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Ethique - Page 353

  • Ecologie intégrale : un nouveau cycle de lunchs débats ouvert à l’Ulg par l’union des étudiants catholiques de Liège, avec le groupe « Ethique sociale » et le forum de conférences « Calpurnia »

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    IMG_6903.JPGL’Union des étudiants catholiques de Liège ouvre avec le groupe éthique sociale et le forum de conférences « Calpurnia », un nouveau cycle (2015-2016) de lunchs débats intitulé « ECOLOGIE INTEGRALE ».  Ce cycle propose, à l’Université de Liège, cinq conférences sur les thèmes de réflexion soulevés par l'encyclique « Laudato si'» (« Loué sois-tu ») publiée par le pape François le 18 juin dernier. Le titre du cycle est tiré du 4e chapitre de la lettre encyclique.

    Pourquoi s’intéresser à l’écologie ? La première rencontre du cycle tentera d’y répondre en dégageant les lignes de force de l’encyclique. Elle sera animée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, le vendredi 11 décembre à 18h00, à la salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (8 décembre 2015) :

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    soit sur le site internet : http://www.ethiquesociale.org/conference/382/

    La rencontre suivante, « Laudato si et les grands mythes du développement durable », aura lieu le mercredi 13 janvier 2016 (18h00). Le sujet sera développé par Drieu Godefridi, essayiste, titulaire d’un doctorat en philosophie (Paris IV-Sorbonne), masters en droit et philosophie (UCL) et d’un DEA en droit fiscal (ULB).Viendront ensuite : «  Economie et environnement : les limites du pouvoir » ;« L’écologie intégrale de saint Benoît : les abbayes bénédictines, jardiniers de la création et phare de culture » et « La crise écologique dans la vision de l’être humain ».

    ulg_11d+®c2015.jpg

  • GPA : l'examen du projet de résolution reporté au Conseil de l'Europe

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    Lu sur le site d'Alliance Vita :

    Conseil de l’Europe – GPA : report de l’examen de projet de résolution

    No Maternity Traffic, dont Alliance VITA est membre, a publié un communiqué rappelant les enjeux de ce report lié à une suspicion de conflit d’intérêt du rapporteur.

    « Lundi 23 novembre, la Commission des questions sociales du Conseil de l’Europe, réunie à Paris, a décidé de reporter sine die l’examen du projet de Résolution sur la gestation pour le compte d’autrui (GPA), en raison d’un potentiel manquement aux règles de déontologie de l’Assemblée parlementaire.

    En cause est le choix du Rapporteur du texte, la sénatrice belge Petra De Sutter, qui, dans son activité professionnelle, pratique elle-même des Gestations Pour le compte d’Autrui (GPA). Or, le Code de Conduite des Rapporteurs de l’Assemblée Parlementaire interdit expressément aux rapporteurs d’avoir un intérêt à titre professionnel « en relation avec le sujet du rapport » (art. 1.1.1.).

    La Commission des questions sociales a décidé d’enquêter sur cette situation avant de décider s’il convient « de démettre le rapporteur de ses fonctions » comme le prévoit le Code de Conduite.

    No maternity traffic est satisfait de cette décision et souhaite que la suite de l’examen de ce projet de Résolution se déroule dans de meilleures conditions « de neutralité, d’impartialité et d’objectivité » conformément au Code de conduite, et comme le mérite un sujet aussi grave.

    No Maternity Traffic rappelle que la gestation pour le compte d’autrui est une forme de trafic d’êtres humains, qui implique l’instrumentalisation du corps de la femme et la marchandisation de l’enfant. La seule politique humaine consiste à chercher à en interdire effectivement la pratique, tout en gérant au cas par cas les situations de fait.

    La semaine dernière, No maternity traffic a adressé un courrier et un dossier à l’ensemble des membres de la Commission des questions sociales pour l’informer notamment de la Pétition qui rassemble déjà plus de 100.000 signatures. Cette pétition, qui entre dans le cadre officiel des règles du Conseil de l’Europe,  demande à cette instance de s’engager pour l’interdiction effective de la gestation pour autrui (GPA).www.nomaternitytraffic.eu »

    Pour lire le communiqué intégral, cliquez ici.

    Pour signer la pétition : www.nomaternitytraffic.eu

  • La "pilule de la mort" en accès libre et gratuit aux plus de 70 ans ?

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    D'Isabelle Cousturié sur aleteia.org :

    Les Pays-Bas avaleront-ils la « pilule de la mort » ?

    Une puissante association pour le droit au suicide assisté veut ouvrir gratuitement l’accès à la "kill pill" aux plus de 70 ans, indépendamment de leur état de santé physique ou psychique.

    Les Pays-Bas avancent encore une fois, inexorablement, vers une nouvelle conception de l’euthanasie. L’Association néerlandaise pour une fin de vie libre (NVVE) vient de lui faire franchir un nouveau pas en militant pour une euthanasie étendue d’office aux plus de 70 ans, indépendamment de leur état de santé physique ou psychique. L’association propose d’expérimenter cette voie qui, si elle devait être acceptée, consistera à mettre sur le marché une pilule de la mort – la  « Kill pill » – accessible gratuitement et en pharmacie. L’association prétend que la société est demandeuse. Elle a fait savoir que des discussions sur le sujet sont prévues dans les prochaines semaines avec l’association des médecins néerlandais et les ministres de la justice et de la santé.

    En 2002, lorsque la loi sur l’euthanasie et le suicide était passée – les Pays-Bas furent le premier pays au monde – son recours devait être une exception, dictée par la compassion, pour des personnes en fin de vie dont les souffrances étaient jugées « insupportables et interminables ». Puis le droit de mourir s’est étendu, revendiqué pour les malades en fin de vie, les malades mentaux, ceux souffrant d’imperfection ou de problèmes physiques ou tout simplement fatigués de vivre. Mais « pour NVVE, cela ne suffit pas, il faut que tout le monde, personnes malades et en bonne santé, puisse y avoir accès », commente Tempi.it en rapportant les faits, « comme s’il s’agissait après tout d’une nouvelle manière ‘naturelle’… de mourir » !

    L’association argumente : « L’année dernière, aux Pays Bas, la ‘bonne mort’ a été administrée officiellement à 5 306 personnes – Tempi.it corrige : « en réalité, les victimes étaient au moins 6 000 » –, soit une augmentation de 182 % par rapport à 2002. Selon le directeur de l’association, Robert Schurink, « la société est prête » pour la Kill pill, surtout « la génération du baby boom » où les gens veulent « avoir le contrôle de leur vie ». Et cette expérience qu’elle veut faire ? Juste « pour s’assurer que la Kill pill ne sera pas utilisée pour un suicide, un abus ou un homicide mais seulement pour se procurer la « bonne mort » ??!!!

  • "Crée en moi un coeur pur"; la réponse des évêques américains à la pornographie

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    Sans titre.pngSur le site de la Conférence des évêques des Etats-Unis :

    Create In Me A Clean Heart

    A Pastoral Response to Pornography

    At their November 2015 General Assembly, the U.S. bishops approved the formal statement "Create in Me a Clean Heart: A Pastoral Response to Pornography" with an almost unanimous vote. 

    Bishop Richard J. Malone of Buffalo, chairman of the Committee on Laity, Marriage, Family Life and Youth, which directed the statement's development, said: "My brother bishops' approval of this statement shows our collective concern for the widespread problem of pornography in our culture today. As the statement says, virtually everyone is affected by pornography in some way. So many people –including within the Church– are in need of Christ's abundant mercy and healing. My hope is that the statement can serve as a foundation and catalyst for increased pastoral attention to this challenge at the national and local level."

    The full text of the statement: Create in Me a Clean Heart: A Pastoral Response to Pornography

    "Create in Me a Clean Heart" will be made available in both English and Spanish. A print version is forthcoming. Please check back for further updates and additional resources.

  • Quand les évêques d'Afrique dénoncent le chantage néolonialiste de l'ONU et de l'Occident

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    De ihsnews.net :

    Retour sur la lettre méconnue des Evêques d’Afrique dénonçant le chantage néocolonialiste de l’ONU et de l’Occident 

    Le 20/11/2015

    Hier, suite au très bon numéro de Famille chrétienne consacré à l’Afrique à l’approche du voyage pontifical sur le continent, on nous a suggéré de reparler de cette lettre des évêques d’Afrique dont Famille chrétienne ne publie que des extraits du fait de la longueur du texte. Voici donc en intégralité cette lettre particulièrement vive et claire sur le rôle néfaste que jouent aujourd’hui l’ONU et les dirigeants occidentaux. Dans son numéro de la semaine Famille Chrétienne aborde également le cas dénoncé par quelques évêques africains des vaccins détournés à fin de stérilisation, nous avions évoqué l’an passé (ici) cette pratique, qui au vu de l’article semble toujours d’actualité.

    Déclaration des évêques d’Afrique et de Madagascar rendue publique le 16 septembre mais adoptée en juin dernier (8-11 juin)

    Les évêques africains dénoncent le chantage « néocolonialiste » de l’ONU

    « Non, l’Afrique n’est pas un immense marché potentiel pour l’industrie pharmaceutique des contraceptifs et les fabricants de préservatifs. »

    Au vu des évolutions actuelles sur le continent africain, en perspective du Sommet des 25-27 septembre à New-York devant adopter un « plan mondial de développement post-2015 ».

    Respectez, aimez et servez l’Afrique en vérité !

    1. À nos chefs d’État et gouvernements africains,
    Au Secrétaire Général des Nations Unies
    Aux chefs d’État et gouvernements avec lesquels nos pays ont conclu des accords bilatéraux ou multilatéraux,
    Aux responsables des institutions panafricaines,
    Aux responsables des organisations internationales,
    Aux partenaires de la gouvernance mondiale et bailleurs de fonds,
    Aux fils et filles de notre bien-aimé continent africain,

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  • La « guerre contre l’Occident » ne peut mettre fin au dialogue avec l’islam, assure le cardinal Tauran

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    Interpellé par I.media, le cardinal français fustige aussi "le vide spirituel de l’Europe" et le manque d’éducation qui font naître des vocations au djihad. Interview lue sur le site « aleteia » :

    « Si les récents attentats de Paris (France) ont tout d’une « guerre contre l’Occident », le dialogue de l’Église catholique avec « la partie saine » de l’islam doit se poursuivre. C’est la conviction du cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, pour qui les chrétiens doivent avoir « le courage de la différence » dans le monde actuel, en étant attentifs à ne pas laisser « germer la haine ». Interpellé par I.media, le cardinal Tauran fustige aussi « le vide spirituel de l’Europe » et le manque d’éducation qui font naître des vocations au djihad.

    I.media : Comment avez-vous perçu les attaques perpétrées à Paris ?

    Cardinal Jean-Louis Tauran : Il s’agit d’une guerre contre l’Occident, une guerre contre une civilisation ! Il faut évidement faire travailler la raison, car même dans une guerre il y a des lois. C’est à mes yeux une nouvelle ère qui voit le jour car, autrefois, le terrorisme visait une personne, un pays ou un groupe… et désormais c’est le monde entier qui est visé. C’est une situation absolument précaire, tout peut désormais arriver n’importe où. Nous assistons aux premiers pas d’un nouveau monde qui commence aujourd’hui, non pas demain, et bien mal, avec des conséquences pour une ou deux générations. Mais le danger serait de laisser germer la haine, et c’est là que les chrétiens doivent montrer le pouvoir de l’amour.

    De tels actes remettent-ils en question le dialogue avec l’islam ?
    Non, bien au contraire ! Ces actes donnent bien sûr peu de crédibilité au dialogue interreligieux, mais la majeure partie des musulmans n’est pas comme cela. Ce sont des gens qui vivent normalement, qui ont l’amour du travail, d’élever leurs enfants, etc. Le dialogue est aussi notre devoir, en tant que chrétiens.

    Parmi les catholiques, cependant, on peut percevoir des réactions vives après ces attentats revendiqués au nom de Dieu, certains reprochant à l’Église catholique d’être trop complaisante avec l’islam…
    Nous ne dialoguons pas avec ces gens ! Nous dialoguons avec la partie saine (de l’islam, ndlr), en espérant qu’elle ait de l’influence sur ces gens-là. L’Église reconnaît qu’il y a des parcelles de vérité dans les autres religions. Tout ce qui est différent de nous n’est pas mauvais. Quant au terrorisme religieux, le pape François l’a dit, c’est un blasphème. On ne peut pas se servir ainsi de Dieu, c’est un mensonge.

    Dès lors, où de tels actes trouvent-ils leur origine ?
    Ce terrorisme se nourrit du vide spirituel de l’Europe. Tous ces jeunes gens qui s’enrôlent trouvent là une identité, un but, de l’argent. Ce qui manque en Europe, c’est la dimension spirituelle. Pourquoi tous ces jeunes partent-ils ? Parce qu’ils n’ont rien chez eux : pas de travail, pas de but dans la vie, et on leur donne immédiatement 1 000 dollars par mois, avec une catéchèse musulmane très rapide. La solution passe par l’éducation : l’école et l’université. Prenez par exemple un pays comme le Liban. Qu’est-ce qui a fait ce pays ? C’est l’école. Musulmans et chrétiens étaient tous ensemble, depuis le jardin d’enfants jusqu’au baccalauréat. La manière dont on enseigne l’Histoire est aussi très importante.

    Comment chacun de nous peut-il lutter contre cette barbarie ?
    On lutte contre de tels actes en redoublant de cohérence dans notre vie. Un chrétien, dans le monde d’aujourd’hui, c’est quelqu’un qui pose question. À l’inverse, si nous ne posons pas question, nous ne sommes pas « le sel de la terre ». Il faut avoir le courage de la différence dans le monde d’aujourd’hui. En Europe, par exemple, un jeune enfant qui ose dire à l’école qu’il est le seul de sa classe à aller au catéchisme, qui est l’objet de la dérision de ses camarades, commence déjà à savoir ce que c’est que d’être chrétien.

    La France n’a pas tardé à réagir en bombardant massivement des sites liés à Daesh en Syrie. Est-ce la solution à vos yeux ?
    Il y a le devoir d’un gouvernement d’assurer la sécurité des citoyens, la France est en état de légitime défense. Mais la France ne doit pas être seule, elle doit être accompagnée par la communauté internationale, en particulier pour aller sur le terrain.

    Dans ce contexte, la visite du pape François en République centrafricaine fin novembre comporte-t-elle des risques ?
    Je crois que le Pape a toujours envie d’y aller. Il ne faut pas non plus s’enfermer dans la peur, car alors les djihadistes gagnent. Ils sont réellement dans une lutte contre la civilisation occidentale. D’ailleurs, Abou Bakr al-Baghdadi, le calife de l’État islamique, a dit qu’il voulait punir « l’imbécile de Hollande », mais surtout la ville de Paris, « capitale de la perversion » !

    Et punir Paris qui « porte la bannière de la croix en Europe »…
    J’aimerais bien que Paris porte l’étendard de la croix, mais je ne crois pas que ce soit le cas !

    Propos recueillis au Vatican par Antoine-Marie Izoard, I.media »

    Ref. La « guerre contre l’Occident » ne peut mettre fin au dialogue avec l’islam, assure le cardinal Tauran

    JPSC

  • Synode surévalué : dans l’Église il y a surtout une crise de la foi

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    Lu sur le site web « Chiesa » de Sandro Magister :

    jpg_1351181.jpgROME, le 19 novembre 2015 – Dans le dossier de quatre pages denses que la revue catholique française "L'Homme Nouveau" s’apprête à publier dans son prochain numéro, le mot "synode" n’apparaît pas une seule fois. Et la "Relatio finalis" que les pères synodaux ont remise au pape n’y est pas davantage citée.

    Et pourtant, parmi les sujets qui sont traités dans ce dossier, il y a ceux qui, au cours du double synode consacré à la famille, ont donné lieu aux plus vives controverses, de l'homosexualité à l’accès des divorcés remariés à la communion.

    Et surtout, l'auteur du dossier a joué pendant le synode un rôle fondamental. Il s’agit du cardinal guinéen Robert Sarah, 70 ans, que le pape François a nommé, il y a de cela un an, préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Il a donc compétence et autorité précisément en ce qui concerne les trois sacrements qui se sont trouvés au centre des discussions du synode : le mariage, l'eucharistie et la pénitence.

    Alors pourquoi ce silence ?

    Le cardinal Sarah a accédé à une notoriété mondiale à cause de l’extraordinaire intérêt qu’a suscité, cette année, son livre intitulé "Dieu ou rien".

    Un livre qui, dès le titre, met en tête de la liste des questions essentielles pour le monde catholique la crise de la foi qui le traverse.

    Les personnes qui ont lu ce livre ont fait parvenir à Sarah un grand nombre de commentaires, favorables ou critiques. Dans le dossier qui est sur le point de paraître dans "L'Homme Nouveau" le cardinal répond à bon nombre des objections qui lui ont été adressées.

    Mais justement, ce que ces objections révèlent a renforcé le cardinal Sarah dans sa conviction que le plus grave problème auquel l’Église soit confrontée aujourd’hui, c’est bel et bien une crise de la foi.

    Une crise qui est antérieure aux questions qui ont fait l’objet de débats pendant le synode, parce qu’elle touche aux fondements mêmes de la foi catholique et qu’elle met en évidence un analphabétisme largement répandu en ce qui concerne l’enseignement séculaire de l’Église, y compris au sein du clergé, c’est-à-dire justement chez ceux qui devraient être les guides des fidèles.

    Le cardinal en arrive à dire, à propos du sacrement de l'eucharistie :

    "L’Église entière a toujours fermement tenu qu’on ne peut pas communier en ayant conscience d’être en état de péché mortel, principe rappelé comme définitif par Jean-Paul II en 2003 dans son encyclique 'Ecclesia de Eucharistia'", sur la base de ce qui avait été décrété par le concile de Trente.

    Et, tout de suite après, il ajoute :

    "Même un pape ne peut dispenser d’une telle loi divine".

    On peut lire ci-dessous, en avant-première – avec l’aimable autorisation de "L'Homme Nouveau" – une partie du dossier, dans laquelle on constate que, pour répondre aux personnes qui lui ont fait des objections à propos des questions qui avaient été débattues au cours du synode, le cardinal Sarah doit en tout premier lieu leur rafraîchir la mémoire en ce qui concerne les données élémentaires de la doctrine, y compris les constitutions dogmatiques du concile Vatican II, si souvent citées mais dont le véritable contenu est peu connu.

    Le dossier paraîtra dans le numéro daté du 21 novembre 2015 de la revue :

    > L'Homme Nouveau

    Voici donc ce texte en avant-première ; les titres sont de la rédaction du site. 

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  • La Libre Belgique : « Mgr Léonard face à Gabriel Ringlet : deux visions d’Eglise face à l’euthanasie »

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    Lors de la sortie, juste après les vacances, de son ouvrage sur “l’accompagnement spirituel jusqu’à l’euthanasie”, Gabriel Ringlet avait  invité les évêques de Belgique “à un vrai débat avec lui” sur ces questions. Contacté par “La Libre”, Mgr Léonard a accepté de le faire en présence de la rédaction du journal. Une rencontre dont on trouvera ci-dessous de très larges extraits. A la lecture de ceux-ci, nous nous contenterons de faire une seule observation :

    Toute l’ambiguïté du débat est résumée dans le titre évidemment choisi à dessein par son animateur, l’inévitable Christian Laporte : « Deux visions d’Eglise face à l’euthanasie ». A ce compte, quels que soient les arguments échangés, Gabriel Ringlet sort vainqueur de la confrontation, présentée comme l'exposé d'une alternative possible entre deux points de vue ecclésiaux ; et c’est - peut-être (je n’y étais pas) - la même ambiguïté qui pèse sur la conférence  « de haut niveau » organisée récemment sur le même sujet à l’évêché de Liège avec l'abbé Ringlet, en présence de deux évêques.  

    Monseigneur Léonard n’est d’ailleurs pas dupe du porte-à-faux, comme le montre ce passage de l’échange entre les deux interlocuteurs : 

    […] Mgr Léonard : « Je me réjouis aussi toujours de débattre avec des gens qui ne sont pas chrétiens. Cela m’ennuie un peu d’en parler avec des chrétiens. Normalement, Gabriel est un prêtre catholique, je suis un prêtre catholique; nous devrions être d’accord sur un message moral de l’Eglise catholique. Je le trouve un peu regrettable. Mais en tous cas je pense pouvoir dire que j’ai consacré ma petite culture philosophique à montrer le bien-fondé du magistère de l’Eglise catholique. C’est une tâche que je vis avec conviction. Je trouve regrettable que nous ne soyions pas d’accord mais j’aime toujours le débat. »

    Réponse de Gabriel Ringlet : «  Ce n’est pas regrettable mais plutôt bon signe. C’est même un signe de santé... Tant que cette Eglise sera capable d’avoir en son propre sein des réponses différentes sur des questions aussi graves et de les exposer au public, nous la grandissons tous les deux » […].

    On peut certes finasser librement, entre personnes bien élevées, sur les mérites comparés de la sédation palliative et de l’injection létale ou sur la question  de la  nature anthropologique ou pseudo-sacramentelle des onctions pratiquées par l’abbé Ringlet dans le contexte d’une euthanasie. Ce qui ne va pas c’est le signal ambigu envoyé, au terme de ces échanges, en direction des lecteurs qui risquent me semble-t-il, de garder l’impression qu' entre catholiques eux-mêmes tout cela se discute : « c’est une affaire d'opinion, de choix personnel, l’Eglise enseignante est désormais plurielle sur ce point (comme sur bien d’autres) ». Me trompé-je ? JPSC

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  • Fabrice Hadjadj : «Il faut prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour»

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne » :

    fabrice-hadjadj_article.jpg« Nous avions perdu la guerre. Je ne parle pas d’une absence de succès. Au contraire, nous avions pris l’habitude de nous endormir dans le confort et les succès, jusqu’à ce qu’une maladie, un accident, un fait divers, un mal sans lutte ni ennemi, nous emportent comme un ordinateur plante, dans une insignifiance en deçà de l’absurde.

    Nous nous étions ramollis, nous avions perdu toute virilité, réduits à l’état d’enfants gâtés piquant leur crise, de pantins soucieux de leur cardio-training, de bisounours consommateurs de porno. Nous voulions non pas la paix qu’on fait, mais celle qu’on nous fiche, peu importe à quel prix de dévastations, de « dégâts collatéraux ». Mais «la paix est œuvre de justice », dit Isaïe, et il est normal, quand on refuse ce combat pour la justice, que notre paix apparente nous saute à la figure. Et voilà que flâner dans la rue ne va plus de soi, comme pour des promeneurs blasés. La guerre nous a regagnés. C’est déjà quelque chose dans l’ordre de l’éveil. Mais, cette guerre, la gagnerons-nous ? Combattrons-nous le « bon combat», selon le mot de saint Paul ?

    C’est la figure de l’amour qui domine dans la vie chrétienne, celle du frère, du fils, de celui qui dialogue, de celui qui compatit. Mais nous ne pouvons plus oublier celle du guerrier. Guerrier dont les armes sont d’abord spirituelles, mais guerrier quand même. Certes, contrairement à ce que croit un certain darwinisme, la vie est communion avant d’être combat, don avant d’être lutte. Mais parce que cette vie est blessée dès l’origine, sans cesse attaquée par le Malin, il faut lutter pour le don, combattre pour la communion, prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour.

    Si nous ne retrouvons pas cette virilité guerrière, celle qui faisait chanter à saint Bernard la « louange de la nouvelle milice », nous aurons perdu contre l’islamisme aussi bien spirituellement que matériellement. Beaucoup de jeunes, en effet, se tournent vers l’islam parce que le christianisme que nous proposons ne contient plus d’héroïcité ni de chevalerie (alors que Tolkien est avec nous), mais se réduit à de gentils conseils de civisme et de communication non-violente.

    Quel est le vrai terrain de cette guerre ? Certains voudraient nous faire croire que ce qui fait la force des terroristes du vendredi13 dernier, c’est qu’ils ont été entraînés, formés dans des camps de Daech, de sorte que le combat serait encore celui de la puissance techno-capitaliste fabriquant un armement plus lourd. En quoi un jeune type bloqué aux portillons de sécurité, et qui se fait sauter avec des explosifs rudimentaires, est-il un soldat expérimenté ? Nous savons – et l’expérience récente d’Israël l’a prouvé – que n’importe qui peut s’improviser tueur du moment qu’il est possédé par une résolution suicidaire. Ce qui fait sa force de destruction, prête à exploser n’importe quand, n’importe où, ce n’est pas son habileté militaire, c’est son assurance morale.

    Qu’avons-nous à opposer pour empêcher la contagion? Nos «valeurs» peuvent lever des armées de consommateurs, pas de combattants. Aussi est-ce là que se situe le combat élémentaire – à la hauteur d’une foi qui sait affirmer un vrai martyre – contre la parodie diabolique du martyre qu’est l’attentat-suicide.

    Le communiqué de Daech revendiquant l’« attaque bénie » parle de Paris comme de la capitale « qui porte la bannière de la croix en Europe ». On aimerait qu’il dise la vérité. La guerre est ici : dans le courage de porter une espérance assez forte pour que nous puissions donner nos vies et donner la vie. 

    Fabrice Hadjadj »

    Ref. Fabrice Hadjadj : «Il faut prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour»

    JPSC

  • Non, le transhumanisme ne fait pas rêver tout le monde!

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau :

    Le transhumanisme ne fait pas rêver tout le monde

    Rédigé par Adélaïde Pouchol le 13 novembre 2015 dans Éthique et tac

    « On doit considérer globalement les PMA comme un progrès mais leurs dérives sont inévitables en dépit des discours éthiques que nous entendons depuis une douzaine d’années. Un tel constat ne peut que conduire à l’inquiétude quant aux nouvelles techniques qui se développent avec l’intrusion de la génétique dans la PMA. Car on ne voit pas quels garde-fous mettraient l’humanité moderne à l’abri de dérives de type eugénique », écrit Jacques Testart, célèbre biologiste de la procréation. Lui qui, en faisant naître en France le premier bébé-éprouvette, a fait faire un bon en avant à la PMA, tire désormais la sonnette d’alarme. Il l’avait fait notamment dans son livre Faire des enfants demain paru en 2014. Il y expliquait toutes les dérives de la médecine procréative et mettait très sérieusement en garde contre le recours à la PMA pour « calibrer » l’enfant à naître (avec le diagnostic préimplantatoire) ou dans le cas d’un couple dont la stérilité n’est pas pathologique (notamment les couples homosexuels ou les couples dont la femme n’est plus en âge de procréer mais a conservé ses gamètes).

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • A 24 ans, elle devait être euthanasiée; elle a choisi de vivre...

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Des nouvelles de « Laura », la jeune Belge en bonne santé physique qui avait obtenu le droit à l’euthanasie : un reportage vidéo sur Emily

    La jeune Belge, dite « Laura », qui avait obtenu au printemps l’autorisation de se faire euthanasier en raison de « souffrances psychiatriques intolérables », a fait l’objet d’un documentaire poignant tourné par The Economist pendant les mois et les jours qui ont précédé le jour fixé pour son injection létale. Elle s’appelle en réalité Emily, c’est une Flamande de la ville de Bruges. A 24 ans, en excellente santé physique, elle avait derrière elle une vie de désespérance, de dépression profonde et de fréquents épisodes d’automutilation. Le documentaire sur sa marche vers l’euthanasie a été mis en ligne le 10 novembre. Arrêtez votre lecture ici si vous voulez voir son histoire plutôt que je ne vous la raconte…

    Voir la vidéo et la suite de l'article sur le blog de Jeanne Smits

  • Pourquoi nos évêques cautionnent-ils un prêtre dont la position sur l'euthanasie est à l'opposé de celle de l'Eglise ?

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    C'était hier (11 novembre) sur les antennes de la RTBF : une émission était consacrée à l'euthanasie avec la participation de Gabriel Ringlet sur le plateau. On peut voir cette émission "podcastée" ici : http://www.rtbf.be/video/detail_speciale-euthanasie?id=2058654. Chacun pourra juger de l'objectivité de cette émission tant au niveau de la composition du plateau, du film proposé, ou encore de l'attitude de la journaliste menant le débat.

    Quant à nous, nous nous interrogeons quand nous voyons nos évêques muets (ou complaisants ?) devant la multiplication des prises de parole et de position dudit abbé Ringlet qui s'opposent clairement à l'enseignement de l'Eglise sur diverses questions mais en particulier sur celle de l'euthanasie. Ainsi encore, à Liège, le 8 octobre dernier, sur le thème de "l'accompagnement spirituel en fin de vie", le même apôtre a tenu son discours conciliant à l'égard de la pratique de l'euthanasie devant une salle comble en présence de l'évêque en exercice et de son prédécesseur sans que jamais ceux-ci n'interviennent pour le contredire ou pour rappeler la position de l'Eglise sur cette question. On s'attendrait tout au moins à ce qu'ils offrent la même tribune à un théologien ou à un moraliste orthodoxe comme peut l'être, par exemple, le Père Xavier Dijon, mais c'est en vain; au contraire, en guise de surenchère, c'est précisément le docteur Corinne Van Oost, une praticienne qui se targue d'être catholique et de pratiquer l'euthanasie, que l'on invite pour entretenir le public des "soins palliatifs au risque de l'euthanasie" (à Verviers, au centre Maximilien Kolbe, dans les jours qui viennent).

    Il faudra tout de même que l'on nous dise de quelle manière - et dans quel sens - nos autorités ecclésiastiques comptent former leurs ouailles au respect du cinquième commandement. Et si, oui ou non, le rôle de l'"épiscope" n'est pas de veiller à ce que la foi et la morale catholiques soient enseignées sans ambiguïtés dans son diocèse.