Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Foi - Page 174

  • 32e dimanche : "Mériter de posséder Dieu"

    IMPRIMER
    La première lecture essaie de nous faire goûter combien l’intimité de Dieu est désirable. Nos désirs d’être aimé, de nous sentir proche de quelqu’un, d’être accepté et compris, tout cela vient d’une semence que Dieu a mise en nous en nous créant à son image. Comme disait saint Augustin, « Tu nous as faits pour toi, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi ».

    Nous sommes faits pour cette rencontre et cette intimité, mais encore faut-il la chercher, la désirer suffisamment. Sinon on se retrouve comme une vierge imprévoyante, dont la lampe vacille. C’est le désir de son cœur qui n’est pas assez ferme pour traverser la nuit. Ni pour aller à la rencontre de l’époux. Qu’à cela ne tienne, ne pourrait-il pas se contenter de la pénombre ? Cet époux n’est-il pas capricieux ? Ce n’est pas lui que cela gêne, c’est nous, car en faisant cela nous allons alors manquer notre bien propre.

    Notre bien propre ! C’est bien de cela qu’il s’agit. Si on lit sans faire attention on se dira : quelles vilaines égoïstes, ces vierges dites sages qui ne veulent même pas partager ! Mais la parabole suggère plutôt que le bien dont il s’agit n’est pas partageable, c’est notre bien propre. Samedi matin nous entendions Jésus nous dire dans la liturgie : « si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? » (Lc 16,12) Quel est donc ce bien propre ?

    Dans la troisième prière eucharistique, on demande à Dieu : « que l’Esprit Saint fasse de nous une éternelle offrande à ta gloire, pour que nous obtenions un jour les biens du monde à venir ». Longtemps j’ai été gêné par cette tournure : « que nous obtenions les biens du monde à venir ». N’y a-t-il pas quelque chose d’exagérément possessif, pour un Royaume où nous devons être une offrande, être don de nous-mêmes ? J’ai eu envie de dire « pour que nous entrions dans les biens du monde à venir ». Peut-être l’ai-je même dit… Que Dieu me pardonne. Puis je me suis laissé instruire. Cette tournure est vraiment adéquate à la logique de l’amour, qui veut pouvoir saisir et posséder l’être aimé. Il n’y a rien là qui blesse l’amour, au contraire. Ce qui blesse l’amour, c’est de vouloir posséder l’aimé pour soi tout seul. Mais pas de l’avoir à soi vraiment. Pour reprendre un terme mis à mal dans la théologie ces dernières décennies, il nous faut « mériter de posséder Dieu ». Et il est important de trouver dans ce besoin humain et cette promesse de Dieu la clé spirituelle de nos manques les plus cuisants : nous avons besoin de posséder Dieu.

    J’essaie d’expliquer. Trop souvent nous nous apprêtons à vivre la vie éternelle comme des locataires ou des touristes. Nous espérons y parvenir, quand nous y pensons, mais nous ne pensons pas que nous serons vraiment chez nous et que le Seigneur pourra nous dire comme à son Fils bien-aimé : « tout ce qui est à moi est à toi ». Nous pensons au ciel comme à un immense parc d’attraction, en nous disant que nous espérons que nous pourrons nous acquitter du prix de l’entrée. Au lieu de cela, pensons au ciel comme à notre maison à nous qui serait encore plus fascinante que le plus rêvé des parcs d’attraction. N’imaginons pas que nous serons comme les invités de Dieu, bienvenus tant que nous n’abîmons rien, dans un ciel où nous pourrons surtout continuer nos petites affaires comme nous l’entendons ! Le Seigneur ne veut pas nous accueillir comme des invités, mais comme les enfants de la maison, qui sont partout chez eux.

    Nous pouvons aussi regarder les choses du côté du cœur. Quel amour vivrons-nous au ciel ? Est-ce que ce sera le prolongement de nos plus belles amours terrestres ? Incroyablement plus ! Un amour fou cherchera à nous saisir, à nous combler. Ce ne sera pas l’éblouissement d’un soir. Par l’engagement de notre liberté, nous pourrons répondre au Seigneur : ton cœur est à moi pour toujours, et moi je suis à toi pour toujours. C’est l’amour le plus fou et le plus inébranlable que nous vivrons, celui qui nous est acquis par la victoire du Christ sur la croix. Contemplons sa victoire sur tous les obstacles à l’amour, en nous et autour de nous. Entrons dans une immense reconnaissance : ô Christ, tu as fait que nous puissions appartenir à la Trinité toute entière et qu’elle soit à nous aussi ! Gloire à toi ! Et maintenant, mettons en œuvre notre liberté, élargissons notre cœur en aimant nos frères comme nous-mêmes, afin de mériter de posséder Dieu. Car, comme disait aussi saint Augustin, « Dieu, qui t’a créé sans toi, ne peut pas te sauver sans toi ».

  • "Le Pape n’est en aucun cas au-dessus ou en avance sur l’Église" (cardinal Brandmüller)

    IMPRIMER

    Du magazine Cardinalis via Riposte Catholique :

    “Le pape n’est pas sic et simpliciter au-dessus des canons”

    Le Cardinal Brandmüller signe dans le magazine Cardinalis une tribune  sur la figure du Souverain Pontife. Extrait :

  • Près d’un catholique sur dix est Asiatique

    IMPRIMER

    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    L’Église en Asie en pleine croissance : près d’un catholique sur dix est Asiatique

    9/11/2023

    Selon les dernières statistiques sur l’Église dans le monde, publiées le dimanche 22 octobre, les catholiques asiatiques représentaient environ 11 % de l’ensemble des catholiques dans le monde en 2021, soit un total de 153,3 millions de catholiques en Asie (pour 1,3 milliard dans le monde). Selon Mgr Overbeck, délégué de la Commission des Conférences épiscopales de l’Union européenne, l’Église « est en train de s’éloigner de l’Europe et de tendre vers l’Asie et l’Afrique ».

    Le cardinal Filoni en 2019 en Thaïlande à l’occasion des 350 ans de la mission au Siam.

    Le 22 octobre dernier, à l’occasion de la 97e Journée missionnaire mondiale, l’agence Fides a publié ses statistiques annuelles afin d’offrir une vue d’ensemble de l’Église dans le monde. Les chiffres sont issus du dernier Annuaire statistique de l’Église (mis à jour au 31 décembre 2021 par le Vatican) et concernent les membres de l’Église, les structures pastorales et les activités dans les domaines médicaux, caritatifs et éducatifs.

    Selon ce nouveau florilège de statistiques, en 2021, l’Église catholique a enregistré une croissance constante en Asie, en Afrique et en Amérique, avec une augmentation significative du nombre de baptisés catholiques et de membres du clergé, tandis que les chiffres ont continué de décliner en Europe.

    Les hausses les plus fortes sont en Afrique (+8,3 millions de catholiques enregistrés en 2021) et en Amérique (+6,6 millions), suivies de l’Asie (+1,49 million) et de l’Océanie (+55 000). En 2021, par comparaison, l’Europe est le seul continent où le nombre de catholique n’a pas augmenté (-244 000). Par ailleurs, l’Asie comptait un total de 153,3 millions de catholiques, et les catholiques asiatiques représentaient environ 11 % de l’ensemble des catholiques dans le monde.

    La publication de ces statistiques coïncidait avec la première session générale du Synode sur la synodalité à Rome (du 4 au 29 octobre). En marge des échanges de l’assemblée synodale, Mgr Franz-Josef Overbeck, évêque d’Essen et délégué allemand de la Commission des Conférences épiscopales de l’Union européenne, a confirmé que l’Église en Asie était en plein essor. Selon l’évêque, l’Église « est en train de s’éloigner de l’Europe et de tendre vers l’Asie et l’Afrique, où il y a une formidable croissance ».

    L’Asie et l’Afrique sont les seuls continents où le nombre de religieux et religieuses a augmenté

    À l’échelle mondiale, on comptait 1,3 milliard de catholiques (pour un total de 7,785 milliards d’habitants) au 31 décembre 2021, avec 16,2 millions de catholiques en plus par rapport à l’année précédente. Ainsi, en 2021, les catholiques représentaient 17,6 % de la population mondiale.

    Le nombre de prêtres dans le monde a atteint 407 872 (+2 347) ; les plus fortes croissances des membres du clergé ont été enregistrées en Afrique (51 983 prêtres au total, soit +3 %) et en Asie (71 551 prêtres, soit +1 %). En 2021, le nombre de prêtres diocésains en Asie a atteint 40 791 (+1,4 %) et le nombre de prêtres religieux a atteint 30 960 (+0,5 %). Cependant, l’Europe a enregistré 2,2 % de prêtres en moins (pour atteindre un total de 160 322 prêtres) par rapport à 2020, et l’Amérique a enregistré une baisse de 0,8 % (119 309 prêtres). L’Océanie a enregistré une faible augmentation (+0,2 %, pour un total de 4 507 prêtres).

    Le nombre d’évêques a diminué partout (-23 à l’échelle mondiale) sauf en Afrique (+7), pour atteindre un total de 5 340 évêques. En Asie, on comptait 804 évêques en 2021 (-4), ainsi que 12 629 religieux (+25) et 175 494 religieuses (+366). L’Asie et l’Afrique sont les seuls continents où le nombre de religieux et religieuses a augmenté. Par ailleurs, l’Afrique est la seule région du monde où les vocations sacerdotales ont augmenté (l’Asie comptait 48 742 séminaristes en 2021, soit 822 séminaristes en moins).

    Enfin, sur les plans caritatifs et éducatifs, l’Église catholique en Asie dirigeait près d’1,3 millions d’écoles maternelles, primaires, collèges et lycées en 2021, ce qui représente environ 50 % des institutions similaires gérées par l’Église dans le monde. Par ailleurs, l’Église en Asie dirige environ 12 208 hôpitaux, dispensaires, léproseries, maisons de retraite, centres d’accueil pour handicapés, orphelinats et autres instituts similaires.

    (Avec Ucanews)

  • 16-26 novembre : Festival Venite Adoremus 2023

    IMPRIMER

    De Catho Bruxelles :

    16 NOVEMBRE | PROGRAMME DU JOUR – FESTIVAL VENITE ADOREMUS 2023

    16 NOVEMBRE | PROGRAMME DU JOUR – FESTIVAL VENITE ADOREMUS 2023

    Neder-over-Hembeek – Eglise Sts-Pierre-et-Paul : Messe à 8h30 puis adoration de 9h à 12h.

    Auderghem – Eglise Ste-Anne : Adoration de 9 à 11h.

    Jette –  Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes : Messe à 9h – Chapelet puis adoration jusqu’à la messe de 18h.

    Uccle – Asbl Souffle de Vie : Adoration de 16h à 18h30 suivie de la messe de 18h30.

    Woluwé-Saint-Lambert – Eglise ND-de-l’Assomption : Messe à 18h30 suivie de l’adoration jusqu’à 8h.

    ***

    Plus d’information sur le festival ou accéder au programme en dehors de Bruxelles, référez-vous à leur site ici.

    Programme des jours suivants :

     
  • Sud Liban : un message de l'Oeuvre d'Orient

    IMPRIMER

    Une image contenant livre, texte

Description générée automatiquementChère Madame, cher Monsieur,

    Je suis Vincent Gelot, directeur pays pour L’Œuvre d’Orient en Syrie, au Liban et en Jordanie. Comme vous le savez, la situation au Proche-Orient est extrêmement inquiétante. Je me permets de vous communiquer des informations du terrain concernant le Sud Liban.

    Accompagné par Mgr Abdallah, archevêque maronite de Tyr, j’ai visité quatre villages de son diocèse : Qaouzah, Debel, Rmeich et Aïn Ebel. Les villages que nous avons visités étaient vidés à 60 % et les écoles étaient toutes fermées. À chaque point d’étape de cette tournée, presque tous les habitants demeurés sur place sont venus nous rencontrer. Ces derniers nous ont fait part de leur détresse, de leur angoisse et de leurs besoins.

    Leur premier problème est sécuritaire. L’armée libanaise a quitté les lieux, la population a peur d’être embarquée dans une guerre dont elle ne veut pas. Le deuxième problème est économique. La plupart des habitants restés dans ces villages sont des personnes modestes, souvent des agriculteurs. Or, presque toute l’activité économique a cessé depuis le début du conflit : les récoltes d’olives ne peuvent pas avoir lieu car les champs peuvent être ciblés par des tirs, les déplacements sur certaines routes sont dangereux, et beaucoup de commerces ont dû fermer boutique. De plus, comme une grande partie des femmes et enfants se sont déplacés vers Beyrouth, les hommes doivent payer des loyers importants pour la famille déplacée. Si le conflit dure, beaucoup d’entre eux craignent de ne pas être en mesure d’assurer leur survie.

    J’ai également rencontré les sœurs directrices des écoles chrétiennes de la région. Les écoles étant fermées, ces dernières font face à l’absence de perception des scolarités et aux salaires des professeurs qu’il faut payer pour réaliser l’enseignement à distance. Dans cette zone périphérique, les écoles jouent un rôle central. Si l’école ferme trop longtemps, plusieurs habitants ont annoncé qu’ils seraient contraints de quitter leur village. Si les villages chrétiens se vident, les habitants craignent qu'ils ne soient occupés par d'autres. Les gens sont totalement laissés à leur sort.

    J’étais parmi les premiers humanitaires à venir les visiter depuis le début du conflit. Si je vous écris ce message, c'est pour vous donner des informations mais aussi pour solliciter votre soutien. Avec l’appui des diocèses maronite et melkite de Tyr, nous allons débloquer une aide d'urgence pour apporter aux habitants des biens de première nécessité : médicaments, nourriture, aide pour l’essence. Nous apporterons également une aide financière aux écoles chrétiennes de la région. Aidez-nous à les aider via ce lien : https://secure.oeuvre-orient.fr/soutenir

    D’avance, je vous remercie pour votre précieux soutien qui nous porte pour agir.

    Vincent Gelot

    Directeur pays Liban, Syrie, Jordanie

  • Le Christ trouvera-t-Il encore la foi sur la terre ? (Club des "hommes en noir")

    IMPRIMER

    Du site de l'Homme Nouveau :

    Trouvera-t-Il la foi sur la terre ?

    Pour le huitième épisode de la saison six du Club des Hommes en noir, nous vous proposons de retrouver le père Jean-François Thomas, l’abbé Claude Barthe, l’abbé Alain Lorans et le docteur Philippe de Labriolle pour un échange aussi passionnant qu’instructif.

    Ils sont confrontés dans ce nouvel épisode à une question terrible et fondamentale : Trouvera-t-Il la foi sur la terre ?

    Le prétexte de cette émission tient à la parution aux éditions Via Romana d’un livre de l’abbé Barthe qui pose justement cette question.

    Vingt siècles après sa fondation, le catholicisme semble en mauvaise posture et, plus encore, avoir largement été modifié de l’intérieur.

    Diagnostic juste ou erreur de perspective ? Approche franco-centrée ou réalité mondiale ? Un certain nombre de questions se posent sur l’avenir de l’Église. Mais celle de la foi reste finalement la plus fondamentale.

    Accéder à la video complète : https://hommenouveau.fr/video/trouvera-t-il-la-foi-sur-la-terre/

  • Novembre 1918, la religion des tranchées

    IMPRIMER

    guerre 14 slider_boniface.jpgVu et entendu sur KTO: à l’occasion du Centenaire de l’Armistice de la Première Guerre mondiale, Régis Burnet et ses invités vous proposent un éclairage historique sur les chrétiens en 1918. En quoi leur participation à la guerre a-t-elle modifié le lien entre l’Eglise et la République, blessé par la loi de 1905 ? Comment les diocèses en guerre ont-ils vécu ? La Foi prise au Mot vous propose l’éclairage croisé de Bruno Bethouart, professeur des universités en histoire contemporaine, et de Frédéric Gugelot, historien, spécialiste d'histoire culturelle et religieuse, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Reims.

    JPSC

  • L'Église synodale selon le Synode : style, chemin et processus ... mais qu'est-ce que cela signifie ?

    IMPRIMER

    De L.B. et R.C. sur Il Sismografo :

    L'Église synodale selon le Synode : style, chemin et processus ... qu'est-ce que cela signifie ?

    "Est-ce que 'marcher ensemble' est la même chose que 'décider ensemble' ? La vérité transparente est meilleure. Les trucs et astuces pour attirer la sympathie, les applaudissements et le consensus passent tôt ou tard à la trappe.

    Le document final de la première session du XVIe Synode ordinaire, base irremplaçable pour la deuxième session (octobre 2024), présente et explique ainsi la 'synodalité' sur laquelle il semblerait que chaque catholique ait sa propre définition, à supposer qu'il ait compris de quoi il s'agit. Le Rapport final publié le 28 octobre dernier a le mérite de partager, avec un minimum de clarté, souvent absente de l'Instrumentum Laboris, la manière dont le Pape François et la hiérarchie de l'Église comprennent aujourd'hui - 2023 - ce concept certes pas nouveau en deux mille ans d'histoire.

    Le rapport de synthèse précise que la synodalité, mot répété une quarantaine de fois dans le texte, est :
    1) Style et manière d'agir
    2) Voie et dialogue
    3) Processus et réseau

    Plus précisément, anticipant le contenu des trois parties principales du rapport, l'introduction se lit comme suit :

    ** Le premier expose "Le visage de l'Église synodale", en présentant les principes théologiques qui éclairent et fondent la synodalité. Le style de la synodalité y apparaît comme une manière d'agir et de fonctionner dans la foi qui découle de la contemplation de la Trinité et qui valorise l'unité et la variété comme richesse ecclésiale".

    ** "La deuxième partie, intitulée "Tous disciples, tous missionnaires", traite de tous ceux qui sont impliqués dans la vie et la mission de l'Église et de leurs relations. Dans cette partie, la synodalité est présentée avant tout comme un cheminement commun du Peuple de Dieu et comme un dialogue fécond des charismes et des ministères au service de l'avènement du Royaume".

    ** "La troisième partie porte le titre "Tisser des liens, construire la communauté". La synodalité y apparaît avant tout comme un ensemble de processus et un réseau d'instances qui permettent l'échange entre les Églises et le dialogue avec le monde."

    Les nombreuses synodalités

    Le concept de "synodalité" est évidemment récurrent dans le rapport de synthèse. L'adjectif apparaît dans le texte près de 90 fois et il est très intéressant de connaître la liste des noms auxquels le texte associe l'expression "synodale".
    - Eglise
    - processus
    - voyage
    - expérience
    - dimension
    - perspective
    - pratique
    - culture
    - configuration
    - visage
    - dialogue
    - style
    - vie
    - communion
    - sens
    - manière
    - dynamique
    - conseil
    - formation
    - missionnaire
    - caractère

    Lire la suite

  • Dubia sur les baptêmes, sur les parrains et marraines "transsexuels", etc : la réponse du cardinal Müller

    IMPRIMER

    Du Cardinal Gerhard Müller sur LifeSite News :

    Le cardinal Müller répond aux dubia du pape François sur les parrains et marraines "transsexuels" et les baptêmes

    Il est déroutant et nuisible que le Magistère s'appuie sur la terminologie d'une anthropologie nihiliste et athée et semble ainsi conférer à son contenu mensonger le statut d'opinion théologique légitime dans l'Église", écrit le cardinal Müller.

    9 novembre 2023

    (LifeSiteNews) - La tâche du Magistère romain, que ce soit directement par le Pape ou par l'intermédiaire du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, est de préserver fidèlement la vérité de la Révélation Divine. Il est institué par le Christ et agit dans l'Esprit Saint pour que les fidèles catholiques soient protégés de toutes les hérésies qui mettent en péril le salut et de toute confusion en matière de doctrine et de vie morale (cf. Vatican II, Lumen Gentium 18;23).

    Les réponses du dicastère à diverses questions d'un évêque brésilien (3 novembre 2023) rappellent d'une part des vérités de foi généralement connues, mais ouvrent d'autre part à l'incompréhension qu'il y a, après tout, place pour une coexistence du péché et de la grâce dans l'Église de Dieu.

    LIRE: Le pape François déclare que les personnes "trans" peuvent être parrains et marraines, et que les "parents" homosexuels peuvent faire baptiser leurs enfants

    Le baptême, porte d'entrée vers une vie nouvelle dans le Christ

    Le Fils de Dieu, notre Rédempteur et le Chef de l'Église, qui est son Corps, a institué le sacrement du baptême pour que tous les hommes puissent accéder à la vie éternelle par la foi dans le Christ et par une vie à son imitation. L'amour inconditionnel de Dieu libère l'homme de la domination mortelle du péché, qui le plonge dans le malheur et le sépare de Dieu, source de vie. La volonté salvifique universelle de Dieu (1 Tm 2,4s) ne dit pas qu'il suffit de confesser Jésus comme notre Seigneur du bout des lèvres pour entrer dans le Royaume de Dieu, tout en s'exonérant du devoir d'accomplir la Volonté Sainte et Sanctifiante de Dieu en invoquant notre faiblesse humaine (cf. Mt 7,21-23). La simple métaphore "l'Église n'est pas un poste de douane", qui veut dire que le chrétien ne doit pas être mesuré bureaucratiquement par la lettre de la loi, trouve sa limite lorsque nous parlons de la grâce qui nous conduit à une vie nouvelle au-delà du péché et de la mort.

    L'apôtre Paul dit que nous étions tous "esclaves du péché" avant de venir à la foi en Christ. Mais maintenant, par le baptême au nom du Christ, Fils de Dieu et oint du Saint-Esprit, nous sommes "devenus obéissants de cœur à l'enseignement auquel nous avons été soumis". Nous ne devons donc pas pécher, car nous ne sommes plus soumis à la loi, mais à la grâce. "C'est pourquoi le péché ne dominera pas votre corps mortel, et vous ne serez plus soumis à ses désirs... comme des hommes qui sont passés de la mort à la vie" (Rm 6,12s).

    La plus ancienne ordonnance de l'Église rédigée à Rome (vers 200 après J.-C.) énumère les critères d'admission ou de rejet (ou même d'ajournement) [d'une personne] au catéchuménat et à la réception du baptême et exige l'abandon de toute profession douteuse, de tout partenariat illégal et de tout comportement immoral contraire à la vie de grâce du baptême (Traditio Apostolica 15-16).

    Lire la suite

  • Dans la paroisse de Buizingen, cela fait 15 ans que l'on rompt le pain sans prêtre...

    IMPRIMER

    De Yumi Demeyere sur De Standaard (10 novembre, pp. 10-11) (traduction "de travail") :

    La paroisse où un prêtre n'a déjà plus besoin d'être

    Dans la paroisse de Buizingen, cela fait 15 ans que l'on rompt le pain sans prêtre dans l'église consacrée. Tout le monde est le bienvenu derrière l'autel, y compris les femmes. Mais après des années de lutte, la paroisse risque d'être finalement expulsée de l'Église catholique. Aucun prêtre n'en douterait : Dieu est présent ici".

    Pas besoin de chuchoter dans l'église Don Bosco de Buizingen, un quartier de Halle. Le mercredi matin, les gens discutent autour du baby-foot. Sur scène, un cours de danse pour les personnes souffrant de maladies chroniques. Les chaises de l'église ne sont pas alignées en rangs vers un autel de plomb, mais en cercle autour d'une grande table en bois.

    Nous ne croyons pas en une personne centrale qui se tiendrait à l'avant pour prêcher", explique Els Paridaens (53 ans), coordinatrice de la paroisse. Pendant nos célébrations, nous pouvons vraiment établir un contact autour de la table. Si quelqu'un est triste, il faut pouvoir le regarder dans les yeux, n'est-ce pas ? Ici, il n'y a pas de piliers derrière lesquels se cacher.

    Nous nous demandons si nous voulons encore déplacer des montagnes pour rester affiliés à une institution à une institution qui ne se préoccupe pas de la foi, mais du pouvoir.

    La paroisse se passe également de prêtre depuis 15 ans. Des laïcs servent les sacrements et la liturgie du dimanche est dirigée chaque semaine par un membre différent de l'église. Et aussi par des femmes, oui", dit Paridaens en riant. Rik Devillé, connu pour son combat lutte contre les abus sexuels dans l'Église, a été prêtre dans la paroisse. Après son départ à la retraite, aucun nouveau prêtre n'a été nommé ; les paroissiens ont pris le relais. Rik a invité des femmes à l'autel, et nous nous n'avons pas quitté l'église. Depuis qu'il a pris sa retraite, nous avons poursuivi ce à quoi nous travaillions déjà ensemble à l'époque : une église inclusive et diversifiée".

    Mais nous sommes inquiets", dit Paridaens en prenant un café dans les coulisses de l'église. La paroisse est dans le collimateur du diocèse du Brabant flamand. Fin novembre, une autre conversation a eu lieu avec le vicariat de Malines qui, lors d'entretiens antérieurs, a fait savoir qu'il avait de sérieuses objections quant au mode de fonctionnement à Buizingen.

    Le vicariat s'offusque particulièrement des sacrements qui doivent être administrés par un prêtre. Il menace de mettre la paroisse à la porte. Ne vous y trompez pas, non, dit Paridaens. Nous ne voulons pas quitter l'Église catholique. À mon avis, un prêtre qui entre ici n'aura jamais de doutes : Dieu est présent ici.

    La première liturgie sans prêtre a été la célébration de Pâques, juste après le départ à la retraite de Devillé en 2009. Certains sont partis à ce moment-là, dit Paridaens, parce que l'eucharistie n'était plus dite par un prêtre. Les funérailles aussi ont touché les plus sensibles au début. Mais tout le monde est revenu. Des gens de toute la région viennent ici précisément parce que nos célébrations sont spéciales et intimes.

    Lire la suite

  • Cardinal Müller : Certaines déclarations du pape François pourraient être comprises comme une hérésie matérielle

    IMPRIMER

    D'Andreas Wailzer et Maike Hickson sur LifeSiteNews :

    Cardinal Müller : Certaines déclarations du pape François pourraient être comprises comme une hérésie matérielle

    Le cardinal Gerhard Müller a déclaré que "certaines déclarations du pape François sont formulées de telle manière qu'elles pourraient être raisonnablement comprises comme une hérésie matérielle, indépendamment de leur sens subjectif peu clair".

    9 novembre 2023

    Note de l'éditeur : Les journalistes de LifeSiteNews Maike Hickson et Andreas Wailzer ont mené l'entretien avec le cardinal Gerhard Müller en allemand et ont traduit ses propos en anglais.

    (LifeSiteNews) - Le cardinal Gerhard Müller a déclaré que si "certaines des déclarations du pape François sont formulées de telle manière qu'elles pourraient être raisonnablement comprises comme une hérésie matérielle, indépendamment de leur sens subjectif peu clair", il n'a pas perdu sa fonction papale parce qu'il n'a pas enseigné l'hérésie formelle.

    Dans un récent article d'opinion paru dans First Things, le cardinal allemand a déclaré que "l'enseignement contraire à la foi apostolique priverait automatiquement le pape de sa fonction". Dans une interview exclusive avec LifeSiteNews, Müller a expliqué la possibilité qu'un pape perde sa fonction s'il enseigne formellement l'hérésie.

    LIRE : Cardinal Müller : Le pape perdrait "automatiquement" sa fonction s'il enseignait l'hérésie 

    Un pape peut-il perdre sa charge s'il enseigne des hérésies ?

    L'ancien préfet de la Congrégation (aujourd'hui Dicastère) pour la doctrine de la foi (CDF) a expliqué qu'il existe une distinction cruciale entre l'hérésie matérielle et l'hérésie formelle.

    Mgr Müller a rappelé qu'un pape qui enseigne l'hérésie formelle pourrait théoriquement perdre sa charge, mais il a ajouté qu'un tel cas ne s'était jamais produit dans l'histoire de l'Église. Il a cité l'exemple du pape Honorius Ier (625-638), qui a été condamné rétrospectivement comme hérétique lors du troisième concile de Constantinople. Müller a expliqué qu'Honorius avait enseigné des "déclarations matériellement fausses" mais "pas l'hérésie au sens strict".

    "L'hérésie, au sens propre, comprend la volonté de contredire la vérité. Même les Pères de l'Église ont commis des erreurs théologiques", a-t-il déclaré.

    "Mais c'était le cas à l'époque [du pape Honorius], ce terme d'hérésie [décrivait] ce qui était matériellement mauvais [hérésie matérielle], et aucun jugement n'était porté sur l'intention. Plus tard, la volonté personnelle a été ajoutée au terme classique d'hérésie [hérésie formelle]".

    Müller a cité l'exemple du pape Jean XXII (1316-1334) qui, dans ses sermons, a soutenu l'opinion erronée selon laquelle les âmes n'atteindraient la vision béatifique (en latin : visio beatifica) qu'après le Jugement dernier (il s'est ensuite repenti et a corrigé cette opinion).

    "Il s'agissait d'une opinion théologique, qui n'a été que plus tard "clarifiée théologiquement avec précision", et donc Jean XXII n'a pas enseigné une hérésie formelle, a déclaré Mgr Müller à LifeSiteNews.

    Il a ajouté que Jean XXII s'était "exprimé de manière imprudente et imprécise".

    Lire la suite

  • Un pape face à la décadence et aux "barbares"

    IMPRIMER

    leon_le_grand.jpgOn fête aujourd'hui saint Léon le Grand dont voici la synthèse biographique proposée par http://missel.free.fr/ ; on ne manquera pas de faire le rapprochement entre les caractéristiques de son temps et de ceux que nous vivons... mais courage "j'ai vaincu le monde" :

     

    Ferme témoin de l'ère patristique dans la décadence romaine où, pendant vingt-et-un ans, il affronte victorieusement les nouveaux maîtres, les Barbares1, le quarante-cinquième évêque de Rome, quarante-troisième saint pape, est le premier à porter le nom de Léon2 et le premier dont nous conservons les œuvres complètes3 qui lui valent d'êtrele premier pape à porter le titre de docteur de l'Eglise4 ; il est aussi le premier pape à être enseveli au Vatican : « L'ancienne Eglise, écrivait le savant Batiffol5, n'a pas connu de pape plus complet ni de plus grand. » Il pourfend les hérétiques, il prêche à temps et à contretemps, avec simplicité et profondeur, dignité et tendresse ; il déploie un courage authentique et modeste quand il affronte les Huns et les Vandales ;  faiseur de paix, appliqué à son métier de pape, ce conducteur d'hommes sacrifie sa vie privée à sa vie publique : « Nous devons courir la route qui n'est autre que Jésus en personne. »

    Lire la suite