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Belgique - Page 118

  • Le Père Abbé d'Orval promu évêque de Gand

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    De Jean-Jacques Durré sur cathobel.be :

    Le pape François nomme le père abbé d’Orval comme évêque de Gand

    © Erna Nevejant

    La nouvelle était attendue depuis des semaines. Le pape François a choisi le père abbé d'Orval, Dom , pour succéder à  à la tête de l’évêché de Gand. Un trappiste comme évêque est une « première » en Belgique.

    Son nom avait circulé au moment de choisir le successeur de Mgr Léonard comme archevêque de Malines-Bruxelles, en 2015. Et ce fut l’évêque de Bruges, Mgr Jozef De Kesel que le Saint-Père désigna à cette fonction. Devenu entre-temps cardinal, c’est ce dernier qui a présenté à la presse celui qui prendra dans quelques temps les rênes du diocèse gantois. Pour rappel, l’actuel titulaire est Mgr Van Looy, prêtre salésien, avait remis sa charge à disposition du pape en 2016 comme l’exige le droit canon lorsqu’un évêque atteint 75 ans. A l’époque la « surprise » était venue à peine trois semaines plus tard: l’évêque de Gand avait vu son mandat à la tête du diocèse, prolongé de deux ans par le pape François.

    Le choc

    Lode van Hecke est le 62e père abbé d’. Il est né le 16 mars 1950 en Flandre Occidentale. Après ses humanités, il est entré au séminaire de Bruges, avant d’aller étudier la philosophie à Leuven. Et si rien ne le destinait à, la vie monastique, dont il s’accordait à dire lui-même qu’elle ne l’intéressait pas, c’est grâce à un ami, lors de son service militaire qu’il découvre l’abbaye cistercienne d’. De son propre aveu, le choc est immédiat: il est certain que c’est là que se trouve sa vie.

    Tout en terminant sa licence en philosophie, Lode Van Hecke entre comme postulant à l’abbaye. Il y exerce plusieurs fonctions importantes, dont celle de maître des novices durant plus de huit ans, ensuite comme prieur et aussi administrateur-délégué de la brasserie éponyme. Durant deux ans, de 2002 à 2004, il devient secrétaire particulier de l’abbé général de l’Ordre Cistercien à Rome, ce qui l’amène à voyager et aller à la rencontre des communautés cisterciennes à travers le monde.

    Avec sa communauté monastique d’Orval, il met sur pied en 2006, « Orval Jeunes en Prière », une retraite collective en compagnie des moines destinée aux jeunes de 18 à 30 ans, qui sont en quête de spiritualité et centrée sur la découverte de la prière. Cette expérience rencontre un grand succès au point d’être reconduite chaque année et de voir en 2015, cette expérience prolongée par une retraite pour les 30-45 ans.

    En janvier 2007, Lode Van Hecke est élu père abbé par sa communauté. La cérémonie de la bénédiction abbatiale est présidée par Mgr Léonard, alors évêque de Namur-Luxembourg, en juin suivant.

    Dans la ligne du pape François

    Dom Lode Van Hecke est qualifié par ceux qui le connaisse comme un homme au caractère bienveillant et discret, dont la vision de l’Eglise coïncide avec celle du pape François. Grand ami de feu Jean Vanier, fondateur de l’Arche décédé en mai dernier, le père abbé d’Orval avait réagi en ces termes: « Jean Vanier était un ami, un professeur et un prophète de Dieu en notre temps. Il montre le chemin ».

    Sa nomination comme évêque de Gand, à l’âge de 69 ans, tourne une page de sa vie. A Orval, si le prochain départ du père abbé est ressenti comme une grande perte, la communauté monastique se réjouit de voir un moine cistercien trappiste accéder à cette haute fonction au sein de l’Eglise, d’autant qu’il n’y a que deux autres trappistes dans le monde à la tête d’un diocèse: l’évêque émérite de Kikwit en République démocratique du Congo et celui de Trondheim en Norvège, lui aussi récemment choisi par le pape, mais pas encore ordonné.

    Jean-Jacques Durré

    © Photo: Kerknet – Erna Nevejant

  • 700 soignants (médecins, sages-femmes, infirmiers et psychologues) francophones et néerlandophones, de toutes générations et confessions, s'opposent à la proposition de loi sur l'avortement

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    2019_11_26_08_44_13_Greenshot.pngLu dans La Libre Belgique de ce 26 novembre, p. 37: 

    Nous, personnel soignant opposé à la proposition de loi sur l’avortement 

    Carte blanche de 700 soignants (médecins, sages-femmes, infirmiers et psychologues) francophones et néerlandophones, de toutes générations et confessions:

    “Dans nos entretiens avec des patientes ou entre soignants, il est fréquent d’entendre qu’ “avorter d’un fœtus à 4,5 mois de grossesse, c’est aller trop loin” . À ce stade avancé de développement, nous sommes à quelques semaines du seuil de viabilité du bébé : il mesure 20 centimètres, il est sensible au toucher et aux sons. Nous sommes des professionnels de la santé et nous avons choisi ce métier pour soigner et aider ceux qui ont besoin de notre soutien. À 18 semaines, nous nous trouvons face à un être humain déjà formé, et nous devons à la fois respecter la vie encore invisible à l’œil nu mais qui n’échappe pas à nos instruments médicaux, et témoigner d’un profond respect pour chaque femme et sa situation, souvent complexe. À l’heure où médecins, infirmières et éducateurs s’efforcent d’éduquer les jeunes en les encourageant à vivre une sexualité responsable – pour eux-mêmes et pour les autres – l’allongement du délai légal à 18semaines envoie un signal contre-productif de déresponsabilisation et de banalisation.”

    Article complet

  • Une visite du pape à Banneux ?

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    De Luc Gochel sur Sud-Presse :

    Jean-Pierre Delville, l’évêque de Liège, a invité le pape François à Banneux: «Et pourquoi pas?», a-t-il répondu!

    Le pape François s’est recueilli longuement au Vatican devant le vierge de Banneux.
    Le pape François s’est recueilli longuement au Vatican devant le vierge de Banneux. - Vaticano

    Dimanche 17 novembre, il est 11 heures. À la gauche de l’autel de l’immense basilique Saint-Pierre de Rome, le pape François s’incline longuement devant une statue de la Vierge Marie de Banneux, arrivée un peu plus tôt par camion depuis Liège.

    À l’issue de la cérémonie, Jean-Pierre Delville a invité le pape François à se rendre en personne à Banneux pour se recueillir devant la véritable statue de la Vierge des Pauvres. « Il a été un peu surpris mais il m’a répondu : « et pourquoi pas ? »

     

    p. 14: Le pape François pourrait effectuer une visite à Banneux 

    L’idée est de faire de la Vierge de Banneux la véritable patronne de cette journée mondiale de la pauvreté. Si le pape le décide, elle sera alors son emblème international et sera toujours associée à la messe annuelle de la basilique Saint-Pierre. Cette cérémonie, retransmise en direct par la RAI et la chaîne catholique KTO, a déjà constitué une fameuse publicité pour la Vierge de Banneux. Faire venir le pape en serait encore une autre, plus fameuse encore. « Puisqu’il m’a dit ‘Pourquoi pas’, je vais donc formaliser mon invitation », reprend Jean-Pierre Delville. « En accord avec les autres évêques, nous allons prendre contact avec son secrétariat et voir si une période est possible. Il voyage beaucoup mais il n’est pas encore venu en Europe de l’ouest. » La dernière visite papale en Belgique remonte à celle de Jean-Paul II en 1995, à l’occasion de la béatification du père Damien. Et 10 ans auparavant, Jean-Paul II était déjà venu s’incliner devant la vierge de Banneux.

  • Oser regarder l'avortement (2e trimestre) en face

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    Du site LiveAction.org :

    D & E Abortion

    A dilation (dilatation) and evacuation abortion, D&E, is a surgical abortion procedure during which an abortionist first dilates the woman’s cervix and then uses instruments to dismember and extract the baby from the uterus. The D&E abortion procedure is usually performed between thirteen and twenty-four weeks LMP (that is thirteen to twenty-four weeks after the first day of the woman’s last menstrual period).

    How is a D&E abortion performed?

  • Abus sexuels en République Centrafricaine : un laxisme et des négligences incompréhensibles

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    Catholic News Service | Agence

    21 novembre 2019

    Caritas rattrapée par un scandale d'abus sexuels en Afrique

    Caritas Internationalis, la confédération de 165 organisations caritatives catholiques nationales basée au Vatican, a exprimé sa tristesse et son indignation face aux incidents d'abus d'enfants commis par un prêtre salésien belge qui a été le directeur national de Caritas en République centrafricaine.

    Caritas Internationalis à Rome a publié une déclaration écrite le 21 novembre, le jour même où CNN a publié une enquête décrivant les nouvelles accusations portées contre le père Luk Delft, y compris sa condamnation en 2012 en Belgique pour deux chefs d'abus pédosexuels et de possession de pornographie juvénile.

    «Caritas Internationalis aide la Caritas locale en République centrafricaine à enquêter sur les accusations, à renforcer ses mécanismes de protection et à offrir des soins et un soutien à toutes les possibles victimes et à leur famille», indique le communiqué.

    «Caritas Internationalis a demandé à toutes les organisations nationales du monde entier d’effectuer des vérifications minutieuses de leur gouvernance, de leur personnel, de leurs bénévoles et de leur personnel international», a-t-on ajouté. «Caritas encourage quiconque ayant des suspicions en matière de protection à le signaler à la police locale. Un rapport peut également être fait à Caritas internationalis sur cho@caritas.va.»

    Consternation en Belgique

    Le bureau national de Caritas Internationalis en Belgique a publié une déclaration le 19 novembre dans laquelle il se déclarait «consterné par les graves accusations de maltraitance d'enfants portées contre un membre du personnel du réseau mondial Caritas».

    Même si le membre du personnel, qui n’est pas nommé, ne travaillait pas pour Caritas Belgique, le bureau a déclaré que «toute la confédération de Caritas Internationalis est touchée».

    Il a précisé que les autorités judiciaires belges ont été informées en juin 2019.

    La confédération Caritas a également lancé une enquête et un système de soutien aux victimes. La déclaration de Caritas Belgique ajoutait qu'un audit externe avait été lancé pour identifier ce qu'il y avait eu de «négligence» pour permettre au prêtre de travailler pour Caritas ainsi que pour identifier les faiblesses de la politique actuelle de prévention et de protection.

    Enquête de CNN

    CNN a publié une enquête révélant non seulement de nouvelles allégations de mauvais traitements infligés à des enfants par le prêtre alors qu'il servait en République centrafricaine, mais aussi comment le père Delft, âgé de 50 ans, avait continué à travailler dans des zones d'accès aux mineurs pauvres et vulnérables malgré une interdiction judiciaire des contacts avec des enfants jusqu'en 2022.

    CNN a rapporté que l'ordre salésien était au courant d'allégations contre le prêtre, à commencer par les aveux du prêtre en 2001, qui avait agressé deux garçons dans un pensionnat salésien à Gand, en Belgique.

    Il a été transféré dans une autre école et, en 2009, de la pornographie juvénile a été trouvée sur son ordinateur, selon CNN.

    Le prêtre a été invité à quitter cette école après que le provincial salésien en ait été informé, a dit CNN, et le prêtre est ensuite devenu le directeur de l'agence d'aide salésienne belge en 2010. Selon CNN, il s'est rendu en Haïti pour y apporter une aide humanitaire à la suite du tremblement de terre de 2010.

    En 2012, un tribunal belge a condamné le père Delft pour abus pédophile et possession de pédopornographie après qu'un ancien collègue eut alerté les autorités. Le prêtre a été interdit de contact avec des enfants jusqu'en 2022.

    Cependant, le père Delft s'est ensuite rendu en République centrafricaine et a commencé à travailler avec Caritas dans un camp pour personnes déplacées. CNN a dit que deux hommes leur ont dit que leurs fils avaient été maltraités par le prêtre du camp.

    Le reportage comprenait des images vidéo d'un journaliste de CNN confrontant le père Delft le 16 juin avec les nouvelles accusations. Le prêtre a nié en bloc.

    CNN a dit qu'elle avait alors informé le supérieur du prêtre, le père salésien Carlo Loots, des nouvelles allégations, et le prêtre a été rappelé en Belgique.

    Les salésiens ont dit à CNN que la police avait été informée et que le père Delft était gardé «sous surveillance» dans un endroit que CNN a découvert être une résidence salésienne avec une école sur son campus.

    Interrogée sur le rapport de CNN le 21 novembre, Caritas Internationalis à Rome a rapidement publié une déclaration écrite.

    «Caritas est profondément attristée et scandalisée par les abus commis sur des mineurs, rapportés par CNN dans son récit sur Luk Delft, un prêtre religieux belge qui a été l’ancien directeur national de Caritas Centrafrique», a déclaré Aloysius John, secrétaire général de la confédération Caritas, dans cette déclaration.

    «Nous exprimons notre compassion et notre solidarité aux enfants et à leur famille. Nous remercions ceux qui ont fait un pas en avant. Ils ont notre appui total pour dire leur vérité. À Caritas, nous travaillons constamment pour améliorer notre protection des enfants autant en République centrafricaine que dans le reste du monde, partout où Caritas travaille pour aider ceux qui se trouvent dans le besoin. Notre premier devoir est de protéger ceux que nous servons », a-t-il dit.

    Caritas Internationalis a indiqué dans sa déclaration qu'elle «entend que les responsables ont veillé à ce que l’accusé ne soit plus en République centrafricaine, et qu’autant les autorités civiles que religieuses ont été informées et enquêtent sur les accusations».

    Radio France Internationale a rapporté le 16 novembre qu'une plainte pour abus sexuel d'un mineur avait été déposée auprès du parquet de Bangui contre «l'ancien chef de l'organisation humanitaire catholique Caritas».

    Le procureur a ouvert une enquête judiciaire en partant du principe qu'il aurait pu y avoir des abus impliquant d'autres enfants également, a rapporté la radio. Sans nommer le suspect, il a déclaré que le prêtre était soupçonné d'avoir maltraité des mineurs alors qu'il dirigeait une mission dirigée par Caritas à Kaga Bandoro et à Bangui où il avait été directeur national de Caritas.

    RFI a indiqué que par mesure de précaution, toutes les ONG internationales et le personnel des Nations Unies avaient temporairement suspendu toute collaboration avec Caritas pendant que l'enquête était en cours.

    Carol Glatz

  • L'avortement à 18 semaines : le président de la Société Médicale Belge Saint-Luc monte au créneau

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    D'Angélique Tasiaux sur cathobel.be :

    Avortement : Haro du monde médical croyant belge

    Des médecins catholiques sortent de leur habituelle discrétion et s’invitent dans le paysage médiatique, avec un appel lancé à l’ensemble des parlementaires belges. Leur propos vise à une défense de l’éthique médicale, leur éthique.

    Le courrier adressé aux parlementaires du pays répond à la possible extension de la loi sur l’avortement. Nouvellement président de la Société Médicale Belge Saint-Luc, le docteur Henri Marechal nous confirme redouter une atteinte, voire une restriction, à la liberté de conscience individuelle. « C’est clair. Beaucoup de gens s’occupent des répercussions sur les femmes. Ici, j’ai voulu prendre un autre angle d’attaque. La liberté de conscience est progressivement restreinte et risque de disparaître. Il y a d’ailleurs des pays européens, comme la Norvège et la Suède, qui ne la reconnaissent pas. » Et le médecin de pointer deux situations concrètes: « nous redoutons d’être obligés de référer nommément des femmes qui avortent et, par ailleurs, d’être obligés d’y participer ». Ces dernières années se développe l’idée commune selon laquelle « les médecins sont là pour pourvoir aux droits des patientes » et comme l’avortement est un droit, il n’y a qu’un pas vers une obligation à pratiquer l’acte lui-même. Les médecins catholiques craignent d’y être contraints, par exemple en cas de garde ou lors du remplacement d’un médecin absent.

    Un soin banal, vraiment?

    « La position de la Belgique et de l’Europe est très progressiste, c’est-à-dire que peu de régions au monde veulent forcer les médecins. Nous ne sommes pas la règle, mais plutôt une exception », observe encore le médecin. Ces dernières années, apparaît « une banalisation dans les discours et dans les actes. C’est le drame de la légalisation qui introduit une normalisation. Ce qui procède de la normalisation, c’est que l’avortement devient un soin. On peut discuter des traitements, mais on doit les soins aux patients… » Cruciale, la parole permet de dénouer des nœuds. Or souvent, par crainte d’interférer dans la vie des gens, le silence opère… « On n’aime pas aborder des sujets qui vont contre l’air du temps. Il n’est pas facile d’aller à contre-courant. C’est fatigant et ça demande un effort! Pourtant, il ne faut pas se soustraire aux questions », affirme le médecin croyant. Installé dans la commune d’Anderlecht depuis 30 ans, le généraliste évoque « le lien de confiance » qui se construit, jour après jour, avec les patients, grâce à un « discours en confiance. Leur situation et leur décision sont prises en compte et non jugées. Un tel lien n’est pas rompu à travers les événements », quels qu’ils soient. Convaincu que « l’avortement inflige une blessure », il reconnaît toutefois que « la décision n’est jamais facile. Il est impossible de revenir en arrière. C’est poignant de voir les interférences et les répercussions graves d’un avortement dans la vie ». A ses yeux, « l’avortement inflige une blessure. C’est un acte extrême ». Aussi éprouve-t-il « de la compassion par rapport aux victimes » que sont pour lui ces femmes. Et de conclure avec l’histoire d’une jeune femme enceinte d’un père inconnu, qui a choisi de garder son bébé. « Vingt-cinq ans plus tard, cet enfant, devenu un homme et père à son tour, lui donne une famille. La seule qu’elle possède… »

    Angélique Tasiaux

    Illustration (c) AdobeStock

  • « Foliamusica » : un concert exceptionnel à Liège ce dimanche 24 novembre à 15h30 en l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy, 132)

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    Quatre fois l’an, l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) ouvre ses portes aux jeunes musiciens professionnels sélectionnés par l’association  « Foliamusica » (responsable Cécile Leleux) : chaque concert est suivi d’une rencontre avec les artistes.

    A ne pas manquer, pour clore la saison en cours 

    ce dimanche 24 novembre 2019 à 15h30 :

    Foliamusica Van Der Rest.png

    Pauline Van de Rest, violon

    accompagnée de Philippe Ivanov, piano

    Anaïs Cassiers, piano

     

    Programme

    ____________

    J.S. Bach

    Partita 3 pour violon solo, Loure et Gavotte en Rondeau, BWV 1006

    W.A. Mozart

    Sonate pour violon kv304

    Schumann

    Etudes symphoniques pour piano op.13

    Scriabine

    Sonate-Fantaisie pour piano n°2 op.19

    Sarasate

    Fantaisie Carmen pour violon

             Venez découvrir des jeunes talents exceptionnels !

    Entrée : P.A.F 10€ et réduction 8€, gratuit pour les moins de 16 ans

    Réservation possible : 0473 321 983  

    www.foliamusica.be

     

    _____________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    restauration-flyer - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • Avortement jusque 4 mois et demi : au parlement belge, le débat de fond semble confisqué

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    Du Bulletin d'Information de l'institut Européen de Bioéthique :

    Avortement jusque 4 mois et demi : au parlement belge, le débat de fond semble confisqué

    Ce mercredi 20 novembre, en Commission de la Justice à la Chambre, les députés ont entamé les discussions sur la proposition de loi visant à assouplir les conditions d'accès à l'avortement. Les auteurs de la proposition auraient voulu déjà voter le texte au sein de la commission, mais la discussion générale s'est prolongée et ce premier vote est reporté à mercredi prochain.

    Les quatre partis qui ne soutiennent pas l'allongement du délai légal pour avorter ni la dépénalisation totale de l'avortement (cdH, CD&V, NV-A et Vlaams Belang), ont exprimé ce matin leurs préoccupations, avertissant qu'il serait irresponsable de légiférer sur la question sans données précises sur la pratique de l'avortement depuis 2011.

    Selon Els Van Hoof (CD&V), ces propositions de loi « brisent le nécessaire équilibre à maintenir entre les intérêts de la femme et ceux de l'enfant à naître ». Citant le dernier rapport de la commission d'évaluation de l'avortement aux Pays-Bas, qui indique que 472 femmes belges ont été avorter dans ce pays, la députée note qu'on ne sait pas à quel stade de la grossesse ces femmes se trouvaient (possiblement aussi avant 12 semaines), ni les raisons qui les ont amenées à avorter aux Pays-Bas. En commission, Els Van Hoof a également osé décrire les méthodes d'avortement pendant le deuxième trimestre de grossesse, plus lourdes physiquement et psychologiquement, et plus risquées pour la santé de la femme : à savoir le déclenchement de l'accouchement (précédé de l'euthanasie du foetus ou suivi de son décès dès qu'il quitte le ventre de sa mère), et de celle de la dilatation du col de l'utérus avec extraction du foetus, souvent par morceaux.

    La députée Valérie Van Peel (NV-A) a souligné la gravité des enjeux éthiques de la proposition de loi : « Un débat éthique demande d'examiner le sujet en prenant en considération toutes les parties concernées : la femme, l'entourage de la femme, le foetus, les médecins. » Pour la députée, il faut que la société réalise ce que signifie un avortement à 18 semaines.  Quant au délai obligatoire de réflexion qu'une majorité veut limiter à 48h, elle a rappelé que « ce délai de 6 jours vise à protéger les plus faibles : des femmes qui sont sous pression, qui ont besoin de temps, parfois pour changer d'avis et garder l'enfant. »

    Les quatre partis ont soulevé de nombreuses questions auxquelles la majorité n'apporte pas de réponse : pourquoi 18 semaines (et pas moins, ou plus ?) ; pourquoi raccourcir le délai de réflexion à 48h (et pas moins, ou plus ?) ; quelles sont les femmes qui vont avorter aux Pays-Bas, et pour quelles raisons ? Qu'en sera-t-il du médecin qui pratique un avortement au-delà du délai légal en accord avec la femme ? Comment sera-t-il poursuivi ?

    Dans une déclaration du 12 novembre, les évêques de Belgique adressaient les mêmes questions : "Où est la limite ? Pourquoi justement là (18 semaines) ? Pourquoi ces questions sont-elles si rarement, voire jamais abordées dans le débat ?" Quant à la requalification de l'avortement comme acte médical, relevons leur avertissement : "Considérer l'avortement comme un simple acte médical en fait aussi un droit. Qui pose des questions ou refuse l'avortement devra en répondre."

    Autant de questions qui risquent de ne recevoir aucune réponse avant l'adoption de la loi par une majorité pressée d'en finir.

  • Ce qu'est un foetus à 18 semaines de grossesse

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    On sait que les nouvelles propositions de lois qui ont malheureusement toutes les chances d'aboutir autoriseront la pratique de l'avortement jusqu'à 18 semaines...

    De doctissimo.fr :

    Le fœtus à 18 semaines de grossesse

    Avec ses 20 cm et ses 240 g, bébé donne de plus en plus de coups de pied. Sa croissance reste très rapide et ses muscles poursuivent leur développement. Il mesure 20 cm et pèse près de 240 g. Ses sens continuent de s’affiner. Il possède désormais 12 à 14 milliards de cellules nerveuses. Il réagit donc de plus en plus aux stimuli extérieurs ! Amusez-vous à lui parler ou à caresser votre ventre.

    et sur passeportsante.net :

    En cette 18ème semaine de grossesse (20 SA), le bébé mesure 20 cm et pèse 240 g. Au cours de ce 5ème mois de grossesse, il va prendre 3 à 5 cm et doubler son poids.

    Le bébé alterne phases de sommeil (18 à 20 h par jour) et phases d’activité durant lesquelles il est très actif. Grâce à ses muscles qui se sont bien développés et à l’espace dont il bénéficie encore dans le liquide amniotique, ses mouvements sont de plus en plus amples et vigoureux. Il se retourne, fait des galipettes, donne des coups de pied, joue avec son cordon ombilical. Certains bébés sucent même déjà leur pouce. Parfois, une bosse apparaît sur le ventre de la future maman : il s’agit peut-être d’un pied ! Ces mouvements contribuent à la formation de ses articulations, en stimulant les cellules.

    Sa peau commence à s’épaissir, mais elle est encore très fine et laisse apparaître en transparence les capillaires. Elle est recouverte d’une substance cireuse et blanchâtre, le vernix caesosa, produit par les glandes sébacées. Ce vernis le protège du liquide amniotique et servira de lubrifiant lors de l’accouchement. Sous sa peau commence à s’accumuler de la graisse, dite « graisse brune », qui contribuera à réguler sa température après la naissance en préservant la chaleur de son corps.

    L’ossification de son squelette se poursuit.

    Il est désormais possible d’entendre son cœur avec un simple stéthoscope. De son côté, le fœtus est lui aussi de plus sensible aux sons qui l'entourent, à l'intérieur et à l'extérieur du ventre de sa maman. Il peut même sursauter face à un bruit intense.

    Il boit beaucoup de liquide amniotique, si bien qu’il a souvent le hoquet.

    La multiplication des cellules nerveuses est terminée. Elles ont atteint leur nombre définitif : 12 à 14 milliards. Les connexions entre le cerveau et les muscles se poursuivent, tout comme le processus de myélinisation qui permet la bonne transmission de l’influx nerveux entre le système nerveux central et le système nerveux périphérique. Très bientôt le cerveau sera capable d’envoyer des messages aux différentes parties du corps.

  • La destruction de l'église : "un séisme dans notre localité"

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    De Fabrice Cecchi sur le site de RTL Info :

    L'église Sainte-Marie de Lodelinsart va être détruite: "Un séisme dans notre localité!"

  • Bruges : un cas d'euthanasie infantile pratiqué sans l'accord des parents?

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    Ce cas dramatique est rapporté par la Nuova Bussola Quotidiana alors que nous n'en trouvons aucune trace dans les médias belges :

    Euthanasie infantile forcée, le scénario se répète en Belgique

    18-11-2019

    Après Charlie, Isaiah et Alfie, le scénario se répète en Belgique avec Maciej, 6 ans, souffrant de cardiomyopathie et de lésions cérébrales. Les médecins refusent d'autoriser l'obtention de nouveaux conseils médicaux et les dossiers médicaux sont inaccessibles. A présent, on assiste à la décision de retirer le ventilateur et au combat des parents qui s'y opposent. Une campagne débute qui touche aussi l'Italie.

    Jeudi, les médecins de l'hôpital Sint-Jan à Bruges, en Belgique, retireront le masque respiratoire du petit Maciej, malgré les signes évidents d'une conscience minimale qui permet à l'enfant de serrer la main, d'ouvrir les yeux et de réagir au contact de ses parents.

    Après Charlie Gard, Isaiah Haastrup et Alfie Evans, les cas d'abandon thérapeutique et de déni obstiné du droit au traitement, même dans des conditions stables qui ne sont pas liées à la phase terminale d'une maladie, continuent de se multiplier dans de nombreux pays d'Europe du Nord où la culture euthanasique a submergé les lois et les rouages ​​du système de santé.

    Maciej est un garçon de 6 ans qui a développé une forte fièvre 6 mois après sa naissance, ce qui lui a causé des lésions cérébrales. Lors de ce premier épisode grave, les médecins ont dit aux parents qu'il ne restait plus rien à faire. Cependant les organes de Maciej ont continué de fonctionner parfaitement après le débranchement des supports essentiels.

    Après un prompt rétablissement, la famille a pu ramener l'enfant à la maison. Maciej a toutefois été classé comme personne handicapée à la suite d'un diagnostic de cardiomyopathie. La famille s'est toujours efforcée de fournir les meilleurs soins possibles à son enfant, mais malheureusement, tout a changé le 3 novembre. Maciej a de nouveau été hospitalisé à l'AZ Sin-Jan à Bruges ce matin-là. Tout s'est passé comme la fois précédente avec Maciej qui avait une forte fièvre.

    Lorsque la famille est arrivée aux urgences, le même médecin, qui leur avait dit de prendre congé de leur fils quelques années plus tôt, a annoncé qu'on ne l'emmènerait pas en unité de soin, car il n'y avait aucun espoir et qu'on ne pourrait pas l'aider. Quand le père lui a demandé de notifier sa décision par écrit, les parents racontent que le médecin a changé d'avis et a décidé d'emmener Maciej dans l'unité de soin.

    Au cours de ces semaines, l'enfant a passé des tests de sevrage en respirant sans respirateur, mais les médecins insistent sur le fait qu'il n'y a plus d'espoir et qu'il doit être retiré du système de survie, même sans le consentement de ses parents. De plus, les médecins n'autorisent pas les parents à demander un deuxième avis médical. Ceux-ci n'ont toujours pas reçu de copie du dossier médical mais les médecins font pression pour que le ventilateur soit retiré le jeudi 21.

    La course contre la montre n’exclut pas de possibles interventions de la Pologne et d’autres acteurs de la communauté internationale. L'Italie est également impliquée d'une certaine manière, étant donné que la famille a donné à SteadfastOnlus mandat pour agir dans les sphères médicale, juridique, des médias et des collectes de fonds.

  • La Vierge de Banneux à l’honneur ce dimanche 17 novembre en la Basilique Saint-Pierre

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    De RTC TELE Liège :

    La Vierge de Banneux sera mise à l’honneur ce dimanche 17 novembre, à la Basilique Saint-Pierre de Rome. L’Evêque de Liège sera présent au Vatican et célébrera la messe de 10 heures avec le pape, à l'occasion de la Journée mondiale des pauvres. Dans ses bagages, il a pris plusieurs statues représentant la Vierge des Pauvres de Banneux, des cadeaux qu’il compte offrir au Saint Père.

    Le Pape François a appris l’existence du culte de Banneux par un prêtre chilien, qui revenait d’une mission en Amérique du Sud, où, dans une petite paroisse, curieusement, la Vierge des Pauvres de Banneux est vénérée… Le Pape a envoyé un émissaire à Banneux pour s'assurer du sérieux du sanctuaire, avant d'inviter une délégation liégeoise à venir célébrer avec lui cette Journée Mondiale des Pauvres.

    L’Evêque de Liège viendra à Rome avec quelques cadeaux pour le Pape François :  des copies de différentes tailles de la statue de la Vierge conforme au modèle présent au sanctuaire de Banneux : une petite en bois naturel, 65 cm, un cadeau personnel pour le Saint-Père – et deux grandes, en fibre de verre de 1,35m, que le pape remettra, par exemple à une paroisse pauvre, à Rome ou en Amérique du Sud.

    Dans la Basilique St Pierre, ce dimanche, à 10 heures, c'est bien un grand modèle qui sera présent. Cette mise à l’honneur devrait sans doute réjouir les pèlerins du sanctuaire : ils sont plusieurs centaines de milliers à se rendre chaque année à Banneux.

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