plus d´un millier d´écoles et une cinquantaine d´internats- Fait exceptionnel en Europe, L´enseignement catholique en Belgique représente environ 50% des écoles et scolarise la moitié des élèves belges appartenant à des profils sociaux, culturels et religieux différents. Comment l´enseignement de la religion catholique se vit-il au sein des écoles, en Belgique francophone ? Quels en sont les enjeux dans un monde en plein bouleversement, une société en quête de valeur et de sens ? Telle sont les questions auxquelles le documentaire se propose de répondre en allant, sur le terrain, à la rencontre d´enseignants et d´élèves de tous âges. UNE COPRODUCTION KTO/GRAND ANGLE PRODUCTION 2017 - Réalisé par Christine Stromboni

    JPSC

  • messe pour le dimanche de la rentrée: le 1er septembre 2019 à 10 heures, en l'église du Saint-Sacrement à Liège. Plain-chant, orgue et violons en trio.

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    Le dimanche 1er septembre à 10h00, pour la rentrée après les vacances d’étél’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et les violoncellistes de l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle illustrant l’œuvre religieuse d’Arcangelo Corelli (1653-1713).

    Le propre grégorien de la messe « Deus in adjutorium » du 12e dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement : il décline le thème de la supplication adressée au Seigneur pour obtenir son secours au milieu des dangers et des épreuves de cette vie. L’offertoire, tiré du livre de l’Exode, est exceptionnel par son intensité dramatique centrée sur la prière de Moïse en faveur de son peuple infidèle qui s’est éloigné de Dieu pour adorer le Veau d’Or. Le texte et la mélodie s’apaisent enfin dans la communion qui énumère avec reconnaissance  toutes les splendeurs de la création. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Extraits musicaux, ici :

    messe pour le dimanche de la rentrée: le 1er septembre 2019 à 10 heures, en l'église du Saint-Sacrement à Liège.  Plain-chant, orgue et violons en trio.

    Plus de renseignements : tel 344 10 89   ou email : sursumcorda@skynet.be

    ________________________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

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    JPSC

  • RDC : un pouvoir politique construit sur la fraude, la trahison et le mensonge avec l’accord tacite de l’Eglise et de la Communauté internationale

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    Lu sur le site de « La Libre Afrique » : 

    Fayulu 000_1ef1py_0.jpg« L’opposant Martin Fayulu, qui revendique la victoire à l’élection présidentielle en République démocratique du Congo, a dénoncé mardi l’omniprésence de l’ex-président Joseph Kabila dans le gouvernement de coalition annoncé mardi, sept mois après l’investiture de Félix Tshisekedi. « C’est Kabila qui a plus de 65% (des ministères) dans ce gouvernement. Et même ceux qui se disent du Cach (Cap pour le changement, coalition du président Tshisekedi), ne pourront rien faire parce qu’on leurs a mis des doublons », a-t-il déploré devant la presse.

    « C’est Kabila qui continue, c’est un affront au peuple congolais (…) Donc, nous devons refaire la lutte pour chasser Kabila. Mais, Kabila partira et je vous le dit », a-t-il affirmé à l’issue d’une convention de son regroupement politique, « Dynamique de l’opposition ».

    Fayulu revendique la victoire à l’élection présidentielle du 30 décembre et accuse MM. Kabila et Tshisekedi d’avoir « fabriqué » des résultats à ses dépens avec la complicité de la Commission électorale et de la Cour constitutionnelle.

    Son regroupement politique a d’ailleurs décidé de s’appeler « Dynamique pour la vérité des urnes (DVU) », estimant que le président Tshisekedi a été illégalement installé par l’ex-président Kabila, après ce « hold-up électoral ».

    Le Premier ministre a présenté lundi un gouvernement de coalition Tshisekedi-Kabila. La majorité des 66 ministères reviennent à des partisans de Joseph Kabila (Justice, Défense, Finances, Mines). Certains ministères sont doublonnés (Affaires étrangères et Coopération internationale).

    Les partisans de M. Fayulu ont appelé à l’organisation de manifestations populaires comme au Soudan et en Algérie, en vue de « réhabiliter le choix du peuple qui avait voté à plus de 62%, le président élu Martin Fayulu ».

    Les Etats-unis et la puissante Eglise catholique ont salué l’avènement de ce gouvernement ».​

    Ref. RDC: « C’est Kabila qui continue, c’est un affront », tempête Fayulu

    En 1960, les Congolais se posaient déjà la question de savoir si l’indépendance et la démocratie étaient un homme ou une femme. Y voient-ils beaucoup plus clair près de soixante ans plus tard ?

    La première visite officielle du Président Tshisekedi en Belgique est prévue du 17 au 20 septembre prochains.

    JPSC

  • La dérive de l'enseignement libre vers un pluralisme de plus en plus affirmé se confirme

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    ... notamment avec l'éventualité d'une nouvelle évolution du cours de religion en 5e-6e pour y intégrer une introduction à la philosophie et aux religions dont on peut penser qu'elle finirait par éclipser définitivement l'enseignement de la religion catholique (pour ce qu'il en reste !) :

    sur la Libre de ce jour, p. 5 :

    Question de Monique Baus (journaliste de la Libre) : Puisqu’on parle de débat politique, vous nous aviez annoncé, avant les élections, l’organisation d’un groupe de travail avec des représentants de tous les partis sur la question du cours de philosophie et citoyenneté. Cette table ronde a-t-elle eu lieu, et sur quoi a-t-elle débouché ?

    Étienne Michel (Directeur général du SEGEC) : « Tous les partis politiques ont répondu présent, comme ils l’avaient annoncé, sauf le PS. Et ces échanges ont abouti à des propositions, au cas où la future majorité voudrait avancer dans ce dossier. Une de celles-ci serait de systématiser, au dernier degré de l’enseignement secondaire, une introduction disciplinaire à la philosophie et un enseignement des grands courants religieux et philosophiques ainsi qu’une pratique du dialogue inter-religieux. » … « Cela veut dire considérer la philosophie, non seulement comme une manière de réfléchir et une sorte de questionnement nécessaire (ça, c’est l’approche actuelle) mais comme une discipline scolaire dans le cursus scolaire. Certains estiment, et nous leur donnons raison, qu’il y a un intérêt à développer une approche disciplinaire de la philosophie. C’est l’idée d’une approche systématique de l’enseignement des grands courants religieux et des grands systèmes de pensée qui ne se retrouve pas du tout dans le débat actuel sur l’éducation à la philosophie et à la citoyenneté. Ne s’y retrouve pas non plus, d’ailleurs, le développement de la pratique du dialogue inter-convictionnel à l’intérieur des écoles. 

    L’éducation à la philosophie et à la citoyenneté existe dans le réseau officiel et libre non confessionnel mais, dans l’enseignement libre, elle est aujourd’hui dispersée à travers différents cours, y compris les cours de religion. Où prendrait place cette nouvelle introduction dans la grille horaire ?

    Dans notre réseau, une telle évolution serait à penser dans le cadre d’un enseignement intégré et critique des principales références religieuses, philosophiques et citoyennes. Actuellement d’ailleurs, le cours de religion dans l’enseignement secondaire vise déjà à cette éducation (comme le cours de religion catholique dans l’enseignement officiel d’ailleurs). Il est donc possible d’approfondir cette intuition-là pour mieux servir la nouvelle orientation. Faire évoluer encore le programme (NdlR : des deux heures de religion du dernier degré) est tout à fait envisageable.

  • Belgique : actualité de l'hiver démographique

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    La natalité baisse en Belgique. Et ce serait encore plus grave s'il n'y avait la présence nombreuse de femmes d'origine étrangère (et de confession musulmane) naturalisées belges dans un passé récent...

    De Maïté Warland sur le site de la RTBF :

    Une femme sur 5 de 40 ans en Europe ne voudrait pas d’enfants. Chez nous, difficile d’avoir un chiffre précis mais les chiffres de l’institut belge de statistiques montrent une baisse de la natalité depuis 7 années consécutives. "En 2017, le nombre des naissances vivantes issues de mères résidant en Belgique est descendu en dessous de la barre des 120.000", explique Statbel sur son site internet :

    Une natalité et une fécondité toujours en baisse

    Une natalité et une fécondité toujours en baisse

    En 2017, le nombre des naissances vivantes issues de mères résidant en Belgique est descendu en dessous de la barre des 120.000. Le taux brut[1] de natalité est ainsi en baisse pour la 7e année consécutive et s’établit à 10,5 pour mille. C’est ce qui ressort des dernières données de natalité et de fécondité (2016 et 2017) publiées par Statbel, l’office belge de statistique.

    Avec 119.102 naissances vivantes en 2017, pour une population toujours légèrement en croissance, la fécondité belge, mesurée par l’indice conjoncturel de fécondité[2], s’établit à 1,64 enfant par femme en moyenne (1,68 en 2016).

    Dans les années 80 et 90, la fécondité belge s’est maintenue durant plusieurs années à des niveaux inférieurs à celui d’aujourd’hui (1,51 enfant par femme en 1985). Au sein de l’Union européenne, la fécondité belge se situe juste au-dessus de la moyenne européenne (1,59 enfant par femme pour EU28). L’Allemagne (1,57), le Luxembourg (1,39), le Portugal (1,38), l’Italie (1,32) et l’Espagne (1,31) sont en dessous.

    La France (1,90), la Suède (1,78), l’Irlande (1,78), le Danemark (1,75) et le Royaume-Uni (1,74) ont, quant à eux, une fécondité supérieure à la moyenne. Les Pays-Bas (avec un taux de fécondité à 1,62) se situent, tout comme la Belgique, légèrement au dessus de la moyenne de l’Union Européenne. Par ailleurs, on observe que, même si la fécondité du moment diminue (de 2,7 enfants par femme en 1964, nous sommes passés à 1,6 enfant par femme, en moyenne, en 2017), les mères qui terminent leur vie féconde aujourd’hui (ce terme reste fixé, arbitrairement, à 50 ans) ont eu le même nombre d’enfants que les mères qui l’ont terminée en l’an 2000 ou juste avant (1,82 enfant en moyenne pour la génération féminine née en 1968 et 1,84 enfant en moyenne pour la génération féminine née en 1950).

    Au niveau régional, la baisse de 2017 paraît légèrement plus importante en Flandre (de 1,66 à 1,62 enfant par femme), qu’en Wallonie (de 1,66 à 1,63 enfant par femme) et à Bruxelles-capitale (de 1,82 à 1,80 enfant par femme). Cependant, sur le long terme, on assiste indéniablement à un rapprochement des fécondités régionales.

  • Le diocèse de Gand a vendu les bâtiments de son séminaire

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    Dans Het Nieuwsblad du 17 août, p. 2:

    Le séminaire devient une école d'art

    L'école d'art 'Luca School of Arts' a acheté l'ancien séminaire Sint-Paulus de la Beekstraat pour s'y installer avec environ cinq cents étudiants. Bien que ce soit temporaire et qu'il ne fait pas l'objet de rénovations. ... Le diocèse a attiré plusieurs acheteurs potentiels: "Nous sommes heureux que cet emplacement remplisse à nouveau une fonction éducative", a déclaré le porte-parole Peter Malfliet.

    Toute l'aile est de la Luca School of Arts, en direction du centre sera rénovée. Là se trouvent diverses nouvelles constructions entre les églises et les chapelles plus anciennes. Le but est d'en faire un ensemble plus cohérent. Les plans concrets doivent encore être élaborés. Lorsque le diocèse a acquis le domaine peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, il a construit le séminaire proprement dit à l'arrière, là où les futurs prêtres ont passé les premières années de leur formation jusqu'au début des années 90. Au cours des dernières années, le Collège Sint-Lievens a utilisé ces bâtiments pour son internat, mais en septembre, le collège utilisera un nouveau bâtiment.

  • 11-15 septembre : 5ème session LEAD "Se former pour servir"

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    Du site de l'Eglise catholique en Brabant Wallon :

    5ÈME SESSION LEAD

    La Session LEAD est une université d’été qui réunit 140 jeunes de 21 à 30 ans autour de personnalités inspirantes et engagées dans tous les secteurs de la société. Les témoignages francs et ouverts des intervenants sont une source de beaux échanges entre les acteurs chrétiens de demain et les dirigeants d’aujourd’hui. Un des inspirateurs de la Session LEAD est le Père Emmanuel de Ruyver de Wavre.

    La 5ème édition de la Session LEAD aura lieu au Prieuré de Corsendonck du mercredi 11 au dimanche 15 septembre 2019.

    Parmi les intervenants de cette année se trouvent entre autres :

    - Vincent Montagne : PDG de Média Participations 
    - Carl et Veronika Elsener : CEO et CMO de Victorinox 
    - Brigitte Van Wymeersch : Professeur en Musicologie 
    - Olivier De Schutter : Professeur à l’UCL, ancien rapporteur spécial à l’ONU 
    - Rik Torfs : Ancien recteur de la KU Leuven 
    - Guy Dembour : Médecin, cardiopédiatre 
    - Bruno Colmant : économiste, professeur et auteur 
    - Nicolas Buttet : Fondateur de la fraternité Eucharistein 
    - Nicolas Michel : ancien secrétaire général adjoint de l’ONU

    Vous pouvez retrouver ici toutes les données de la Session LEAD 2019

  • Beauraing : une affluence en déclin

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    Du site de la RTBF :

    Beauraing : le culte de la Vierge Marie en perte de vitesse

    Publié le mardi 13 août 2019

    Le bruit des aspirateurs résonne dans la crypte de la basilique de Beauraing. A deux jours du 15 août, une dizaine de bénévoles se démènent pour remettre les lieux en état avant les célébrations de l’Assomption. A quatre pattes devant l’autel, le vice-recteur shampooine la moquette : " Tout le monde se retrousse les manches. Ça bosse ! " sourit l’abbé Christophe Rouard, " s’il fait beau, on devrait accueillir au moins 2000 personnes jeudi. "

     

    Un resto bien baptisé

    A deux pas du sanctuaire, un restaurant a pignon sur rue depuis trente ans. Le bien nommé " Pèlerin " se prépare à un week-end très chargé : " les pèlerins représentent au moins trente pourcents de la clientèle à cette occasion " explique Eddy Huysmans, le patron. " On devrait faire au moins 500 couverts ! Mais c’est vrai que ce n’est plus comme avant. "

    Juste en face du bistrot, dans le jardin des apparitions, les cierges se consument dans une ambiance de recueillement. Une poignée de visiteurs à peine sont assis sur les bancs qui font face à la statue de la vierge. Parmi eux, Marcel et Ginette viennent de Lessines. Ce couple de pensionnés fait la route depuis de très nombreuses années : " mon épouse est très croyante… Mais c’est vrai qu’il n’y a plus grand monde aujourd’hui… "

    Une affluence en berne

    Le culte ne fait plus vraiment recette. En à peine douze ans, le nombre de pèlerins est passé de 150 mille à 85 mille personnes. Une baisse de quarante pourcents qui pèse sur le quartier. L’hôtel historique situé juste en face du site des apparitions est à vendre.

    " Le culte marial n’est clairement pas un vecteur de développement " confie Marc Lejeune, le bourgmestre de Beauraing. " Les membres de l’asbl " Pro maria " qui gèrent les activités ont toujours veillé à rester centrés sur le culte et la prière, " explique le mandataire CDH. " Il n’y a jamais eu beaucoup de liens entre le site religieux et le centre de la ville. Pourtant, l’image de Beauraing reste étroitement associée à la Vierge et aux apparitions. "

    Conscient de la tendance, le vice-recteur reconnaît qu’il planche régulièrement sur le sujet pour trouver de nouveaux moyens pour attirer de nouveaux pèlerins. " On en parle régulièrement. Je crois que la déchristianisation est une tendance générale dans nos contrées. Par contre, il y a de plus en plus de chrétiens à travers le monde. Récemment, nous avons accueilli 150 Libanais sur le site… C’est la preuve que l’on doit miser sur l’international. "

     

    Est-il impertinent de faire remarquer que, durant l'épiscopat de Mgr Léonard à Namur (1991-2010), Beauraing fut un lieu phare de la vie chrétienne du diocèse. Est-ce vraiment une coïncidence si, après son départ, ce sanctuaire marial a connu un lent déclin ?

    Ce n'est en tout cas pas une fatalité comme le montre le regain dont bénéficie Lourdes : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-sanctuaires-de-lourdes-connaissent-un-regain-de-frequentation-20190813?