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Belgique - Page 118

  • Liège : le 6 octobre 2019 à 10h00, premier dimanche du mois en musique à l’église du Saint-Sacrement.

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 6 octobre prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois d’Arcangelo Corelli (XVIIIe siècle). 

    Le propre grégorien de la messe « Justus es Domine » du XVIIe dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Plus de renseignements, cliquez ici:

    Liège : le 6 octobre 2019 à 10h00, premier dimanche du mois en musique à l’église du Saint-Sacrement.

    Tel. 344 10 89  / email : sursumcorda@skynet.be

    _______________________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

  • 13 octobre : prière du Rosaire pour la Belgique et le monde

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    Dimanche 13 octobre 2019 à 15h00

    Le Dimanche 13 octobre 2019 à 15.00, date anniversaire de la dernière des apparitions de Notre Dame à Fatima en 1917, nous prierons le Rosaire en de nombreux endroits à travers la Belgique. Nous invoquerons Marie, notre Mère, pour la Foi, la protection de la Vie et la Paix en Belgique et dans le monde en union avec d’autres priants du Rosaire à travers le monde entier.

    La répétition des Ave du Rosaire, couronne de roses pour Marie, Reine du Ciel et de la terre, représente un temps de méditation pendant lequel nous nous laissons façonner par et à l’image de Notre Dame, miroir parfait de la vie divine.

    Avec le Rosaire, nous demandons à Marie d’intercéder auprès de son Fils Jésus pour les uns et pour les autres ; nous présentons ainsi à Dieu nos demandes, nos supplications. Il s’agit aussi d’une opportunité de nous rassembler : « Là ou deux ou trois sont réunis, je suis au milieu d’eux » Matthieu 18 :20 , de créer des foyers de prière qui pourraient connaître d’heureux lendemains.

    Pour vous aider à transmettre cette information autour de vous, n’hésitez pas à demander des affiches ou flyers lors de votre inscription en envoyant un mail à info@rosaryontheborders.be

    Si vous connaissez quelques maisons de repos, hôpitaux ou autres lieux où résident des personnes qui ne pourrons pas se déplacer et souhaiteraient néanmoins s’unir à ce moment de prière, veuillez nous communiquer pour le 15 septembre 2019 au plus tard, le nombre de ‘carnets de prière’ que vous souhaitez pour eux et l’adresse à laquelle nous pouvons vous les envoyer. Merci de préciser également le nom de l’institution où résident ces personnes pour qu’il n’y ait pas de double envoi.

    Tout don sur le compte  IBAN : BE38 9733 5179 3772 – BIC : ARSPBE22   est bienvenu pour soutenir les impressions d’affiches et de flyers, la réalisation des carnets de prière pour les personnes isolées et les frais d’envoi. D’avance, nous vous en remercions!

    Soyez nombreux à vous inscrire comme animateur ou priant à l’aide du formulaire en ligne que vous trouverez sur le site   https://www.rosaireauxfrontieres.be sous la rubrique «  Rosaire » ! Que Notre Dame vous garde et vous protège !

  • Lourdes projeté en Belgique sur des écrans à Jodoigne, Waterloo, Bruxelles et La Louvière

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    LOURDES À JODOIGNE (source)

    Ce lundi 14 octobre à 20h00, l’UP Jodoigne vous invite à la première projection en Belgique, du film « Lourdes » au cinéma l’Etoile de Jodoigne.

    Synoptique

    A Lourdes convergent toutes les fragilités, toutes les pauvretés. Le rocher de la grotte de Lourdes est caressé par des dizaines de millions de personnes qui y ont laissé l’empreinte de leurs rêves, leurs attentes, leurs espoirs et leurs peines. Le sanctuaire est un refuge pour les pèlerins qui se mettent à nu, au propre – dans les piscines où ils se plongent dévêtus – comme au figuré – dans ce rapport direct, presque charnel à la Vierge. Les réalisateurs Thierry Demaizière et Alban Teurlai sont allés à la rencontre de ces pèlerins, qu’ils soient hospitaliers ou malades, gitans, militaires ou prostitués. Ils ont écouté leurs prières murmurées et leurs vies abîmées par l’épreuve. Bien au-delà de la foi, ils ont filmé Lourdes comme un grand théâtre anthropologique où se croisent des histoires bouleversantes.

    Des échos dans la presse

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm-261593/critiques/presse/

    http://www.lefigaro.fr/vox/culture/lourdes-une-histoire-de-regard-qui-cartonne-20190604

    J’y vais !

    7€ en pré-vente et 10€ sur place - dans la limite des places disponibles

    3 autres dates en Belgique

    • 23 octobre à 20h00 au cinéma Wellington de Waterloo https://www.billetweb.fr/lourdes-seance-waterloo

    • 13 novembre à 20h00 au cinéma Stockel à Bruxelles https://www.billetweb.fr/lourdes-seance-waterloo

    • 15 novembre à 20h00 au cinéma Stuart à la Louvière http://www.cinemastuart.be/

  • Le CIL plaide en faveur de la dispense du célibat sacerdotal

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    De Pierre Granier sur Cathobel :

    Le CIL demande la possibilité d’ordination d’hommes mariés

    Face à la pénurie de prêtres, le Conseil Interdiocésain des Laïcs (CIL) estime que la dispense du célibat sacerdotal est une nécessité. Il demande donc que les évêques de Belgique puissent ordonner des hommes mariés reconnus par les communautés.

    L’ d’hommes mariés est une des réponses souvent avancées par les chrétiens pour tenter de pallier le manque de vocations en Belgique. C’est aussi la position officielle du CIL qui, dans un communiqué, plaide en faveur de la dispense du célibat sacerdotal.

    Dans son argumentaire, le CIL cite l’exemple des Églises protestantes et orthodoxes qui ordonnent des hommes mariés depuis des siècles. Il explique aussi que l’interdiction d’ordonner des hommes mariés est une singularité historique qui ne repose pas sur un prescrit évangélique. « A l’origine de l’Église, les premiers prêtres étaient mariés. Jésus lui-même a choisi Simon-Pierre comme socle de son Église; or celui-ci était marié », rappelle-t-il.

    Le CIL s’appuie également sur les prises de position répétées du cardinal Jozef De Kesel et de Mgr Jean Kockerols, relayées au Synode des évêques sur les jeunes, qui ont suscité l’espoir de pouvoir ordonner prêtres des hommes mariés. « Ceci permettrait de nouvelles vocations sacerdotales », assure-t-il, tout en reconnaissant que cela ne suffirait pas pour rencontrer tous les besoins des communautés. Mais au moins, « l’Église montrerait ainsi qu’elle est sensible aux signes des temps pour témoigner de l’Évangile et de sa joie au cœur du monde », précise le CIL. Et d’ajouter que « le célibat garde tout son sens comme expression du don de soi s’il peut être librement choisi et vécu ».

    Nécessité pastorale

    L’annonce de cette prise de position en ce début du mois d’octobre n’est pas fortuite puisque s’ouvrira dans cinq jours le synode consacré à l’Amazonie. Or, l’une des demandes principales formulées par l’Eglise catholique de cette région du monde est de pouvoir ordonner prêtres des diacres mariés pour assurer une présence dans des communautés si dispersées qu’elles ne reçoivent parfois la visite d’un prêtre qu’une fois par an. Le pape François semble ouvert à cette possibilité d’assouplir la règle du célibat « quand il y a une nécessité pastorale ».

    Sans vouloir comparer la situation de l’Eglise en Amazonie à celle dans notre pays, le CIL estime néanmoins que l’assouplissement de la règle du célibat est aussi évidente pour l’Église de Belgique. « D’ici très peu d’années, nous n’aurons pratiquement plus de prêtres au service de nos communautés. Elles seront alors privées de l’Eucharistie qui les réunit », insiste le Conseil Interdiocésain des Laïcs.

  • Sédation et euthanasie : est-ce vraiment différent ?

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Sédation et euthanasie : y a-t-il vraiment une différence ?

    30/09/2019

    Auteur / Source : Le Soir, rtbf, RTL, l’Avenir (21/09/19), hln.be (23/09/19)

    Un médecin du Centre Hospitalier de Huy (CHRH) est accusé d'avoir tué 4 de ses patients en septembre 2018 dans l'unité de gériatrie de l'institution. Ces patients ont été mis sous sédation palliative et sont décédés le même week-end. Selon le CHRH, l'équipe médicale en a été bouleversée et a dû bénéficier d'un accompagnement psychologique. Estimant que le médecin n'avait pas respecté les règles de procédure interne et que les faits étaient trop graves, l'hôpital l'a licencié dans les jours qui suivaient et a transmis le dossier au Parquet.  Une instruction par le Procureur du Roi est en cours. Le docteur est poursuivi pour assassinats, alors qu'il se défend d'avoir voulu provoquer la mort de ses patients.

    La question qui se pose à la justice est la suivante : ces sédations sont-elles en réalité des euthanasies déguisées, voire des assassinats si les patients n'avaient pas exprimé leur volonté de mourir ? Pour Maître Toller, avocat du médecin, son client est resté « dans le cadre des soins palliatifs, prévus par la loi, afin de rendre plus confortables les derniers moments de vie en attendant que le décès survienne de lui-même naturellement ».

    Précisons que l'intention de ne pas provoquer la mort ne suffit pas pour qualifier l'acte : il faut encore évaluer son processus et son résultat. (Voir à ce propos le dossier de l'IEB sur la sédation palliative)

    Lorsqu'un médecin envisage une sédation palliative, son intention doit être de soulager les souffrances réfractaires à tout autre traitement en diminuant la conscience du patient. L'intention n'est donc pas de provoquer la mort, comme c'est le cas pour une euthanasie. Le processus est lui aussi différent : pour une sédation, le médecin diminue le niveau de conscience d'un patient en fin de vie en utilisant une dose minimale efficace de sédatifs, c'est-à-dire proportionnée aux symptômes réfractaires, et régulièrement ajustée avec surveillance continue. Pour l'euthanasie au contraire, il opère un surdosage volontaire (généralement du curarisants ou barbituriques) pour garantir une mort rapide. Un surdosage de sédatifs ou de morphine peut aussi provoquer la mort. Le résultat, enfin, n'est pas le même : l'euthanasie entraîne la mort, tandis que la sédation, si elle est correctement appliquée (sans surdosage, et en toute fin de vie), ne hâte pas le moment de la mort mais laisse le patient mourir naturellement de sa maladie.

    D'aucuns se sont saisis de l'affaire en cause pour insister sur la nécessité de créer un cadre légal pour la sédation palliative avec un système d'enregistrement et de contrôle. (Prof. Distelmans, hln.be 23/09/19) Pourtant, n'est-ce pas plutôt une meilleure formation des médecins aux soins palliatifs qui permettra de s'assurer de la bonne pratique de la sédation palliative ? Rappelons que le système d'enregistrement et de contrôle des euthanasies n'empêche pas qu'un bon nombre de médecins continue à ne pas déclarer les euthanasies qu'ils pratiquent...

    Pour en savoir plus sur la sédation palliative, ses aspects médicaux et éthiques : voir le NOUVEAU DOSSIER de l'IEB « La sédation palliative : une analyse éthique pour dissiper la confusion »

  • Bruxelles (UOPC), 11 octobre : présentation du livre "Euthanasie, l'envers du décor"

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    Le Prof. Timothy Devos à l'UOPC le 11 octobre : présentation du livre "Euthanasie, l'envers du du décor"

    Ce sont huit soignants belges, professeurs d'université spécialisés en accompagnement palliatif, infirmiers et éthiciens reconnus qui tentent ensemble de dire leurs questions autour de la fin de vie, des soins palliatifs et de la pratique de l'euthanasie. Page après page, ils partagent leur vécu et leurs réflexions nées de leur confrontation aux demandes d'euthanasie et d'accompagnement en fin de vie dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie, dépénalisée depuis 2002, est aujourd'hui souvent devenue un acte banal.

    Loin de tout militantisme, ces récits de vie et de mort, évoquent l'envers du décor d'une réalité qu'il est grand temps d'évaluer avec plus de rigueur. Ces multiples regards croisés de soignants font la richesse et l'originalité de cet ouvrage, qui s'appuie aussi sur la contribution d'une médecin israélienne. Il s'adresse non seulement à des soignants mais aussi à toute personne qui s'interroge sur le sens de la mort et de la souffrance, et aussi sur cette réalité d'une loi votée en 2002 qui suscite toujours plus de questions.

    Les exposés de ces gens de terrain contiennent des exemples qu'ils ont vécus, des histoires concrètes qui permettent au lecteur de prendre conscience de la complexité des situations et des conséquences concrètes de la loi ” euthanasie “. II s'agit donc d'une contribution unique et sans doute utile pour de nombreux pays, dont la France, où la dépénalisation de l'euthanasie en fin de vie fait aujourd'hui débat.

    Entrée gratuite. Réservation souhaitée par mail via event@uopc.be.

  • 26e Pèlerinage familial de tradition à Foy-Notre-Dame

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    Foy-N-D 2019 fr.jpg

    Toutes les informations nécessaires ici:

    www.pelefoy.be 

    JPSC

  • L'excellente lettre ouverte de Jean-Jacques Durré à la députée Sophie Rohonyi sur l'avortement et la laïcité

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    De Jean-Jacques Durré sur facebook :

    Lettre ouverte à Sophie Rohonyi, députée

    Chère Sophie,

    Permettez-moi de vous appeler par votre prénom puisque nous habitons la même commune et que vous étiez venue sonner à ma porte pour tenter de me convaincre de vous apporter ma voix lors des élections communales d'octobre 2018. Vous voilà donc aussi, depuis mai dernier, siégeant au Parlement fédéral comme députée. Dans cette prestigieuse enceinte, vous avez pris à bras le corps les problèmes liées à la laïcité et à la bioéthique. C'est à ce titre que je vous écris cette lettre ouverte, non pour contrer vos idées, mais parce que je pense que vous vous trompez de combat.

    Vous vous dites athée. Je suis croyant pratiquant. Nous partons donc de postulats différents, mais notre objectif est le même, du moins je l'espère: à savoir contribuer à la construction d'une société plus juste, où l'équité devrait être prépondérante.

    Venons-en à vos récentes interventions. D'abord celle sur la dépénalisation totale de l'avortement et partant de transformer l'intervention volontaire de grossesse en simple "acte médical". C'est un dossier complexe et douloureux, dans lequel tant de critères entrent en ligne de compte. Comme tous, y compris les chrétiens, je comprends la détresse de certaines femmes face à des situations qui sont catastrophiques. Mais, ce qui me gêne dans votre proposition, c'est que vous prévoyez que le délai maximum de douze semaines pour pouvoir avorter, prévu par la loi, soit prolongé à dix-huit voire vingt-quatre semaines. Ne sauriez-vous pas que le cœur est le tout premier organe fonctionnel du corps humain, dès les débuts de la vie utérine? Le cœur d'un embryon humain se forme à partir du seizième jour de grossesse et les premiers battements apparaissent moins d'une semaine plus tard, dès le vingt-deuxième jour. Et qui dit battement de cœur, dit aussi "vie". Voilà pourquoi l'Eglise entend protéger cette vie en construction. Soi-dit en passant, car vous semblez bien mal connaître cette Eglise qui me porte, elle condamne l'acte car il met fin à la vie, mais JAMAIS la personne! Si vous connaissiez le nombre de jeunes femmes ayant recours à l'IVG qui viennent consulter ensuite un prêtre, un diacre ou même un évêque! Car c'est aussi un fait que les partisans de l'IVG occultent: la détresse de ces mères en devenir, qui interrompent leur grossesse. Comme toute militante pro-IVG vous mettez en avant "le droit des femmes à disposer de leur corps". Un droit que personne ne conteste, puisqu'ici il ne s'agit pas de cela. Ce dont il s'agit, c'est le droit à la vie d'un enfant à naître! C'est tout! Le reste n'est que sémantique.

    Vous allez plus loin encore en voulant réduire le temps de réflexion laissé pour prendre la décision d'avorter ou non. Selon la loi, un délai de six jours de réflexion au moins doit être respecté entre l’entretien préalable et l’intervention en elle-même sauf s’il existe une raison médicale urgente. Vous voulez le ramener à… 48h! Pourquoi? De peur que la patiente ne change d'avis? Pensez-vous que ce soit une décision facile à prendre? Enfin, cerise sur le gâteau si vous me permettez l'expression, vous demandez que soit aussi supprimée l’obligation d’information par rapport à l’adoption, partant du principe que "c’est infantilisant". Certes, les femmes savent que cette possibilité existe, mais lorsqu'on est dans la détresse d'une grossesse non voulue, y songent-elles? Par ailleurs, votre projet veut aussi instaurer un délit d’entrave pour ceux qui empêcheraient un médecin de pratiquer une IVG, je lis par-là que certaines institutions hospitalières d'obédience chrétienne pourraient se voir condamner pour empêcher que l'on mette fin à la vie de l'enfant en leur sein. Est-ce là votre conception de la démocratie et de la liberté de conscience de chacun(e)?

    Votre deuxième combat est celui d'inscrire le principe de laïcité dans le Constitution belge. Un thème que revient fréquemment. En Belgique, l'Etat est neutre et la séparation entre l'Eglise et de l'Etat est bien réelle. Si je m'oppose à l'inscription de la laïcité de notre Constitution, c'est parce que dans notre pays, la laïcité organisée est reconnue comme organisation philosophique non confessionnelle, à l'inverse de la France, et que ses conseillers sont payés par le ministère de la Justice, tout comme les prêtres. Pour avoir interviewé plusieurs fois Hervé Hasquin, historien, ancien parlementaire et ministre, secrétaire perpétuel honoraire de l'Académie Royale de Belgique, qui ne cache pas son appartenance à la franc-maçonnerie et ses convictions laïques, voici ce qu'il déclare: "Le principe de laïcité n'est pas nécessaire pour la bonne conduite de notre pays. La nôtre (c-à-d la laïcité) en Belgique, n’en déplaise à quelques têtes mitrées du courant laïque, est vraiment plurielle. Dès lors, à quoi servirait-il sur le plan juridique de la couler dans notre charte fondamentale ?". Et de poursuivre: "Le contexte conflictuel qui ne manquera pas de se renforcer pourrait surtout donner du grain à moudre aux islamophobes de toute espèce."

    Dans son livre intitulé "Inscrire la laïcité dans la Constitution belge ?" (Académie royale de Belgique, 140 pp., 7 €) – que je vous conseille vivement de lire -, Hervé Hasquin, se retourne contre les laïques car il estime que "le risque est réel que le combat des démocrates contre les barbares ne soit perçu comme un combat chrétien contre l’islam. Et la laïcité pourrait être instrumentalisée par les extrémistes. Le conditionnel n’est plus de mise Outre-Quiévrain : la radicalisation de certains laïques a ouvert une brèche dans laquelle s’est engouffrée la droite extrême et l’extrême droite de l’Hexagone qui ont récupéré la laïcité" (SIC). Si vous désirez réécouter les interviews radio de Hervé Hasquin, dans l'émission "En débat", vous pouvez vous rendre sur le site de Cathobel (vous ne risquez rien) ou sur rcf.be (pas de danger non plus). Elles y figurent en podcast et vous noterez au passage l'ouverture qui est la nôtre. Sa conclusion est claire (et ce sont ses mots): "Il ne faut pas inscrire la laïcité dans la Constitution!"

    Je terminerai cette missive en abordant le dernier de vos "combats": le financement des cultes. Dans l'émission CQFD, sur la RTBF en radio et en télévision - qui fut un beau moment de journalisme biaisé et trompeur dans la mesure où on interroge Caroline Sassegesser, présentée à juste titre comme chercheuse au CRISP mais en omettant de préciser qu'elle est chargée de cours à l'ULB et qu'elle a publié différents ouvrages par l'intermédiaire du Centre d'Action Laïque! – vous partez d'un chiffre pour justifier une modification du financement des cultes, à savoir celui de la fréquentation régulière des messes dominicales, soit 5%. Si on s'en tenait effectivement à ce seul pourcentage, je pourrais vous comprendre. Mais c'est faire fi de tous ces animateurs pastoraux qui ne comptent pas leur temps pour visiter les prisonniers, les malades, les personnes âgées dans les homes, les isolés, les personnes en fin de vie, les plus fragiles de notre société. Que ce soit ici ou à l'étranger. Avez-vous pensé à cela? Voilà aussi à quoi sert l'argent versé à l'Eglise de Belgique: à soulager les maux et douleurs de notre monde. Cela semble vous échapper. La fréquentation des messes et lieux de culte ne sont que la face émergée d'une immense masse de solidarité, qui se pratique sans faire parler d'elle mais dont l'importance est vitale.

    Mon âge me permet de vous donner un conseil: avant de s'attaquer à un dossier, il faut en connaître toutes les composantes. Vous ne connaissez pas l'Eglise, ni l'Evangile. C'est un droit de chacun de suivre ou non le Christ. Mais avant de vous en prendre à elle, essayez de découvrir la beauté de son message, la réalité quotidienne de ce que pratiquent les clercs et autres laïcs engagés: aimez-vous les uns les autres! C'est tout ce que je vous souhaite.

    Jean-Jacques Durré

  • Le précieux travail de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Formation de bioéthique pour les jeunes

    Les jeunes ont soif de se former sur les questions de bioéthique. C'est pourquoi l'IEB a lancé en septembre le programme "Bioethics for Millenials". Un bon groupe de jeunes vont ainsi pouvoir bénéficier d'une formation complète sur tous les thèmes que traverse la bioéthique, du début à la fin de vie. Le week-end de lancement fut un réel succès!

    Interventions et formations au sein d'institutions de soins

    Ces derniers mois, plusieurs hôpitaux et maisons de repos ont sollicité notre intervention pour répondre aux questions éthiques que se posent leurs soignants, patients ou résidents, bénévoles et aidants-proches, autour de la fin de vie.

    Formation des stagiaires

    L'IEB accueille en continu des stagiaires qui souhaitent mettre leurs compétences au service de la personne humaine tout en approfondissant leurs connaissances en matière de bioéthique. Cette vidéo vous les présente et en livre quelques témoignages ! Merci à eux, et merci à vous qui rendez possible leur stage à l'IEB.

    Le nouveau site internet de l'IEB !

    Cette plateforme entièrement renouvelée est essentielle pour mettre à disposition de tous (citoyens, dirigeants politiques, soignants, médias,...) le fruit de nos analyses et recherches. Nous voulons continuer à informer de façon fiable et complète sur l'actualité et les enjeux de bioéthique.

    Je soutiens l'IEB

  • Belgique : le culte catholique est-il "surfinancé" ?

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    De Catherine Tonero sur le site de la RTBF :

    CQFD : Le culte catholique est-il surfinancé au vu de la pratique?

    L'Eglise catholique capte environ 83% des moyens alloués aux différents cultes reconnus en Belgique, alors que moins de 10% des Belges se disent catholiques pratiquants (selon le dernier rapport annuel de l'Eglise catholique). Faut-il dès lors revoir le financement public des cultes en Belgique? C'est la question qui fait débat dans CQFD ce mercredi. Pour en parler : Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique et Sophie Rohonyi, députée fédérale DéFI, réclamant un financement plus équitable des cultes.

    Une matière jamais réformée

    Le financement des cultes en Belgique trouve son origine dans la Constitution de 1831. Fruit d'un compromis entre catholiques et libéraux, elle prévoit l'indépendance de l'Eglise et de l'Etat, mais aussi le financement public des cultes, pour l'utilité sociale qui leur est reconnue. "Quand la Belgique a été créée en 1831, elle a conservé les instruments de financement public des cultes qui avaient été mis en place sous le régime français, explique Caroline Sägesser, chargéz d'étude au CRISP, et donc nous vivons encore aujourd'hui avec des principes très largement hérités de cette époque".

    Depuis lors, plusieurs lois ont élargi la reconnaissance (et donc le financement) à d'autres cultes. Six cultes sont ainsi financés aujourd'hui chez nous: catholique, protestant, israélite, anglican, orthodoxe et islamique. Il faut ajouter à la liste des bénéficiaires la laïcité organisée, depuis 1993. Tommy Scholtès, le porte-parole des évêques de Belgique, précise à cet égard: "nous sommes le seul pays au monde où la laïcité organisée fait partie de l'organisation des cultes".

    Pourquoi nous réduire à la pratique à l'église?

    Sur un montant global de 330 à 350 millions d'euros annuels alloués au financement des cultes (CRISP), environ 83% va au culte catholique, le plus largement implanté en Belgique. Suit la laïcité organisée avec environ 10% du montant total et l'islam (6%). Une répartition que beaucoup jugent inégale, au vu du nombre de catholiques pratiquants déclarés (10%).

    DéFI, qui revendique l'inscription de la laïcité dans la Constitution, souhaite réformer le système: "accorder la majorité du financement à un culte qui n'est pas pratiqué à la même hauteur, c'est faire fi de la réalité et de l'évolution de notre société, multiculturelle et pluraliste", explique Sophie Rohonyi. "Je ne sais pas pourquoi on veut absolument nous réduire à la pratique à l'église", rétorque Tommy Scholtès.

    "Impôt philosophiquement dédicacé"

    Parmi les modèles alternatifs, celui d'un impôt dédicacé: le contribuable décide de payer une part de l'impôt à l'organisme religieux ou laïque de son choix. Deux modèles du genre sont déjà à l'oeuvre, en Allemagne et en Italie.

    On en est pas là chez nous, mais c'est une piste clairement envisagée chez DéFI, ainsi qu'un étude scientifique rigoureuse qui déterminerait qui est croyant ou pratiquant (il n'existe pas de critères de reconnaissance formalisés dans la loi actuellement).

    CQFD, Ce Qui Fait Débat, un face à face sur une question d'actualité chaque jour à 18h20 sur La Première et à 20h en télé sur La Trois.

    CQFD : Le culte catholique est-il surfinancé au vu de la pratique? (avec Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique et Sophie Rohonyi, députée fédérale DéFI, réclamant un financement plus équitable des cultes. / Partie 1 / Partie 2 / Partie 3)

  • Pourquoi faut-il un père ? Réponse à une question d’actualité pour Occidentaux sans (re)pères

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    Le Père Olivier Bonnewijn, docteur en théologie, professeur à l’Institut d’études théologiques de Bruxelles, professeur à l’IKW vous répond :

    Ref. Pourquoi faut-il un père ? “La paternité dans la Bible”

    JPSC

  • RDC : croire en Tshisekedi ?

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    Lokuta, lokuta te : coincé dans les filets du piège que lui a tendu Joseph Kabila, Félix Tshisekedi peut-il vraiment sortir de l’impasse dans laquelle il s’est fourvoyé ? Christophe Rigaud fait le point sur le site « Afrikarabia ».

    « Dans un long entretien accordé à TV5 Monde et au journal Le Monde, le nouveau président congolais est revenu sur les huit premiers mois de son mandat et sur la cohabitation à haut risque qui l’oblige à gouverner avec son ancien rival, Joseph Kabila, largement majoritaire au Parlement et dans les provinces – voir notre article. Au cours de l’interview, réalisée à l’issue de sa visite officielle en Belgique, Félix Tshisekedi élude largement les conditions contestées de sa victoire.

    Pour le nouveau président, il ne fait aucun doute qu’il a été réellement élu et que l’ancien président Kabila a obtenu par les urnes la majorité à l’Assemblée national et au Sénat. Or, les résultats des observateurs de l’Eglise catholique (CENCO) et les fuites de données de la Commission électorale (CENI) prouvent que Félix Tshisekedi est arrivé troisième du scrutin de décembre 2018, derrière le candidat de la plateforme pro-Kabila, et Martin Fayulu, le vrai vainqueur de la présidentielle.

    « Que Fayulu prouve sa victoire »

    L’alliance de partage du pouvoir conclue avant l’annonce des résultats, a permis à Félix Tshisekedi de « négocier » la présidence, en échange d’une large majorité au camp Kabila dans les principales institutions congolaises. Ce « deal » des plus inattendu a certes contribué à éviter les violences, mais il place le nouveau président dans une position très inconfortable, avec des pouvoirs limités et très encadrés par le FCC de Joseph Kabila.

    Félix Tshisekedi explique avoir dû composer avec le FCC, « se coaliser, s’allier, pour éviter les blocages inhérents à la cohabitation et pour éviter le pire », ce qui est juste. Les Congolais, s’ils ne sont pas dupes de « l’arrangement » conclu en secret entre Tshisekedi et Kabila, veulent laisser une chance au nouveau président pour tourner la page de 18 ans de kabilisme. Devant les journalistes de TV5 et du Monde, Félix Tshisekedi n’en démord pas, si « Fayulu prétend avoir gagné » les élections, « qu’il apporte les preuves de sa victoire ». Un argument étonnant au vu des chiffres révélés par la CENCO, mais surtout parce que la CENI elle-même n’a jamais publié les résultats complets du scrutin de décembre 2018 – voir notre article.

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