Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

conférences, spectacles, manifestations - Page 37

  • RDC : À Sainte-Anne de Kinshasa, l’église ne désemplit pas

    IMPRIMER

    Pays d’Afrique subsaharienne qui compte le plus grand nombre de catholiques, la République démocratique du Congo (RDC) témoigne d’un incroyable dynamisme missionnaire. À quelques mois du voyage du pape François dans le pays, les églises ne désemplissent pas. Reportage  de à l’église Sainte-Anne de Kinshasa publié sur le site web « Aleteia » :

    Anne téléchargement (5).jpgSes briques rouges et ses arcades, de style néogothique, ne passent pas inaperçues. Située à quelques mètres de la gare centrale de Kinshasa, la capitale, l’église Sainte-Anne attire tout de suite le regard. Construite par les Belges au début du XXe, elle accueille chaque dimanche des centaines de personnes venues assister à la messe. Et ce dimanche de mars n’échappe pas à la règle.

    À peine le premier office achevé, un second commence. « Nous avons au moins trois messes les dimanches, parfois quatre » confie Mercy-Jean, l’un des paroissiens. Et, malgré la pandémie de covid-19, l’église est pour chacune d’elles, pleine à craquer. Avec le rite zaïrois reconnu par le Vatican en 1988, la liturgie est plutôt dansante et gaie. « Cela a permis aussi de retenir certains de nos frères et sœurs tentés par les sectes charismatiques », reconnaît le catéchiste de 59 ans. La cérémonie des offrandes est plutôt truculente. Une procession avec des fruits, des céréales, des tubercules, « une manière de présenter à Dieu les fruits de notre travail », explique sœur Marie Rose. À 29 ans, alors qu’elle venait de décrocher un doctorat en droit, elle s’est tournée vers la vie religieuse. Pour elle, « le renouveau charismatique a aussi permis de redynamiser » les communautés catholiques.

    Le renouveau charismatique à la rescousse

    À la fin des années 1990, le cardinal Frédéric Etsou s’était inquiété du départ massif vers les nouvelles églises dites « églises de réveil ». Pour y pallier, l’ancien archevêque de Kinshasa avait alors encouragé un renouveau charismatique authentique qui intègre davantage le rite zaïrois de la liturgie. Depuis, si les églises du réveil connaissent une explosion, « il y a aussi beaucoup de fidèles qui sont partis et qui ne sont pas revenus » constate Mgr Donatien N’Sholé, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) : “C’est la preuve d’une prise de conscience » qui se justifie par « des églises catholiques toujours pleines » et l’érection de nouvelles paroisses dans tous les diocèses, assure-t-il. Dès lors, encadré par des aumôniers très rigoureux, le renouveau charismatique connaît un énorme succès dans le pays. L’Eglise au Congo peut aussi compter sur des vocations à la vie religieuse et sacerdotale de plus en plus nombreuses.

    Les vocations sacerdotales ne tarissent pas

    Avec près de 5.000 prêtres, 8.650 religieux et presque autant de religieuses, la République démocratique du Congo concentre le plus grand nombre de ministres consacrés par habitant sur le continent. Et chaque année, avec plusieurs dizaines d’ordinations sacerdotales, la relève est assurée. Par ailleurs, 70% des écoles sont catholiques et l’immense majorité des dispensaires du pays où deux tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, appartiennent à l’Eglise.  Pour Mgr N’Sholé (*) une chose est sûre : la visite du pape François dans le pays en juillet prochain pourrait « donner un élan aux communautés catholiques ».

    Lire aussi :En Afrique, « l’Église catholique se trouve du côté de l’homme »

    Lire aussi :RDC : « Face à la floraison de vocations, la qualité du discernement est un défi permanent »

    (*) Mgr Donatien N’Shole, Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), ici lors de la messe d’action de grâce d’une Eglise vivante, célébrée lors de sa récente élévation au rang de chapelain émérite du pape :

  • Lontzen, 24 mars : rencontre-présentation autour d’un évêque « selon le coeur de Dieu »: Mgr Boleslas SLOSKANS (1893-1981)

    IMPRIMER

    Sloskans 2022_03_24.jpeg

    Rencontre-présentation autour de la figure, du récit de vie et de la spiritualité d’un évêque « selon le coeur de Dieu »: Mgr Boleslas SLOSKANS (1893-1981)

    Boleslas Sloskans, né en Lettonie,  évêque de l'église catholique, pasteur des diocèses de Minsk et de Mohilev en Biélorussie, a connu la persécution de 1927 à 1933, déporté dans l'archipel du Goulag. Après sa libération, il est accueilli par le pape Pie XI comme « confesseur de la foi »Obligé par les nazis de quitter son pays, il vit en Belgique, et continue de remplir en Europe sa mission de témoin selon sa devise épiscopale « hostia pro fratribus », ne cessant de rappeler que le martyr, par son amour de l'ennemi, est un « témoin de l'Agneau », témoignage qui, au-delà des persécutions vécues, atteint une Europe sécularisée, où les chrétiens, trop souvent divisés, oublient que, par leur baptême, ils sont dans le monde une force d'amour et de pardon. (A-M. Jerumanis)

    Son extrême humilité m’a toujours frappée et elle témoignait d’un extraordinaire sens de Dieu »  (Mgr A. Houssiau, évêque émérite de Liège)

    Cette soirée aura lieu ce jeudi 24 mars à 19h00 au Centre Catherine de Sienne (Caterina von Siena-Haus), Hochstrase 73 à Astenet/Lontzen.

    Présentation d’un film documentaire et conférence avec l’abbé Pascal-Marie Jerumanis, doyen de Ciney, postulateur de la cause de béatification de Mgr Sloskans.

    Cordiale invitation ! Merci d’en parler autour de vous!

  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 5ème leçon : Premiers sanctuaires, premières pratiques et première théologie de la liturgie (du Ier au IIIème siècle)

    IMPRIMER

    Liturgie 5 – Premiers sanctuaires, premières pratiques et première théologie de la liturgie (du Ier au IIIème siècle) (52 mn) 

    https://youtu.be/ZnSAqGuWCkk  

    Denis Crouan utilise les découvertes archéologiques et documentaires récentes et démontre l’aspect progressif de la mise en place des choses en lien avec la liturgie durant ces trois premiers siècles.  

    Les églises : L’Église primitive ne se voyait pas exclusivement comme un corps mystique mais avait déjà des lieux sacrés dédiés spécifiquement aux rites liturgiques. A Rome, la première basilique avait été construite pour débarrasser le Forum des tribunaux qui l’encombraient.  

    Les objets du culte : D’abord des objets précieux exclusivement réservés au culte comme le prouve le procès-verbal d’une confiscation des biens de l’église de Cirta en Afrique du Nord (mai 303).  

    Le temps de la prière : Quand célébrait-on l’Eucharistie ?  

    Comment se tenaient les fidèles durant les célébrations eucharistiques ? Orientés ers l’Orient ? Le prêtre aussi ?  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • "Philo à Bruxelles", 22 mars : "La colère, tout est dans le contrôle"

    IMPRIMER

    2022_03_14_09_36_55_Greenshot.png

    2022_03_14_09_37_55_Greenshot.png

    2022_03_14_09_39_43_Greenshot.png

    Infos supplémentaires

    Séance de questions & réponses à la fin de la conférence, sur place. Pour les téléspectateurs, envoyez vos questions par chat, en direct sur YouTube ou par SMS, Telegram, Signal, emailformulaire de contact etc.)

    Stéphane Mercier est heureux de vous retrouver aux prochaines conférences :

    22 mars : La colère
    Tout est dans le contrôle.

    19 avril : La paresse
    Le vide de l’âme.

  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 4ème leçon : Que sait-on au sujet des racines de la liturgie (Ier au IIIème siècle) ?

    IMPRIMER

    Liturgie 4 – Que sait-on au sujet des racines de la liturgie (Ier au IIIème siècle) ? (66 mn) 

    https://youtu.be/85gLqRKLNmA  

    Denis Crouan aborde ici ce qu’on sait sur l’établissement de la liturgie au début de l’Eglise, durant les trois premiers siècles. Les sources historiques sont lacunaires. Ce qui est remarquable, c’est qu’il existe partout une base essentielle : ce qui a été institué par le Seigneur ou par les Apôtres. Le reste s’élabore peu à peu. La Tradition orale, la transmission par la mémoire sont essentielles. Saint Justin (100-165) nous donne la structure fondamentale des messes actuelles (pénitence, lecture, homélie, fraction du pain, action de grâce). 

    Peut-on parler de la « messe de toujours » ? Cette expression n’est valable que pour les paroles de la consécration (voir 1 Corinthiens 11, 23 Pour moi, en effet, j'ai reçu du Seigneur ce qu'à mon tour je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain etc. ». 

    Cours donné par Denis Crouan, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Liturgie : Des mères de prêtres en route vers Rome pour le maintien du rite tridentin

    IMPRIMER

    Rassemblées au sein de l’association « La Voie Romaine », des mères de prêtres sont parties en pèlerinage à Rome le 6 mars pour obtenir du Pape François la libéralisation de la messe Saint Pie V. Lu sur le site web de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    voie_romaine_1.jpg« Elles ont pris leur bâton de pèlerin, direction le Vatican. Dimanche 6 mars, des mères de prêtres sont parties à pied de Paris afin de demander au pape François le plein rétablissement du rite tridentin dont il a récemment restreint l’usage par le motu proprio Traditionis custodes. Une démarche filiale effectuée à la fois pour leurs fils prêtres et pour tous les catholiques attachés à ce rite, fidèles habituels ou épisodiques de la messe dite de Saint Pie V, dont elles acheminent plus de 1500 suppliques adressées au Saint Père. Une marche « porteuse d’unité et de foi » dont l’étendard rappelle que « tous les chemins mènent à Rome ».

    2000 kilomètres et de nombreux rosaires

    A l’issue d’une messe célébrée dans l’église Saint Roch à Paris, le chapitre de marcheuses a rejoint l’église Saint Symphorien de Versailles où les attendaient, au milieu d’une foule nombreuses, trois de leurs fils prêtres venus les encourager et leur offrir leur bénédiction. Un moment très émouvant. « Ma mère est dotée d’une formidable énergie. Je pense qu’au-delà de la messe traditionnelle qu’elle affectionne beaucoup et dans laquelle elle nous a élevés, il y a une volonté de défendre le choix d’un de ses enfants. C’est très touchant », confie l’abbé Jérôme Sévillia, prêtre de la Fraternité Saint Pierre. Sa mère, Diane Sévillia, est avec Stéphanie du Bouetiez, à l’origine de cette initiative baptisée « La Voie Romaine » qui rassemble des mères de prêtres de divers horizons : prêtres diocésains célébrant occasionnellement la messe dans le rite ancien et membres de communautés tradis « Ecclesia Dei ». « Cela offre une belle image d’unité dans l’Eglise », commente Stéphanie du Bouetiez.

    À lire aussi :Le motu proprio ne s’applique pas à la Fraternité Saint Pierre, annonce le pape

    Parmi la cinquantaine de marcheuses, un noyau de six femmes va suivre l’intégralité de l’itinéraire, les autres effectueront à tour de rôle des tronçons d’une semaine. Sur les 2000 kilomètres quvoiture afin d’arriver à Rome le 30 avril. Après Vézelay où elles ont fait halte le 7 mars, elles se dirigent actuellement vers Paray-le-Monial. Autres étapes emblématiques : Ars-sur-Formans, l’abbaye Notre Dame de Triors, celle du Barroux, Saint Maximin la Sainte Baume, Cotignac, Nice, où elles resteront quelques jours pour le Triduum Pascal avant de traverser la frontière franco-italienne. Les pèlerines sont escortées par deux « anges gardiens », proches ou amis chargés, pendant une semaine à tour de rôle, de leur ravitaillement et du transport de leurs sacs à dos.

    Une rencontre avec le pape espérée

    « L’ambiance est excellente et le temps idéal, se réjouit Diane Sévillia depuis les routes ensoleillées de la Bourgogne. Nous récitons un rosaire par jour. Un chapelet est dédié à la Voie Romaine et au Pape François, un autre à la paix dans le monde et le dernier pour les intentions particulières qui nous ont été confiées ».

    À lire aussi : Défenseurs et opposants au motu proprio Traditionis Custodes débattent sur KTO

    La récent décret du Pape François précisant que le motu proprio Traditionis custodes ne s’appliquait pas à la Fraternité Saint Pierre l’a beaucoup rassurée sans pour autant la démotiver. « Je suis très reconnaissante envers le Saint Père d’avoir reçu avec une bienveillance paternelle les deux prêtres de la Fraternité Saint Pierre le 4 février dernier. Il a compris leur douleur. Mais je souhaite que cette possibilité de célébrer selon le rite tridentin soit étendue à tous les prêtres qui le souhaitent », poursuit-elle. « Nous rendons grâce pour cette décision, mais l’incertitude demeure pour tous les autres prêtres », abonde Stéphanie du Bouetiez.

    Dopées par le soutien de leurs familles et de milliers de fidèles, les marcheuses ont bon espoir d’obtenir une audience avec le Saint Père à leur arrivée. « Notre demande est restée sans réponse pour le moment, indique Stéphanie du Bouetiez, mais je veux croire que le Saint Père sera touché par notre démarche et qu’il nous recevra ».

    À lire aussi : Dom Pateau : « Il faut sortir de ce combat liturgique qui épuise l’Église »

    Elisabeth Caillemer

    Addendum : lire aussi cette information, lue sur le site « Riposte catholique » à propos des Mères de prêtres de La Voie romaine parties de Paris dimanche dernier :

    « Le groupe des Mères de prêtres a été béni et s’est élancé vers Rome avec plus de 2000 lettres de fidèles et de familles qui demandent au Saint-Père que la liturgie traditionnelle puisse continue à irriguer l’Eglise et les âmes.

    Après un déjeuner dans le parc de Saint-Cloud, le cortège est parti pour Versailles accompagné par de nombreuses familles avec enfants. D’autres fidèles les ont rejoint à l’église Saint Symphorien de Versailles pour un temps de prière : 3 prêtres dont les mères font l’ensemble de la marche étaient présents. Les Mères ont quitté ensuite la région parisienne pour la Bourgogne pour une grosse jonction en voiture. Elles vont marcher pendant 2 mois plus de 1000 km pour arriver à Rome le 1er mai.

    Il est toujours possible d’écrire des lettres au Pape François. (Les lettres seront ajoutées au fur et à mesure) »

    NdlR

  • Bientôt le Congrès Mission ("Comment partager notre foi dans la société d'aujourd'hui ?")

    IMPRIMER

    Les dernières nouvelles du Congrès Mission !

    Les 18, 19 et 20 mars, le Congrès Mission ouvrira grand ses portes à la basilique de Koekelberg. À moins de trois semaines, les inscriptions battent leur plein et toutes nos équipes de bénévoles pour la logistique, la communication, les tables rondes, les ateliers, les veillées et les messes sont sur le pont. Nous sommes vraiment émerveillés et touchés par le nombre de paroisses, de communautés, d'intervenants et d'associations (plus de 50 !) qui présenteront leurs initiatives tout au long du week-end et qui chercheront à répondre à cette question: comment partager notre foi dans la société d'aujourd'hui ?

    Vous voulez découvrir notre programme ? Retrouvez-le sur notre site : https://www.congresmission.be/

    Vous voulez vivre le Congrès Mission de l’intérieur, devenez volontaire ! Nous avons besoin de mille et un talents et d'autant de petits services quels qu'ils soient. Contactez-nous via ce lien d'inscription : https://www.billetweb.fr/congres-mission-bruxelles

    Le Congrès Mission est ouvert à tous, jeunes et moins jeunes, laïcs, prêtres, diacres, religieuses et religieux de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie. Vous pouvez le rejoindre, pour une journée ou tout le week-end, en paroisse, avec votre communauté, votre groupe de prière ou de mission, seul ou en famille.

    Nous vous rappelons que l'inscription est obligatoire pour pouvoir participer.

    Je m'inscris maintenant

  • Liège : ouverture du carême 2022 à l’église du Saint-Sacrement

    IMPRIMER

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

    logo 68px (003).jpg

    Le mercredi 2 mars 2022 à 18h00

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    Le dimanche 6 mars 2022 à 10h00

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DE CARÊME 

    chantée en polyphonie, grégorien et orgue

    affiche_premier dimanche du mois mars 2022.jpg

    Plus d'informations

    sursumcorda@skynet.be

  • "Méditerranée, frontière de la paix" : les Évêques et les maires réunis à Florence, sous le signe de Giorgio La Pira

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    EUROPE/ITALIE - "Méditerranée, frontière de la paix". Les Évêques et les maires réunis à Florence, sous le signe de Giorgio La Pira

    23 février 2022

    Florence (Agence Fides) - Aujourd'hui, mercredi 23 février, la rencontre unique des Évêques et des maires catholiques des pays méditerranéens s'est réunie à Florence pour attester et reproposer le rôle de la mer Méditerranée comme " frontière de la paix ", dans le sillage des intuitions prophétiques cultivées pendant les années de la guerre froide par le grand maire florentin Giorgio La Pira. La rencontre débute cet après-midi par une introduction du cCardinal Gualtiero Bassetti, et se terminera le dimanche 27 par la Sainte Messe célébrée par le Pape François dans la Basilique de Santa Croce. Pendant les jours de la conférence, les Patriarches et les Évêques catholiques des Églises présentes dans les pays riverains de Mare Nostrum seront également présents.

    Ils participeront également à des rencontres sur les Témoins de la foi liés à l'histoire du catholicisme florentin du XXe siècle, tels que Giorgio La Pira, le Cardinal Elia Dalla Costa, Don Lorenzo Milani et Don Divo Barsotti. Dans la soirée du vendredi 25 février, dans la basilique abbatiale de San Miniato al Monte, il y aura également un moment de prière en mémoire des martyrs et des témoins de la foi et de la justice.

    Des Patriarches et des Évêques de Syrie, de Turquie, d'Irak, du Liban, d'Égypte, de Tunisie, d'Algérie, du Maroc et de Terre Sainte participeront à ces journées de rencontre et de prière. Dans la Basilique de Santa Maria Novella, où les évêques se réuniront, il y aura une adoration eucharistique continue pendant toute la durée de la conférence. Soixante-cinq villes de 15 pays sur trois continents (Europe, Asie, Afrique) seront représentées aux réunions des maires.

    "La conférence", a souligné le maire de Florence, Dario Nardella, "tombe à un moment dramatique, je fais référence aux tensions à la frontière entre l'Ukraine et la Russie, j'espère que Florence lancera un appel sincère à la paix", à adresser avant tout à une Europe "souvent distraite, qui doit prêter plus d'attention à ce qui se passe en Méditerranée, elle ne peut pas s'en détourner".

    Dans une phase historique où les axes économiques et géopolitiques du monde semblent s'être déplacés vers d'autres zones du globe, l'espace méditerranéen reste celui auquel fait face la Palestine, la terre où le Christ est né, est mort et est ressuscité. Sur une plage de la Méditerranée, en Libye, l'une des plus impressionnantes histoires de martyrs de ces dernières années s'est déroulée; il s'agit des vingt chrétiens coptes égyptiens et de leur compagnon de travail ghanéen massacrés par des bourreaux djihadistes en février 2015. La Méditerranée reste le lieu où s'entrecroisent les destins des communautés de foi - juifs, chrétiens et musulmans - qui reconnaissent leur descendance commune du Patriarche Abraham, père de tous les croyants. Les intuitions prophétiques de Giorgio La Pira et les "Conférences internationales pour la paix et la civilisation chrétienne" qu'il a promues entre 1952 et 1956 se sont tournées vers cette racine abrahamique commune. Des intuitions qui aujourd'hui, dans le contexte marqué par de nouvelles crises et de nouveaux conflits, ont refait surface par exemple dans le Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune, signé le 4 février 2019 à Abu Dhabi par le Pape François et le cheikh sunnite Ahmed al Tayyeb, grand imam d'Al Azhar.

    Entre-temps, la Méditerranée est devenue un lieu d'inégalité et de discrimination, une zone en proie à des guerres fratricides et à la violence qui produisent - avec d'autres facteurs tels que la pauvreté, la corruption et le sectarisme - le phénomène de la migration massive qui, depuis la rive sud de la Méditerranée, cherche à atteindre les pays européens.

    Le Pape François, dans son magistère, a toujours gardé à l'esprit que les problèmes des communautés ne peuvent être résolus que par des approches qui tiennent compte des interconnexions mondiales. Déjà dans son discours devant le Parlement européen le 24 novembre 2014, le Pape avait défini comme intolérable le fait que "la mer Méditerranée devienne un grand cimetière", reconnaissant que l'absence de soutien mutuel au sein de l'Union européenne pour faire face à l'urgence d'époque des flux migratoires risquait "d'encourager des solutions particularistes au problème, qui ne tiennent pas compte de la dignité humaine des immigrants, favorisant le travail d'esclave et les tensions sociales continues". En ce qui concerne les conflits qui bouleversent le Moyen-Orient, le point de vue à partir duquel l'Église regarde tous les passages sanglants des événements du Moyen-Orient ne peut être que celui des communautés chrétiennes dispersées dans les pays arabes. Mais le Souverain Pontife et le Saint-Siège n'ont jamais offert un point d'appui aux milieux qui exploitent de manière récurrente les malheurs et les persécutions des chrétiens d'Orient pour fomenter des sentiments islamophobes indistincts. Tous les signaux adressés par le Pape aux communautés islamiques considèrent la multitude des croyants en l'Islam comme un compagnon de destin indispensable pour rechercher des solutions stabilisatrices de paix et pour désoxygéner les manifestations les plus virulentes de la pathologie djihadiste. (GV) (Agence Fides 23/2/2022)

  • Bruxelles, Saints Jean et Etienne "aux Minimes", 27 février - 1er mars : Quarante Heures d'Adoration eucharistique

    IMPRIMER

    2022_02_21_08_12_02_Greenshot.png

    Les Quarante Heures d’Adoration commenceront le dimanche 27 février à 14h (pour terminer le mardi 1er mars à 18h), à l’église des Saints Jean et Etienne "aux Minimes" (rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles ; métro arrêt Louise - bus arrêt Sablon - tram arrêt Poelaert).
    Selon notre belle coutume reprise de la Tradition romaine, nous offrirons ces 40 heures d'Adoration à Jésus-Eucharistie :

     en réparation des péchés du carnaval et du monde,
     par amour pour Jésus dans le Saint Sacrement,
     en préparation de notre Carême…qui commencera le 2 mars, le Mercredi des Cendres.

    Pendant ces 40 heures, nous allons nous relayer devant le Très Saint Sacrement (2 personnes minimum en permanence). 

    L’inscription est possible sur fsspbru@gmail.com.

  • La Voie romaine

    IMPRIMER

    Tous les chemins mènent-ils encore rapidement à Rome, comme les voies romaines de jadis ?  Lu dans le mensuel « La Nef » (février 2022) :

    Sévillia-Diane-2021©DR-620x330.jpg« Diane Sévillia est mère de prêtre et membre de l’équipe de La Voie romaine qu’elle nous présente.

    La Nef – Qu’est-ce que La Voie romaine, comment est née cette initiative, qui en est à l’origine et quel but poursuivez-vous ?

    Diane Sévillia – La Voie romaine est une association fondée par des catholiques attachés à la liturgie traditionnelle et qui, jeunes parents ou célibataires, appartiennent à la génération qui a grandi dans l’esprit du motu proprio Ecclesia Dei de Jean-Paul II en 1988 puis du motu proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI en 2007. Sans nier la légitimité et la validité de l’Ordo de 1970, qu’ils pratiquent selon leurs activités ou leurs déplacements, ils ont fait le choix préférentiel de la messe traditionnelle, comme l’Église leur en a donné le droit, parce qu’ils estiment que leur foi est mieux nourrie par cette liturgie. L’initiative de la Voie romaine revient à Benoît Sévillia, frère et ami de nombreux prêtres des instituts Ecclesia Dei. L’objectif de l’association est de faire connaître au Saint-Père, par des lettres qui seront portées à Rome, la stupeur et l’incompréhension des fidèles attachés à la liturgie ancienne face au motu proprio Traditionis custodes, et plus encore devant ses conditions d’application très strictes. Mises en œuvre littéralement, celles-ci aboutiraient à la suppression du rite tridentin et empêcheraient les prêtres voués à cette liturgie d’exercer leur ministère. Il y a là une injustice face à laquelle les laïcs sont en droit de manifester respectueusement leur peine, et un ébranlement très profond pour eux qui doit être entendu par l’Église car il les frappe au cœur de leur foi.

    Qui sollicitez-vous pour écrire au pape François ? Et pensez-vous que de tels témoignages puissent modifier le motu proprio Traditionis custodes ?

    Des mères de prêtres, inquiètes pour leurs fils, ont eu l’idée d’envoyer un message au pape. De là est né le projet de faire écrire les catholiques attachés de différentes manières à ce rite et de les porter à Rome, à pied, lors d’une longue marche-pèlerinage à travers la France et l’Italie. Le but poursuivi est d’attirer l’attention du clergé, des fidèles et surtout du pape, afin de lui montrer à quel point les catholiques restés fidèles au Saint-Siège et attachés au rite traditionnel ne sont pas des catholiques de seconde zone. Nous espérons obtenir une audience à Rome. Quel en sera le résultat ? Dieu en décidera. Nous espérons au moins que les dispositions touchant les prêtres célébrant le rite tridentin seront allégées. Nous allons prier et implorer la Vierge Marie et tous les saints lors de notre longue route.

    Comment expliquez-vous ce ton si sévère de Rome à l’égard de catholiques qui sont pourtant des brebis parmi d’autres dans l’Église ? Voyez-vous quand même une part de vérité dans les reproches du pape aux « traditionalistes » ?

    Je sais qu’il existera toujours des personnes plus ultras que d’autres, mais on ne fait pas une loi pour un cas particulier. Si je regarde autour de moi, parmi mes amis qui assistent habituellement à la messe traditionnelle, aucun ne refuse d’aller à la messe de Paul VI, aucun ne nie la légitimité de Vatican II, même si certains textes du concile peuvent donner matière à discussion, comme il en a toujours été dans l’Église, et aucun ne croit appartenir à la « vraie Église ». Les reproches exprimés dans le motu proprio Traditionis custodes me semblent donc hors de propos. Dans le diocèse où j’habite, celui de Versailles, les relations entre les communautés traditionnelles et le clergé diocésain sont totalement pacifiées. Quant aux questions qui se posent aux prêtres, je n’ai pas à en juger car je ne suis qu’une mère de famille. Tout ce que je sais est qu’ils n’ont commis aucune désobéissance par rapport aux règles qui leur ont été données par l’Église. Et qu’ils ont un dévouement sans limite pour leurs brebis.

    Lire la suite

  • La science peut-elle vraiment prouver l’existence de Dieu ?

    IMPRIMER

    galaxy-11188©Pixabay-620x330.jpg

    Formellement parlant, la science explique le « comment » et se trouve démunie devant le « pourquoi », objet de la philosophie. C’est qu’il ne s’agit pas du même ordre, il convient de les distinguer, trop souvent dans le passé, la science ayant été utilisée à tort comme une arme contre la religion.

    Lu dans le mensuel « La Nef » à propos de la parution de l’ouvrage  « Dieu, la science, les preuves » dont les auteurs, M.-Y. Bolloré et O. Bonnassies, ont vendu 135.000 exemplaires en trois mois (ils étaient la semaine dernière à Bruxelles où ils ont donné une conférence) :

    « Quand la plupart des scientifiques professionnels – fussent-ils croyants – entendent proclamer que « la science prouve l’existence de Dieu », ils lèvent les yeux au ciel, voire tapent du poing sur la table. On peut les comprendre, car si l’on prend le mot « science » en son sens strict, qui est aussi devenu le plus courant, il est faux que la science puisse faire une telle chose. Ce n’est pas une question de fait, mais une question de droit.

    Ce que l’on appelle « science » en effet depuis Galilée, n’a pas pour objet les premiers principes et les premières causes, à la façon de la métaphysique définie par Aristote (qui, certes, s’appelait « science » au Moyen-Âge), mais la réalité matérielle considérée sous son seul aspect quantifiable et mesurable. En d’autres termes, la science s’occupe du fonctionnement du monde physique, dont elle cherche à percer les lois, grâce à la méthode expérimentale et à l’outil mathématique. Elle ne s’occupe nullement de statuer sur son origine ultime – s’il en a une.

    Il est donc constitutivement impossible, par définition même de son objet et de ses méthodes, que la science prise en ce sens, c’est-à-dire la science physique mathématisée rencontre Dieu sous ses microscopes, dans ses tubes à essais ou sur le cadran de ses interféromètres. Même à titre d’entité invisible (la physique des particules n’en manque pas !), Dieu n’est pas une hypothèse scientifique : aucun système d’équations, dans un traité d’astrophysique, n’aura pour solution possible « Dieu ». Le Catéchisme de l’Église catholique affirme d’ailleurs (§ 31) que les preuves de l’existence de Dieu – car il en existe – « ne relèvent pas des preuves que cherchent les sciences naturelles ».

    Mais alors ? M.-Y. Bolloré et O. Bonnassies (B&B ci-après) se sont-ils égarés ? La science n’a-t-elle absolument rien à nous dire sur la question qui nous intéresse ? Non, pas du tout ! Ce serait mal comprendre. Il se trouve simplement qu’il existe un quiproquo sur le rôle de la science dans cette affaire. S’il est exclu que la science, en tant que telle, puisse s’intéresser à l’existence de Dieu, ni encore moins la prouver, on peut soutenir en revanche, avec B&B, que certaines données issues de la science (le Big-Bang, le réglage fin des constantes cosmologiques, l’information spécifique de l’ADN) peuvent être utilisées légitimement par la réflexion philosophique, pour construire des arguments tendant à démontrer l’existence de Dieu. C’est ce que font, sans le dire très explicitement, les auteurs du livre. D’où le potentiel malentendu.

    Lire la suite