Communiqué de presse
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Communiqué de presse
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L’Église orthodoxe russe combattra le blasphème en Europe (source)
Après avoir lancé début mars le moteur de recherche orthodoxe Roublev, l'Église orthodoxe russe a annoncé qu'elle élargissait sa présence au sein du Conseil de l'Europe en créant à Strasbourg une sorte d’ONG chargé de protéger les croyants contre les cas de blasphème.
La représentation de l’Église orthodoxe russe auprès du Conseil de l’Europe a annoncé le 10 mars l’ouverture du « Centre de suivi des droits et libertés des chrétiens orthodoxes en Europe ». L’organisme examinera les cas concrets de violation des droits des croyants et recueillera des informations sur le respect des droits des orthodoxes dans les 47 pays membres du Conseil de l’Europe. Il s’agit notamment des cas de « profanation des lieux de culte, d’oppression des prêtres, d’outrage envers les signes religieux et de performances blasphématoires ».
Le Centre de suivi a déjà lancé un portail en anglais, orthodoxrights.org, dont la page principale stipule que « les orthodoxes sont les plus vulnérables devant l'intolérance, la discrimination et même la violence émanant des partisans matérialistes des « nouvelles mœurs », des groupes religieux agressifs et des partisans de la laïcité ». Sur ce site seront publiés des rapports annuels sur la violation des droits des orthodoxes en Europe.
Source : Kommersant
Lu sur IHS.news :
PRISE DE POSITION DES ÉVÊQUES IRLANDAIS À L’APPROCHE DU RÉFÉRENDUM SUR LE MARIAGE HOMOSEXUEL
Le 22 mai, les Irlandais se rendront aux urnes pour un référendum qui pourrait bien changer le sens du mariage dans la Constitution irlandaise. Les évêques catholiques soulignent l’importance d’une réflexion approfondie en vue de ce vote. « Le mariage est d’une importance fondamentale pour les enfants, les mères, les pères et pour la société », affirment les évêques dans une déclaration publiée ce mardi, au cours de leur assemblée générale de printemps. « L’union d’un homme et d’une femme dans le mariage, ouverte à la procréation des enfants, est un don de Dieu qui nous a créé homme et femme » , peut-on lire dans le texte.
Le rapport entre l’homme et la femme est unique et ouvert à la vie
« Les mères et les pères portent des dons différents mais complémentaires » dans la vie d’un enfant. Les évêques expliquent ne pas pouvoir soutenir un amendement à la Constitution qui redéfinit le mariage et « met l’union de deux hommes ou de deux femmes sur le même pied d’égalité que le rapport conjugal entre mari et femme, qui est ouvert à la procréation des enfants ». « Si l’amendement est adopté, il deviendrait toujours plus difficile de parler encore en public du mariage » comme d’un lien sacré entre un homme et une femme, redoutent encore les évêques.
« Qu’enseignerons-nous aux enfants à l’école à propos du mariage ? Ceux qui continuent sincèrement à croire au mariage entre un homme et une femme seront-ils contraints d’agir contre leur propre conscience ? » se demandent les évêques irlandais en invitant à trouver un moyen pour « protéger les droits civils des personnes homosexuelles, sans porter pour autant préjudice à la signification fondamentale du mariage ». « The Children and Family Relationships Bill », avertissent-ils, propose « d’éliminer la mention de mères et pères de toutes une série de lois précédentes ». D’où cet appel à encourager tout le monde à réfléchir sur ces thèmes et à voter le 22 mai.
Réfléchir avant de modifier l’amendement sur le mariage
« Les effets de l’amendement proposé auront de réelles conséquences pour cette génération et pour les générations futures. Nous disons à tous les électeurs : le mariage est important. Il faut réfléchir avant de le modifier ». Viennent enfin l’invitation aux personnes de foi à « porter cette décision dans la prière » et une annonce : « Dans les prochaines semaines et en particulier en mai, le mois de Marie, nous invitons à la prière pour le mariage et la famille ».
La résolution Tarabella a été votée (source) malgré la forte mobilisation qui a réuni près de 170000 signatures :
A Strasbourg, le Parlement européen a approuvé le rapport sur la parité entre hommes et femmes dans l'Union Européenne, mieux connue sous l'intitulé de "Résolution Tarabella", du nom de l'eurodéputé belge Marc Tarabella qui l'a présentée. Parmi les points fondamentaux, celui sur la "santé reproductive de la femme". Le texte "insiste sur le fait que les femmes doivent avoir le contrôle sur leurs droits sexuels et reproductifs, particulièrement au travers d'un accès aisé à la contraception et à l'avortement; elle soutient en conséquence les mesures et les actions en vue d'améliorer l'accès des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive et à mieux les informer sur leurs droits et sur les services disponibles."
Le Parlement européen va voter sur le "droit à l'avortement
By FAFCE · 03/06/2015
Cette campagne est la suite de la campagne ouverte le 15 janvier contre le rapport Tarabella, qui a déjà récolté 60 413 signatures.
Le Parlement européen s’apprête à se prononcer et à voter sur deux rapports qui contiennent des paragraphes favorisant un prétendu « droit à l'avortement ». Si ces paragraphes sont adoptés, le Parlement européen pourrait à la fois exprimer son soutien à l'avortement au nom de l'UE et outrepasser les compétences de l'UE, piétinant ainsi le principe de subsidiarité.
Le 10 Décembre 2013, le Parlement européen a rejeté le rapport Estrela sur la « santé sexuelle et reproductive et les droits génésiques » (SDSR). A sa place, les membres du Parlement européen ont adopté une résolution qui réaffirme le principe de subsidiarité et clairement déclaré que « la formulation et la mise en œuvre des politiques sur la SDSR et sur l'éducation sexuelle dans les écoles est une compétence des États membres ».
Le message est clair : l'UE n’est pas compétente pour statuer sur des questions telles que l'avortement ou l'éducation sexuelle dans les écoles. Ce sont des compétences nationales et, en aucun cas, des questions qui doivent être arrêtées à Bruxelles.
Des centaines de milliers de citoyens se sont opposés au Rapport Estrela en 2013 ! Une victoire importante en faveur de la dignité humaine, de la subsidiarité et de l'expression populaire !
Un pas important a été remporté par cette victoire : grâce à la mobilisation des citoyens à travers le continent européen, le Parlement européen a rejeté une tentative majeure de promotion d’un « droit à l'avortement » au niveau de l'UE.
Cependant, deux rapports contestent actuellement le principe de subsidiarité en ce qui concerne « la SDSR » en poussant l'un des principaux points du rapport Estrela, à savoir un « droit à l'avortement ».
Le « Rapport Tarabella » : M. Tarabella est le rapporteur du rapport annuel du Parlement européen sur l'égalité entre les femmes et les hommes dans l'Union européenne. Un rapport annuel similaire a été rejeté en 2014, alors connu comme le « rapport Zuber ». Ce rapport : « Maintient que les femmes doivent avoir le contrôle sur leur santé et les droits sexuels et reproductifs, notamment en ayant un accès facile à la contraception et à l'avortement » (paragraphe 45).
Le geste de M. Tarabella est incohérent car le Parlement européen a déjà statué qu'il n’y a pas compétence de l'UE sur la question de l'avortement. Néanmoins, au cours des réunions du Parlement européen sur les droits de la femme et de l'égalité entre les sexes, il a déclaré sa détermination à promouvoir un « droit à l'avortement ». Il est donc nécessaire de réaffirmer ce que le Parlement européen a déclaré le 10 Décembre 2013.
Le « Rapport Panzeri » : le rapport annuel sur les droits humains et la démocratie dans le monde en 2013 et la politique de l'Union européenne sur la question, présenté par l'eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri du groupe S & D, « demande à l'UE et ses États membres de reconnaître (...) le droit d'accéder à laplanification familiale volontaire et à l'avortement sans risque et légal » (paragraphe 136).
Une fois de plus les citoyens de l'UE doivent faire entendre leur voix pour sauvegarder le principe de subsidiarité et empêcher le Parlement européen nouvellement élu d'adopter non pas un, mais deux rapports qui incluraient un « droit à l'avortement ».
Ne laissez pas l'UE soutenir l'avortement !
La FAFCE vous invite à signer cette pétition pour envoyer un signal fort et uni des citoyens au Parlement européen avant les votes qui auront lieu au cours de la plénière du Parlement européen à Strasbourg les 10 et 12 Mars.
Le texte intégral du rapport Tarabella
Le texte intégral du rapport Panzeri
Consultez notre première campagne contre le rapport Tarabella
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Le 3 octobre 2004, lorsque le Bienheureux Jean-Paul II béatifia l'Empereur Charles I d'Autriche, le souverain des parents du Pape grâce auquel il portait le prénom de Karol (Charles en polonais), il annonça comme date de la mémoire du nouveau bienheureux celle de son mariage avec la princesse Zita de Bourbon-Parme, le 21 octobre (1911).
Charles de Habsbourg, dernier empereur d’Autriche-Hongrie et son épouse, Zita de Bourbon-Parme : deux vies qui nous parlent , deux hautes figures chrétiennes qui mériteraient d’être canonisées ensemble. Peut-être même avant tous ces papes qu’on élève aujourd’hui à la gloire des autels. Les Habsbourg: une famille rayonnante aussi à laquelle nous lient des souvenirs très simples, nous Belges de Belgique ou de ce Congo d’autrefois dont l’image demeure. JPSC
Sur Agenda Europe, on se demande si le cardinal Marx va pouvoir rester à la tête de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté européenne)
Les déclarations récentes faites par Cardinal Reinhard Marx, l'archevêque de Munich, concernent aussi bien les fidèles catholiques que tous ceux qui pensent que l'enseignement catholique sur le mariage et la famille est important pour la société dans son ensemble. Pour la première fois, dans une interview accordée au journal allemand Die Tagespost, le Cardinal a annoncé que si le prochain Synode des évêques ne libéralisait pas la pratique de l'Eglise au sujet de l'indissolubilité du mariage, les évêques allemands le feraient de toute façon. En utilisant le jargon de la corporation des avocats, il a affirmé que l'Eglise en Allemagne n'était « pas simplement une filiale de Rome », mais pourrait interpréter et enseigner l'Évangile "sous sa propre responsabilité".
Certains observateurs y voient la menace à peine dissimulée d'un schisme ouvert.
Cela soulève nécessairement la question de savoir si le Cardinal Marx doit demeurer le Président de la COMECE, la Commission bruxelloise des Episcopats de l'UE. En l'élisant pour ce poste, ses confrères évêques ne projetaient probablement pas de placer à la tête de la COMECE quelqu'un qui veut réellement desserrer ou rompre les liens entre son pays et le reste de l'Eglise catholique.
En outre, on a raison de se demander si le Cardinal Marx n'a pas accumulé plus d'emplois de haut niveau que l'on peut raisonnablement s'attendre à voir remplis par un seul homme. En plus de ses responsabilités à la tête de l'un des plus grands diocèses catholiques d'Europe, il est actuellement le Président de la Conférence épiscopale allemande, le Président de la COMECE et membre de la commission interne du pape François, que l'on appelle le « Groupe de 9 cardinaux ».
Sur KTO :
EGLISES DU MONDE
Luxembourg
Coup de projecteur dans Eglises du Monde sur le Luxembourg. Le 26 janvier 2015, l'Etat a signé une convention avec les communautés religieuses établies dans le pays. Un véritable tournant pour le Grand-Duché, de tradition chrétienne. La convention a pour but de régler les relations administratives et financières entre l'Etat et les différentes confessions. L'Eglise catholique est la plus concernée par cette réforme qui touche des domaines tels que l'éducation religieuse, la rémunération du clergé ou encore l'entretien des lieux de culte. L'archevêque de Luxembourg Mgr Jean-Claude Hollerich, qui a signé cet accord au nom de l'Eglise catholique, sera sur notre plateau pour décrypter ce virage.
Allemagne : préservatifs, positions et plaisir au menu des cours d'éducation sexuelle
Source : Le Point (Pascale Hugues - 15/02/2015)
Le sexe n'a pas de secret pour les petits Allemands, qui participent à des stages éducatifs dès la primaire. Certains parents crient au scandale.
Dès la primaire, les enfants allemands participent à des stages d'éducation sexuelle dans des centres, accompagnés par leurs instituteurs (illustration).
Apprendre à enfiler un préservatif de la bonne taille sur un concombre... Être rassuré sur toutes les questions qu'on se pose sans oser les aborder avec ses parents : érection, masturbation, phimosis, acné, taille des seins ou du pénis, éjaculation précoce, frigidité... Et rentrer chez soi avec trois paquets de préservatifs de couleurs et de goûts différents. Dès l'école primaire, les petits Allemands, accompagnés de leurs enseignants, vont régulièrement suivre des stages d'éducation sexuelle dans un centre spécialisé.
Il est loin, le temps où ils jouaient au docteur sous la couette du lit de leur chambre d'enfant, achetaient sous cape un magazine érotique au kiosque à journaux de la gare ou étaient solennellement convoqués dans le bureau du père "pour parler en quelques minutes de certaines choses"... Les jeunes Allemands d'aujourd'hui sont incollables quand il s'agit de sexe. Ce ne sont plus seulement les méthodes contraceptives et les dangers des maladies vénériennes ou du sida qu'ils apprennent, mais aussi les différentes positions, le moyen le plus sûr de donner du plaisir à son partenaire, les incertitudes et les ratés de la sexualité. Les cours d'éducation sexuelle actuels ne laissent plus rien au hasard des premières expériences.
Trop tôt, trop explicite, trop cru
Mais, depuis un an, les parents d'élèves défilent par centaines dans les rues allemandes sous la bannière "Parents inquiets". Ils s'opposent aux cours d'éducation sexuelle à l'école qui, selon eux, blessent la pudeur de leurs enfants et risquent de les traumatiser à vie. Trop tôt, trop explicite, trop cru, se plaignent ces parents montés sur les barricades. Ils estiment que c'est dans le giron de la famille et selon les normes de celle-ci que les enfants doivent apprendre "les choses de la vie et de l'amour". "Bas les pattes ! Ne touchez pas à nos enfants !", "Les enfants ont besoin d'amour, pas de sexe !" s'exclament ces parents scandalisés que ces cours soient obligatoires. En effet, ceux qui refusent que leurs enfants participent à ces stages sont passibles de poursuites judiciaires. Une manifestation est prévue chaque mois dans une grande ville : en mars à Munich, en avril à Kassel.
Soupçonné d'avoir été récupéré par des chrétiens intégristes, des extrémistes de tout bord et des groupuscules homophobes, le mouvement prône le retour à la famille traditionnelle et à ses solides valeurs. Les militants les plus durs accusent l'école de recommander le libertinage sexuel et de pousser les jeunes à l'homosexualité. Béatrice Bourges, cofondatrice de la Manif pour tous en France et désormais présidente du groupuscule Printemps français, est venue apporter son soutien l'an dernier à Cologne à ces "parents inquiets"...
Mary Eberstadt sur le site « didoc.be » :
« Dans un des chapitres du livre How the West Really Lost God: A New Theory of Secularization (Comment le monde occidental a vraiment perdu Dieu : une nouvelle théorie de la sécularisation), Mary Eberstadt explique que le déclin des églises protestantes les plus anciennes d’Europe et des Etats-Unis est lié aux changements doctrinaux qu’elles ont opérés dans les domaines concernant la contraception, le divorce, l’avortement et l’homosexualité. Ce qui a contribué à son tour à la fragilisation de la famille en Occident. Nous avons sélectionné quelques paragraphes de cet ouvrage :
(…) Ces efforts réformistes ont peu à peu contribué à un dénouement inattendu : ils ont affaibli au propre comme au figuré la famille naturelle, les fondations sur lesquelles étaient basées ces mêmes églises. Dans leur zèle pour attirer les individus qui souhaitaient un relâchement de la doctrine chrétienne, les églises ont progressivement oublié d’assurer leurs arrières : les familles saines dont les membres devaient se reproduire, au sens littéral, mais aussi dans le sens figuré, celui de transmettre la religion. Ici nous voyons à nouveau l’effet puissant de la double hélice famille et foi.
(…) Depuis le début, le christianisme soutient un code moral, un code sexuel strict comparé aux autres religions (…) La surprise historique n’est donc pas tant que les réformistes s’efforcent de le rendre plus supportable, mais bien que le code soit resté intact, si longtemps, au centre de la chrétienté : plus ou moins jusqu’à la réforme. C’est alors que le clergé commença à détricoter la moralité sexuelle : cela remonte à des siècles, bien avant la révolution sexuelle, et en tirant particulièrement sur le fil du divorce.
Lue sur le site du Soir cette information qui manifeste l'obstination de nos sociétés occidentales dans les logiques mortifères :
Londres: rejet d’un amendement pour interdire l’avortement en fonction du sexe
Les députés britanniques ont rejeté lundi un amendement destiné à interdire explicitement l’avortement motivé par le choix du sexe de l’enfant.
Cet amendement traduisait l’inquiétude de voir adoptée dans certaines communautés étrangères en Grande-Bretagne la préférence culturelle pour les garçons, comme c’est le cas en Chine et en Inde.
La ministre de la santé Jane Ellison s’est élevée contre cet amendement déclarant que l’avortement sélectif en fonction du sexe était « déjà illégal ».
Plusieurs députés ont cependant défendu la nécessité d’une telle mesure parce que la loi n’évoque pas spécifiquement cette pratique.
« Cet amendement est nécessaire car il n’y a pas de paragraphe explicite dans la loi britannique sur l’avortement sélectif suivant les sexes », a affirmé la députée Fiona Bruce qui a présenté le texte ajoutant qu’en 1967 quand la loi sur l’avortement a été adoptée la technologie ne permettait pas de déterminer le sexe du foetus.
Les députés opposés à l’amendement -rejeté par 292 voix contre 201- ont jugé qu’une interdiction explicite de cette pratique serait inapplicable et aurait des conséquences inattendues en compliquant notamment l’accès des femmes à l’avortement.
Le délai légal pour avorter en Grande-Bretagne est de 24 semaines.