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Ethique - Page 149

  • Où en sont les films SAJE ? Etes-vous abonnés à sa plateforme ?

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    Chers amis, 

    Vous vous demandez peut-être " Où en sont les films SAJE " dans cette période compliquée?  Malheureusement la confirmation que les salles de cinémas ne réouvriront pas de sitôt, nous a obligé à décaler nos sorties Cinéma.

    Mais la mission continue et nous avons beaucoup de propositions pour vous !

    Première nouvelle

    La reprise des séances de E-cinéma avec le film Bella !

    A partir du 9 février, découvrez le nouveau film d'Alejandro Monteverde, réalisateur de Little Boy ! 

    Synopsis : Ancienne gloire du football, aujourd’hui cuisinier dans le restaurant mexicain de son frère, José s’est retiré du monde mais quelque chose l’intrigue chez Nina, une jeune serveuse à qui il tend la main. Au cours d’une longue journée ordinaire à New York, ils vont non seulement affronter leur passé, mais découvrir comment le pouvoir de guérison d’une famille peut les aider à embrasser l’avenir.

    Prenez vos places ici !

    Deuxième Nouvelle

    Vous avez toujours rêvé d'un "Netflix" Chrétien ! SAJE l'a fait ! 
    Une plateforme consacrée à toute la famille et un abonnement qui vous permet d'accéder à + de 100 films à partir de 6,99 euros par mois !

    Abonnez vous ici !

    Troisième nouvelle

    Vous rêviez que vos projections privées pour vos institutions reprennent?

    Avec SAJE, c'est désormais possible ! Nous vous proposons plusieurs options pour proposer des séances à distance ! 

    Proposez des séances gratuites ou payantes pour vos invités, en E-cinéma ou via notre plateforme VOD ! 

    Toutes nos offres pour vos séances privées ici !

    Nous avons vraiment besoin de votre soutien ! On compte sur vous pour continuer la Mission! 

    Soyez assurés de nos prières et à très bientôt ! 


    L'Equipe Programmation et Animation Réseau de SAJE Distribution

  • Fraternité universelle : Pierre Manent critique envers les injonctions du pape François

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    Pierre Manent sur le dilemme des chrétiens face à l'immigration dans Le Figaro de ce jour (Eugénie Bastié) :
     
    Pierre Manent: «Ne confondons pas le christianisme avec la religion de l’humanité»

    GRAND ENTRETIEN - Le philosophe participe, le 6 février, à un colloque de l’Académie catholique de France sur le thème «Christianisme et migrations (1)». Dans cette perspective, il livre une réflexion de haut vol sur le malaise qu’éprouvent de nombreux chrétiens face à l’immigration, déchirés entre le devoir de charité et le droit des peuples à la continuité historique. Il se montre critique envers les injonctions du pape François à une fraternité universelle qui abolirait les frontières.

    Pierre MANENT. - Le malaise des chrétiens est un aspect du malaise général des citoyens européens, confrontés non seulement à un déclassement de leurs nations dans l’échelle des puissances, mais à une perte de confiance dans la légitimité et le sens même de la forme de vie que la nation abrite. Le droit des peuples à la continuité historique dont vous parlez ne fait précisément pas partie des droits de l’homme tels qu’ils sont aujourd’hui compris et garantis et qui ne veulent connaître que l’individu d’un côté, l’humanité de l’autre. (...)

    Les migrants eux-mêmes, avant de venir dans nos pays, participaient activement à la vie du pays qu’ils ont quitté, et où, selon leur âge, ils ont reçu une éducation plus ou moins complète, une formation humaine plus ou moins accomplie. Compte tenu de la diversité des régimes politiques, sociaux et religieux, il est clair, nous en avons fait l’épreuve douloureuse, que cette formation peut leur avoir inculqué des règles de conduite et des dispositions incompatibles avec nos principes de justice et avec l’amitié civique dans laquelle nous souhaitons vivre.

    Le regard humanitaire ne veut voir dans les migrants que des «hommes semblables» alors qu’ils sont aussi des «citoyens différents». Si c’est une obligation de les secourir quand ils sont en danger, cette obligation ne comporte pas celle d’en faire des concitoyens. Nous pouvons avoir de bonnes raisons de leur opposer un refus suivi d’effet. J’accueille volontiers les encouragements du pape François à nous montrer «fraternels», mais je regrette que la pointe de son reproche soit obstinément dirigée contre nos vieilles nations chrétiennes, qui, certes, ne sont pas ces jours-ci les membres les plus dévoyés de la famille humaine." (...)

    L’injonction à l’ouverture des frontières et à l’accueil inconditionné des migrants est la conséquence de ce que vous appelez « religion de l’humanité » . Celle-ci est-elle une version édulcorée du christianisme (les fameuses « vertus devenues folles » de Chesterton) ou bien en rupture radicale avec celui-ci ?

    Chrétiens ou non, ne confondons pas le christianisme avec la religion de l’humanité qui est aujourd’hui la religion politique de l’Occident, si du moins nous souhaitons faire un peu de clarté sur notre situation. Pour le dire d’un mot, la religion de l’humanité repose sur un sentiment immédiat, que partagent tous les hommes à des degrés divers, à savoir le sentiment du semblable, le sentiment de l’humanité de l’autre homme, qui contiendrait la promesse d’une unification de l’humanité par une sorte de contagion irrésistible, chacun s’identifiant à son semblable, se transportant par l’imagination à la place de son semblable.

    La charité est tout autre chose que le sentiment du semblable ou la compassion. Elle ne repose pas sur le sentiment ni l’imagination. Elle est une disposition active de la volonté, une vertu, qui vise quoi ? Inséparablement Dieu et le prochain, mais d’abord Dieu. Pourquoi ? Ici, il faut casser le morceau. Parce que nous autres hommes, nous ne sommes en réalité ni très aimants ni très aimables. Seule la médiation du Christ, telle est l’affirmation chrétienne, peut nous libérer de la prison du moi. C’est pourquoi la charité ne voit pas l’apparence émouvante du semblable mais vise la présence invisible de Dieu dont notre semblable est l’image. Pardon pour ce comprimé de théologie catholique !

    La religion de l’humanité s’est installée parmi nous à la faveur de l’affadissement du christianisme. Elle consacre notre passivité : incapables de rien vouloir qui nous soit propre, nous attendons que l’autre vienne à nous.

  • Légalisation de l'euthanasie : le Portugal dans les pas de la Belgique

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    De gènéthique.org :

    Euthanasie : le Portugal dans les pas de la Belgique

    1 février 2021

    Vendredi 29 janvier, le Parlement portugais a adopté une loi autorisant « la mort médicalement assistée », à « 136 voix pour, 78 voix contre et 4 abstentions ».

    Le texte prévoit d’autoriser l’euthanasie pour « les Portugais majeurs, résidant dans le pays et se trouvant « dans une situation de souffrance extrême, présentant des lésions irréversibles » ou atteints « d’une maladie incurable » ». « Plusieurs » médecins devront valider la demande du patient. Une demande qui devra être confirmée « le moment venu » en « présence de témoins ». Par ailleurs, un psychiatre devra également être consulté dans le cas où la « capacité de la personne à faire un choix « libre et éclairé » » n’est pas certaine.

    A présent, la loi doit être envoyée au président Marcelo Rebelo de Sousa qui a « huit jours pour examiner le texte ». Il pourra soit la promulguer, soit « la soumettre à l’analyse de la Cour constitutionnelle ou y mettre son véto, qui pourrait toutefois être annulé par un deuxième vote des députés ». Marcelo Rebelo de Sousa n’a pour l’instant pas pris position sur le sujet.

    Suite à ce vote, la Conférence des évêques du Portugal a fait part de « sa tristesse et son indignation » devant un « recul sans précédent » (cf. Portugal : 9 religions s’unissent pour faire barrage à l’euthanasie). Pour les prélats, il est « absurde de légaliser le fait de donner la mort » dans le contexte de la pandémie de Covid-19 et alors que « tous les moyens sont engagés pour sauver des vies » (cf. Une nouvelle offensive pour autoriser l’euthanasie ?). « Le Parlement rejette les leçons que cette pandémie a données sur la valeur précieuse de la vie humaine, estiment-ils. Nous ne pouvons accepter qu’administrer la mort soit une réponse à la maladie et à la souffrance. » En effet, « accepter cela revient à renoncer à se battre et à soulager la souffrance et à transmettre l’idée erronée que la vie marquée par la maladie et la souffrance cesse de mériter une protection et devient un fardeau pour soi-même, pour son entourage, pour les services de santé ». L’Association des médecins catholiques portugais a également fait part de sa révolte : « Les médecins ne sont pas des agents de la mort ! » (cf. Portugal, après les représentants des religions, les médecins s’opposent à la loi visant à dépénaliser l’euthanasie).

    En Europe, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas ont déjà dépénalisé l’euthanasie (cf. Pays-Bas, Belgique, Suisse… L’incontrôlable « pente glissante » de l’euthanasie) L’Espagne est également en passe de le faire (cf. Espagne : l’Assemblée adopte le projet de loi euthanasie). Dans l’autre pays de la péninsule ibérique, le projet de loi doit encore être débattu au Sénat « d’ici la fin mars ».

    Sources : Aleteia, Agnès Pinard Legry (01/02/2021)

  • L'avortement eugénique bientôt interdit en Hongrie ?

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    De Nicolas Bauer sur le site de l'European Center for Law & Justice :

    Vers une interdiction de l’avortement eugénique en Hongrie ?

    3 février 2020

    La Cour constitutionnelle de Hongrie a autorisé l’ECLJ à intervenir en tant qu’amicus curiae dans une affaire pendante relative à l’avortement eugénique, que nous avions déjà évoquée dans un article. Dans cette affaire (N° III/01838/2020), les parents d’un enfant handicapé poursuivent un hôpital pour obtenir des dommages et intérêts en compensation de la « naissance préjudiciable » de leur enfant, qui souffrait de troubles congénitaux. Autrement dit, ils auraient voulu que la maladie de leur enfant soit diagnostiquée pendant la grossesse, afin de pouvoir l’avorter plutôt que de le soigner et de s’en occuper.

    Un tel avortement eugénique est légal en Hongrie jusqu’à la 20e semaine de grossesse (ou la 24e en cas de procédure de diagnostic prolongée) s’il y a au moins 50 % de risques que l’enfant présente une ou plusieurs malformations fœtales. L’avortement sur demande de tous les enfants est légal jusqu’à la 12e semaine de grossesse. Les enfants potentiellement malades ou handicapés font donc l’objet d’un traitement d’exception, visant à les éliminer avant la naissance. C’est la loi hongroise LXXIX de 1992 « sur la protection de la vie fœtale » qui prévoit cet avortement eugénique jusqu’à 20 ou 24 semaines de grossesse.

    L’avortement eugénique bientôt reconnu comme inconstitutionnel ?

    Le préjudice dont s’estiment victimes les demandeurs est la naissance de leur enfant, qui a échappé à l’eugénisme. La Cour régionale de Budapest a considéré que pour trancher cette affaire, elle ne pouvait pas appliquer la loi LXXIX, en raison de son inconstitutionnalité. En effet, d’après l’article 2 de la Constitution hongroise de 2011 : « La dignité humaine est inviolable. Chacun a droit à la vie et à la dignité humaine ; la vie de l'embryon et du fœtus est protégée dès le moment de la conception ». L’action en responsabilité civile des parents est donc devenue une question constitutionnelle, que la Cour constitutionnelle examine cette semaine.

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  • Euthanasie : le très beau témoignage d'un médecin liégeois

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    Le très beau témoignage d'un médecin liégeois (le Dr N.S.) :
     
    "Je vais voir hier à domicile un patient de 61 ans qui a un cancer un stade avancé, et son épouse, tous les deux affectés par la situation.
    Il est en cours de traitement sans que l’on sache à ce jour si ce traitement aura une efficacité ou pas. 
    Il souffre de ses métastases osseuses. 

    Depuis début janvier, je les ai au téléphone quasi un jour sur deux. Je prends le temps lors de mes visites à domicile une à deux fois par semaine, j’écoute, j’accompagne.... quand ils appellent sur mon portable, je décroche, même durant mes jours de congé. 

    Il a passé un week-end difficile, les antidouleurs n’étaient plus assez puissants. 

    Je suis déjà passée la veille pour augmenter les antalgiques et prévoir un bilan en urgence.

    En fin de visite, alors que je suis debout ma mallette à la main, l’épouse me dit : « bon docteur, il faut qu’on vous dise.... ça fait des semaines qu’on en parle....pour mon mari…... on a pensé à l’euthanasie. Hein chéri? Tu m’en parles souvent, n’est-ce pas? Je vais aller chercher les papiers à la commune »

    Silence...... le mari pleure......elle me regarde droit dans les yeux pour scruter ma réaction... d’un air de dire .... « vous lui ferez bien ça, la piqûre, hein docteur ? »

    Surtout rester calme, ne pas montrer que l’on maudit  intérieurement cette loi belge de 2002.  Prendre une grande inspiration avant de répondre. 

    Volontairement mettre de côté le fait que l’on vient de se prendre un missile en plein bide alors qu’on a choisi son métier pour « prendre soin » ...et..... se rassoir pour écouter avec douceur et chercher à comprendre avec bienveillance....

    Je tente de me rassurer, ça va aller je vais trouver et défaire les noeuds, les uns après les autres, ça va aller, je vais y arriver.....

    J’écoute et je réponds. 

    Non, il n’y a pas que deux options, soit l’acharnement thérapeutique, soit la piqûre de l’euthanasie. Oui, il pourra rester chez lui jusqu’au bout bout si c’est important pour eux. Non, il n’est pas nécessaire de signer des papiers pour être soigné dignement jusqu’au bout. Oui, nous pendrons soin de lui et soulagerons sa douleur. Il pourra faire venir l’infirmier jour et nuit si il a besoin de lui. 

    La demande d’euthanasie se dissipe.... je souffle. 

    Je m’interroge: comment se fait-il que la réponse de l’euthanasie arrive dans la discussion avant l’expression des interrogations et des peurs?

    Finalement pour nous médecins la question en 2021 n’est plus de savoir si un patient gravement atteint va demander l’euthanasie, mais juste _quand_ la demande va tomber.

    Les patients semblent plus préoccupés de chercher la meilleure date plutôt que de profiter des dernières semaines qui s’offrent à eux.

    Comment entendre dans la bouche de son épouse qu’à un moment donné, il vaudra mieux qu’il soit mort plutôt que vivant. Quelle fissure dans la relation. 

    Finalement je me retrouve à devoir lutter contre les effets de la maladie et également contre les effets de la loi. Je me serais bien épargnée le deuxième combat pour garder mon énergie pour le premier. Je suis comme mon patient: juste en sursis."

    Dr N.S.

  • Pologne : vaste campagne menée par les mouvements pro-vie

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    De Vatican News :

    Avortement: en Pologne, la campagne des mouvements pro-vie

    La Pologne s'est prononcée en faveur de la vie: plus d'un millier de panneaux d'affichage sont apparus ces derniers jours dans de nombreuses villes du pays. Il s'agit d'une vaste campagne menée par les mouvements pro-vie, qui veulent faire entendre leur voix dans le débat public sur l'avortement dans le pays.

    Le 22 octobre 2020, le Tribunal constitutionnel polonais déclarait l'avortement inconstitutionnel en cas de forte probabilité de dommage grave et irréversible au fœtus ou de maladie incurable qui menace la vie, et en maintenant au contraire la possibilité d'interrompre une grossesse en cas de viol ou d'inceste. Ce jugement a déclenché une vague de protestations organisées par des groupes pro-avortement qui ont même organisé des attaques contre des églises, ce qui a retardé l'entrée en vigueur de la loi.

    Choisir la vie

    Du côté pro-vie, cependant, des affiches avec des messages pro-vie ont été placardées dans des dizaines de villes depuis la fin novembre: la plus explicite représente un ventre maternel en forme de cœur, à l'intérieur duquel on peut voir un bébé fœtal. Pas de sous-titre ni de slogan. Derrière cette campagne se trouve la Fondation Our Children - Education, Santé, Foi, qui explique ainsi sa position: «Nous avons voulu que chacun puisse, en toute conscience, juger et interpréter le message qui ressort de l'affiche». En décembre, d'autres grandes affiches sont apparues avec des slogans tels que: «Je pense, je ressens, je ne tue pas», «Je donne la vie, je me soucie», «Choisissez la vie» ou «Chaque vie est un cadeau».

    Limiter la vie humaine «en dernier recours»

    La motivation de la condamnation d'octobre dernier n'a été rendue publique que le 27 janvier en raison des protestations. Il s'agit d'un document de 154 pages, qui indique notamment que «la République de Pologne garantit à tous la protection juridique de la vie» (article 38 de la Constitution) et que sa protection relève de la responsabilité des pouvoirs publics (article 30). Toute limitation de la protection juridique de la vie humaine doit être «absolument nécessaire», c'est-à-dire traitée en dernier recours. Un handicap ou une maladie incurable de l'enfant au stade prénatal ne peut donc pas déterminer automatiquement la recevabilité de l'interruption de grossesse.

    Ce qu'il faut souligner, c'est que le Tribunal a déclaré que la charge d'élever un enfant gravement et irréversiblement handicapé ou en phase terminale ne peut pas incomber uniquement à sa famille, mais que la société dans son ensemble doit assumer cette charge en prenant des dispositions pour fournir à la famille toute l'assistance et le soutien dont elle a besoin.

    L’exigence d’un amour héroïque

    Le 28 octobre, dans un message aux Polonais délivré quelques jours seulement après la décision de la Cour constitutionnelle polonaise, le Pape François a rappelé le message de saint Jean-Paul II sur la protection de la vie: «Par l'intercession de Marie très sainte et du Saint Souverain Pontife polonais, je demande à Dieu d'éveiller dans les cœurs de tous le respect pour la vie de nos frères et sœurs, en particulier les plus fragiles et sans défense, et de donner de la force à ceux qui les accueillent et les soignent, même lorsque cela exige un amour héroïque».

    Une semaine de prière en mars 2021

    Mgr Gądecki, président de la Conférence épiscopale polonaise, a salué la décision de la Cour, car elle confirme que «le concept de vie qui ne vaut pas la peine d'être vécue» est en contradiction directe avec le principe d'un État de droit démocratique: «Personne en conscience ne peut refuser à autrui le droit de vivre, notamment en raison de sa maladie», a-t-il ajouté.

    Du 19 au 25 mars 2021 prochain, l'Association polonaise pour la vie appelle à une semaine de prière pour la défense de la vie qui commencera le jour de la mémoire liturgique de Saint Joseph et se terminera le jour de la Sainteté de la vie, en cette année que le Pape François a voulu consacrer précisément au père putatif de Jésus.

  • La "cancel culture" ou la censure à tous les étages

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    Avec la « cancel culture », censure à tous les étages !

    2020/2021, années du coronavirus, des confinements, des couvre-feux… et de la censure ! Celle-ci s’est mise au service de la « cancel culture » qui voudrait « annuler » toute trace du passé « genré », « racisé », « colonial », et museler toute contestation du « politiquement correct ». Cette censure s’exerce notamment via les plates-formes numériques. En voici quelques exemples récents :

    Aux Etats-Unis, Twitter a suspendu le compte du magazine The Daily Citizen pour avoir tweeté, le 19 janvier, que le secrétaire adjoint à la santé nommé par Joe Biden, Rachel Levine, « est une femme transgenre, c’est-à-dire un homme qui croit être une femme ». Le journal a fait appel de sa suspension mais Tweeter lui a répondu que son compte restera verrouillé tant qu’il ne renoncera pas à ce tweet.

    En France, le 27 janvier, Twitter a suspendu pendant 24h le compte de notre confrère Boulevard Voltaire au motif que sa bannière reproduisant le célèbre tableau d’Eugène Delacroix, « La liberté guidant le peuple », « enfreint les règles de Twitter […] relatives à la violence explicite et au contenu pour adultes. » C’est Tartuffe, version Web : « Cachez ce sein que je ne saurais voir !». Twitter exigeant que la liberté aille se rhabiller, quel symbole ! Cette fois, le tollé a contraint la plateforme à remettre le compte de Boulevard Voltaire en service le 28 janvier. Ce même jour, le sénateur LR du Val-d’Oise Sébastien Meurant portait plainte auprès du Parquet de Paris contre Twitter qui avait « caviardé » ce tweet : « Au lendemain d’insultes antisémites contre April Benayoum [la première dauphine de Miss France], dans une petite ville tranquille du Val-d’Oise, l’islamisme conquérant se balade en violant nos lois impunément… Insupportable ». Sébastien Meurant avait rédigé ce tweet le 22 décembre, en pleine affaire Benayoum, après avoir croisé la route d’une femme en burqa. Censurer ce message nullement injurieux remet gravement en cause la liberté d’expression et la démocratie, souligne Sébastien Meurant. Le sénateur demande au gouvernement de ne plus se contenter de paroles mais d’agir pour réglementer les comportements de ces GAFAM qui prétendent imposer aux États leurs « règles d’utilisation », par-delà les lois nationales.

    Pour se justifier, Twitter et Facebook arguent qu’étant des entreprises privées, elles sont libres de leurs choix éditoriaux comme l’est la direction d’un journal. Mais leur situation de quasi-monopole les rend incontournables à l’instar d’un service public, et leur statut juridique est celui d’un vecteur d’informations, non celui d’un éditeur. Confronté à cette objection, Mark Zuckerberg, le créateur et patron de Facebook, botte en touche : il vient de décréter que les 2,5 milliards d'utilisateurs de Facebook n’étaient pas intéressés par les débats politiques et qu’en conséquence, ceux-ci seront mis en sourdine dans le fil d'actualité (« news feed ») de cette plate-forme. Mais après le rôle de Facebook et de Twitter dans l’élection présidentielle américaine, qui peut encore être dupe de leurs orientations partisanes ? C’est d’ailleurs pour discrimination en raison de ses opinions politiques (article 225-1 du code pénal) que le sénateur Meurant assigne Twitter en justice.

    Cependant, les GAFAM ne sont pas seules en cause dans cette « nouvelle vague » de censures. Les instances internationales (telles l’ONU et la Cour Européenne des droits de l’Homme) ou nationales (tels, en France, le Conseil d’État et le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) sont largement gagnées à l’idéologie progressiste de la « cancel culture » et rivalisent de zèle pour bâillonner les voix dissidentes. Le gouvernement français n’est pas en reste. Retoquée comme clairement inconstitutionnelle dans sa première mouture, la loi Avia « contre la haine en ligne » a néanmoins été promulguée dans une version édulcorée, alors que la notion de « haine » qui n’a rien de juridique, ouvre la porte à de nombreuses interprétations. Parallèlement, on a vu surgir une étrange créature : le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM). Cette association loi 1901 se veut « un organe professionnel d’autorégulation, indépendant de l’État ». Créée il y a un an, elle avait alors été fortement contestée par une vingtaine de sociétés de journalistes qui, flairant une action en sous-main du gouvernement, avaient refusé d’y être associées au nom de la liberté de la presse. C’est ce même souci de la liberté d’expression qui devrait aujourd’hui inciter les journalistes de tous bords à défendre Éric Zemmour et Christine Kelly (« Face à l’info », CNews) accusés le 26 janvier par le CDJM de manquement à la déontologie pour avoir qualifié et laissé qualifier Taha Bouhafs de « militant indigéniste et militant islamiste ». Des qualificatifs qui n’ont rien d’injurieux… ni d’invraisemblable, au regard des prises de position de cet activiste que Wikipédia présente comme un « journaliste et militant antiraciste franco-algérien ».

  • La nutrition et l'hydratation sont des soins dus au patient

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    De Vatican News :

    31 janvier 2021

    La nutrition et l'hydratation sont des soins dus au patient

    Le droit est l'instrument par excellence qui doit défendre la vie et non pas devenir un instrument de la tyrannie, rappelle Gabriella Gambino, Sous-Secrétaire du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, dans une tribune publiée par "L’Osservatore Romano".

    L'actualité internationale continue à présenter des situations de personnes dans un état critique mais non terminal, qui, à la suite de décisions des médecins et des tribunaux, et contre l'avis de la famille, subissent la suspension de leur nutrition et hydratation. Elles meurent par manque de nutrition et d’apports liquides. Donc, non pas à cause d'un état pathologique terminal, qui arrive à sa fin naturelle, mais à la suite d'un protocole clinique, d'une loi ou d'un jugement, qui décrète la mort à l'avance sur la base de prétendues évaluations, adoptées dans le "meilleur intérêt" du patient, désormais inconscient: parmi celles-ci, la présence / l'absence de conditions qui ne rendraient plus la vie digne d'être vécue, ou utile, souhaitable, commode, pour lui-même ou pour les autres. Et qui sait combien de cas restent dans le silence et dans la douleur des familles sans être dénoncés.

    Et pourtant, le principe fondamental de la médecine dans l'accompagnement de toute personne malade dans un état critique et/ou terminal est la continuité des soins, c'est-à-dire la garantie d'un projet de guérison, qui devient l'expression de la «mission de gardien fidéle de la vie humaine jusqu'à son accomplissement naturel» (Samaritanus Bonus), confiée à tout travailleur de la santé. C'est un principe qui appartient non seulement à la science médicale, mais aussi à tout État de droit, puisqu'il est implicite dans le droit à la vie et à la santé, dont sont imprégnés les systèmes juridiques contemporains.

    La suppression des personnes par l'utilisation du droit, c'est-à-dire de cet instrument qui, par excellence, devrait défendre la vie de chacun, afin que le "je" et le "tu" puissent exister côte à côte, est l'effet de cette dérive euthanasique dont la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a parlé avec une clarté solennelle dans sa récente Lettre Samaritanus Bonus. C'est le résultat de cette "culture du déchet" à l'égard des personnes les plus fragiles et au nom de l'efficacité des structures de soins, qui fait d'abord de la médecine, puis du droit, des instruments tyranniques. Des concepts tels que "mort digne", "compassion", "intérêt supérieur" sont utilisés de manière équivoque, allant même jusqu'à la recherche, dans les décisions judiciaires, d’une lueur de "consentement" du patient à mourir de manière anticipée, comme si cela suffisait à justifier une décision inhabituelle de supprimer une vie humaine. L'homme fragile n'est soigné en vertu d'une faveur - lit-on dans Samaritanus Bonus - que si celle-ci est prévue par la loi, par un jugement ou par un protocole.

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  • "Petite fille" : peut-on débattre sur le changement de sexe chez les enfants?

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    De Jean-Pierre Lebrun dans la rubrique "Opinions" sur le site de la Libre :

    Peut-on débattre sur le changement de sexe chez les enfants?

    Ou l’idéologie en cours - avec l’assentiment à la revendication du particulier et le fait que l’amour donné à un enfant suffit - ne le permet plus ? Illustration avec le film "Petite fille".

    Une opinion de Jean-Pierre Lebrun, psychiatre et psychanalyste, auteur de nombreux essais.

    Petite fille est un film - qui se présente comme un documentaire - de Sebastien Lifshitz, programmé récemment (le 2 décembre 2020) par Arte à une heure de grande diffusion. Ce film réalisé avec un talent incontestable raconte le cheminement d’une famille confrontée à la "dysphorie de genre", qui définit ce qu’éprouve un sujet qui ne se sent pas en accord avec le sexe biologique qui lui a été attribué de par sa naissance.

    Qualifié par Télérama de "bouleversant film d’amour", le documentaire se montre ainsi comme une ode lumineuse à la liberté d’être soi. Autrement dit, tout à fait dans l’air de notre temps. Mais est-ce si simple ?

    L’enfant n’est pas la mère

    Dans Petite fille, la mère de Sasha, transgenre âgée de moins de dix ans, commence par se demander si la détermination de son fils d’être une fille pourrait avoir un lien quelconque avec son vœu à elle, manifeste, d’avoir vivement voulu une fille. Cette question qui a tout son mérite pour un psychiatre orienté par la psychodynamique est devenue incongrue pour la pédopsychiatre de l’hôpital Debré, qui lui répond d’emblée : "On ne sait pas à quoi est due la dysphorie de genre mais on sait à quoi elle n’est pas due. Ce n’est pas un souhait des parents - du papa ou de la maman - d’avoir un enfant d’un autre sexe. […] On sait que ça n’a pas d’incidence…"

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  • Ni Biden ni Pelosi ne devraient recevoir la Communion

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    Catholic News Agency :

    L'archevêque Cordileone : Les catholiques doivent retrouver "l'idée qu'ils sont dignes de recevoir la communion

    Washington D.C., 27 janvier 2021

    Dans une interview au sujet de sa récente admonestation de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (D-Calif.), l'archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco a souligné la nécessité pour les catholiques de retrouver le sens de la dignité de recevoir la Sainte Communion.

    "Les catholiques ne comprennent plus l'idée de la dignité de recevoir la Communion. C'est juste considéré comme une sorte de geste symbolique d'accueil et d'appartenance", a déclaré Mgr Cordileone au EWTN Pro-Life Weekly dans une interview diffusée jeudi soir.

    L'archevêque a abordé le sujet du refus de la Sainte Communion à quelqu'un "pour le bien de son âme". Il a déclaré que les catholiques doivent d'abord comprendre l'enseignement de l'Eglise sur l'Eucharistie afin de saisir la signification du refus de la Sainte Communion à une personnalité publique.

    "Pour que ce genre d'action [le refus de la communion] ait un sens pour beaucoup de gens, nous devons retrouver ce sens de ce que cela signifie de recevoir [la communion]", a dit Mgr Cordileone, soulignant le manque de croyance dans la Présence réelle de l'Eucharistie chez les catholiques. "Que dites-vous vraiment quand vous recevez la Communion ? Pour moi, cela va de pair avec ce déclin de la croyance en la Présence réelle du Christ dans l'Eucharistie", a-t-il dit.

    L'archevêque Cordileone expliquait au RTE sa déclaration du 21 janvier à la présidente de la Chambre des représentants, Pelosi, une catholique originaire de l'archidiocèse de San Francisco. Dans cette déclaration, Mgr Cordileone avait déclaré qu'"aucun catholique en bonne conscience ne peut être favorable à l'avortement", faisant référence au soutien public de Pelosi au Congrès en faveur de l'avortement légal.

    Pelosi, lors d'un podcast le 18 janvier avec l'ancienne candidate à la présidence Hillary Clinton, avait évoqué la question de l'avortement comme "le droit de la femme à choisir" et avait déclaré que les catholiques devraient "aimer la contraception" pour réduire le taux d'avortement. En réponse, Cordileone a déclaré que Pelosi "ne parle pas au nom de l'Eglise catholique", et que son expression "droit de choisir" pour décrire l'avortement légal "est un écran de fumée pour perpétuer toute une industrie [de l'avortement] qui profite d'un des maux les plus odieux imaginables".

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  • Le très catholique Biden devient le leader mondial de la "culture de la mort"

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    Les lobbies pro avortement qui ont soutenu la campagne électorale de Biden n'ont pas dû attendre pour toucher leurs dividendes...

    De Kath.net :

    Joe Biden devient le leader mondial de la "culture de la mort"

    29 janvier 2021

    Le nouveau président américain a levé l'interdiction de financer l'industrie mondiale de l'avortement - Conférence des évêques catholiques des États-Unis : l'ordre exécutif est contraire à l'éthique, détruit la dignité humaine et est incompatible avec les enseignements de l'Église catholique

    Washington, DC. (cath.net)

    Le nouveau président américain Joe Biden, officiellement de l'Eglise catholique, a publié jeudi un décret ouvrant les vannes du financement de l'industrie mondiale de l'avortement quelques heures seulement avant la célèbre Marche pour la vie qui doit se tenir à Washington, DC. mais seulement virtuellement en 2021. Avec l'abandon de la politique dite de Mexico, les groupes d'avortement étrangers peuvent à nouveau obtenir l'argent des contribuables américains. Cette politique avait été introduite dans les années 1980 sous le président républicain de l'époque, Ronald Reagan, et a été récemment renouvelée par le président américain Donald Trump. Les grands groupes d'avortement tels que Planned Parenthood et Marie Stopes ont perdu plusieurs millions de dollars de l'argent des contribuables en raison de cette situation.

    La Conférence des évêques catholiques des États-Unis a fermement condamné cette provocation directe de Biden : "Il est douloureux que l'un des premiers actes officiels du président Biden soit de détruire des vies humaines dans les pays en développement. Ce décret est contraire à l'éthique et au bon sens, il détruit la dignité humaine et est incompatible avec les enseignements de l'Église catholique".

    Lila Rose, l'une des plus importantes militantes pro-vie aux États-Unis, s'est rendue sur Twitter pour critiquer Joe Biden en termes très clairs, en disant : "Ne me dites pas que Biden est un homme de foi. Ne me dites pas qu'il se soucie des plus vulnérables. Ne me dites pas qu'il écoute la science. C'est un propagateur de l'avortement."

    Lire également Transgenres : les évêques américains très préoccupés par les décrets de Joe Biden

  • Cour Européenne des Droits de l'Homme : un "juge Soros" abandonne à la mort un patient polonais

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    De Grégor Puppinck sur le site de Valeurs Actuelles :

    Conflit d'intérêt à la CEDH : un “juge-Soros” abandonne à la mort un patient polonais

    27 janvier 2021

    Le juge Yonko Grozev, ancien membre de l’Open Society de George Soros, a jugé sommairement une affaire d’euthanasie en la rejetant sans fournir d’explication. Sa décision est sans appel et n’est pas publiée sur le site de la Cour ; le patient polonais va mourir de faim et de soif. Le dossier, n°55987/20, sera prochainement détruit. L’affaire pose à nouveau la question de la partialité des juges de la Cour européenne des droits de l’homme, explique Grégor Puppinck, directeur de l’European Center for Law and Justice.

    Yonko Grozev, l’un des anciens employés de George Soros devenus juges à la CEDH, vient d’abandonner à la mort, sans autre forme de procès, un patient polonais dans le coma depuis novembre dernier. C’est par une simple lettre que la Cour a informé les avocats du patient de sa décision, estimant son appel manifestement mal fondé.

    Une décision prise par un juge seul, sans aucune explication

    Cet homme est en train de mourir de soif et de faim, rejoignant ainsi Vincent Lambert, Alfie Evans et quelques autres que la Cour a abandonnés avant lui.

    Ce patient polonais – dont le nom et l’image ne peuvent être révélés, sur ordre des juridictions britanniques – est hospitalisé en Grande Bretagne, dans un service ayant décidé de l’abandonner à la mort et, selon sa famille, de prélever certains de ses organes car il s’était déclaré donneur potentiel. Sa famille et le gouvernement polonais ont pourtant demandé son rapatriement sur son sol natal, pour l’y soigner dignement. Les évêques polonais avaient déclaré prendre en charge tous les frais. En vain. Les juridictions britanniques ont décidé qu’il devait mourir au Royaume-Uni, et M. Grozev vient de leur donner raison.

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