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Ethique - Page 350

  • Euthanasie : les évêques canadiens montent au front

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    Lu sur le site de la Fédération Internationale des Associations de Médecins Catholiques :

    ÉPISCOPAT CANADIEN ET EUTHANASIE

    (RV) La Conférence épiscopale canadienne a demandé à être écoutée par le Comité spécial sur le suicide médicalement assisté institué par le gouvernement en vue de la prochaine échéance d’un an, établie par la Cour suprême du Canada pour modifier la norme actuelle en vigueur. Le 6 février 2015, les juges suprêmes ont en effet déclaré inconstitutionnelle la loi qui interdit la possibilité de recourir au suicide assisté dans le pays, et ont donné un an aux forces politiques pour établir une nouvelle loi. Une loi sur le sujet a été votée dans la province du Québec en 2014.

    Dans une lettre envoyée aux ministres de la Justice et de la Santé, le président de la conférence épiscopale canadienne, Mgr Douglas Crosby soutient l’intervention de l’exécutif pour obtenir le renvoi de l’entrée en vigueur de la procédure au Québec, prévue le 10 décembre dernier, et la requête de prolonger la période concédée par le Cour suprême pour permettre un temps de réflexion majeur sur une thème si délicat. Dans le même temps, l’évêque d’Hamilton rappelle les raisons morales de l’opposition de l’Église au suicide et à l’euthanasie, partagée par la majorité des Canadiens, comme en témoigne, entre autre, l’ample adhésion à la campagne en défense de la sacralité et de la dignité de la vie humaine lancée ces derniers jours par la conférence épiscopale, en lien avec l’Alliance évangélique.

    Selon Mgr Crosby, l’expérience des pays qui ont légalisé l’euthanasie et l’aide au suicide assisté démontre que toute législation qui tente d’encadrer les pratiques d’euthanasie pour certains cas ne peut que susciter un affaiblissement de la confiance dans la médecine : «Les conséquences de la législation, affirme-t-il, sont facilement prévisibles : des tentatives d’appliquer l’euthanasie et le suicide assisté à de nouvelles situations médicales, un sentiment croissant d’angoisse pour les personnes handicapées, les personnes âgées, les malades chroniques, les personnes dépressives, les mourants, soumis à des menaces supplémentaires pour leur vie et leur sérénité, l’érosion de la confiance réciproque entre le médecin et le patient, plus de stress pour les acteurs sanitaires, un risque accru de pressions sur les personnes vulnérables et leurs familles pour les inciter à ne pas devenir “un fardeau”.»

    De fait, les conséquences néfastes du suicide dans la société canadienne, poursuit Mgr Crosby, dont déjà visibles : il suffit de penser que le suicide est la deuxième cause de décès pour les jeunes entre 10 et 24 ans, et que le taux de suicide parmi les populations autochtones est cinq fois supérieur à celui des non autochtones. D’où la critique adressée à la Cour suprême, pour avoir transgressé dans sa décision «le devoir moral de la société de protéger ses membres, surtout les plus faibles et vulnérables», et avoir encouragé les gouvernements, les autorités sanitaires et les familles à ne pas investir dans les soins palliatifs, centrés sur les personnes.

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  • Xavier Dijon ou l'éthique du lien

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    Lu sur le site de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique :

    Le choc des valeurs de la bioéthique : entretien pour un débat à deux voix entre le médecin Yvon Englert et le Père Xavier Dijon ! 

    Dans le cadre du Collège Belgique, Yvon Englert et Xavier Dijon donneront une conférence à deux voix, le 8 mars prochain au Palais des Académies de Bruxelles, intitulée Le choc des valeurs de la bioéthique. Nous nous sommes entretenu avec les deux conférenciers séparément afin d’introduire ce débat qui, inévitablement, va faire s’entrechoquer deux conceptions de la vie et donc deux voies de la bioéthique. Un entretien apéritif en quelque sorte ! (...)

    Xavier Dijon est professeur émérite de l’Université de Namur, prêtre de la Compagnie de Jésus, auteur également d’un nombre important d’ouvrages et d’articles consacrés notamment aux statuts théologique, éthique et juridique du corps. Somme toute, une vie vouée à l’esprit et au corps lorsque ces derniers manifestent un lien et une parole couplés au service de la communauté. Son accueil pour cet entretien a été à l’avenant de ses ambitions et nous n’avons pas été déçu. Que du contraire !

    Xavier Dijon, comment appréhendez-vous, de votre côté, le choc des valeurs de la bioéthique ?

    X.D. : Il faut savoir, tout d’abord, que ma formation a commencé par le droit, ce qui m’a permis d’aborder la bioéthique par le biais de la relation entre les personnes. Ma thèse a été consacrée aux droits de la personnalité, non pas donc les droits réels mais ceux qui touchent la personne elle-même, avec le droit sur le corps. Je suis donc entré dans la bioéthique par la perspective juridique de la relation d’un sujet à son propre corps. Y a-t-il une relation juridique d’un sujet à son corps ? Saint-Thomas dit : « Je ne suis pas propriétaire de mon corps, je suis usufruitier ». Ce qui veut dire que j’utilise (usus) mon corps et que j’ai des enfants (fructus) mais, je n’ai pas l’abusus, je ne peux pas le détruire. Lorsque j’ai un droit subjectif sur la chose, j’ai le droit de la vendre ou de la détruire mais si vous appliquez cela au corps, il n’y a pas de pouvoir sur le corps puisque je ne peux pas en disposer. Lorsqu’une femme dit avoir un droit sur son corps, un droit de protection joue mais, en principe, pas de disposition.

    En participant au Comité consultatif de bioéthique, je voyais que les gens s’orientaient vers une certaine légalisation de l’euthanasie, soit comme acte médical comme un autre, soit avec un contrôle a priori ou soit encore a posteriori. J’étais étonné qu’on évacue ainsi l’interdiction. J’ai donc plaidé pour l’interdit pénal. Donc, symboliquement au moins, l’euthanasie restait un homicide. Aujourd’hui, nous sommes devant tout le contraire avec l’ouverture aux mineurs, aux déments et lors de souffrance psychique insupportable. Dans ce contexte, j’essaye de comprendre les positions de l’Église qui dit chaque fois non, à l’euthanasie, à l’avortement, à la procréation médicalement assistée ou à la gestation pour autrui.

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  • Virus Zika et controverse sur le recours à l'avortement

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    D'Alliance Vita :

    Virus Zika : controverse sur l’avortement

    L’ONU a demandé le 5 février 2016, aux pays concernés par l’épidémie du virus Zika d’autoriser aux femmes l’accès à la contraception et à l’avortement. L’OMS avait décrété trois jours avant, le 2 février, l’état d’« urgence de santé publique de portée internationale ».

    Il s’agit de la diffusion d’un arbovirus transmis par la piqûre des moustiques infectés du genre Aedes, responsable de la fièvre Zika chez l’être humain. L’infection n’est symptomatique que dans 18 % des cas et son diagnostic clinique est difficile. Le virus Zika est soupçonné d’être lié au syndrome neurologique de Guillain-Barré.  Les conséquences chez l’homme restent pour le moment très mal connues des spécialistes. Le virus se propage depuis mai-juin 2015 en Amérique centrale et latine. Au Brésil, plus d’1,5 million de personnes auraient été touchées.

    C’est dans ce contexte qu’en janvier 2016, une étude a été publiée montrant un nombre inhabituel d’enfants nés avec une microcéphalie en Amérique du Sud depuis le mois d’octobre 2015 : sur 4.180 cas suspectés,  270 ont été confirmés.  Les autorités sanitaires suspectent le virus Zika d’en être à l’origine. Pour le moment, il n’existe aucune preuve formelle du lien entre le virus et les malformations fœtales, des études plus poussées sont en cours. Le professeur Yves Ville, chef de la maternité de l’hôpital Necker, à Paris, explique que « pour d’autres virus, comme le cytomégalovirus, le placenta joue un rôle de barrière. Une infection de la femme enceinte n’est donc pas toujours transmise à son fœtus. »

    Pour Jean-Yves Nau, médecin et journaliste : « On a, ici, l’impression d’avancer dans le brouillard médical et scientifique. Le  Dr Isabelle Catala, dans un papier du site Medscape consacré à Zika,  résume le mieux la désagréable impression de grand flottement qui prévaut aujourd’hui. Flottement au carré pourrait-on dire. Il concerne tout d’abord le lien de causalité (toujours évoqué, jamais démontré) entre l’infection de la femme enceinte et la microcéphalie fœtale. Il concerne ensuite la conduite à tenir (selon les autorités sanitaires) face à ce risque hypothétique ».

    Dans ce contexte, la pression pour proposer l’avortement aux femmes enceintes est clairement un prétexte : Silvia Camurça, présidente de SOS Corpo, a reconnu que cette épidémie offrait une opportunité rare pour faire évoluer l’avortement au Brésil... Au Brésil, l’avortement est autorisé depuis 1940 en cas de viol ou de risque pour la mère et plus récemment en 2012 en cas d’anencéphalie. L’ONG néérlandaise Women On Waves propose d’envoyer par voie postale des paquets des pilules abortives dans les pays touchés par l’épidémie et où l’avortement est limité. Invoquant les mauvaises conditions sanitaires si les avortements sont clandestins, cette association préconise cependant l’utilisation de ces pilules abortives conseillées jusqu’à 7 semaines de grossesse dans le milieu hospitalier français mais jusqu’à 12 semaines de grossesses pour l’ONG, et en dehors de tout suivi médical.

    Il est important de rappeler que le dépistage ne peut se faire que lors de la première semaine d’infection du virus, lequel ne provoque aucun symptôme dans la majorité des cas. D’autre part, il faut généralement attendre l’échographie pour savoir si le fœtus est atteint de microcéphalie qui n’est en principe pas diagnostiqué avant 32 semaines. C’est-à-dire pratiquement à la naissance.

    Aucun vaccin ni traitement ne sont pour le moment disponibles, et les autorités ont tardé à réagir face à la contamination : pour le moment, la prévention consiste en la distribution de produits anti-moustiques. Le 6 février, de vastes mobilisations ont eu lieu au Honduras et au Brésil, pays les plus touchés par l’épidémie. Carissa Etienne, directrice de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) après une réunion en urgence des ministres de la Santé de 14 pays d’Amérique latine, a expliqué que  « la réponse face à ce problème va passer par la lutte contre le moustique transmetteur du virus ».

  • Et si cette modernité dans laquelle nous vivons était un totalitarisme qui ne dit pas son nom ?

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    De Jean-Marie Salamito sur aleteia.org :

    Le totalitarisme soft

    Et si les élites politico-médiatiques d’Europe occidentale, tout en condamnant les totalitarismes du siècle dernier, ne faisaient, en réalité, que prolonger par d’autres moyens l’asservissement des individus et l’abrutissement des peuples ?

    9782204108065.jpgC’est ce que dénonce avec brio, dans son livre La Haine du monde, la philosophe Chantal Delsol.

    Nos démocraties d’Europe de l’Ouest se définissent volontiers par contraste avec les horreurs perpétrées au XXesiècle par le nazisme et le communisme. Or, entre les régimes criminels d’hier et les politiques faussement tolérantes d’aujourd’hui, il existe, nous dit Chantal Delsol, « une sorte de continuité inavouée ».

    Comme les grandes utopies du siècle dernier (l’utopie hitlérienne de la race pure, l’utopie marxiste-léniniste de la société sans classes), l’idéologie d’aujourd’hui proclame que tout est possible : elle mène « une croisade contre la réalité du monde ». Comme les totalitarismes défunts, la « deuxième Modernité », celle dans laquelle nous vivons, veut changer l’humanité de fond en comble. Nous voici « au moment où l’idéal d’égalité des Lumières en vient à toucher le roc, à s’attaquer non plus aux inégalités mais aux simples différences », les différences entre femmes et hommes, entre adultes et enfants, voire entre humains et animaux, entre humains et machines.

    Nous confondons totalitarisme et terreur

    Si nous peinons à repérer le totalitarisme actuel, c’est parce que nous confondons le phénomène totalitaire en général avec une seule de ses expressions : la terreur. Mais ce que nous subissons sans le savoir, c’est un totalitarisme mou, qui emploie moins la répression que la dérision, la disqualification habile des opposants. L’idéologie du Progrès se prétend le Bien absolu, qu’on ne peut refuser sans devenir ridicule ou abject.

    Cet éclairage sur ce qui nous arrive, Chantal Delsol le doit aux « écrivains dissidents de l’Est et du Centre-Est », les premiers à avoir perçu « cette ressemblance troublante entre le communisme et l’Occident postmoderne ». Elle cite à plusieurs reprises Soljenitsyne et Vaclav Havel. Mais ces héros d’hier ne connaissaient pas encore le « post-humanisme », auquel ce livre oppose des pages magnifiques : « Mon avenir, ce n’est pas mon immortalité. Mon avenir, c’est autrui, qui renouvellera encore le monde ».

    Qu’on ne s’y trompe pas ! Chantal Delsol n’a pas écrit un pamphlet antimoderne. Elle ne règle pas de comptes avec le présent ni avec les Lumières. Elle ne jette pas le bébé avec l’eau du bain. « Ce n’est pas la Modernité elle-même qui est en cause, ce sont ses excès. »

    L’homme a besoin d’enracinement et d’émancipation

    Chantal Delsol propose une anthropologie, selon laquelle « les humains ont impérativement besoin à la fois d’enracinement et d’émancipation ». Cet « à la fois » fait la grandeur de sa démarche. Elle n’évacue nullement l’idée de progrès, dont elle voit l’origine dans la Révélation juive et chrétienne. Justement, elle réfute une idéologie qui veut figer l’évolution et arrêter l’Histoire. « L’amélioration du monde humain, fruit du temps fléché judéo-chrétien, représente une promesse en perpétuel accomplissement, et non un butoir de perfection auquel il faudrait parvenir en récusant tout ce qui précède ». 

    Chantal Delsol ne nous dit pas qu’hier était meilleur qu’aujourd’hui ; elle nous appelle à faire en sorte que demain ne soit pas atroce. Son livre est une leçon d’intelligence, de courage et de liberté.

    La Haine du monde. Totalitarismes et modernité de Chantal Delsol. Éditions du Cerf, 240 pages, 19 euros.

  • Carême : un temps privilégié pour la miséricorde

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    Vu sur le « salon beige »

    Chaque jour de carême, un membre des Missionnaires de la Miséricorde présentera un aspect de la spiritualité de la miséricorde divine.

    Pour recevoir directement chaque jour la vidéo, inscrivez-vous à l'Infolettre ici.

    Ref. Pour vous, la Miséricorde, c’est quoi ?

    JPSC

  • Benoît XVI : la justice ? Message de carême 2010

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    Pas de vraie miséricorde sans vraie justice. Le site « riposte catholique » reproduit  à ce sujet l’intéressant message de Benoît XVI pour le carême de 2010 :

    « Alors que l’année de la miséricorde donne la part belle aux œuvres de justice, que notre monde brandit comme étalon cette divinité des temps anciens, mieux vaut savoir de quoi nous parlons. Avec la profondeur qui est la sienne Benoît XVI ouvrait le carême de 2010 en ces termes La justice de Dieu s’est manifestée moyennant la foi au Christ (Rm 3, 21-22). Écho à l’année de la miséricorde, approfondissement du message de son successeur pour la journée mondiale des malades, (voir notre article) voici donc, à l’aube du carême 2016, le message toujours actuel du pape Benoît XVI 

    Chers frères et sœurs,

    Chaque année, à l’occasion du carême, l’Église nous invite à une révision de vie sincère à la lumière des enseignements évangéliques. Cette année j’aimerais vous proposer quelques réflexions sur un vaste sujet, celui de la justice, à partir de l’affirmation de saint Paul : «La justice de Dieu s’est manifestée moyennant la foi au Christ. » (Rm 3, 21-22)

    Justice : « dare cuique suum »

    En un premier temps, je souhaite m’arrêter sur le sens du mot « justice » qui dans le langage commun revient à « donner à chacun ce qui lui est dû – dare cuique suum » selon la célèbre expression d’Ulpianus, juriste romain du III siècle. Toutefois cette définition courante ne précise pas en quoi consiste ce « suum » qu’il faut assurer à chacun. Or ce qui est essentiel pour l’homme ne peut être garanti par la loi. Pour qu’il puisse jouir d’une vie en plénitude il lui faut quelque chose de plus intime, de plus personnel et qui ne peut être accordé que gratuitement : nous pourrions dire qu’il s’agit pour l’homme de vivre de cet amour que Dieu seul peut lui communiquer, l’ayant créé à son image et à sa ressemblance. Certes les biens matériels sont utiles et nécessaires. D’ailleurs, Jésus lui-même a pris soin des malades, il a nourri les foules qui le suivaient et, sans aucun doute, il réprouve cette indifférence qui, aujourd’hui encore, condamne à mort des centaines de millions d’êtres humains faute de nourriture suffisante, d’eau et de soins. Cependant, la justice distributive ne rend pas à l’être humain tout ce qui lui est dû. L’homme a, en fait, essentiellement besoin de vivre de Dieu parce que ce qui lui est dû dépasse infiniment le pain. Saint Augustin observe à ce propos que « si la justice est la vertu qui rend à chacun ce qu’il lui est dû… alors il n’y a pas de justice humaine qui ôte l’homme au vrai Dieu» (De Civitate Dei XIX, 21)

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  • Le trafic d'esclaves : une réalité bien actuelle dans le monde islamique

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    De KTO.TV : 

    Soudan / Eglises du Monde

    " Au Soudan, un garçon peut coûter 300 euros, une fillette, 250 " rapporte le père Antonio Aurelio Fernandez, président de Solidarité Internationale Trinitaire. Cet organisme, fondé en 1999 par les Pères Trinitaires, soutient les personnes persécutées dans le monde à cause de leur foi, notamment les enfants soudanais chrétiens vendus par des marchands d'esclaves islamiques. Il vient nous livrer son témoignage dans Eglises du Monde. Une émission réalisée en partenariat avec l'Aide à l'Eglise en Détresse.

  • Italie : Beppe Grillo retire son soutien à l'union civile

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    La réussite populaire du Family Day le 30 janvier à Rome interpelle le deuxième parti d’Italie. Lu sur le blog « salon beige » :

    « Suite à l'énorme manifestation pro-famille, le chef du Mouvement 5 étoiles (M5S) a changé d'avis. Dans une note de blog publiée sur le site beppegrillo.it, Beppe Grillo appelle ses sénateurs, qui devront voter les articles du projet d'union civile, à user de leur "liberté de conscience" pour se prononcer sur le point le plus litigieux du texte offrant la possibilité d'adopter les enfants du conjoint. Une volte-face pour le M5S  (deuxième formation politique du pays) qui avait jusqu'alors affirmé vouloir voter cette proposition de loi avec le Parti Démocrate.

    Beppe Grillo justifie sa décision en expliquant que le Mouvement n'a plus le temps d'organiser un référendum des militants sur le texte. Il semble que ce soit la manifestation monstre du samedi 30 janvier qui lui a fait comprendre que voter ce texte est une erreur.

    Le sort de la loi Cirinnà est en péril : le Parti démocrate n'a pas la majorité au Sénat et 34 de ses sénateurs ont fait connaître leurs réserves. Le Parti du Nouveau centre droit (NCD), allié du gouvernement, est fondamentalement contre le texte. Enfin Matteo Renzi lui-même ne soutient la loi que du bout des lèvres et s'en remet lui aussi à la liberté de conscience de ses élus.

    Angelino Alfano, ministre de l'intérieur et président du NCD exulte sur tweeter: 

    "le match est relancé. Toute la loi pourrait sauter".

    Le ministre de la Santé, Beatrice Lorenzin, a salué "la victoire de ceux qui réclamaient l'ouverture d'une discussion franche et sincère sur les possibles conséquences néfastes" de l'adoption. 

    Le « Monde » se demande si Beppe Grillo est réellement convaincu ou s'il cherche à élargir sa base électorale en vue des municipales de juin... »

    Ref. 

    Italie : Beppe Grillo retire son soutien à l'union civile

    JPSC

  • La libération sexuelle a asservi les femmes

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    D'Eugénie Bastié sur "Figaro Vox" :

    Thérèse Hargot : «La libération sexuelle a asservi les femmes»

    Thérèse Hargot, sexologue, publie Une jeunesse sexuellement libérée aux éditions Albin Michel

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Nous croyions avoir été libérés par la révolution sexuelle. Pourtant, pour Thérèse Hargot, entre le culte de la performance imposé par l'industrie pornographique et l'anxiété distillée par une morale hygiéniste, jamais la sexualité n'a été autant normée.


    Diplômée d'un DEA de philosophie et société à la Sorbonne puis d'un master en Sciences de la Famille et de la Sexualité, Thérèse Hargot est sexologue. Elle tient un blog et publie Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque) chez Albin Michel.


    FIGAROVOX: Dans votre livre Une jeunesse sexuellement libérée, vous vous interrogez sur l'impact de la libération sexuelle sur notre rapport au sexe. Qu'est-ce qui a changé, fondamentalement?

    THERESE HARGOT: Fondamentalement, rien. Si la norme a changé, notre rapport à la norme lui est le même: nous restons dans un rapport de devoir. Nous sommes simplement passés du devoir de procréer à celui de jouir. Du «il ne faut pas avoir de relations sexuelles avant le mariage» à «il faut avoir des relations sexuelles le plus tôt possible». Autrefois, la norme était donnée par une institution, principalement religieuse, aujourd'hui, elle est donnée par l'industrie pornographique. La pornographie est le nouveau vecteur des normes en matière de vie sexuelle.

    Enfin, alors qu'autrefois les normes étaient extérieures, et explicites, aujourd'hui elles sont intériorisées et implicites. Nous n'avons plus besoin d'une institution qui nous dise ce que nous devons faire, nous l'avons très bien intégré par nous-mêmes. On ne nous dit plus explicitement quand est-ce que nous devons avoir un enfant, mais nous avons toutes très bien intégré le «bon moment» pour être mères: surtout pas trop tôt, et lorsque les conditions financières sont confortables. C'est presque pire: comme nous nous croyons libérés, nous n'avons plus conscience d'être soumis à des normes.

    Quelle sont les nouveaux critères de cette normativité sexuelle?

    La nouveauté, ce sont les notions de performance et de réussite, qui se sont introduites au cœur de la sexualité. Que ce soit pour la jouissance, mais aussi dans notre rapport à la maternité: il faut être une bonne mère, réussir son bébé, son couple. Et qui dit performance, efficacité, dit angoisse de ne pas y arriver. Cette angoisse crée des dysfonctions sexuelles (perte d'érection, etc..). Nous avons un rapport très angoissé à la sexualité, car nous sommes sommés de la réussir.

    Cela touche autant les hommes que les femmes?

    Les deux, mais de manière différente. On reste dans les stéréotypes: l'homme doit être performant dans sa réussite sexuelle, et la femme dans les canons esthétiques.

    La norme semble aussi passer par un discours hygiéniste, qui a remplacé les morales d'antan…

    Le sida, les MST, les grossesses non désirées: nous avons grandi, nous, petits enfants de la révolution sexuelle, dans l'idée que la sexualité était un danger. A la fois on nous dit que nous sommes libres et en même temps que nous sommes en danger. On parle de «safe-sex» de sexe propre, on a remplacé la morale par l'hygiène. Culture du risque et illusion de liberté, tel est le cocktail libéral qui règne désormais, aussi, dans la sexualité. Ce discours hygiéniste est très anxiogène, et inefficace: de nombreuses MST sont toujours transmises.

    Vous êtes sexologue au collège. Qu'est-ce qui vous frappe le plus chez les adolescents que vous fréquentez?

    La chose la plus marquante, c'est l'impact de la pornographie sur leur manière de concevoir la sexualité. Avec le développement des technologies et d'internet, la pornographie est rendu extrêmement accessible, et individualisée. Dès le plus jeune âge, elle conditionne leur curiosité sexuelle: à 13 ans, des jeunes filles me demandent ce que je pense des plans à trois. Plus largement, au-delà des sites internet pornographiques, on peut parler d'une «culture porno», présente dans les clips, les émissions de téléréalité, la musique, la publicité, etc..

    Quel impact a la pornographie sur les enfants?

    Comment est-ce qu'un enfant reçoit ces images? Est-il capable de faire la distinction entre le réel et les images? La pornographie prend en otage l'imaginaire de l'enfant sans lui laisser le temps de développer ses propres images, ses propres fantasmes. Elle crée une grande culpabilité d'éprouver une excitation sexuelle au travers de ces images et une dépendance, car l'imaginaire n'a pas eu le temps de se former.

    «Etre libre sexuellement au XXIème siècle, c'est donc avoir le droit de faire des fellations à 12 ans». La libération sexuelle s'est-elle retournée contre la femme?

    Tout à fait. La promesse «mon corps m'appartient» s'est transformé en «mon corps est disponible»: disponible pour la pulsion sexuelle masculine qui n'est en rien entravée. La contraception, l'avortement, la «maitrise» de la procréation, ne pèsent que sur la femme. La libération sexuelle n'a modifié que le corps de la femme, pas celui de l'homme. Soit disant pour la libérer. Le féminisme égalitariste, qui traque les machos, veut imposer un respect désincarné des femmes dans l'espace public. Mais c'est dans l'intimité et notamment l'intimité sexuelle que vont se rejouer les rapports de violence. Dans la sphère publique, on affiche un respect des femmes, dans le privé, on regarde des films porno où les femmes sont traitées comme des objets. En instaurant la guerre des sexes, où les femmes se sont mis en concurrence directe avec les hommes, le féminisme a déstabilisé les hommes, qui rejouent la domination dans l'intimité sexuelle. Le succès de la pornographie, qui représente souvent des actes violents à l'égard des femmes, du revenge-porn, et de Cinquante nuances de Grey, roman sadomasochiste, sont là pour en témoigner.

    Vous critiquez une «morale du consentement» qui fait de tout acte sexuel un acte libre pourvu qu'il soit «voulu»…

    Avec nos yeux d'adultes, nous avons parfois tendance à regarder de façon attendrie la libération sexuelle des plus jeunes, émerveillés par leur absence de tabous. En réalité ils subissent d'énormes pressions, ils ne sont pas du tout libres. La morale du consentement est au départ quelque chose de très juste: il s'agit de dire qu'on est libre lorsqu'on est d'accord. Mais on a étendu ce principe aux enfants, leur demandant de se comporter comme des adultes, capables de dire oui ou non. Or les enfants ne sont pas capables de dire non. On a tendance à oublier dans notre société la notion de majorité sexuelle. Elle est très importante. En dessous d'un certain âge, on estime qu'il y a une immaturité affective qui ne rend pas capable de dire «non». Il n'y a pas de consentement. Il faut vraiment protéger l'enfance.

    A contre-courant, vous prônez la contraception naturelle, et critiquez la pilule. Pourquoi?

    Je critique moins la pilule que le discours féministe et médical qui entoure la contraception. On en a fait un emblème du féminisme, un emblème de la cause des femmes. Quand on voit les effets sur leur santé, leur sexualité, il y a de quoi douter! Ce sont elles qui vont modifier leurs corps, et jamais l'homme. C'est complètement inégalitaire. C'est dans cette perspective que les méthodes naturelles m'intéressent, car elles sont les seules à impliquer équitablement l'homme et la femme. Elles sont basées sur la connaissance qu'ont les femmes de leurs corps, sur la confiance que l'homme doit avoir dans la femme, sur respect du rythme et de la réalité féminines. Je trouve cela beaucoup plus féministe en effet que de distribuer un médicament à des femmes en parfaite santé! En faisant de la contraception une seule affaire de femme, on a déresponsabilisé l'homme.

    Vous parlez de la question de l'homosexualité, qui taraude les adolescents….

    «Etre homosexuel», c'est d'abord un combat politique. Au nom de la défense de droits, on a réuni sous un même drapeau arc-en-ciel des réalités diverses qui n'ont rien à voir. Chaque personne qui dit «être homosexuelle» a un vécu différent, qui s'inscrit dans une histoire différente. C'est une question de désirs, de fantasmes, mais en rien une «identité» à part entière. Il ne faut pas poser la question en termes d'être, mais en termes d'avoir. La question obsède désormais les adolescents, sommés de choisir leur sexualité. L'affichage du «coming out» interroge beaucoup les adolescents qui se demandent «comment fait-il pour savoir s'il est homosexuel, comment savoir si je le suis?» L'homosexualité fait peur, car les jeunes gens se disent «si je le suis, je ne pourrais jamais revenir en arrière». Définir les gens comme «homosexuels», c'est créer de l'homophobie. La sexualité n'est pas une identité. Ma vie sexuelle ne détermine pas qui je suis.

    Que faire selon vous pour aider la jeunesse à s'épanouir sexuellement? Est-ce un but en soi? Les cours d'éducation sexuelle sont-ils vraiment indispensables?

    Il ne faut pas apprendre aux adolescents à s'épanouir sexuellement. Il faut apprendre aux jeunes à devenir des hommes et des femmes, les aider à épanouir leur personnalité. La sexualité est secondaire par rapport à la personnalité. Plutôt de parler de capotes, de contraception et d'avortement aux enfants, il faut les aider à se construire, à développer une estime de soi. Il faut créer des hommes et des femmes qui puissent être capables d'être en relation les uns avec les autres. Il ne faut pas des cours d'éducation sexuelle, mais des cours de philosophie!

    Lire également : Une sexologue sur le terrain

  • L'Islam et la sexualité

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    D'Annie Laurent :

    L'Islam et la sexualité (Petite feuille verte n°36 de l'Association "Clarifier")

    Durant la nuit du 31 décembre au 1er janvier dernier, dans plusieurs villes d’Allemagne (Cologne, Hambourg, Stuttgart, Bielefeld) et dans d’autres pays d’Europe : Suisse (Zurich), Autriche, Pays-Bas, Suède et Finlande, des centaines de femmes fêtant le Nouvel An ont été victimes de violences sexuelles commises contre elles par des immigrés. Les autorités des pays concernés ont signalé que ces actes avaient été planifiés. Par ailleurs, périodiquement, les médias se font l’écho de mauvais traitements infligés aux femmes dans les sociétés musulmanes, pas seulement arabes. Les événements de la Saint-Sylvestre ont conduit l’ancienne ministre allemande de la famille, Kristina Schröder, à poser la question de savoir si « les normes de la masculinité en Islam légitiment la violence faite aux femmes ».

    Telle est l’interrogation à laquelle la présente Petite Feuille verte (n° 36) que nous vous proposons voudrait s’efforcer de répondre. 

    « La prééminence masculine est fondamentale en Islam », explique le spécialiste tunisien Abdelwahab Bouhdiba dans l’un des livres de référence sur le sujet, La sexualité en Islam (PUF, coll. Quadrige, 1986, p. 31).

    Le récit coranique de la création affirme l’inégalité constitutive entre l’homme et la femme. « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-ci au-dessus de celles-là » (4, 34). Ce verset reflète sans doute l’héritage patriarcal des sociétés arabes mais, du point de vue islamique, cela résulte d’une volonté divine, donc immuable. Il s’agit d’un choix arbitraire de Dieu en faveur de l’homme qui instaure une différence de dignité entre l’homme et la femme et une subordination certaine de la femme à l’homme. Ce qui explique le machisme si caractéristique de l’Islam, que le poète syrien Adonis (de confession alaouite) dénonce dans un livre récent : « L’islam assujettit la femme et fixe cette servitude par le Texte ». Il en a fait « un instrument pour le désir et le plaisir de l’homme ; il a utilisé la nature pour établir et asseoir davantage sa domination » (Violence et Islam, Seuil, 2015, p. 81 et 85).

    Certes, le machisme se trouve à des degrés divers dans toutes les cultures, religieuses ou non, mais, selon la perspective biblique, il s’agit d’une conséquence du péché originel, faute qui a abîmé la création initiale et mis le désordre dans la relation entre l’homme et la femme, ce dont Dieu a pris acte en disant à Eve : « Ta convoitise te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi » (Gn 3, 16). Or, le Coran occulte cette séquence biblique ainsi que le dessein de salut de Dieu destiné à racheter l’humanité pécheresse. En restituant à l’homme et à la femme leur commune dignité d’enfants de Dieu, le baptême corrige les effets pervers des débuts de l’histoire et donne à l’homme la grâce nécessaire pour éviter la tentation machiste ou misogyne. Saint Paul enseigne : « Que chacun aime sa femme comme soi-même, et que la femme révère son mari » (Ep 5, 33).

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  • "Aux plus petits d'entre les miens" : un film consacré au Professeur Jérôme Lejeune

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    Aux plus petits d'entre les miens

    Un film de François Lespès
    Médecin, chercheur en génétique, Jérôme Lejeune acquiert une renommée internationale grâce à sa découverte de la Trisomie 21, avec l'équipe du professeur Turpin en 1958.
     
    En 1969, alors qu'il reçoit à San Francisco le Prix William Allen, la plus haute distinction en génétique, il prononce un discours défendant la dignité humaine des embryons, provoquant un véritable séisme dans la sphère scientifique. Il a pris en effet conscience que sa découverte, en ouvrant la porte à l'avortement des embryons souffrant d'anomalies génétiques, allait retourner la médecine contre ses malades.

    De Paris à Indianapolis, des amis aux confrères, des soutiens aux détracteurs, Jérôme Lejeune - aux plus petits d'entre les miens-, mène l'enquête sur l'homme de science et de convictions.

    ÉDITION ALOEST PRODUCTIONS
     
    PARUTION DÉCEMBRE 2015
    DURÉE (MN) 68
    AUTRE COULEUR
  • Bruxelles et Liège ont participé à l'Université de la Vie sur le thème "Panser la Société"

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    12301651_1666536956961680_6570431628359242090_n.png« Panser la société » : un événement suivi en direct par plus de 6 000 participants dans 122 villes en France et à l’étranger

    L’édition 2016 de l’Université de la vie, organisée par Alliance VITA, a rassemblé cette année plus de 6000 personnes dans 122 villes autour du thème : « Panser la société. Comment agir en faveur d’une culture de vie ? ». Elle s’est clôturée lundi 1e février 2016, par l’intervention de Tugdual Derville sur le thème « Choisir l’Homme ! » qui était également proposée en direct sur Youtube.

    Pour la troisième année consécutive, l’Université de la vie s’est déroulée simultanément par un système de visioconférence en direct. Au total, plus de 6 000 personnes se sont inscrites à cet événements dans 111 villes de France et 11 villes à l’étranger : Berlin, Bruxelles, Liège, Luxembourg, Londres, Rome, Zürich, Lausanne, Mohammedia au Maroc, New-York et au Québec. Le succès de cette formation dénote un grand désir de formation et d’engagement chez les participants, et de leur soif d’agir au service d’un changement culturel. Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, « Cette année, nous avons proposé aux participants d’effectuer un parcours personnel pour leur offrir la chance d’ajuster leur implication dans la société selon leur compétence, leur histoire personnelle et leurs désirs. Les premiers retours nous confirment la pertinence de notre projet : grâce à de multiples initiatives, un ‘tissu d’humanisation’ diversifié est en train de couvrir notre pays. Il est fondé sur une anthropologie solide. La boussole de l’humanisme intégral qui nous donne la direction à prendre s’exprime en effet en deux expressions à la fois simples et exigeantes : ‘tout l’homme et tous les hommes’, ‘toute la vie et la vie de tous’. Il s’agit finalement de travailler ensemble à ce que personne ne soit exclu de l’Humanité. »

    Le programme

    Sur le thème « Panser la société – comment agir en faveur d’une culture de vie ? », les 4 soirées ont permis d’approfondir :

    • Les ressorts personnels de l’action (identité, histoire, compétences, aspirations de chacun) ;
    • L’action humanitaire auprès des plus fragiles ;
    • L’action politique pour le droit et la justice ;
    • L’action globale pour une culture de vie.

    Ce programme a été abordé avec l’approche spécifique d’Alliance VITA nourrie d’une part, de l’expérience de ses services d’écoute des personnes confrontées aux épreuves de début ou de fin de vie, et d’autre part, de son travail de sensibilisation du public et des décideurs. François-Xavier Pérès, Tugdual Derville, Caroline Roux, Henri de Soos, Valérie Boulanger, le docteur Xavier Mirabel ainsi que Blanche Streb qui animait les soirées, ont partagé leurs analyses et les façons d’agir de l’association.

    Les temps fort de ces soirées

    Ces interventions ont été complétées par l’apport de cinq experts : les philosophes François-Xavier Bellamy, Thibaud Collin et Martin Steffens, la spécialiste en accompagnement Anne Davigo-Le Brun et le docteur en droit Grégor Puppinck. Ils ont pu éclairer plusieurs concepts indispensables à l’action, comme par exemple : épreuve, deuil, démocratie, loi naturelle, droits de l’homme, culture…

    Alliance VITA a également demandé à quatre fondateurs d’œuvres destinées aux personnes fragiles ou fragilisées de témoigner de leur parcours et de leur regard sur la société : Laurent de Cherisey (Simon de Cyrène), Etienne Villemain (Association Lazare), Christian de Cacqueray (Service catholique des funérailles) et Jean-Marc Potdevin (Réseau Entourage). La façon dont leurs innovations sociales sont nées et ont été conduites contient pour tous une valeur d’exemple et d’émulation.

    Plus de 100 experts et témoins (médecins, universitaires, professionnels) sont intervenus localement dans de nombreuses villes, à l’issue des séances nationales, chaque soirée se terminant par un temps de « décrochage en région » permettant d’animer une phase locale dans chaque ville qui le souhaitait.

    Le grand direct de la dernière soirée

    L’Université de la vie a eu un fort rayonnement sur les réseaux sociaux, portant l’évènement en tête des tendances twitter lors des 3 dernières soirées. Et devant le succès de ce cycle de formation original, la toute dernière intervention a été proposée en direct depuis le site Internet d’Alliance VITA afin de partager au plus grand nombre les enjeux bioéthiques d’aujourd’hui qui se posent à notre société. Tugdual Derville a donc conclu le cycle sur le sujet “Choisir l’homme !”, un enjeu crucial, à la fois personnel et collectif, auquel l’Humanité est aujourd’hui confrontée. Au total : plus de 1 200 internautes s’y sont connectés venant s’ajouter aux 6 000 inscrits, soit un bond de participation de 15%.