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Ethique - Page 110

  • Etats-Unis : la bataille de l'avortement mobilise Etats et entreprises

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Etats-Unis : Etats et entreprises s’engagent dans la bataille de l’avortement

    28 mars 2022

    La semaine dernière l’Idaho est devenu le premier Etat des Etats-Unis à adopter une loi similaire à celle du Texas (cf. Avortement : l’Idaho dans les pas du Texas). L’Oklahoma a aussi adopté un projet de loi « inspiré de la loi texane » (cf. L’Oklahoma en passe d’interdire l’avortement). Ce ne sont pas les seuls Etats à avoir légiféré récemment en matière d’avortement.

    Des lois pour protéger la vie

    Mercredi 23 mars, le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a signé un projet de loi restreignant l’avortement médicamenteux (cf. USA : le Dakota du Sud encadre l’avortement médicamenteux). La mesure ne prendra toutefois pas effet immédiatement « en raison d’un litige ». L’administration de l’Etat a fait appel.

    En vertu de cette loi, une femme souhaitant recourir à l’avortement devra se rendre dans un centre afin de se procurer les produits abortifs. Trois visites seront nécessaires a minima. Les produits ne pourront pas être envoyés par courrier.

    En Arizona, les législateurs ont approuvé jeudi l’interdiction « de la plupart des avortements après 15 semaines de grossesse ». La loi doit encore être signée par le gouverneur Doug Ducey. Seuls les avortements pour « urgence médicale » resteront autorisés.

    Dans l’Etat de Virginie occidentale, le gouverneur, Jim Justice, a signé lundi 21 mars un projet de loi interdisant l’avortement pour cause de handicap. La loi entrera en vigueur au mois de juin. Elle prévoit des exceptions en cas d’« urgence médicale » ou si le fœtus est « non viable sur le plan médical ».

    Des actions contraires

    En Californie, le gouverneur, Gavin Newsom, a signé mardi une loi qui supprime les frais à la charge des femmes qui recourent à l’avortement.

    Dans le Colorado, un projet de loi stipulant qu’« une femme enceinte a le droit fondamental de poursuivre sa grossesse et de donner naissance [à son enfant], ou d’avorter et de prendre des décisions sur la manière d’exercer ce droit » a été adopté par les députés et les sénateurs. Le gouverneur, Jared Polis, a annoncé son intention de signer le texte.

    Le Sénat du Maryland a rejeté vendredi une proposition de loi similaire. Si le texte avait été voté par les 3/5e du Sénat, les électeurs auraient eu à se prononcer en novembre sur l’inscription du « droit à l’avortement » dans la constitution. En 1991, cet Etat a approuvé « une loi prévoyant une protection [du “droit à l’avortement“] si la Cour suprême devait un jour restreindre les avortements ».

    Les sénateurs du Maryland ont par ailleurs approuvé une loi visant à autoriser les infirmières et les sages-femmes à pratiquer des avortements. Un budget de 3,5 millions de dollars par an pour assurer leur formation a également été voté.

    Les entreprises privées prennent position

    Au milieu de ce foisonnement législatif, des entreprises prennent parti. Ainsi, de grandes entreprises telles que CitigroupAppleBumble et Hewlett Packard proposent à leurs employées de couvrir leurs frais de déplacement si elles souhaitent se rendre dans un autre Etat pour avorter.

    Laura Spiekerman, cofondatrice de la start-up new-yorkaise Alloy, s’est déclarée « surprise » que davantage d’entreprises ne fassent pas de même. La société ira jusqu’à couvrir la moitié des frais judiciaires [1], si un ou une de leurs employés « devait faire face à des problèmes dus à des lois anti-avortement ». La société fera figurer ces prestations dans tous les rapports financiers internes comme « avantage “bien-être des employés” ».

    De leurs côtés, les sociétés Lyft et Uber Technologies ont annoncé qu’elles couvriraient les frais de justice des conducteurs poursuivis en vertu de dispositions « rendant légalement responsable toute personne ayant encouragé un avortement ».

    A l’inverse, aux Etats-Unis, « environ 10 % des employés » sont couverts par une assurance santé subventionnée par leur entreprise, pour laquelle l’employeur a demandé à son assureur « d’exclure l’avortement de son plan de santé ».

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    [1] Jusqu’à 5000 dollars

    Sources : CNN, Veronica Stracqualursi (25/03/2022) ; Fox, Associated Press (26/03/2022) ; Philadelphia Inquirer, Kelsey Butler (25/03/2022)

  • RDC : Interview de Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de l’influente Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO)

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    Une mentalité et un franc parler qui détonnent avec ceux des milieux cléricaux usuels en Europe et ailleurs:

  • Les sept « principes éthiques » que les chrétiens doivent respecter en politique

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Quels sont les « principes éthiques » que les chrétiens doivent respecter en politique ?

    25/03/22

    À l’approche de l’élection présidentielle 2022, découvrez la liste de "points non négociables" concernant "l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique", formalisé en 2002 par Benoît XVI.

    « En deux mille ans d’histoire, l’engagement des chrétiens dans le monde s’est réalisé sous des formes diverses. L’une d’entre elles a été la participation à l’action politique ». En 2002 le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a formalisé dans une note doctrinale les « points non négociables » concernant « l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique ».

    « Quand l’action politique est confrontée à des principes moraux qui n’admettent ni dérogation, ni exception, ni aucun compromis, l’engagement des catholiques devient plus évident et se fait lourd de responsabilités, prévient-il. Face à ces exigences éthiques fondamentales auxquelles on ne peut renoncer, les chrétiens doivent en effet savoir qu’est en jeu l’essence de l’ordre moral, qui concerne le bien intégral de la personne ». Retrouvez ci-dessous les principales thématiques sur lesquelles les chrétiens sont appelés à agir.

    1. LES LOIS CIVILES EN MATIÈRE D’AVORTEMENT ET D’EUTHANASIE

    À ne pas confondre avec le renoncement à l’acharnement thérapeutique qui, même du point de vue moral, est légitime. Elles doivent « protéger le droit primordial à la vie, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle »

    2. LE RESPECT ET LA PROTECTION DES DROITS DE L’EMBRYON HUMAIN

    3. LA PROTECTION ET LA PROMOTION DE LA FAMILLE

    Cette dernière est « fondée sur le mariage monogame entre personnes de sexe différent ». Elle doit être « protégée dans son unité et sa stabilité, face aux lois modernes sur le divorce ». « Aucune autre forme de vie commune ne peut en aucune manière lui être juridiquement assimilable, ni ne peut recevoir, en tant que telle, une reconnaissance légale », affirme le cardinal Joseph Ratzinger.

    4. LA LIBERTÉ D’ÉDUCATION DES ENFANTS, UN DROIT INALIÉNABLE DES PARENTS.

    Elle est reconnue entre autre par les déclarations internationales des droits humains.

    5. LA LIBERTÉ RELIGIEUSE

    6. LE DÉVELOPPEMENT DANS LE SENS D’UNE ÉCONOMIE QUI SOIT AU SERVICE DE LA PERSONNE ET DU BIEN COMMUN

    Il doit avoir lieu « dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de la subsidiarité, qui veut que les droits de toutes les personnes, de toutes les familles et de tous les groupes, et que l’exercice de ces droits, soient reconnus ».

    7. LA PAIX

    « Une vision irénique et idéologique tend parfois à donner un sens profane à la valeur de la paix, tandis que, dans d’autres cas, on se limite à un jugement éthique sommaire, oubliant la complexité des raisons en question. La paix est toujours « œuvre de la justice et effet de la charité » ; elle exige le refus radical et absolu de la violence et du terrorisme, et elle requiert un engagement constant et vigilant de la part de ceux qui ont une responsabilité politique ».

    Plus globalement, à chacun de se souvenir, en son âme et conscience, que « la structure démocratique sur laquelle entend se construire un État moderne aurait une certaine fragilité si elle ne prenait pas comme fondement le caractère central de la personne. C’est d’ailleurs le respect de la personne qui rend possible la participation démocratique ».

  • L'avortement bientôt interdit en Oklahoma ?

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    L’Oklahoma en passe d’interdire l’avortement

    24 mars 2022

    Avec 78 voix pour et 19 contre, la Chambre basse de l’Etat d’Oklahoma a approuvé mardi un projet de loi interdisant l’avortement, sauf en cas de danger pour la vie de la mère. Le texte doit encore être validé par le Sénat avant d’être promulgué par le gouverneur, Kevin Stitt, qui y serait favorable.

    Comme au Texas, le projet de loi permet aux citoyens d’intenter des poursuites civiles contre toute personne qui aiderait une femme à avorter, contre une récompense allant jusqu’à 10 0000 dollars (cf. Avortement au Texas : une loi restrictive entre en vigueur).

    Source : Swiss info (23/03/2022)

  • Bruxelles : UNPLANNED sera projeté le 29 mars prochain

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    Venez regarder UNPLANNED avec nous !

    Le Pôle Jeunes XL et CLARA Life vous proposent UNPLANNED, une histoire vraie sur la réalité de l’avortement, vue par les yeux d’une directrice d’un clinique d’avortement devenue pro-vie, Abby Johnson.

    La seule chose qui importe pour Abby Johnson, c’est d’aider les femmes. Touchée par la souffrance de beaucoup d’entre elles, elle est convaincue des bienfaits du droit à l’avortement. Elle s’engage comme bénévole au planning familial américain puis devient l’une de ses plus jeunes et brillantes directrices de clinique, elle a été impliquée dans plus de 22 000 avortements et a conseillé d’innombrables femmes sur leurs problèmes de reproduction. Sa passion pour le droit de choisir d’une femme l’a même amenée à devenir porte-parole de Planned Parenthood, luttant pour promulguer une législation pour la cause en laquelle elle croyait si profondément Jusqu’au jour où ce qu’elle voit va tout bouleverser, amenant Abby à rejoindre ses anciens ennemis à 40 Days For Life et à devenir l’une des oratrices pro-vie les plus ardentes de tous les temps.

    Avec une intervention de notre invitée

    Brigitte De Win

    (gynécologue, obstétricienne & éthicienne)

    Au programme

    • 18h45 : Ouverture des portes
    • 19h20 : Présentation de CLARA Life
    • 19h30 : Projection « Unplanned »
    • 21h20 : Intervention de Brigitte De Win, gynécologue et éthicienne
    • 21h50 : Questions/Réponses
    • 22h10 : After bar
    • 22h30 : Clôture de la soirée
    Lieu : Espace Lumen: Chaussée de Bondael 36 – 1050 Ixelles
    Billetterie :
    • Adulte : 5€
    • Étudiants : 4€

    Réservez vos billets

    ATTENTION: PLACES LIMITÉES !!
    *Déconseillé aux moins de 16 ans, à moins d’être accompagné par un adulte*
  • Ukraine : le pape François téléphone à nouveau au président Zelensky

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    Zelensky AP22067306432734.jpgLe pape François a téléphoné pour la seconde fois au président ukrainien Volodymyr Zelensky, a confirmé le Saint-Siège ce 22 mars. Ce dernier a déclaré à l’issue de l’entretien qu’il était favorable à ce que le Saint-Siège joue un rôle de médiateur. Lu  sur le site web « aleteia » relayant I Media » :

    « Pour la seconde fois depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, le pape François a téléphoné à Volodymyr Zelensky le 22 mars 2022, a annoncé le compte Twitter du président ukrainien. Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a confirmé l’information sans dévoiler la nature de leurs échanges. 

    Un rôle de médiateur

    Le président Zelensky a déclaré, à l’issue de l’entretien, qu’il était favorable à ce que le Saint-Siège joue un rôle de médiateur pour lutter contre « la souffrance humaine » qui frappe son pays. Il a aussi souligné auprès de François la « situation humanitaire difficile » rencontrée actuellement et a dénoncé le « blocage des corridors humanitaires par les troupes russes ». 

    Volodymyr Zelensky a enfin remercié le Pape pour ses prières pour l’Ukraine et la paix. Le pape François a lancé de nombreux appels à la mobilisation contre la fin de la guerre et à la prière pour l’Ukraine ces dernières semaines. Il a aussi annoncé qu’il consacrerait l’Ukraine et la Russie au Cœur immaculé de Marie lors d’une cérémonie qui aura lieu le 25 mars. 

    Le 26 février, moins de deux jours après le début de l’invasion russe, le pape François avait téléphoné au président Zelensky. Lors de son appel, il lui avait exprimé sa « profonde tristesse ».

    Lire aussi :Le pape François est-il le seul à pouvoir faire la paix ?

    Lire aussi :Comment le pape François se mobilise contre la guerre en Ukraine »

    Ref. Ukraine : le pape François téléphone à nouveau au président Zelensky

  • RDC : À Sainte-Anne de Kinshasa, l’église ne désemplit pas

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    Pays d’Afrique subsaharienne qui compte le plus grand nombre de catholiques, la République démocratique du Congo (RDC) témoigne d’un incroyable dynamisme missionnaire. À quelques mois du voyage du pape François dans le pays, les églises ne désemplissent pas. Reportage  de à l’église Sainte-Anne de Kinshasa publié sur le site web « Aleteia » :

    Anne téléchargement (5).jpgSes briques rouges et ses arcades, de style néogothique, ne passent pas inaperçues. Située à quelques mètres de la gare centrale de Kinshasa, la capitale, l’église Sainte-Anne attire tout de suite le regard. Construite par les Belges au début du XXe, elle accueille chaque dimanche des centaines de personnes venues assister à la messe. Et ce dimanche de mars n’échappe pas à la règle.

    À peine le premier office achevé, un second commence. « Nous avons au moins trois messes les dimanches, parfois quatre » confie Mercy-Jean, l’un des paroissiens. Et, malgré la pandémie de covid-19, l’église est pour chacune d’elles, pleine à craquer. Avec le rite zaïrois reconnu par le Vatican en 1988, la liturgie est plutôt dansante et gaie. « Cela a permis aussi de retenir certains de nos frères et sœurs tentés par les sectes charismatiques », reconnaît le catéchiste de 59 ans. La cérémonie des offrandes est plutôt truculente. Une procession avec des fruits, des céréales, des tubercules, « une manière de présenter à Dieu les fruits de notre travail », explique sœur Marie Rose. À 29 ans, alors qu’elle venait de décrocher un doctorat en droit, elle s’est tournée vers la vie religieuse. Pour elle, « le renouveau charismatique a aussi permis de redynamiser » les communautés catholiques.

    Le renouveau charismatique à la rescousse

    À la fin des années 1990, le cardinal Frédéric Etsou s’était inquiété du départ massif vers les nouvelles églises dites « églises de réveil ». Pour y pallier, l’ancien archevêque de Kinshasa avait alors encouragé un renouveau charismatique authentique qui intègre davantage le rite zaïrois de la liturgie. Depuis, si les églises du réveil connaissent une explosion, « il y a aussi beaucoup de fidèles qui sont partis et qui ne sont pas revenus » constate Mgr Donatien N’Sholé, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) : “C’est la preuve d’une prise de conscience » qui se justifie par « des églises catholiques toujours pleines » et l’érection de nouvelles paroisses dans tous les diocèses, assure-t-il. Dès lors, encadré par des aumôniers très rigoureux, le renouveau charismatique connaît un énorme succès dans le pays. L’Eglise au Congo peut aussi compter sur des vocations à la vie religieuse et sacerdotale de plus en plus nombreuses.

    Les vocations sacerdotales ne tarissent pas

    Avec près de 5.000 prêtres, 8.650 religieux et presque autant de religieuses, la République démocratique du Congo concentre le plus grand nombre de ministres consacrés par habitant sur le continent. Et chaque année, avec plusieurs dizaines d’ordinations sacerdotales, la relève est assurée. Par ailleurs, 70% des écoles sont catholiques et l’immense majorité des dispensaires du pays où deux tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, appartiennent à l’Eglise.  Pour Mgr N’Sholé (*) une chose est sûre : la visite du pape François dans le pays en juillet prochain pourrait « donner un élan aux communautés catholiques ».

    Lire aussi :En Afrique, « l’Église catholique se trouve du côté de l’homme »

    Lire aussi :RDC : « Face à la floraison de vocations, la qualité du discernement est un défi permanent »

    (*) Mgr Donatien N’Shole, Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), ici lors de la messe d’action de grâce d’une Eglise vivante, célébrée lors de sa récente élévation au rang de chapelain émérite du pape :

  • Chili : "un événement de la plus grande gravité"

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AMÉRIQUE/CHILI - Une Constitution comportant une disposition sur l'avortement libre ne peut être ressentie par de nombreux Chiliens, déclarent les Évêques

    17 mars 2022

    Santiago (Agence Fides) - " Une Constitution politique avec une norme sur l'avortement libre ne peut pas être ressentie et assumée par de nombreux Chiliens, y compris par de nombreuses personnes qui professent une foi religieuse, parce que le respect de la vie humaine dès la conception n'est pas quelque chose de secondaire ou dont la prise en compte est facultative, mais c'est une valeur fondamentale que nous affirmons soutenue par la raison et la foi. C'est ce qu'a déclaré le Comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili, après que la session plénière de la Convention constituante, chargée de rédiger la nouvelle Constitution politique du pays (voir Fides 3/7/2021), a approuvé le 15 mars une norme sur les droits sexuels et reproductifs, selon laquelle l'État doit garantir, entre autres, " les conditions pour (...) une interruption volontaire de grossesse ".

    Cette norme, en soi, est une atteinte très grave à la dignité de la personne humaine et à ses droits fondamentaux, au-delà de toute conception religieuse", déclarent les Évêques chiliens, "de plus, aucune condition ou limitation n'est établie pour ce droit, et le législateur n'a pas le mandat de le réglementer par la loi, ce qui ouvre la voie à l'autorisation de l'avortement en toutes circonstances. L'avortement étant un droit constitutionnel sans aucune restriction, toute loi visant à le réglementer peut être déclarée inconstitutionnelle. Ainsi, il se pourrait que des créatures soient avortées même à sept ou huit mois ou sur le point de naître".

    Le communiqué, reçu par Fides, rappelle que cette règle "constitue un événement de la plus grande gravité", car elle réaffirme le droit de la femme à décider de son propre corps, ignorant le fait que dans le ventre d'une femme enceinte se trouve un deuxième corps, un autre être humain. Reconnaissant envers ceux qui se sont opposés à cette règle au sein de la Convention, les évêques ont noté que "malheureusement, comme nous l'avons soutenu à plusieurs reprises, une mentalité contraire à la vie de la personne déjà conçue a été imposée au pays" et ont demandé aux Chiliens "de prendre conscience de cette triste dynamique, qui a pour corollaire sans précédent l'incorporation de l'avortement libre comme rien de moins qu'un droit constitutionnel".

    Dans la dernière partie du texte, le Comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili avertit que si cette décision n'est pas modifiée, elle constituera "un obstacle insurmontable" à l'approbation par de nombreux citoyens du texte constitutionnel en préparation. "Nous regrettons", concluent-ils, "que la majorité des membres de la Convention constituante choisissent de polariser le processus constitutionnel avec une question aussi importante, au lieu d'offrir une proposition dans laquelle la majorité des Chiliens puissent se reconnaître, au-delà de nos légitimes différences, autour d'un projet partagé".(SL) (Agence Fides 17/3/2022)

  • Vous avez dit "Sainte Russie" ?

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    De l'agence catholique polonaise d'information KAI :

    La "Sainte Russie" : un pays de chrétiens non pratiquants

    17 mars 2022

    Seuls 6 % de la population russe assiste régulièrement aux liturgies dominicales, bien que 71 % déclarent appartenir à l'Église orthodoxe, selon les données d'un sondage réalisé en 2017 par le célèbre Pew Research Center.

    Un peu plus de trois décennies après la chute de l'Union soviétique, la religion joue un rôle important dans l'identité nationale des Russes. Toutefois, la situation est différente lorsqu'il s'agit de pratiques religieuses. C'est ce qu'indique une enquête menée en 2017 par le Pew Research Center.

    Selon l'enquête, 71 % des Russes ont indiqué leur affiliation à l'Église orthodoxe. En 1991, après la dissolution de l'Union soviétique, le pourcentage n'était que de 37 %, 10 % s'identifiant comme musulmans et 15 % comme n'ayant aucune affiliation religieuse. Toutes les autres religions représentaient moins d'un pour cent (il n'y a que 350 000 catholiques dans toute la Fédération de Russie). Ces chiffres montrent que 75 % des Russes croient en Dieu, mais que seuls 17 % prient quotidiennement.

    Pour 57 % des Russes, l'appartenance à l'Église orthodoxe joue un rôle très important ou important dans leur identité nationale. Toutefois, la participation régulière des chrétiens orthodoxes russes aux services est beaucoup plus faible. En 2017, seuls 6 % d'entre eux se sont rendus à l'église pour la Divine Liturgie (l'équivalent de la messe dans l'Église catholique) chaque semaine. Quatorze pour cent y vont entre une fois par mois et une fois par an, et 79 % y vont moins souvent ou pas du tout. Cela signifie que la fréquentation des églises est aussi faible en Allemagne, en Autriche ou en Suisse et beaucoup plus faible qu'aux États-Unis, par exemple.

    Les icônes et autres objets religieux sont plus répandus. 87 % des chrétiens orthodoxes russes ont admis en avoir chez eux. 79 % ont allumé des bougies à l'église, 72 % ont porté des symboles religieux. Il convient de noter qu'en Russie, les données sur l'appartenance religieuse ne sont pas collectées officiellement et qu'il faut se fier uniquement aux enquêtes.

    La Russie n'est pas non plus un pays chrétien en ce qui concerne la protection de la vie. Selon les données de l'OMS, les femmes russes qui ont aujourd'hui environ 50 ans ont subi en moyenne huit à dix avortements au cours de leur vie. En Russie, les avortements sont pratiqués même au septième mois. Elle bat presque tous les pays du monde à cet égard.

  • Euthanasie : quand l’émotion tue la raison

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    L’euthanasie avance ses pions en jouant sur les sentiments à l’occasion de cas extrêmes fort médiatisés qui s’apparentent à une manipulation de l’opinion. Explications dans le mensuel « La Nef » (mars 2022) par Tugdual Derville (*) :

    Derville-2022©VITA-620x330.jpgDepuis des dizaines d’années, l’offensive de l’euthanasie exploite des « cas » choisis et manipulés. Des noms enflamment les ondes, occupent la Une, puis s’effacent et s’oublient. Entretemps, ils ont dopé l’audimat et forgé l’opinion. Notons la complicité systémique entre le spectaculaire des situations et une industrie médiatique avide de se nourrir d’émotion, pour nous tenir en haleine le plus longtemps possible, sans craindre voyeurisme et superficialité.

    Pour les promoteurs de l’euthanasie, l’exploitation des cas a un but : noyer la raison dans l’émotion. Pour cela, il faut présenter une situation « terrible », sous un angle tel que l’inéluctabilité de l’euthanasie ou du suicide fasse vaciller les indécis, tout en éteignant chez les opposants toute velléité de contestation. Pour ne pas paraître inhumains, ils doivent s’autocensurer. Leur refus de l’euthanasie serait assimilé à une cruelle approbation de la souffrance.

    Tactique imparable ? Non, car, derrière tout meurtre, se cache un mensonge. Il se découvre dès que l’on creuse honnêtement la situation. Pour décrypter, il y a dix ans, sept affaires d’euthanasie qui avaient bouleversé la France (1), j’ai rencontré des proches ou des soignants de « victimes » emblématiques de l’euthanasie ou du suicide assisté. Vincent Humbert et Chantal Sébire furent les plus médiatisés. À chaque fois, leur situation n’était pas celle que les médias avaient décrite.

    Certains se souviendront du jeune Vincent Humbert, devenu ultra-dépendant après un accident de la route. Trois ans, jour pour jour, après ce drame, sa mère tenta de mettre fin aux jours de son fils, dans sa chambre de Berk-sur-Mer. Deux jours plus tard, le 26 avril 2003, alors qu’il était en train de se réveiller, un médecin lui donnait la mort. La France semblait unanime pour l’exonérer. Mais le kinésithérapeute du jeune homme osa affirmer : « Vincent ne voulait pas mourir ! » Et de révéler le « pot aux roses », en Une du Parisien-Aujourd’hui en France : on avait exagéré le handicap du jeune homme ; on en avait « rajouté pour faire pleurer dans les chaumières » ; il n’avait pas écrit le livre « Je vous demande le droit de mourir », publié sous son nom ; on avait surtout occulté la relation fusionnelle avec sa mère. Vivant seule, elle ne voulait pas voir son enfant orienté vers une institution.

    Des cas « emblématiques »

    Que l’affaire Humbert n’ait pas entraîné la légalisation de l’euthanasie a surpris. Cinq ans plus tard, le 19 mars 2008, Chantal Sébire se suicidait chez elle, dans une maison cernée de journalistes. La pauvre femme souffrait d’un spectaculaire cancer des sinus. Elle exigeait l’euthanasie depuis des mois, actions en justice à l’appui. À sa demande, son visage, déformé par la tumeur, était diffusé partout ; elle disait souffrir atrocement, se prétendait « allergique à la morphine »… Tableau épouvantable. En réalité, elle avait d’abord refusé toute intervention chirurgicale, puis récusé les traitements antidouleur (dont la morphine, à laquelle elle n’était en rien allergique). Et voilà donc qu’une femme – certes souffrante et tenace – demande à la médecine dont elle refuse tout secours, tant curatif que palliatif, de lui administrer la mort ! Là encore, les ressorts psychologiques, de l’ordre du déni et de la toute-puissance, auraient dû être décryptés. Ses proches en étaient conscients. Mais comme le jeune Vincent Humbert et sa mère, la malheureuse Chantal Sébire a été utilisée par un lobby puissant, comme moyen de déverrouiller l’interdit de tuer.

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  • A l'ONU, si vous n'êtes pas pro-avortement, vous n'avez qu'à vous taire

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    D'Ermes Dovico sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Réunion de l'ONU, si vous n'êtes pas pro-avortement, vous ne pouvez pas parler.

    17-03-2022

    Quatre cents groupes pro-vie du monde entier dénoncent l'exclusion de la Commission de la condition de la femme, qui s'est concentrée sur l'avortement et les questions LGBT depuis le projet préparatoire. Où il y a amplement de place pour la combinaison de l'avortement et de l'idéologie écologiste.

    S'il s'agit de femmes, mais que vous êtes pro-vie, vous ne pouvez pas participer. C'est l'essentiel de ce qui se passe avec la Commission annuelle des Nations unies sur le statut des femmes (14-25 mars), à laquelle les organisations pro-vie et familiales du monde entier sont interdites de participation. Ils ne sont tout simplement pas les bienvenus. Une étrange façon de comprendre l'"inclusivité", qui serait l'une des valeurs déclarées de ceux qui gèrent les demandes de participation. A sens unique, évidemment.

    Ce n'est pas la première fois que cela se produit, mais la tendance est de plus en plus inquiétante. Cette décision a été dénoncée par quelque 400 groupes qui défendent la vie dès la conception, de l'Australie aux États-Unis, de l'Italie à l'Argentine. "Ces dernières années, lit-on dans une lettre datée du 25 février 2022, nombre de nos organisations se sont vu refuser des demandes d'organisation d'événements parallèles par les ONG/CSW, l'organe semi-officiel du secrétariat de la Commission de la condition de la femme (CSW, dirigée par Un Women), qui a pour mission d'associer les groupes représentant la société civile aux travaux de ladite commission (intergouvernementale). Et dans la société civile, il se trouve qu'il y a une multitude de personnes - hommes et femmes, jeunes et adultes - qui ont un point de vue différent de celui des avorteurs.

    Après quelques décennies au cours desquelles ils ont pu organiser avec succès leurs propres événements, les groupes pro-vie voient depuis quelques années leurs demandes rejetées au motif qu'un de leurs événements "ne correspond pas aux valeurs" des organisateurs (l'ONG/CSW). Des groupes progressistes ont ouvertement demandé que les associations pro-vie soient purement et simplement bannies des débats de la CSW, les qualifiant d'"anti-droits". Les "droits" sous-entendus ici sont les "droits sexuels et reproductifs", qui comprennent à la fois l'avortement et le large éventail de revendications formulées par les organisations LGBT.

    Mais à côté de cela, dans le "projet zéro" de la Commission de la condition de la femme - qui constitue la base de travail du document final, non contraignant mais destiné à l'Assemblée générale des Nations unies et, en tout état de cause, utile pour maintenir la pression internationale -, l'idéologie environnementaliste et le catastrophisme climatique ont toute leur place. Ce sont des thèmes que les groupes d'avorteurs incluent de plus en plus dans leur propagande (de la série : avorter pour 'sauver' la planète...), en partie à cause de la vision commune contre l'homme, et en partie pour s'emparer d'au moins une partie des fonds ostensibles en faveur des idées vertes.

    Le langage est noble : "La Commission reconnaît que l'inégalité entre les sexes, combinée aux crises et aux catastrophes climatiques et environnementales, constitue le plus grand défi de notre époque pour le développement durable, affectant la planète entière et tous les peuples, avec des impacts disproportionnés sur les femmes et les filles, en particulier celles qui se trouvent dans des situations vulnérables et marginalisées et dans des contextes de guerre", peut-on lire au point 5 du "projet zéro". Un point dont Citizen Go, ainsi que les paragraphes 3 et 15, demande la suppression à travers une pétition qui compte déjà plus de 120 000 signatures ; mais c'est tout le document préparatoire qui est vicié par des concepts qui vont à l'encontre de la morale naturelle et dont les femmes, loin de s'émanciper, sont les premières victimes.

    L'exclusion des groupes pro-vie a également fait l'objet d'une lettre signée par une vingtaine de parlementaires américains, menée par Lauren Boebert, et adressée à Sima Bahous, directrice exécutive d'ONU Femmes, l'organisme des Nations unies chargé de l'égalité des sexes. Les signataires dénoncent le fait que la discrimination à l'encontre des pro-vie donne l'impression que l'ONU Femmes et ses États membres ne sont plus intéressés par le "dialogue" sur les questions relatives aux femmes et qu'ils "veulent plutôt imposer une sorte d'orthodoxie féministe mondiale, en se rangeant du côté des gouvernements puissants et des intérêts particuliers qui veulent réduire au silence les organisations pro-vie et pro-famille".

    La lettre rappelle que ce n'est pas avec ces prémisses que l'ONU a été fondée et qu'en effet la protection du droit à la vie et les valeurs familiales sont pertinentes avec la Charte de l'ONU, la Déclaration universelle des droits de l'homme et d'autres documents internationaux (papier brouillon, quand il ne convient pas). Mais le mauvais précédent du sommet de Nairobi de 2019, où l'Unfpa a exclu plusieurs organisations pro-vie, a changé le cours des choses. Les signataires rappellent également qu'à Nairobi, le gouvernement américain a coparrainé une déclaration commune avec dix autres nations pour demander à la communauté internationale de se concentrer sur les problèmes communs et non sur des questions telles que l'avortement ou les mœurs sexuelles.

    Or, à l'époque, c'est Donald Trump, qui avait également coupé les fonds à l'UNFPA (et pas seulement), qui endiguait la vague d'avortement mondial.

    En attendant, les paradoxes de l'avortement se multiplient, pour lequel les défenseurs invoquent la "liberté de choix" mais ne se soucient pas du droit naturel des autres à venir au monde ; ils parlent de choix éclairé, mais ne veulent pas entendre d'autres raisons que les leurs ; ils prétendent protéger la "biodiversité" mais n'ont aucun problème à rayer de la carte des êtres humains innocents.

  • "Rien ne justifie la décision de l'autocrate Poutine d'engager l'Ukraine dans une troisième guerre" (cardinal Müller)

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    Du cardinal Müller sur kath.net/news :

    Guerre contre le peuple ukrainien : "Une seule personne qui prend une mauvaise décision peut détruire de nombreuses valeurs".

    15 mars 2022

    "Rien ne justifie la décision de l'autocrate Poutine d'engager l'Ukraine dans une troisième guerre visant à l'asservissement total de ce peuple quel qu'en soit le prix" - Éloge de la Pologne ! - Commentaire invité du cardinal Gerhard Müller

    Vatican (kath.net/pl) "Un seul homme qui prend une mauvaise décision peut détruire beaucoup de valeurs" (Koh 9,16.18). Cette parole du livre de l'Ecclésiaste vient à l'esprit lorsque l'on pense à l'absence de scrupules de dictateurs qui, en tant que personne unique et par décision solitaire, ont déclenché des catastrophes, comme par exemple Hitler avec son invasion de la Pologne lors de la IIe Guerre mondiale. Guerre mondiale. Et rien de ce qui peut être dit sur les tensions de la Russie avec l'OTAN, les Etats-Unis ou l'"Occident" ne justifie la décision de l'autocrate du Kremlin de lancer une troisième guerre contre l'Ukraine, qui vise à soumettre totalement ce peuple, quel qu'en soit le prix en termes de destruction de vies humaines et de dévastation des valeurs culturelles et des infrastructures.

    C'est précisément parce que les "Grands Russes" moscovites, les "Petits Russes" ukrainiens et les "Biélorusses" de Minsk sont liés par leurs racines historiques, qu'il est interdit de prendre Caïn comme modèle pour tuer son frère Abel. Les juifs et les chrétiens savent que Dieu est le créateur et le père de tous les hommes. En conséquence, tous les hommes, s'ils croient vraiment en Dieu, se respectent en tant que frères et sœurs.

    La grande majorité des Russes et des Ukrainiens professent le christianisme de type orthodoxe depuis plus de 1000 ans. Ils se réfèrent à l'événement historique du baptême de la Rus' de Kiev le 28 juillet 988 et cela signifie que ceux qui croient au Christ, le fils de Dieu, sont devenus des enfants et des amis de Dieu. C'est pourquoi l'apôtre dit aux baptisés : "Mettez vos membres au service de Dieu comme des armes de justice". (Rm 6, 13). Aucun responsable qui reconnaît la loi morale naturelle que Dieu a inscrite dans notre conscience et qui confesse publiquement son attachement à Jésus-Christ, le Sauveur du monde, ne pourra donc remettre en question le refus de la guerre comme moyen légitime de la politique. "Ce qui s'oppose à la vie, comme toute forme de meurtre, de génocide, tout ce qui porte atteinte à l'inviolabilité de la personne humaine... et d'autres actes honteux sont une décomposition de la culture humaine, avilissent bien plus ceux qui commettent l'injustice que ceux qui la subissent. En même temps, ils sont au plus haut point contraires à l'honneur du Créateur". (Vatican II, Constitution pastorale "L'Église dans le monde de ce temps" Gaudium et spes 27).

    Face à la différence éthique entre l'agresseur et la victime de l'agression, les évêques allemands ont souligné le principe de la "juste défense", justifiant ainsi explicitement la livraison d'armes occidentales à l'Ukraine envahie. Mais il est également du devoir des évêques, en tant que serviteurs de la parole du Christ, de ne pas laisser le défi s'arrêter au niveau militaire et politique.

    Il a toujours été faux de "bénir" les armes, même si elles servent à la défense, car elles provoquent la mort et la souffrance, ce qui est contraire à la volonté de salut de Dieu. En effet, les armes de défense ne sont qu'un mal inévitable qui peut certes repousser des attaques injustes, mais qui ne peut pas produire le bien supérieur de la paix et de la réconciliation des hommes et des peuples. Seul Dieu peut le faire, c'est pourquoi nous l'implorons avec ferveur dans nos prières. Les évêques n'appartiennent pas à l'entourage de certains hommes politiques, pour qui un accompagnement moral et religieux de leurs décisions est trop bienvenu à des fins de propagande. En cette heure, il est du devoir de tous les évêques et prêtres d'appeler les croyants à prier pour la paix, afin que Dieu éveille le cœur des puissants au discernement et la conscience des profiteurs de guerre au repentir et à la conversion. L'Église, en tant que communauté de foi, d'espérance et d'amour, ne combat pas avec des armes militaires qui tuent et blessent, "contre des hommes de chair et de sang". Les croyants en Christ combattent avec les "armes spirituelles", à savoir "la justice, l'Évangile de paix, le bouclier de la foi, le casque du salut, l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la Parole de Dieu contre les puissances et les autorités, contre les dirigeants mondiaux de ces ténèbres et de cette méchanceté" (cf. Éphésiens 6, 10-20).

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