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Belgique - Page 54

  • Vandalisme contre le mémorial du génocide arménien à Bruxelles

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    Lu sur kerknet (Benoit Lannoo) :

    Vandalisme contre le mémorial du génocide arménien à Bruxelles

    27 AVRIL 2022

    Le lendemain de la commémoration du "Medz Yeghern", le mémorial d'Ixelles a été recouvert de graffitis anti-Arméniens.

    Het besmeurde monument voor de Armeense genocide in Brussel © Comité van de Armeniërs van België

    Le monument au génocide arménien barbouillé à Bruxelles © Comité des Arméniens de Belgique

    Dimanche dernier, pour la première fois depuis la pandémie de corona, une cérémonie de commémoration du "Medz Yeghern" ou génocide arménien a eu lieu au monument érigé sur la place Henri Michaux dans la commune bruxelloise d'Ixelles. Le génocide arménien, au cours duquel environ un million et demi d'Arméniens ont été anéantis par le régime Jeune Turc au lendemain de la Première Guerre mondiale, est commémoré dans le monde entier le 24 avril.

    Le génocide arménien a été officiellement reconnu par notre pays il y a cinq ans.

    Garo Paylan

    Mais le lendemain de la commémoration, le monument d'Ixelles a été maculé de graffitis représentant trois demi-lunes rouges et l'inscription Fuck Paylan. Garo Paylan est un membre arménien du parlement turc et a souvent été la cible de discours haineux de la part des nationalistes turcs. La négation du génocide arménien est au cœur du nationalisme prêché tant par le gouvernement turc que par de nombreuses organisations de la diaspora turque.

    Dans les milieux turcs, il n'est pas acquis de reconnaître les crimes de l'histoire de son propre pays.

    Comité des Arméniens de Belgique

    Le Comité des Arméniens de Belgique (CAB) réagit avec consternation à ce vandalisme anti-arménien, mais en même temps appelle une nouvelle fois au dialogue. Il s'agit d'une tentative d'intimidation des Arméniens de Belgique ; de nombreuses familles ont en effet fui en Belgique à cause du génocide, déclare le président Nicolas Tavitian. Je demande donc aux communautés et organisations turques de condamner ce vandalisme ; le Comité des Arméniens de Belgique est prêt à les aider à trouver les meilleures formules pour cela.

    Le gouvernement et la société civile de notre pays se rendent-ils compte de la force de la haine anti-arménienne dans les milieux turcs ? Nicolas Tavitian

  • Le sanctuaire de Scherpenheuvel (Montaigu) est en fête

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    De Dirk Vlaeyen sur le site de la VRT :

    Aucune description de photo disponible.

    Scherpenheuvel fête les 100 ans de la basilique; les festivités du couronnement

    À Scherpenheuvel, il y a beaucoup à célébrer cette année : non seulement cela fait 100 ans que l'église de pèlerinage a été élevée au rang de basilique, mais il y a aussi les fêtes du couronnement, qui sont célébrées tous les 25 ans. Des activités seront organisées dans la ville de pèlerinage tout au long de l'année.

    27 avril 2022

    Le 1er mai, la saison des pèlerinages commence traditionnellement sur le lieu de Notre-Dame de Scherpenheuvel, mais il y a plus. 2022-2023 est également une année anniversaire pour le site de pèlerinage. Le 25 août 2022, cela fera 150 ans que la statue de grâce de Notre-Dame de Scherpenheuvel a été couronnée à la demande du pape Pie IX.

    "Tous les 25 ans, nous commémorons cet événement de manière festive avec les festivités du couronnement", déclare le curé Luc Van Hilst. "C'est pour nous l'expression de notre gratitude. Non seulement parce que tant de gens venaient à Notre-Dame de Scherpenheuvel déjà à l'époque, mais encore aujourd'hui." Dans un tableau situé dans une chapelle latérale de la basilique, on peut voir comment la statue a reçu une couronne, et cette même couronne se trouve encore aujourd'hui sur la statue de la grâce. La couronne a été offerte par le pape. "Ce qui la rend si exceptionnelle, c'est que le pape lui-même a fait don de la statue", poursuit le curé. "Elle était aussi célébrée avec beaucoup d'ardeur alors en plein air avec un autel placé devant la basilique, car il y avait une foule immense."

    Une couronne faite de bijoux de pèlerins

    "Il y a plusieurs célébrations avec 2 grands moments", poursuit Van Hilst. "Il y aura beaucoup de célébrations autour du début, l'anniversaire lui-même le 25 août avec un festival folklorique. Samedi et dimanche, il y aura des célébrations avec une procession et la présence des évêques, et le cardinal sera également présent. Et un deuxième grand moment est celui où nous couronnerons à nouveau la statue. La couronne est composée de joyaux qui ont été donnés à Marie par des pèlerins au fil des ans. Le même montant que nous avons dépensé pour cette couronne, nous voulons aussi le donner à la banque alimentaire. Parce que Marie est aussi un refuge pour les pauvres", conclut le prêtre.

  • Rome : un colloque sur la figure du cardinal Suenens

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    De kath.net/news :

    Sur les traces du Cardinal Suenens

    25 avril 2022

    François : le monde se sécularise de plus en plus. Ce développement s'accélère. Nous avons besoin de disciples qui ont confiance en leur credo. Par Armin Schwibach

    Rome (kath.net/as) Un colloque sur la figure du cardinal Suenens. Le cardinal Leo Jozef Suenens (né le 16 juillet 1904 à Ixelles/Elsene, Belgique ; mort le 6 mai 1996 à Bruxelles) était archevêque de Malines-Bruxelles. Suenens a joué un rôle crucial au Concile Vatican II en tant que l'un des quatre modérateurs, avec Grégoire-Pierre Agagianian, Giacomo Lercaro et Julius Döpfner.

    Le cardinal Suenens était l'un des représentants des "réformateurs libéraux", l'une des icônes du Concile et de "l'esprit conciliaire" qui s'ensuivit. En 1969, Suenens a publiquement critiqué l'encyclique Humanae Vitae du pape Paul VI dans une interview largement acclamée. Cette critique a représenté un tournant dans la relation post-conciliaire avec le Pape et le magistère.

    L'attention et la bienveillance de Suenen s'appliquaient également au mouvement marial (Legio Mariens) et au mouvement charismatique. Cela a conduit des auteurs à parler d'une "vie dans les contraires", comme Jan Grootaers (Une vie dans les contraires : le cardinal Suenens et l'Église du XXe siècle. Dans : Herder-Korrespondenz. Volume 50/7, 1996, pp. 359-362.)

    Son reproche à Rome : la curie voulait « régner » et moins « servir ». Le cardinal voyait dans cette institution un obstacle au ministère pontifical. Il a comparé la papauté "entourée de la Curie", comme l'expliquait Alexander Brüggemann dans sa contribution "Le Père Conseil belge Léon Suenens est mort il y a 20 ans", en 2016 sur Domradio, à un chêne étranglé par des "lianes parasites".

    Suenens a participé aux conclaves de 1963 et aux deux conclaves de 1978 qui ont élu Paul VI, Jean-Paul I et Jean-Paul II.

    ***

    Discours du Pape François aux participants du colloque organisé par l'Association « Fiat » : « Sur les pas du Cardinal Suenens - L'Esprit Saint, Marie et l'Église », 23 avril 2022 :

    Je vous souhaite la bienvenue au colloque que vous avez organisé sur la figure du cardinal Suenens. Je remercie le Père Testaert pour ses aimables paroles. Je salue chacun et chacune d'entre vous avec affection et, à travers vous, j'exprime ma communion spirituelle avec tous les membres de votre Association.

    Avec vous, je remercie le Seigneur pour le travail du cardinal Suenens et de Veronica O'Brien, travail qui se poursuit dans votre apostolat aujourd'hui. Fidèle aux idées évangéliques de vos fondateurs, vous vous êtes engagé à partager l'évangile avec toute personne que la providence met sur votre chemin. Aujourd'hui, la question de l'évangélisation est au cœur de la mission de l'Église. Aujourd'hui, c'est encore plus clair. Ces deux phrases du Pape Paul VI : La vocation de l'Église est d'évangéliser ; la joie de l'Église est d'être évangélisée (cf. Exhortation apostolique Evangelii Nuntiandi, 14 ; 80). Toujours! Plus que jamais, nous sommes tous interpellés à être les protagonistes d'une Église ouverte d'esprit, guidée par l'Esprit Saint.

    Le monde se sécularise de plus en plus. Cette tendance s'accélère et nous avons besoin de disciples confiants dans leur credo et capables de partager la flamme de l'espérance avec les hommes et les femmes d'aujourd'hui. Les drames auxquels nous assistons ces jours-ci, en particulier la guerre en Ukraine qui est si proche de nous, nous rappellent que nous avons un besoin urgent d'une civilisation de l'amour. Dans le regard de nos frères et sœurs victimes des horreurs de la guerre, nous lisons le besoin profond et urgent d'une vie de dignité, de paix et d'amour.

    Comme la Vierge Marie, nous devons constamment cultiver l'esprit missionnaire pour nous rapprocher de la souffrance et lui ouvrir notre cœur. Nous devons marcher avec eux, lutter avec eux pour leur dignité humaine et répandre partout le parfum de l'amour de Dieu. « Marie est toujours présente au milieu du peuple avec l'Esprit Saint. Elle rassemble les disciples pour l'invoquer (Ac 1, 14) et rend ainsi possible l'explosion missionnaire de la Pentecôte. Marie est la Mère de l'Église missionnaire et sans elle nous ne pourrons jamais comprendre pleinement l'esprit de la nouvelle évangélisation » (Evangelii Gaudium, 284).

    Notre maison commune est secouée par de nombreuses crises. Nous ne devons pas avoir peur des crises ; Les crises nous purifient, elles nous rendent meilleurs. Sans peur ! Il faut donc construire une humanité, une société de relations fraternelles et vitales. En réalité, « les actions émanent d'une unité de plus en plus tournée vers l'autre et qui, au-delà de leur apparence physique ou morale, les considère précieuses, dignes, agréables et belles. L'amour de l'autre, par sa nature même, nous pousse à vouloir le meilleur pour sa vie. Ce n'est qu'en développant ce type de relation mutuelle que nous pourrons avoir une cohésion sociale qui n'exclut personne et une fraternité ouverte à tous » (Encyclique Fratelli tutti, 94). C'est pourquoi je vous invite

    Chers amis, l'Église a confiance en vous. Je vous mets au défi d'envoyer un message puissant à notre monde pauvre en humanité à travers vos paroles, vos actions et votre témoignage. Par la prière et la mission, puisez à la source du bien et de la vérité et, en communion avec le Christ mort et ressuscité, trouvez la force de voir le monde avec un regard positif, un regard d'amour, un regard d'espérance, avec un regard de compassion et de tendresse, avec une attention particulière aux personnes défavorisées et marginalisées.

    Je confie au Seigneur chacun d'entre vous qui assistez au Symposium et tous les membres de l'Association Fiat. Je vous bénis, vous et vos familles, de tout mon cœur. Et s'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi. Merci!

  • 1000 participants à la Marche pour la vie s'opposent à la proposition d'autoriser l'euthanasie dans la démence

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    1000 participants à la Marche pour la vie s'opposent à la proposition d'autoriser l'euthanasie dans la démence.
     
    Cet après-midi, 24 avril à 14h, la Marche pour la vie a à nouveau eu lieu physiquement au Mont des Arts à Bruxelles, après deux ans qu’on a dû la remplacer par un evenement en ligne (raison covid). Avec cette édition, qui marquait le triste 20e anniversaire de la loi sur l'euthanasie, les participants se sont opposés aux propositions avancées par les partisans de l'euthanasie pour permettre l'euthanasie également en cas de démence.
     
    La pente glissante n'a pas de fin. Nous montrons en masse que nous ne voulons pas d'une société avec une vision aussi négative de l'humanité et, une vision aussi négative de la dignité des autres êtres humains dont la qualité de vie ne correspondraient plus à une vision de la vie "parfaite". Il faut défendre les soignants et les médecins qui voient l'acte de provoquer intentionnellement la mort, s'imposer de plus en plus comme "un acte médical ordinaire", contre leur gré, dans les responsabilités du beau métier qu'ils ont choisi. 
     
    La Marche pour la Vie ne souhaite aucun compromis à cet égard. Nous demandons que de tels plans soient arrêtés immédiatement, tout autre choix est inhumain et constitue un pas de plus sur la pente glissante... Nous demandons également une réforme totale de la commission euthanasie, qui travaille de manière médiocre et ne contrôle pas effectivement si les conditions d'euthanasie ont été bien respectées. Une émission "Pano" (VRT) l'a récemment mis en lumière : la commission lui-même se prend pour le juge, n'est pas transparent et ignore les médecins qui enfreignent la loi.
     
    Avec l'INITIATIVE EUROPÉENNE ONE OF US, nous demandons également l'abandon immédiat de tout projet d'enregistrement de l'avortement en tant que droit fondamental de l'Union européenne.

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  • La Marche pour la Vie et le défi des soins palliatifs

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    De Vatican News :

    22 avril 2022

    Marche pour la vie en Belgique, le défi des soins palliatifs

    La treizième Marche pour la vie se tiendra ce dimanche 24 avril à Bruxelles alors qu’il y a vingt ans était légalisée l’euthanasie dans le royaume. Depuis, la possibilité d’avoir recours à l’euthanasie a été élargie et pourrait l’être encore. L’Église catholique rappelle dans ce contexte la nécessité de promouvoir les soins palliatifs et de choisir un modèle de civilisation basé sur la dignité de la personne humaine.

    Entretien réalisé par Xavier Sartre - Cité du Vatican

    Jamais l’euthanasie n’avait été aussi pratiquée en Belgique qu’en 2021. Selon la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, dans un rapport publié le 31 mars dernier, 2699 euthanasies ont été déclarées officiellement. Un record depuis le vote de la loi légalisant cette pratique. Près d’un tiers des personnes décédées ainsi étaient âgées de moins de 60 ans.

    Si les législateurs avaient prévu au départ de répondre ainsi à la demande de malades en phase terminale ou de personnes souffrant de douleurs physiques insupportables, ils ont ensuite élargi la loi aux mineurs ou aux personnes en situation de souffrance psychique inapaisable. Certaines voix évoquent l’élargissement de la possibilité d’euthanasie quelqu’un aux personnes démentes. Ce que refuse l’Église catholique mais aussi nombre de médecins, croyants ou non. C’est ce que tient à souligner le cardinal Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles.

    Un choix de civilisation

    «La dignité de la personne humaine ne dépend pas du fait qu’il est oui ou non conscient» rappelle le primat de Belgique. D’où «l’importance des soins palliatifs» pour «rester toujours proche du patient quand il souffre» explique-t-il, rejetant les critiques adressées à l’Église sur son soi-disant manque de «compassion»«Il faut tout faire pour adoucir les souffrances car ce n’est pas la vocation de la médecine de donner la mort, et l’euthanasie n’a pas le droit de citer dans le monde psychiatrique, car à ce moment-là, on change vraiment la vocation de la psychiatrie».

    «C’est un débat de société : qu’est-ce qui nous rend humain, qu’est-ce qui rend une société humaine», «or nous portons atteinte au fondement même de notre civilisation», insiste le cardinal De Kesel qui souhaite une alliance entre les chrétiens et toutes les personnes de bonne volonté pour promouvoir la vie.

    Entretien avec le cardinal De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles
  • Ce dimanche 24 avril : la Marche pour la Vie

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    Ce dimanche a lieu la Marche pour la Vie

    Est-ce qu'on se verra aussi dimanche?

    C'est comme si nos politiciens le faisaient exprès; justement cette semaine, un parti politique a (encore) présenté la proposition d'autoriser l'euthanasie pour les personnes atteintes de démence... ! La pente glissante n'a pas de fin. Nous devons montrer en masse que nous ne voulons pas d'une société avec une vision aussi négative de l'humanité et, une vision aussi négative de la dignité des autres êtres humains dont la qualité de vie ne correspondraient plus à une vision de la vie "parfaite". Il faut défendre les soignants et les médecins qui voient l'acte de provoquer intentionnellement la mort, s'imposer de plus en plus comme "un acte médical ordinaire", contre leur gré, dans les responsabilités du beau métier qu'ils ont choisi.

    La Marche pour la Vie ne souhaite aucun compromis à cet égard. Nous demandons que de tels plans soient arrêtés immédiatement, tout autre choix est inhumain et constitue un pas de plus sur la pente glissante... Nous demandons également une réforme totale de la commission euthanasie, qui travaille de manière médiocre et ne contrôle pas effectivement si les conditions d'euthanasie ont été bien respectées. Une émission "Pano" (VRT) l'a récemment mis en lumière : la commission lui-même se prend pour le juge, n'est pas transparent et ignore les médecins qui enfreignent la loi.

    "La commission lui-même se prend pour le juge. Elle ne contrôle pas le respect de la loi, elle l'enfreint... Les membres de la commission savent qu'ils peuvent toujours se protéger les uns des autres, cette impunité est effrayante.”

    L'ancien membre de la commission, Ludo Vanopdenbosch, a rompu l'omerta avec sa lettre de démission de la commission d'euthanasie.

    Cet événement parlera également de la déclaration du président français Emmanuel Macron, qui a déclaré en janvier vouloir inscrire le "droit à l'avortement" dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne...

    Il est très important que vous soyez là le dimanche. Soutenez-nous et soyez au rendez-vous ce dimanche au Mont des Arts à Bruxelles (près de la Gare Centrale), à ​​14h !

    Vous pouvez également soutenir la Marche en nous aidant à payer les frais. D'après notre budget et nos calculs actuels, nous avons un manque de 4.000 euros ! Chaque contribution est la bienvenue ; Si vous pensez pouvoir nous aider, nous serions très heureux de recevoir votre soutien via l'un des canaux suivants :

    J'espère vous voir alors dimanche !

    Wouter Suenens
    Président

    Je veux participer aux frais

    20 années d'euthanasie en Belgique

    Non à un « droit fondamental à l'avortement » !

  • RDC : Tristes fêtes de Pâques au Nord Kivu

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    Tristes Pâques au pied de la chaîne des Virunga et ailleurs. Lu sur le site de la Libre Afrique :

    « Quand le pape viendra, nous lui dirons nos douleurs et nos misères… » En ce week-end de Pâques, dans un site de déplacés de Rutshuru, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), Stéphanie Aziza, 25 ans, n’a pas le coeur à la fête. Depuis les récents combats entre l’armée et les rebelles du Mouvement du 23 mai (M23) dans la province du Nord-Kivu, elle est sans nouvelles d’un de ses trois enfants, perdu dans le chaos de la fuite.

    Comment célébrer Pâques, « quand en plus on n’a pas à manger? », ajoute tristement la mère de famille, un petit enfant à la main, dans la cour de l’école Rugabo, où sont réfugiés plusieurs centaines de villageois.

    Non loin de là, une autre famille trie des haricots, pour le repas du dimanche de Pâques.

    L’est de la RDC est en proie depuis plus d’un quart de siècle aux violences de multiples groupes armés. La venue du pape François début juillet à Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu, est présentée par l’Eglise catholique comme « un signe de réconfort et de paix ».

    « C’est la première fois qu’il foule notre terre, c’est une bénédiction divine », veut croire Heri Byiringiro, un autre déplacé.

    Fin mars, dans la région de Rutshuru, le « Mouvement du 23 mars », une ancienne rébellion tutsi réapparue en fin d’année dernière, s’est emparé de plusieurs collines, dont les habitants se sont enfuis vers l’Ouganda tout proche et vers le centre du chef-lieu du territoire.

    Les combats violents ont duré deux jours, se sont arrêtés une semaine et ont repris. Depuis quelques jours, c’est de nouveau l’accalmie, mais la tension est palpable, les militaires sont sur les dents.

    Samedi, à environ 6 km de Rutshuru-centre, quelques fidèles catholiques ont fêté Pâques dans la chapelle du village de Rangira, assistant à la seule messe pascale organisée dans toute la paroisse de Jomba, très affectée par les combats.

    Près du bâtiment de briques, un camp militaire a été installé, pour contrer l’avancée rebelle. Des camions remplis de soldats passent sur la route, des jeeps sont en patrouille.

    « Nous remercions le Seigneur qui vient de permettre l’arrivée de notre curé. Nous pensions qu’il était mort », déclare Dusera Nyirangorengore, tout juste revenue de Rutshuru où elle s’était enfuie.

    « Nous avons vécu le pire. Je priais, avec mon chapelet, pour que les bombes ne nous tombent pas dessus en brousse », raconte-t-elle.

    Leur curé, l’abbé Juvénal Ndimubanzi, pris dans les affrontements entre l’armée et le M23, a eu la vie sauve lorsque la force de l’ONU en RDC, la Monusco, l’a évacué, le 28 mars. Sa paroisse de Jomba est encore sous le contrôle du M23, inaccessible.

    « Prions pour les régions du monde qui souffrent de la guerre; et que la paix revienne ici chez nous, afin que les déplacés regagnent leurs villages! », déclare à l’assistance un servant, debout près de l’abbé.

    A l’heure à laquelle se déroule généralement le Chemin de Croix, une grand-messe a eu lieu vendredi à Rutshuru-centre dans l’église Saint-Aloys, à laquelle ont assisté des centaines de fidèles, recueillis et silencieux.

    Ailleurs dans le territoire, les célébrations ont été réduites. Les fidèles ont dû renoncer aux traditionnelles veillées du samedi soir, à cause de l’insécurité et de l’état de siège en vigueur depuis près d’un an dans le Nord-Kivu et la province voisine d’Ituri, qui a instauré un couvre-feu.

    Dans la modeste chapelle de Rangira, Jean-Pierre Sebaganzi, un fidèle de 45 ans, se réjouit tout de même d’avoir pu fêter Pâques, « malgré la peur »

    Ref. RDC: tristes fêtes de Pâques pour les déplacés du conflit avec le M23

    Que pensez-vous de cet article et que fait entretemps l’ancienne métropole tutélaire ?

  • Concert à Liège : le Stabat Mater de Pergolèse à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) :

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    Le samedi 7 mai 2022 à 20 heures

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    Réservation obligatoire

    par email : annesylvie.primo@gmail.com

    ou téléphone :  0475 474 155

  • Philo à Bruxelles : 26 avril; "La paresse, le vide de l'âme" avec Stéphane Mercier

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    Retrouvons-nous à la prochaine conférence de Stéphane Mercier : 26 avril à 19h30, sur la Grand-Place de Bruxelles.

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  • "Consoler, être consolé" : conférence par Anne-Dauphine JULLIAND, le 20 avril à Louvain-la-Neuve

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    Du site de la paroisse de Blocry :

    Consoler, être consolé – Anne-Dauphine JULLIAND

    Conférence le 20 avril – Socrate 10 - Louvain-la-Neuve

    Anne-Dauphine Julliand, bien connue pour son livre Deux petits pas sur le sable mouillé, a sorti récemment un nouvel ouvrage livre, Consolation (Les Arènes 2020). Nous devions la recevoir lors de la St-Valentin, le 11 février dernier, mais le décès de son fils Gaspard l’a empêchée d’honorer son engagement. Elle est maintenant disposée à venir à Louvain-la-Neuve (auditoire Socrate 10), pour une conférence qui sera intitulée : Consoler, être consolé. Elle parlera avec son cœur, comme chaque fois, et en connaissance de cause. Une leçon d’humanité, de bienveillance et d’espérance.

    Libre participation aux frais.

    Inscription souhaitée

    S'inscrire pour la conférence

    Contact : Charles Delhez sj, pour l’Unité pastorale Blocry-Louvain-la-Neuve. 0498/79.21.11

     
    « Loïc et moi sommes en paix. Nous n’avons aucune colère. Nous ne cherchons pas de réponse à ce mystère. Nous l’avons aimé de toutes nos forces, et nous l’aimons encore. » A.-D. Julliand, lors des funérailles de Gaspard, 28 janvier 2022..

    Anne-Dauphine Julliand, Consolation, Les Arènes, 2020

    Nul ne peut dire qui a le droit de se plaindre, de pleurer, de désespérer. Qu’elle qu’en soit la cause. On ne peut se faire juge de la douleur d’autrui. (p. 32)

    On nous dit souvent que nous sommes tous deux plus forts de l'épreuve que nous avons vécue ensemble. Je ne pense pas que l'épreuve consolide les couples. Au contraire, la souffrance les fragilise dangereusement. Ce qui nous renforce, sans pour autant nous rendre indestructibles, ce n'est pas d'avoir vécu le malheur ensemble, mais c'est de nous être consolés. La consolation est la plus belle manifestation de l'amour. (p. 66)

    On entend parfois ceux qui ont été éprouvés affirmer qu'ils ne voudraient pas revenir à leur vie d'avant. Que leur existence maintenant a pris une tout autre dimension. Ce qu'ils vivent désormais n'est pas la vie après la souffrance. Celle-ci n'est pas un instant qui passe. C'est leur vie avec elle. Mais une souffrance acceptée et apaisée, qui permet de mieux percevoir la beauté de la vie, parce qu'elle a été consolée. (p. 193)

  • La Marche pour la Vie 2022 aura lieu le 24 avril 2022 !

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    La Marche pour la Vie 2022 aura lieu le 24 avril 2022 !

    • 24 avril 2022
    • 14h00
    • Mont des Arts

    20 ans d'euthanasie en Belgique

    En mai, cela fera 20 ans que l'euthanasie était autorisée en Belgique. Depuis, 24.522 déclarations d'euthanasie ont été enregistrées. L'euthanasie a été légalisée pour les mineurs et certains politiques veulent l’autoriser pour les personnes incapables d'exprimer leur volonté. Ainsi, la dignité des personnes âgées, démentes, en dépression, handicapées ou malades est systématiquement bafouée. Ces dernières années, il est également devenu clair que la Commission d'évaluation de l'euthanasie ne fonctionne plus correctement et que le concept de souffrance psychologique devient de plus en plus flou. C'est pourquoi certains psychiatres demandent l'interdiction de l'euthanasie pour souffrance psychologique.

    La Marche pour la Vie demande :

    • que la Commission d'évaluation de l'euthanasie soit réformée, afin qu’un contrôle réel des euthanasies effectuées soit effectivement possible (et qu'il soit, par exemple, impossible pour les médecins membres de la commission pratiquants l'euthanasie d'évaluer eux-mêmes leurs propres dossiers, ce qui n'est pas le cas actuellement). Dans la même optique nous demandons que l'exigence d'une majorité des ¾ des membres de la commission pour transférer le dossier au Parquet soit ramenée à ¼ ;
    • qu'il soit interdit de pratiquer l'euthanasie en cas de souffrance psychique, car il est impossible de définir si la souffrance psychique est incurable, insurmontable ou inchangeable. Nous demandons également un meilleur suivi et une prise en charge concrète des personnes vivant cette souffrance ;
    • que tout projet d'euthanasie pour les personnes atteintes de démence soit purement et simplement abandonné, car ces personnes sont dans l'incapacité d'exprimer leur réel consentement et qu'il n'est pas en notre pouvoir de choisir pour elle la valeur de leur vie ;
    • qu’un réel accent soit mis sur les soins palliatifs qui sont une alternative plus humaine. Que les personnes en souffrance soient réellement entourées et suivies. Que les métiers d'accompagnement soient revalorisés pour permettre de construire un monde réellement plus digne pour demain.

    E. Macron: inscrire « le droit à l'avortement » dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne

    Le 19 janvier 2022, le président de la France, Emmanuel Macron, a demandé que « le droit à l'avortement » soit inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne parce qu’il s’agirait d’une « valeur européenne ».

    La Marche pour la Vie et CLARA Life en collaboration avec l'organisation européenne One of Us demande :

    • que l'Union européenne reste absolument à l'écart de ces questions éthiques, reste dans le cadre de ses propres compétences, et respecte la souveraineté nationale et le principe établi de subsidiarité. La réglementation de l'avortement relève de la compétence exclusive des États membres de l'UE ;
    • que l'Union européenne renonce à tout projet d'inscrire l'avortement comme un droit dans la Charte des droits fondamentaux, sachant qu'il n'y a pas et ne peut pas y avoir de « droit fondamental à l'avortement », ce qui contredit le droit à la vie internationalement établi ;
    • que l'Union européenne, si elle veut se pencher sur la question de l'avortement, mette en place de réelle solution, de réelle alternative à l'avortement (aide matérielle, crèche dans les entreprises, réelle éducation sexuelle, ...) afin que tant l'enfant à naître que la femme dans sa maternité bénéficient d'une véritable protection.
  • 5 conférences sur l'Eglise et les hérésies

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    L'objectif de ces 5 conférences est de proposer (spécifiquement aux jeunes catholiques, mais sans exclusivité) une formation spirituelle en montrant, à travers la réponse de l'Église aux hérésies (au sens large), d'une part les beautés immuables de la Vérité de la foi, et d'autre part la récidive des erreurs du passé (sous une forme plus ou moins différente). La méthode utilisée pour cela est une approche historique et théologique ; historique dans l'analyse des faits qui ont causé ou qui ont résulté des hérésies ou qui entourent celles-ci d'un contexte important (par exemple, l'arianisme et l'empire romain comme contexte et vecteur de la religion), et théologique dans le discernement de la logique des propositions hérétiques et dans la recherche des fondements de la foi défendus par l'Église au cours des âges.

    Les conférences ont lieu de 18 à 20h, soit 2 heures de conférence avec un temps de questions-réponses

    Les conférences ont pour objectif de mettre en avant la vérité par l'analyse des erreurs.

    Après chaque intervention, un temps de questions-réponses, permettra à chacun d'éclaircir les zones d'ombre restantes.

    Place des Fabriques - 1300 Wavre (la salle se situe derrière la basilique).