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conférences, spectacles, manifestations - Page 38

  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie

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    Suite à la fermeture du site français « Pro liturgia », l’Institut belge Docteur angélique a demandé à son fondateur, Denis Crouan, de donner les fruits de plus de 20 ans de travail à travers un cours complet de liturgie, posté sur Internet à l’usage de chacun.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE - 2022

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

    Liturgie 1- Qu’est-ce qu’une liturgie de façon générale et plan de ce cours, par Denis Crouan (35 mn)  

    https://youtu.be/CUJD8S4Dn9A   

    Cette leçon introductive définit ce qu’est la liturgie et donne le plan général de ce cours.  

    Définition de théologie scientifique : « Une œuvre de beauté venant du peuple et tournée vers Dieu à travers des rites » 

    Définition en théologie mystique : « Le chant de l’épouse (l’Eglise) qui, portée par l’Esprit Saint, s’adresse à l’Epoux (Dieu) et reçoit en retour des grâces de Dieu ». 

    La liturgie est donc accompagnée et trouve sa valeur dans quatre qualités : « amour et respect, effacement de soi et transparence ». Sans ces valeurs inséparables, la liturgie est un chant mort. 

  • Philo à Bruxelles, 22 février : "L'envie et la jalousie; Echec et mat!"

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  • Adèle serait-elle transphobe ?

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    De Robert Siedlecki sur International Family News (IFAM) :

    Adele accusée d’être “transphobe” après son discours aux British Music Awards

    La chanteuse britannique proclame aux BMA's "J'aime vraiment être une femme !". Si elle a bien reçu le mémo indiquant que la cérémonie de remise des prix est devenue "neutre en termes de genre", les woke lui ont rappelé que le non-respect de cette règle ne restera pas impuni.

    Prenons l’exemple de la récente cérémonie musicale des Brit Awards qui s’est tenue à Londres le 8 février 2022. Afin d’apaiser la communauté LGBT radicale, la cérémonie a décidé cette année de supprimer les catégories “hommes” et “femmes” et de les remplacer par des catégories neutres. Par exemple, il n’y aurait plus de prix pour le “meilleur artiste masculin” et le “meilleur artiste féminin”, mais seulement un prix pour “l’artiste de l’année”.

    Pourquoi ont-ils fait ce changement ? Pour s’assurer que les personnes qui ne s’identifient ni à un homme ni à une femme ne soient pas “exclues” de l’attribution des prix. Comme l’explique le site web des Brit Awards :

    “Les BRIT confirment que pour le spectacle de 2022, ils abandonneront les catégories féminine et masculine, et lanceront de nouveaux prix pour l’artiste de l’année et l’artiste international de l’année, célébrant les artistes uniquement pour leur musique et leur travail, plutôt que sur la façon dont ils choisissent de s’identifier ou sur la façon dont les autres peuvent les voir, dans le cadre de l’engagement des BRIT à faire évoluer le spectacle pour qu’il soit aussi inclusif et pertinent que possible.”

    Maintenant que l’événement a éliminé les catégories fondées sur le sexe et que le lobby LGBT radical semble avoir été apaisé, plus rien ne peut offenser les woke, n’est-ce pas ?

    Et bien non!

    Et pourquoi ? Parce que la cérémonie ne savait pas à l’avance que les lauréats pourraient dire quelque chose d’apparemment inoffensif qui pourrait néanmoins offenser les militants transgenres radicaux. Et quelle était la déclaration offensante d’Adele, une superstar britannique elle-même appartenant au courant woke, qui a remporté les prix de la chanson de l’année, de l’album de l’année et de l’artiste de l’année ? En acceptant son prix d’artiste de l’année, elle a déclaré :

    “Je comprends pourquoi le nom de ce prix a changé, mais j’aime être une femme et être une femme artiste – vraiment ! Je suis très fière de nous, vraiment, vraiment, je le suis.”

    Juste après qu’Adele a prononcé ces mots, la foule transgenre radicale est entrée en action pour l’attaquer parce qu’elle osait dire qu'”être une femme” signifie en fait quelque chose, qu’une “femme” est en fait quelque chose d’unique et de spécial. Un militant transgenre qui se décrit comme un “féministe convaincu” a immédiatement attaqué Adele pour avoir été une TERF (une féministe radicale trans-exclusive) :

    “S’il vous plaît, non ADELE ne peut pas être une TERF “

    Un autre activiste transgenre radical a tweeté:

    “Qui aurait cru que #Adele était une transphobe et utiliserait sa plateforme pour appeler à la destruction de la communauté trans. Surtout les adolescents désorientés.”

    Heureusement, et c’est inhabituel en cette ère de wokisme, les gens ont ignoré leurs craintes de la foule woke et ont pris la défense d’Adele. La féministe et militante pour les réfugiés Ohjali Rauf a tweeté:

    Debbie Hayton, journaliste et enseignante, a défendu Adele dans le Spectator. Hayton a d’abord abordé le fait qu’Adele soit traitée de TERF :

    “Adele a été qualifiée de Terf, ou féministe radicale trans-exclusive, sur Internet. Terf, bien sûr, est l’insulte lancée aux femmes qui défendent leur sexe… JK Rowling, Rosie Duffield, Kathleen Stock et d’autres femmes ont également été étiquetées ainsi. Ces femmes talentueuses ont été poursuivies et persécutées sans pitié, simplement pour avoir défendu leur sexe. J’ai dit “femmes” délibérément. Quoi que la police de la pensée veuille nous faire croire, elle sait certainement faire la différence entre les hommes et les femmes lorsqu’elle déclenche ses attaques.”

    Bien qu’Adele ait probablement des jours difficiles devant elle, Mme Hayton l’a exhortée à rester ferme dans la défense des femmes :

    “Les jours à venir risquent d’être difficiles pour Adele. La tentation de s’excuser pour des idées apparemment fausses pourrait être énorme. Mais les critiques de la police du genre ne seront probablement pas satisfaites par des excuses, il est donc vital qu’elle tienne bon : Le message d’Adele aux femmes et aux jeunes filles était inspirant. Une femme – qui a vendu des dizaines de millions d’albums – a dit au monde qu’elle était fière d’être une femme. C’est quelque chose à célébrer, pas à condamner.”

    La célèbre artiste Birdy Rose, qui s’est publiquement opposée à la compétition sportive entre hommes biologiques et femmes, a critiqué les détracteurs d’Adele :

    La meilleure chose à propos de la situation d’Adele est qu’elle montre que tout ce qu’une femme doit faire pour être traitée de “terf” est de reconnaître son propre sexe. Cela montre à quel point la barre est basse et à quel point le prix à payer est élevé pour une femme qui dit la vérité sans se demander d’abord si des hommes dérangés sont d’accord avec elle.

    Dans le magazine Evie, c’est Gina Florio qui a le mieux résumé cette non-question concernant Adele :

    “Ce n’est que dans une société à l’envers où nous avons jeté le genre au bord de la route dans un accès de folie que nous verrions une artiste féminine sous le feu des critiques pour avoir simplement déclaré : “J’aime être une femme”. Adele n’a pas encore répondu à la controverse, mais nous espérons qu’elle ne le fera jamais, parce qu’en fin de compte, c’est un non-sujet qui ne mérite même pas une minute de son attention. C’est une artiste féminine, point final. Et il n’y a absolument rien de mal à embrasser cela et à l’apprécier.”

    Nous y sommes. Une cérémonie britannique de remise de prix musicaux, qui s’est complètement transformée en wokisme en abandonnant les catégories masculines et féminines, est toujours attaquée par la foule LGBT radicale pour le commentaire d’un lauréat qui a reconnu le caractère unique des femmes. Et ironiquement, la personne qui a fait ce commentaire est une partisane connue d’une grande partie du programme LGBT. Mais nous sommes dans un monde “à l’envers” où la réalité est niée de manière flagrante par les militants woke. Espérons qu’Adele reste forte et refuse de céder au lynchage des LGBT. Les femmes sont importantes. Les femmes sont uniques. Les femmes ont besoin d’être valorisées. Nous ne devons jamais oublier ces vérités.

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège : ouverture d’un cycle de cours libres pour la formation religieuse des jeunes adultes.

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    "Conversion de saint Augustin à Milan" : bas relief surplombant l'entrée monumentale de l'église du Saint-Sacrement à Liège (sculpture de P.-.A. Frank, 1723-1796)

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    Les cours sont gratuits. Ils se déroulent dans les locaux de l’église (Bd d’Avroy, 132), au rythme de l’année académique, un jeudi par mois, de 19h00 à 21h00, sous la forme d’une leçon suivie d’un lunch-débat convivial.

    Le premier cycle (année académique 2021-2022) est dédié à la doctrine sociale de l’Eglise (DSE). L’enseignement sur ce thème est assuré par Mme Anne-Marie Libert, licenciée en philosophie et en sciences religieuses, chargée de cours au Séminaire de Namur (SND) et professeur à l’Institut Diocésain de Formation (IDF-Namur).

    Le cycle s’est ouvert le jeudi 21 octobre dernier par un exposé introductif de Mme Libert sur la vision anthropologique qui fonde l’enseignement social de l’Eglise. On trouvera ci-après une synthèse de chaque  exposé littéral.

    Renseignements et inscriptions : sursumcorda@skynet.be

    (prochaine leçon: jeudi 24 février 2022, 19h00-21h00. Thème: la conscience)

    Programme

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    Première leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 21 octobre 2021, de 19h00 à 21h00 :

    LES FONDEMENTS ANTHROPOLOGIQUES

    Compte-rendu de l’exposé (cliquez ici) :

    DSE Leçon 1.pdf

     

    Deuxième leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 11 novembre 2021, de 19h00 à21h00 :

    LA NOTION DE BIEN COMMUN 

    Compte rendu de l’exposé (cliquez ici) :

    DSE Leçon 2.pdf

     

    Troisième leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 16 décembre 2021, de 19h00 à 21h00

    LE PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ 

    Compte rendu de l’exposé (cliquez ici):

    DSE Leçon 3.pdf

     

    Quatrième leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 27 janvier 2022, de 19h00 à 21h00

    LA LIBERTÉ

    Compte rendu de l’exposé

    (à suivre)

     

    Cinquième leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 24 février 2022, de 19h00 à 21h00

    LA CONSCIENCE

    Compte rendu de l’exposé

    (à suivre)

     

    Sixième leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 24 mars 2022, de 19h00 à 21h00

    LES IDÉOLOGIES 

    Compte rendu de l’exposé

    (à suivre)

    Septième, huitième et neuvième leçons

    avril, mai, juin 2022 : jeudis à fixer

    Thèmes et compte rendus à suivre

  • Louvain-la-Neuve, 11 février : Consolation, une conférence d’Anne-Dauphine Julliand

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    Consolation : une conférence d’Anne-Dauphine Julliand

     À l’occasion de la Saint-Valentin,

    conférence d’Anne-Dauphine Julliand,

    auteur de Deux petits pas sur le sable mouillé

    sur le thème de son dernier livre, intitulé Consolation

    à Louvain-la-Neuve, le vendredi 11 février 2022 à 20h15

    (Auditoire Socrate – Place Cardinal Mercier)

    Découvrez l’article que CathoBel a consacré à cette soirée !

  • Une "Introduction à la théologie de la liturgie" en cours du soir (Namur)

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    Se former en liturgie ? C’est possible ! 

    « Introduction à la théologie de la liturgie. (Re)découverte du Missel romain », tel est le nom donné au cours de 12 séances qui aura lieu du 7 février au 23 mai 2022, le lundi de 19h45 à 21h15. En prenant appui sur cette nouveauté éditoriale, les participants seront initiés à l’histoire interne et externe du missel, à l’ecclésiologie qui en découle, à la célébration du mystère de la foi dans l’année liturgique et à la liturgie ainsi qu’à l’articulation « eucharistie et vie chrétienne » / « eucharistie et vie du monde ».

    Ce cours peut bien sûr s’inscrire dans la formation des futurs acteurs pastoraux et des futurs enseignants. Il peut également être suivi par toute personne, déjà formée ou non, intéressée par la liturgie et par son approfondissement.

    Voici le titre des 12 séances, organisées en 3 modules :

    Introduction

    1.1. Introduction. L’eucharistie, apocalypse (révélation) du mystère de Dieu (Joël Rochette)

    1.2. Bible et liturgie. Liturgie de la Parole (Didier Luciani)

    1.3. Histoire du Missel romain : de la dernière cène à Paul VI (Olivier Collard)

    1.4. Le plan de la messe et découverte de la nouvelle traduction (Xavier le Paige, Maxime Bollen)

    Approfondissement

    2.1. Le processus de traduction de la nouvelle édition typique (Henri Delhougne)

    2.2. Le développement de l’année liturgique (temporal et sanctoral) (Pierre Piret s.j.)

    2.3. Les prières eucharistiques (Quentin Collin)

    2.4. Notre Père, fraction du pain et communion (Quentin Collin)

    Pastorale liturgique

    3.1. Le livre du prêtre ? Missel romain et ecclésiologie (André Haquin)

    3.2. Chanter la liturgie. Propositions pour la nouvelle traduction (Philippe Robert)

    3.3. Eucharistie et vie chrétienne – eucharistie et vie du monde, pédagogie de l’eucharistie (Jules Solot)

    3.4. Conclusion. Pour un renouveau de la pastorale liturgique et sacramentelle dans nos diocèses (l’équipe du SPL)

    On peut bien sûr suivre l’ensemble de ces douze séances. Néanmoins, ces séances peuvent être suivies indépendamment les uns des autres. Ainsi, il vous est tout à fait possible de choisir le sujet qui vous intéresse le plus. En outre, si les séances se déroulent physiquement à Namur, elles peuvent être suivies en ligne (en direct et en podcast) pour permettre à chacun d’y participer pleinement.

    INSCRIPTION : CLIQUEZ ICI
    (Code du cours : 30)

    Cliquez sur l’image pour télécharger le dépliant de présentation.

  • Covid-19 : endémie ou pandémie ?

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    Selon les autorités de santé internationales, le Covid-19 pourrait devenir une maladie endémique, à plus ou moins long terme. Un terme qui, s’il semble moins alarmiste, doit nous obliger à rester vigilants. Explications. Un article publié par Olivia Elkaim sur le site web de l’hebdomadaire « La Vie » :

    « Avec l’augmentation de l’immunité dans la population et avec Omicron, il y aura beaucoup d’immunité naturelle en plus de la vaccination. Nous avancerons rapidement vers un scénario qui sera plus proche de l’endémicité », a avancé Marco Cavaleri, chef de la stratégie vaccinale de l’Agence européenne des médicaments (AEM), à la mi-janvier. De fait, la circulation extrêmement rapide de ce variant et de son « petit frère », le variant dit « BA.2 », encore plus contagieux, pourrait nous faire sortir de la pandémie dans quelques mois.

    A lire aussi : Comment grandir, travailler, aimer, prier, voter avec le Covid ?

    Le docteur Philippe Chambraud, généraliste à Paris, se montre optimiste : « Je me fonde sur trois études en Afrique du Sud, aux États-Unis et en Grande-Bretagne. La pandémie est devenue telle avec ces variants, avec une telle profusion de contaminations, que la population va être immunisée. Par ailleurs, dans l’histoire des pandémies, au bout de deux ou trois ans, ça s’arrête. »

    A lire aussi : La crise sanitaire a-t-elle affaibli l’Occident ?

    Pour autant, ce coronavirus disparaîtrait-il, comme ce fut le cas en 2003 avec le Sars-Cov-1 ? « On conçoit mal comment le Covid-19 pourrait disparaître aujourd’hui, tempère Étienne Decroly, virologue et directeur de recherche au CNRS, dans l’équipe Réplicases virales à l’université d’Aix-Marseille. Ce n’est pas une hypothèse raisonnable dans la mesure où le virus est présent dans la population humaine et dispose de réservoirs potentiels. Il va devenir endémique, car il est désormais très largement diffusé dans la population. Sur le moyen terme, on espère la fin de la pandémie. »

    Trois types de Covid-19

    Épidémie, pandémie, endémie… il faut expliquer ces mots. Au stade épidémique, un agent infectieux se propage de manière locale. Quand il se diffuse de manière mondiale, on parle alors de pandémie. Dans le cas de l’endémie, l’agent pathogène est installé dans la population. Il persiste et advient épisodiquement.

    Quelles sont les maladies endémiques connues ? Les rhumes, par exemple, comme le rappelle Frédéric Langinier, généraliste en Paca. Actuellement, quatre coronavirus circulent en France et nous réinfectent en permanence. À ceux-ci s’ajoutent les trois types de Covid-19 (qui sont aussi des coronavirus) présents sur le territoire : le Delta, l’Omicron BA-1 et son sous-lignage le BA-2, plus transmissible, mais pas forcément plus grave. « On peut espérer qu’avec la fabrication d’anticorps, liée aux multiples infections, l’Omicron devienne un simple rhume qui dure trois à cinq jours », explique le médecin.

    Mais attention, endémie ne signifie pas forcément maladie bégnine. Surtout, elle est là pour toujours. On doit « vivre avec » l’herpès ou le Sida-VIH, qui, en 2020, selon l’ONU, a encore tué environ 680 000 personnes dans le monde… La dengue et le chikungunya sont également endémiques dans les régions tropicales, véhiculé par le moustique – c’est sa piqûre qui transmet ces maladies.

    A lire aussi : Pourquoi le vaccin contre le sida n'arrive pas

    Selon la principale agence fédérale des États-Unis pour la protection de la santé publique, une endémie se traduit donc par « la présence constante et/ou la prévalence habituelle d’une maladie ou d’un agent infectieux dans une population au sein d’une zone géographique ».

    Dans le cas du Covid-19, beaucoup de questions se posent encore. « S’il devient endémique, quel sera son niveau de circulation ?, interroge Étienne Decroly, connu pour ses travaux sur le Sida. L’immunité acquise avec Omicron est telle qu’il est probable que le virus ne soit plus capable d’infecter massivement la population. Mais attention, on ne connaît pas la durée de l’immunité conférée par Omicron, ni même quels variants peuvent apparaître à l’avenir, avec quelle capacité d’échappement immunitaire. »

    Les trois scénarios envisagés pour la suite

    Étienne Decroly déploie plusieurs scénarios. Première hypothèse : la situation actuelle perdure. Le virus circule de manière importante avec une pathogénicité similaire ou accrue. La pathogénicité, c’est le pouvoir pathogène d’un agent infectieux (bactérie, virus ou champignon), c’est-à-dire sa capacité à provoquer des troubles chez son hôte. Mais cette hypothèse n’est pas la plus probable compte-tenu de l’immunité qui s’installe dans la population avec la vaccination et la diffusion d’Omicron.

    Deuxième hypothèse : le virus continue de circuler avec des épisodes hivernaux plus intenses. Il échappe un peu à l’immunité conférée par les vaccins et par les précédentes infections. Dans ce cas, la population à risque devra se faire vacciner chaque année avec un vaccin évolutif, comme celui de la grippe, adapté aux souches circulantes.

    Troisième hypothèse, la plus optimiste : le virus se transforme et n’infecte que les voies respiratoires supérieures, en provoquant une sorte de rhume, comme le suggère aussi Frédéric Langinier…

    A lire aussi : À quand un traitement contre le Covid-19 ?

    Si le Covid-19 devenait endémique, avec des épisodes épidémiques, il n’y aurait plus de désorganisations sociales, économiques et sanitaires telles qu’on en a connu depuis deux ans. En Espagne, les autorités préparent déjà un plan de gestion de cette infection, similaire à celui des autres maladies respiratoires hivernales.

    Ref. Covid-19 : endémie ou pandémie ?

    Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le bilan de la grippe espagnole est estimé de 40 à 50 millions de morts. Cette pandémie est considérée comme l'une des plus meurtrières de l'histoire de l'humanité : en deux années (1918–1919) elle a fait plus de victimes que la Première guerre mondiale. Mais le Covid 19, qui n’a pas encore dit son dernier mot, est entré présentement dans sa troisième année d’existence...

  • A la rencontre de femmes qui proclament regretter leur avortement

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    De Katie Yoder sur Catholic News Agency :

    Rencontrez les femmes portant des pancartes " Je regrette mon avortement " lors de la Marche pour la vie.

    29 janv. 2022

    Des dizaines de milliers d'Américains pro-vie venus de tout le pays ont récemment participé à la Marche pour la Vie 2022 à Washington, D.C. Alors qu'ils passaient devant la Cour suprême - le point final de la marche - ils ont été accueillis par plus d'une demi-douzaine de femmes personnellement hantées par l'avortement. 

    Chacune tenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire : "Je regrette mon avortement".

    "C'est pourquoi je m'exprime, dans l'espoir que d'autres personnes qui souffrent en silence brisent ce silence", a déclaré Leslie Blackwell, de Richmond, en Virginie, à CNA lors de la plus grande manifestation pro-vie annuelle du pays, le 21 janvier.

    Bravant les rigueurs de l'hiver, Leslie Blackwell et ses compagnes sont venus à la marche avec la campagne de sensibilisation Silent No More, qui sensibilise le public à la douleur de l'avortement et apporte la guérison à ceux qui en sont victimes. 

    En ligne, le groupe partage des milliers de témoignages de personnes lésées par l'avortement. Lors de la marche, les femmes ont partagé leurs histoires d'avortement en personne, dont trois qui ont parlé à l'AIIC. 

    L'une d'entre elles se souvient avoir voulu cacher son "péché sexuel". Une autre a raconté qu'elle avait été victime d'un viol lors d'un engagement dans l'armée. Et Mme Blackwell, 63 ans, a expliqué comment elle a choisi l'avortement pour le bien de sa carrière.

    "Aujourd'hui, on entend beaucoup dire : 'Je ne veux pas avoir de bébé, je veux une carrière'", a-t-elle déclaré à CNA. "Eh bien, c'est intéressant. J'ai dit que j'ai renoncé à mes deux bébés très tôt pour une carrière, et puis j'étais tellement déprimée et l'impact que cela a eu sur ma vie, je ne pouvais pas faire ma carrière."

    Une guérison progressive

    Blackwell a découvert qu'elle était enceinte pendant sa dernière année d'université. 

    "J'étudiais la télévision, j'ai obtenu le job de mes rêves en animant un talk-show matinal. Mais un peu avant, j'avais appris que j'étais enceinte et je savais juste qu'il n'y avait aucun moyen pour moi de faire une émission de télévision", se souvient-elle. "Je n'aurais plus de travail si on découvrait que j'étais enceinte".

    Alors, a-t-elle poursuivi, "je me suis débarrassée de ce "désagrément", j'ai continué et j'ai fait cette émission et tout s'est bien passé". 

    Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Environ un an et demi plus tard, elle découvre qu'elle est à nouveau enceinte - et se fait avorter une deuxième fois.

    "Après ça, j'étais à peu près finie", se souvient-elle. "J'étais vidée, mais je ne comprenais pas pourquoi".

    "J'ai cru à beaucoup de mensonges dans les années 70 et à beaucoup de ce féminisme radical", a-t-elle déclaré à l'ANC. "Tout tournait autour de moi et de ma carrière !" Selon son témoignage en ligne, elle s'est identifiée comme féministe et a failli rejoindre le conseil d'administration de la Virginia League for Planned Parenthood. 

    Leslie Blackwell shared her post-abortion story with CNA at the 2022 March for Life in Washington, D.C. Katie Yoder/CNA
    Leslie Blackwell a raconté son histoire après l'avortement à l'ANC lors de la Marche pour la vie 2022 à Washington, D.C. Katie Yoder/CNA

    Après les avortements, Leslie Blackwell est devenue dépressive et s'est tournée vers l'alcool et les drogues. Elle a fini par démissionner de son précieux emploi et est retournée chez ses parents.

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  • Le replay du webinaire "Bioéthique en Belgique 2022" est en ligne !

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Le replay du webinaire "Bioéthique en Belgique 2022" est en ligne !

    14/01/2022

    Vous n'avez pas pu participer à notre dernier webinaire ?

    Offrez-vous une séance de rattrapage, le replay est en ligne !

    Bioéthique en Belgique : perspectives pour 2022

    A l'aube de cette nouvelle année, l'IEB vous propose une conférence en ligne :

    Bioéthique en Belgique : Etat des lieux et perspectives pour 2022

    Se dirige-t-on vers une légalisation de la gestation par autrui en Belgique ? Après vingt ans, quelles perspectives pour la loi euthanasie ? Quels sont les nouveaux enjeux éthiques en matière de recherche sur les embryons ? Quel impact la crise sanitaire a-t-elle sur le recours à l'avortement et à la procréation artificielle ?

  • Chicago : manifestations contre le cardinal Cupich après les restrictions de la messe traditionnelle

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    Cupich 0uinqtsm9dn3y0waps8ljt142581kfp7yc5ziqq.jpgL'archevêque de Chicago a sévèrement restreint les options pour célébrer la « vieille » messe. Maintenant, la résistance s'agite dans l'archidiocèse. Lu sur le site web Kath net :

    « Un groupe de manifestants s'est rassemblé devant la cathédrale de Chicago le 8 janvier pour protester contre les restrictions imposées à la messe traditionnelle en latin par le cardinal Blaise Cupich, archevêque de Chicago. Ils tenaient une affiche adressée au pape François et à l'archevêque Cupich avec la demande suivante : « Mettre fin à la guerre contre notre foi intemporelle ».

    La manifestation faisait partie d'une campagne menée par la Coalition for Cancelled Priests, le Lepanto Institute et Regina Magazine . La campagne s'intitule « Sauvez la messe latine ».

    Le groupe a également manifesté lors de l'apparition de Cupich à la Marche pour la vie à Chicago, qui a eu lieu le même jour.

    Une pétition sur Internet appelant le cardinal Cupich à démissionner a désormais trouvé plus de 52 000 partisans.

    En décembre, Cupich a établi de nouvelles règles avec lesquelles les possibilités de célébrer l'ancienne messe ont été sévèrement restreintes. Ce sont les réglementations les plus strictes actuellement en vigueur aux USA en ce qui concerne la foi traditionnelle. Par exemple, les messes de l'ancien rite étaient interdites à Noël, le dimanche de Pâques et d'autres jours fériés.

    « Les restrictions visent à renforcer l'unité de l'archidiocèse de Chicago et à donner à tous les catholiques de l'archidiocèse la possibilité de professer le Concile Vatican II et ses livres liturgiques, a ‘expliqué’ le cardinal Cupich. »

    Curieuse argumentation…

    Ref. manifestations contre le cardinal Cupich après les restrictions de la messe traditionnelle

  • Paris : grande Marche pour la Vie ce dimanche 16 janvier

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    Mobilisés pour la vie,
    le dimanche 16 janvier à Paris

    Ni les confinements, ni la crise sanitaire qui ne s’arrête plus, ni le coronavirus, ni l’effondrement économique et social, n’ont empêché le gouvernement et les parlementaires d’attaquer la vie humaine naissante.

    La loi dite « Gaillot » vient d’être adoptée (le 30 novembre 2021) en 2nde lecture à l’Assemblée Nationale.

    Elle contient notamment :

    • L’allongement des délais légaux d’accès à l’avortement de douze à quatorze semaines,
    • La suppression de la clause de conscience des professionnels de santé,
    • L’allongement des délais légaux d’IVG à domicile de 5 à 7 semaines de grossesse,
    • La pratique de l’IVG chirurgicale par les sages-femmes jusqu’à 10 semaines de grossesse,
    • La suppression du dernier délai de réflexion de 48 heures entre les deux consultations d’IVG pour les mineures.

    La vie humaine n’a jamais été autant attaquée !
    La vie humaine vous attend nombreux, pour une Marche historique.

    Rendez-vous le dimanche 16 janvier 2022 à Paris !

    Toutes les informations ici

  • Jean-Paul II au regard de l'histoire : une conférence en ligne de Paul Vaute ce mardi 11 janvier

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    A l'invitation de la société royale Les Amis de l'Université de Liège, l'historien et journaliste honoraire Paul Vaute donne ce mardi 11 janvier, de 17 h. à 18 h. 30, une conférence sur Jean-Paul II au regard de l'histoire.

    L'exposé portera sur la vision, les intentions, les succès, les échecs de ce Pape que Paul Vaute a suivi de près au début de sa carrière dans un journal quotidien qui fut catholique.

    La conférence aurait dû avoir lieu au Sart Tilman. Covid oblige: ce sera une conférence en ligne, qu'on pourra suivre de n'importe où et gratuitement. Il y aura une demi-heure de questions-réponses à la fin. Le lien pour accéder à la réunion se trouve sur le site des Amis de l'Université.