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Eglise - Page 386

  • Qu'adviendra-t-il des 17 églises verviétoises ?

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    D'Aurélie Michel sur Vedia :

    17 églises à Verviers: un plan pour les préserver, quitte à les désacraliser

    26 septembre 2022

    La fréquentation des églises catholiques est en baisse en Belgique, comme dans le reste de l’Europe. Reste que les édifices dédicacés au culte sont nombreux. Verviers compte ainsi 17 églises. La Ville de Verviers lance un grand plan pour estimer les travaux à venir et repenser leurs utilisations.

    Le passage y était interdit depuis plusieurs années. Les escaliers de l’église Sainte-Julienne à Verviers sont enfin en train d’être restaurés. Le coût était un des obstacles du chantier : plus d’un million d’euros. L’église en elle-même, datant de 1901 et financée par les industriels lainiers verviétois, aurait bien besoin de quelques travaux. Mais là aussi, cette rénovation a un coût. Et ce ne sont pas les maigres rentrées de la fabrique d’église, propriétaire du site, qui peut entièrement les financer.

    Pour ouvrir ce beau bâtiment sur l’extérieur, des événements y sont organisés : des expos, des concerts... La chanteuse Natasha St-Pier s’y produira d’ailleurs ce 24 novembre. Ce pan culturel pourrait à l’avenir avoir une partie de l’église qui lui est propre. 

    Moduler Sainte-Julienne en deux parties?

    « Il y a quelques mois d’ici, nous avions lancé un appel d’offres pour avoir un architecte pour faire un bilan de l’état sanitaire de l’église parce que nous pensions moduler l’église en deux parties: une partie cultuelle et une partie culturelle pour faire d’autres activités tout en laissant la possibilité d’utiliser l’entièreté de l’église parce que nous sommes une unité pastorale de 5 paroisses, c’est la moitié de la ville. Quand nous avons de grands rassemblements, c’est important d’avoir une grande église maintenant, cela ne sert que quelques fois l’année», explique Bruno Honnay, trésorier de la fabrique d’église Sainte-Julienne.

    Ce raisonnement, l’ensemble des fabriques d’églises et des communes y est confronté. La Ville de Verviers exerce sa tutelle sur 17 églises. Elle lance un grand plan église pour rationaliser et préserver ce patrimoine. Un bureau d’études va analyser les 17 églises pour évaluer leurs coûts de restauration et leurs polyvalences.

    Certaines églises désacralisées

    Certaines églises continueraient d’être dédicacées au culte à 100%, d’autres deviendraient polyvalentes, d’autres encore seraient désacralisées pour accueillir totalement de nouvelles fonctions. « Il faut espérer avoir des idées novatrices de la part de l’auteur de projet, soutient Cécile Ozer, échevine des Cultes à Verviers. A l’église Saint-Remacle, il y a déjà eu des rencontres avec les citoyens. La fabrique d’église était vraiment ouverte à plein d’idées comme des salles d’études, par exemple. Dans d’autres villes, certaines églises désacralisées accueillent aujourd’hui des restaurants, des hôtels... On va laisser l’auteur de projet faire son travail et puis, on discutera avec l’évêché pour voir vers où on va ».

    Dans cette étude, la Ville de Verviers a demandé de donner priorité à repenser Sainte-Julienne. Mais d’Ensival à Jehanster, en passant par Heusy, les 16 autres églises seront aussi passées à la loupe.

  • La liturgie confrontée au jansénisme et au gallicanisme en France au XVIIIe s (Cours de Denis Crouan sur la liturgie, 19)

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    Suite du cours d'histoire de la liturgie

    Liturgie 19 : La liturgie confrontée au jansénisme et au gallicanisme en France au XVIIIe s (42 mn) 


    https://youtu.be/8xbjR_26Hug  

    Le docteur Denis Crouan raconte comment, au XVIII° s, l’unité de la liturgie prônée par le Concile de Trente est loin d’être faite en France. Le clergé est souvent mondain car choisi par le roi dans la haute noblesse. 

    Une réaction se produit appelée "jansénisme" qui allie un sens exacerbé de la majesté de Dieu et de l’indignité humaine. Suivant cette spiritualité rigoriste, on voit alors apparaître des rituels corrigés. Ils sont centrés sur la seule Ecriture et purgés des textes de la tradition. Résultat catastrophique pour la liturgie : les restes du chant grégorien disparaissent les uns après les autres, des missels locaux gallicans apparaissent. Pendant ce temps, les papes poursuivent l’œuvre de restauration amorcée à Trente.  

    Comme encore de nos jours, la crise liturgique est le fait de prêtres dont la formation théologique, largement insuffisante, s’ajoute à un sens considérablement diminué de leur vocation.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Reste un peu : le film de la conversion de Gad Elmaleh

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    Reste un peu : le film de la conversion de Gad Elmaleh (source : le Salon Beige)

    Reste un peu : le film de la conversion de Gad Elmaleh

    Le célèbre humoriste Gad Elmaleh était en pèlerinage à Lourdes, il a assisté à la canonisation de Charles de Foucauld à Rome, et il est venu cet été à une Session de la Communauté de l’Emmanuel à Paray le Monial. Plus récemment, il suit des cours de théologie aux Bernardins.

    Gad Elmaleh est juif séfarade, d’origine marocaine, mais depuis tout petit, il entretient une relation particulière avec la Vierge Marie… en cachette de ses parents. C’est sur la base de cette histoire vraie qu’il a construit son prochain film, RESTE UN PEU, dont voici les premières images. Un film de Gad Elmaleh avec Gad Elmaleh, David Elmaleh et Régine Elmaleh. Au cinéma le 16 novembre.

    Après trois années à vivre l’«American dream» Gad Elmaleh décide de rentrer en France. Sa famille et ses amis lui manquent. Du moins, c’est la réponse officielle pour justifier son retour… car Gad n’est pas (seulement) rentré pour le couscous de sa mère. Non, c’est une autre femme qu’il vient retrouver à Paris… la Vierge Marie.

  • Italie : l’insignifiance politique de l’Église et l'urgence de "repartir de Dieu"

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduit en français sur Diakonos.be :

    Après les élections en Italie, même l’Église doit se donner un programme : repartir de Dieu

    Dans cette Italie qui est l’arrière-cour de la maison pontificale, ce dimanche 25 septembre, on a voté lors des élections politique (sur la photo, la victorieuse, Giorgia Meloni). La hiérarchie de l’Église s’est gardée à bonne distance de ces élections et le peu qu’elle a déclaré, comme dans l’appel du 21 septembre des évêques italiens aux électeurs, a été complètement ignoré.

    L’insignifiance politique de l’Église dans l’Italie d’aujourd’hui est une réalité désormais incontestable et qui contraste nettement avec la centralité que la « question catholique » a eue par le passé dans ce pays. Certains se demandent si cette insignifiance est définitive ou bien si elle est réversible et si oui, comment. Le catholique Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant’Egidio, et le laïc Ernesto Galli della Loggia, professeur d’histoire contemporaine, ont écrit sur le sujet des opinions contradictoires. L’éditorial du prochain numéro de la revue « Il Regno » – la voix la plus autorisée du catholicisme progressiste italien – sera rédigé par Gianfranco Brunelli, pour qui la seule véritable réponse au « changement anthropologique radical en marche » pourrait bien être de « repartir d’une première évangélisation ou alphabétisation de la foi », en d’autres termes, de « repartir de Dieu ».

    On ne s’étonnera pas qu’aucun de ces intellectuels ni de tous ceux qui se sont déjà exprimé dans ce débat, ne considère le pontificat de François comme indiquant le chemin à suivre. D’autant que l’idée de « repartir de Dieu » était plutôt la ligne directrice de son prédécesseur, Benoît XVI, tout comme, pour l’Italie, de ce « projet culturel » imaginé par le cardinal Camillo Ruini, qui a connu ses deux moments forts lors des deux grands colloques, le premier intitulé « Dio oggi. Con lui o senza di lui cambia tutto » et le second « Gesù nostro contemporaneo ».

    Dans ce « projet culturel », une personne en particulier a joué un rôle essentiel. Il s’agit de Sergio Belardinelli, professeur de sociologie des processus culturels à l’Université de Bologne, qui intervient ci-dessous dans le débat.

    Pour lui aussi, « la seule chose qui compte », pour l’Église comme pour le monde qui « en a besoin de façon urgente » en ces temps de changements majeurs de l’humain, c’est « Dieu, la croix de Jésus Christ et son Évangile de salut », et non ce « surplus » que sont les luttes contre la pauvreté ou la défense de la nature.

    À lui la parole.

    *

    Tout miser sur la seule chose qui compte

    de Sergio Belardinelli

    De temps à autre, quelqu’un ressort la soi-disant « question catholique » dans le débat public. C’est le cas d’Andrea Riccardi dans le « Corriere della Sera » du 18 août (« Questione cattolica, una centralità da ritrovare »). C’est également le cas d’Ernesto Galli della Loggia dans le même journal le 29 août (« L’eclissi cattolica in politica ») et bien d’autres encore dans d’autres publications que je n’ai pas en mémoire.

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  • Selon le cardinal Arinze, les évêques flamands ont adopté une approche erronée et pastoralement défectueuse

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    De Kevin J. Jones sur le National Catholic Register :

    Le cardinal Arinze explique pourquoi les évêques belges ne peuvent pas bénir les couples de même sexe
    Le cardinal a déclaré que leur approche n'est pas pastorale et ignore l'enseignement catholique.

    27 septembre 2022

    L'introduction par les évêques belges de cérémonies de bénédiction pour les couples de même sexe s'est attirée les foudres du cardinal Francis Arinze, l'ancien chef du bureau de la liturgie du Vatican. 

    Le cardinal a déclaré que les évêques belges ont adopté une approche erronée et pastoralement défectueuse. "Les êtres humains n'ont pas le pouvoir de changer l'ordre établi par Dieu le Créateur", a déclaré le cardinal Arinze dans un message du 24 septembre inclus dans la lettre électronique du journaliste du Vatican Robert Moynihan. "Même si le but est d'aider pastoralement les couples homosexuels, c'est une erreur de la part des évêques", a déclaré le cardinal Arinze.

    Le cardinal d'origine nigériane, aujourd'hui âgé de 89 ans, a été préfet de la Congrégation pour le culte divin de 2002 à 2008. Même à la retraite, le cardinal a réagi à la défiance ouverte des évêques catholiques belges envers le Vatican et l'enseignement catholique.

    Le 20 septembre, les évêques belges ont annoncé l'introduction de cérémonies de bénédiction pour les couples de même sexe dans leurs diocèses. Les évêques de Flandre ont également publié une liturgie pour la célébration des unions homosexuelles pour les parties flamandes du pays bilingue.

    Le cardinal Arinze a critiqué la déclaration des évêques, citant son titre "Être pastoralement proche des personnes homosexuelles : pour une Église accueillante qui n'exclut personne".

    Le cardinal a déclaré que leur approche n'est pas pastorale et ignore l'enseignement catholique. "L'Écriture sainte présente les actes homosexuels comme des actes de grave dépravation", a-t-il déclaré, ajoutant que la tradition de l'Église, représentée dans le Catéchisme de l'Église catholique, "a toujours déclaré que les actes homosexuels sont intrinsèquement désordonnés." "Si les personnes ayant des penchants homosexuels doivent être respectées et ne pas faire l'objet d'une discrimination injuste, elles sont, comme tout chrétien et même tout être humain, appelées à la chasteté", a déclaré le cardinal Arinze. Il a cité les paroles du Christ dans Matthieu 5:8 : "Vous devez donc être parfaits, comme votre Père céleste est parfait".

    Il a également cité l'enseignement du Catéchisme de l'Église catholique selon lequel les personnes homosexuelles sont "appelées à la chasteté." "Par les vertus de maîtrise de soi qui leur enseignent la liberté intérieure, parfois par le soutien d'une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, ils peuvent et doivent s'approcher progressivement et résolument de la perfection chrétienne", dit le catéchisme, cité par le cardinal Arinze.

    Le cardinal a également fait référence à une récente déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), le chien de garde doctrinal de l'Église catholique, sans toutefois entrer dans les détails. La CDF a abordé la question le 15 mars 2021. Elle a déclaré que l'Église n'avait pas le pouvoir de bénir les relations entre personnes de même sexe. La déclaration du Vatican a été publiée avec l'approbation du pape François.

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  • Le document des évêques flamands sape la quête spirituelle des personnes homosexuelles, avertissent les théologiens belges.

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    De Solène Tadié sur le National Catholic Register :

    Le document des évêques flamands sape la quête spirituelle des personnes homosexuelles, avertissent les théologiens belges.

    ANALYSE DES NOUVELLES : Les critiques du récent texte proposant une liturgie de bénédiction des couples de même sexe notent que les évêques belges adoptent une interprétation erronée de l'exhortation apostolique 'Amoris Laetitia' du pape François.

    27 septembre 2022

    Les évêques flamands de Belgique ont annoncé le 20 septembre la création d'une liturgie spécifique pour bénir les couples homosexuels, ainsi que la mise en place d'un " point de contact " dans les paroisses pour les catholiques homosexuels.  

    Il s'agit d'un projet que certains théologiens considèrent comme profondément préjudiciable à la vie spirituelle des croyants homosexuels, en plus d'être en contradiction avec le contenu de l'exhortation apostolique Amoris Laetitia (La joie de l'amour), sur laquelle il prétend se fonder.  

    Le document de trois pages, intitulé "Être pastoralement proche des homosexuels : Pour une Église accueillante qui n'exclut personne", contredit aussi directement un avis rendu en mars 2021 par le Dicastère pour la doctrine de la foi du Vatican, selon lequel la bénédiction des unions homosexuelles "ne peut être considérée comme licite." 

    Cette initiative des évêques de Flandre, qui a cristallisé les dissensions actuelles au sein de l'Église sur les modalités d'accueil des personnes attirées par le même sexe, était en quelque sorte prévisible. En effet, le tollé que le document de la congrégation vaticane a provoqué l'an dernier auprès d'une très grande partie de l'épiscopat belge laissait penser que le débat était loin d'être clos dans ce pays. 

    "Je ressens une honte par procuration pour mon Église", a écrit Mgr Johan Bonny, évêque d'Anvers, dans un article d'opinion publié à la suite de la publication du responsum du Vatican. "Je veux m'excuser auprès de tous ceux pour qui cette réponse est douloureuse et incompréhensible. [...] Leur douleur pour l'Église est ma douleur aujourd'hui."  

    Dès 2014, lors de la préparation du synode sur la famille, Mgr Bonny - qui représentait la Belgique au synode - avait annoncé qu'il plaiderait pour la bénédiction des couples de même sexe. 

    De nombreux autres responsables catholiques belges se sont également déclarés publiquement en faveur de la bénédiction des couples de même sexe ces dernières années, à commencer par le primat de Belgique lui-même, le cardinal Jozef De Kesel. L'archevêque de Malines-Bruxelles et président de la Conférence des évêques de Belgique avait en effet déjà réfléchi, en 2018, à la possibilité de "célébrations de prière" pour sceller une union à vie de couples homosexuels.  

    Un "vent de panique

    Par ailleurs, le récent texte des évêques flamands fait en réalité écho à un projet lancé par le diocèse francophone de Liège en décembre 2021, qui proposait une prière spéciale pour les couples de même sexe devant être conduite par "un prêtre, un diacre, un religieux ou tout autre laïc mandaté à cet effet par le doyen ou le curé de l'unité pastorale." 

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  • Diocèse d'Amsterdam : 60 % des églises fermeront dans les cinq ans à venir

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    De Luke Coppen sur The Pillar :

    Diocèse d'Amsterdam : 60 % des églises doivent fermer dans les cinq ans

    Près de 100 églises sont menacées de fermeture imminente en raison de la diminution du nombre de fidèles, de bénévoles et de revenus.

    26 septembre 2022

    Un diocèse catholique des Pays-Bas a annoncé que 60 % de ses églises doivent fermer dans les cinq prochaines années en raison de la diminution des pratiquants, des bénévoles et des revenus.

    L'évêque Jan Hendricks a dévoilé les plans du diocèse de Haarlem-Amsterdam lors d'une réunion avec environ 90 administrateurs de paroisses le 10 septembre. Le diocèse, dont l'origine remonte à 1559, couvre la province de Hollande septentrionale, dans le nord-ouest des Pays-Bas, ainsi que la partie sud de la province de Flevoland. Il comprend Amsterdam, la capitale et la ville la plus peuplée du pays.

    Mgr Hendricks, qui dirige le diocèse depuis 2020, a déclaré qu'il était clair "que la pandémie de coronavirus a accéléré le processus de rétrécissement dans lequel nous étions déjà engagés : les fidèles d'un âge avancé ont encore vieilli et ont parfois cessé de fréquenter l'église ; d'autres se sont habitués à un format différent pour le dimanche matin, les bénévoles ont abandonné, les chorales ont cessé."

    Les autorités diocésaines ont déclaré que 99 des 164 églises catholiques actuelles devraient fermer dans cinq ans. Sur les 65 églises restantes, 37 pourraient continuer pendant cinq à dix ans en tant qu'"églises de soutien", ce qui ne laisserait que 28 "églises centrales" considérées comme viables à long terme.

    Le vicaire général, Mgr Bart Putter, a déclaré au Pillar le 26 septembre que le diocèse n'avait pas de liste d'églises à fermer, mais qu'il espérait que les communautés locales désignent des "églises centrales". "L'idée est de créer 28 lieux actifs d'évangélisation. Et nous espérons que les curés et les conseils paroissiaux pourront réaliser cela", a-t-il déclaré.

    Les chiffres partagés lors de la réunion du 10 septembre ont montré que les participants à la messe étaient passés de plus de 25 000 en 2013 à 12 000 en 2021. "La participation a fortement diminué depuis de nombreuses années. Ce n'est pas un développement récent", a déclaré Mgr Putter, qui a fait remarquer que dans les années 1950, environ 80% de la population catholique assistait à la messe, contre environ 3% des 425 000 catholiques baptisés dans le diocèse aujourd'hui.

    Le diocèse, qui cherche à réduire le nombre d'églises depuis 2004, est connu pour ses fortes communautés catholiques internationales dans des zones urbaines telles qu'Amsterdam et Almere. Une nouvelle église a été ouverte l'année dernière à Almere, qui est considérée comme la ville la plus récente des Pays-Bas.

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  • Des dirigeants catholiques, des universitaires et des militants des droits de l'homme expriment publiquement leur solidarité avec le cardinal Zen

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    Du National Catholic Register (Courtney Mares) :

    Le procès du cardinal Zen : Plusieurs évêques catholiques et d'autres dirigeants offrent leur soutien

    Des dirigeants catholiques, des universitaires et des militants des droits de l'homme expriment publiquement leur solidarité avec le cardinal Zen alors que son procès s'ouvre.


     (photo : Capture d'écran du livestream de la messe / Livestream)

    Courtney Mares/CNA

    27 septembre 2022

    Alors que le cardinal Joseph Zen entame son procès à Hong Kong, un certain nombre de dirigeants catholiques et de militants des droits de l'homme ont publié des déclarations de soutien à l'évêque émérite de 90 ans.

    Le cardinal Zen et cinq autres personnes sont accusés de ne pas avoir enregistré correctement un fonds qui fournissait une aide juridique aux manifestants pro-démocratie. Critique ouvert du régime communiste de Pékin, le cardinal Zen a été administrateur du "612 Humanitarian Relief Fund", qui a contribué à payer les frais juridiques et médicaux des manifestants arrêtés et blessés lors des manifestations de 2019 à Hong Kong.

    Voici les dirigeants catholiques, les universitaires et les militants des droits de l'homme qui ont publiquement exprimé leur solidarité avec le cardinal Zen alors que son procès s'ouvre :

    Le cardinal Fernando Filoni, préfet émérite de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, a écrit en soutien au cardinal Zen dans Avvenire le 23 septembre. Le cardinal Zen est un "homme de Dieu", parfois impétueux, mais soumis à l'amour du Christ, qui a voulu qu'il soit son prêtre, profondément amoureux, comme Don Bosco, de la jeunesse", écrit le cardinal Filoni. Il a conclu sa déclaration, qu'il a qualifiée de "témoignage de la vérité", en disant : "Le cardinal Zen ne doit pas être condamné. Hong Kong, la Chine et l'Église ont en lui un fils dévoué, dont il ne faut pas avoir honte."

    L'évêque Thomas Tobin de Providence a lancé un appel à la prière sur Twitter le 19 septembre, alors que le procès du cardinal Zen devait commencer (il a été reporté car le juge a contracté le COVID-19) : "Aujourd'hui, pensez à notre frère dans la foi, le cardinal Joseph Zen, âgé de 90 ans, qui est en procès en Chine, ainsi qu'à l'Église en Chine qui est régulièrement attaquée et limitée par le gouvernement. Et priez pour les chrétiens du monde entier qui sont persécutés pour leur foi", a-t-il écrit.

    L'évêque Joseph Strickland de Tyler a écrit le 18 septembre : Priez pour le Cardinal Zen 

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  • Bénir les unions homosexuelles ? Les fermes propos du cardinal Eijk

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Eijk : bénir les couples homosexuels, il faut stopper les évêques flamands

    27-09-2022

    La déclaration des évêques belges flamands avec la liturgie jointe pour les couples homosexuels contredit l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité et les récentes directives du Vatican. Les autorités compétentes doivent donc intervenir pour faire retirer le document et les évêques belges doivent s'y conformer. Le cardinal-archevêque d'Utrecht prend la parole.

    Les évêques belges flamands ont surpris beaucoup de monde à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église avec la déclaration publiée le 20 septembre 2022 et intitulée : Être pastoralement proche des personnes homosexuelles : Pour une Église accueillante qui n'exclut personne. Pour les catholiques qui acceptent l'enseignement de l'Église, ce n'est pas du tout une bonne surprise. En effet, dans la déclaration précitée, les évêques flamands offrent la possibilité de bénir les couples de même sexe dans une relation durable et monogame.

    Dans une déclaration, ils proposent également un modèle de célébration de la Parole et de la prière dans lequel la bénédiction des couples de même sexe peut prendre forme. Son plan est le suivant :

    - Mot d'ouverture ;
    - Prière d'ouverture ;
    - Lecture des Écritures ;
    - Exprimer l'engagement des deux parties l'une envers l'autre, en manifestant devant Dieu leur lien mutuel ; cela peut se faire, par exemple, dans les termes suivants :

    Dieu d'amour et de fidélité, nous nous tenons aujourd'hui devant Toi, entourés de notre famille et de nos amis. Nous Te remercions d'avoir pu nous retrouver. Nous voulons être là les uns pour les autres dans toutes les circonstances de la vie. Nous exprimons avec confiance que nous voulons travailler pour le bonheur de chacun, jour après jour. Prions : donne-nous la force de rester fidèles les uns aux autres et d'approfondir notre engagement. Dans ta proximité nous avons confiance, par ta Parole nous voulons vivre, nous nous donnons les uns aux autres pour le bien.

    - Vient ensuite la prière communautaire dans laquelle ils demandent, disent les évêques flamands, que la grâce de Dieu agisse dans le couple ; c'est la grâce qui leur permet de prendre soin l'un de l'autre et de la communauté en général ; un exemple de cette prière est également donné :

    Dieu et Père, aujourd'hui nous entourons N. et N. de notre prière. Vous connaissez leur cœur et le chemin qu'ils vont parcourir ensemble à partir de maintenant. Faites en sorte que leur engagement l'un envers l'autre soit fort et fidèle. Que leur foyer soit rempli de compréhension, de tolérance et d'attention. Qu'il y ait de la place pour la réconciliation et la paix. Que l'amour qu'ils partagent soit pour eux une joie et un service pour notre communauté. Donne-nous la force de marcher avec eux, ensemble sur les traces de ton Fils et fortifiés par l'Esprit.

    - Intercessions ;
    - Notre Père ;
    - Prière finale ;
    - Bénédiction.

    C'est la première fois qu'une conférence épiscopale (ou une partie de celle-ci) publie une déclaration donnant l'exemple d'une célébration de la Parole et de la prière pour prononcer une bénédiction sur un couple de même sexe. Les évêques flamands ont pris la mesure remarquable d'autoriser la bénédiction des couples de même sexe sur la base de leur interprétation de certains passages d'Amoris Laetitia (AL), l'exhortation post-synodale publiée par le pape François après les deux synodes sur la famille, respectivement en 2014 et 2015. Le pape François y affirme notamment "que toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle, doit être respectée dans sa dignité et accueillie avec respect" (AL 250).

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  • Le pape François déplore la perte de sens spirituel dans la vie de nombreux jeunes d'aujourd'hui

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    D'Hannah Brockhaus sur Catholic News Agency :

    Le Pape François : Les jeunes manquent du "capital spirituel" qui donne un sens à la vie.
     
    24 septembre 2022

    Le pape François a déploré samedi la perte de sens spirituel dans la vie de nombreux jeunes d'aujourd'hui - un manque qui est souvent remplacé par une attention excessive aux biens matériels, a-t-il déclaré.

    "Les êtres humains, créés à l'image et à la ressemblance de Dieu, sont des chercheurs de sens avant d'être des chercheurs de biens matériels. C'est pourquoi le premier capital de toute société est le capital spirituel", a-t-il déclaré lors d'une conférence internationale sur l'économie à Assise, en Italie, le 24 septembre.

    "Les jeunes souffrent particulièrement de ce manque de sens", a déclaré le pape. "Face à la douleur et aux incertitudes de la vie, ils trouvent souvent leur âme épuisée des ressources spirituelles nécessaires pour traiter la souffrance, la frustration, la déception et le chagrin."

    "Regardez le taux de suicide chez les jeunes, comment il a augmenté", a-t-il ajouté.

    "La technologie peut faire beaucoup : elle nous apprend le 'quoi' et le 'comment' : mais elle ne nous dit pas le 'pourquoi', a-t-il dit, et ainsi nos actions deviennent stériles et n'apportent pas d'accomplissement à la vie, même pas à la vie économique."

    Le pape François a parlé de l'importance de la spiritualité dans une allocution prononcée devant les participants à The Economy of Francesco, une conférence organisée du 22 au 24 septembre à l'intention de jeunes économistes, entrepreneurs et chercheurs du monde entier.

    Cette initiative faisait suite à l'appel lancé par le pape François aux jeunes pour qu'ils construisent "un autre type d'économie" fondé sur une plus grande attention aux pauvres et à l'environnement.

    François s'est rendu à Assise pour la dernière journée de la rencontre, le 24 septembre. Avant de s'adresser aux participants, le pape a regardé un sketch basé sur Isaïe 21:1-12, suivi d'une méditation sur la signification de ce passage de l'Écriture.

    Il y a également eu un spectacle musical, des présentations, une vidéo des deux premiers jours de la conférence et des témoignages de participants économistes, ainsi que de militants pour l'environnement, les droits des femmes et les questions sociales d'Italie, du Bénin, d'Argentine, de Thaïlande, du Kenya, d'Afghanistan et de Pologne.

    Je compte sur vous

    Tout au long de son discours, le pape François a insisté sur la nécessité pour les jeunes adultes de mettre leur énergie et leur créativité à profit, de manière pratique, pour construire une économie plus juste.

    "Vous les jeunes, avec l'aide de Dieu, vous savez ce qu'il faut faire, vous pouvez le faire", a-t-il déclaré.

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  • Meloni "néo-fasciste" ? Une étiquette dépassée

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    Un article de Victor Gaetan, posté à la veille des élections italiennes, sur le National Catholic Register :

    Faisant campagne en tant que mère catholique, Giorgia Meloni pourrait être la première femme Premier ministre d'Italie

    ANALYSE DE LA NOUVELLE : Considéré par ses détracteurs comme ne représentant qu'une frange extrémiste, le parti politique des Frères d'Italie de Giorgia Meloni est aujourd'hui en tête des sondages réalisés avant les élections nationales du 25 septembre.

    22 septembre 2022

    Il peut sembler blasé de souligner qu'une politicienne italienne de 45 ans est une mère catholique, mais cette identité a été un élément central de la campagne de Giorgia Meloni - et de son attrait - alors qu'elle mène le parti politique conservateur Frères d'Italie (Fratelli d'Italia, connu sous l'acronyme FdI) à une victoire anticipée aux élections nationales du 25 septembre. 

    La déclaration de Meloni lors d'un discours à Rome, "Je suis Giorgia ; je suis une femme ; je suis une mère ; je suis italienne ; je suis chrétienne" est un tel élément de signature qu'elle a été remixée sous la forme d'un morceau techno-dance qui compte plus de 12 millions de vues sur YouTube.  

    Les DJ qui l'ont réalisé avaient l'intention de se moquer d'elle ; au lieu de cela, ils ont contribué à renforcer sa popularité. 

    Un leader précoce

    Le succès du FdI cette année est synonyme de la personnalité charismatique de la candidate : ses yeux bleus perçants se détachent des affiches de campagne qui promettent "Pronti a risollevo l'Italie ! (Pronti a risollevare l'Italia !).  

    Mais Meloni est bien plus qu'une figure de proue blonde de la télévision : Elle fait partie des cercles politiques conservateurs depuis l'âge de 15 ans, d'abord dans son quartier populaire de Rome, puis, à 29 ans, en tant que membre de la Chambre des députés italienne.  

    Lorsque le Premier ministre Silvio Berlusconi l'a nommée ministre de la jeunesse en 2008, elle est devenue la plus jeune personne de l'histoire nationale à occuper un poste ministériel.  

    Aujourd'hui, Silvio Berlusconi est à la tête de Forza Italia, l'un des deux partis de centre-droit qui forment une coalition avec le FdI. L'autre est la Ligue (Liga), dirigée par Matteo Salvini.  

    Les récents sondages nationaux donnent le FdI à 25%, la Liga suivante, avec 13%, et Forza Italia, à 7%. Les trois partis ont convenu que celui qui arrive en tête choisira le prochain premier ministre si leur coalition remporte le vote du 25 septembre.   

    "Les gens réagissent vraiment à elle, à Giorgia, parce qu'elle est si crédible, féroce et, surtout, parce qu'elle a maintenu Frères d'Italie en dehors de toute coalition impliquant la gauche", a déclaré par téléphone au Register un candidat parlementaire du FdI, qui a demandé à ne pas être nommé.

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