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Ethique - Page 110

  • Le Professeur Lejeune a-t-il usurpé la découverte de la trisomie 21 ?

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    De la Fondation Lejeune :

    Chers amis,

    Marthe Gautier, qui a participé à la découverte de la trisomie 21 aux côtés de Jérôme Lejeune, est décédée le 30 avril 2022. La Fondation Jérôme Lejeune a aussitôt publié un communiqué de presse pour saluer la mémoire de celle qui fut cosignataire de cette découverte.

    Des articles de presse se sont fait le relai d’une polémique récente, portant atteinte à la mémoire de Jérôme Lejeune et au rôle majeur qu’il a joué dans cette découverte. Si autour de vous, des personnes ont été troublées, voici quelques éléments de réponses que vous pourrez leur apporter.

    Le Professeur Lejeune a toujours remercié et salué publiquement le travail de Marthe Gautier, y compris devant les instances les plus officielles. Il est très facile de trouver ses hommages, dans ses publications et ses conférences.

    Quant à l’accusation d’une forme d’usurpation de la part de Jérôme Lejeune, il est aisé d'y répondre sur le fond. Les documents d'époque – notamment la correspondance avec Marthe Gautier - et les différents témoins oculaires ne laissent aucun doute : c'est bien Jérôme Lejeune qui a été l'âme de cette découverte : c'est lui qui a fourni le travail de recherche, l'analyse et qui a eu l'intuition. Marthe Gautier a, elle, rapporté la technique nécessaire de culture des tissus des Etats-Unis où elle l’avait apprise, technique que Jérôme Lejeune et elle ont ensuite améliorée pendant 2 ans, et qui a permis à Jérôme Lejeune de réaliser les observations qu'il espérait pour confirmer ses hypothèses : le "mongolisme" était dû à une aberration chromosomique. Jérôme Lejeune avait déjà publié plus de 20 articles sur le sujet entre 1952 et 1957 (donc avant la découverte de 1958), Marthe Gautier aucun, car elle était cardiologue et ne s'intéressait pas à ce que l'on nommait encore à l'époque "mongolisme".

    Marthe Gautier a bien signé la publication, elle n'en a pas été exclue. Elle a signé en second. Elle n'est donc pas évincée, ni oubliée. Et l'ordre des signatures reflète bien le travail : Jérôme Lejeune (qui mène la recherche et a l'intuition, qui doit signer en premier), Marthe Gautier (collaboration très utile, qui doit signer au milieu), Pr. Turpin (le patron qui signe toujours en dernier).

    Enfin, une analyse détaillée montre que les affirmations de Marthe Gautier sont contradictoires entre elles et avec tous les documents.

    En voici quelques exemples :

    - Marthe Gautier dit que sans la photo (que J. Lejeune lui aurait 'volée'), elle ne pouvait pas publier. Mais la publication ne comporte aucune photo.

    - Elle dit que Jérôme Lejeune ne savait rien faire, qu'il n'était qu'un jeune stagiaire CNRS. Jérôme Lejeune, chargé de recherche CNRS (mais pas patron de l'équipe, c'était Turpin), était déjà expert auprès de l'ONU et part justement cet été-là donner des cours de génétique en Californie, dans le service du Pr. Beadle, prix Nobel. Pendant ses 3 mois d'absence, Marthe Gautier ne trouve aucun autre caryotype à 47 chromosomes, mais dès son retour, Jérôme Lejeune trouve 2 nouveaux cas. Ce qui permet de publier.  Jérôme Lejeune savait qu’un seul cas, non confirmé, ne permettait pas la publication.

    - Il faut remarquer que pendant ces trois mois d’absence de Jérôme Lejeune, Marthe Gautier ne fait pas avancer cette recherche : elle ne trouve aucun autre cas, ne rédige pas la publication et ne la propose pas au Pr. Turpin. Pourquoi ne le fait-elle pas si c’était elle le moteur de cette recherche ? Il faut attendre le retour de Jérôme Lejeune pour que tout avance.

    Par ailleurs, Marthe Gautier n'apporte aucun élément de preuve : il faudrait donc se fier à ses seules allégations ? Pourquoi sa parole aurait plus de poids que la parole du Professeur Lejeune, les documents écrits, les témoignages et la reconnaissance immédiate par la communauté internationale (y compris la Fondation Kennedy qui envoie des enquêteurs dans le laboratoire, en l'absence de J. Lejeune, pour déterminer le responsable de la découverte, et qui récompense Jérôme Lejeune). Le fait que les journaux aujourd’hui reprennent en boucle les propos de Marthe Gautier, (sans travail de fond (y compris l’INSERM) car aucun n’a demandé à rencontrer les témoins de l’époque ni à consulter les archives et les preuves documentaires), ne signifie pas qu’ils ont raison.

    Comme dans toutes les découvertes, il y a eu un travail d’équipe, où chacun a eu sa part, mais à l’évidence chacun n’y a pas joué le même rôle. Marthe Gautier a rapporté une technique utile pour avancer dans la recherche, mais la technique n’a jamais fait une découverte. Et quand on lit les documents de l'époque - carnet d'analyse tenu par Jérôme Lejeune, journal intime, courriers avec l'équipe, etc. - il n'y a vraiment aucun doute, c'est bien J. Lejeune qui analyse, fait des hypothèses, vérifie, compte les chromosomes, rédige et 'travaille' le patron, le Pr. Turpin, pour qu'il accepte la publication d'une observation tellement originale qu'il craint de paraître ridicule… (il semblait en effet si étrange que les mongoliens aient un chromosome en trop et non en moins). Donc non seulement Marthe Gautier n’a pas été spoliée, mais sans Jérôme Lejeune, il n’y aurait pas eu de publication et elle n’aurait pas été cosignataire d'une découverte majeure dans le champ de la génétique, hors de son domaine de prédilection qu'était la cardiologie.

    Dernier commentaire : parmi tous ceux qui accusent J. Lejeune, à partir des propos personnels de Marthe Gautier (sans chercher un instant à les confronter aux documents et aux témoignages d'époque), beaucoup sont des scientifiques. Le procédé intellectuel ne semble pas relever d'une démarche scientifique mais subjective. C'est évidemment l’œuvre du Pr. Lejeune et celle de la Fondation Lejeune qui sont visées.

    Si vous souhaitez en savoir plus sur Jérôme Lejeune, vous pouvez lire la Biographie "Jérôme Lejeune, la Liberté du savant", par Aude Dugast, aux éditions Artège, (2019). Un chapitre de cet ouvrage est intégralement consacré à la découverte. À la lecture de ce livre, qui n'est pas un roman mais est construit exclusivement à partir des documents et des témoignages (référencés), il n'y a aucun doute. Les faits sont là. Jérôme Lejeune force l'admiration.

    Découverte de la trisomie 21 : 

    ce qu’en disent témoins oculaires de la découverte et anciens collaborateurs du laboratoire.

    8 questions / réponses 
    sur la controverse à propos de la découverte de la trisomie 21
  • L’un des plus grands scandales sanitaires actuels : le changement de sexe des enfants qui le demandent sans en mesurer les conséquences

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    De Blanche Streb sur aleteia.org :

    Ces enfants qui regrettent leur « changement de sexe »

    24/05/22

    Ce pourrait être l’un des plus grands scandales sanitaires de notre époque : le changement de sexe des enfants qui le demandent sans en mesurer les conséquences. Directrice de la formation et de la recherche d’Alliance Vita, Blanche Streb relaie le cri d’alarme lancé par des professionnels de l’enfance.

    L’académie de médecine parle d’un phénomène d’allure épidémique. Un psychanalyste de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière qui reçoit en consultation des jeunes concernés par la question transidenditaire évoque un « raz de marée ». Ils sont en effet de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes à exprimer ce profond désarroi : avoir le sentiment d’appartenir à l’autre sexe que le sien, ou parfois à « aucun sexe ». Nombre d’entre eux entament des transitions sociales (en changeant de prénom, d’apparence et de comportement) et parfois des transitions médicales (par l’injection d’hormones, le recours à la chirurgie, et pour les plus jeunes, par l’administration de bloqueurs de puberté). 

    En France comme dans de nombreux pays, les chiffres et leur augmentation sont stupéfiants. Par exemple, le nombre de bénéficiaires de l’ALD (Affection Longue Durée) au titre d’un diagnostic de transidentité ou dysphorie de genre montre dix fois plus d’admissions en 2020 qu’en 2013. Les demandes d’accès à la chirurgie pour les interventions ou ablation des seins ou des parties génitales ont été multipliées par quatre entre 2012 et 2020. Un pédopsychiatre responsable d’un Centre d’accueil pour adolescent (CAA) à Paris l’atteste : « Il y a dix ans, on avait environ dix demandes par an, aujourd’hui c’est dix demandes par mois, uniquement pour la région Île-de-France ». Mais aujourd’hui, de nombreux jeunes qui regrettent sortent du bois. On les appelle « les détransitionneurs ». Ont-ils, avec le temps, finis par se « réconcilier » avec leur sexe ? En attendant, ils se sont trompés, ont été trompés. Et c’est souvent trop tard. Leur mal-être les a conduits sur l’autoroute de la transition, un voyage parfois sans retour tant certaines décisions sont irrémédiables.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • "Oui à la vie, non à la culture du déchet" : à Rome, les pro-vie descendent dans la rue contre l'avortement

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    De romatoday.it :

    "Oui à la vie, non à la culture du déchet" : les pro-vie descendent dans la rue contre l'avortement

    Le cortège est parti de la Piazza della Repubblica et a atteint la Piazza San Giovanni in Laterano.


    Photo Facebook Pro Vita & Famiglia Onlus

    Une centaine d'associations, des étudiants, des familles avec des poussettes. Les militants du mouvement "Pro-life" ont défilé dans les rues de la ville pour réaffirmer "Oui à la vie, non à la culture du déchet" et encore "Oui à la vie, non à l'avortement". Le cortège est parti samedi en début d'après-midi, à 14 heures, de la Piazza della Repubblica pour arriver sur la Piazza San Giovanni, où un écran géant a été installé pour accueillir les manifestants, montrant des témoignages et des votes appelant à " choisir la vie ".

    Parmi les militants figurait également la sénatrice Isabella Rauti, responsable nationale du département "Égalité des chances, famille et valeurs non négociables" de Fratelli d'Italia. Pour nous, la marche pour la vie est un rendez-vous fixe auquel nous avons toujours participé en adhérant, comme le voulaient les organisateurs, sans symboles de parti. Une présence pour réaffirmer nos positions et un choix fondamental, celui de "Du côté de la vie, toujours", comme le dit la bannière sous laquelle nous avons défilé. La vie est sacrée et, en tant que telle, doit être défendue et protégée, depuis le moment de la conception jusqu'à sa fin naturelle", a commenté le sénateur.

    Massimo Gandolfini (Family Day) a commenté l'événement national "Let's Choose Life" : "Il y a une Italie qui grandit dans les relations et les liens, composée de mères, de pères, de grands-parents et d'enfants qui défendent et promeuvent la vie de la conception à la mort naturelle. Voilà un pays qui répond à l'euthanasie des personnes fragiles, à l'hiver démographique et à l'avortement - qui élimine encore 100 000 enfants chaque année - par des soins, un soutien et une ouverture à la vie. Ce sont les sentiments de la majorité silencieuse des Italiens, que nous espérons voir en grand nombre défiler aux côtés des plus de 100 associations qui animeront l'événement".

    Simone Pillon, membre de la Lega, Danilo Oscar Lancini, député européen de la Lega Nord, et Paola Binetti, sénatrice de l'Udc, ont également participé à l'événement : "Notre initiative témoigne de la force de la famille et de la nécessité de mettre en œuvre des politiques concrètes. La famille est nécessaire, surtout lorsque vous avez l'impression que votre autonomie, si laborieusement recherchée, ne suffit plus. Aucun de nous n'est affectivement autosuffisant. Pourtant, nous avons trop souvent du mal à prendre position en faveur de la famille, même au niveau politique".

  • L’euthanasie, vingt ans après - Pour une véritable évaluation de la loi belge

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    L’euthanasie, 20 ans après - Pour une véritable évaluation de la loi belge

    20/05/2022

    L. Vanbellingen

    Le 28 mai 2002, la Belgique devenait le deuxième pays à dépénaliser l'euthanasie, à savoir le fait de « mettre intentionnellement fin à la vie d'une personne à la demande de celle-ci », en raison de son état de santé.

    Après vingt ans d'application de la loi belge sur l'euthanasie, et au vu des débats actuels toujours aussi importants sur le sujet, ce dossier dresse un bilan de la pratique de l'euthanasie en Belgique, et trace quelques perspectives quant à ses évolutions récentes et à venir.

  • Un changement de l’enseignement de l’Eglise sur l’homosexualité est-il à l'ordre du jour du Synode ?

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    De FSSPX.NEWS :

    Quel est le vrai but du synode sur la synodalité ?

    20 mai 2022

    La question se pose avec de plus en plus d’acuité devant ce qui au début a été présenté comme un dérapage, puis confirmé, et qui au fil des éléments accumulés apparaît comme un but plus ou moins avoué : l’intégration d’un changement de l’enseignement de l’Eglise sur l’homosexualité, sans préjuger d’autres objectifs, bien évidemment.

    Petit à petit les indices s’accumulent qui, réunis, semblent bien constituer une preuve.

    Une organisation condamnée promue par le secrétariat du synode

    Ainsi, comme cela a été rapporté par FSSPX.Actualités, en décembre 2021 le Secrétariat du Synode des évêques, en charge de la préparation du synode sur la synodalité, avait établi un lien vers le site web de New Ways Ministry (NWM), une organisation qui fournit une assistance pastorale aux homosexuels, mais qui s’écarte de la doctrine de l’Eglise et dont les fondateurs ont été condamnés.

    Le lien avait d’abord été supprimé après constatation que le NWM a été désapprouvé et par le Saint-Siège et par les évêques américains. Mais, selon sa manière habituelle, le pape a loué les actions de cette organisation en écrivant personnellement à la directrice de NWM, Sœur Jeanine Gramick, qui a pourtant reçu l’interdiction permanente de tout travail impliquant les personnes homosexuelles.

    Devant ce fait, le secrétariat du synode a rétabli le lien.

    Le rapporteur du synode veut changer l’enseignement catholique

    Le 2 février 2022, le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général du prochain synode sur la synodalité, a déclaré à l’agence allemande Katholische Nachrichten Agentur, que l’enseignement actuel de l’Eglise sur l’homosexualité était « erroné » et que le « fondement sociologique-scientifique » de cet enseignement qui la condamnait n’était plus correct.

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  • Quand Disney travaille à endoctriner les enfants

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    De Robert Siedlecki sur IFamNews.com :

    Disney poursuit sa quête d’endoctrinement des enfants

    22 mai, 2022

    “La collection Disney Pride a été créée par des employés et des alliés LGBTQIA+ de The Walt Disney Company et est le reflet de leurs incroyables contributions et de leur place au cœur de l’entreprise. Nous sommes solidaires de notre communauté LGBTQIA+ partout dans le monde.”

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  • Destituer les évêques allemands ?

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    De FSSPX.news :

    Le cardinal Burke réclame la destitution des évêques allemands

    20 mai 2022

    Selon le cardinal Raymond Burke, le pape François doit démettre les évêques allemands de leur fonction s’ils ne se distancient pas des erreurs du Chemin synodal qu’ils ont initié en 2019 et qui ne cesse d’attaquer la doctrine catholique.

    Le cardinal Burke n’y va pas par quatre chemins. Devant la constatation qu’un certain nombre d’évêques se sont soit prononcés en faveur de changements dans la doctrine de l’Eglise – par exemple en ce qui concerne l’évaluation de l’homosexualité, le célibat des prêtres ou l’ordination des femmes – soit ne se sont pas opposés explicitement à de telles propositions dans le cadre du Chemin synodal, il demande au pape François de les démettre.

    Le Saint-Père « doit interpeller ces évêques et leur demander d’abjurer les hérésies et même les positions qui vont à l’encontre de la discipline de l’Eglise », a déclaré Burke dans un entretien publié le 11 mai par Catholic Action for Faith and Family. « Et s’ils n’abjurent pas leurs erreurs et ne se corrigent pas, alors il doit les démettre de leurs fonctions. C’est la situation dans laquelle nous sommes arrivés. »

    « Le pontife romain, successeur de Pierre, est par définition le principe de l’unité dans l’Eglise », a souligné le cardinal. « C’est à lui de corriger ces évêques. Et s’ils n’acceptent pas la correction fraternelle, s’ils n’acceptent pas sa correction hiérarchique en tant qu’évêque de l’église universelle, alors des mesures appropriées doivent être appliquées pour que les fidèles sachent que ces évêques ne les guident pas dans la foi catholique » a-t-il insisté.

    « Malheureusement, la confusion est provoquée et poussée par ceux qui sont appelés à être des enseignants de la foi et des bergers du troupeau avec clarté et courage », a encore constaté le cardinal Burke.

    Selon lui, les évêques qui ne défendent pas clairement la doctrine catholique « abandonnent le troupeau et ne se révèlent pas être des bergers, mais des mercenaires qui tentent d’adapter la doctrine de l’Eglise à la vision du monde, à une vision du monde séculière, une vision du monde sans Dieu ».

    Le cardinal Burke fait partie des signataires, désormais plus de 100, d’une lettre critique adressée à Mgr Georg Bätzing, président de la conférence épiscopale allemande. Dans cette lettre, des évêques et cardinaux du monde entier avaient averti que le Chemin synodal risquait de mener à une « impasse » et d’avoir des « effets destructeurs ».

    Mgr Bätzing a rejeté les critiques, ainsi que les préoccupations exprimées par les évêques de Scandinavie et de Pologne. Le « changement urgent » dans l’Eglise suite à la crise des abus inclut « également la nécessité de développer l’enseignement de l’Eglise », a-t-il déclaré en mai.

    Il faut comprendre par « développer l’enseignement de l’Eglise » un changement plus ou moins radical, une évolution contraire à la révélation et à l’enseignement de la Tradition pérenne, autrement dit un enseignement contraire à ce que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous a révélé.

    Est-ce que cette inquiétude de plus en plus pressante de nombreux évêques vis-à-vis du Chemin synodal aura un quelconque résultat du côté de Rome et du pape ? C’est malheureusement peu probable au vu de la direction que prend le synode sur la synodalité sur plusieurs des erreurs dénoncées du Chemin synodal.

  • USA : le courage d'un archevêque

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    De Luke Coppen sur Catholic News Agency :

    L'archevêque Cordileone interdit à Nancy Pelosi de communier tant qu'elle n'aura pas cessé de soutenir l'avortement.

    20 mai 2022

    L'archevêque Salvatore Cordileone a annoncé vendredi que la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ne devrait pas être admise à la communion dans l'archidiocèse de San Francisco, ni se présenter pour recevoir l'Eucharistie, tant qu'elle n'aura pas publiquement répudié son soutien à l'avortement.

    Le 20 mai, Mgr Cordileone a déclaré que cette mesure était "purement pastorale et non politique" et qu'elle avait été prise après que Mme Pelosi (D-Calif.), qui s'est décrite comme une "fervente catholique", ait repoussé à plusieurs reprises les efforts qu'il avait déployés pour la contacter afin de discuter de son soutien à l'avortement. 

    Mgr Cordileone a déclaré avoir envoyé la notification à Mme Pelosi, "un membre de notre archidiocèse", le 19 mai. La dirigeante démocrate n'a pas immédiatement répondu publiquement à l'annonce de Cordileone après qu'elle ait été communiquée aux médias vendredi après-midi. Dans une interview accordée en 2008 à C-SPAN, Mme Pelosi a déclaré que le fait de se voir refuser la communion serait "un coup dur", se décrivant à l'époque comme une "communiante régulière".

    Les instructions de Mgr Cordileone ne s'appliquent qu'à l'archidiocèse de San Francisco. D'autres évêques ont compétence sur ces questions lorsque Pelosi est à Washington, D.C., et dans d'autres diocèses des États-Unis et de l'étranger.

    Dans une lettre du 20 mai adressée aux laïcs catholiques, Mgr Cordileone a expliqué qu'il avait émis cette instruction conformément au canon 915 du Code de droit canonique, qui stipule que "les personnes ... persévérant obstinément dans un péché grave manifeste ne doivent pas être admises à la Sainte Communion". 

    "Après de nombreuses tentatives pour lui parler afin de l'aider à comprendre le grave mal qu'elle commet, le scandale qu'elle provoque et le danger qu'elle fait courir à sa propre âme, j'ai déterminé que le moment est venu de déclarer publiquement qu'elle ne sera pas admise à la Sainte Communion tant qu'elle n'aura pas publiquement répudié son soutien au 'droit' à l'avortement, confessé et reçu l'absolution pour sa coopération à ce mal dans le sacrement de pénitence", écrit Cordileone dans la lettre.

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  • Cour suprême des Etats-Unis : les juges gravement menacés

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    De Luca Volontè sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Cour suprême, les abortistes menacent de tuer les juges

    20-05-2022

    Un document du département de la sécurité intérieure décrit les graves dangers d'attaques contre les juges de la Cour suprême des États-Unis, les pro-vie et les églises à la suite de la publication du projet de décision anti-avortement. Les menaces comprennent "l'incendie ou la prise d'assaut de la Cour suprême des États-Unis et le meurtre des juges et de leurs greffiers" ainsi que des membres du Congrès.

    La guerre déclenchée par les abortistes et les démocrates depuis le 2 mai, avec la publication du projet d'arrêt de la Cour suprême contre l'avortement, que nous avons déjà décrit, a atteint un point culminant. Les appels, que les républicains adressent depuis quinze jours à l'administration Biden et au ministère de la Justice sur les dangers encourus par les juges, étaient jusqu'à présent restés lettre morte. Quelque chose bouge, mais maintenant il y a des terroristes sur le terrain.

    Pour convaincre le ministre de la Justice, Merrick Garland, qu'il était urgent d'agir, il fallait un document spécifique du département de la Sécurité intérieure (DHS), décrivant lCour suprême des Etats-Unis : des abortistes menacent de tuer les juges. Le scoop journalistique de Politico début mai et le matraquage médiatique des avorteurs et des démocrates ont déclenché une vague de menaces contre les pro-vie et les juges et ont augmenté la "probabilité de violence extrémiste", indique le document rendu public mercredi 18 mai. La violence pourrait venir des deux côtés, affirme le document, bien qu'à ce jour aucune violence n'ait été signalée à l'encontre de personnes favorables à la vie, mais aussi d'"autres types d'extrémistes" cherchant à exploiter les tensions, selon ce rapport destiné aux agences gouvernementales locales.

    Le document - daté du 13 mai, publié le 18 par l'agence de presse Axios, puis repris intégralement par divers médias et sites web - tente de faire la distinction entre les activités illégales et les manifestations intenses mais légales, qui seront également garanties lorsque la Cour suprême rendra son arrêt dans les mois à venir. "Le Dhs s'engage à protéger la liberté d'expression et les autres droits civils et libertés civiles des Américains, y compris le droit de manifester pacifiquement", a déclaré un porte-parole du département de la sécurité intérieure répondant à une demande de commentaire de l'agence de presse Axios.

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  • La mère de Jean-Paul II a choisi la vie alors que son médecin lui conseillait d'avorter

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    De Courtney Mares sur Catholic News Agency :

    La mère de Jean-Paul II a choisi la vie alors que son médecin lui conseillait d'avorter

    Diocese of Krakow

    Karol Wojtyla et ses parents

    18 mai 2022

    Il y a plus de cent ans, le 18 mai, Emilia Wojtyla a donné naissance à son deuxième fils, Karol, après une grossesse difficile qui a mis sa vie en danger. L'enfant allait devenir le saint Jean-Paul II.

    Dans un nouveau livre publié en Pologne, Milena Kindziuk décrit comment on a conseillé à la mère de saint Jean-Paul II de se faire avorter.

    "Elle a dû choisir entre sa propre vie et celle du bébé qu'elle portait, mais sa foi profonde n'a pas permis à Emilia de choisir l'avortement", a déclaré Mme Kindziuk dans une interview accordée à ACI Stampa.

    "Au fond de son cœur, elle devait être prête à faire ce sacrifice pour le bébé qu'elle portait", a-t-elle ajouté.

    Dans son livre intitulé "Emilia et Karol Wojtyla. Parents de saint Jean-Paul II", Mme Kindziuk cite le témoignage d'une sage-femme, Tatarowa, et les rapports de ses deux amies, Helena Szczepańska et Maria Kaczorowa, ainsi que les souvenirs d'autres habitants de Wadowice. Elle a déclaré que ces éléments montraient qu'Emilia Wojtyla était déprimée par l'insistance de son premier médecin, le Dr Jan Moskała, pour qu'elle avorte.

    Elle a ajouté qu'Emilia et Karol Wojtyla "ont pris la décision audacieuse que, quoi qu'il arrive, le bébé qu'ils avaient conçu devait naître. Et ils ont donc commencé à chercher un autre médecin".

    Ils ont finalement choisi le Dr Samuel Taub, un médecin juif de Cracovie, qui s'était installé à Wadowice après la Première Guerre mondiale.

    "Les amis d'Emilia ont gardé des souvenirs de cette visite. Le médecin a confirmé qu'il y avait un risque de complications pendant l'accouchement, y compris la mort d'Emilia. Cependant, il n'a pas suggéré d'avortement", a déclaré Kindziuk.

    "Emilia a eu une mauvaise grossesse : elle passait la plupart du temps couchée et avait moins de force que d'habitude", a-t-elle ajouté. "Dans cette situation, le Dr Taub a recommandé à la femme de s'allonger, de se reposer souvent et de se nourrir très bien."

    Le jour de la naissance, le 18 mai 1920, "Emilia était allongée dans son appartement de la rue Kościelna, dans le salon... en présence d'une sage-femme", a expliqué Mme Kindziuk.

    Au même moment, Karol Sr et leur fils Edmund, âgé de 13 ans, étaient sortis vers 17 heures pour participer à la prière de l'office divin dans l'église paroissiale située en face, où ils chantaient les litanies de Lorette, a-t-elle ajouté.

    "Nous savons par les messages qu'Emilia a demandé à la sage-femme d'ouvrir la fenêtre : elle voulait que le premier son que son fils pourrait entendre soit un chant en l'honneur de Marie". En bref, Emilia Wojtyla a donné naissance à son fils en écoutant le chant de la Litanie de Lorette", a-t-elle ajouté.

    Saint Jean-Paul II a également dit à son secrétaire personnel Stanislaw Dziwisz qu'il était né au chant de la litanie en l'honneur de la Mère de Dieu, a-t-elle ajouté, précisant qu'il avait été élu pape à l'heure même de sa naissance.

    Les causes de sainteté des parents de saint Jean-Paul II ont été officiellement ouvertes en Pologne en mai. Karol, un lieutenant de l'armée polonaise, et Emilia, une institutrice, se sont mariés à Cracovie le 10 février 1906. Le couple catholique a donné naissance à trois enfants : Edmund en 1906, Olga, qui est décédée peu après sa naissance, et Karol en 1920.

    Avant de mourir d'une crise cardiaque et d'une insuffisance hépatique en 1929, Emilia était un élément essentiel de la foi dans le foyer. Au moment de sa mort, le jeune Karol Wojtyla était à un mois de son neuvième anniversaire.

  • Le cardinal Martini était un "prophète" selon le cardinal Czerny

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    De la Catholic News Agency :

    Le cardinal Martini était un "prophète", selon un cardinal du Vatican

    17 mai 2022

    Le cardinal du Vatican Michael Czerny a décrit lundi le défunt cardinal italien Carlo Maria Martini comme un "prophète".

    Czerny, le préfet du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral, a déclaré que le théologien jésuite controversé avait anticipé les développements récents dans l'Église catholique.

    M. Martini, bibliste de renom, a été décrit par le New York Times comme l'un des "penseurs progressistes les plus influents" de l'Église catholique et comme un "successeur possible du pape Jean-Paul II", avec lequel il avait des vues opposées sur l'orientation de l'Église.

    M. Martini, qui a dirigé l'archidiocèse de Milan de 1979 à 2002, a déclaré dans une interview peu avant sa mort en 2012 que "l'Église a 200 ans de retard."

    S'exprimant à Milan le 16 mai, le cardinal Czerny a déclaré : "Beaucoup l'appréciaient déjà lorsqu'il était parmi vous, non sans malentendus, incertitudes et oppositions".

    "Maintenant, nous le comprenons tous mieux, en reconnaissant comment ses visions et les priorités de son gouvernement pastoral - je voudrais aussi dire son style d'écoute, de prière et de vie - ont anticipé des chemins qui impliquent finalement l'Église universelle."

    Les propos du cardinal Czerny ont été rapportés par Vatican News, le portail d'information en ligne du Saint-Siège, qui précise que le jésuite canadien s'est exprimé lors du lancement du sixième volume des œuvres complètes de Martini.

    Le livre s'intitule "Farsi prossimo" ("Approche-toi"), titre d'une lettre pastorale que Martini a écrite aux catholiques de Milan. Cette lettre a donné lieu à un congrès diocésain en 1986, que Czerny a relié au processus synodal global lancé par le pape François.

    Le pape François a fait référence à Martini à plusieurs reprises depuis son élection en 2013.

    Dans un discours prononcé en 2013 devant la Fondation Carlo Maria Martini, il a décrit le cardinal comme "un prophète de la paix" et "un père dans l'Église, non seulement pour son diocèse, mais pour d'innombrables personnes."

    Le pape a rappelé l'entretien final de Martini dans un discours à la Curie romaine en 2019.

    Il a déclaré : "Le cardinal Martini, dans sa dernière interview, quelques jours avant sa mort, a dit quelque chose qui devrait nous faire réfléchir : 'L'Église a 200 ans de retard. Pourquoi n'est-elle pas secouée ? Avons-nous peur ? La peur, au lieu du courage ? Pourtant, la foi est le fondement de l'Église. Foi, confiance, courage... Seul l'amour vainc la lassitude".

    Dans son discours à Milan, le cardinal Czerny a déclaré que Martini "a fait ce que le concile [Vatican II] lui a demandé, un événement qui, dans sa jeunesse, comme dans celle du pape François, a représenté un printemps évangélique."

    Pourtant : Non, Jorge Mario Bergoglio n'est pas Carlo Maria Martini

    Sur belgicatho, de nombreux articles ont abordé le rôle du cardinal Martini, notamment dans la "mafia de Saint-Gall").

  • Le Parlement européen condamne la maternité de substitution

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    De kath.net/news :

    Le Parlement européen condamne la maternité de substitution

    18 mai 2022

    La maternité de substitution mettrait les femmes en danger d'exploitation dans le monde entier et aurait de graves répercussions sur leurs droits et leur santé. L'exploitation sexuelle à des fins de maternité de substitution et de procréation est inacceptable.

    Vienne (kath.net/IEF) La guerre d'Ukraine livre des femmes et des enfants à la violence sexuelle et à la traite des êtres humains et révèle des méthodes de reproduction abusives.

    Le 5 mai, le Parlement européen a adopté une résolution "sur l'impact de la guerre contre l'Ukraine sur les femmes". Entre autres choses, le document fait référence à l'énorme vague de réfugiés déclenchée par la guerre et aux défis qui y sont associés, en particulier dans les pays voisins, mais aussi dans toute l'UE. Selon les estimations, 90 % des réfugiés seraient des femmes et des enfants. Ceux-ci sont à leur tour particulièrement exposés aux dangers de la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle. Selon des informations non officielles, nombre d'entre eux ont déjà été capturés par des réseaux de contrebande. Le Parlement européen demande donc des mesures efficaces pour garantir la sécurité et la protection des femmes et des enfants réfugiés contre l'exploitation sexuelle, des mesures contraignantes pour protéger les droits des femmes et des nouveau-nés en matière de maternité de substitution

    Il convient de noter que, dans la résolution, le Parlement condamne également expressément la pratique de la maternité de substitution, qui est autorisée en Ukraine. La maternité de substitution mettrait les femmes en danger d'exploitation dans le monde entier et aurait de graves répercussions sur leurs droits et leur santé. L'exploitation sexuelle à des fins de maternité de substitution et de procréation est inacceptable et constitue une violation de la dignité humaine et des droits de l'homme.

    Selon le document de l'UE, l'Ukraine représente un quart du marché mondial de la maternité de substitution commerciale, avec environ 2 000 à 2 500 enfants nés de mères porteuses par an. Malgré le déclenchement de la guerre, les mères porteuses ukrainiennes ont été invitées à ne pas quitter le pays, même si nombre d'entre elles n'ont pas un accès adéquat aux soins médicaux pendant la grossesse, l'accouchement et l'accouchement.

    L'UE et ses États membres sont donc appelés à étudier l'étendue de ce mode de reproduction, le contexte socio-économique et la situation des femmes enceintes, ainsi que les conséquences sur leur santé physique et mentale et sur le bien-être des bébés. Le Parlement européen appelle également explicitement à l'introduction de mesures contraignantes pour trouver des solutions à la maternité de substitution et pour protéger les droits des femmes et des nouveau-nés.