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Débats - Page 549

  • Cardinal Dziwsz : “Medjugorje ? De toute façon un lieu de prière"

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    On se souviendra que le 6 juin dernier, le pape François a révélé que l'Eglise était sur le point «de prendre une décision» sur la nature des « apparitions » mariales de Medjugorje. Est-ce pour les déclarer inauthentiques, comme on prétend le déduire des allusions critiques qu’il a déjà formulées publiquement ? Dans ce dossier, Jean-Paul II et même Benoît XVI s’étaient montrés prudents, nuancés. A propos de l’attitude de saint Jean-Paul II, le site « aleteia » publie sous la signature de Gian-Franco Svidercoschi une récente interview du cardinal de Cracovie, Mgr Dziwsz, ancien secrétaire du pape Polonais :

    dziwisz_5501.jpg« Pour le cardinal Stanisław Dziwisz, ancien secrétaire particulier du pape Jean Paul II et aujourd'hui archevêque de Cracovie, il est scandaleux que, au procès de béatification du Pape polonais, des témoins, même en toute bonne foi, aient fini  par exprimer leur propre pensée, plutôt que celle de Jean Paul II. Mais il est encore plus scandaleux qu'à partir d'une phrase dite confidentiellement par Karol Wojtyła à un ami polonais, et ensuite évoquée lors de son procès de béatification, on ait conclu à une prétendu approbation par le Pape slave du phénomène Medjugorje.

    La réaction du cardinal Dziwisz

    Je me souviens encore de la réaction du cardinal Stanisław Dziwisz, quand je lui ai communiqué la nouvelle par téléphone. "Non, ce n'est pas vrai ! Les choses ne se sont pas passées ainsi !" Deux ans plus tard, dans le livre J'ai vécu avec un saint, le cardinal est revenu sur le sujet. Étant donné, a-t-il expliqué, que "l’exercice du pouvoir pétrinien requérait un continuel discernement spirituel, notamment en ce qui concerne les questions difficiles", le Pape avait confié la totalité du problème à la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Puis le cardinal est entré dans le vif du sujet. "Je dois dire que le Saint-Père était impressionné par l'esprit de prière, de pénitence et de conversion qui caractérisait le pèlerinage des fidèles à la Mère de Dieu. Toutefois, il a toujours conservé une distance prudente. Et c'est pour cette raison qu'il n'a pas reçu en audience les 'voyants'."

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  • France : une large majorité opposée à ce que les églises deviennent des mosquées

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    De Philippe Oswald sur Aleteia.org :

    Les Français ne veulent pas que leurs églises deviennent des mosquées

    Selon un sondage IFOP/Valeurs Actuelles, une large majorité de Français est opposée à l’utilisation d’églises pour la prière de musulmans, comme l'a proposé le président du CFCM, Dalil Boubakeur.

    Le 15 juin, sur Europe 1, au micro de Jean-Pierre Elkabbach, Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, a proposé que des églises désaffectées puissent accueillir des fidèles musulmans (Aleteia). Bien que le recteur soit revenu sur sa proposition, des réactions en grande majorité négatives n’ont cessé d’affluer : 67% rejettent cette proposition dans le sondage réalisé par l’IFOP pour Valeurs actuelles.  

    "La haute mémoire de notre pays"

    Dans cet hebdomadaire, l’écrivain Denis Tillinac a lancé un appel " Touche pas à mon église !", co-signé par de nombreux intellectuels et personnalités politiques (dont Nicolas Sarkozy), qui a déjà recueilli plus de 40 000 signatures. "Une église n’est pas une mosquée, écrit notamment Denis Tillinac, et prétendre que 'les rites sont les mêmes' relève d’un déni de réalité scandaleux. Croyants, agnostiques ou athées, les Français savent de la science la plus sûre, celle du cœur, ce qu’incarnent les dizaines de milliers de clochers semés sur notre sol par la piété de nos ancêtres : la haute mémoire de notre pays. Ses noces compliquées avec la catholicité romaine. Ses riches heures et ses sombres aussi, quand le peuple se récapitulait sous les voûtes à l’appel du tocsin. Son âme pour tout dire."

    C’est principalement la dimension symbolique que revêtirait une telle mesure qui est récusée, comme l’avait relevé aussitôt le père Pierre Amar sur Padreblog : "Le fait qu’une église devienne une mosquée serait évidemment un symbole fort. Il sonnerait en quelque sorte la 'victoire' du croissant sur la croix, une perte d’influence de l’Église sur des terres considérées jusque-là comme des zones de culture chrétienne. Par son histoire et son attraction dans le monde arabe, la France apparaîtrait alors comme une terre idéale de conquête".

    Des propos qui doivent réveiller

    Les précédents ne manquent pas d’églises transformées en mosquées depuis les conquêtes de Mahomet jusqu’à nos jours, dans les territoires tombés aux mains du "Califat" en Syrie et en Irak (Aleteia). En outre, l’interdiction absolue d’ériger un édifice religieux autre qu’une mosquée dans plusieurs pays musulmans, à commencer par l’Arabie saoudite, n’incite pas à baisser la garde… Que la proposition faite pour la France concerne des églises plus ou moins abandonnées ne changerait pas la donne symbolique puisque chacun y verrait le signe de la victoire d’une foi conquérante sur une foi chrétienne… laissée en déshérence par une majorité de Français. C’est là évidemment que le bât blesse, comme l’écrivait encore le père Amar : "Si les propos de M. Boubakeur peuvent nous choquer, ils peuvent aussi, doivent aussi, nous réveiller. Car notre infidélité est plus choquante encore. Si les Français tiennent à leurs églises, il faudrait qu’ils en reprennent le chemin…".

    Sur ce point, même réaction de Mgr Michel Dubost, évêque d’Évry et président du Conseil pour les relations interreligieuses à la Conférence des évêques de France, commentant le sondage de l’IFOP et de l’appel de Valeurs Actuelles dans La Croix : "Je me réjouis que les Français veuillent défendre leur patrimoine ecclésial qui a une grande valeur symbolique ! Et la meilleure manière de défendre les églises est d’y célébrer la gloire de Dieu". Mgr Dubost rappelle que "sur les 45 000 paroisses et chapelles recensées par le ministère de l’intérieur, plus de 40 000 – celles ayant été construites avant 1905 – n’appartiennent pas à l’Église catholique mais aux communes. (…) Cela suppose que les catholiques utilisent un tant soit peu les églises, pour honorer les efforts que font un grand nombre de mairies pour les entretenir. Sinon, lorsqu’une église ne sert plus à la prière, la puissance publique peut la vendre".

    Au risque d'être provocateur à son tour, l’évêque d’Évry ajoute : "À tout prendre, je préfère qu’elle [une église] soit vendue à une association musulmane… J’aime mieux qu’une ancienne chapelle devienne un lieu de prière musulman qu’un lieu de débauche", ce qui ne manquera pas de faire rebondir les débats ! Il conclut cependant à la quasi-impossibilité qu’une commune vende une église à une communauté musulmane, et exclut le partage des lieux de culte : "Déjà, entre protestants et catholiques, c’est difficile, ne serait-ce que pour honorer la présence réelle…".

  • L'encyclique "Laudato si" : une réponse aux "papo-sceptiques"

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    De Jean-Yves Naudet sur Liberté Politique :

    Laudato si’ : réponse aux “papo-sceptiques”

    On connaissait les eurosceptiques, les climato-sceptiques, etc. L’encyclique Laudato si’ nous a permis de découvrir la catégorie des « papo-sceptiques ». Rarement un texte pontifical aura provoqué, à côté de réactions positives, voire enthousiastes, autant de réactions négatives, ironiques et parfois même insultantes. Des critiques infondées, qui appellent à la lecture du texte dans sa totalité, et dans la continuité de l’enseignement social de l’Église.

    CHACUN est libre de ses opinions, même dans un commentaire, une discussion, voire une polémique, mais il y a, sinon le respect de la fonction, au moins le respect de la personne et de la vérité du texte qu’on commente. Laissons donc de côté les articles inutilement agressifs, et les commentaires, que permettent notamment les médias numériques, parfois odieux. Tout ce qui est excessif est insignifiant et dire que le pape n’est qu’un homme politique ou qu’il ne cherche qu’une gloire humaine ou encore qu’il est communiste ne montre guère que leurs auteurs aient compris quoi que ce soit à un texte qu’ils n’ont probablement pas lu. (François emploie d’ailleurs sans hésitations au n. 104 l’expression de « régimes totalitaires » pour qualifier aussi bien le nazisme que le communisme).

    Trois critiques

    En revanche, en France comme à l’étranger, on trouve trois critiques majeures, n’émanant pas toujours des mêmes personnes, vis-à-vis du texte de l’encyclique et donc des prises de position du pape François. Il y a d’abord ceux qui considèrent que François rompt avec la doctrine sociale de l’Église, qu’il serait un pape de rupture, ou de régression.

    Il y a ensuite ceux qui trouvent qu’il a totalement condamné l’économie de marché et donc qu’il se situe dans une toute autre logique économique, étatiste et collectiviste, ce que la plupart du temps ils réprouvent.

    Enfin, il y a ceux qui pensent que le pape François s’aligne purement et simplement sur les thèses des partis écologiques, qui seraient les seuls à trouver grâce à ses yeux et dont il approuverait, comme le ferait un militant, toutes les thèses.

    Ces trois critiques transforment leurs auteurs en « papo-sceptiques » radicaux et systématiques et il faut retourner au texte de Laudato si’ pour montrer que ces critiques sont peu ou pas fondées. Encore une fois, on peut ne pas apprécier les analyses du pape, mais on ne peut le faire sans partir du texte complet ou en s’appuyant seulement sur quelques phrases isolées de leur contexte, ou sur le fait que tel ou tel homme politique ait approuvé les propos du pape.

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  • L'immigré est-il mon prochain?

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    L’immigré est-il mon prochain ?

    Charité  personnelle et charité politique

    Choses lues et entendues, hier et aujourd’hui, à propos des étrangers :

    « La fréquentation des étrangers corrompt fortement les moeurs des citoyens, parce qu’il doit nécessairement arriver que des étrangers élevés sous des lois et des coutumes différentes agissent en bien des cas autrement que l’exigent les moeurs des citoyens, de telle sorte que, tandis que les citoyens sont poussés à agir de façon semblable, la vie sociale est perturbée » (Aristote, Politique).[1]

    « Il y a trop d’étrangers ! »

    « On ne se sent plus chez soi : au lieu de s’adapter à notre mode de vie, les étrangers se comportent comme s’ils étaient chez eux ! »

    « Je ne me sens plus en sécurité dans les rues. »

    « Ils vivent à nos crochets, qu’ils retournent dans leur pays ! »

    « Si encore ils étaient chrétiens, ils pourraient s’assimiler, comme les Polonais et les Italiens, par exemple, mais avec les musulmans c’est impossible ! »

    Face à une opinion publique de plus en plus réticente, voire hostile (quand elle ose l’avouer), à la présence permanente d’étrangers (qu’ils soient en situation légale ou illégale), comment doit réagir un chrétien ?

    Quel comportement adopter face aux vagues d’immigration successives qui rendent « l’autre » visible et palpable ?

    Quand le « lointain » devient le « prochain », cesse-t-il d’être un frère ou le devient-il davantage ? Est-il une menace ? une chance ? Qu’en disent les Saintes Ecritures ?  Quelle est la position de l’Église ?

    Aimer l’étranger... 

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    Dans l’Écriture - qui est Parole de Dieu - la question du rapport des croyants envers les étrangers est d’une limpidité exemplaire : « Vous traiterez l'étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous ; vous l'aimerez comme vous-mêmes, car vous avez été étrangers dans le pays d'Égypte. Je suis l'Éternel, votre Dieu. » (Lv. 19, 34).

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  • L'euro ou les déboires d'une charrue placée avant les boeufs

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    Nous lisons sur le blog "Petrus Angel" :

    Les Grecs ont étés appelés ce dimanche à s’exprimer par référendum sur les dernières propositions des créanciers du pays . 

    Beaucoup de spécialistes prédisaient qu’un "non" aurait pour conséquence la remise en question de notre monnaie unique, l’euro. 

    Jean-Pierre Vesperini, professeur d’économie, dans son livre L’euro (Dalloz, 2013) en dressait un bilan .

    Voici un extrait de la conclusion de son ouvrage : 

    Il convient de dresser un bilan de l'euro. (…) L'actif se limite à la disparition de l'instabilité des changes entre les monnaies européennes. En revanche, le passif de l'euro apparaît particulièrement lourd. En effet, un peu plus de dix ans après sa création, nous pouvons porter au passif de l'euro le déclin de la France, la stagnation de l'Italie et du Portugal, l'effondrement de l'Espagne et de l'Irlande et le chaos dans lequel se trouve plongée la Grèce. Nous pouvons aussi porter au passif de l'euro, qui devait être un modèle de bonne gestion, la plus grande faillite d'un État avec le défaut de 107 milliards d'euros de la Grèce (...) Jamais depuis la fin de la Second Guerre mondiale l'écart qui sépare la croissance de la zone euro de celle du monde n'a été aussi élevé. Jamais depuis la fin de la Second Guerre mondiale les dissensions entre les peuples européens n'ont été aussi grandes qu'aujourd'hui. Jamais depuis la fin de la Second Guerre mondiale le prestige de l'Europe dans le monde n'est tombé aussi bas.

    Stupéfaits et désemparés, nous assistons au déroulement implacable d'un scénario de cauchemar dans lequel une à une toutes les économies de l'ensemble méditerranéen, toutes ces grandes et vieilles nations, (…) s'enfoncent dans la dépression selon un processus inexorable dont le mécanisme est parfaitement ordonné. (…) La crise européenne est inscrite dans les gènes de l'euro, porteurs de ces vices. Et l'on ne portera pas remède à cette crise avec des montages financiers plus ou moins ingénieux, comme on l'a fait jusqu'à présent. Le processus de destruction des économies européennes est directement le résultat de l'abandon de souveraineté monétaire auquel ont consenti les États qui ont adhéré à l'euro. C'est cet abandon qui explique qu'ils aient dû supporter et supportent des taux de change et des taux d'intérêt complètement inadaptés à leur situation.

    L'actif de l'euro est donc loin de compenser son passif. Nous avons payé d'un prix exorbitant le bénéfice de la disparition de l'instabilité des changes entre les monnaies européennes (…)

    L'euro a été une erreur pour l'Europe (…). Une erreur qui ne peut se comparer, dans son défaut d'analyse comme dans ses conséquences, qu'à celle commise par les gouvernants et l'état-major français entre les deux guerres et qui conduisit au désastre de juin 1940.

    On remarquera d'ailleurs que les causes du désastre de l'euro comme de celui de juin 1940 sont de même nature : la croyance en des conceptions dépassées. Les conceptions des gouvernants et de l'état-major, qui étaient valables à la fin de la Première Guerre mondiale, ne l'étaient plus vingt ans après. De même, les conceptions de Robert Schuman et Jean Monnet, qui étaient valables en 1950, ne l'étaient plus vingt plus tard. (…) L'idéologie du nationalisme a détruit l'Europe. Et voici qu'aujourd'hui, l'idéologie, pourtant bien intentionnée, qui a donné naissance à l'euro, qui prétendait faire disparaître les poisons du nationalisme, est elle-même en train de détruire l'Europe. Comme si une fatalité pesait sur l'Europe la condamnant à être détruite par des idéologies malfaisantes. (…)

    (Il faut abandonner) le rêve des Etats-Unis d'Europe, qui était justifié en 1950, mais qui a cessé depuis longtemps d'être adapté aux données du monde contemporain et de correspondre aux besoins comme aux désirs des peuples européens.

    L'Union européenne doit donc être repensée comme une instance de coopération entre les nations européennes et non comme l'étape précédant la création d'un État fédéral européen. L'abandon du rêve des États-Unis d'Europe implique lui-même l'abandon de l'idée selon laquelle la monnaie unique est nécessaire parce qu'elle est un instrument indispensable à l'existence d'un État fédéral.

    L'euro ne doit donc pas être conçu comme un instrument au service d'un dessein politique. L'Europe fédérale se fera lorsque les peuples européens auront la volonté de créer une défense et une diplomatie européennes, ce qui sera peut-être un jour le cas, mais (…) ne paraît devoir l'être dans un avenir proche. Ce n'est pas l'euro qui fera naître cette volonté. L'euro doit plus simplement être au service de la croissance. (…). Pour (ce faire), il faut d'abord (…), que la zone euro opère un changement radical de sa politique économique (…). Mais si ce changement est nécessaire pour mettre fin au blocage de la croissance en Europe, il ne sera pas suffisant pour assurer une croissance durable et équilibrée. Pour cela (…), il est nécessaire que les Etats de l'ensemble méditerranéen et ceux de l'ensemble germanique procèdent à une scission négociée de la zone euro par le départ de ces derniers de la zone euro.

    Il faudra malheureusement sans doute que la situation économique des Etats de l'ensemble méditerranéen, mais aussi par contre coup de l'ensemble germanique, continue à se dégrader pour que soient réunies les conditions permettant à cette négociation d'aboutir et à l'Europe de retrouver, avec la croissance, son rang dans le monde.

  • Mise en garde urgente contre les théories du complot à l’adresse des catholiques

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    Mise en garde urgente contre les théories du complot à l’adresse des catholiques par Arnaud Dumouch (19 mn).
    2 juillet 2015. Distinction entre « complot » et « théorie du complot ». 
    Le danger de ces théories : le cas de la jeunesse musulmane et du complot Juif, analogue au cas de l’Allemagne de 1920. La jeunesse musulmane, prise par le même mythe, s’engouffre dans la guerre et le désir de tuer un peuple, quitte à en mourir.
    Comment de plus en plus de catholiques spirituels se font prendre : Le roman « Da Vinci Code » (2003) popularise la théorie des illuminatis, du complot Franc-Maçon avec le diable. Les Sédévacantistes et leurs théories sur Internet.
    Comment s’en sortir ? Seule l’intelligence le peut. Analyser l’histoire actuelle de l’Occident de manière réaliste par exemple avec le livre de la Sagesse 2. Prendre de la hauteur sans chercher à répondre aux centaines d’arguments des théoriciens du complot. 

    Soutenez l’Institut Docteur Angélique sur Tipeee : https://www.tipeee.com/institut-docte...
    Accédez à tous les cours (philo, théologie) : http://docteurangelique.free.fr/accue...

  • Les évêques portoricains dénoncent la dénaturation du mariage imposée par la Cour Suprême des Etats-Unis

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    Lu ICI :

    L’archevêque de Porto Rico dénonce l’impérialisme américain qui impose la dénaturation du mariage

    Le Comité permanent de la Conférence épiscopale de Porto Rico, composé des évêques de l’Eglise catholique de l’île, a publié une déclaration conjointe dans laquelle il dénonce la décision récente de la Cour suprême des États-Unis de légaliser le mariage homosexuel. L’île de Porto Rico, située dans les Antilles, est un territoire dépendant des Etats-Unis selon un statut de Commonwealth. La décision de la Cour suprême des Etats-Unis s’impose donc aussi sur l’île de Porto Rico.

    Les évêques dénoncent la décision de la Cour suprême des Etats-Unis, expliquant notamment qu’elle redéfinit et déforme le but et la destination du mariage. « Le mariage homosexuel détruit la richesse de la complémentarité des sexes et prive la progéniture de la figure paternelle ou maternelle », affirme le document épiscopal, rédigé sous la conduite de l’archevêque de San Juan, Mgr Roberto Gonzalez Nieves. 

    Les prélats ont ajouté qu’«il est nécessaire de préciser que cette décision malheureuse de la cour, bien qu’applicable au gouvernement de l’état libre de  Porto Rico, ne s’appliquera pas aux églises, ni aux confessions religieuses. Par conséquent, l’Eglise catholique continuera d’affirmer  et de maintenir notre doctrine et la pratique pastorale sur le mariage entre l’homme et la femme ». 

    Les évêques ont également rappelé qu’il incombe à l’Eglise de protéger la famille traditionnelle, et de tout faire pour « ne pas l’affaiblir ni la redéfinir. » « Nous regrettons que par la nature coloniale de notre relation politico-juridique avec les États-Unis, la décision de sa plus haute juridiction sur le mariage entre personne de même sexe soit applicable à Puerto Rico. Cette décision est manifestement contraire aux valeurs de la grande majorité de notre peuple, lequel, à travers un exercice démocratique, s’est exprimé pour reconnaître uniquement le mariage entre un homme et une femme. »

    Ils ont ajouté que « dans de telles situations, nous sommes appelés en tant que chrétiens et chrétiennes à prier, à proclamer la vérité du mariage et de la famille, à catéchiser, à éduquer dans la foi et à veiller à ce que notre génération et la future affirment toujours cette vérité fondamentale du dessein du créateur ».

  • Grèce : un triomphe de la démocratie ?

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    Du célèbre blogueur Koz, ces réflexions à propos du referendum en Grèce :

    Grèce : ce "triomphe de la démocratie"...

    Ainsi donc Nigel Farage et Jean-Luc Mélenchon exultent. De concert. Certes ils ne sont pas les seuls mais ils se réjouissent. Voir aussi les représentants d’une droite catholique bourgeoise d’Ancien Régime s’enivrer des coups de menton velléitaires du communiste Tsipras n’est pas non plus le moindre des paradoxes. Peut-être faut-il y voir l’attrait persistant sur le Gaulois du romantisme du bras d’honneur ou du « mot de Cambronne », mais cela illustre une fois encore le caractère profondément relatif des projets alternatifs. L’un d’entre eux est-il seulement susceptible d’être majoritaire ? Rien n’est moins sûr ou, plutôt, il est certain que non. Vous me direz évidemment qu’un projet peut être à la fois juste et minoritaire, et je suis moi-même trop souvent minoritaire pour ne pas en convenir avec empressement. Il reste que l’on ne fait pas plus faire fonctionner un pays – même souverain et de chez nous – que l’Europe avec un projet minoritaire. Pas plus qu’avec des projets minoritaires. Certains s’engaillardissent en envisageant de mettre à bas « le système », dans son ensemble, mais leur ardeur ne m’ébranle que peu en l’absence de projet un tant soit peu structuré par ailleurs. Et si je reconnais volontiers que faire chier le monde ait une saveur particulière, cela reste politiquement un peu court. Je soupçonne d’ailleurs assez souvent ces révolutionnaires éventuels de compter sur ceux qui savent faire pour les sortir du chaos qu’ils auront suscité. Poussez-moi encore un peu et je vous dirai à l’oreille qu’en mon âme et conscience, je ne suis pas persuadé qu’ils en veuillent tant que ça, de leurs révolutions.

    Lire la suite sur koztoujours.fr

  • Pas de « dirigeants à vie » dans l'Église, dit le pape François

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    Lu sur le site de Radio-Canada :

    « L'Église catholique ne devrait pas avoir dans ses rangs de « dirigeants à vie », à quelque niveau que ce soit, a déclaré vendredi le pape François : ‘Soyons clair. Le seul qui ne peut être remplacé dans l'Église, c'est l'Esprit saint, et le seul Seigneur, c'est Jésus-Christ' a-t-il lancé à une foule de 30 000 fidèles rassemblés place Saint-Pierre.  ‘Les positions (dans l'Église) doivent être limitées dans le temps car ce sont en réalité des positions de service’ a-t-il ajouté, précisant que cela concernait tous les niveaux de la hiérarchie :Toutes les positions dans l'Église devraient avoir une limite dans le temps. Il n'y a pas de dirigeants à vie dans l'Eglise. Cela arrive dans certains pays où il y a une dictature' .

    Le pape François, âgé de 78 ans, a déjà dit par le passé qu'il serait prêt à démissionner comme son prédécesseur Benoît XVI s'il ne se sentait plus capable de remplir sa mission. Benoît XVI est devenu en février 2013 le premier pape à démissionner depuis 600 ans. »

    Ref. Pas de « dirigeants à vie » dans l'Église, dit le pape François 

    Dans ce bas monde, toutes les charges quelles qu’elles soient sont limitées par le temps. La question est plutôt de savoir si, dans une réalité aussi singulière que l’Eglise, leur durée doit être prédéterminée et par qui ? Sauf erreur, un pape décide souverainement si et quand il abdiquera. Comme les évêques ou les curés, il exerce une paternité plus qu’une fonction. Jadis les dépositaires de celle-ci démissionnaient rarement : dans la vieillesse, ils s’appuyaient davantage sur leurs  proches, voilà tout. Une charge spirituelle est elle  mieux remplie lorsqu’elle se fonctionnarise ? L’Eglise ne devrait pas obéir a priori aux mêmes lois que la société séculière. 

    JPSC

  • Ecologie : au-delà des concepts bateaux

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    Extraits de la rencontre entre Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus et Tugdual Derville. délégué général de l'association Alliance VITA, porte-parole de La Manif pour tous, co-initiateur du Courant pour une Écologie Humaine.

    Ref. Extraits de la rencontre entre Mgr Rey et Tugdual Derville.

    JPSC

  • Quand la Belgique valide le suicide par euthanasie

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    Lu sur Alliance Vita :

    Suicide par euthanasie validé en Belgique

    La révélation, à la fin du mois de juin, qu’une jeune belge de 24 ans en bonne santé physique a obtenu de pouvoir être euthanasiée en raison de ses pensées suicidaires provoque un malaise profond en Belgique et à l’étranger.

    D’après ce que révèlent progressivement les médias, cette jeune femme a une vie sociale et amicale, mais aurait fait plusieurs tentatives de suicide et séjours en hôpital psychiatrique. C’est là qu’elle aurait croisé une autre jeune qui lui aurait parlé d’euthanasie. En creusant, on découvre une famille souffrante, un père alcoolique, une scolarité difficile…

    On assiste à une véritable mise en scène par cette jeune flamande qui se dit passionnée d’art et de théâtre. C’est par un témoignage dans le quotidien flamand De Morgen le 20 juin 2015, que la jeune fille annonce son euthanasie pour… cet été. Le Monde cite des extraits dans son édition du 22 juin dernier  : « Ma vie est un combat depuis ma naissance. Quotidien. Certains jours, je me traîne littéralement de seconde en seconde. Mes 24 ans ont donc été une éternité. » Et maintenant qu’elle sait qu’elle ne vivra pas au-delà de l’été, elle confie : « Je suis délivrée d’un poids énorme. »

    La loi belge autorise l’euthanasie si « le patient se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable », ces conditions devant être validées par deux médecins. Si le médecin est d’avis que le décès n’interviendra manifestement pas à brève échéance, un troisième médecin doit être consulté (psychiatre ou spécialiste de la pathologie concernée).

    Ce sont donc 3 médecins, dont un psychiatre, qui ont validé cette demande d’euthanasie. Cela souligne combien la loi belge est floue et extensive quant à l’interprétation de l’existence de « souffrances psychiques intolérables » et du caractère « grave et incurable » de la pathologie. 

    Comment un psychiatre a-t-il pu céder aux tendances suicidaires d’une jeune patiente ? Quelle répercussion aura la médiatisation d’un suicide accompagné et validé par la société belge ? Les acteurs de la prévention du suicide, particulièrement chez les jeunes, peuvent être inquiets. Le taux de suicide en Flandre reste l’un des plus élevés d’Europe, tout comme celui de l’ensemble de la Belgique, où l’on estime qu’environ 2.000 personnes se suicident chaque année.

    Pour aller plus loin : http://www.atlantico.fr/decryptage/autorisee-mourir-24-ans-parce-qu-elle-plus-envie-vivre-belgique-accumule-derives-euthanasie-carine-brochier-beatrice-stella-2217502.html#ibsvRasR0h2t4cCF.99

  • Pourquoi l'Europe est démunie face au djihadisme

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    De Mathieu Slama sur FIGAROVOX :

    Pourquoi l'Europe est désemparée face au terrorisme islamiste

    FIGAROVOX/ANALYSE - Comment en arrive-t-on à un tel déferlement de violence? Les attentats de vendredi ont suscité stupeur et incompréhension. Pour Mathieu Slama, l'État islamique se nourrit du vide spirituel de nos sociétés occidentales.

    Certains parlent d'une déclaration de guerre. D'autres alertent contre le risque de l'amalgame. Tout le monde ou presque est d'accord pour dire que le terrorisme islamiste contemporain représente un danger immense pour nos sociétés occidentales.

    Mais il y a un autre enjeu. Les attentats commis par des fous de Dieu ne nous bouleversent pas seulement en raison de leur atrocité. Cet enjeu n'est pas facile à saisir. Il s'échappe quand nous tentons de rationaliser ces événements, d'en comprendre la logique. Comment des hommes, dont certains sont nés en France, jouissant du confort prodigué par notre modernité occidentale, comment ces hommes peuvent-ils décider, à un moment de leur vie, de mettre un terme à ce confort et à leur existence dans un déchaînement de violence? Il y a derrière cela un immense mystère. Y voir le simple résultat de la folie, de la détresse sociale ou de la contestation ne suffit pas.

    L'Europe occidentale ne peut pas, en réalité, comprendre un tel phénomène, et encore moins y répondre idéologiquement. La question religieuse y a été progressivement reléguée à une affaire de croyance individuelle, d'«option spirituelle». Le sacré n'est plus sacré, au sens où il doit être, nécessairement, désacralisé. Le droit au blasphème devient un droit fondamental. Les Femen ont pignon sur rue, malgré leurs outrances. Les réformes sociétales, sans limites ni prudence, sont imposées au mépris du bon sens. L'Europe occidentale consacre la victoire de l'individu roi, libéré de toute transcendance et enracinement: l'homme sans contexte, pour reprendre l'expression de Rémi Brague. Face au retour du religieux dans sa forme la plus absolue et monstrueuse, l'Europe est désemparée.

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