Belgique - Page 53
-
Bruxelles, 21 mai : "Témoigner du Christ auprès des musulmans"
-
L'euthanasie en Belgique : un modèle, vraiment ?
De Gènéthique magazine :
Euthanasie : la Belgique, un « modèle » ?
10 mai 2022L’euthanasie est autorisée depuis 20 ans en Belgique. Un pays montré en « exemple » par les promoteurs de l’euthanasie en France. Récemment, Emmanuel Macron s’est d’ailleurs déclaré « favorable à ce qu’on évolue vers le modèle belge » (cf. Présidentielles : Emmanuel Macron favorable à l’euthanasie). Léopold Vanbellingen, docteur en droit et chargé de recherche à l’Institut européen de bioéthique, répond aux questions de Gènéthique sur ce « modèle belge ».
Gènéthique : Alors que cela fait 20 ans que l’euthanasie est autorisée en Belgique, que nous apprend le dernier rapport publié par la Commission d’évaluation de la loi belge ? Le nombre d’euthanasies pratiquées se stabilise-t-il ?
Léopold Vanbellingen : La Commission fédérale d’évaluation et de contrôle publie les chiffres bruts des euthanasies déclarées tous les ans. C’est seulement tous les deux ans que la Commission publie un rapport circonstancié. Il devrait être publié dans les semaines qui viennent. A ce stade on ne dispose que des chiffres bruts.
2020 une légère baisse du nombre d’euthanasies déclarées a été enregistrée. Une « première » que les experts savaient être exceptionnelle, puisque due aux mesures sanitaires prises à l’occasion de la pandémie de Covid-19. Et en effet la progression a repris en 2021, avec, à nouveau, un nombre record d’euthanasies depuis l’adoption de la loi. Les chiffres ont été multipliés par 10 en 15 ans et continuent à progresser. En 2003, on recensait 235 euthanasies déclarées. Déjà en 2008, on en dénombrait 2359. En 2021, 2699 euthanasies ont été déclarées.
Il s’agit bien ici d’euthanasies qui ont été déclarées par les médecins à la Commission fédérale de contrôle. Mais, d’après diverses études, on estime à 25 à 35% le nombre d’euthanasies pratiquées en Belgique qui n’ont pas été déclarées, et qui sont a fortiori illégales.
G : La dépénalisation de l’euthanasie conduirait, pour ses promoteurs, à mettre fin aux euthanasies illégales. Les données dont vous venez de parler nous apprennent donc que ce n’est pas le cas ?
LV : Non, ce n’est absolument pas le cas. Le chiffre que je viens de vous donner est bien sûr un peu compliqué à analyser. Les données sont issues d’entretiens avec les médecins qui pratiquent des euthanasies, des données non officielles par définition. Ces euthanasies sont réalisées parfois avec le consentement du patient, mais en dehors des conditions fixées par la loi. Ou pratiquées sans même le consentement du patient.
Ce qu’on observe en Belgique, et plus largement dans les pays qui ont fait le choix de dépénaliser l’euthanasie, c’est qu’on n’est pas dans une espèce d’« encadrement » de ce qui se faisait avant de manière clandestine. On est vraiment dans une logique de banalisation, y compris des euthanasies non déclarées, dont le nombre continue à être important en dépit de la dépénalisation.
G : L’euthanasie a été autorisée il y a 20 ans, en mettant en avant un « encadrement » strict, des « garde-fous » qui éviteraient toute dérive. Que sont devenus ces garde-fous 20 ans plus tard ?
LV : En dépénalisant l’euthanasie, le signal qui est envoyé est un signal de normalisation de la pratique. Dans les faits cela mène certains médecins à pratiquer des euthanasies en interprétant de manière extrêmement extensive les conditions fixées par la loi. Ce qui est très intéressant à noter en Belgique est que le deuxième critère médical mentionné dans les déclarations d’euthanasie est, après les cancers, les polypathologies. Ce critère prend de l’importance d’année en année. Il représente désormais une euthanasie sur cinq. Sous ce critère, la Commission regroupe des combinaisons d’affections qui, à elles seules, ne sont pas nécessairement graves et incurables comme le prévoit la loi. C’est leur combinaison qui est invoquée pour justifier l’euthanasie. Très concrètement, ces pathologies peuvent être une baisse de la vue, de l’audition, combinée à de l’incontinence ou une difficulté à se déplacer en raison de polyarthrite. On est donc davantage face à des personnes âgées dépendantes que face à des malades en phase terminale. D’un point de vue sociétal, on assiste ainsi au développement d’une sorte de « droit à l’euthanasie » enrobé de conditions médicales qui n’en sont pas vraiment.
Par ailleurs, une logique subjective se développe. Ce que le patient dit de sa maladie, de sa souffrance va faire loi et être opposable au médecin. Cela est d’autant plus vrai qu’en même temps que la loi du 29 mai 2002 sur l’euthanasie, deux autres lois ont été votées. Une loi qui consacre un droit aux soins palliatifs, et une loi relative aux droits des patients, qui sont l’une et l’autre une bonne chose en soi. Sur la base de cette dernière loi, un patient peut légitimement refuser un traitement ou un soin, y compris un soin prescrit par le médecin pour soulager ses souffrances. Ce refus n’aura pas de conséquence sur la possibilité pour le patient d’avoir accès à l’euthanasie. Ce qui conduit à une forme de droit subjectif à l’euthanasie.
Enfin, la dépénalisation de l’euthanasie a été promue dès 2002 comme une loi de liberté. Pour ses promoteurs, les patients ne sont pas obligés d’y recourir, ni les soignants d’y participer. Mais après 20 ans de pratique, on peut constater l’impact réel de la loi. Les personnes fragilisées perçoivent leur dignité comme étant réduite, du fait de leur maladie. Dans l’hypothèse où on élargirait la loi aux personnes démentes incapables d’exprimer leur volonté, le risque est très grand de les voir réduites à leur souffrance. Quant aux soignants, même si leur liberté continue à exister en théorie, le Parlement belge a interdit en 2020 les maisons de retraite et les hôpitaux qui refusent l’euthanasie. En pratique, un soignant ne peut donc plus travailler dans un établissement ne pratiquant pas d’euthanasies. Et ils sont régulièrement soumis à des pressions implicites et à une culpabilisation parfois importante.
G : Quel est le rôle de la Commission de contrôle quant au respect de ce cadre ? S’y tient-elle ?
LV : De l’aveu même de la Commission, elle n’a pas les moyens d’effectuer un contrôle sérieux. Elle se base uniquement sur les déclarations faites par les médecins, et donc sur ce que les médecins veulent bien dire de l’euthanasie qu’ils ont pratiquée. A fortiori, la Commission n’a pas les moyens de contrôler les euthanasies qui ne sont pas déclarées. Ni les moyens, ni la volonté d’ailleurs. Les membres de la Commission pratiquent eux-mêmes des euthanasies. Ils sont donc nécessairement juges de leurs propres pratiques. En outre, la Commission compte des membres qui militent activement pour une extension continue des critères d’accès à l’euthanasie.
Au-delà de ces considérations, les chiffres montrent qu’en 20 ans de pratique, une seule affaire a été transmise à la justice. Une euthanasie qui avait fait l’objet d’une émission de la télévision australienne. Cette émission avait montré que cette euthanasie était manifestement illégale. On n’a donc pas affaire à une Commission qui contrôle mais à une instance qui avalise.
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Débats, Ethique, Politique, Santé, Société 0 commentaire -
Horion-Hozémont (dimanche 15 mai) : procession et pèlerinage à l'Enfant Jésus de Prague
-
Bruxelles, 15 mai : bénédiction d'une chapelle dédiée à saint Charles de Foucauld
-
Bruxelles : 53 églises et chapelles dégradées intentionnellement depuis 2019
Lu sur la Libre du 10 mai, p. 9 :
À Bruxelles, 53 églises et chapelles ont été dégradées intentionnellement depuis 2019
Entre 2019 et 2022, 53 églises ou chapelles ont été la cible de dégration en Région bruxelloise. L’information a été livrée par le ministre-Président Rudi Vervoort (PS) en réponse à une question écrite du député du Vlaams Belang Dominiek Lootens. Selon les chiffres du ministre-Président, 53 églises et chapelles, douze cimetières, deux abbayes et un monastère ont été dégradés intentionnellement au cours des trois dernières années. Durant cette même période, une seule mosquée a fait l’objet de dégradation, indique Rudi Vervoort.
-
Philo à Bruxelles, 17 mai : "La tactique du diable" avec Stéphane Mercier
-
A Liège, le dimanche 15 mai 2022 à 16h00 en l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy 132): "Foliamusica" entre musiciens ukrainiens et musiciens du monde
Le dimanche 15 mai 2022 à 16h00, en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) : la musique d’Ukraine et du monde fait la force
Programme
Chant, clarinette, accordéon, piano, flûte, violon et alto
Liège
Katia Novikova : Volodymyr Vermenych words by Mykola Singaivsky- Chornobryvtsi
Conservatoire Royal de Mons, les chanteurs de la classe de Thierry Migliorini :
Gong Li Peng : A.Scarlatti - Le Violette/ Forlanne
Clarisse Magalhães : WA Mozart-Un moto di gioia ./ J.Turina - Nunca Olvida
Coune Raphaël : Gluck - O del moi dolce ardor/John Dowland - Come again
Yanting Zhou : A.Scarlatti - Gia il sole sel Gange. / Jin Se Shang Yin Li
Conservatoire Royaux de Gand et de Liège
Duo de clarinettes Daryna Bachynska & Ostap Bachynska :
1 Duo Macolm Arnold – Fantasy & 2 Muczynski Robert – Duo n°2
Actuellement à l’IMEP
Matvii Merimerin violon : Bach – Adagio et fugue sol mineur
Mykhailo Bozhenko alto : Bach - Prélude suite n°2
Matvii Merimerin violon : Wieniawski - Caprice « la vélocité »
Oleksandr Kushnarev violon : Skorik - Caprice
Conservatoire Royal de Mons
Aurélien Mangwa : W.A.Mozart - Haï Gia vin to la causa ./ Mariu - Parla mi d’amore
Violette Schloessing : J.S.Bach - Buse und Reu/ R.Schumann - Abschied von Frankreich
Haendel - Extrait du Messiah O thou that tell est good tidings to Zion
Li Yong Peng : J’ai perdu mon Eurydice.Gluck/ Ch.Gounod - Le Soir
Mozart – La flûte enchantée Duo Papageno/Papagena
Actuellement à l’IMEP
Oleksandr Kushnarev- Violon solo - Bach - Siciliana et Presto
Duo : Oleksandr Kushnarev- Violon & Mykhailo Bozhenko – Alto
Haendel - Halvorsen - Passacaglia pour violon et alto
Conservatoire Royal de Mons
Duo accordéons : Vladimir Avdeychev et Stefan Fangurel
Rondo Capriccioso – Zolotarev
PAUSE
Conservatoire Royal de Mons
Tang Yongqi : Haendel (Berenice) Si tra I Ceppi /
W.A.Mozart - Der vogelfanger bon ich Ja/ Donne mie la fate à tanti.
Florence Susan : J.S.Bach - zerfliesse mein herz & J.Jongen - Bal de Fleur
Strozzi Amante lucuoce.
Liège
Anna Vahylevych clarinette :1 Poulenc Francis - Sonata & 2 Olenchik – Caprice
Conservatoire Royal de Mons
Duo accordéons : Vladimir Avdeychev et Stefan Fangurel
Rondo Capriccioso -- Zolotarev
1 J'entends pas le bruit de la ville - Shalaev
2 Airs espiègles - Viktor Gridin
Conservatoire Royal de Liège et Gand
Daryna Bachynska flûte solo : Poulenc Francis – Joueur de flûte & Berce les ruines -
Duo flûte clarinette Daryna Bachynska & Ostap Bachynska
Villa Lobos Heitor – Choros n°2
Liège
Katia Novikova : Deux chansons ukrainiennes (Himn Ukrayiny)
Conservatoire Royal de Mons
Rosenbaha Baiba : Bellini - Norma - Sgombra e la sacra selva/
W.A.Mozart - Clemens do Titus - Parto Parto
C Saint Saëns – Amour, viens aider ma faiblesse.
Pianiste accompagnatrice et répétitrice de l’ORW : Hilary Caine.
P.A.F. libre
La recette sera offerte intégralement après le concert aux musiciens ukrainiens réfugiés.
Merci à tous les participants, les professeurs et la pianiste pour leur dévouement. En partenariat avec les conservatoires royaux de Mons, Gand, IMEP et Liège, l’asbl Sursum Corda de l’église du Saint Sacrement et Michel Coes - consul de France (rendez-vous suivant à la Villa Gallery, parc de la Boverie, le dimanche 29 mai à 17h)
Cécile Leleux, directrice artistique de Foliamusica France Belgique
Rens. 0499259930 ou 04 2531262
-
Michel Schooyans R.I.P.
D'
Professeur émérite de l’Université Catholique de Louvain, Michel Schooyans n’est plus
Mgr Michel Schooyans s’est éteint mardi 3 mai à l’âge de 91 ans. Prélat d’honneur du pape, il était membre de plusieurs académies pontificales.
Photo extraite de son site internet Originaire de Braine l’Alleud, il a été ordonné prêtre pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles en 1955. Il devient docteur en Philosophie à l’Institut supérieur de Philosophie de l’Université catholique de Louvain (1958), docteur en philosophie et Lettres de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’UCL (1960) et docteur en Théologie à la Faculté de Théologie de l’Université catholique de Lisbonne (1978).
Il a mené une partie de sa carrière d’enseignant à l’université pontificale catholique de São Paulo (PUC-SP), au Brésil (1959 à 1969) où il exerçait également un ministère paroissial dans un quartier déshérité de la mégalopole. Dans le même temps, à partir de 1964, il était professeur à l’Université Catholique de Louvain. Il y enseigne la philosophie politique, les idéologies contemporaines, la morale sociale et les problèmes démographiques, thèmes sur lesquels il a écrit une vingtaine d’ouvrages. Souvent invité dans différentes universités d’Amérique latine et d’ailleurs, il a développé cette analyse qui se retrouvait dans ces ouvrages*.
« Désormais, la souveraineté des nations n’est plus qu’une simple façade » osait-il répondre
aux questions posées par l’agence Zenit en 2009.Rencontre entre Mgr Michel Schooyans et le pape Jean-Paul II (photo extraite de son site internet) Ces dernières années, Mgr Schooyans restait professeur émérite de l’Université catholique de Louvain, à qui il a donné ses archives (correspondances, etc). Il était membre de l’Académie pontificale des sciences sociales du Saint-Siège, membre de l’Académie pontificale pour la vie, ainsi que de l’Institut royal des relations internationales de Bruxelles.
(d’après Wikipedia)
Michel Schooyans, le goût de la vie
*Michel Schooyans a notamment publié:
- « La face cachée de l’ONU » (2000)
- « Le terrorisme à visage humain » (2006)
- « Les idoles de la modernité » (2010)
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Culture, Défense de la Vie, Eglise, Ethique, Foi, Livres - Publications 0 commentaire -
Quand La Libre vous emmène dans la dernière "école" des prêtres de Belgique francophone
Pour la série "Dans le secret des lieux", La Libre vous emmène dans la dernière "école" des prêtres de Belgique francophone.
Au pied de la citadelle de Namur, face au pont de l'Évêché, un site hors du temps semble isolé du reste de la ville, en raison de sa large enceinte en pierre. Rares sont les Namurois à savoir ce qu'abrite cet espace de 7.000 m², pourtant en plein cœur de la capitale wallonne.
Le calme du lieu, parfois brisé par des chants à la gloire du Christ, ne laisse que peu de doute quant à sa fonction religieuse. Les salles de classe, auditoires et bibliothèques attestent d'un lieu d'apprentissage. Un réfectoire au rez-de-chaussée de l'aile nord, des chambres où sèche du linge aux étages supérieurs, un espace de détente dans les combles de l'aile sud témoignent d'une vie en communauté.
Toutefois, il ne s’agit ici ni de la cour d'une abbaye, ni d’une faculté ou d’un internat, mais plutôt d’un peu tout cela à la fois...
Lien permanent Catégories : Belgique, Eglise, Enseignement - Education, Foi, Jeunes, Témoignages 0 commentaire -
"Philo à Bruxelles", 17 mai : "La tactique du diable" avec Stéphane Mercier
17 mai à 19h30, sur la Grand-Place de Bruxelles (Maison du Roy d’Espagne) :La tactique du diable
-
Anne Junker expose ses illustrations à l'abbaye de Brialmont (Tilff)
L'exposition d'une illustratrice passionnée, tantôt pour l'édition, tantôt pour des commandes (faire-part et autres aquarelles), dont le plus grand bonheur reste d'illustrer des images au gré de ses envies et de son inspiration.
Vernissage à l'Abbaye de Brialmont (Tilff) le samedi 7 mai, de 14h30 à 17h. L'exposition est visible du mardi 3 mai au samedi 28 mai 2022 (drink offert avec des produits du terroir)
10% du prix des illustrations seront reversés aux bonnes œuvres de l'abbaye, notamment l'accueil de familles ukrainiennes.Les infos pratiques:
Lieu : j'aurai le plaisir d'exposer mes illustrations dans le magasin de l'abbaye Notre-Dame de Brialmont. Si vous souhaitez mélanger art et nature, il y a des départs de balades depuis l'abbaye. Pour mélanger culture et culte, il y a des offices (horaires sur le site web).
Vernissage: le samedi 7 mai de 14h30 à 17h.
La boutique reste accessible aux clients du magasin durant le vernissage. Il est possible d'y faire des emplettes durant le vernissage ( livres, champignons, pains, cosmétiques, tisanes,...)
Horaires du magasin :- Le mardi de 14h à 17h
- Du mercredi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h
L'adresse :
Abbaye Notre-Dame de Brialmont,
Château de Brialmont
4130 Tilff.
(à 12 minutes de Liège)Lien permanent Catégories : Actualité, Art, Belgique, Culture, Jeunes, Livres - Publications 0 commentaire -
Grande convention ONE OF US le 7 mai 2022 à Bruxelles