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Eglise - Page 141

  • Comment penser l’âme au XXIe siècle ?

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    De KTO Télévision :

    Penser l’âme au XXIe siècle

    28/04/2024

    Les chrétiens distinguent assez spontanément l’âme, immatérielle, spirituelle et immortelle, du corps charnel, corruptible et matériel. Ils sont même tentés d’opposer ces deux dimensions de l’homme, célébrant généralement l’une au détriment de l’autre. À l’heure des neurosciences triomphantes qui semblent chaque jour remettre en question l’existence même d’une âme immatérielle, comment penser les rapports entre corps et esprit en tant que chrétien ? "La personne humaine est appelée à ressusciter toute entière ! À la fois corps, âme et esprit ! L’esprit étant cette partie de l’âme tournée vers Dieu", rappelle Thierry Magnin, physicien, théologien et Président recteur délégué à l’Institut Catholique de Lille. "L’âme ou la personne émerge du corps et en dépend pleinement, bien qu’elle ne s’y réduise pas absolument. Comme nous l’enseigne le catéchisme de l’Eglise, l’âme et le corps ne doivent pas être pensés comme deux natures séprarées.", ajoute Alejandro Pérez, enseignant en théologie au Centre Théologique de Meylan.

  • Pier Giorgio Frassati pourrait être canonisé lors du Jubilé de 2025

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    De Courtney Mares sur CNA :

    Pier Giorgio Frassati pourrait être canonisé lors du Jubilé de 2025, selon un cardinal

    frassati

    Le bienheureux Pier Giorgio Frassati, décédé à l'âge de 24 ans en 1925, est aimé par de nombreux jeunes catholiques d'aujourd'hui pour son témoignage enthousiaste de la sainteté qui atteint "les sommets". | Crédit : Domaine public

    27 avril 2024Le bienheureux Pier Giorgio Frassati pourrait être déclaré saint au cours de l'année jubilaire 2025 de l'Église catholique, selon le chef du bureau du Vatican pour les causes des saints.

    Le cardinal Marcello Semeraro, préfet du Dicastère pour les causes des saints, a annoncé lors de l'assemblée nationale de l'Action catholique à Sacrofano, en Italie, le 26 avril, que la canonisation de Frassati était "à l'horizon". 

    "Je voudrais vous dire que la canonisation du bienheureux Pier Giorgio Frassati est maintenant clairement à l'horizon et qu'elle est en vue pour la prochaine année jubilaire", a déclaré le cardinal, selon Avvenire, le journal officiel de la conférence épiscopale italienne.

    Frassati, décédé à l'âge de 24 ans en 1925, est aujourd'hui aimé par de nombreux jeunes catholiques pour son témoignage enthousiaste de la sainteté qui atteint "les sommets".

    Le jeune homme originaire de la ville de Turin, dans le nord de l'Italie, était un alpiniste passionné et appartenait au tiers-ordre dominicain connu pour son action caritative.

    À l'âge de 17 ans, il rejoint la Société Saint-Vincent-de-Paul et consacre une grande partie de son temps libre à s'occuper des pauvres, des sans-abri et des malades, ainsi que des militaires démobilisés à leur retour de la Première Guerre mondiale.

    Frassati s'est également engagé dans l'Apostolat de la prière et de l'action catholique. Il obtient la permission de communier tous les jours.

    Sur une photographie de ce qui allait être sa dernière ascension, Frassati a écrit la phrase "Verso L'Alto", ce qui signifie "vers les hauteurs". Cette phrase est devenue une devise pour les catholiques inspirés par Frassati, qui s'efforcent d'atteindre le sommet de la vie éternelle avec le Christ.

    Frassati est mort de la poliomyélite le 4 juillet 1925. Ses médecins ont par la suite émis l'hypothèse que le jeune homme avait attrapé la polio en servant les malades.

    Le pape Jean-Paul II, qui a béatifié Frassati en 1990, l'a qualifié d'"homme des huit béatitudes", le décrivant comme "entièrement immergé dans le mystère de Dieu et totalement dévoué au service constant de son prochain".

    Pour être canonisé en tant que saint dans l'Église catholique, un miracle attribué à l'intercession de Frassati devra être officiellement reconnu dans un décret signé par le pape. Le pape François signe généralement ce type de décret lorsqu'il rencontre Mgr Semeraro.

  • Les évêques denoncent un État congolais faible et inefficace

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    De Jude Atemanke sur le Catholic World Report :

    Les évêques de la République démocratique du Congo : Face à la croissance de l'Eglise, "l'Etat congolais est mort".

    28 avril 2024

    Les évêques catholiques de la province ecclésiastique de Bukavu en République démocratique du Congo (RDC) ont dénoncé l'insécurité et la violence dans leurs diocèses.

    Dans leur déclaration collective publiée dimanche 14 avril, les membres de l'Assemblée épiscopale provinciale de Bukavu (ASSEPB) ont déclaré : "L'insécurité est devenue endémique, avec son cortège de tueries même en pleine journée, de massacres et d'enlèvements de paisibles citoyens dans nos villes et villages".

    Les membres de l'ASSEPB ont dénoncé "l'ouverture de la plupart de nos entités territoriales, l'encerclement de la ville de Goma par le M23 soutenu par le Rwanda et la stratégie de paralysie de l'économie par l'isolement et l'asphyxie des grandes et petites villes".

    "Malgré la tenue d'élections, l'État congolais reste faible et inefficace", ont-ils encore déploré.

    Les dirigeants de l'Église catholique ont reproché au gouvernement dirigé par le président Félix Tshisekedi de laisser les citoyens livrés à eux-mêmes, déclarant : "L'État congolais est mort : "L'État congolais est mort, et nous, les gouvernés, sommes abandonnés à notre triste sort ; et nous ne voyons aucune indication que les gouvernants d'aujourd'hui pensent au bien-être des gouvernés dans un avenir proche.

    "On peut se demander si ce comportement ne contribue pas au plan de [fragmentation] et de démembrement de la RDC, même si le peuple s'y oppose déjà", ont-ils ajouté.

    Les dirigeants de l'Église catholique congolaise ont attribué les défis auxquels sont confrontés les citoyens ordinaires de la RDC au "tribalisme, à la fraude électorale et à la manipulation de presque toutes les couches sociales" et ont ajouté que les maux sociaux mis en évidence "augmentent la souffrance du peuple".

    Ils ont lancé un défi aux politiciens pour qu'ils comprennent le sens correct de la politique, en donnant la priorité au peuple de Dieu.

    "La politique est la forme la plus élevée de la charité, parce que son but n'est pas de se servir soi-même, mais de servir les autres et la société - le peuple d'abord", ont-ils déclaré.

    Les évêques ont mis en garde leurs compatriotes contre le désespoir, affirmant que le peuple congolais devait "refuser de mourir et garder l'espoir, en priant sans cesse pour sa conversion et celle de ses bourreaux, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, confiant que l'aide vient du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre".

    Ils ont prié pour que "l'image du Congolais, déformée par le mal, soit restaurée".

    Dans leur déclaration, les évêques ont salué "le dynamisme du peuple de Dieu" et l'héroïsme des prêtres, des religieuses et des religieux dans un contexte d'insécurité "endémique".

    "Presque partout, des paroisses sont créées, des bâtiments d'église sont construits, des presbytères sont améliorés et de nombreux autres services sont offerts", ont déclaré les évêques, ajoutant que la béatification prévue de quatre martyrs - dont trois membres des missionnaires xavériens et un prêtre - devrait avoir lieu le 18 août dans le diocèse d'Uvira et est "une cause de joie".

  • Cantate Domino canticum novum (Introït du 5ème dimanche de Pâques)

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    Introït du 5ème dimanche de Pâques (NOM)

    Cantate Domino canticum novum Chantez au Seigneur un cantique nouveau

    Cantate Domino canticum novum,
    cantate et benedicite nomini ejus:
    Qui mirabilia fecit.
    Cantate et exultate
    et psallite in cythara
    et voce psalmi:
    Qui mirabilia fecit.

    Chantez au Seigneur un cantique nouveau,
    chantez et bénissez son nom,
    car il a accompli des merveilles.
    Chantez, exultez
    et jouez sur vos cythares,
    accompagnez vos hymnes.
    Car il a accompli des merveilles.
  • Sans moi, vous ne pouvez rien faire

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    Mosaïque (pampres de vigne) de l'abside de Saint-Clément (Rome) XIIe s.

    Jésus, dans l'évangile du Ve dimanche de Pâques, recourt à l'image de la vigne et des sarments pour nous faire comprendre que nous ne pouvons porter de fruits que si nous sommes unis à Lui. C'est ce que développe cette belle homélie du Frère Jean-Philippe REVEL :

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  • "Je suis la vigne et vous êtes les sarments" (5e dimanche de Pâques)

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    Homélie de Frère Pierre-Marie (fraternité de Jérusalem) 5e semaine de Pâques – B

    Notre vigne et Sa vigne

    Je suis la vraie vigne (Jn 15,1).
    Si nous attachons réellement foi aux paroles du Christ,
    deux affirmations de Jésus doivent, pour le moins, attirer notre attention,
    dans les propos que nous venons d'entendre (15,1-8).
    La première où Jésus nous dit, de façon aussi claire que tranchée :
    Sans moi vous ne pouvez rien faire (15,5c).
    Quelle déclaration !
    La seconde où il affirme : Qui demeure en moi
    et moi en lui, porte beaucoup de fruit (15,5b).
    Quelle promesse !

    À moins d'être totalement blasés ou endormis,
    de telles paroles, si nous sommes chrétiens,
    ne peuvent nous laisser indifférents.
    S'il est vrai que, sans lui, nous ne pouvons rien faire,
    pouvons-nous risquer de passer notre vie à ne rien faire qui tienne ?
    Et, s'il est vrai, qu'avec lui nous pouvons porter beaucoup de fruit,
    comment ne pas chercher à tout prix à demeurer en lui ?

    Je suis la vigne et vous êtes les sarments (15,5a) !
    Mais pourquoi et comment Jésus est-il la vraie vigne ?
    Et pourquoi et comment sommes-nous les sarments de sa vigne ?

    Jésus est la vraie vigne parce qu'il est tout d'abord
    celui qui répond pleinement à la confiance
    que Dieu avait mise en son peuple biblique, depuis si longtemps.
    Que pouvais-je faire pour ma vigne que je n’aie fait ?
    J’en espérais du bon vin
    et elle m’a donné du verjus (Is 5,5).
    Alors, après tant d'infidélités improductives et de refus stériles,
    après tant de prophètes rejetés, d'idolâtries, de grâces gaspillées, de meurtres,
    Jésus est descendu, s'est planté en terre et a dit :
    Moi, je suis la vraie vigne (15,1 ; Mt 21,33-45).
    Étant par excellence le juste et le saint, il l'est en vérité !

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  • Les souffrances silencieuses du peuple Amhara en Éthiopie

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    De l'ECLJ :

    Les souffrances silencieuses du peuple Amhara en Éthiopie

    26 avril 2024

    Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) vient de publier un rapport détaillé sur « La souffrance silencieuse du peuple Amhara en Éthiopie » (The Silent Suffering of the Amhara People in Ethiopia). Ce travail présente un examen approfondi des graves problèmes et violations des droits de l'homme auxquels est confrontée la communauté Amhara en Éthiopie, tout en soulignant la persécution des chrétiens impliqués dans ces crises.

    Sur la base de ce rapport, l'ECLJ a soumis un mémoire pour la 47e session de l'Examen Périodique Universel (EPU), afin de discuter de l'état des droits de l'homme en Éthiopie. En effet, l'ECLJ bénéficie du Statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations unies.

    Le rapport fait état de nombreux incidents importants survenus dans le pays, notamment une série d'attaques contre des chrétiens, le massacre de Burayu, les massacres de Shashemene et de multiples assassinats ciblés dans le Wollega et la zone de Metekel. En expliquant et détaillant ces violations, le rapport met également en lumière le déplacement forcé de la communauté Amhara, en particulier dans les zones situées autour de la capitale. Ces déplacements, souvent justifiés par le gouvernement sous couvert de projets de développement urbain, ont touché de manière disproportionnée les non-Oromos, ce qui indique une discrimination ethnique.

    En outre, le rapport décrit les opérations militaires dans la région Amhara, en particulier après la déclaration de l'état d'urgence en août 2023. Ces opérations ont été marquées par des attaques de drones contre des populations civiles dans des villes telles que Finote Selam[1], Quarit et Dembecha[2], qui ont fait de nombreuses victimes civiles, y compris des femmes et des enfants. L'utilisation de drones contre des populations non combattantes dans ces zones soulève de graves inquiétudes quant au respect par le gouvernement éthiopien du droit international humanitaire et des droits de l'homme.

    Le rapport met également en évidence les exécutions extrajudiciaires et sommaires, avec de nombreux récits d'incidents de ce type survenus au cours d'opérations militaires. Ces opérations impliquent souvent des perquisitions de porte à porte, au cours desquelles les personnes soupçonnées de soutenir les groupes d'opposition sont exécutées sans aucune forme de procès. Il est inquiétant de constater que ces actions ont également visé des personnalités religieuses et des étudiants.

    Les arrestations massives ont aggravé la situation, des milliers d'Amhara étant détenus sous le prétexte de maintenir la sécurité. Ces arrestations, souvent dépourvues de base légale, ont conduit à des centres de détention surpeuplés, où les détenus seraient soumis à des conditions difficiles et n'auraient qu'un accès limité aux soins médicaux. Ces soins de santé inadéquats auraient contribué à une épidémie de choléra en septembre 2023, entraînant plusieurs centaines de décès dans ces centres de détention[3].

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  • Le pape François vient-il d'approuver le "shopping paroissial" ?

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    Du Père Raymond J. de Souza sur le National Catholic Register :

    Le pape François vient-il d'approuver le "shopping paroissial" ?

    COMMENTAIRE : L'anomalie canonique, suggérée par le Saint-Père dans une interview avec CBS News, était autrefois une anomalie mais est devenue la norme parmi les catholiques.

    25 avril 2024

    Dans une interview publiée mercredi, le Pape François a approuvé une pratique qui était autrefois mal vue mais qui est maintenant un phénomène robuste parmi les catholiques pratiquants : choisir sa propre paroisse.

    Le pape François a accordé une interview à Norah O'Donnell de CBS News - sa première interview télévisée avec une chaîne américaine. L'intégralité de l'entretien sera diffusée dans l'émission "60 Minutes" le mois prochain, mais des extraits ont été publiés mercredi, qui traitent des guerres en Ukraine et à Gaza, ainsi que du changement climatique. Les réponses du Saint-Père s'inscrivent dans la lignée de ses récents et fréquents commentaires sur ces questions.

    Ce commentaire ne sera pas considéré comme une nouvelle, mais il reste digne d'intérêt :

    "Je dirais qu'il y a toujours une place, toujours", a déclaré le pape François, s'adressant à ceux qui ne voient pas de place pour eux dans l'Église catholique. "Si dans cette paroisse le prêtre ne semble pas accueillant, je comprends, mais allez voir ailleurs, il y a toujours une place. Ne fuyez pas l'Église. L'Église est très grande. ... Il ne faut pas la fuir".

    Le pape François propose ce que l'on appelait autrefois, par dérision, le "shopping paroissial".

    En droit canonique, un catholique appartient à la paroisse sur le territoire de laquelle il réside. Il existe des exceptions à cette règle, notamment les "paroisses personnelles", dans lesquelles la paroisse inclut les personnes appartenant à certaines catégories "personnelles", telles que la langue, l'ethnie, les associations, le campus, les professions ou les traditions liturgiques. Mais il s'agit là d'exceptions. La norme veut que votre paroisse soit celle où vous vivez.

    À certaines époques de l'histoire récente, ce lien était si fort que les catholiques s'identifiaient à leur paroisse. "Je suis de Sainte-Croix", plutôt que le nom civique du quartier.

    Au cours des dernières décennies, la facilité des transports et la mobilité sociale ayant augmenté, le nombre de catholiques qui choisissent leur paroisse non pas en fonction de leur lieu de résidence, mais selon un autre critère, a augmenté. Les enquêtes indiquent généralement que l'horaire des messes tend à prédominer parmi ces raisons, mais la qualité et le style de l'architecture, de la prédication, de la musique et de la liturgie sont également des facteurs. Parfois, les programmes pour les enfants, les jeunes, les familles ou les personnes âgées sont déterminants. 

    Cette anomalie canonique est mise en évidence lors des baptêmes ou des mariages, pour lesquels le pasteur de la paroisse doit donner son accord. Le couple en question peut être totalement inconnu dans sa paroisse territoriale, car il a choisi de fréquenter une autre paroisse territoriale. Cela peut s'arranger, bien sûr, mais il faut le faire. 

    Cela vaut pour les catholiques pratiquants. Pour les couples - souvent la majorité - qui demandent le mariage ou le baptême et qui ne franchissent jamais la porte d'une église, il importe peu de savoir où ils ne vont pas. Ils sont aussi éloignés spirituellement de leur paroisse d'origine que de n'importe quelle autre.

    Pour les catholiques pratiquants de moins de 40 ans qui s'engagent à observer fidèlement l'obligation dominicale, des impressions anecdotiques suggèrent que la plupart d'entre eux choisissent leur paroisse non pas par territoire mais par préférence. Dans les grandes villes, les jeunes catholiques ont pris l'habitude de se rassembler dans quelques paroisses où ils créent des communautés de jeunes adultes dynamiques. 

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  • "Dignitas infinita" :  le retour de Jean-Paul II ?

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    Du Père Raymond J. de Souza sur The Catholic Thing :

    "Dignitas infinita" :  le retour de Jean-Paul II ?

    27 avril 2024

    Lors du dimanche de la Divine Miséricorde en 2014 (27 avril), le pape François a canonisé deux de ses prédécesseurs, Jean XXIII et Jean-Paul II. Dix ans plus tard, le Saint-Père s'est-il tourné vers Jean-Paul II dans ses moments difficiles ?

    De nombreux fidèles de saint Jean-Paul le Grand - le titre de l'un des livres d'entretien du pape François, soit dit en passant - ont été terriblement déçus par l'approche plutôt discrète du Saint-Père lors de la canonisation, qui n'a mentionné brièvement les deux papes qu'en référence à son Synode sur la famille. La date de la canonisation correspondait également au 75e anniversaire du cardinal Stanisław Dziwisz, secrétaire de longue date de Jean-Paul II, assis à quelques mètres de là. Le pape François n'en a pas tenu compte.

    C'était une erreur de lire trop de choses dans cette homélie en demi-teinte. Au cours des années qui ont suivi, il est devenu évident que le fait de ne pas prendre note des saints est typique du Saint-Père. En 2019, il a canonisé la "Mère Teresa du Brésil", Sœur Dulce Lopes Pontes, sans même mentionner son nom. Elle était si célèbre que Jean-Paul II l'a visitée à l'hôpital lors d'un voyage au Brésil.

    L'étrange relation entre François et Jean-Paul II s'est manifestée très tôt. On aurait pu s'attendre à des hourras et des hosannas du premier à l'égard du second, puisque c'est ce dernier qui a sauvé le premier de son exil jésuite à Cordoba.

    En 1990, les jésuites argentins, fatigués des dissensions entre le père Jorge Bergoglio et la communauté, l'ont envoyé à 500 miles au nord de Buenos Aires pour s'occuper de jésuites âgés et entendre des confessions à Córdoba. Si cela n'avait tenu qu'à ses confrères jésuites, le père Bergoglio aurait probablement passé les dix années suivantes à enseigner la chimie dans un lycée quelque part. Au lieu de cela, Jean-Paul II a mis fin à l'exil et l'a renvoyé à Buenos Aires en tant qu'évêque auxiliaire. Six ans plus tard, il était archevêque. L'exil et l'éloignement des Jésuites étaient probablement considérés comme de bonnes références à Rome.

    Pourtant, le pape François a pris une étrange distance lors de son élection. Lorsqu'il s'est agi d'annoncer le miracle nécessaire à la canonisation de Jean-Paul II, cela s'est fait le jour même de la publication de l'encyclique Lumen fidei. Et François et Benoît XVI sont apparus ensemble pour la première fois lors d'un événement au Vatican. François s'est attaqué à l'histoire de Jean-Paul II avec un marteau-pilon.

    De plus, en renonçant à l'exigence d'un miracle pour Jean XXIII afin qu'il puisse être canonisé en même temps que Jean-Paul II, le pape François a laissé entendre qu'il souhaitait diluer l'attention portée au seul Jean-Paul II.

    Les symboles allaient bientôt céder la place à un désir apparent de mettre de côté certaines des réalisations emblématiques de Jean-Paul II.

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  • Ciné-débat « Sacerdoce » à Liège mardi 4 juin 20h00

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    Ciné-débat « Sacerdoce » à Liège mardi 4 juin 20h00

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    Le film documentaire de DAMIEN BOYER qui a rencontré un joli succès depuis sa sortie.

    Dans la grande salle de cinéma du Collège Saint-Louis

    Synopsis

    Depuis des siècles, les prêtres accompagnent de nombreuses personnes dans leur vie, dans les moments de joie comme d’épreuve. Alors que le scandale des abus a entaché l’Église ces dernières années, les prêtres demeurent un mystère. Plus qu’un simple métier, leur fonction exige un style de vie si radical, celui du célibat, de l’abandon de la paternité et d’un style de vie sobre. Antoine, prêtre vagabond, ancien rider, sillonne l’Ariège avec sa caravane pour écouter les villageois. Gaspard, prêtre montagnard, pousse les jeunes à se dépasser, à contempler la création, et à se débarrasser de leurs addictions. François, prêtre parisien expérimenté, apporte son regard empreint de sagesse sur la nature profonde du sacerdoce. Paul souhaite remporter le championnat de France du clergé à vélo. Le Père Matthieu emmène Jésus en procession dans les quartiers chauds des Philippines. A travers leurs vies données au monde s’esquissent les enjeux de leur engagement et de la prêtrise au XXIe siècle.

    Horaire et billets

    Grande salle de Cinéma du Collège Saint-Louis
    Parking gratuit, entrée par la rue Villette 28, Liège.

    Accueil à partir de 19h30, début de la séance à 20h00

    Les billets sont en prévente ici: https://www.billetweb.fr/sacerdoce-cine-debat

    Tarifs: soutien 15€, base 10€, -25 et 65+: 6€

    En vente aussi le jour même au tarif de base de 12 Euros dans la limite des places disponibles.

    Débat

    Un débat sera proposé à la fin du film, animé par Laurent Verpoorten, journaliste RCF, avec les abbés José Gierkens, doyen de la Basse-Meuse et président du conseil presbytéral de Liège, Jean Dewandre, curé de Trois-Ponts et pilote de rallye et Alessio Secci, aumonier de la communauté italienne de Liège.

    Critiques

    PARIS MATCH

    « Sacerdoce »: L’étonnant succès du film sur la vie des prêtres.

    LA CROIX

    « Sacerdoce »: entrée dans la vie des prêtres.

    Protestant évangélique, le réalisateur Damien Boyer consacre un film documentaire pour sortir des clichés sur les prêtres, sans esquiver les sujets gênants.

    Point de vue de Blanche Streb sur RCF

    Des hommes comme les autres avec des faiblesses, des blessures mais une vraie lumière.

    La projection se fait au profit du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon asbl et dans le cadre de Liège Fête-Dieu.

  • Que penser des critiques du document « Dignitas Infinita » du Dicastère de la Doctrine de la foi ?

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    Que penser des critiques du document « Dignitas Infinita » du Dicastère de la Doctrine de la foi ? par Arnaud Dumouch (10 mn)

    https://youtu.be/abwkx-opVpM

    Question : J'espère ne pas vous déranger mais j'ai entendu un Youtuber critiquer « Dignitas Infinita » car « la dignité d'un homme ne peut être infinie mais seulement celle de Dieu ». Pourriez-vous m'éclairer par rapport à cela?

    Réponse : En effet jamais l'homme ne devrait, de sa propre initiative, revendiquer une dignité infinie. 

    C'est Dieu qui, dans son regard sur l'homme, veut lui attribuer cette dignité infinie comme le prouve suffisamment le fait que Dieu s'incarne et décide de mourir sur la croix POUR L'HOMME. Il y a là de la part de Dieu une reconnaissance démontrée de son regard d'amour « infini » sur la dignité « infinie » qu'il confère à l'homme. 

    Cette critique est simplement dans la lignée du rejet des exagérations qui sont sorties de mai 68 où la dignité infinie de l'homme est exaltée en opposition avec la dignité infinie de Dieu qui est première et fondatrice de tout.

  • Pour les courageux : 16 pages d'interview de Mgr Terlinden

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    Pro Petri Sede, le périodique de l'organisation du même nom, publie une interview très approfondie avec l'archevêque Luc Terlinden dans son deuxième numéro de 2024. L'interview est disponible dans son intégralité et ne vous réservera guère de surprises : c'est le religieusement correct d'un prélat à l'heure de la synodalité...

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    cliquer sur l'encadré ci-dessus pour accéder au pdf de l'interview