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Débats - Page 546

  • Quand Arte fait une promotion sans nuance de la pilule abortive RU 486

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    De genethique.org :

    ARTE : UN DOCUMENTAIRE SANS NUANCE SUR LE RU 486

    Arte diffusait hier soir en fin de programme un documentaire sur la pilule abortive, la RU486 sous le titre « L’autre pilule : un combat pour les femmes ».

    Un documentaire brouillon qui présente dans un premier temps les étapes controversées de la commercialisation de cette pilule par le laboratoire Roussel-Uclaf, et les oppositions suscitées par la mise sur le marché d’une molécule qu'Etienne Baulieu, le médecin et chercheur qui l’a inventée, qualifie de « remarquable ». Pourtant, l’administration du RU486[1] n’est pas dénuée de risques, elle présente des contre indications et des effets indésirables comme le montre une simple recherche sur le Vidal, le dictionnaire de référence des médicaments.

     

    Le téléspectateur se trouve en fait devant une large entreprise de promotion qui ne laisse aucune place au doute, qui ostracise, ridiculise et décrédibilise d’une façon systématique tous ceux qui pourraient remettre en question le soit disant progrès suscité par cette pilule, et particulièrement les religions.

     

    Le plus étonnant, c’est le peu de femmes qui témoignent et se prononcent en faveur de cette pilule. Seule une allemande, un enfant contre elle dans un porte-bébé, raconte qu’elle a deux enfants : « J’ai choisi ces 2 grossesses en toute conscience ». Elle a avorté deux fois et fait l’éloge de l’avortement médicamenteux : « ça a été mieux, plus simple, comme une perte de sang normale ».Pourtant, une simple recherche sur Internet montre le malaise et le traumatisme de ces femmes qui ont avorté seules et pour qui l’acte aura été beaucoup plus qu’une simple perte de sang normale. Une vidéo est présentée mais arrêtée très vite pour que la femme qui commence à raconter son expérience douloureuse ne puisse pas expliquer les risques réels auxquels elle été confrontée et la souffrance qui ont suivi la prise de médicament. Tout est balayé d’un revers de main.

     

    Etienne Baulieu, dans la blouse blanche du médecin, intervient plusieurs fois. Il explique notamment les intérêts économiques de cette méthode, moins couteuse. Mais les femmes qui avortent chez elles sont souvent victimes de complications qui les obligent à se rendre à l’hôpital. Il regrette qu’on parle de pilule abortive et non pas contragestive. Simple question de sémantique ou volonté de faire passer… la pilule ?

     

    Il semble qu’on soit dans une énorme machinerie qui vise à faire croire qu’avorter n’est pas une atteinte à la vie, comme l’évoque un des médecins engagé dans un centre d’orthogénie. Et le reportage veut faire peur et semble vouloir stimuler un regain de militantisme féministe : est-ce que les droits des femmes durement acquis par des années de lutte ne seraient pas en train d’être remis en question ? Ne serait-on pas juste à la veille de voir revenir les avortements clandestins ? Pourtant, la machine est bien rodée, le propos bien lisse. Et de fait, ne l’est-elle pas trop pour être vraiment crédible ?

     

    Les vrais débats éthiques sont complètement absents. Un passage pose la question du début de la vie humaine : au moment de la fusion entre les deux gamètes ? Quand le fœtus est viable ? A la naissance ? Là encore, le public est noyé.

     

    Enfin, le reportage se termine par cette explication malthusienne : « Depuis les années 60, la population mondiale est passé de 3 à 7 milliards. Sans une écologie démographique et une maîtrise de la fécondité, la préservation de l’environnement, les avancées politiques et économiques seront quasi-impossibles ». Ainsi, il faudrait que certains meurent pour que d’autres vivent confortablement, de préférence les mieux portants, et c’est aux femmes que reviendrait le « privilège » de cet arbitrage.

     

    [1] Le RU486 ou mifépristone a une action anti progestative, en se liant de façon réversible aux récepteurs à la progestérone au niveau de l’endomètre utérin. Elle suspend ainsi l’action de la progestérone, sans laquelle l’embryon ne peut se développer. Il meurt, et se détache de la paroi utérine : c’est un effet « contragestif ». Elle est associée à des prostaglandines pour une efficacité supérieure.

     

    Note Gènéthque

    Arte a diffusé le 17 mars dernier un documentaire sur les conséquences de l'IVG (cf. Gènethique vous informe du 18 mars 2015). La chaîne aurait-elle la mémoire courte ?

  • Le synode sur la famille, l'Irlande et le "mariage" homosexuel

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    Synode sur la Famille, Irlande et « mariage » homosexuel

    Dans cet entretien, Mgr Tony Anatrella décrypte les tenants et aboutissants du vote irlandais sur le "mariage" homosexuel, dans le cadre d'une réflexion plus large sur la famille et alors que l'Eglise prépare le deuxième synode sur la famille.

    (ZENIT.org) 

     « Accueillir avec bienveillance et sympathie toutes les personnes, ce que font la plupart des prêtres, est une chose ; mais créer des institutions « matrimoniales » en fonction de leur situation particulière en est une autre », explique Monseigneur Anatrella dans cet entretien à propos du récent vote irlandais. Il fait observer que loin d’être « en retard », la position catholique est « prophétique ».

    L’Irlande a accepté par référendum le « mariage » entre personnes de même sexe là où il avait été simplement voté par des parlements nationaux souvent dans l’interrogation d’une majorité de la population. Un phénomène nouveau qui manifeste une accoutumance à ce qui est revendiqué depuis quelques années.Monseigneur Tony Anatrella qui étudie depuis des années la question de l’homosexualité et les revendications des groupes militants, répond aux questions de Zenit pour en mesurer les conséquences.

    Monseigneur Tony Anatrella, est psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour la Santé, et Expert auprès du Synode sur la Famille en 2014. Il est l’auteur, pour le thème de cette interview, des livres : Le règne de Narcisse – le déni de la différence sexuelle – Éditions Presses de la Renaissance et Mariage en tous genres, Éditions l’Échelle de Jacob.

    Zenit – L’Irlande vient d’accepter le mariage entre personnes de même sexe à la suite d’un référendum où 62% des votants ont répondu « oui » ? Est-ce une défaite pour l’Église ?

    Monseigneur Tony Anatrella - C’est une défaite pour ce que représente la famille et le sens du mariage qui, lui, exprime l’alliance des sexes ; une institution qui ne concerne pas ceux qui ont un attrait envers les personnes de même sexe. L’alliance se trouve ainsi altérée car le mariage est une institution séculaire créée en extension de la différence sexuelle. C’est un vol des mots et des symboles pour les attribuer à deux semblables qui sont en dehors de la logique de l’alliance conjugale. La « conjugalité » homosexuelle n’existe pas puisque rien ne se conjugue dans ce type de relation qui reste de l’ordre individuel mais ne concerne pas la société. L’homosexualité ne se traite pas au plan social de la même façon qu’elle s’aborde sur le plan individuel dans le sens où elle n’est pas un fondement du lien social. C’est pourquoi nous devrions faire davantage attention au langage que nous utilisons. Il est impertinent de parler de « couple » homosexuel car la notion de couple ne s’applique qu’à un homme et une femme. Les choses doivent être désignées dans ce qu’elles apparaissent en réalité : il est plus juste de parler de « duo » de personnes de même sexe. Malheureusement tout le langage est faussé ce qui empêche d’avoir l’intelligence de la situation.

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  • Refuser le baptême ?

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    Voici l'avis de l'évêque de Liège sur la question, avis qui nuance l'invitation un peu expéditive du pape dans son message aux nouveaux prêtres de Rome en avril dernier lorsqu'il affirmait : "ne refusez jamais le baptême" :

    Un prêtre peut-il refuser le baptême ?

    La question du refus du baptême s’est posée d’une manière particulière ces jours-ci à Fléron, où officie l’abbé Olivier Windels, qui par ailleurs est vicaire épiscopal du vicariat « Annoncer l’évangile » dans le diocèse de Liège.

    Une famille demandait le baptême pour son enfant, mais affirmait ne pas être croyante. Le prêtre a alors proposé de faire une célébration d’accueil de l’enfant, mais pas le baptême, qui suppose la foi des parents et leur engagement à veiller, avec l’aide de la communauté chrétienne, à l’éveil à la foi de leur enfant.

    Ceci a suscité suite à un article paru dans le groupe SudPresse,  un vif débat sur les antennes  de la radio Vivacité, ce mardi 2 juin à 10h 30 dans l’émission « C’est vous qui le dites », animée par Benjamin Maréchal.

     

    J’invite chacun à écouter ce débat, qui donne les arguments dans les différents sens. Cela nous permet de faire le point sur la pratique actuelle et de valoriser une démarche en grand développement, le baptême des enfants en âge de scolarité (7 ans environ), des grands jeunes et des adultes (catéchuménat).

     

    Il vaut mieux en effet, si l’enfant n’est pas soutenu par la foi des parents, qu’il soit baptisé plus tard par exemple, lorsqu’on souhaite faire sa première communion en tout cas dans le cadre d’une démarche personnelle et que l’on bénéficie d’une préparation adaptée et dynamique.

     

    On se souviendra que le baptême est une réponse à l’appel de Dieu et qu’il atteint dès lors sa pleine signification lorsque le choix de répondre « oui » est volontaire et libre, même si parfois différée dans le temps.

     

    J’espère que personne ne se sentira lésé dans cette situation et dans ce débat, mais qu’au contraire, ceci permettra d’évoluer vers plus d’authenticité dans la démarche religieuse.

    Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    lire également : existe-t-il-un-droit-aux-sacrements ?

  • L'union entre un homme et une femme est unique

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    De Ralf Schuler sur bild.de :

    L'union entre un homme et une femme est unique

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  • Luxembourg, 4 juin : Conférence sur la GPA : "Derrière les paillettes, la réalité"

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    (via le Salon Beige)

  • Mahinur Ozdemir, Emir Kir et les Frankenstein du communautarisme

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    De Joseph Junker sur Speculooz.com :

    Mahinur Ozdemir, Emir Kir et les Frankenstein du communautarisme

    Enfin, dirons-nous, enfin le CDH se décide à tirer le rideau sur une hypocrisie sans fond. Rendons-lui justice, ce parti aura été le premier à clarifier une situation ambigüe et le fait pour une fois sans transiger, ce qui est suffisamment rare en politique belge que pour être souligné. La vérité à ses droits, et on ne peut continuer à la violenter impunément sur des sujets aussi graves que ceux-là. Il est de plus absolument intolérable qu’un élu de la nation en arrive à devoir rendre des comptes à 2 loyautés différentes, et encore plus qu’il en vienne à préférer non pas celle de la Belgique, le pays qui est le nôtre et le sien et qu’il représente, mais celle d’un pays tiers mal à l’aise avec son histoire.

    Bien-sûr, on aurait presque de la compassion pour ces élus belges d’origine turque tiraillés dans leur identité : Celle de la Belgique, leur nation dont ils sont une des personnifications comme député, et d’autre part l’obstination de la Turquie à ne pas reconnaître ce génocide et la culture du mensonge qu’elle a soigneusement entretenue parmi l’identité turque ; identité qui continue à vivre et même à prédominer parmi nombre de nos concitoyens. On peut d’ailleurs se demander dans quelle mesure les vrais coupables ne sont pas à chercher ailleurs.

    Au-delà de l’attitude de la Turquie, comment s’empêcher de souligner amèrement combien ce minable épisode nous renvoie une nouvelle fois à quel point nous avons été incapables d’assimiler à nos valeurs et d’offrir notre culture à tant de turco-belges ? Jusque dans les messages électoraux qu’on leur a adressés via les pions qui aujourd’hui sautent, on a permis et même encouragé que nombre d’entre eux restent des turcs résidant en Belgique bien plus que des belges d’origine turque (origine je le précise on ne peut plus respectable et dont on peut être fier – encore plus le jour où la Turquie saura reconnaître la face d’ombre de son histoire). Mais comment surtout ne pas également amèrement souligner l’opportunisme avéré de partis n’hésitant pas à racoler des voix par tous les moyens (y compris ceux qui font honte à notre démocratie) et profitant de cet état de fait plutôt que d’avoir l’ambition de le résoudre ? Au-delà de la position de la Turquie, qui a elle du moins l’avantage de la cohérence dans son mensonge, que dire du double visage qu’ont présenté nos élites et nos partis sur ce dossier ?

    Bien plus que ces quelques pions, les coupables de cette pitoyable farce sont à chercher dans les états-majors des partis qui les ont mis au pouvoir. Le CDH se réveille aujourd’hui méritoirement, mais pourquoi si tardivement en ayant entouré du manteau de la bienveillance durant si longtemps d’autres propos limites d’Ozdemir ? Pourquoi la virer après avoir joué la carte du vote communautaire si longtemps ? Pourquoi le PS joue-t’il de son côté l’hypocrisie complète sur Emir Kir depuis des mois ? Pourquoi le CD&V n’a-t’il toujours pas eu le cran d’exiger de son poids lourd flamand oriental Veli Yüksel une clarification plus que bienvenue suite à l’absence de ce dernier à la minute de silence commémorant le génocide arménien à la chambre ?

    Décider d’arrêter les frais à un moment donné, c’est bien mais trop peu (et même ça, seul le CDH l’a fait jusqu’à présent). Balancer ainsi les gens comme Frankenstein cherchant à se débarrasser du monstre qu’il a lui-même créé, ce n’est pas très brillant. Faire son examen de conscience et s’interroger sur comment on en est arrivé là, et surtout sur comment on compte bien ne plus jamais y arriver, c’est aujourd’hui une question que doivent se poser tous les partis que compte ce pays qui ont joué sans vergogne la carte communautaire et ethnique plutôt que celle du bien commun. C’est-à-dire la plupart, voire tous.

  • Vatican II a signalé et accéléré une déchristianisation évidente

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    De l'abbé Guillaume de Tanoüarn sur Metablog :

    Pierre Nora, Alzheimer et Vatican II

    Pierre Nora est une figure parmi les intellectuels français. Il a beaucoup réfléchi sur le passage de l'histoire à la mémoire, avec son étude les "Lieux de mémoire". Il est aussi le fondateur de la revue Le Débat, revue consensuelle au noble sens du terme, au sens de l'humanisme, de la culture et de son droit d'examen sur toutes les réalités politiques, sans tabou. Il a donné un entretien à Vincent Trémollet de Villers dans le Figaro. Evoquant les nouveaux programmes d'histoire, il n'y va pas avec le dos de la cuiller : "Nous sommes face au péché de moralisme et d'anachronisme où Marc Bloch voyait la pire dérive du métier d'historien". Et ailleurs "Si vous perdez la mémoire, vous savez ce qui arrive. L'Alzheimer historique ne vaut pas mieux que l'Alzheimer cérébral".

    Est-ce à dire que nous sommes collectivement frappé d'Alzheimer ? "Ma discipline, l'histoire, qui, il y a trente ans, était la curiosité du monde entier, est devenue la cinquième roue de la charrette internationale". La thèse de Pierre Nora n'est pas que l'on se désintéresse du passé mais plutôt que l'on se désintéresse d'avoir un rapport objectif avec le passé. Le passé est mythifié plus que jamais, il consiste en un ensemble de "lieux de mémoire", et, à ces occasions, autour de chaque lieu, il devient le champ clos d'affrontements géopolitiques, qui ne se manifestent vraiment que dans l'enclos symbolique de nos mémoires : mémoire de l'esclavage ou mémoire de la grandeur nationale, conflit des monothéismes, émergence de l'esprit des Lumières, les occasions d'affrontement ne manquent pas. Ces occasions renvoient avant tout au présent, qui semble devoir dicter la représentation que l'on se fait du passé, sans plus de souci d'une histoire sérieuse ou de l'histoire comme discipline scientifique.

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  • Faire l'homme, le défaire, le refaire, le parfaire ? Le réparer, le modifier, l'augmenter ?

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    "VERS UNE HUMANITÉ AUGMENTÉE ?", LE DÉBAT TRANSHUMANISTE RELANCÉ AVEC JEAN-MARIE LE MÉNÉ ET FABRICE HADJADJ

    Dans le cadre des manifestations qui ont jalonné les 20 ans de la Fondation Jérôme Lejeune, Jean-Marie Le Méné, son président et Fabrice Hadjaj, philosophe et écrivain, débattaient, le 22 mai, à Neuilly, autour de la question : « Quelle place pour l’homme 'diminué' dans une humanité 'augmentée' ? » Pistes de réflexion.

     

    « Quand on parle de transhumanisme, on nous promet monts et merveilles, on nous présente des gadgets qui donnent  le frisson, mais le plus dangereux, ce sont ses racines anthropologiques sous-jacentes », prévenait Jean-Marie Le Méné d'entrée de jeu. De quoi s'agit-il ? Grâce à la génétique, à l'informatique, à la technique, aujourd'hui, « on peut faire l'homme, le défaire, le refaire, le parfaire. On le répare, on le modifie, on l'augmente » précisait-il, comme si la liberté de l'homme pouvait s'étendre à l'infini, et transformer son corps, sans dangers ni obstacles, au fur et à mesure des progrès de la technologie, au risque de dénaturer l'homme.

     

    Une question au cœur des préoccupations de la Fondation Jérôme Lejeune, soucieuse de maintenir le cap dans la tempête médiatique qui régulièrement, porte des « affaires » sur le devant de la scène, pour mieux faire valoir « l'homme augmenté ». Et Jean-Marie Le Méné de rappeler  l'affaire Perruche, en l'an 2000, afférente au « préjudice d'être né » porteur d'un handicap : « Ce fut un Hiroshima génétique, on était déjà dans le transhumanisme ». Tout récemment, « c'était l'interdiction de mettre en ligne un clip montrant des enfants trisomiques, heureux de vivre, et actuellement c'est le cas de Vincent Lambert, « en état de conscience minimale », qui a déjà subi deux euthanasies et que personne ne peut visiter sans montrer sa carte d'identité ».  A chaque fois, c'est le même scénario : « Ceux qui veulent rester humains sont mis au banc des accusés. Ils doivent fournir des preuves pour se justifier et défendre la vie ».

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  • Bruxelles, 2 juin : Ferons-nous encore des enfants ? avec Xavier Lombard

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    unnamed.pngConférence/débat le 2 juin 
    Ferons nous encore des enfants?
    La bioéthique dans tous ses états...
    20h à 22h, Avenue Slegers 96,
    1200 Woluwe Saint Lambert

  • Cinq évêques allemands affirment la foi catholique sur le mariage, la sexualité humaine et la communion

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    11083866_1579080669028420_3785966296786649811_n.jpgLu sur le site de Reinformation.TV (Anne Dolhein) :

    Avec Mgr Stefan Oster, cinq évêques allemands affirment la foi catholique sur le mariage, la sexualité humaine et la communion

    C’est un jeune évêque allemand – Mgr Stefan Oster, 49 ans, nommé à la tête du diocèse de Passau en avril 2014 par le pape François – qui a pris la tête de ce que l’on pourrait appeler une « contre-révolution » face aux déclarations révolutionnaires de plusieurs de ses confrères sur le mariage, la sexualité humaine et l’accès à la communion. Si cette opération de révolution dans l’Eglise est menée par le cardinal Walter Kasper et par le cardinal Reinhard Marx (qui l’avait sacré évêque…), Mgr Oster, lui, a choisi d’agir en répondant aux revendications hérétiques du plus puissant groupe laïque allemand, le Comité central des catholiques allemands (ZdK). Les cinq évêques qui ont contresigné son appel sont pour la plupart âgés de moins de 60 ans.

    Le ZdK (Zentralkomitee der deutschen Katholiken) est une organisation fondée par l’épiscopat allemand, qui se veut la voix officielle des laïcs catholiques du pays. Le 9 mai dernier, il a publié un appel officiel, unanimement adopté lors de son assemblée générale à Würzburg, pour demander que les divorces remariés puissent accéder à la communion, et au-delà – conformément aux objectifs moins visibles visés par le « lâcher de ballon » du cardinal Kasper à ce sujet – l’acceptation de toutes les formes de cohabitation, la bénédiction des couples homosexuels et la « remise à plat de la question de la contraception ».

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  • A l’Université de Liège, le mardi 26 mai 2015 : Regards croisés des religions monothéistes sur la famille

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    Copie de ulg_28janv.jpg

    Judaïsme, Christianisme et Islam : quel regard les trois grandes religions monothéistes portent-elles sur la famille ? ce mardi 26 mai, une centaine d’invités ont pris part au lunch-débat organisé sur ce thème à l’université de Liège par le groupe Ethique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques.

    Copie de IMG_7335.JPGTrois orateurs ont successivement pris la parole : Albert Guigui, grand rabbin de la communauté israélite de Bruxelles, Renée Toussaint, professeur de philosophie au séminaire de Namur et Radouanne Attiya, assistant à l’université de Liège (service de langue arabe, des études islamiques et de l’histoire de l’art musulman). Les échanges étaient modérés, avec intelligence et diplomatie, par le chanoine Armand Beauduin, ancien secrétaire général de l’enseignement catholique.

    Premier orateur, le grand rabbin de Bruxelles Albert Guigui a fait  observer que11220072_925969127446618_8529644565881435913_n.jpg l’étymologie du texte hébraïque de la Genèse présente la femme à la fois comme aide et opposée à l’homme.

    Pluralité et unité sont donc présentes à la racine du couple : elles postulent une connaissance mutuelle  non pas du même mais de l’autre. Cette harmonie recherchée des contraires doit s’inscrire dans la logique du don et de la gratuité, seule capable de fonder un lien matrimonial durable.

    Ce qui caractérise la crise actuelle du couple, c’est l’absence d’une réelle connaissance de l’autre, qui débouche sur l’incompréhension, le conflit, l’échec, le divorce. Le  mariage ne peut se réduire à un contrat, un donnant-donnant qui induit d’incessantes revendications. Il puise sa force dans la capacité de donner sans attendre de retour, pour permettre une adaptation à l’autre, comme le symbolise l’eau qui épouse les formes  du puits auprès duquel nombre d’unions bibliques se sont nouées.

    Le rôle de la femme est déterminant dans la tradition familiale juive puisque la transmission de la judaïté se fait par elle : son avenir dépendant donc des femmes.  Et ce sont elles qui allument les lumières du Shabbat autant que la morale et les valeurs du judaïsme.

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  • Avortement "tardif" : mobilisation au Conseil de l’Europe

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    Avortement "tardif" : mobilisation au Conseil de l’Europe

    Un avortement "tardif", c'est un infanticide... L'ECLJ promeut une mobilisation au Conseil de l'Europe pour faire cesser un massacre caché.

    (ZENIT.org) Grégor Puppinck

    Le Centre européen pour le Droit et la Justice (ECLJ, European Center for Law and Justice) se mobilise pour faire cesser en Europe l’infanticide désigné sous l’expression d’avortement “tardif”. Voici un nouveau communiqué du directeur de l’ECLJ à ce sujet.

    Chaque année, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

    Ensemble, nous avons saisi l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe de cette situation par la Pétition contre les infanticides néonataux. Le 24 avril, le Bureau de l’Assemblée a demandé à la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de se prononcer sur la recevabilité de la Pétition. Un premier examen a eu lieu le 19 mai lors d’une réunion à Erevan. Après de vifs débats, la Commission a décidé de reporter sa décision à la prochaine réunion du 22 juin, à Strasbourg.

    Les lobbys pro-avortement sont mobilisés contre la pétition, mais ils n’ont pas d’argument. Avec quelques députés, ils sont réduits à soutenir contre toute évidence que les faits exposés dans la pétition n’existent pas et que, de toute façon, ce débat « ne devrait pas avoir lieu ». Ils veulent maintenir cachée cette réalité inhumaine.

    Ne laissez-pas les lobbys de l’avortement imposer le silence !

    Nous sommes à présent 200.000 à avoir signé cette pétition. Elle contient des preuves de cette réalité. Nous demandons que la lumière soit faite sur le sort de ces enfants qui survivent à leur avortement. C’est la plus grande pétition jamais adressée au Conseil de l’Europe.

    Ces enfants ont besoin de vous !

    Sages-femmes, infirmières, médecins : osez témoigner. Adressez-nous votre témoignage afin de le présenter au Conseil de l’Europe. Votre confidentialité peut être préservée si vous le souhaitez. ecljofficiel@gmail.com

    Demandez à la Délégation parlementaire française à l’Assemblée de soutenir la pétition apcefrance@yahoo.fr

    L'ECLJ s'engage à faire tout son possible pour que cette pétition aboutisse à la condamnation effective de ces infanticides.

    Nous comptons sur vous !

    Grégor Puppinck.

    Directeur de l’ECLJ.

    Faites signer la pétition / Consulter le dossier remis à l’APCE

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