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conférences, spectacles, manifestations - Page 32

  • Philo à Bruxelles - Saison 2022/2023 : Promenades philosophiques au cœur des vertus

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    Philosophie à Bruxelles à la Grand-Place

    Stéphane Mercier nous présente le nouveau cycle 2022-2023

    Video de présentation : saison 2022-2023

    Voici le programme des 9 conférences :

    ­C’était, dit-on, l’habitude d’Aristote d’enseigner la philosophie en se promenant, ou de dispenser ses leçons dans un lieu désigné pour la promenade, et c’est à ce type de promenades philosophiques que nous vous convions pour la saison 2022/2023 de Philo à Bruxelles.

    Des promenades, donc, pour l’esprit, car vous pourrez les suivre en demeurant assis, à moins que vous ne préfériez les écouter en replay en vous promenant véritablement, pour un bénéfice double du corps et de l’esprit !

    Nous vous proposons, cette année, neuf conférences sur des sujets qui tendent ensemble à explorer les conditions d’un agir vertueux animé par l’amour de la sagesse.

    Nous commencerons, dans la première conférence de ce cycle, par porter un regard sur la pensée contemporaine, pour découvrir l’imprégnation kantienne de nos esprits. Oui, nous sommes tributaires de Kant, et c’est chez Kant qu’il faut aller chercher non la source unique, mais l’une des racines de l’agnosticisme contemporain. Prendre la mesure du mal, c’est en même temps éprouver le besoin du remède, de sorte que ce diagnostic porté sur l’agnosticisme hérité de Kant, nous invitera, une fois encore, à renouer avec saint Thomas d’Aquin.

    À ce premier exposé succédera une deuxième conférence, où saint Thomas viendra couronner une antique réflexion du monde grec sur les vertus cardinales. Après avoir parlé, l’an dernier, des péchés capitaux, il n’est en effet pas inutile de déployer l’histoire des vertus qui structurent une vie équilibrée et aussi humainement réussie que peut l’escompter la nature.

    Cette centralité de la vertu nous suggérera la matière d’une troisième conférence : si la vertu est au cœur de la philosophie, c’est que la théorie n’est pas et ne doit surtout pas être déconnectée de la pratique. Le fossé entre théorie et pratique n’a pas cessé de s’approfondir depuis des siècles alors que la pensée grecque non seulement envisageait la philosophie dans sa dimension spéculative, mais considérait aussi la grave nécessité de traduire dans la pratique son enseignement. Cette idée d’une philosophie comme mode de vie est également au cœur de ce que l’on peut désigner, à l’autre extrémité du continent eurasiatique, comme la pédagogie morale inscrite au cœur de la tradition confucianiste. Cette troisième conférence proposera donc de croiser les perspectives entre Occident et Orient lointaine.

    L’idée tellement grecque d’une philosophie conçue comme mode de vie orienté vers l’acquisition de la sagesse permet de mieux comprendre, comme nous le ferons dans une quatrième conférence, pourquoi ceux qu’on a appelés les Pères apologistes, ces écrivains chrétiens du deuxième siècle, se sont efforcés de montrer et de démontrer que le christianisme, loin d’être imputable au dérèglement d’un quarteron de forcenés factieux, réalisait supérieurement l’objectif de la philosophie comme amour de la sagesse : au lieu d’une sagesse humaine, trop humaine, le christianisme est en effet l’amour de la Sagesse éternelle, de Dieu lui-même, maître et origine de toute chose.

    Parmi les philosophies antiques qui connaîtront une fortune remarquable en régime chrétien, une en particulier met l’accent sur la pratique : c’est le stoïcisme. La cinquième conférence nous permettra de suivre les étapes de cette intégration de la pensée et de la discipline stoïciennes dans le monde chrétien depuis la fin de l’Antiquité jusqu’à l’époque moderne.

    La conscience occidentale, au milieu du dix-septième siècle, est revenu quelque peu de sa fascination pour l’antique philosophie, pour se montrer volontiers sceptique. C’est à l’aspect le plus stimulant de ce recul, de cette prise de distance, que sera consacrée la sixième conférence. Suivant le mot de Pascal : « se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher » : nous parlerons de la place de l’humour, du rire ou du sourire, et certainement de la détente en philosophie.

    Dans la septième conférence, nous aborderons le problème du mal chez saint Augustin en particulier, mais, renouvelant la perspective comparatiste qui nous avait servi dans la troisième conférence, nous ferons le lien entre Augustin et Xunzi, l’un des plus remarquables et des principaux représentants de l’antique pensée confucianiste. Lui aussi, soucieux d’affronter la question du mal dans une perspective certes très différente certes de la perspective occidentale, jette sur elle un éclairage bien digne d’intérêt.

    S’agissant d’un problème de première importance, le mal nous occupera encore dans la huitième conférence, où cette fois nous verrons comment la Révélation de l’Ancien Testament, et du livre de Job en particulier, s’intègre au contexte culturel du Proche-Orient ancien pour en dépasser les antiques perspectives comme plus tard la pensée chrétienne sera le levain dans la pâte culturelle du monde gréco-romain.

    La philosophie, la pensée, la Révélation : autant d’événements qui se produisent dans le temps et nous invitent à réfléchir sur la nature du temps. Nous reviendrons à saint Augustin pour nous servir de guide dans la neuvième conférence, la dernière de ce cycle : qu’est-ce que le temps ? le temps de l’homme et celui des hommes, le temps de mon histoire personnelle, et celui de l’Histoire avec une majuscule. Les vicissitudes du temps, son passage et les modalités de son déroulement nous invitent à voir dans le temps un tremplin vers l’éternité, à suspendre le cours du temps au présent éternel et immuable de Dieu. Et cette suspension du temps nous signifiera opportunément qu’il est temps, avec cet exposé, d’achever la promenade de ce cycle pour l’année 2022-2023.

    Au plaisir de vous retrouver le mardi 18 octobre, à 19 h 30 pour entreprendre la première de ces promenades philosophiques !

    Regarder la courte vidéo de présentation­

    Retrouvons-nous le mardi prochain,
    18 octobre, à 19 h 30, pour la
    Conférence de rentrée avec Stéphane Mercier sur le thème

    Kant, marâtre de l’agnosticisme contemporain.

    Adresse
    À la Bécasse
    Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles
    salle à l’étage

    ­­­Je m’inscris­­

    Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    ­Kant, marâtre de l’agnosticisme contemporain­­­

    Kant, marâtre de l’agnosticisme contemporain

    ou : Comment conserver la santé mentale avec une belle-mère métaphorique, mais néanmoins encombrante ?

    De quoi sera-t-il question ? D’un sujet grave et sérieux, pour commencer, et strictement philosophique celui-là.

    Qui d’entre nous a lu Kant ? Moi certes un peu, quand je le devais et que je parvenais à garder les yeux ouverts devant le dénuement glacé et l’accablante technicité de sa prose, que j’avoue cependant ne connaître que par traduction interposée. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu Kant pour être kantien : ce sera le sujet de notre première conférence. Pour le dire d’un mot, Kant est la marâtre de l’agnosticisme contemporain, l’éminence grise qui, en coulisses, rend compte d’un état d’esprit largement répandu chez nous, Occidentaux, qui, à cause de Kant, nous sommes si universellement murés dans un scepticisme qui ne nous empêche pas de dogmatiser.

    De Dieu, diront en effet beaucoup de nos contemporains avec l’aplomb de ceux qui détiennent un savoir certain, de Dieu nous ne pouvons pas dire s’il est ou s’il n’est pas. Dogmatisme et scepticisme. S’agit-il de deux postures contradictoires ? Pas du tout : nous verrons, en effet, comment la pensée de Kant explique la catastrophe agnostique contemporaine. Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir ; et nous sommes, nous, beaucoup plus kantiens que nous ne l’imaginons. Heureusement, on peut sortir de l’impasse kantienne par le haut, en particulier avec l’aide de saint Thomas : le Docteur d’Aquin, le « génie intelligent » (pour reprendre l’expression du P. dominicain Charles-Damien Boulogne), nous prescrira le remède qui nous permettra de ne pas étouffer en demeurant confinés avec l’envahissante marâtre de Königsberg.

    Quand ?       Mardi 18 octobre à 19 h 30

    ?            À la Bécasse Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles Salle à l’étage

    Séance de questions & réponses à la fin de la conférence, sur place. Pour les téléspectateurs, envoyez vos questions par chat, en direct sur YouTube ou par SMS, Telegram, Signal, emailformulaire de contact etc.)

    Mardi 15 novembre : Petite histoire des vertus cardinales, de Platon à saint Thomas.

    Mardi 13 décembre : Progrès spirituel et discipline de vie en Orient et en Occident : perspectives croisées.

    Agenda - Philo à Bruxelles

  • Liège : les Jeunes musiciens du Judd School (Kent, UK) vous invitent à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège) le samedi 22 octobre 2022 à 17h00. Entrée libre.

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    Liège

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    Un concert pour toutes les familles, le samedi 22 octobre 2022 à 17 heures:

    Musique classique et chorale par les jeunes musiciens de la Judd School du Kent (U.K.)

    Oeuvres de Bach, Vaughan, Williams, Poulenc, Strauss

     Entrée libre 

    Plus de renseignements :

    sursumcorda@skynet.be  Tel 04 344 10 89 •

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  • Bruxelles, 20 et 21 octobre : "Vous serez comme des dieux", pièce de théâtre de Gustave Thibon par les Compagnons de la Toison d'Or

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    Vous Serez Comme Des Dieux

     La troupe de théâtre 

    Les Compagnons de la Toison d'Or 

    vous invite à assister à son interprétation de

    " Vous serez comme des dieux "

    de Gustave Thibon.

    Mise en scène par Valérie de la Rochefoucauld

    Imaginez un temps où la mort est abolie par les exploits techniques humains et où les êtres autorisés à vivre sont ceux fabriqués en laboratoire.

    L'héroïne de cette pièce, Amanda, malgré l'amour sincère et partagé avec Helios, refuse ce monde parfait où le bonheur sans angoisse est imposé à tous.

    Elle réussit à déjouer intérieurement les effets du sérum de persuasion et mène ceux qu'elle aime sur le seul chemin qui lui semble vivable, souhaitable et juste.

    Plongez dans cet univers à l'aide d'un répertoire mystique très fort dont se saisissent les jeunes comédiens que ces thèmes n'intimident pas, de par la force même de leur jeunesse.

    Teaser - Vous serez comme des dieux 20-21/10/2022

    Informations pratiques

    Jeudi 20 octobre 2022

    18h30 Apéro-dinatoire

    20h Représentation

    Vendredi 21 octobre 2022

    18h30 Apéro-dinatoire

    20h Représentation

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    Réservez vos places en envoyant un e-mail à l'adresse suivante :

    vousserezcommedesdieux@gmail.com

    Vous recevrez un e-mail de confirmation de votre réservation.

    Participation aux frais : 10€ 

    Paiement sur place en espèce ou à l'avance par virement:

    Bénéficiaire : Les Compagnons de la Toison d'Or

    IBAN : BE20 0689 4474 4156

    Communication : Prénom Nom + date de la représentation + nombre de places réservées

  • « Et si Dieu existait ? » : grande Conférence et public rayonnant hier jeudi 6 octobre à 20h à l’Université de Liège

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    Hier, jeudi 6 octobre, s’est tenue la Grande conférence « Et si Dieu existait ? » dans la prestigieuse salle académique de l’Université de Liège. Les deux conférenciers Olivier Bonnassies et Michel-Yves Bolloré sont les co-auteurs du best-seller « Dieu, la science, les preuves », vendu à plus de 200.000 exemplaires.

    D’entrée de jeu, le modérateur, Emmanuel Tourpe, a fait référence aux critiques formulées contre le livre, et a demandé s’il était judicieux d’utiliser l’expression « preuve de l’existence de Dieu ». Les auteurs insistent sur la signification du vocable ‘preuve’ : un ensemble d’arguments concordants et convaincants. Contrairement aux preuves absolues existant dans des sciences abstraites comme les mathématiques, les preuves relatives à la vie réelle laissent une marge de liberté pour se laisser convaincre ou non.

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    Bolloré 221006-les-deux-conférenciers.jpgOlivier Bonnassies cite Louis Pasteur (et Francis Bacon) : « Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène ». Parmi les cent citations de savants, du chapitre douze du livre, Michel Bolloré lit celle du Prof. George Wald (de Harvard), prix Nobel de médecine en 1967 : « Il n’y a que deux façons d’envisager l’origine de la vie ; l’une est la génération spontanée se poursuivant par l’évolution, l’autre c’est une création surnaturelle, œuvre de Dieu. Il n’y a pas deBolloré 221006-Tourpe-devant-conférenciers.jpg troisième possibilité. La génération spontanée de la vie à partir de la matière inerte a été scientifiquement infirmée par Pasteur et d’autres, il y a 120 ans. Ceci nous laisse avec la seule conclusion que la vie a été créée par Dieu. Cela, je ne l’accepterai pas pour des raisons philosophiques, parce que je ne veux pas croire en Dieu. En conséquence, je choisis de croire en ce que je sais être scientifiquement impossible : la génération spontanée conduisant à l’évolution. »

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    Le public, composé de 275 personnes, était rayonnant devant les arguments de haut vol, mais pédagogiques, brillamment proposés par les conférenciers, tous deux ingénieurs et philosophes. Il y avait Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, et le chanoine Jean-Pierre Pire, doyen de Liège. Toutes les tranches d’âge étaient bien représentées.

    La soirée était l’initiative conjointe de cinq associations liégeoises : L’Union (Cercle royal des étudiants catholiques de Liège), RCF, Île-de-Meuse, Sursum Corda, Calpurnia. Une belle expérience de réflexion sur la question de l’existence d’un Dieu créateur ! L’enregistrement audio et visio sera accessible via la page internet : https://iledemeuse.be/et-si-dieu-existait/

    Contact :

    Jean-Paul Pinon, info@iledemeuse.be  0497 52 77 51

  • L'évêché de Liège est-il favorable à l'adoption par des couples homosexuels ?

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    A chacun de s'en faire une opinion...

    Et l'évêque de Liège, qu'en pense-t-il ? Pourrait-il nous rappeler quel est l'enseignement de l'Eglise en la matière ? Que disent les actes émanant du magistère concernant les unions homosexuelles et l'adoption d'enfants par des personnes du même sexe ? Monseigneur est-il d'accord pour que des expositions soient organisées dans la cathédrale pour y jeter la confusion en présentant toutes les formes de couples et d'assemblages "familiaux" comme autant d'expressions équivalentes de l'amour ?

  • Une église de Tournai accueille des festivités très peu catholiques autour de la mort

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    Puede ser una imagen de texto que dice "15 OCT. FESTIVAL autel des morts mexicain participatif MORT ateliers tout public concerts projections installations procession spectacle bouffe mexicaine visites QUI QUITUE maquillages spectacles lectures atelier d'écriture apéroooo fiesta! Tournai 1er NOV. achtli 20 22 SRE RE GA RA GE TAAT EVITRINE MômA LA GROTTE DEL'ESCAUT mufim"

    Puede ser una imagen de texto que dice "Durant plusieurs jours et dans différents lieux de Tournai, découvrez diverses propositions artistiques autour de la mort. Célébrez la vie en pensant a vos morts! Au centre du festival l'élaboration d'un autel des morts participatif dans la tradition mexicaine à l'église St Nicolas. Comment participer Mer. 26 Jeu. 27+ Vend. 28 OCT. 2022 àl'église Saint-Nicolas de 17Ha20H 20H On vous reçoit pour récolter ph de vos défunts, des bougi des fleurs, des crănes, des papel picado, des objets qu'ils ont aimé manger, boire, fumer, etc. pour les place sur l'autel ls puissent se servir tiendrons pour vous"

    Cet évènement aura lieu dans une église du XIIIème siècle, l'Eglise Saint-Jacques de Tournai, Belgique. Cette église est toujours en fonction pour la messe dominicale etc. Dans le cadre de la période qui précède la Toussaint, nous avions Halloween depuis plusieurs années malheureusement mais maintenant, voici qu'arrive le culte mexicain de la Santa Muerte. L'Eglise catholique condamne fermement ces pratiques, les qualifiant de "culte du diable". En 2009, elle a décrété que toute prière adressée à Santa Muerte était un pêché. Le gouvernement mexicain a refusé d'accorder au culte le statut de religion officielle, et les fidèles de Santa Muerte sont souvent assimilés à des hors-la-loi et trafiquants de drogue. Malgré cela, la dévotion populaire envers la sainte macabre ne cesse de croître.

    On pourrait espérer que l'évêque du lieu fasse preuve de plus de discernement avant d'autoriser la tenue de pareilles festivités dans une église.

  • Marche pour la vie à Salzbourg; le plus fondamental des droits de l'homme est le droit à la vie

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    Lu sur kath.net/news :

    Marche pour la vie à Salzbourg -Le plus fondamental des droits de l'homme est le droit à la vie.

    5 octobre 2022

    Salzbourg (kath.net/pm) La "Jeunesse pour la vie" ne se lasse pas de descendre dans la rue pour défendre le droit humain le plus fondamental : Le droit à la vie de chaque être humain. Après sa traditionnelle action estivale, le Pro Life Tour et le lancement des "40 jours pour la vie" à Vienne, elle a mobilisé environ 300 manifestants samedi dernier, le 1er octobre, à Salzbourg.

    La marche a débuté par la célébration de la sainte messe à l'église catholique grecque ukrainienne de St. Markus. Le Dr Manfred Müller, qui est notamment l'auteur du livre "Mehr Licht - Heilung nach Wunden einer Abtreibung" et membre du comité directeur des "Prêtres pour la vie", a célébré avec les participants à la marche. "Le premier et le plus fondamental de tous les droits est le droit inviolable à la vie de tout être humain innocent". C'est en ces termes que Müller a cité l'encyclique Evangelium vitae du pape Jean-Paul II.

    Aujourd'hui, le plus grand destructeur de la paix est le cri de l'enfant innocent qui n'est pas encore né.

    A la fin de la sainte messe, une jeune femme s'est avancée : Myroslava Mashkarynets, porte-parole de la "Jeunesse pour la vie". Cette Autrichienne d'origine ukrainienne a souligné qu'elle était très touchée de célébrer la messe de la Marche pour la vie précisément dans l'église ukrainienne gréco-catholique. Depuis le début de la guerre, elle travaille en étroite collaboration avec des réfugiés et craint également pour les membres de sa famille vivant en Ukraine. Sans vouloir minimiser la souffrance des personnes vivant dans la guerre, elle a souligné qu'il existe également une souffrance indicible en Autriche. Elle a lu une citation tirée du discours de Mère Theresa pour le prix Nobel de la paix :

    "Le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui est le cri de l'enfant innocent à naître. Si une mère peut assassiner son propre enfant dans son propre sein, quel pire crime y a-t-il que de s'entretuer ? ? Mais aujourd'hui, des millions d'enfants à naître sont tués, et nous ne disons rien. ? Pour moi, les nations qui ont légalisé l'avortement sont les pays les plus pauvres. Ils ont peur des petits, ils ont peur de l'enfant à naître".

    Mashkarynets a appelé à la solidarité, non seulement avec les personnes frappées par la guerre, mais aussi avec les enfants à naître, leurs parents et leurs familles.

    Anna a ouvert notre cœur à l'amour

    Malgré la pluie battante, les quelque 300 participants à la marche ont répandu une véritable joie de vivre dans les rues du centre-ville de Salzbourg avec des pancartes colorées portant des inscriptions telles que "Droits de l'homme avant et après la naissance", "Aime-les tous les deux" et "Souris s'il te plaît, ta mère a choisi de t'aimer". Un jeune homme, qui a lui-même été confronté involontairement au thème de l'avortement, a livré un témoignage touchant. Lui et sa femme avaient décidé de donner la vie à leur enfant Anna, atteinte de trisomie 13, contre l'avis des médecins.

    "Que l'enfant soit avorté, c'est votre femme qui décide !", se souvient le père en évoquant les paroles douloureuses et insensibles du médecin. "Votre enfant ne survivra pas à la 30e semaine de grossesse et 90% des femmes mettraient fin à leur grossesse si elles étaient à votre place", ajoutait-on. Contre le pronostic des médecins, Anna était une battante qui a dépassé toutes les attentes et a survécu à la grossesse et à l'accouchement.  Les parents ont pu passer encore près d'un an avec leur enfant bien-aimée avant qu'elle ne s'endorme paisiblement. "J'aimerais encourager tous les parents confrontés à un pronostic similaire. Choisissez la vie. Notre Anna a appris à nous aimer inconditionnellement", a déclaré le jeune père.

    Pleins d'espoir, de couleurs et de vie - par cette attitude, les participants à la marche veulent encourager et montrer aux femmes et aux hommes en conflit avec leur grossesse : Tu n'es pas seul ! Il y a toujours des alternatives à l'avortement !

    Le courage de tenir un discours public dans notre société fait défaut !

    En Autriche, l'avortement est dépénalisé jusqu'à la douzième semaine de grossesse. Après la douzième semaine de grossesse, les bébés peuvent être avortés jusqu'au début des contractions de l'accouchement, si l'on soupçonne par exemple un handicap. Dans les débats publics, le sujet est souvent abordé de manière subjective, en raison de l'absence de statistiques objectives et de recherches sur les motifs de l'avortement en Autriche. En outre, on ne sait pas ce qu'il advient des restes des embryons.

    Les associations de protection de la vie, comme la "Jeunesse pour la vie", insistent depuis des années sur la collecte de données précises et sur une meilleure information sur le thème de l'avortement, afin de mieux soutenir les femmes et les hommes en conflit avec leur grossesse et de les protéger contre l'avortement. Par des actions telles que la "Marche pour la vie", la "Jeunesse pour la vie" revendique l'inclusion, même avant la naissance, et souhaite renforcer la capacité des femmes à décider pour leur enfant. La "Jeunesse pour la vie" ne cesse d'attirer l'attention sur le fait qu'il existe de nombreux problèmes et "points aveugles" autour du thème de l'avortement, auxquels la politique, mais aussi la société, doivent s'attaquer.

    Photo : Marche pour la vie Salzbourg 2022 (c) Eduard Pröls/Jeunesse pour la vie

  • Horion-Hozémont, 16 octobre : journée de prière pour les vocations sacerdotales

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    Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague - Horion-Hozémont, BelgiqueJournée de prières pour les vocations sacerdotales le 16 octobre 2022

    Le dimanche 16 octobre 2022, le Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague de Horion-Hozémont organise une journée de prières pour les vocations sacerdotales.

    Celle-ci sera animée par le Père Emeric Colas des Francs, Supérieur de la Société Saint Jean-Marie Vianney (Séminaire de Ars).

    Voici le programme :
    10h30 : Messe solennelle

    12h00 : Pique-nique à la salle d’accueil des pèlerins (merci de nous avertir de votre présence)
    15h00 : Pèlerinage

    Par l’intercession du Saint Curé d’Ars, que le Seigneur suscite de nombreuses vocations sacerdotales !

    Renseignements :
    Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague

    Place du Doyenné
    4460 Horion-Hozémont (Belgique)
    Le Sanctuaire est ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 9h à 18h (17h en hiver)
    Secrétariat : 0032 (0)4 250 10 64
    Accueil des pèlerins (Sœurs Amantes de la Croix) : 0032 (0)4 384 40 73
    jesusdeprague.be
    contact@jesusdeprague.be

  • Des nouvelles du 14ème Congrès mondial des familles à Mexico

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    D'ifamnews.com :

    Résumé de la première journée du Congrès mondial des familles

    Les blessures du cœur guériront lorsque nous ne serons plus traités comme des objets : Christopher West

    3 octobre 2022

    Tous les êtres humains ont des blessures dans l’âme parce que la société a pris l’habitude de les traiter comme des objets, a déclaré Christopher West, conférencier et auteur catholique renommé.

    Au début de la deuxième journée du XIVe Congrès mondial des familles, l’expert en théologie du corps a souligné l’importance de connaître l’origine de l’être humain et son destin dans la vie : “nous ne ferons que tourner en rond, totalement désorientés, si nous ne regardons pas le soleil, qui est de regarder droit vers Dieu”.

    Ángel Espinosa de los Monteros, un légionnaire du Christ, qui a déclaré : “Les responsables des inégalités sociales, les idéologies, les guerres, ce sont des personnes dramatiquement malades”.

    Dr. Cecilia Blanchet Pezet, dans sa présentation, a souligné comment la technologie a envahi la dynamique familiale et le dialogue familial s’est perdu, et a invité les personnes présentes à élever des enfants qui changeront l’histoire de l’humanité pour le meilleur.

    “Toutes les cinq minutes, un chrétien est tué, cela doit cesser”, a déclaré Christophe Machard, président du French Riviera Institut, qui a affirmé que la liberté des chrétiens de vivre en paix et un droit politique fondamental et que la persécution religieuse est une source de cultures toxiques.

    Enrique Rojas a également participé à une table ronde sur le thème “Comment concevoir une famille stable”, tandis que le panel était composé du père Guillermo Serra, du pasteur Cash Luna et de Tarek Shaban, qui ont déclaré que “l’Islam préserve la famille, il ne veut pas qu’elle se fragmente”, et ont également affirmé que l’Islam lutte contre toute forme d’extrémisme.

    L’un des panels les plus attendus était “Famille et divertissement”, auquel ont participé Tamara Falcó, Juan Manuel Cotelo, Neal Harmon et Eduardo Verástegui.

    Le programme de la journée a été complété par des présentations simultanées de Nicki et Sila Lee, Jason Evert, Ron Deal, Maribel German, Jesús Amaya, Julia Borbolla, Meg Meeker, Miguel Moreno, Valeria Arellano, Ivette Laviada et Lucy Budnik.

    Informations complémentaires et matériel multimédia www.wcfmexico.org

  • Liège : à l’église Saint-Christophe, trentième anniversaire de la présence de la Communauté africaine

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    Pour rappel, ce dimanche 2 octobre à 11h30, la messe anniversaire sera célébrée par Mgr Jean-Pierre Delville. Elle sera suivie à 14h00 d’un repas festif organisé au Collège Saint-Servais (entrée par la rue Trappé).

    L’église Saint-Christophe située au cœur de Liège, dans le quartier Saint-Gilles, est classée depuis 1837.

    Elle héberge, en plus des paroissiens, la communauté africaine de Liège qui regroupe des fidèles de plusieurs pays d’Afrique.

    La messe dominicale est assurée par un prêtre africain, accompagné par une chorale africaine qui donne aux célébrations une ambiance non seulement festive mais aussi recueillie comme le montre cette vidéo de l’adoration eucharistique:

  • Liège, 6 octobre : "Et si Dieu existait"; grande conférence avec Olivier Bonnassies et Michel-Yves Bolloré

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  • "Kant est la marâtre de l’agnosticisme contemporain" (Philo à Bruxelles, 18 octobre)

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    Kant, marâtre de l’agnosticisme contemporain

    ou : Comment conserver la santé mentale avec une belle-mère métaphorique, mais néanmoins encombrante ?

    De quoi sera-t-il question ? D’un sujet grave et sérieux, pour commencer, et strictement philosophique celui-là. Qui d’entre nous a lu Kant ? Moi certes un peu, quand je le devais et que je parvenais à garder les yeux ouverts devant le dénuement glacé et l’accablante technicité de sa prose, que j’avoue cependant ne connaître que par traduction interposée. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu Kant pour être kantien : ce sera le sujet de notre première conférence. Pour le dire d’un mot, Kant est la marâtre de l’agnosticisme contemporain, l’éminence grise qui, en coulisses, rend compte d’un état d’esprit largement répandu chez nous, Occidentaux, qui, à cause de Kant, nous sommes si universellement murés dans un scepticisme qui ne nous empêche pas de dogmatiser.

    De Dieu, diront en effet beaucoup de nos contemporains avec l’aplomb de ceux qui détiennent un savoir certain, de Dieu nous ne pouvons pas dire s’il est ou s’il n’est pas. Dogmatisme et scepticisme. S’agit-il de deux postures contradictoires ? Pas du tout : nous verrons, en effet, comment la pensée de Kant explique la catastrophe agnostique contemporaine. Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir ; et nous sommes, nous, beaucoup plus kantiens que nous ne l’imaginons. Heureusement, on peut sortir de l’impasse kantienne par le haut, en particulier avec l’aide de saint Thomas : le Docteur d’Aquin, le « génie intelligent » (pour reprendre l’expression du P. dominicain Charles-Damien Boulogne), nous prescrira le remède qui nous permettra de ne pas étouffer en demeurant confinés avec l’envahissante marâtre de Königsberg.