De Sabrina Ferrisi sur le National Catholic Register :
Dire la vérité sur la façon dont Pie XII et le diocèse d'Assise ont contribué à sauver des Juifs
19 avil 2022
Lors d'une récente manifestation organisée à New Rochelle par la fondation Pave the Way, des dirigeants juifs et ecclésiastiques bien informés ont raconté les efforts qui ont permis d'épargner la vie de tous les Juifs se trouvant dans les limites du diocèse pendant la Seconde Guerre mondiale.

Des bébés juifs sont nés dans un abri sûr pendant la Seconde Guerre mondiale. Ci-dessus, des réfugiés juifs, dont des nourrissons, ont été photographiés à Castel Gandolfo. (photo : avec l'aimable autorisation de Gary Krupp)
NEW ROCHELLE, N.Y. - Peu de gens savent à quel point l'Église catholique, sous les ordres du pape Pie XII, a œuvré pour sauver des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Afin de souligner ces actions héroïques, la fondation Pave the Way a organisé un événement au Temple Israël de New Rochelle le 5 avril pour présenter "Musée de la mémoire, Assise 1943-1944".
L'événement avait pour but de présenter et de discuter de la manière dont le diocèse d'Assise a sauvé tous les Juifs se trouvant sur son territoire pendant la Seconde Guerre mondiale grâce à un réseau de clergé et de citoyens. Parmi les intervenants figuraient le rabbin Jay Rosenbaum du Temple d'Israël, l'archevêque d'Assise Domenico Sorrentino, Gary Krupp, président de la fondation Pave the Way, Johan Ickx, archiviste du Vatican de longue date et éminent spécialiste des archives du Vatican pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, Elizabeth Bettina, auteur de It Happened in Italy, et Stefania Proietti, maire d'Assise.
Ce qui s'est passé à Assise
En 1943, des milliers de réfugiés se réfugient à Assise, dont 300 Juifs. Immédiatement, l'évêque Giuseppe Nicolini d'Assise a formé un comité de travail pour sauvegarder les Juifs en les plaçant dans des couvents et des monastères. Tout a été fait pour les aider, y compris la fourniture de nourriture, de vêtements et la dissimulation d'objets religieux juifs. En fait, l'évêque Nicolini a placé ces objets sacrés dans le sous-sol de sa propre résidence et l'a muré de ses propres mains.







